Dictionnaire des rimes
Les rimes en : scolopendre
Que signifie "scolopendre" ?
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- (Botanique) Nom vulgaire de Asplenium scolopendrium une fougère à longues feuilles, qui croît dans les régions humides et ombreuses. Note : féminin plus courant pour ce sens.
- 1. La Scolopendre officinale ou des boutiques, ou Langue-de-cerf : […]. Cette belle fougère croit en Europe — (André Jean François Marie Brochant de Villers, Alexandre Brongniart, Pierre Jean François Turpin, Frédéric Georges Cuvier, Hippolyte Cloquet, Henri Marie Ducrotay de Blainville, André Marie C. Dumériel, Anselme-Gaëtan Desmarest, Dictionnaire des sciences naturelles : dans lequel on traite méthodiquement des différens êtres de la nature, considérés soit en eux-mêmes, d'après l'état actuel de nos connoissances, soit relativement à l'utilité qu'en peuvent retirer la médecine, l'agriculture, le commerce et les arts, Levrault, 1827, page 170)
- La scolopendre fructifie de juin en septembre. Elle croît sur les vieilles murailles, sur les rochers humides, dans les puits. — (Dr A. Martin-Lauzer, Revue de thérapeutique médico-chirurgicale, volume 3, 1855, page 17)
- Lorsque cette évolution atteint son terme on tombe sur le scolopendre, avec ses belles feuilles, entières, compactes, […] — (Jean-Marie Pelt, Les Plantes : amours et civilisations végétales, Fayard, 1981, ISBN 9782213653761)
Mots qui riment avec "endre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "scolopendre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : endre , endres , andre et andres .
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retendre
- Tendre à nouveau ; tendre ce qui est détendu.
- Le salon venait d’être retendu en soie jaune avec des agréments de couleur carmélite. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Pour la garder dans son lit, à l'instar des producteurs d’Alerte à Malibu et Cie, son mari avait exigé qu'elle redressât son nez, ravalât sa façade, repulpât ses lèvres, retendît son ventre, remontât ses fesses et siliconât ses seins. — (Catherine Gaillard-Sarron, « Le pygmalion », dans Paquet surprise : nouvelles, Éditions Librinova, 2016)
- A la fin du roman, certains personnages restent au tapis. Il a donc fallu redécouper les choses et retendre des câbles. — (journal 20 minutes, 15 novembre 2018, page 14)
- Tendre à nouveau ce qu’on avait déjà tendu à quelqu’un.
- Et le prêtre retendit sa boîte en paille avec une sorte de séduction, en jetant à Lucien des regards animés de charité. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, troisième partie : Les Souffrances de l’Inventeur)
-
détendre
- Relâcher ce qui était tendu.
- Détendre une corde.
- Détendre un arc.
- Un ressort qui se détend.
- Ce vêtement, il va se détendre, non ?
- (Sens figuré) Relâcher son esprit ; évacuer son stress.
- — Calvâsse! vraiment? Je croyais que les correspondants parlementaires étaient détendus comme des coqs en pâte. — (Loraine Lagacé, Stratège, Stanké, 1992, vol. 1, p. 34)
- Détacher, enlever ce qui était tendu en quelque endroit, par exemple le linge.
- Détendre une tapisserie.
- Détendre des rideaux.
- Environ un quart d'heure après Bardet vint me trouver dans mon rang ; il me dit tout bas: « Je viens d'aider Toinette et Marote à détendre. — (Nicolas Rétif de la Bretonne, Monsieur Nicolas, 1796), bibliothèque de la Pléiade, Tome 1, p. 735.
- (Par extension) (Vieilli) Ôter les tapisseries, les rideaux, etc., d’un lieu.
- (Absolument) On détend dans toutes les rues quand Noël est passé.
- Démonter les tentes pour lever le camp.
- Détendre le camp.
- (Absolument) Après avoir fait toutes ces dispositions, après avoir reçu un officier prussien qui demandait à parlementer, et lui avoir montré le camp dans le plus grand ordre, il [Dumouriez] fit détendre à minuit, et marcher en silence vers les deux ponts qui servaient d’issue au camp de Grand-Pré. — (Adolphe Thiers, Histoire de la Révolution française, tome 2, livre VIII ; Furne et Cie éditeurs, Paris, 1846, page 301)
- (Cuisine) Fluidifier une préparation culinaire en y ajoutant un liquide.
-
pendre
- Attacher une chose, une personne ou un animal en haut par une de ses parties, de manière qu’elle ne touche pas en bas.
- Une cage à serins était pendue au plafond ; les oiseaux avaient été emportés, mais la mangeoire était pleine de chenevis. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Pendre de la viande au croc. — Pendre un lièvre par les pattes de derrière.
- (Pronominal) — Se pendre par les mains à un arbre.
- Attacher à la potence, pour le mettre à mort, en parlant de quelqu’un.
- Depuis le matin, il marchait comme dans un rêve ; il ne se reconnaissait plus ; il sentait derrière lui Félicité, aux mains de laquelle l’avait jeté la crise de la nuit, et il se serait laissé pendre en disant : « Ça ne fait rien, ma femme va venir me décrocher. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Il approuve hautement le comité de vigilance de la Nouvelle-Orléans qui en 1890 pendit, « à la grande satisfaction de tous les honnêtes gens », des maffiosi acquittés par le jury. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La moralité de la violence, 1908, page 256)
- Les preuves de ces affirmations sont en somme beaucoup plus probantes que celles qui font pendre la plupart des criminels. — (H. G. Wells, L'histoire de Plattner, dans L’Ile de l’Æpyornis, traduit de l’anglais par Michel Laurent, Paris : Albin Michel, 1929, page 71)
- La comtesse fit incarcérer le meurtrier et, après jugement, celui-ci fut pendu. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- On s’injuriait à table. On injuriait même le supérieur, homme emporté mais faible. On lui rappelait à l’occasion que son père avait été pendu. — (Jean Fournée, Bourg-Achard, dans Aspects du monachisme en Normandie, J. Vrin, 1979, page 133)
- (Intransitif) Être suspendu.
