Dictionnaire des rimes
Les rimes en : valendre
Mots qui riment avec "endre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "valendre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : endre , endres , andre et andres .
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condescendre
- Se rendre, céder complaisamment aux sentiments, à la volonté de quelqu’un.
- Pourquoi condescendraient-ils à changer leurs habitudes ? Est-ce que le matelas dont leur poche est rembourrée ne leur tient pas lieu de tout le reste ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cependant, à l’aide de sa citadelle, Châtillon reste assez fort pour faire condescendre Pierre le Roi et cinq mille ouvriers à abandonner la ville, et aller s’établir ailleurs. — (Louis-Pierre Anquetil, Histoire de France depuis les Gaulois jusqu'à la mort de Louis XVI, 1817)
- Que mon Seigneur veuille condescendre à entendre encore l’histoire de Fraise des Bois et de la fée qui caresse les filles ! — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- Consentir à quelque chose, par intérêt, complaisance, bonté, bienveillance ou faiblesse, en renonçant à sa supériorité ou à sa dignité ; s'abaisser à...
- Monsieur, me dit-il, en pesant tous les termes, dont il faisait précéder les plus impertinents d'une double paire de consonnes, l'entretien que j'ai condescendu à vous accorder, à la prière d'une personne qui désire que je ne la nomme pas, marquera pour nos relations le point final. — (Marcel Proust, Le Côté de Guermantes, 2, 1921, p. 554)
- ils ne daignent jamais condescendre à faire part au public des motifs qui les dirigent — (Viollet-Le-Duc, Entretiens sur l'architecture,1872, p. 179)
- Jamais ne condescends à dire une trivialité, ni à rire d'aucune. — (Paul Verlaine, Œuvres posthumes,t. 2, Voyage en France par un Français, 1896, p. 86)
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polyandre
- (Sociologie) Qui a plusieurs maris.
- Chez certains oiseaux, comme l'accenteur mouchet, certaines femelles sont polyandres : elles s'établissent avec plusieurs mâles pour une saison de reproduction. — (Clémentine Vignal dans La différence des sexes sous la direction de Nicolas Mathevon et Éliane Viennot, Belin, 2017, page 66.)
- xandre
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réapprendre
- Apprendre de nouveau (en particulier ce qui était oublié ou une habitude que l’on a arrêtée).
- Après un grave accident, il a dû réapprendre à marcher.
- Un jour peut-être, vous déciderez à nouveau, vous réapprendrez la confiance. — (Eva D. Serves, « Capucine » dans Ruptures, Wat production, 2018, page 20.)
- Apprendre pour son propre compte, s’approprier une connaissance.
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déprendre
- Se détacher ; se séparer.
- Mais quand j’ai vu s’achever silencieusement notre lugubre promenade à Orcher et surtout quand nos mains se sont déprises l’une de l’autre et sont retombées sans espoir, j’ai cru que mon cœur défaillait de détresse et de peine. — (André Gide, La porte étroite, 1909, Le Livre de Poche, page 112)
- (Sens figuré) Se dégager de quelqu’un, de quelque chose.
- Il est tellement attaché à cette personne, qu’il ne saurait s’en déprendre.
- […] à cette heure Brigitte se sentait emportée dans un océan de musique et de silence dont jamais plus elle ne se déprendrait. — (Robert Brasillach, La Conquérante, Quatrième partie, ch. iii, Librairie Plon, 1943, p. 231)
- Il me dit que mourir lui serait égal, que si des “gangsters” pénétraient chez lui et le tuaient, ils tueraient un indifférent, dépris de tout, d’absolument tout. — (Julien Green, Journal, 2 avril 1958)
- Elle n’arrive pas, depuis qu’ils sont partis de la région parisienne sous une pluie battante, à se déprendre de sa douleur conjugale, boule d’impuissance, de ressentiment et de délaissement. — (Annie Ernaux, Les années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 147)
- On peut donc absoudre globalement les hussards noirs d’une entreprise concertée de déracinement. Ils savaient bien que l’enfant n’apprend qu’en se déprenant, mais n’avaient pas la folie de croire qu’il peut apprendre dans une indifférence superbe à ses attaches et ses intérêts propres. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 233)
- Dans un lit, le corps s’oublie, s’efface, s’engloutit. Dans le fauteuil, c’est bien plus ambigu : on veut tout relâcher sans se déprendre. On ne s’abolit pas. — (Philippe Delerm, Le trottoir au soleil, Gallimard, 2011, collection Folio, page 73)
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prétendre
- Soutenir, affirmer, être persuadé de.
