Dictionnaire des rimes
Les rimes en : replut
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "replut".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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malotru
- Celui qui est mal élevé, grossier.
- Sur ce, je me vois dans l’obligation de vous prévenir que vous êtes un fier malotru, et que je vais déposer ma plainte chez le commissaire. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- Beaucoup de gens sont venus à la rescousse, on me disait que j’avais tort de ne pas aller à Guermantes, que je me donnais l’air d’un malotru, d’un vieil ours. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n° 1924, 1987, page 126)
- Un jour, j’expliquais que malotru, au XVIIe siècle, ne signifiait pas mal élevé, mais mal fait, mal bâti, du latin malum astrum, né sous un mauvais astre.Les mains de Caronet semblaient s’affairer sous la table. D’abord je fis semblant de ne pas le voir. Je lançais une première citation : Le chevalier de Lorraine est très malotru et très languissant : il aurait l’air d’être empoisonné, si Mme de Brinvilliers eût été son héritière. (Mme de Sévigné.) — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 31)
- Soudain, un malotru parut, arracha la bouteille de la bouche de Nicole, en but le quart, puis, d’une façon qu'on voit tout le temps au cinéma, se versa le reste sur la tête. — (Réjean Ducharme, L’hiver de force, Gallimard, 1973, page 88)
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bahut
- (Vieilli) Sorte de coffre qui était couvert ordinairement de cuir et dont le couvercle était en voûte.
- Les bahuts, monsieur, répliqua l’architecte, les bahuts, meuble obligé d’une maison moyen âge ! Le moyen âge et le bahut sont inséparables ! Le bahut, madame, ajouta-t-il, en se tournant vers Malvina, le bahut, c’est le coffre au linge, l’armoire à glace, la commode, le secrétaire de nos aïeux. Le bahut et le prie-dieu, voilà la grande ébénisterie du xive siècle ! — (Louis Reybaud, Jérôme Paturot, 1842)
- Hideusement masqués, ou bariolés à perdre tout aspect humain, ils s’étaient mis à danser autour de la place, en frappant des pieds sur le sol, une danse étrange et boitillante ; tout encore, un peu plus vite à chaque fois ; et les tambours avaient modifié et accéléré leur rythme, si bien qu’il devenait pareil au battement de la fièvre dans les oreilles ; et la foule s’était mise chanter avec les danseurs, de plus en plus fort ; et une première femme avait hurlé, puis une autre, une autre encore, comme si on les tuait ; et puis soudain celui qui menait la danse se détacha du cercle, courut à un grand bahut de bois qui se trouvait à une extrémité de la place, souleva le couvercle, et en tira une paire de serpents noirs. — (Aldous Huxley, Le Meilleur des mondes, 1932, traduit de l’anglais britannique par Jules Castier, 1932, Plon, édition de 2014, page 150)
- Martha marchait de son pas égal dans les pièces vides, rectifiant çà et là sur un bahut une babiole d’or ou d’argent légèrement déplacée par un domestique, ou grattant de l’ongle sur une console une imperceptible coulée de cire. — (Marguerite Yourcenar, L'Œuvre au Noir, Troisième Partie « La prison », chapitre « L’acte d’accusation », Gallimard, Paris, 1968, page 329)
- (Par extension) Armoire ou buffet de forme ancienne.
- Clémence a gardé la niche de la grande horloge franc comtoise et l’Olmer, un bahut à deux corps, entièrement rénové. — (Élise Fischer, Les Cigognes savaient, Place des éditeurs, 2013)
- (Par analogie) (Architecture) Appui dont le haut est bombé comme le couvercle d’un bahut.
- Ces grilles sont scellées soit dans le sol, soit sur un bahut en pierre de taille reposant lui-même sur un mur appui en ciment armé — (Georges Lefebvre, Plantations, parcs et jardins publics, Dunod, 1928, page 217)
- (Maçonnerie) Mur bas qui porte une arcature à jour, une grille, ou qui surélève un comble pour faciliter l’écoulement des eaux de pluie.
- Les intervalles entre les corbeaux seront garnis de maçonnerie masquée par des plaques de faïence. Puis viendra le bahut portant le comble et les lucarnes, dont l’appareil est tracé dans notre planche. Les arcades du rez-de-chaussée faisant butée nous permettront de voûter cet étage en béton ou en brique creuse. — (Eugène Viollet-Le-Duc, Entretiens sur l’architecture, t. 2, 1872)
- (Jardinage) Forme bombée d’une couche.
- La cour d’honneur, encadrée par un bahut hémicirculaire, est accompagnée d’une haie basse formée de Troènes d’Italie taillés. — (Vilmorin-Andrieux et Cie, Les fleurs de pleine terre, 1909, page 1304)
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dévêtue
- Participe passé féminin singulier de dévêtir.
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réapparut
- Troisième personne du singulier du passé simple de réapparaître (ou réapparaitre).
- Lorsque la terre réapparut, ce fut à l’entrée du détroit de Magellan. — (Jules Verne, Maître du monde, 1904)
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émue
- Féminin singulier de ému.
- Et Wioletta, émue, caressait doucement la longue tresse châtaine. — (Diane Meur, Les Vivants et les Ombres, Sabine Wespieser éditeur, 2007, chapitre III-10)
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fétu
- Brin de paille.
- Ramasser un fétu.