- Parmi les montres qui pendaient à la devanture de M. Goulden, il s’en trouvait une toute petite, quelque chose de tout à fait joli. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- À la bride et au mors arabe on ajoute, aux grandes occasions, une large bande frontale ornée de franges et un gros gland pendant au cou du cheval. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 85)
- […], il était vêtu dans le genre boy-scout ; un couteau pourvu de nombreuses lames et probablement de peu d'utilité, une boussole, un sifflet, etc… pendaient à sa ceinture ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- De l'autre côté de la chaussée, le poste de police dont le drapeau pendait obliquement, comme une loque, mal éclairé par la lanterne, avait un air peu engageant. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- En fermant les yeux, Jeanne revoit cette boutique minuscule où s'entassent les jarres d’huile et les sacs de farine, où pendent, au plafond, des balais et des brosses, des salamis et des cordes à sauter. — (Jean-Michel Olivier, Notre Dame du Fort-Barreau : récit, éditions L'Âge d'Homme, 2008, page 30)
- (Intransitif) Tomber, descendre trop bas.
- Votre robe pend d’un côté.
- Renouez ce cordon qui pend.
- Les joues lui pendent, Ses joues sont flasques et tombantes.
- (Pronominal) (réfléchi) Se donner la mort, s’étrangler en se suspendant par le cou ; se suicider par pendaison.
- Une autre fatalité pesait sur les Rabalan : ils se suicidaient. Depuis cent ans, on ne connaissait pas un seul Rabalan qui fût mort, comme tout le monde, dans son lit, de mort naturelle. Ceux-ci se pendaient, ceux-là se noyaient ; […]. — (Octave Mirbeau, Rabalan)
-
surprendre
- Prendre sur le fait, trouver dans une action, dans un état où on ne croyait pas être vu, en parlant de quelqu’un.
- On pouvait le surprendre intrépidement planté sur ses jambes, le nez en l’air, assistant à la chute d’une pierre qu’un maçon ébranle avec un levier en haut d’une muraille, et sans quitter la place que la pierre ne tombât ; et, quand la pierre était tombée, il s’en allait heureux comme un académicien le serait de la chute d’un drame romantique. — (Honoré de Balzac, Les Petits Bourgeois, 1844, version écrite par Balzac d’un roman inachevé, repris ensuite par un autre auteur)
- Un pareil crime, si près du commissariat, en bordure du passage où le meurtrier risquait à son insu d'être surpris, se présentait, de prime abord, comme l'acte d'un fou. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Je l’ai surpris lisant la lettre qu’il disait n’avoir pas reçue.
- Prendre à l’improviste ou au dépourvu.
- Cette sollicitude ne la surprenait guère : Alice avait toujours eu cette espèce de charité très chrétienne, qui attendait que l'on fût au fond du trou pour vous tendre la main. — (Laure Pfeffer, Si peu la fin du monde, Éditions Buchet-Chastel, 2019)
- Nos soldats ont surpris l’ennemi.
- La ville a été surprise.
- J’ai été le surprendre.
- Arriver auprès de quelqu’un sans être attendu.
- Il surprit son ami qui le croyait loin de Paris.
- Je ne l’ai pas vu depuis longtemps, j’irai le surprendre un de ces matins.
- Se dit des choses auxquelles on ne s’attendait point, le plus souvent des choses désagréables et qui traversent nos desseins.
- Il […] reparut bientôt tenant une huître à la main. L'ouverture ne produisit pas la perle désirée, ce qui n'était pas pour surprendre, car la proportion des huîtres contenant des « poe » ou perles, est de une sur plusieurs milliers. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La pluie nous a surpris.
- La nuit nous surprit en chemin.
- La mort le surprit au milieu de ses projets.
- Tromper, abuser, induire en erreur.
- Il s’est laissé surprendre à cet air de candeur, par cet air de candeur, à ces promesses, par ces promesses.
- Surprendre la bonne foi, la crédulité, l’ignorance de quelqu’un.
- Il a surpris la religion de ses juges.
- Obtenir frauduleusement, par artifice, par des voies indues.
- Souvent le droit légitime restreint le droit naturel, parce que […] les loix humaines sont quelquefois surprises par des motifs dont la raison éclairée ne reconnoît pas toujours la justice. — (François Quesnay, Observations sur le Droit naturel des hommes réunis en société, 1765)
- Il jouait bien involontairement un rôle sinistre et mystérieux – le rôle d’espion international. Il surprenait des secrets ; il menaçait, en fait, les projets d’une puissance non moindre que l’Empire Germanique ; il se jetait étourdiment dans le foyer ardent de la WeltPolitik. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 112 de l’édition de 1921)
- Surprendre des lettres, une correspondance, les prendre furtivement, les intercepter.
- Une lettre adressée à un des conspirateurs fut surprise.
- Surprendre la confiance de quelqu’un, la gagner par artifice.
- Remarquer des actions, des gestes qui échappent à quelqu’un.
- Je surprenais leurs clins d'œil, leur jeu de lèvres. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
- J’ai surpris ses soupirs, ses larmes qu’il voulait me cacher.
- Je me suis surpris à pleurer comme un enfant.
- Je me surprends à rire de ses bouffonneries.
- Surprendre le secret de quelqu’un, Découvrir son secret par habileté ou par hasard.
- Étonner, frapper l’esprit par quelque chose d’inattendu.
- On ne doit pas être surpris si, dans ces temps éloignés de nous, certains sièges se prolongeaient indéfiniment. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Bien qu’il n’ait pas de boucles aux oreilles ni d’anneau au nez, je ne serais pas surpris que ce fût un Américain, – je dirai plus, un Yankee. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre II, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Elle assista à tous les apprêts du mariage avec une impassibilité qui la surprenait elle-même. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
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esclandre
- Bruit, éclat scandaleux provenant de quelque acte fâcheux.
- Giselle, ajouta-t-il après un moment de silence, vous lui direz de ma part de venir demain... s'il ne vient pas, j'irai faire une esclandre au château, c'est sûr! — (Émile Souvestre, La Mosaïque de l'Ouest, 1845)
- La cordonnière, qui apprend cela par la cuisinière, vient me voir ; nous nous montons la tête, elle veut faire une esclandre. — (Honoré de Balzac, Les Comédiens sans le savoir, 1846)
- La pauvre fille, vu son peu de raison, avait espéré que l’esclandre s’apaiserait et qu’elle jouirait doucement de son petit stratagème amoureux. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, réédition collection Folio, page 38)
- Toutefois M. et Mme Lebirbe, affolés par cet esclandre, insistèrent pour que le Roi terminât le conflit hors de leur présence… — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Pas de nuit qui ne s’achevât sans esclandre et c'est là qu'un matin, dépêché par le journal où je gagnais ma vie, j'aperçus sur un froid carrelage une fille assassinée. — (Francis Carco, L’Amour vénal, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 11)
- Ce petit homme que le patron du bal avait aussitôt classé dans la catégorie des trouble-fête, eût bien été capable de causer un esclandre, pour peu qu'on le contrariât. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Son cheval le déposa mollement dans l’unique bourbier qui fût sur la grande route, ce qui fit esclandre, parce qu’il fallut le tirer de là pour que la voiture de roi pût passer. — (Stendhal, Le rouge et le noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 165)
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scolopendre
- (Botanique) Nom vulgaire de Asplenium scolopendrium une fougère à longues feuilles, qui croît dans les régions humides et ombreuses. Note : féminin plus courant pour ce sens.