- Il affrontait tous les temps, bravait toutes les mers et prétendait que la mer et lui se connaissaient trop, depuis longtemps, « pour se faire des méchancetés ». — (Octave Mirbeau, Les eaux muettes )
- Au milieu du siècle dernier, on traitait de songe-creux et de lunatiques ceux qui prétendaient aplanir les hiérarchies traditionnelles et renverser même la personne du Roi. — (Pierre Louÿs, Liberté pour l'amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
- Je quitte Dollero tout heureux car, au milieu de ses éloges, il a, prétend-il, trouvé une épigramme, […]. Je l'attriste en soutenant que c'est encore un éloge et pas une épigramme. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Enfin, on a prétendu qu'en 1888, le patron d'un smack de Grimsby serait grimpé au sommet et aurait pris la hauteur totale du rocher avec une ligne de sonde. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- A l'en croire, c'était lui qui dansait, qui levait la jambe, qui se dandinait, tellement il se donnait de mal pour communiquer à ces merveilleuses mais stupides créatures un peu du feu sacré dont il les prétendait dépourvues. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Tu sais, dit Tacherot, qu'elle toussotte un peu... Oh! rien de grave!... Mais le docteur prétend qu'il faut surveiller ses bronches. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 177)
- Le vrai fait nouveau, aujourd’hui, n’est peut-être pas que les peuples éprouvent les passions politiques, mais qu’ils prétendent les éprouver. Cette prétention suffit, d’ailleurs, à les rendre agissants et à fournir un merveilleux terrain d’exploitation à leurs meneurs. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Vouloir, entendre.
- On l'avait bien vu voici quelque années à Manise, quand un autre Préfet, déjà soumis à la Fédération des Chasseurs, avait prétendu prohiber le pacage en forêt, aux bestiaux, même partiellement entravés. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Si je vous fais ce plaisir, je prétends que vous m’en fassiez un autre.
- Je prétends bien qu’il me cède.
- Je prétends faire ce voyage, rien ne m’en empêchera.
- Demander, réclamer comme un droit.
- Je prétends un dixième, une moitié dans cette société.
- Ce corps prétend le pas sur tel autre.
- Il prétend marcher avant lui.
- (Mécanique) Appliquer une prétension à un élément mécanique.
- Cela se produit si la courroie a été incorrectement prétendue.
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scolopendre
- (Botanique) Nom vulgaire de Asplenium scolopendrium une fougère à longues feuilles, qui croît dans les régions humides et ombreuses. Note : féminin plus courant pour ce sens.
- 1. La Scolopendre officinale ou des boutiques, ou Langue-de-cerf : […]. Cette belle fougère croit en Europe — (André Jean François Marie Brochant de Villers, Alexandre Brongniart, Pierre Jean François Turpin, Frédéric Georges Cuvier, Hippolyte Cloquet, Henri Marie Ducrotay de Blainville, André Marie C. Dumériel, Anselme-Gaëtan Desmarest, Dictionnaire des sciences naturelles : dans lequel on traite méthodiquement des différens êtres de la nature, considérés soit en eux-mêmes, d'après l'état actuel de nos connoissances, soit relativement à l'utilité qu'en peuvent retirer la médecine, l'agriculture, le commerce et les arts, Levrault, 1827, page 170)
- La scolopendre fructifie de juin en septembre. Elle croît sur les vieilles murailles, sur les rochers humides, dans les puits. — (Dr A. Martin-Lauzer, Revue de thérapeutique médico-chirurgicale, volume 3, 1855, page 17)
- Lorsque cette évolution atteint son terme on tombe sur le scolopendre, avec ses belles feuilles, entières, compactes, […] — (Jean-Marie Pelt, Les Plantes : amours et civilisations végétales, Fayard, 1981, ISBN 9782213653761)
- campandre
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simandre
- (Liturgie, Musique) Disque de bois qui appelait les fidèles à la prière sous la primitive Église, et qui tient encore lieu de cloche dans certains couvents grecs.
- Sauf l’agrypnia ou veillée à l’église dans la nuit du samedi au dimanche, nous ne sachions pas qu’elle [la règle] impose de pénibles exercices aux moines, et la simandre [écrit à tort symandre] vient bien rarement troubler leur douce flânerie. — (Melchior de Vogüé, Revue des Deux-Mondes, 15 janvier 1876, page 307)
- Mais, à côté des cloches métalliques, nous avions aussi des « cloches de bois » — appelées Semantron, simandre ou toaca. Une simandre, c’est une longue planche, suspendue au plafond, que laquelle on frappe, à l’aide de deux maillets de bois, certains rythmes de prière, d’appel, ou de litanies. — (Virgil Gheorghiu, De la vingt-cinquième heure à l’heure éternelle, 1965, page 64)
- Qu’on apporte les simandres ! cria le capitaine.Les simandres ? De tous les passagers, nul n’était plus désemparé que Pattig. Ayant toujours su que ces instruments étaient employés dans les églises en guise de clochettes, il tomba à genoux, mains jointes, en murmurant : « Prions, prions, il n’y a plus que la prière ! » Pourtant, la douzaine de simandres qu’apportait le charpentier devaient servir à un tout autre office. — (Amin Maalouf, Les Jardins de lumière, 1991, Le Livre de Poche, page 105)
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détendre
- Relâcher ce qui était tendu.
