Mots qui riment avec "endre"

Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "pendre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.

Cette liste comprend des mots se terminant par : endre , endres , andre et andres .

  • scaphandre
    • (Plongée) Sorte d’appareil hermétiquement clos qui communique avec une pompe à air et permet à un plongeur de séjourner sous l’eau.
    • Les plongées souterraines ont commencé à la fin du XIXe siècle, probablement après 1878. Les premières plongées étaient effectuées à l’aide d’un scaphandre. — (F.L., Crues : la fosse Dionne à Tonnerre plus mystérieuse que jamais, France Télévisions. Mis en ligne le 9 janvier 2018.)
    • (Par ellipse) Scaphandre autonome, permettant la respiration indépendante de la surface.
    • (Astronautique) Combinaison étanche et protectrice que revêtent les spationautes lors de leur séjour dans l’espace, ou sur la Lune.
    • Aucune trace d’effraction, rien de forcé, pas d’empreintes digitales ni d'ADN étranger au personnel. Rien ! À croire que les types ont opéré en scaphandre. — (Jérémie Lebrunet, Alice et le Crédit solidaire, Éditions Destination Futur, 2013, partie 2.)
    • (Apiculture) Combinaison utilisée par les apiculteurs évitant le contact direct avec les abeilles.
    • Bleu Blanc Ruche, c’est donc le nom de la nouvelle marque de miel déposée par le candidat malheureux à la primaire du PS. « C’est du 100 % made in France ! » exulte Montebourg, qui a troqué la marinière pour le scaphandre. — (« Le président des ruches », Le Canard enchaîné, 27 juin 2018, page 8.)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • calandre
    • à cause de la huppe que porte cet oiseau, du latin caliendrum (« bonnet »)[1] ;
    • emprunté au grec ancien κάλανδρος, kálandros (« alouette »)[2].
    • du latin charadrius (« oiseau au plumage jaunâtre ») qui donne l’ancien français caradril, caladril et le médiéval caladrius.
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • filandre
    • Fibre de la viande, des légumes, lorsqu’elles sont longues et coriaces.
    • C’est une viande pleine de filandres.
    • Fil d’un discours indigeste ou ennuyeux.
    • Sainte-Beuve, lamentable auteur des filandres mornes de Joseph Delorme. — (L. Daudet, Rech. beau, 1932)
    • (Zoologie) Chacun des fils blancs et longs qui volent en l’air dans les beaux jours d’automne, qui sont de petites araignées qui migrent, emportées par ce fil qui s’attache au chaume, aux haies, aux herbes.
    • Toute la campagne était pleine de filandres.
    • Il est beaucoup plus difficile d'analyser cette logique et, puisque nous sommes obligés d'accepter ces liens tendus, […], ces fils rouges, ces fils d'Ariane, ces filandres d'araignée, nous devons quitter notre bonne vieille logique terre à terre (earthbound) et permettre à cette autre logique de s'immiscer en nous, de la faire nôtre. — (Bernard Hoepffner, Fil rouge narratif ou Red Herring, Exposition Rebecca Horn à Grenoble 1995)
    • Filet blanc qui se forme quelquefois sur les plaies des chevaux et qui s’opposent à la cicatrisation.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
    • Petit ver intestinal des oiseaux de proie.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
    • Veine de matière plus tendre qui divise le marbre.
    • Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
    • Espace mal vitrifié qui forme un défaut dans une glace.
    • Les filandres sont dues au manque d'homogénéité de la masse vitreuse au moment du travail. — (A. Wurtz, Dict. chim., t. 3, 1878)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • éprendre
    • Se prendre de passion pour une personne, pour une chose.
    • […], il écoutait par les yeux de la jeune fille en s’en éprenant à devenir fou. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Oisive jeunesseA tout asservie,Par délicatesseJ’ai perdu ma vie.Ah ! Que le temps vienneOù les cœurs s’éprennent. — (Arthur Rimbaud, Chanson de la plus haute tour)
    • Marthe n’est pas romanesque, et elle n’a pas été s’éprendre d’amour pour le premier venu. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
    • J’aimais l’étude ; parmi les jeux, ne m’éprenais que pour ceux qui demandent ou recueillement ou effort. — (André Gide, La porte étroite, 1909, réédition Le Livre de Poche, page 25)
    • J’avais pris sottement quelques nids, fait combattre des grillons, arraché les ailes d’une mouche : c’était monnaie courante de nos jeux et ne m’empêchait en rien de m’éprendre soudain passionnément d’une bête. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 81)
    • Quatre ans plus tard elle rencontre mon père qui s’éprend d’elle comme elle s’éprend de lui. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
    • Je ne sais pas si Jean-Louis Darc séduisit ma mère ou si ce fut elle qui s’en éprit la première, mais je crois que Céline Thiébault désira ce grand gaillard, cette vigueur animale. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 21)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • protandre
    • (Botanique) Dont les anthères (parties terminales de l'étamine, organes mâles) sont mûres avant les stigmates (extrémités du pistil, organes femelles recueillant le pollen), ce qui évite l'autofécondation.
    • L'artichaut est une plante auto-fertile allogame, sa fleur est protandre.
    • (Zoologie) Se dit d'une espèce hermaphrodite d'abord mâle puis femelle.
    • La daurade grise est un poisson hermaphrodite protandre, il naît mâle et se transforme en femelle à 8 ans.
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • valendre
  • palissandre
    • Bois violet, nuancé de jaune et de noir, qui vient de la Guyane et qui est employé pour des ouvrages d’ébénisterie et de marqueterie.
    • Mais la maîtresse de nos jours ne se contente plus du flan et de la galette ; quand elle accroche un fils de bourgeois, elle exige de la soie, des fourrures et du palissandre. — (Paul Lafargue, Sapho, paru dans Le Socialiste, 2 janvier 1886)
    • Il fallait la voir regarder, de ses yeux bordés de rouge, les étalages des bas de soie brodés, et les chapeaux joliment chiffonnés, qui, chez les modistes, se dressent fièrement au haut des champignons de palissandre ! — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
    • A côté des guitares classiques, avec fond et éclisses en palissandre et mécanique d’accord, Torres a construit à toutes les époques de sa carrière un autre type de guitare, avec une caisse en cyprès et des chevilles d’accord . — (La Facture instrumentale européenne: suprématies nationales et enrichissement mutuel, Paris : Musée instrumental du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, 1985, page 237)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • fendre
    • Diviser, séparer, couper en long ou en large, ou de toute autre manière.
    • Fendre avec des coins, avec une cognée.
    • Fendre la peau légèrement.
    • Elle avait l’air aussi peu contrarié que possible, quand je l’étais horriblement, moi ! quand je l’étais jusqu’à la colère, — une colère à me fendre en deux et qu’il fallait cacher ! — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 62)
    • Avec la serpette, elle fend en quatre l’extrémité d’un brin qu’elle engage ensuite dans le fendoir. Un coup de manivelle et le brin s’ouvre en quatre comme une corolle de fleur. — (François Gardi, L’Atelier du vannier, Éditions de Borée, 2004, page 383)
    • (En particulier) Traverser avec effort un corps, une masse quelconque en en séparant les parties.
    • L’exécution des condamnés a lieu l’hiver, à 7 heures du matin ; mais il fallait être rendu avant minuit : autrement on ne pourrait plus fendre la foule. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
    • Un camion à plateau des services techniques, chargé de barrières métalliques, fend à cet instant la foule, de sorte que chacun rentre chez soi, […]. — (Michel Embareck, Avis d'obsèques, L'Archipel, 2013, chapitre 1 (Décapsulé))
    • Au 31 du mois d'AoûtNous vîmes venir sous le vent à nousUne frégate d'AngleterreQui fendait la mer et les eauxPour aller bombarder Bordeaux. — (Au 31 du mois d'Août, chanson traditionnelle de marins, début XIXe siècle)
    • Faire que les parties d’un corps continu se séparent et laissent des intervalles entre elles. S’entrouvrir, se gercer.
    • La trop grande sécheresse fend la terre.
    • La gelée fend les pierres.
    • Il a gelé à pierre fendre.
    • La glace se fendit sous ses pieds.
    • Cette plaque de marbre s’est fendue en plusieurs endroits.