- 1. La Scolopendre officinale ou des boutiques, ou Langue-de-cerf : […]. Cette belle fougère croit en Europe — (André Jean François Marie Brochant de Villers, Alexandre Brongniart, Pierre Jean François Turpin, Frédéric Georges Cuvier, Hippolyte Cloquet, Henri Marie Ducrotay de Blainville, André Marie C. Dumériel, Anselme-Gaëtan Desmarest, Dictionnaire des sciences naturelles : dans lequel on traite méthodiquement des différens êtres de la nature, considérés soit en eux-mêmes, d'après l'état actuel de nos connoissances, soit relativement à l'utilité qu'en peuvent retirer la médecine, l'agriculture, le commerce et les arts, Levrault, 1827, page 170)
- La scolopendre fructifie de juin en septembre. Elle croît sur les vieilles murailles, sur les rochers humides, dans les puits. — (Dr A. Martin-Lauzer, Revue de thérapeutique médico-chirurgicale, volume 3, 1855, page 17)
- Lorsque cette évolution atteint son terme on tombe sur le scolopendre, avec ses belles feuilles, entières, compactes, […] — (Jean-Marie Pelt, Les Plantes : amours et civilisations végétales, Fayard, 1981, ISBN 9782213653761)
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cendre
- Résidu pulvérulent de la combustion du bois et d'autres matières organiques.
- L’homme des anciens jours se hâta d’allumer du feu avec des lianes sèches ; il brisa du maïs entre deux pierres, et en ayant fait un gâteau, il le mit cuire sous la cendre. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- Alors on ne se servait jamais de nappe, et le couvert était mis sur la table de sapin blanc, récurée chaque matin avec des cendres. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Devant la demeure des deux vieilles amies, le vent frais achève de disperser la cendre du foyer éteint, qu’elle emporte en un petit tourbillon bleuâtre. — (Isabelle Eberhardt, Pleurs d’amandiers, 1903)
- Celui-ci, calme, se leva, chassa d’une chiquenaude une petite parcelle de cendre de cigare tombée sur son pantalon, et prenant son chapeau […] — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Le Colporteur)
- L’acier peut également être obtenu par déferraillage des cendres d’incinération, mais avec une perte liée à l’oxydation pendant la combustion. La production d’acier à partir de ces ferrailles récupérées nécessite deux fois moins d’énergie que la fabrication à partir de minerai […] — (Bruno Peuportier, Éco-conception des bâtiments : bâtir en préservant l’environnement, Presses de l’École des Mines, Paris, 2003, page 33)
- (Au pluriel) (Religion) Cendre faite de linges qui ont servi à l’autel ou de branches de rameaux bénits et dont le prêtre catholique marque le front des fidèles en forme de croix le premier jour de carême.
- Tout alla bien d’abord, mais lorsque l’heure vint de frotter de cendres le front de ses paroissiens en leur répétant la formule latine consacrée : Memento quia pulvis es, « Souviens-toi que tu n’es que poussière », il se troussa vivement afin d’atteindre dans sa poche la petite boîte métallique préparée et contenant la poudre grise nécessaire à la cérémonie. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Soutenu) (Au pluriel) Restes des défunts, par allusion à la coutume que les Grecs et les Romains avaient de brûler les morts et d’en recueillir les cendres dans des urnes.
- Celui qui, se trouvant à la Mecque, irait insulter aux cendres de Mahomet, renverser ses autels, et troubler toute une mosquée, se ferait empaler, à coup sûr, et ne serait peut-être pas canonisé. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Indiens infortunés que j’ai vus errer dans les désert du Nouveau-Monde, avec les cendres de vos aïeux, vous qui m’aviez donné l’hospitalité malgré votre misère, je ne pourrais vous la rendre aujourd’hui, car j’erre, ainsi que vous, à la merci des hommes ; et moins heureux dans mon exil, je n’ai point emporté les os de mes pères. — (Chateaubriand, Atala, 1801)
- […] on voulut poursuivre la monarchie jusqu’à sa source, les monarques jusque dans leur tombe, jeter au vent la cendre de soixante rois. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Le neveu de l’empereur profita de ce qu’on allait rapatrier les cendres de son oncle pour débarquer à Boulogne. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Il est affreux et étrange de penser à tous ces hommes, à toutes ces femmes qui n’ont rien à raconter, qui n’envisagent d’autre destin futur que de se dissoudre dans un vague continuum biologique et technique (parce que c’est technique les cendres, même lorsqu’elles ne sont destinées qu’à servir d’engrais, il faut évaluer les taux de potassium et d’azote). — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 189.)
- (Au singulier) — On citait d’elles plusieurs beaux traits dont la cendre de Montyon avait dû tressaillir dans son beau cénotaphe. — (Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, Les Demoiselles de Bienfilâtre, dans les Contes cruels, 1883, éd. J. Corti, 1954, vol. 1, page 5)
- (Fusion nucléaire) (Au pluriel) Résidu des réactions de fusion.
- Pour la réaction de référence deutérium-tritium, les cendres sont de l’hélium.
- (Art, Chimie) Poudre ou résidu qui sont le produit de la combustion ou de toute autre décomposition analogue.
- Cendres végétales, animales. Cendres gravelées, volcaniques.
- (Art) Variété de couleur utilisée en peinture.
- Cendre bleue, cendre verte, cendre d’outremer.
- Qualifie une chose qui possède la couleur ou les caractéristiques physiques de la cendre.
- Cheveux cendre : Cheveux gris-bleu.
- Accroche-cœur –Aux larmes de cendre,elle regardala rouflaquette de l’écrin,souvenird’une époque crépusculaire,peu avant le début…de sa chimiothérapie.— (Cornéliu Tocan, Chutes microscopiques. 50 micronouvelles illustrées, Créatique, Québec, 2020, pages 13-14)
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simandre
- (Liturgie, Musique) Disque de bois qui appelait les fidèles à la prière sous la primitive Église, et qui tient encore lieu de cloche dans certains couvents grecs.