- Détendre une corde.
- Détendre un arc.
- Un ressort qui se détend.
- Ce vêtement, il va se détendre, non ?
- (Sens figuré) Relâcher son esprit ; évacuer son stress.
- — Calvâsse! vraiment? Je croyais que les correspondants parlementaires étaient détendus comme des coqs en pâte. — (Loraine Lagacé, Stratège, Stanké, 1992, vol. 1, p. 34)
- Détacher, enlever ce qui était tendu en quelque endroit, par exemple le linge.
- Détendre une tapisserie.
- Détendre des rideaux.
- Environ un quart d'heure après Bardet vint me trouver dans mon rang ; il me dit tout bas: « Je viens d'aider Toinette et Marote à détendre. — (Nicolas Rétif de la Bretonne, Monsieur Nicolas, 1796), bibliothèque de la Pléiade, Tome 1, p. 735.
- (Par extension) (Vieilli) Ôter les tapisseries, les rideaux, etc., d’un lieu.
- (Absolument) On détend dans toutes les rues quand Noël est passé.
- Démonter les tentes pour lever le camp.
- Détendre le camp.
- (Absolument) Après avoir fait toutes ces dispositions, après avoir reçu un officier prussien qui demandait à parlementer, et lui avoir montré le camp dans le plus grand ordre, il [Dumouriez] fit détendre à minuit, et marcher en silence vers les deux ponts qui servaient d’issue au camp de Grand-Pré. — (Adolphe Thiers, Histoire de la Révolution française, tome 2, livre VIII ; Furne et Cie éditeurs, Paris, 1846, page 301)
- (Cuisine) Fluidifier une préparation culinaire en y ajoutant un liquide.
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reprendre
- Prendre de nouveau.
- On se rappelle que, ce que nous avions pris aux autres, il a fallu leur rendre, et on leur reprendra ce qu’ils nous ont pris sans raison en 1871. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 320)
- Pataud, toujours un tantinet grotesque, il avait repris sa marche de long en large. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les Chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- Reprendre un prisonnier qui s’était échappé, un oiseau qui s’était envolé.
- Reprendre une ville sur l’ennemi qui s’en était emparé.
- Reprendre à son service un ancien domestique.
- Cet homme a repris sa femme après une longue séparation.
- Après son exil, il reprit sa place au Sénat.
- Il a repris ses habits d’été, d’hiver.
- Il a repris du service.
- (En particulier) Rentrer dans une voie après l’avoir quitté.
- Nous reprenons le raidillon ; il n’est guère plus drôle à descendre qu’à monter : tantôt nous étions courbés en avant, maintenant il faut, pour la descente, se rejeter en arrière… — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895, édition 1923)
- […] les bêtes levèrent leur mufle humide et, dociles à l’invite de leur jeune gardien, gravirent le coteau pour reprendre […] le chemin de terre bordé de haies vives aboutissant au village. — (Louis Pergaud, « Un satyre », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Prendre ce qu’on avait donné.
- Reprenez votre cadeau, je ne puis l’accepter.
- Reprenez le mandat que vous m’avez confié.
- Accepter qu’on vous rende un bien vendu, en annuler la vente et en rendre le prix.
- Le magasin reprend une marchandise non déballée, sous huit jours
- Recouvrer.
- […] elle se trouva mal en rentrant dans sa maison : on s’efforça vainement de la secourir, de la ranimer ; elle expira sans avoir repris ses sens, ni laissé apercevoir aucune marque de connaissance. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
- Il reprit ensuite possession de lui-même, se reprocha comme une faiblesse cette fièvre passagère, et, se jetant dans son fauteuil, il resta quelque temps absorbé en de profondes réflexions. — (Jules Verne, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, Hetzel, 1879, chapitre I)
- Siè, dit Arsène André, reprenant le wallon de son enfance pour mieux affirmer sa réplique. Siè, Adonis!… siè! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Cet homme laisse une fortune importante, mais sa veuve a beaucoup à reprendre sur la succession.
- Cette manufacture a repris un peu d’activité.
- Ainsi, l’auteur ou le premier signataire d’une proposition de loi peut la retirer à tout moment avant son adoption en première lecture. Pour autant, si le retrait a lieu en cours de discussion en séance publique, un autre député ou sénateur peut la reprendre et, dans ce cas, la discussion continue (article 84 du règlement de l’Assemblée nationale, article 26 du règlement du Sénat). — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
- (Militaire) Reconquérir des positions qui avait été perdues.
- Vers ces temps Douaumont fut repris ; cela fit que l’ennemi n’eut plus de vues sur les pentes du fort de Marre à notre droite ; et le capitaine eut à reconnaître les positions de batterie possibles en cette région […] — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 204)
- Rejoindre quelqu’un pour l’emmener.
- Attendez-moi, je viendrai vous reprendre ; je vous reprendrai en passant.