    • Une muraille qui commence à se fendre.
    • Les lèvres se fendent par le grand froid.
    • Un fruit qui se fend parce qu’il est trop mûr.
    • (Pronominal) (Argot) Offrir, payer de sa poche.
    • Sitôt dehors, l'inspecteur sentit fondre toute sa rancune et se fendit généreusement d'une tournée de café crème et de croissants chauds. — (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 181)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • entendre
    • Percevoir un son.
    • Et je n’entendis plus qu'un murmure confus, semblable au murmure de la marée montante, ou au rugissement sauvage qui s'élève dans le bestiaire quand on vient d'ouvrir l’arène. — (Charles Nodier, — (L'Apocalypse du Solitaire), dans le Bulletin du bibliophile, Paris : chez J. Techener, 1844, page 1205)
    • On entendait vers Noisseville des hourras et des accents lointains d’une musique allemande. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, 86e éd., Plon-Nourrit & Cie, page 168)
    • De tradition ardennaise, la fête de l’Assomption est un jour d’orage. Ce dicton, aujourd’hui, se confirmera: le tonnerre commence de se faire entendre. — (Isabelle Rimbaud, Dans les remous de la bataille (Journal de guerre), volume 1 : 28 juillet-28 août 1914, Le Mercure de France, 15 Juillet 1916)
    • La portée de cet appareil est assez considérable; il permet de faire entendre les auditions des radioconcerts à un auditoire de plusieurs centaines de personnes dans une très grande salle. — (Bulletin de la Société française des électriciens, éditions Gauthier-Villars et Cie, 1924, volume 4, page 166)
    • — Le langage du Père Duchesne… Ces ordures que, de sa cellule de l’Abbaye, Manon Roland entendait crier à son sujet. Et les crieurs en remettaient ! C’est impardonnable. — (Claude Mauriac, Le temps immobile, tome 7 : Signes, rencontres et rendez-vous, Éditions Bernard Grasset, Paris, 1982)
    • (En particulier) Percevoir un son qui n’existe pas.
    • Semblable au déplorable malade d’Edgar Poë, Durtal entendait avec terreur des frôlements de pas dans les escaliers, des cris plaintifs derrière les portes. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • Écouter d’une oreille attentive.
    • Aussi à Lima, tous les étrangers vont-ils à l’église, non pour entendre chanter aux moines l’office divin, mais pour admirer, sous leur costume national, ces femmes d’une nature à part. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
    • La concierge logeait au premier. Elle ne pouvait pas entendre. D’ailleurs elle n’était pas là, […]. — (Michel Lambert, La rue qui monte, L’Âge d’Homme, 1992, page 25)
    • (Vieilli) Comprendre.
    • — C’était avant tout un financier. Il entendait les affaires mieux que personne. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 96)
    • Je ne saisis pas, quant à moi, un seul mot de leur jargon. Ni le maire, ni le curé je ne les entends. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Au premier mot de cette cavatine, l’artiste lança sur la marquise un regard qui donnait aux paroles une signification cruelle et qui fut entendue. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, deuxième partie)
    • À quoi sert le MacBook ? Certes, il est plus léger, mais c’est bien là son seul avantage par rapport au MacBook Air. Il aurait été mis à jour avec un port Thunderbolt 3 et une puce T2, son maintien dans la gamme aurait pu s’entendre… — (Christophe Laporte, Le keynote de la rédemption ?, MacGeneration, 4 novembre 2018 → lire en ligne)
    • (Absolument) — Bonaparte, qui s’y entendait, changeait le titre des gens: il cachait le nom de M. de Talleyrand sous celui de prince de Bénévent; il baronnifiait les marquis et ducalisait les comtes. La recette est assez bonne , et nous la recommandons fortement à qui de droit. — (Les nouvelles recrues du Château, dans La Mode: revue des modes, jeudi 25 décembre 1845, Paris : imprimerie d’Edouard Proux & Cie, page 540)
    • Apprendre, prendre connaissance de quelque chose (l’objet désigne soit un propos, un message, un rapport destiné au sujet, soit la personne qui le lui adresse).
    • Ce sont là de ces choses qu’il ne faut pas entendre. — (Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poisons, 1869, page 24)
    • Chaque compagnie était convoquée immédiatement à l’effet d’entendre son capitaine. — (Verlaine, Œuvres complètes, tome 4, L. Leclercq, 1886, page 132)
    • (Administration) Consulter.
    • le Conseil d’État, entendu, décrète... — (Code pêche fluv., 1875, page 53)
    • (Droit) Recueillir les dépositions d’un témoin, d’un accusé dans une des phases de la procédure de jugement.
    • La cause, l’affaire est entendue, les débats sont clos, il ne reste qu’à délibérer et à prononcer le jugement.
    • Citoyens, je demande que la citoyenne Tison soit entendue ; je demande qu’elle parle. — (Alexandre Dumas, Chevalier de Maison-Rouge, 1847, II, 3, page 86)
    • (Religion) (En parlant d’un prêtre) Écouter la confession d’un pécheur.
    • Elle l’entraîna dans la chapelle, où fra Cattaneo l’entendit en confession. — (France, Puits Ste Claire, 1895, page 252)
    • (En particulier) (Péjoratif) Apprendre un fait, une nouvelle bizarre ou stupéfiante.
    • J’en ai entendu de fortes, mais jamais comme celle-là !… — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 348)
    • J’en aurai entendu, pendant plus de dix ans en tant que maire, mais celle-ci dépasse beaucoup de limites ! — (Raphaëlle Rérolle, « Beaucoup de gens, à Paris, sont moins bien logés que mes vaches » : le désarroi du monde agricole face à l’« agribashing », Le Monde. Mis en ligne le 7 novembre 2019)
    • Assister à un spectacle public en tant qu’auditeur (sens actif : donner).
    • Tu n’as pas une vilaine voix et la mienne est très bien. De tous les chanteurs de plages que j’ai entendus, il n’y en a pas un seul que je n’aurais dégoté facilement. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 69 de l’édition de 1921)
    • (Religion) Prenons Notre-Dame de Paris ; […] cette Cathédrale n’a plus d’âme ; elle est un cadavre inerte de pierre ; essayez d’y entendre une messe, de vous approcher de la Table, et vous sentirez une chape de glace tomber sur vous. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • Entendre une conférence.
    • Je n’ai jamais entendu cet orateur.
    • J’ai entendu plusieurs fois ce chanteur à la Scala.
    • (Religion) Exaucer.
    • Que Dieu vous entende !
    • Être d’accord, accepter.
    • (Sens figuré) Il ne l’entend pas de cette oreille-là, se dit de quelqu’un à qui l’on fait une proposition qu’il ne veut pas l’accepter.
    • Il n’a rien voulu entendre. Il n’est pas tombé d’accord avec moi.
    • C’est entendu, je viendrai à trois heures!
    • Je n’entends pas que tu tombes malade, toi aussi… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XIII)
    • Vouloir dire.
    • Un courtisan est un homme de la cour du roi, j’entends un homme qui a une charge ou un emploi domestique dans le palais, qui est le premier écuyer, chambellan, grand veneur, […]. — (Hippolyte Taine, Philosophie de l’art, Germer Baillière, Paris, 1865, page 134)
    • Qu’entendez-vous par là ? Que voulez-vous dire par là ?
    • Exiger.
    • Je vous le promets, mais aussi j’entends que vous fassiez telle chose.
    • J’entends que vous restiez avec moi.
    • Vouloir ; avoir l’intention de.
    • Le projet était hardi, mais le fait de l’entreprendre prouvait que le Danemark entendait conserver son hégémonie sur tout le Groenland. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • La foule entend désormais jouir des raffinements réservés naguère à de peu nombreux privilégiés. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Nous préparions la Fête-Dieu avec une ardeur et une fébrilité d’autant plus vive que chaque quartier entendait exhiber le plus beau reposoir. Quelle mobilisation ! — (Yanny Hureaux, Bille de chêne: Une enfance forestière, Jean-Claude Lattès, 1996)
    • Angie avait bien vite compris les raisons de cette attitude : Petrina ne supportait pas que sa propre enfant lui volât la vedette en société et entendait bien rester le centre d'intérêt de tous... — (Lynne Graham , Un réveillon chez les Demetrios, traduit de l'anglais (Irlande du Nord), éd. Harlequin, 2014)
    • Si certains songent à revenir dans l’Hexagone, d’autres n’entendent pas retraverser la Manche. — (Cécile Ducourtieux, Entre le Covid-19 et le Brexit, les Français de Londres en plein doute, Le Monde. Mis en ligne le 9 septembre 2020)
    • (Pronominal) Avoir de bonnes relations.