- Sauf l’agrypnia ou veillée à l’église dans la nuit du samedi au dimanche, nous ne sachions pas qu’elle [la règle] impose de pénibles exercices aux moines, et la simandre [écrit à tort symandre] vient bien rarement troubler leur douce flânerie. — (Melchior de Vogüé, Revue des Deux-Mondes, 15 janvier 1876, page 307)
- Mais, à côté des cloches métalliques, nous avions aussi des « cloches de bois » — appelées Semantron, simandre ou toaca. Une simandre, c’est une longue planche, suspendue au plafond, que laquelle on frappe, à l’aide de deux maillets de bois, certains rythmes de prière, d’appel, ou de litanies. — (Virgil Gheorghiu, De la vingt-cinquième heure à l’heure éternelle, 1965, page 64)
- Qu’on apporte les simandres ! cria le capitaine.Les simandres ? De tous les passagers, nul n’était plus désemparé que Pattig. Ayant toujours su que ces instruments étaient employés dans les églises en guise de clochettes, il tomba à genoux, mains jointes, en murmurant : « Prions, prions, il n’y a plus que la prière ! » Pourtant, la douzaine de simandres qu’apportait le charpentier devaient servir à un tout autre office. — (Amin Maalouf, Les Jardins de lumière, 1991, Le Livre de Poche, page 105)
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réentendre
- Entendre de nouveau.
- Pour réentendre ce chant, ah ! j’eusse traversé trois Espagnes. Mais je fuirai Grenade crainte de ne l’y réentendre point. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 294)
- […] lorsqu'une interpellation a lieu, on nous demande de réentendre les baceux et d'organiser la confrontation avec les policiers de la brigade, à une seule fin : permettre aux parquetiers d'être plus à l'aise devant les avocats. — (« Sécurité publique au quotidien — la parole aux acteurs de terrain », table ronde animée par Frédéric de Lanouvelle, publiée dans La police de sécurité publique en France : Quelles ambitions pour demain ?, ouvrage collectif, Éditions du Cerf, 2019)
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mévendre
- (Vieilli) (Commerce) Vendre une chose à perte.
- Ce marchand a mévendu plusieurs parties de son fonds.
- Il y a des temps où les marchands sont obligés de mévendre.
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scaphandre
- (Plongée) Sorte d’appareil hermétiquement clos qui communique avec une pompe à air et permet à un plongeur de séjourner sous l’eau.
- Les plongées souterraines ont commencé à la fin du XIXe siècle, probablement après 1878. Les premières plongées étaient effectuées à l’aide d’un scaphandre. — (F.L., Crues : la fosse Dionne à Tonnerre plus mystérieuse que jamais, France Télévisions. Mis en ligne le 9 janvier 2018.)
- (Par ellipse) Scaphandre autonome, permettant la respiration indépendante de la surface.
- (Astronautique) Combinaison étanche et protectrice que revêtent les spationautes lors de leur séjour dans l’espace, ou sur la Lune.
- Aucune trace d’effraction, rien de forcé, pas d’empreintes digitales ni d'ADN étranger au personnel. Rien ! À croire que les types ont opéré en scaphandre. — (Jérémie Lebrunet, Alice et le Crédit solidaire, Éditions Destination Futur, 2013, partie 2.)
- (Apiculture) Combinaison utilisée par les apiculteurs évitant le contact direct avec les abeilles.
- Bleu Blanc Ruche, c’est donc le nom de la nouvelle marque de miel déposée par le candidat malheureux à la primaire du PS. « C’est du 100 % made in France ! » exulte Montebourg, qui a troqué la marinière pour le scaphandre. — (« Le président des ruches », Le Canard enchaîné, 27 juin 2018, page 8.)
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vandre
- Randonner, balader
- Migrer, voyager
- Vagabonder
- oleandre
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bélandre
- (Navigation) (Vieilli) Petit bateau de transport à fond plat, dont on se servait principalement sur les rivières, sur les canaux et dans les rades.
- Je suis ivre d'avoir bu tout l'universSur le quai d'où je voyais l'onde couler et dormir les bélandres. — (Guillaume Apollinaire; « Vendémiaire » in Alcools, 1913)
- Autour de Saint-Nicolas-du-Port, Varangeville, Dombasle, Laneuveville forment une ville continue, une agglomération laborieuse que parcourt un canal chargé de bélandres et où l'on retrouve des aspects de la Belgique ou de l'Allemagne. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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salamandre
- (Zoologie) Amphibien à quatre pieds et à longue queue à section ronde, qui fait partie des urodèles.
- Si la salamandre entendait et la taupe voyait, aucun homme sur terre ne vivrait. — (Claude Seignolle, Traditions populaires de Provence, volume 2, 1996)
- (En particulier) Salamandre terrestre.
- La peau de la salamandre secrète une substance laiteuse toxique et corrosive qui empêche son dessèchement et la protège des prédateurs. Elle lui permet de supporter, momentanément, la chaleur en diminuant la combustion des braises… Mais rapidement, la salamandre succombe. — (K. J., « La salamandre résiste-t-elle vraiment au feu ? », Science-&-Vie, juin 2014, n° 1161, page 124)
- (Fantastique) Animal mythique qui a la faculté de vivre dans le feu et de s’en nourrir.
- C’est pourtant du sein de cette fournaise, d’où la salamandre elle-même ne sortirait que calcinée, que le lendemain d’héroïques pompiers de Rouen et d’Orléans ont eu le courage et le bonheur d’arracher le double du grand livre de l’État, dont l’autre exemplaire avait, dit-on, péri la veille dans l’incendie du ministère des finances. — (Annales religieuses et littéraires de la ville et du diocèse d’Orléans, vol. 11, n° 10 du 3 juin 1871, Orléans : chez l’abbé Gélot & à l’imprimerie d'Ernest Colas, page 159)
- (Héraldique) Meuble représentant cet animal dans les armoiries. Elle est généralement représentée sous la forme d’un lézard à la tête contournée, crachant du feu et posée sur un brasier appelé patience.
- La Société, après avoir donné un souvenir à ces antiques paroisses, a visité l’église d’Hartennes. Cet édifice, bâti en grande partie en grès qui abondent sur ce terroir, aurait un aspect assez triste, s’il ne rachetait ce défaut par un portail de la Renaissance, en pierres de taille, décoré d’une assez jolie rosace et portant des écussons et des salamandres fantastiques. — (Abbé Pécheur, « Excursion de la Société », dans le Bulletin de la Société historique et scientifique de Soissons, 6e séance : jeudi 9 juin 1859, vol. 13, Soissons : à la Société & Paris : chez Victor Didron, 1859, p. 52)
- Le corps de la devise de François Ier était une salamandre dans les flammes.