- Se remettre à quelque chose après une interruption ; recommencer.
- Parfois les rênes s’échappent de nos doigts engourdis, et nos montures aveuglées, tournant le dos à la tempête, refusent d’avancer. Nous les laissons souffler un instant, puis reprenons notre course muette et aveugle. — (Frédéric Weisgerber, Trois Mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 36)
- Surpris, les Français tournèrent bride, mais reprenant l’offensive ils engagèrent avec les cosaques, qu’ils mirent en fuite, un sanglant corps à corps jusque dans les rues du hameau de Jacqueville, puis tranquillement reprirent la route de Fontainebleau. — (« L’Invasion à Montereau et aux environs en février 1814 », dans Annales de la Société Historique et Archéologique du Gâtinais, Fontainebleau : Maurice Bourges, 1916-1917, volume 33, page 89)
- En algèbre, sentant mon interlocuteur plus calé que je ne le suis, je reprends mon rôle de disciple attentif. — (Frédéric Weisgerber, Trois Mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
- L’Autriche déclarait en outre, qu’elle trouvait inadmissible que, dans l’article 3, les puissances se congratulassent de la signature de la paix entre la Prusse et le Danemarck, les hostilités ayant formellement repris. — (Eugène de Guichen, Les Grandes Questions européennes et la diplomatie des puissances sous la seconde république française, Paris : chez Victor Attinger, 1929, page 112)
- (En particulier) Parler de nouveau, en se rapportant à une conversation, et en parlant de l’un des interlocuteurs.
- Avec cette neige, reprit le loueur, tu dois balayer le devant de ta porte. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 46)
- Reprenons ici l’exemple de l’atrazine, appliquée pour le désherbage des voies de chemin de fer en Suisse. Après avoir été détectée dans les nappes phréatiques, l’atrazine a été remplacée par le diuron. — (Nathalie Chèvre et Suren Erkman, Alerte aux micropolluants: Pesticides, biocides, détergents, médicaments et autres substances chimiques dans l’environnement, Lausanne : P.P.U.R., 2011, page 124)
- (En particulier) Remettre en scène, en parlant d’une pièce de théâtre.
- Reprendre une tragédie, une comédie, etc.
- (En particulier) (Architecture) Reconstruire, réparer.
- Reprendre un mur.
- Reprendre la façade d’une maison.
- (En particulier) Rattacher ; recoudre.
- Reprendre une maille.
- Réprimander, blâmer ou censurer quelqu’un pour ce qu’il a fait ou dit.
- Reprendre doucement, aigrement, durement.
- On a beau reprendre ce jeune homme de ses fautes, il y retombe toujours.
- Blâmer, censurer ou critiquer quelque chose, y trouver à redire.
- C’est un homme de bien, je ne vois rien à reprendre dans sa conduite, à sa conduite.
- Ce critique trouve à reprendre dans les meilleurs auteurs.
- Il trouve à reprendre à tout ce qu’on fait.
- Dire, chanter, etc. à la suite.
- S’accompagnant de son gimbri, il nous chante, d’une voix tantôt gutturale, tantôt nasillarde, d’interminables mélopées, que l’assistance reprend aux refrains avec des battements rythmiques des mains. — (Frédéric Weisgerber, Trois Mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 33)
- Des hourras ponctuèrent le discours du Prince, qui, à la fin, entonna une hymne que tous les hommes reprirent avec lui : « Ein fester Burg ist unser Gott ! C’est un rempart que notre Dieu ! » — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 263 de l’édition de 1921)
- (Intransitif) Prendre racine de nouveau, en parlant des arbres, des plantes, lorsqu’ils sont transplantés.
- Ce pommier, ce poirier a bien repris.
- Cette greffe a bien repris.
- (Équitation) Modérer la vitesse d’un cheval de course.
- (Intransitif) Se refermer, se rejoindre, en parlant des blessures, des chairs qui ont été coupées, ouvertes, séparées.
- La plaie commence à reprendre.
- Les chairs reprennent.
- (Pronominal) La plaie se reprend, les chairs se reprennent.
- (Intransitif) Se remettre, se rétablir, se relever.
- Ce convalescent, ce malade reprend, a bien repris.
- Cette pièce de théâtre a repris.
- (Intransitif) Recommencer ; revenir ; retrouver la situation antérieure.
- Le vent, qui parfois mollissait, reprenait bientôt avec plus de rage, au milieu de grains de grêle et de neige. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, chapitre 19, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 184)
- Leur amitié a repris.
- Les affaires reprennent.
- La goutte, la fièvre, etc., lui a repris.
- On dit aussi transitivement dans le même sens :
- (Transitif) — La goutte, la fièvre, etc., l’a repris.
- (Intransitif) Se figer, geler de nouveau,
- Ce ciment a repris.
- La rivière a repris.
- (Pronominal) Se ressaisir, redevenir maître de soi.