    • Colombe comprit tout de suite qu’elle s’entendrait avec le duc d’Aumale. — (Lucien Boisyvon, 'Adieu Colombe, 1956)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • mandres
    • Pluriel de mandre.
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • prendre
    • Saisir, mettre en sa main.
    • […] Joseph offre un bouquet de roses à son amoureuse, qui étend la main pour le prendre. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
    • De joyeuse humeur, le mari cause avec force gestes, prend parfois les mains de sa femme, la taille aussi […] — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892, Page:Verne - Claudius Bombarnac.djvu/73)
    • Vers la tombée du jour, le poète, ayant pris son parapluie, baisa galamment les mains de Mme Mirondeau et lui fit ses adieux. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Il prit un siège, alluma une cigarette et accepta sans se faire prier un verre de vin de messe. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, pages 32-33)
    • Saisir une chose, l’enlever, la tirer à soi autrement qu’avec la main.
    • […] ; deux bandelettes serrant ses cheveux ondés sont prises sous l’étole et vont s’entrecroiser par-derrière à la chute des reins. — (Gustave Flaubert et Maxime du Camp, Nous allions à l’aventure par les champs et par les grèves, 1886, réédition Le Livre de Poche, 2012)
    • Ils doivent aimer sentir l’étoffe crisser entre leurs doigts polissons lorsque, vous prenant dans leurs bras, ils vous coquinent. Ah! les bras des hommes! — (Claude Seignolle, Un corbeau de toutes couleurs, Paris : Éditions Denoël, 1962, page 193)
    • Saisir les choses avec leur gueule, leur bec, leurs griffes, etc., en parlant des animaux.
    • Le perroquet prend souvent avec sa patte ce qu’il veut prendre ensuite avec son bec.
    • Mettre sur soi, en parlant des habits, des vêtements.
    • Pour la Promenade du soir, on prend une robe blanche de percale ; mais elle doit être très-courte et décoletée […] — (Mercure de France, volume 38, 1809, page 242)
    • (Vieilli) Commencer à porter.
    • Prendre la perruque ou prendre perruque.
    • Emporter avec soi certaines choses par besoin ou par précaution.
    • Prendre un parapluie, une lanterne. - Prendre sa canne, son épée, son chapeau.
    • Il a pris son fusil et il est allé à la chasse.
    • Emporter en cachette ou de force, ôter à quelqu’un ce qu’il possède, le lui dérober.
    • On lui a pris sa bourse, sa montre, tout ce qu’il possédait. - Ils lui ont pris jusqu’à sa chemise.
    • Ce chien a pris un poulet sur la table.
    • S’emparer, se saisir par force d’une chose ou d’une personne.
    • On se rappelle que, ce que nous avions pris aux autres, il a fallu leur rendre, et on leur reprendra ce qu’ils nous ont pris sans raison en 1871. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 320)
    • Si elle n'a pas complètement réussi, cette attaque n'a pas été sans quelque résultat, car nos soldats ont pris deux tranchées et se sont avancées de deux cents mètres. — (Pierre-Louis Péchenard, La grande guerre: le martyre de Soissons (août 1914-juillet 1918), Paris : G. Beauchesne, 1918, page 100)
    • Il a pris l’arme de son adversaire. — Prendre quelqu’un au collet, à la gorge, par le bras, à bras-le-corps.
    • (Par extension) (Très familier) Dominer sexuellement.
    • Je l’ai prise en levrette, mon gars, quelque chose de concret !
    • (Jeux) Enlever à l’adversaire.
    • Je prends votre dame avec mon roi.
    • (Absolument) Je prends et je joue.
    • Faire des levées d’hommes.
    • Il a été pris pour le service militaire.
    • Arrêter quelqu’un pour le conduire en prison.
    • Ce voleur s’est enfin laissé prendre. La gendarmerie a déjà pris deux de ces bandits.
    • Butiner à la guerre, y faire des prisonniers.
    • On a pris à l’ennemi quinze cents hommes, deux drapeaux, dix canons.
    • (Militaire) Se rendre maître par la force des armes ou autrement, d’une place forte.
    • Le 26 octobre, une dépêche annonça que les Anglais avaient pris Bois-le-Duc après une attaque de nuit exécutée par des chars lance-flammes « au clair de lune artificiel ». — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 117)
    • (Chasse, Pêche) Attraper à la chasse ou à la pêche.
    • […] n’avait-il point remarqué une superbe truite qui se calait sous un rocher de la rive. […] La question se posait seulement de savoir s’il la prendrait au filet ou à la main. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • L'autre jour, sur le bassin de Chambly, j'ai pris un gros achigan. — (Michel Rabagliati, Paul à la pêche, éditions la Pastèque, Montréal, 2006, page 86)
    • Prendre des oiseaux à la pipée, au trébuchet.
    • Poursuivre et saisir un gibier, en parlant des animaux de chasse, des oiseaux de proie, des prédateurs.
    • Mon chien a pris deux lièvres.
    • Ses chiens n’ont rien pris de la journée.
    • (Sens figuré) S’emparer de quelqu’un, gagner quelqu’un en s’attaquant à son esprit, à son cœur, à ses sens.
    • Raïssouli est évidemment un profond psychologue qui connaît nos petites faiblesses et sait comment il faut nous prendre. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 240)
    • Surprendre.
    • Je l’ai pris à voler des fruits dans votre jardin. - Il promit qu’on ne l’y prendrait plus. - Tout le monde y aurait été pris.
    • — À quoi bon mal parler des femmes qui ne sont pas jolies ?— Ah ! je vous y prends, monsieur le docteur ! Voilà une parole imprudente ; c’est vous qui avez dit que mademoiselle de Serpierre n’est pas jolie, et je puis vous citer. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
    • Attaquer, aborder.
    • Prendre une armée de flanc. - Prendre son ennemi par derrière. - Prendre quelqu’un en traître, en trahison.
    • Manger, boire, avaler, absorber, en parlant des aliments, des boissons, des médicaments solides ou liquides.
    • L’abbé Plomb est privé de sa gouvernante qui s’absente, cette après-midi, et il prend son repas, chez nous […] — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • Le café noir très fort qu’il a pris au début de la veille, empêche Arsène André de s’endormir. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • Les hommes jouent gravement aux boules et se passionnent pour le foteballe ; ils prennent l'apéritif par habitude, rejoints par ceux qui le font par snobisme. — (Henri Wadier, La réforme de l'enseignement n'aura pas lieu, éditions Robert Laffont, 1970, page 154)
    • Tonton Mbagnick appelle le serveur et commande un ballon de Kir Royal et demande à Meïssa Bigué ce qu’il voulait prendre. — (Ameth Guissé, Femmes dévouées, femmes aimantes, L’Harmattan, 2011, page 46)
    • Le dur travail et l’air pur excitent l’appétit. Au petit matin, après un déjeuner copieux, les bûcherons gagnent l’aire de coupe. Ils prennent sur place, en le dévorant, le repas préparé par le cook : du lard, de la mélasse, des galettes. — (Pierre Saucier, Gérard Saucier: sur les traces d’un bâtisseur en Abitibi, avec la collaboration de Claude Bédard-Claret, Presses de l'Université du Québec, 1996, page 124)
    • Faire usage pour sa santé, pour son agrément, etc.
    • Muni même d’un pain de savon, il prit, sur le bord d’un cours d’eau, hors la ville, son premier bain depuis seize mois. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 421 de l’édition de 1921)
    • Prendre un lavement.
    • (Vieilli) Se faire contaminer par contagion, en parlant des maladies.
    • Il a pris la peste, la fièvre jaune, le typhus. - C’est d’un tel qu’il a pris la grippe.
    • Atteindre par surprise.
    • L’orage, la pluie nous prit en chemin.