- D’azur à la salamandre d’argent dans sa patience de gueules, qui est de la commune de Belleville du Rhône → voir illustration « armoiries avec une salamandre »
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mandres
- Pluriel de mandre.
- xandre
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apprendre
- Acquérir une connaissance ou un savoir-faire.
- Comme je paraissais faible et que je boitais un peu, ma mère avait voulu me faire apprendre un métier plus doux que ceux de notre village ; […]. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Ce sont des harrâba, des soldats dressés à Gibraltar pour servir d’instructeurs à leurs camarades; mais ils se sont empressés d’oublier ce qu’ils avaient appris et ne se distinguent guère des autres troupiers marocains. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 95)
- Dès sa première communion, gagé par l’un ou par l’autre, […], il était sans l’avoir appris devenu habille à menuiser, à charronner, à réparer un coutre, à ferrer un cheval. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
- Elle débute comme perchwoman sur The Guard from the Underground de Kiyoshi Kurosawa. Elle fera durant dix ans ce travail où elle dit avoir beaucoup appris sur la mise en scène, avant de se lancer dans la réalisation, […]. — (Jean-Michel Frodon, Connaissez-vous Nami Iguchi ?, dans les Cahiers du cinéma,, n° 643, Éditions de l’Étoile, mars 2009, page 52)
- Contracter une disposition ou une habitude.
- Si le son du canon glace d’effroi les assiégés, c'est par ce même son que certains s’accoutument à l'obus, apprennent à deviner les trajectoires et les impacts. — (Éric Fournier, Paris en ruines : Du Paris haussmannien au Paris communard, Éditions Imago, 2008, chapitre 2 - part. 1)
- Les multirécidivistes sont paranos, ils connaissent le travail de la police et font des contre-observations. À chaque fois qu'ils tombent, ils analysent en détail le dossier judiciaire pour connaître ce qui leur a été fatal, apprenant de leurs maladresses. — (Fabio Benoit, Mauvaise personne, Lausanne & Paris : Éditions Favre, 2019)
- Il apprit à régler ses passions. — J’ai appris de vous à modérer mes désirs.
- Connaître par une information.
- Il me fait d’abord un cours de géographie, et j’apprends que la terre est un disque dont l’Arabie occupe le centre. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
- Je passe quelques jours à Serbonnes, jusqu’au 15 août. Au retour j’apprends quelques détails rétrospectifs. — (Michel Corday, L’envers de la guerre, vol.1 :1914-1916, Flammarion, 1932, p.143)
- 14 mai. - On apprend que le haut clergé bouddhique a commencé une grève de la faim pour protester contre la discrimination dont il s'estime victime. — (Chronologie internationale: supplément bimensuel aux Notes et études documentaires, Paris : Direction de la Documentation, 1963, page 358)
- Ma belle-mère m’avait appris, dans un moment d’égarement, qu'il avait été en prison pendant vingt ans pour inceste sur ses propres filles en Normandie et interdit de séjour depuis lors dans sa région. — (Rayane Mahdy, Itinéraire d’un enfant déraciné, Éditions Publibook, 2007, page 70)
- Retenir dans sa mémoire.
- Les maîtres d’école prétendent que ce qu’on écrit se fourre plus avant dans la cervelle que ce qu’on apprend par cœur, et que c’est pour ça qu’ils font faire des devoirs aux enfants, au lieu de se contenter de leur faire réciter des leçons. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 137)
- (Pronominal) — Les vers s’apprennent plus facilement que la prose. — L’anglais s’apprend dès le primaire maintenant
- (Absolument) — Il apprend bien ; il refuse d’apprendre.
- Enseigner, donner quelque connaissance à une personne, faire savoir.
- C’est lui qui m’a appris ce que je sais.
- Le maitre qui lui a appris le dessin.
- Il nous a appris de grandes nouvelles.
- On m’apprend qu’il se marie.
- Il y a des choses que l’usage seul apprend.
- La tradition nous apprend que… Cette mésaventure lui apprendra à être circonspect, à se conduire avec prudence.
- Éduquer par la menace.
- Je lui apprendrai bien à vivre, je lui apprendrai bien son devoir, Je le rangerai à son devoir.
- Je lui apprendrai à parler, Je le forcerai de parler avec plus de convenance, de respect.
- Je vous apprendrai à mentir, Je vous apprendrai ce qu’il en coute de mentir.
- Bref, j’ai entendu Rivaud dire au procureur qu’il considérait ta démarche comme une goujaterie et que, en arrivant ici, il avait une forte envie de t’apprendre à vivre… — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 75)
- (Impersonnel, employé au futur) (Familier) Donner une leçon, tenir lieu de punition.
- Il a eu un accident de voiture ? C’est bien fait ! Ça lui apprendra à faire des queues de poisson.
- Prends ça ! Ça t’apprendra à me raconter des salades.
- S’il se fait expulser du lycée, je serai la première à fêter son départ, et ça lui apprendra à faire accuser les gens à sa place.
- (Familier) Éduqué.
- C’est un homme mal appris, C’est un homme qui parait n’avoir point reçu d’éducation. Note: Ce dernier usage, qui provient d'un ancien emploi du mot avec le régime direct d'une personne, a disparu après le XVIIIe siècle, et est donc considéré aujourd'hui comme désuet. Mal appris s'écrivait encore au XIXe siècle en deux mots, mais dans cet emploi, il ne s'écrit plus aujourd’hui qu'en un seul mot (i.e. malappris).
-
vendre
- Aliéner une chose, transporter, céder à quelqu’un la propriété d’une chose pour un certain prix, contre une somme d'argent.
- […], et si monsieur Guignol ne me paye pas. aujourd’hui même les cinq termes qu’il me doit je fais vendre ses meubles sur la place publique, […]. — (Laurent Mourguet, Le Déménagement de Guignol, Elardin, 1876)
- Sa mère avait commencé à faire des soccas et des pizzas et son mari à les vendre dans les nouveaux quartiers en construction. — (Pinar Selek, Azucena ou Les fourmis zinzines, 2022)
- Autrefois, nos écorces se vendaient à vil prix, et nos cuirs n’avaient pas une grande valeur ; mais nos écorces et nos cuirs, une fois bonifiés, la rivière nous permit de construire des moulins à tan, il nous vint des tanneurs dont le commerce s’accrut rapidement. — (Honoré de Balzac, Le Médecin de campagne, 1833, édition de 1845, chapitre premier)
- Vendre bien cher sa peau.