- Mais, sous l’effrayant choc moral qu’elle avait reçu, elle-même frémissait, sans pouvoir se reprendre. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, chapitre V, G. Charpentier, 1893)
- (Pronominal) Se corriger d’une chose qu’on a dite mal à propos, avec ou sans intention.
- Il dit un mot pour un autre, mais il se reprit aussitôt.
- (Pronominal) Se remettre à une chose.
- L’habitude était si forte chez elle, cette chanson faisait si bien partie de son être, que souvent, s’oubliant tout d’un coup, elle se reprenait à chanter. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- Il renfilait son veston, avec une visible satisfaction, car la soirée était fraîche et, sans même prendre de grandes précautions, il se reprit à avancer. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Le Bouquet tragique, chapitre XX, 1912)
- Il a fallu s’y reprendre à plusieurs fois.
- (En particulier) Remettre dans un cas fâcheux.
- Vous y voilà repris. — Je n’y serai plus repris.
- – Mes collègues de France sont moins bêtes que moi, grogna-t-il. On m’y reprendra, à venir m’enterrer parmi ces magots. — (Pierre Benoit, Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 230)
- (Musique) Interpréter une chanson de quelqu’un d'autre.
- (Transitif) Après avoir été battu de façon déloyale, se battre à nouveau, refaire un combat dans des conditions normales, loyales.
- - T’es un pédé, a dit César. Tu m’as eu parce que je pensais à autre chose. Attends qu’on se retrouve. Je te reprends quand tu veux, comme tu veux, où tu veux. Je te la ferai bouffer, ta couille unique. — (Jean-Patrick Manchette, Morgue pleine, chapitre 6, réédition Quarto Gallimard, 1973, page 490)
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esclandre
- Bruit, éclat scandaleux provenant de quelque acte fâcheux.
- Giselle, ajouta-t-il après un moment de silence, vous lui direz de ma part de venir demain... s'il ne vient pas, j'irai faire une esclandre au château, c'est sûr! — (Émile Souvestre, La Mosaïque de l'Ouest, 1845)
- La cordonnière, qui apprend cela par la cuisinière, vient me voir ; nous nous montons la tête, elle veut faire une esclandre. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- La pauvre fille, vu son peu de raison, avait espéré que l’esclandre s’apaiserait et qu’elle jouirait doucement de son petit stratagème amoureux. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, réédition collection Folio, page 38)
- Toutefois M. et Mme Lebirbe, affolés par cet esclandre, insistèrent pour que le Roi terminât le conflit hors de leur présence… — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Pas de nuit qui ne s’achevât sans esclandre et c'est là qu'un matin, dépêché par le journal où je gagnais ma vie, j'aperçus sur un froid carrelage une fille assassinée. — (Francis Carco, L’Amour vénal, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 11)
- Ce petit homme que le patron du bal avait aussitôt classé dans la catégorie des trouble-fête, eût bien été capable de causer un esclandre, pour peu qu'on le contrariât. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Son cheval le déposa mollement dans l’unique bourbier qui fût sur la grande route, ce qui fit esclandre, parce qu’il fallut le tirer de là pour que la voiture de roi pût passer. — (Stendhal, Le rouge et le noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 165)
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suspendre
- Pendre quelqu'objet en l’air, l’attacher de telle sorte qu’il ne porte sur rien.
- Les grandes cornes qui surmontent la tète du bouc, et la longue barbe qui est suspendue à son menton, lui donnent un air bizarre et équivoque : […]. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Œuvres complètes, tome 3, page 602, Furne & Cie - París, 1842)
- On récolte les échalotes lorsque les feuilles jaunissent ; on arrache les plants et on les laisse ressuyer deux ou trois jours sur le sol ; cela fait, on les monte au grenier où on les suspend en paquets. — (« Le jardin de l'école », dans Journal des Instituteurs et des Institutrices, vol. 60, éd. Fernand Nathan, 1914, page 319)
- (Sens figuré) Surseoir, différer, cesser pour quelque temps.
- Il fallut prétexter des affaires à Paris pour être autorisés à monter dans la voiture de Chantilly, dont le départ était suspendu par notre arrestation. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Suspendre l’exécution d’un arrêt. — On reprit les poursuites qui avaient été suspendues.
- Suspendre les hostilités. — Suspendre son ressentiment, les effets de son ressentiment.
- La séance est suspendue.
- Interrompre, s’arrêter pour quelque temps.
- Dans toutes les Bourses de la terre, ce fut une avalanche de titres que les porteurs voulaient vendre ; les banques suspendirent leurs paiements, les affaires furent paralysées et cessèrent ; […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 288 de l’édition de 1921)
- Ces troupes ont suspendu leur marche, ont reçu l’ordre de suspendre leur marche.
- Les travaux étaient depuis longtemps suspendus.
- (En particulier) (Droit) Attendre, pour porter son jugement, qu’on soit plus éclairé.
- Suspendre son jugement sur quelque chose.