    • La fièvre l’a pris le samedi.
    • (Par extension) La frayeur, la colère, l’ennui, l’enthousiasme, etc., le prit.
    • Fixer sur le corps.
    • Il prend de l’embonpoint.
    • Il prend du ventre. - Prendre des forces.
    • Contracter ; adopter.
    • Un rhume, en apparence bénin peut, s’il est négligé, dégénérer en bronchite ou en pneumonie ; le plus sage serait d’éviter de courir ce risque en prenant des précautions nécessaires pour que vous ne vous enrhumiez pas. — (Mieux vaut prévenir que guérir, dans Almanach de l’Agriculteur français - 1932, Éditions La Terre nationale, page 33)
    • On avait beau le corriger quand les voisins le ramenait en carriole, l’habitude de ces fugues était prise. […] Si une semaine s’écoulait sans escapade, on le voyait s’ennuyer, dépérir et fureter dans le logis pour trouver une issue. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Si profond était le fossé entre la bourgeoisie manufacturière et les ouvriers du textile que les luttes révolutionnaires, dans Sedan, prirent comme nulle part ailleurs le caractère d’un conflit entre classes. — (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
    • Bien qu’il n’eût pu comprendre un seul mot de ce qui avait été dit, Bert éprouva un choc en remarquant le ton qu’avait pris l’homme. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 247 de l’édition de 1921)
    • Je pris l'habitude, à l'imitation des goumiers et des bellahs, d'aller pisser accroupi, à flanc de dune, […]. — (Robert Le Roy, Méhariste au Niger: souvenirs sahariens, Éditions Karthala, 1997, page 76)
    • Se donner, employer, en parlant de titres, de qualités, de noms.
    • Il prit le titre de comte. - Elle prit le nom de son mari.
    • Acquérir, acheter.
    • Je prendrai tout à six francs pièce. - Vous en demandez trop cher : je ne le prendrai pas.
    • (Absolument) C’est à prendre ou à laisser.
    • Demander, percevoir un prix pour quelque chose que l’on vend.
    • Ce marchand prend vingt francs du mètre de ce drap. - On m’a pris mille francs pour ce travail.
    • Recevoir ; accepter.
    • Rien n’avait été convenu entre nous : il a pris ce que je lui ai donné.
    • Ce train prend des voyageurs de toutes classes.
    • Bénéficier de.
    • Ce cabinet était la demeure favorite du roi ; c’était là qu’il prenait ses leçons d’escrime avec Pompée, et ses leçons de poésie avec Ronsard. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, vol. I, ch. III ; Calmann Lévy éditeurs, Paris, 1886, page 33)
    • Emprunter, tirer de.
    • Il a pris l’idée de cette tragédie dans un vieux roman.
    • C’est un mot que nous avons pris du latin.
    • (En particulier) (Famille) Recevoir des traits psychologiques ou physiques de son ascendance.
    • Arthur : C’est vrai, ce qu’on dit, vous êtes le fils d’un démon et d’une pucelle ? […] Vous avez plus pris de la pucelle. — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre I, épisode Les Défis de Merlin)
    • Engager des personnes, ou s’engager avec elles, sous certaines conditions.
    • Prendre un domestique, une femme de chambre, une cuisinière, un chauffeur, etc.
    • Prendre un ouvrier, des ouvriers à la tâche, à la journée.
    • Prendre un associé, une épouse.
    • Joindre quelqu’un en quelque endroit, pour se rendre ailleurs avec lui.
    • J’irai vous prendre à deux heures précises. - Il est venu me prendre pour aller au théâtre.
    • Emmener avec soi.
    • Le capitaine prit trente hommes pour faire cette reconnaissance.
    • Recueillir, donner l’hospitalité.
    • Je l’ai pris chez moi. - Il eut la bonté de prendre chez lui toute cette famille.
    • Ôter, retirer, retrancher une partie d’un tout.
    • Prendre dix mille francs sur une succession. - Il a pris mille francs d’avance sur son traitement.
    • Retrancher de quelque chose pour subvenir à autre chose.
    • Prendre sur sa nourriture, sur sa dépense, sur son nécessaire, etc., pour donner aux pauvres.
    • Prendre sur son sommeil pour travailler.
    • Se charger d’une chose, entrer en possession, en jouissance d’une chose à certaines conditions.
    • Prendre des terres en fermage.
    • Prendre un appartement en location.
    • J’ai pris une chambre, un pied-à-terre dans cette maison.
    • (Marine) Charger quelque chose, recevoir quelqu’un, à bord.
    • Engager et conduire, en parlant d’une affaire.
    • Il a mal pris son affaire, voici comme il fallait la prendre.
    • Prendre une affaire du bon, du mauvais biais.
    • Choisir, préférer ou adopter de préférence ; se décider pour.
    • Vous recherchez moins mon avis sur le parti que vous avez à prendre que mon approbation pour celui que vous avez pris. — (Lettre de Jean-Jacques Rousseau à Henriette, du 7 mai 1764, dans Lettres philosophiques, présentées par Henri Gaston Gouhier, Paris : J. Vrin, 1974, page 131)
    • Je ne sais quel livre prendre.
    • Choisir une route, un chemin, s’y mettre en marche, en parlant particulièrement de ceux qui voyagent, qui cheminent.
    • Il suivit la D 925 sur une vingtaine de kilomètres, puis prit au sud, traversa la forêt de Lancosme jusqu'à Méobecq et bifurqua vers Rosnay par la D 27. — (Jean-Claude Patrigeon, Pitié pour les vivants, Éditions CLÔ, 1994, chapitre 4)
    • Sur des routes aux doux reliefs, vous prendrez la direction de Champlay, Neuilly et Laduz, où vous pourrez visiter un intéressant musée des Arts et Traditions populaires. — (Balades à vélo en Bourgogne 2009 Petit Futé, page 234)
    • (Par extension) (Absolument) Choisir d’entrer dans un chemin quand on a le choix entre plusieurs.
    • Prendre à droite, à gauche, tout droit.
    • Nous contournâmes, sans l’apercevoir, la colonne, puis le taxi remonta le faubourg Saint-Antoine, prit à gauche. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • Après la petite plage, Koutabaï s’engagea sur un sentier qui prenait à droite. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
    • (Par extension) Utiliser un mode de locomotion qui se présente au choix.
    • Prendre la voiture, prendre le train, prendre le paquebot.
    • Prendre un cheval, une voiture, un bateau, une automobile, un avion.
    • (En particulier) Couper, utiliser, façonner, de certaines façons, en parlant des étoffes, des viandes, et plus généralement ce que l’on coupe ou tranche avec art.
    • Le tailleur a mal pris cette étoffe. - Prendre une étoffe de droit fil, de biais.
    • Vous coupez mal ce morceau; vous n’avez pas pris le sens.
    • (Sens figuré) Entendre, comprendre, concevoir, expliquer, interpréter, considérer d’une certaine manière.
    • Accompagnez vos traits d’humour ou d’ironie d'une binette (smiley) : ":—)", qui indiquera au lecteur que vous plaisantez ou que vous désirez qu'on ne prenne pas mal votre boutade, votre allusion, etc. — (Patrick Rebollar, Les salons littéraires sont dans l'internet, Presses universitaires de France, 2002, page 176)
    • Les commentateurs prennent ce passage en des sens très opposés.
    • À bien prendre la chose, vous devez être plus content que fâché de cet arrangement.
    • (Sens figuré) Adopter ou soutenir avec chaleur ou conviction.
    • Pour guérir le dernier-né de la Reine, qui souffrait dun abcès à la gorge et qu’Hadès semblait encore une fois attirer dans ses ténèbres, le médecin Olympos avait jugé qu’il fallait prendre les grands moyens : une incubation, et à Canope. — (Françoise Chandernagor, Les Enfants d’Alexandrie, éd. Albin Michel, 2011)
    • Il a pris ma défense. - J’ai pris ses intérêts. - J’ai pris son parti.
    • Éprouver, en parlant des sentiments, des passions, des affections et des répugnances.
    • Prendre du plaisir, prendre son plaisir à quelque chose.
    • Prendre quelque chose en dégoût.
    • Prendre intérêt à quelqu’un, à quelque chose.