- (Par extension) Faire du commerce, échanger, troquer.
- Il vend toutes sortes d’étoffes, de livres.
- (Sens figuré)Trahir, révéler un secret par intérêt ; dénoncer.
- Ce nonobstant, les gendarmes sont visibles de loin et les rats, qui sont des bourgeois, ne voyagent qu’en voiture ; ils sont donc tous, quand on n’est pas vendu, facilement évitables. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Vendre sa patrie. — Il vendrait son meilleur ami à beaux deniers comptants. — C’est lui qui nous a vendus.
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gendre
- Le mari de la fille ou du fils de quelqu’un.
- Un réconfort moral nous attendait pourtant là-bas puisque nous y avons retrouvé des Vouzinois, une dame accompagnée de sa fille et de son gendre. — (Marie-Gabrielle Copin-Barrier, Robert-Espagne, une tragédie oubliée: une femme de gendarme raconte, page 42, L'Harmattan, 2009)
- Pendant toute la période des fiançailles, le futur gendre va, pour manifester sa bonne volonté au travail et rendre service à sa belle-mère, régulièrement approvisionner la maison de ses beaux-parents en bois de feu. — (Paulette Roulon-Doko, Cuisine et nourriture chez les Gbaya de Centrafrique, L'Harmattan, 2001, page 40)
- Depuis longtemps, les Thai du Nord-Ouest ont une coutume originale et peu commune appelée "défier le futur gendre". Un homme qui veut épouser une fille doit rester avec sa famille pendant au moins un an avant le mariage officiel. — (Thuy Hà, La coutume des Thai de défier son gendre, lecourrier.vn, 27 février 2021)
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octandre
- (Botanique) Qui a huit étamines dans chaque fleur.
- Plantes octandres.
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descendre
- Aller de haut en bas.
- À 11 heures, nous devons descendre au ras de la mer ; une masse nuageuse nous barre la route ; elle est beaucoup trop élevée pour être survolée. — (Jean Mermoz, Mes Vols, Flammarion, 1937, page 85)
- D’un étage à l’autre, c’était un remue-ménage incessant de paras, qui montaient et descendaient, chassant devant eux des Musulmans, […], le tout dans un grand bruit de bottes, d’éclats de rire, de grossièretés et d’insultes entremêlés. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- La cloche venait de « piquer » 19 heures, et nous descendions dîner quand le cri « un ours! » nous rappela sur le pont. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Je m’apprête, pour descendre à table. J’endosse un gilet de fantaisie, un vêtement sombre. Je pique une perle à ma cravate. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- On descendit dans des caves, on suivit des souterrains dont les parois, cotonnées par les fleurs du nitre. — (Maurice Maindron, Blancador l’avantageux, Éditions de la Revue Blanche, 1901, page 362)
- Le chat gris, un peu sauvage, nous regardait de loin, à travers la balustrade de l’escalier au fond, sans oser descendre. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Dirait-il que le mouvement de la marche avait révélé la doublure de ce vêtement – était-ce de la castorette ? –, outre une jupe de tweed qui descendait jusqu'au genou ? — (Angelo Rinaldi, Où finira le fleuve, éd. Fayard, 2006, chap. 1)
- (Poétique) Descendre au cercueil, au tombeau, Mourir.
- Aller de l’amont vers l’aval. Suivre un cours d’eau dans le sens du courant.
- La viticulture auvergnate fut à son apogée vers le milieu du XIXe siècle. […]. Les bateaux qui descendaient l’Allier emportaient des vins d’Auvergne jusqu’à Paris. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- J’étais un grand bateau descendant la GaronneFarci de contrebande et bourré d’EspagnolsLes gens qui regardaient saluaient la MadoneQue j’avais attachée en poupe par le col. — (Léo Ferré, Le Bateau espagnol)
- Le tarif des droits à percevoir sur les marchandises transportées par le Rhin , sera réglé de manière , que la totalité du droit à payer entre Strasbourg et la frontière du Royaume des Pays-Bas soit , en remontant, de deux francs , et en descendant, d’un franc trente-trois centimes par quintal. — (Annales maritimes et coloniales, 1818, page 374)
- (Familier) (Sens figuré) Aller du nord vers le sud.
- Que disait Joyon de cette trajectoire sur l’eau ? « Quand j’ai vu qu’il descendait le golfe de Gascogne deux nœuds plus vite que nous, avec de surcroît un bien meilleur angle au vent, j’ai compris que la messe était dite. » — (Jean-Louis Le Touzet, Franck Cammas, le sur-Rhum, dans Libération (journal) du 10 novembre 2010)
- Débarquer.
- — Mais, chef ! C'est la meilleure infirmière du régiment ! Comment pouvez-vous la traiter de la sorte ?— Vos gueules, répondit le sergent, ou je vous descends sur le quai. Vous n'aurez qu'à attendre le train suivant. — (Christian Oosterbosch, Justine et les "gueules cassées": roman historique, Éditions Dricot, 2018, chapitre 12)
- (En particulier) Faire irruption à main armée.
- Une fois ‘Amr éliminé, l’armée byzantine serait descendue sur Aila et de là aurait menacé la ligne de communication musulmane avec La Mecque et Médine, forçant l'armée mahométaine principale à se retirer du Yarmûk. — (Claudine Dauphin, La Palestine byzantine: peuplement et populations, tome 2, Archaeopress, 1998, page 363)
- Les Sarrasins descendirent en Espagne.
- Les Goths, les Lombards descendirent en Italie.
- Mettre pied à terre ; sortir d’un véhicule. — Note : Se dit d’un voyageur qui s’arrête quelque part pour coucher, pour faire un séjour, etc.
- Nous entrâmes dans la Rue de la République, laissant derrière nous le cours Jean Jaurès et la gare, porte à jamais refermée sur Chambéry. En passant devant une petite entrée coincée entre deux bar-tabacs. « Ça c'est l'hôtel Central, c'est là que Louis descendait quand il faisait ses tournées dans le Vaucluse. Un hôtel un peu douteux à mon goût ». — (Jean-Paul Rebour, Près du pont d'Avignon, Éditions Publibook, 2014, page 17)
- Terminus. Tout le monde descend !