- (En particulier) (Politique) Interrompre l’exercice de droits politiques ou civils pour quelque temps.
- Suspendre la constitution. — Suspendre les garanties constitutionnelles.
- Suspendre l’exécution des lois. — Suspendre un journal.
- (En particulier) (Sens figuré) Interrompre les fonctions d’un ecclésiastique, d’un magistrat, d’un officier, d’un agent quelconque, sans lui ôter son caractère.
- Les commissaires députés se rendirent à Baix, et après enquête, le 25 janv. 1676, sans s'arrêter à la récusation formée par Corbières, ils le suspendirent de ses fonctions jusqu'au prochain synode et ordonnèrent que, en attendant, l'église de Baix serait desservie par les ministres du voisinage. — (« Poudrel (Jean) », dans La France protestante ou vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l'histoire, […], tome 8, par Eugène Haag & Émile Haag, Paris : chez Joël Cherbuliez, 1858, p. 366)
- (En particulier) (Éducation) Exclure temporairement un élève.
- Il a été suspendu trois jours pour s'être battu avec un autre élève.
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mandres
- Pluriel de mandre.
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cendre
- Résidu pulvérulent de la combustion du bois et d'autres matières organiques.
- L’homme des anciens jours se hâta d’allumer du feu avec des lianes sèches ; il brisa du maïs entre deux pierres, et en ayant fait un gâteau, il le mit cuire sous la cendre. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- Alors on ne se servait jamais de nappe, et le couvert était mis sur la table de sapin blanc, récurée chaque matin avec des cendres. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Devant la demeure des deux vieilles amies, le vent frais achève de disperser la cendre du foyer éteint, qu’elle emporte en un petit tourbillon bleuâtre. — (Isabelle Eberhardt, Pleurs d’amandiers, 1903)
- Celui-ci, calme, se leva, chassa d’une chiquenaude une petite parcelle de cendre de cigare tombée sur son pantalon, et prenant son chapeau […] — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Le Colporteur)
- L’acier peut également être obtenu par déferraillage des cendres d’incinération, mais avec une perte liée à l’oxydation pendant la combustion. La production d’acier à partir de ces ferrailles récupérées nécessite deux fois moins d’énergie que la fabrication à partir de minerai […] — (Bruno Peuportier, Éco-conception des bâtiments : bâtir en préservant l’environnement, Presses de l’École des Mines, Paris, 2003, page 33)
- (Au pluriel) (Religion) Cendre faite de linges qui ont servi à l’autel ou de branches de rameaux bénits et dont le prêtre catholique marque le front des fidèles en forme de croix le premier jour de carême.
- Tout alla bien d’abord, mais lorsque l’heure vint de frotter de cendres le front de ses paroissiens en leur répétant la formule latine consacrée : Memento quia pulvis es, « Souviens-toi que tu n’es que poussière », il se troussa vivement afin d’atteindre dans sa poche la petite boîte métallique préparée et contenant la poudre grise nécessaire à la cérémonie. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Soutenu) (Au pluriel) Restes des défunts, par allusion à la coutume que les Grecs et les Romains avaient de brûler les morts et d’en recueillir les cendres dans des urnes.
- Celui qui, se trouvant à la Mecque, irait insulter aux cendres de Mahomet, renverser ses autels, et troubler toute une mosquée, se ferait empaler, à coup sûr, et ne serait peut-être pas canonisé. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Indiens infortunés que j’ai vus errer dans les désert du Nouveau-Monde, avec les cendres de vos aïeux, vous qui m’aviez donné l’hospitalité malgré votre misère, je ne pourrais vous la rendre aujourd’hui, car j’erre, ainsi que vous, à la merci des hommes ; et moins heureux dans mon exil, je n’ai point emporté les os de mes pères. — (Chateaubriand, Atala, 1801)
- […] on voulut poursuivre la monarchie jusqu’à sa source, les monarques jusque dans leur tombe, jeter au vent la cendre de soixante rois. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Le neveu de l’empereur profita de ce qu’on allait rapatrier les cendres de son oncle pour débarquer à Boulogne. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Il est affreux et étrange de penser à tous ces hommes, à toutes ces femmes qui n’ont rien à raconter, qui n’envisagent d’autre destin futur que de se dissoudre dans un vague continuum biologique et technique (parce que c’est technique les cendres, même lorsqu’elles ne sont destinées qu’à servir d’engrais, il faut évaluer les taux de potassium et d’azote). — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 189.)
- (Au singulier) — On citait d’elles plusieurs beaux traits dont la cendre de Montyon avait dû tressaillir dans son beau cénotaphe. — (Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, Les Demoiselles de Bienfilâtre, dans les Contes cruels, 1883, éd. J. Corti, 1954, vol. 1, page 5)
- (Fusion nucléaire) (Au pluriel) Résidu des réactions de fusion.
- Pour la réaction de référence deutérium-tritium, les cendres sont de l’hélium.