    • Prendre quelqu’un en amitié, en affection, en aversion, en haine, en grippe.
    • Obtenir, recueillir.
    • Prendre un congé.
    • Prendre l’avis de quelqu’un, prendre conseil d’un avocat.
    • Fixer, en parlant d’une date.
    • Tous récitèrent debout les grâces et Durtal prit rendez-vous avec l’abbé Plomb pour visiter la Cathédrale […] — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • Déterminer par la mesure, les dimensions, la grandeur d’une chose.
    • Enfin, on a prétendu qu’en 1888, le patron d’un smack de Grimsby serait grimpé au sommet et aurait pris la hauteur totale du rocher avec une ligne de sonde. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Prendre la largeur d’une armoire. - Prendre la surface de la pièce.
    • (Par extension) Prendre la température, la tension artérielle d’un malade.
    • Rédiger, relever, fixer sur le papier.
    • À leur arrivée, ces derniers examinèrent les lieux, prirent quelques photos et conclurent à un accident domestique. L'un des soldats du feu ayant repéré des traces d'explosifs protesta, mais les inspecteurs ne relevèrent pas sa déposition […]. — (Grégory Taïeb, Narcor, tome 3: Les dés sont jetés, Éditions Publibook, 2013, page 169)
    • Prendre des notes, prendre un croquis, prendre un plan, prendre une photographie.
    • (Par extension) […] je décidai de passer l’après midi avec eux, d’étudier leurs méthodes de plonge et de ’prendre’ plusieurs films. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • (Par ellipse) Prendre du temps ; durer.
    • Le passage a commencé le 12, par celui des nouaïb, l’âsker a suivi le lendemain le makhzen et le guîch ont traversé le 14 et le 15.L’opération a donc pris quatre jours. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 143)
    • […] j’avais près de cent brasses de chaîne et mon ancre à ramener à bord, une tâche énorme pour un homme seul qui me prit près de quatre heures et demie […] — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • (Intransitif) S’enraciner, pousser, croître.
    • La vigne ne prend pas dans cette région.
    • Il y a des plantes qui prennent également en toute sorte de pays; il y en a d’autres qui ne prennent qu’en de certaines terres.
    • (Intransitif) (Sens figuré) Réussir, trouver son lectorat, son auditoire, en parlant d’un ouvrage de l’esprit, d’une proposition, d’un compliment, etc.
    • Votre maudite flotte est mise en pièces… Et vous avez le toupet de continuer vos grimaces… À d’autres ! avec moi, ça ne prendra pas ! — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 351 de l’édition de 1921)
    • « Je fais semblant de ne pas entendre, disait Mme de la Trave, et si elle insiste, de n’y pas attacher d’importance ; elle sait qu’avec nous ça ne prend pas… » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
    • Ce livre, cette pièce de théâtre n’a pas pris.
    • Cette plaisanterie n’a pas pris.
    • (Par extension) Ce jeune homme a bien pris dans le monde.
    • (Intransitif) Adhérer, s’attacher, produire son effet.
    • Je m’apprête à allumer la lampe. Je frotte une allumette. Elle ne prend pas, le phosphore s’écaille, elle se casse. Je la jette, et, un peu las, j’attends… — (Henri Barbusse, L’Enfer, chapitre II, Éditions Albin Michel, Paris, 1908 ; éditions G. Crès, Paris, 1925, page 11)
    • Cette couleur naturelle ne prend pas sur les tissus synthétiques.
    • L’encre ne prend pas sur le papier huilé.
    • Le feu a pris à cette maison, à ce magasin.
    • Elle alluma le feu avec des brindilles et le souffla, en s’agenouillant devant, à pleins poumons.Quand il commença à prendre, elle remonta dans la voiture. — (Hector Malot, En famille, 1893)
    • Pour allumer la bougie, tu te couchas à demi sur moi ; tu n’arrivais pas à faire prendre l’allumette. J’étouffais sous ton corps odieux. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 48)
    • Heureusement que le feu prenait rapidement ; il y avait encore de la braise de la veille. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 18)
    • (Intransitif) Faire une impression trop forte à la gorge, au nez.
    • Cette odeur est trop forte, elle prend à la gorge.
    • (Intransitif) Se geler, se coaguler, s’épaissir, se solidifier.
    • Il faut attendre que le béton ait complètement pris avant de passer à l’étape suivante.
    • Mettez de la présure dans ce lait, pour qu’il prenne.
    • Vos confitures ont mal pris. - Cette gelée ne prendra pas.
    • La rivière a pris cette nuit.
    • Le fleuve était entièrement pris.
    • L’eau des marais était prise ; par endroits seulement, de larges carrés d’eau douce, qui ne gelaient point, continuaient de se mouvoir doucement, et demeuraient blanchâtres. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 233)
    • (Intransitif) Contribuer à un bon ou à un mauvais résultat.
    • Bien lui a pris d’avoir été averti à temps.
    • Il lui prendra mal un jour d’avoir montré tant d’insouciance.
    • (Avec la particule en) Après ce qu’il avait fait, bien lui en prit d’avoir des protecteurs.
    • Atteindre une année de plus en âge.
    • J’avais lu cette parole sur une petite image de Noël que Jérôme m’a envoyée lorsqu’il n’avait pas douze ans et que je venais d’en prendre quatorze. — (André Gide, La porte étroite, 1909, réédition Le Livre de Poche, page 86)
    • Or Lafcadio venait de prendre dix-neuf ans. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914, réédition Folio, page 61)
    • (Intransitif) Être atteint.
    • La fièvre, la goutte lui a pris.
    • (Impersonnel) Il lui prit une colique, un mal de dents, une sueur froide, une faiblesse, etc.
    • (Sens figuré) Il lui prit une fantaisie, un dégoût; il lui prend des accès d’humeur.
    • Subir.
    • — Tu étais là-dessus ? dit le biffin en montrant le cargo qui flambait.— Oui.— Oh pardon ! dit le soldat, qu’est-ce qu’ils prennent, les gars ! — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 133)
    • Affecter, entamer, gagner sur quelque chose.
    • Je ne suis point né pour les émotions violentes, cela prend sur ma santé. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
    • (Pronominal) S’attacher, s’accrocher.
    • Rencontré Artaud, […] qui s’est pris le pied dans la roue de sa voiture, a cogné la tête dans le marchepied, et est retombé sur une botte de paille ; il aurait voulu le faire qu’il n’y serait jamais arrivé. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
    • (Pronominal) Concevoir un sentiment pour quelqu’un.
    • Se prendre d’amitié, se prendre d’aversion, se prendre de passion, pour quelqu’un.
    • (Pronominal) Provoquer, s’attaquer à quelqu’un.
    • Il ne faut pas se prendre à plus fort que soi.
    • (Pronominal) Se contracter, en parlant de maladies.
    • La grippe se prend très facilement en cette saison.
    • (Pronominal) Se figer, se solidifier.
    • L’huile se prend quand on la tient dans un endroit froid. - Le sirop se prendra bientôt.
    • J’étais à peine assis à la salle à manger que j’avais l’impression de m’enrhumer. Les muqueuses de mon nez « se prenaient », mes bronches se glaçaient, mon esprit s’élevait vers les méditations. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 5)
    • Émouvoir, provoquer une émotion.
    • Blanche.– Ça nous prend toujours, ces histoires-là. — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • déprendre
    • Se détacher ; se séparer.
    • Mais quand j’ai vu s’achever silencieusement notre lugubre promenade à Orcher et surtout quand nos mains se sont déprises l’une de l’autre et sont retombées sans espoir, j’ai cru que mon cœur défaillait de détresse et de peine. — (André Gide, La porte étroite, 1909, Le Livre de Poche, page 112)
    • (Sens figuré) Se dégager de quelqu’un, de quelque chose.
    • Il est tellement attaché à cette personne, qu’il ne saurait s’en déprendre.