- (Sens figuré) Examiner soigneusement, consulter, interroger.
- Puisqu’il faut tout avouer, je descendrai en moi jusqu’au tréfonds, j’en remuerai la lie et j’en étalerai la pestilence. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 48)
- (Sens figuré) Rapporter ou examiner les particularités, les circonstances.
- Descendre dans le détail, dans les détails d’une affaire, d’une question.
- (Justice) Se transporter en quelque endroit pour y procéder à un examen ou à toute autre opération.
- La justice est descendue chez lui.
- (Sens figuré) S’abaisser à.
- Elle ne voulut pas descendre à se justifier.
- Il descend à des détails trop minutieux.
- (Sens figuré) Déchoir.
- Parvenu à ce degré de puissance, il ne pouvait plus que descendre.
- (Par extension) tendre, se diriger, être porté ou poussé de haut en bas.
- Quand on a mêlé des substances légères et des substances pesantes, ces dernières descendent.
- (Sens figuré) La corruption ne tarda pas à descendre des hautes classes parmi le peuple.
- Baisser.
- Jamais le taux de la natalité française n’est descendu aussi bas qu’en 1871, où il a été de 2,26 pour 100. — (Alexandre Dumas fils, La question du divorce, 1880, 12e édition, page 127)
- Le thermomètre est descendu à -6°; tout le gréement était couvert de givre et de glace que je dus casser en montant dans la mâture. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. Il fait encore assez frais, la nuit, et le thermomètre est descendu plusieurs fois à zéro. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- S’étendre de haut en bas.
- Ses cheveux lui descendent jusqu’à la ceinture.
- Il a un manteau qui lui descend jusqu’aux talons.
- (En particulier) Aller en pente.
- Le pic de Ternetiu élève sa crête parmi les nuages à douze cents mètres d’altitude. Ses pentes descendent autour d’un immense cratère en demi-cercle. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Ce sentier descend vers le village.
- La route descend beaucoup en cet endroit.
- (Musique) Passer de l’aigu au grave.
- Descendre d’un ton, d’une quinte, etc.
- Sa voix ne peut descendre plus bas.
- (Généalogie) Être issu, tirer son origine d’une personne, d’une race.
- Il descend des anciens rois de tel pays.
- Il descend de telle maison par les femmes.
- (Transitif) Aller de haut en bas et le terme désignant l’espace parcouru en allant de haut en bas se construit comme un complément d’objet direct.
- Descendre une montagne.
- Descendre les degrés, l’escalier.
- (Transitif) Suivre un cours d’eau.
- Les bateaux qui descendent la rivière.
- Il descendit le Danube jusqu’à son embouchure.
- (Transitif) Transporter une chose ou une personne d’un lieu haut pour la mettre plus bas.
- Vers 1 heure du matin, je remarque que mon feu rouge de babord est éteint. Je descends le fanal dans le poste pour le rallumer. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Descendez ce tableau.
- Descendre du vin à la cave.
- Descendre un cercueil dans la fosse.
- Descends la poubelle !
- On a descendu plusieurs passagers dans cette île.
- (Transitif) Tuer, abattre ou mettre à terre.
- Darlan a été descendu et Pucheu exécuté, c’est bien fait pour leur poire ! s’écria Micheline, toute charité chrétienne envolée. — (Robert Ichah, Juif malgré lui: 1940-44, la guerre d’un gamin de banlieue, Romillat, 2000, page 186)
- Surprise, surprise ! Batman arrive juste à temps. La prochaine fois, Cash, je te descendrai et tout sera réglé. — (Batman: Arkham Asylum, 2009)
- (Transitif) (Sens figuré) Critiquer violemment, mettre en pièces.
- Son dernier livre s’est fait descendre par la critique.
- Il a descendu son argumentaire.
- (Transitif) Boire, parfois manger, sans retenue.
- Descendre un litre de bière, une bouteille de whisky.
- Ils ont descendu tous les petits gâteaux.
- (Théâtre) Pour un comédien, se déplacer du fond de la scène du théâtre vers le public.
- Moricet, le prenant par l’oreille et le faisant descendre. — Ah ! çà, vous entretenez donc des demoiselles ? — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
- Petypon, descendant vivement entre Mongicourt et madame Petypon. — (Georges Feydeau, La Dame de chez Maxim, 1914, acte I, scène 1)
- Aller loger chez quelqu'un.
- Pinglet. — Eh ! je vous ai dit… je vous ai dit… de descendre chez moi !… Mais, quoi !… ce sont des choses qu’on dit… qu’on dit par politesse ! — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
- (Sénégal) Rentrer du travail[1].
-
étendre
- Faire qu’une chose acquière plus de surface ou plus de volume, soit en la rendant plus mince, soit en la tirant ou en la dilatant.
- On étend l’or sous le marteau.
- Étendre du beurre sur du pain.
- Étendre de la cire.
- Étendre du drap, du parchemin.
- C’est un métal qui s’étend beaucoup quand on le bat.
- Étendre ses troupes, son armée : Leur faire occuper plus de terrain, leur donner plus de front.
- L’armée s’étendit dans la plaine.
- (Sens figuré) Donner plus de portée à une idée, à un mot, au contenu d’un texte.
- Étendre la clause d’un contrat, les termes d’un arrêt, d’une loi.
- Étendre le sens, la signification d’un mot.
- Déployer en long et en large.
- Étendre de la toile sur l’herbe pour la blanchir.
- Étendre un tapis.
- Étendre quelqu’un sur une table, sur un lit, pour lui faire subir quelque opération.
- Jésus-Christ fut étendu sur la croix, sur l’arbre de la croix.
- Ces martyrs furent étendus sur le chevalet.
- Il y avait aussi, comme hors-d’œuvre, des tranches rouges qu'on étendait sur du pain noir en le saupoudrant de poivre : c'était du saumon fumé. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris, Plon, 1883, page 45)
- Étendre le linge. (3a) (En particulier) Déployer en long et en large du linge humide afin qu’il sèche.
- Étendre du linge pour le sécher.
- montvendre
-
défendre
- Protéger, soutenir, quelqu'un ou quelque chose contre une attaque, une agression.
- Défendre quelqu’un au péril de sa vie. — Défendre ses concitoyens, sa patrie.