- (Art, Chimie) Poudre ou résidu qui sont le produit de la combustion ou de toute autre décomposition analogue.
- Cendres végétales, animales. Cendres gravelées, volcaniques.
- (Art) Variété de couleur utilisée en peinture.
- Cendre bleue, cendre verte, cendre d’outremer.
- Qualifie une chose qui possède la couleur ou les caractéristiques physiques de la cendre.
- Cheveux cendre : Cheveux gris-bleu.
- Accroche-cœur –Aux larmes de cendre,elle regardala rouflaquette de l’écrin,souvenird’une époque crépusculaire,peu avant le début…de sa chimiothérapie.— (Cornéliu Tocan, Chutes microscopiques. 50 micronouvelles illustrées, Créatique, Québec, 2020, pages 13-14)
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appendre
- Pendre, suspendre, attacher à une voûte, à des piliers, etc. Se dit particulièrement en parlant des choses que l’on offre, que l’on consacre dans une église, dans un temple, en signe de reconnaissance, de respect ou pour conserver un souvenir.
- Parmi tant d’ex-voto dont les murailles et même les voutes de certains temples sont garnies, en avez-vous jamais vu un seul qu'on ait appendu pour avoir délivré de la folie ou pour être devenu tant soit peu plus sage ? — (Érasme, Éloge de la folie, 1509 ; traduction de Thibault de Laveaux en 1780)
- Là, dans chaque taverne, vous verrez appendue, à la place d’honneur, une magnifique image qui représente, assis sur un tonneau, un brave chevalier revêtu d’un manteau de pourpre doublé d’hermine. — (Charles Deulin, Cambrinus)
- Le marchand de tulipes s’inclina respectueusement et en silence, déconcerté par un regard inquisiteur du duc d’Albe dont le portrait, chef-d’œuvre d’Holbein, était appendu à la muraille. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- La jeune fille bougeait parfois dans son lit. Bigua qui l’entendait, songeait à se lier les jambes avec des lassos appendus au mur. Mais il chassa cette idée comme avilissante — (Jules Supervielle, Le voleur d’enfants, Gallimard, 1926, collection Folio, page 124.)
- Alors, dans la plaine, au milieu de la scintillation générale des gouttes de rosée et des cristaux de gelée blanche appendus à chaque brin d’herbe, le miroir lance ses éclairs intermittents sous les rayons du soleil du matin ; alors la chouette, lancée par la main du chasseur, fait sa courte volée, s’abat, se redresse avec de brusques haut-le-corps et des roulements d’yeux effarés ; et l’Alouette d’arriver, d’un vol plongeant, curieuse de voir de près la brillante machine ou le grotesque oiseau. — (Jean-Henri Fabre, Sur le Ventoux. L'Ammophile hérissée. Extrait des Souvenirs entomologiques. Première série, Delagrave, Paris, 1879. Éditions du Mercure de France, 1997, page 35)
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pourfendre
- Fendre complètement, en deux parties.
- [...] la preuve de ce que je dis, c’est qu’on voit encore, sur le rocher pourfendu, et l’empreinte de sa main et celle des quatre pieds de son cheval. — (Jean Dussaulx, Voyage à Barège et dans les Hautes-Pyrénées, fait en 1788, tome I, Paris, 1796, page 237)
- Il livre même des combatsAux vieux arbres de haut en bas,Et quand il ne les pourfend pas,Il les arrache !... — (Maurice Rollinat, Le vent, in La nature, G. Charpentier et F. Fasquelle, Paris, 1892, page 10)
- (En particulier) Fendre un homme de haut en bas d’un coup de sabre ou d'autres armes.
- Témoin ce jeune Othon […] que je vais pourfendre de mon épée s’il ne rejoint à l’instant même ses camarades. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839.)
- Sans cette anicroche, le ballon se serait déchiré, comme pourfendu par un grand coup d’épée, […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 88 de l’édition de 1921.)
- (Sens figuré) (Ironique) Lutter contre, s’opposer à.
- Le moment est venu de chasser le maharadjah de Patatah de son palais et de le pourfendre de la pire façon! — (René Goscinny, Strapontin et le tigre vert, 1960, réédition Le Lombard, 1998, page 57)
- « Je veux rappeler devant vous la détermination de la République française à combattre l’antisémitisme. Il sera pourfendu dans toutes ses manifestations, les actes mais aussi les mots. Il sera pourchassé partout » — (François Hollande, « Hollande : la sécurité des Juifs, «cause nationale» », Libération, 1er novembre 2012)
- Les don Quichotte qui pourfendent la « théorie du genre » s’effraient en effet que des filles jouent avec des voiturettes ou que des garçons changent les couches d'un poupon ou jouent à la dînette. — (Thierry Hoquet, Des sexes innombrables. Le genre à l'épreuve de la biologie, Éditions du Seuil, 2016, introduction)
- Les deux avocats ont donc décidé de pourfendre le système, en attaquant notamment la légalité de certains éléments du marché. — (Dominique Simonnot, « L’ubuesque contrat qui piège les usagers parisiens du stationnement », Le Canard Enchaîné, 14 février 2018, page 3)
- (Littéraire) Attaquer.