    • […] à cette heure Brigitte se sentait emportée dans un océan de musique et de silence dont jamais plus elle ne se déprendrait. — (Robert Brasillach, La Conquérante, Quatrième partie, ch. iii, Librairie Plon, 1943, p. 231)
    • Il me dit que mourir lui serait égal, que si des “gangsters” pénétraient chez lui et le tuaient, ils tueraient un indifférent, dépris de tout, d’absolument tout. — (Julien Green, Journal, 2 avril 1958)
    • Elle n’arrive pas, depuis qu’ils sont partis de la région parisienne sous une pluie battante, à se déprendre de sa douleur conjugale, boule d’impuissance, de ressentiment et de délaissement. — (Annie Ernaux, Les années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 147)
    • On peut donc absoudre globalement les hussards noirs d’une entreprise concertée de déracinement. Ils savaient bien que l’enfant n’apprend qu’en se déprenant, mais n’avaient pas la folie de croire qu’il peut apprendre dans une indifférence superbe à ses attaches et ses intérêts propres. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 233)
    • Dans un lit, le corps s’oublie, s’efface, s’engloutit. Dans le fauteuil, c’est bien plus ambigu : on veut tout relâcher sans se déprendre. On ne s’abolit pas. — (Philippe Delerm, Le trottoir au soleil, Gallimard, 2011, collection Folio, page 73)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • appendre
    • Pendre, suspendre, attacher à une voûte, à des piliers, etc. Se dit particulièrement en parlant des choses que l’on offre, que l’on consacre dans une église, dans un temple, en signe de reconnaissance, de respect ou pour conserver un souvenir.
    • Parmi tant d’ex-voto dont les murailles et même les voutes de certains temples sont garnies, en avez-vous jamais vu un seul qu'on ait appendu pour avoir délivré de la folie ou pour être devenu tant soit peu plus sage ? — (Érasme, Éloge de la folie, 1509 ; traduction de Thibault de Laveaux en 1780)
    • Là, dans chaque taverne, vous verrez appendue, à la place d’honneur, une magnifique image qui représente, assis sur un tonneau, un brave chevalier revêtu d’un manteau de pourpre doublé d’hermine. — (Charles Deulin, Cambrinus)
    • Le marchand de tulipes s’inclina respectueusement et en silence, déconcerté par un regard inquisiteur du duc d’Albe dont le portrait, chef-d’œuvre d’Holbein, était appendu à la muraille. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
    • La jeune fille bougeait parfois dans son lit. Bigua qui l’entendait, songeait à se lier les jambes avec des lassos appendus au mur. Mais il chassa cette idée comme avilissante — (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants, Gallimard, 1926, collection Folio, page 124.)
    • Alors, dans la plaine, au milieu de la scintillation générale des gouttes de rosée et des cristaux de gelée blanche appendus à chaque brin d’herbe, le miroir lance ses éclairs intermittents sous les rayons du soleil du matin ; alors la chouette, lancée par la main du chasseur, fait sa courte volée, s’abat, se redresse avec de brusques haut-le-corps et des roulements d’yeux effarés ; et l’Alouette d’arriver, d’un vol plongeant, curieuse de voir de près la brillante machine ou le grotesque oiseau. — (Jean-Henri Fabre, Sur le Ventoux. L'Ammophile hérissée. Extrait des Souvenirs entomologiques. Première série, Delagrave, Paris, 1879. Éditions du Mercure de France, 1997, page 35)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • pendre
    • Attacher une chose, une personne ou un animal en haut par une de ses parties, de manière qu’elle ne touche pas en bas.
    • Une cage à serins était pendue au plafond ; les oiseaux avaient été emportés, mais la mangeoire était pleine de chenevis. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Pendre de la viande au croc. — Pendre un lièvre par les pattes de derrière.
    • (Pronominal) — Se pendre par les mains à un arbre.
    • Attacher à la potence, pour le mettre à mort, en parlant de quelqu’un.
    • Depuis le matin, il marchait comme dans un rêve ; il ne se reconnaissait plus ; il sentait derrière lui Félicité, aux mains de laquelle l’avait jeté la crise de la nuit, et il se serait laissé pendre en disant : « Ça ne fait rien, ma femme va venir me décrocher. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
    • Il approuve hautement le comité de vigilance de la Nouvelle-Orléans qui en 1890 pendit, « à la grande satisfaction de tous les honnêtes gens », des maffiosi acquittés par le jury. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La moralité de la violence, 1908, page 256)
    • Les preuves de ces affirmations sont en somme beaucoup plus probantes que celles qui font pendre la plupart des criminels. — (H. G. Wells, L'histoire de Plattner, dans L’Ile de l’Æpyornis, traduit de l’anglais par Michel Laurent, Paris : Albin Michel, 1929, page 71)
    • La comtesse fit incarcérer le meurtrier et, après jugement, celui-ci fut pendu. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
    • On s’injuriait à table. On injuriait même le supérieur, homme emporté mais faible. On lui rappelait à l’occasion que son père avait été pendu. — (Jean Fournée, Bourg-Achard, dans Aspects du monachisme en Normandie, J. Vrin, 1979, page 133)
    • (Intransitif) Être suspendu.
    • Parmi les montres qui pendaient à la devanture de M. Goulden, il s’en trouvait une toute petite, quelque chose de tout à fait joli. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
    • À la bride et au mors arabe on ajoute, aux grandes occasions, une large bande frontale ornée de franges et un gros gland pendant au cou du cheval. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 85)
    • […], il était vêtu dans le genre boy-scout ; un couteau pourvu de nombreuses lames et probablement de peu d'utilité, une boussole, un sifflet, etc… pendaient à sa ceinture ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • De l'autre côté de la chaussée, le poste de police dont le drapeau pendait obliquement, comme une loque, mal éclairé par la lanterne, avait un air peu engageant. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • En fermant les yeux, Jeanne revoit cette boutique minuscule où s'entassent les jarres d’huile et les sacs de farine, où pendent, au plafond, des balais et des brosses, des salamis et des cordes à sauter. — (Jean-Michel Olivier, Notre Dame du Fort-Barreau : récit, éditions L'Âge d'Homme, 2008, page 30)
    • (Intransitif) Tomber, descendre trop bas.
    • Votre robe pend d’un côté.
    • Renouez ce cordon qui pend.
    • Les joues lui pendent, Ses joues sont flasques et tombantes.
    • (Pronominal) (réfléchi) Se donner la mort, s’étrangler en se suspendant par le cou ; se suicider par pendaison.
    • Une autre fatalité pesait sur les Rabalan : ils se suicidaient. Depuis cent ans, on ne connaissait pas un seul Rabalan qui fût mort, comme tout le monde, dans son lit, de mort naturelle. Ceux-ci se pendaient, ceux-là se noyaient ; […]. — (Octave Mirbeau, Rabalan)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • suspendre
    • Pendre quelqu'objet en l’air, l’attacher de telle sorte qu’il ne porte sur rien.
    • Les grandes cornes qui surmontent la tète du bouc, et la longue barbe qui est suspendue à son menton, lui donnent un air bizarre et équivoque : […]. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Œuvres complètes, tome 3, page 602, Furne & Cie - París, 1842)
    • On récolte les échalotes lorsque les feuilles jaunissent ; on arrache les plants et on les laisse ressuyer deux ou trois jours sur le sol ; cela fait, on les monte au grenier où on les suspend en paquets. — (« Le jardin de l'école », dans Journal des Instituteurs et des Institutrices, vol. 60, éd. Fernand Nathan, 1914, page 319)
    • (Sens figuré) Surseoir, différer, cesser pour quelque temps.
    • Il fallut prétexter des affaires à Paris pour être autorisés à monter dans la voiture de Chantilly, dont le départ était suspendu par notre arrestation. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
    • Suspendre l’exécution d’un arrêt. — On reprit les poursuites qui avaient été suspendues.
    • Suspendre les hostilités. — Suspendre son ressentiment, les effets de son ressentiment.
    • La séance est suspendue.
    • Interrompre, s’arrêter pour quelque temps.
    • Dans toutes les Bourses de la terre, ce fut une avalanche de titres que les porteurs voulaient vendre ; les banques suspendirent leurs paiements, les affaires furent paralysées et cessèrent ; […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 288 de l’édition de 1921)
    • Ces troupes ont suspendu leur marche, ont reçu l’ordre de suspendre leur marche.
    • Les travaux étaient depuis longtemps suspendus.
    • (En particulier) (Droit) Attendre, pour porter son jugement, qu’on soit plus éclairé.
    • Suspendre son jugement sur quelque chose.