- À cette nouvelle, femmes et filles se placèrent autour du cercueil du bienheureux, s’entr’exhortant à le défendre vaillamment. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Finalement, ils défendent l’idée de l’inexistence d’un parti anti-germanique, vu qu’il n’existait pas non plus de parti pro-germanique. — (Carlos G. García Mac Gaw, Le problème du baptême dans le schisme donatiste, 2019, page 186)
- (Militaire) Résister à ceux qui veulent se rendre maîtres d’une position militaire, s’opposer aux ennemis qui l’attaquent.
- Le 16 mars, pendant qu'on se fusillait à Léchelle, le duc de Reggio, qui devait défendre le passage du ravin de Richebourg et le duc de Tarente, qui commandait (ou devait commander en chef de bataille), jouaient au « trente et quarante » dans la chambre de M. Saussier, fermier à Cormeron. — (Louis Rogeron, Les Cosaques en Champagne et en Brie : Récits de l'invasion de 1814, racontés d'après les contemporains, les auteurs modernes, des documents originaux et des notes inédites de témoins oculaires, aux éditions Émile Gaillard à Paris, 1905, page 155)
- (En particulier) Empêcher que l’ennemi ne puisse, sans risquer beaucoup, entrer dans un lieu ou en approcher.
- Hilperik entra à Paris sans aucune opposition, et logea ses guerriers dans les tours qui défendaient les ponts de la ville, alors environnée par la Seine. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les Quatre Fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833–1837)
- La frontière est défendue de ce côté par plusieurs places fortes.
- Garantir, tant au sens propre qu’au sens figuré.
- La montagne défend cette maison du froid, des vents du nord.
- Qui le défendra des séductions du monde, contre les séductions du monde ?
- (Spécialement) Soutenir l’innocence de quelqu’un contre ceux qui l’accusent.
- Portalis, quelque temps après, trouve de l’argent et lance un nouveau journal où il se met à défendre les communards arrêtés et condamnés. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 101)
- Cet avocat a très habilement défendu son client.
- (Par extension) Défendre une cause.
- (Droit) (Absolument) Fournir des défenses aux demandes de la partie adverse.
- Il a été condamné faute de défendre.
- Prohiber, interdire quelque chose.
- […] je ne voulais pas me faire à l’idée que mon père fût mort, et que plus jamais il ne reviendrait. Durant sa maladie, on m’avait défendu de pénétrer dans sa chambre, et il était parti sans que je l’eusse embrassé. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Saint Louis […] défendit aux gens du faubourg de Graveillant de rebâtir leurs maisons et fit évacuer le faubourg de la Trivalle. Ces malheureux durent s’exiler. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- En effet, le Marquisien se soucie peu de l’argent et, pour obtenir son copra, certains capitaines exploitent son goût pour l’alcool, ce qui est défendu par la loi mais très difficile d’empêcher. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Sport) Empêcher un opposant de marquer un but.
- Toute l’équipe a défendu pour conserver le score.
- (Pronominal) Repousser une attaque, une agression quelconque, y résister.
- Elle riait de toute sa voix sonore en luttant des bras et des jambes. Désarmée par son rire, elle se défendait à l’aveuglette. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre II)
- Autre exemple de l’inhabilité du démocrate à se défendre et du dommage qui lui en échoit. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, édition revue & augmentée, Grasset, 1946, p.25)
- La dépense moyenne par hectare pour me défendre contre l’oïdium et le mildew atteignit 106 fr., tandis que dans les années ordinaires, je puis me contenter de cinq traitements mixtes, dont les frais peuvent être réduits à 60 fr. — (Paul Coste-Floret, Les travaux du vignoble : plantations, cultures, engrais, défense contre les insectes et les maladies de la vigne, Montpellier: chez Camille Coulet & Paris : chez Masson & Cie, 1898)
- Il est difficile de se défendre de quelque partialité pour ses proches.
- La société existe. Elle veut vivre. Donc elle réagit. Supposez qu’elle ne se défende pas : elle serait en quelques heures la proie d’innombrables fripouilles… Tout s’écroulerait. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Absolument) Résister aux atteintes de la maladie, de l’âge, etc.
- Votre petit accident n’a pas l’air de vous avoir beaucoup changé, Monsieur Frémont ! – On se défend, jeune fille ! — (Henry Kistemaeckers fils, Œdipe… voit !, Charpentier et Fasquelle, Paris, 1905)
- (Familier) Faire preuve de qualités, de compétences, réussir dans un domaine.
- En conséquence, la Belgique ne se défend pas mal du tout comparé aux autres pays européens: 25 donateurs par million d'habitants, ce qui représente le double du chiffre des Pays-Bas. — (Marc Sertyn, Le don d’organes ne se défend pas mal dans notre petit pays, site e-sante.be, 10 décembre 2001)
- La sœur de Rumer Willis se défend bien pour ce qui est de l’audace — (Titre de puretrend.com, 8 octobre 2015)
- (Argot) Gagner de l’argent, exercer une activité rentable.
- On s’est expliqué, il voulait en effet un garçon et je suis allée chercher pour lui un jeune Lorrain qui se défendait avec le marché noir et avec son cul. — (Marie-Thérèse, Vie d’une prostituée, 1948, réédition Joëlle Losfeld, 1993)
- On n’avait jamais vraiment bossé ensemble comme associés, vu que lui s’était vite fait une spécialité comme casseur de lourdes et moi je m’étais toujours plutôt défendu dans la fausse mornifle. — (Zep Cassini, Mollo sur la joncaille, Fleuve noir, 1955)
- (En particulier) Se prostituer.
- D’ailleurs, moi j’ai jamais été barbot. Si elle se défendait c’est qu’elle le voulait bien. — (Victor Victus, De la boue et des roses, éditions de la Flamme d’or, 1953)
- Madame Rosa était née en Pologne comme Juive mais elle s’était défendue au Maroc et en Algérie pendant plusieurs années et elle savait l’arabe comme vous et moi. — (Émile Ajar (Romain Gary), La Vie devant soi, Mercure de France, 1975)
- Se disculper, nier quelque chose qu’on vous reproche.
- On l’accuse de telle chose, mais il s’en défend.
- S’excuser de faire quelque chose à quoi on voudrait vous obliger.
- On voulait le forcer d’aller dans cette maison, il s’en est défendu.
- On voulait lui donner cette mission, il s’est toujours défendu de l’accepter.
- (Pronominal) S'empêcher, s'interdire.
- Charles Schweitzer jouissait fièrement de la considération qu’on témoignait à son grand âge, à sa culture, à sa beauté, à ses vertus, ce luthérien ne se défendait pas de penser, très bibliquement, que l’Éternel avait béni sa Maison. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 55)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.