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palissandre
- Bois violet, nuancé de jaune et de noir, qui vient de la Guyane et qui est employé pour des ouvrages d’ébénisterie et de marqueterie.
- Mais la maîtresse de nos jours ne se contente plus du flan et de la galette ; quand elle accroche un fils de bourgeois, elle exige de la soie, des fourrures et du palissandre. — (Paul Lafargue, Sapho, paru dans Le Socialiste, 2 janvier 1886)
- Il fallait la voir regarder, de ses yeux bordés de rouge, les étalages des bas de soie brodés, et les chapeaux joliment chiffonnés, qui, chez les modistes, se dressent fièrement au haut des champignons de palissandre ! — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- A côté des guitares classiques, avec fond et éclisses en palissandre et mécanique d’accord, Torres a construit à toutes les époques de sa carrière un autre type de guitare, avec une caisse en cyprès et des chevilles d’accord . — (La Facture instrumentale européenne: suprématies nationales et enrichissement mutuel, Paris : Musée instrumental du Conservatoire national supérieur de musique de Paris, 1985, page 237)
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revendre
- Vendre ce que l’on a acheté.
- Élie Magus, à force d’acheter des diamants et de les revendre, de brocanter les tableaux et les dentelles, les hautes curiosités et les émaux, jouissait d’une immense fortune inconnue, acquise dans ce commerce devenu si considérable. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- Tenez, qu'est-ce qui se passe à la Bourse ? Des gens qui n'ont rien prennent le droit d'acheter une marchandise dont ils savent parfaitement que la livraison ne s'accomplira jamais, mais qu'ils revendront avec profit. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 167-168)
- Aucun dealeur local ne peut satisfaire la totalité de la nouvelle demande de cannabis et les jeunes les plus téméraires s’aventurent dans les cités des environs pour s'approvisionner, puis consomment et revendent dans les rues de leur quartier. — (Thomas Sauvadet, Jeunes de rues et trafic de stups, dans Agora : Débats/jeunesse n° 48, L'Harmattan, octobre 2008, page 94)
- La sophistication peut se situer au niveau de l'utilisation du produit ; c'est le cas pour le prêt hypothécaire, accordé (« vendu ») en racontant à un emprunteur, […], une faribole fine comme du gros sel : comme quoi il lui sera toujours possible de se désendetter en revendant sa maison plus cher que son prix d'achat. — (Jacques Bichot, Labyrinthe: Compliquer pour régner, Manitoba /Les Belles Lettres, 2015)
- (En particulier) Vendre ce que l'on a reçu en cadeau.
- Enfin, je le redis, c'est l'intention qui compte. Le problème, c'est qu'on pourra même pas le revendre sur eBay, ton cadeau pourlingue. — (Christophe Conte, « Cher Pascal Obispo », dans Les Inrockuptibles, décembre 2010, en recueil dans Billets durs, Ipanema Éditions, 2012)
- Vendre de nouveau.
- Il se dit particulièrement en termes de procédure : « Revendre à la folle enchère », Vendre de nouveau une chose, aux risques et périls d’un premier adjudicataire qui n’en a pas payé le prix.
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protandre
- (Botanique) Dont les anthères (parties terminales de l'étamine, organes mâles) sont mûres avant les stigmates (extrémités du pistil, organes femelles recueillant le pollen), ce qui évite l'autofécondation.
- L'artichaut est une plante auto-fertile allogame, sa fleur est protandre.
- (Zoologie) Se dit d'une espèce hermaphrodite d'abord mâle puis femelle.
- La daurade grise est un poisson hermaphrodite protandre, il naît mâle et se transforme en femelle à 8 ans.
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refendre
- Fendre de nouveau.
- (Art) Scier en long, fendre, diviser.
- Refendre une poutre.
- Refendre une pièce de charpente, pour en faire des chevrons, des planches.
- Refendre de l’ardoise, du pavé.
- Refendre un cuir.
- (Agriculture) (Désuet) Passer une autre fois la charrue entre les sillons déjà ouverts par un premier labour.
- Cette opération consiste à répandre la semence avant de donner le dernier labour , & aussi-tôt après avoir fermé, refendre avec une binette ou autre charrue qui pique peu, les éminences des raies, pour recouvrir la semence qui est tombée dans le fond. — (Encyclopédie Œconomique, tome 14, Yverdon 1771)
- Quand votre labour du milieu est refendu fin juin ou début juillet, vous devez épendre votre fumier avant le dernier labour, [...]. — (Sigaut François, Morlon Pierre, La troublante histoire de la jachère, Éd. Quæ, 2017)
- limandre
- montendre
-
vandre
- Randonner, balader
- Migrer, voyager
- Vagabonder
- montvendre
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.