    • (En particulier) (Politique) Interrompre l’exercice de droits politiques ou civils pour quelque temps.
    • Suspendre la constitution. — Suspendre les garanties constitutionnelles.
    • Suspendre l’exécution des lois. — Suspendre un journal.
    • (En particulier) (Sens figuré) Interrompre les fonctions d’un ecclésiastique, d’un magistrat, d’un officier, d’un agent quelconque, sans lui ôter son caractère.
    • Les commissaires députés se rendirent à Baix, et après enquête, le 25 janv. 1676, sans s'arrêter à la récusation formée par Corbières, ils le suspendirent de ses fonctions jusqu'au prochain synode et ordonnèrent que, en attendant, l'église de Baix serait desservie par les ministres du voisinage. — (« Poudrel (Jean) », dans La France protestante ou vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l'histoire, […], tome 8, par Eugène Haag & Émile Haag, Paris : chez Joël Cherbuliez, 1858, p. 366)
    • (En particulier) (Éducation) Exclure temporairement un élève.
    • Il a été suspendu trois jours pour s'être battu avec un autre élève.
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • milandre
    • (Zoologie) Synonyme de requin-hâ (poisson).
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • engendre
    • Première personne du singulier du présent de l’indicatif de engendrer.
    • Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de engendrer.
    • Il semble que les salaires aient été surindexés et qu’une hausse des prix de détail engendre, à long terme, une hausse un peu plus forte du taux de salaire. — (revue Économie et Statistique, numéros 173 à 178, 1985, page 87)
    • Première personne du singulier du présent du subjonctif de engendrer.
    • Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de engendrer.
    • Deuxième personne du singulier de l’impératif de engendrer.
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • campandre
  • condescendre
    • Se rendre, céder complaisamment aux sentiments, à la volonté de quelqu’un.
    • Pourquoi condescendraient-ils à changer leurs habitudes ? Est-ce que le matelas dont leur poche est rembourrée ne leur tient pas lieu de tout le reste ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Cependant, à l’aide de sa citadelle, Châtillon reste assez fort pour faire condescendre Pierre le Roi et cinq mille ouvriers à abandonner la ville, et aller s’établir ailleurs. — (Louis-Pierre Anquetil, Histoire de France depuis les Gaulois jusqu'à la mort de Louis XVI, 1817)
    • Que mon Seigneur veuille condescendre à entendre encore l’histoire de Fraise des Bois et de la fée qui caresse les filles ! — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
    • Consentir à quelque chose, par intérêt, complaisance, bonté, bienveillance ou faiblesse, en renonçant à sa supériorité ou à sa dignité ; s'abaisser à...
    • Monsieur, me dit-il, en pesant tous les termes, dont il faisait précéder les plus impertinents d'une double paire de consonnes, l'entretien que j'ai condescendu à vous accorder, à la prière d'une personne qui désire que je ne la nomme pas, marquera pour nos relations le point final. — (Marcel Proust, Le Côté de Guermantes, 2, 1921, p. 554)
    • ils ne daignent jamais condescendre à faire part au public des motifs qui les dirigent — (Viollet-Le-Duc, Entretiens sur l'architecture,1872, p. 179)
    • Jamais ne condescends à dire une trivialité, ni à rire d'aucune. — (Paul Verlaine, Œuvres posthumes,t. 2, Voyage en France par un Français, 1896, p. 86)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • octandre
    • (Botanique) Qui a huit étamines dans chaque fleur.
    • Plantes octandres.
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • gendre
    • Le mari de la fille ou du fils de quelqu’un.
    • Un réconfort moral nous attendait pourtant là-bas puisque nous y avons retrouvé des Vouzinois, une dame accompagnée de sa fille et de son gendre. — (Marie-Gabrielle Copin-Barrier, Robert-Espagne, une tragédie oubliée: une femme de gendarme raconte, page 42, L'Harmattan, 2009)
    • Pendant toute la période des fiançailles, le futur gendre va, pour manifester sa bonne volonté au travail et rendre service à sa belle-mère, régulièrement approvisionner la maison de ses beaux-parents en bois de feu. — (Paulette Roulon-Doko, Cuisine et nourriture chez les Gbaya de Centrafrique, L'Harmattan, 2001, page 40)
    • Depuis longtemps, les Thai du Nord-Ouest ont une coutume originale et peu commune appelée "défier le futur gendre". Un homme qui veut épouser une fille doit rester avec sa famille pendant au moins un an avant le mariage officiel. — (Thuy Hà, La coutume des Thai de défier son gendre, lecourrier.vn, 27 février 2021)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • polyandre
    • (Sociologie) Qui a plusieurs maris.
    • Chez certains oiseaux, comme l'accenteur mouchet, certaines femelles sont polyandres : elles s'établissent avec plusieurs mâles pour une saison de reproduction. — (Clémentine Vignal dans La différence des sexes sous la direction de Nicolas Mathevon et Éliane Viennot, Belin, 2017, page 66.)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • descendre
    • Aller de haut en bas.
    • À 11 heures, nous devons descendre au ras de la mer ; une masse nuageuse nous barre la route ; elle est beaucoup trop élevée pour être survolée. — (Jean Mermoz, Mes Vols, Flammarion, 1937, page 85)
    • D’un étage à l’autre, c’était un remue-ménage incessant de paras, qui montaient et descendaient, chassant devant eux des Musulmans, […], le tout dans un grand bruit de bottes, d’éclats de rire, de grossièretés et d’insultes entremêlés. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
    • La cloche venait de « piquer » 19 heures, et nous descendions dîner quand le cri « un ours! » nous rappela sur le pont. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Je m’apprête, pour descendre à table. J’endosse un gilet de fantaisie, un vêtement sombre. Je pique une perle à ma cravate. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
    • On descendit dans des caves, on suivit des souterrains dont les parois, cotonnées par les fleurs du nitre. — (Maurice Maindron, Blancador l’avantageux, Éditions de la Revue Blanche, 1901, page 362)
    • Le chat gris, un peu sauvage, nous regardait de loin, à travers la balustrade de l’escalier au fond, sans oser descendre. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
    • Dirait-il que le mouvement de la marche avait révélé la doublure de ce vêtement – était-ce de la castorette ? –, outre une jupe de tweed qui descendait jusqu'au genou ? — (Angelo Rinaldi, Où finira le fleuve, éd. Fayard, 2006, chap. 1)
    • (Poétique) Descendre au cercueil, au tombeau, Mourir.
    • Aller de l’amont vers l’aval. Suivre un cours d’eau dans le sens du courant.
    • La viticulture auvergnate fut à son apogée vers le milieu du XIXe siècle. […]. Les bateaux qui descendaient l’Allier emportaient des vins d’Auvergne jusqu’à Paris. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • J’étais un grand bateau descendant la GaronneFarci de contrebande et bourré d’EspagnolsLes gens qui regardaient saluaient la MadoneQue j’avais attachée en poupe par le col. — (Léo Ferré, Le Bateau espagnol)
    • Le tarif des droits à percevoir sur les marchandises transportées par le Rhin , sera réglé de manière , que la totalité du droit à payer entre Strasbourg et la frontière du Royaume des Pays-Bas soit , en remontant, de deux francs , et en descendant, d’un franc trente-trois centimes par quintal. — (Annales maritimes et coloniales, 1818, page 374)
    • (Familier) (Sens figuré) Aller du nord vers le sud.
    • Que disait Joyon de cette trajectoire sur l’eau ? « Quand j’ai vu qu’il descendait le golfe de Gascogne deux nœuds plus vite que nous, avec de surcroît un bien meilleur angle au vent, j’ai compris que la messe était dite. » — (Jean-Louis Le Touzet, Franck Cammas, le sur-Rhum, dans Libération (journal) du 10 novembre 2010)
    • Débarquer.
    • — Mais, chef ! C'est la meilleure infirmière du régiment ! Comment pouvez-vous la traiter de la sorte ?— Vos gueules, répondit le sergent, ou je vous descends sur le quai. Vous n'aurez qu'à attendre le train suivant. — (Christian Oosterbosch, Justine et les "gueules cassées": roman historique, Éditions Dricot, 2018, chapitre 12)
    • (En particulier) Faire irruption à main armée.
    • Une fois ‘Amr éliminé, l’armée byzantine serait descendue sur Aila et de là aurait menacé la ligne de communication musulmane avec La Mecque et Médine, forçant l'armée mahométaine principale à se retirer du Yarmûk. — (Claudine Dauphin, La Palestine byzantine: peuplement et populations, tome 2, Archaeopress, 1998, page 363)
    • Les Sarrasins descendirent en Espagne.
    • Les Goths, les Lombards descendirent en Italie.
    • Mettre pied à terre ; sortir d’un véhicule. — Note : Se dit d’un voyageur qui s’arrête quelque part pour coucher, pour faire un séjour, etc.
    • Nous entrâmes dans la Rue de la République, laissant derrière nous le cours Jean Jaurès et la gare, porte à jamais refermée sur Chambéry. En passant devant une petite entrée coincée entre deux bar-tabacs. « Ça c'est l'hôtel Central, c'est là que Louis descendait quand il faisait ses tournées dans le Vaucluse. Un hôtel un peu douteux à mon goût ». — (Jean-Paul Rebour, Près du pont d'Avignon, Éditions Publibook, 2014, page 17)
    • Terminus. Tout le monde descend !
    • (Sens figuré) Examiner soigneusement, consulter, interroger.
    • Puisqu’il faut tout avouer, je descendrai en moi jusqu’au tréfonds, j’en remuerai la lie et j’en étalerai la pestilence. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 48)
    • (Sens figuré) Rapporter ou examiner les particularités, les circonstances.
    • Descendre dans le détail, dans les détails d’une affaire, d’une question.
    • (Justice) Se transporter en quelque endroit pour y procéder à un examen ou à toute autre opération.
    • La justice est descendue chez lui.
    • (Sens figuré) S’abaisser à.
    • Elle ne voulut pas descendre à se justifier.
    • Il descend à des détails trop minutieux.
    • (Sens figuré) Déchoir.
    • Parvenu à ce degré de puissance, il ne pouvait plus que descendre.
    • (Par extension) tendre, se diriger, être porté ou poussé de haut en bas.
    • Quand on a mêlé des substances légères et des substances pesantes, ces dernières descendent.
    • (Sens figuré) La corruption ne tarda pas à descendre des hautes classes parmi le peuple.
    • Baisser.
    • Jamais le taux de la natalité française n’est descendu aussi bas qu’en 1871, où il a été de 2,26 pour 100. — (Alexandre Dumas fils, La question du divorce, 1880, 12e édition, page 127)
    • Le thermomètre est descendu à -6°; tout le gréement était couvert de givre et de glace que je dus casser en montant dans la mâture. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
    • Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. Il fait encore assez frais, la nuit, et le thermomètre est descendu plusieurs fois à zéro. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
    • S’étendre de haut en bas.
    • Ses cheveux lui descendent jusqu’à la ceinture.
    • Il a un manteau qui lui descend jusqu’aux talons.
    • (En particulier) Aller en pente.
    • Le pic de Ternetiu élève sa crête parmi les nuages à douze cents mètres d’altitude. Ses pentes descendent autour d’un immense cratère en demi-cercle. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Ce sentier descend vers le village.
    • La route descend beaucoup en cet endroit.
    • (Musique) Passer de l’aigu au grave.
    • Descendre d’un ton, d’une quinte, etc.
    • Sa voix ne peut descendre plus bas.
    • (Généalogie) Être issu, tirer son origine d’une personne, d’une race.
    • Il descend des anciens rois de tel pays.
    • Il descend de telle maison par les femmes.
    • (Transitif) Aller de haut en bas et le terme désignant l’espace parcouru en allant de haut en bas se construit comme un complément d’objet direct.
    • Descendre une montagne.
    • Descendre les degrés, l’escalier.
    • (Transitif) Suivre un cours d’eau.
    • Les bateaux qui descendent la rivière.
    • Il descendit le Danube jusqu’à son embouchure.
    • (Transitif) Transporter une chose ou une personne d’un lieu haut pour la mettre plus bas.
    • Vers 1 heure du matin, je remarque que mon feu rouge de babord est éteint. Je descends le fanal dans le poste pour le rallumer. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Descendez ce tableau.
    • Descendre du vin à la cave.
    • Descendre un cercueil dans la fosse.
    • Descends la poubelle !
    • On a descendu plusieurs passagers dans cette île.
    • (Transitif) Tuer, abattre ou mettre à terre.
    • Darlan a été descendu et Pucheu exécuté, c’est bien fait pour leur poire ! s’écria Micheline, toute charité chrétienne envolée. — (Robert Ichah, Juif malgré lui: 1940-44, la guerre d’un gamin de banlieue, Romillat, 2000, page 186)
    • Surprise, surprise ! Batman arrive juste à temps. La prochaine fois, Cash, je te descendrai et tout sera réglé. — (Batman: Arkham Asylum, 2009)
    • (Transitif) (Sens figuré) Critiquer violemment, mettre en pièces.
    • Son dernier livre s’est fait descendre par la critique.
    • Il a descendu son argumentaire.
    • (Transitif) Boire, parfois manger, sans retenue.
    • Descendre un litre de bière, une bouteille de whisky.
    • Ils ont descendu tous les petits gâteaux.
    • (Théâtre) Pour un comédien, se déplacer du fond de la scène du théâtre vers le public.
    • Moricet, le prenant par l’oreille et le faisant descendre. — Ah ! çà, vous entretenez donc des demoiselles ? — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
    • Petypon, descendant vivement entre Mongicourt et madame Petypon. — (Georges Feydeau, La Dame de chez Maxim, 1914, acte I, scène 1)
    • Aller loger chez quelqu'un.
    • Pinglet. — Eh ! je vous ai dit… je vous ai dit… de descendre chez moi !… Mais, quoi !… ce sont des choses qu’on dit… qu’on dit par politesse ! — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
    • (Sénégal) Rentrer du travail[1].
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • vendre
    • Aliéner une chose, transporter, céder à quelqu’un la propriété d’une chose pour un certain prix, contre une somme d'argent.
    • […], et si monsieur Guignol ne me paye pas. aujourd’hui même les cinq termes qu’il me doit je fais vendre ses meubles sur la place publique, […]. — (Laurent Mourguet, Le Déménagement de Guignol, Elardin, 1876)
    • Sa mère avait commencé à faire des soccas et des pizzas et son mari à les vendre dans les nouveaux quartiers en construction. — (Pinar Selek, Azucena ou Les fourmis zinzines, 2022)
    • Autrefois, nos écorces se vendaient à vil prix, et nos cuirs n’avaient pas une grande valeur ; mais nos écorces et nos cuirs, une fois bonifiés, la rivière nous permit de construire des moulins à tan, il nous vint des tanneurs dont le commerce s’accrut rapidement. — (Honoré de Balzac, Le Médecin de campagne, 1833, édition de 1845, chapitre premier)
    • Vendre bien cher sa peau.
    • (Par extension) Faire du commerce, échanger, troquer.
    • Il vend toutes sortes d’étoffes, de livres.
    • (Sens figuré)Trahir, révéler un secret par intérêt ; dénoncer.
    • Ce nonobstant, les gendarmes sont visibles de loin et les rats, qui sont des bourgeois, ne voyagent qu’en voiture ; ils sont donc tous, quand on n’est pas vendu, facilement évitables. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Vendre sa patrie. — Il vendrait son meilleur ami à beaux deniers comptants. — C’est lui qui nous a vendus.
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?
  • dépendre
    • Détacher une chose de l’endroit où elle était pendue.
    • Dépendre un tableau. — Dépendre une enseigne.
    • Détacher une personne pendue.
    • Quand on le dépendit, il était déjà raide.
    • (Pronominal) À propos d'une chose, se détacher de l’endroit où elle était pendue.
    • L’émotion, l’essoufflement de la marche, et le malaise de notre silence nous chassaient le sang au visage ; j’entendais battre mes tempes ; Alissa était déplaisamment colorée ; et bientôt la gêne de sentir accrochées l’une à l’autre nos mains moites nous les fit laisser se dépendre et retomber chacune tristement. — (André Gide, La porte étroite, 1909, Le Livre de Poche, page 110)
    image/svg+xml wiktionary.org
    ?

Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.