- Aucun de ces pouvoirs n'obtiendrait de lui, de faire passer un fétu d'un plateau à l'autre de sa balance. — (Honoré de Balzac, L’Interdiction, 1839)
- Un cri répondait à l’autre, un passant éveillait un désir, les lumières l’allumaient comme un fétu, chaque vie se gonflait sur le boulevard et criait aussi, comme la bête d’amour, jusqu’au fond des cœurs défaillants. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 62)
- Il suivit la foule, presque soulagé de sentir sa volonté prise dans cette volonté éparse ; et un peu comme un fétu dans un ruisseau, il se laissa entraîner. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 227)
- Elles avaient trouvé chacune un fétu de paille qu’elles lui fourraient dans les oreilles. — (Knut Hamsun, La Faim, traduction de Georges Sautreau, 1961, page 255)
- (Familier) Symbole de quelque chose sans valeur, triviale.
- Je n’en donnerais pas un fétu, cela ne vaut pas un fétu : Se dit d’une chose dont on ne fait nul cas.
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cunnilinctus
- (Sexualité) Excitation buccale des organes génitaux féminins.
- L’action, le geste lui-même, l’hommage buccal au sexe de la femme est le cunnilinctus (authentifié par Krafft-Ebing, Moll, George Legman, etc), terme correct formé d’après linctus (léchage) que l’on trouve, par exemple, dans Pline l’ancien. — (Gérard Zwang, Éloge du con, 2001)
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bourru
- Qui est d’une humeur brusque, fâchée et chagrine.
- Un esprit bourru. — Avoir l’humeur bourrue, etc.
- Messire Robert d’Estouteville s’était éveillé le matin du 7 janvier 1482 fort bourru et de massacrante humeur. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Celui-là est défendu contre les quémandeurs trop opiniâtres par une sorte de femelle revêche, bourrue, grimaçante, qui s'entend à merveille à décourager les volontés les plus obstinées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 183)
- — Je vous en prie, monsieur, essayez donc de rester tranquille !Il est gêné, car sa voix est beaucoup plus bourrue qu’il ne le voudrait. — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, pages 8-9)
- (Vieilli) (Sens propre) Qui est rempli de bourre, qui n’est pas lisse.
- Fil bourru. — Plante bourrue.
- Pourquoi n’irait-on pas au Louvre, surtout par les jours froids, comme il en fait un aujourd’hui ? Les salles y sont spacieuses, chauffées. Et puis il y a les gens qu’on y rencontre. De belles Londoniennes, d’abord, en étoffes bourrues, avec des gants amples, des souliers ronds — flanquées de leurs tristes époux. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Il avait remarqué une haie très bourrue et très épaisse qui courait entre des saules. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 241)
- (Limousin) (Sens propre) Poilu.
- [...] ses grands bras bourrus de laine blanche étalés vers l'âtre et sur le rebord du lit,[...]. — (Françoise Henry, Les Îles d'Inishkea, Éd. Septentrion, 2012)
- Il a bouclé peut-être, sans se soucier du froid, une cuirasse de fer sur son torse bourru. — (Revue bleue, volume 50, numéro 1, 1912)
- (Vieilli) Mal dégrossie, en parlant d’une pierre de construction.
- Pierre bourrue.
- (Œnologie) Qui n’a pas totalement fermenté et qui se conserve doux dans le tonneau durant une semaine, en parlant d’une sorte de vin blanc nouveau.
- Le vin comme l'amour, L'amour comme le vin, Qu'ils soient impérissables, Qu'ils soient sans lendemain, Qu'ils soient bourrus, tranquilles, Acerbes ou élégants,Je suis sûre qu'il ne faut pas Mettre d'eau dedans. — (Juliette Noureddine, Petite messe solennelle, 2008)
- Qui vient d’être trait, en parlant du lait.
- L’air léger, à haute dose d’oxygène, le changement de régime alimentaire, les bols de lait bourru absorbés à la porte de l’étable et puisés à même le ciselin, le poids de la fatigue accumulée durant l’année citadine, la tension nerveuse privée d’objet qui tout à coup se détend. — (Jacques Ouvard, S.O.S. frère Boileau, Librairie des Champs-Élysées, 1971, chapitre II)
- Le meilleur lait à donner est le lait bourru, c’est-à-dire le lait de vache naturel avant qu’il se soit refroidi. — (Armand Trousseau, Traité de thérapeutique et de matière médicale, volume 1, 1875)
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écru
- (Art, Textile) Encore à l’état naturel.
- On devra s’arrêter plus tôt ou plus tard, selon qu’il faudra, ou simplement dégrisonner les toiles écrues, ou leur donner divers tons blancs (blanc bourgeois, blanc de Senlis, blanc demi-lait, plein-lait) ; c’est du reste ce qui ressortira de l’exposé rapide que nous allons donner des manipulations successives. — (Charles Louis Barreswil, Dictionnaire de chimie industrielle, volume 1, 1861, page 361)
- Soie écrue, Celle qui n’a point été mise à l’eau bouillante.
- Fil écru, Celui qui n’a point été lavé.
- Toile écrue, Celle qui n’a point été blanchie.
- De couleur blanche légèrement teintée de jaune, comme celle de la toile non blanchie. #FEFEE0
- C'était une grande pièce de laine, de couleur écrue, un habit majestueux mais lourd et encombrant. La toge était jetée sur l'épaule gauche, drapée sous le bras droit, […]. — (Barry S. Strauss, La mort de César, traduit de l’anglais par Clotilde Meyer, Paris : Albin Michel, 2018)
- heuuuuuuuuuuuuuuuu
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feuillu
- (Botanique) Qui possède beaucoup de feuilles.
- Un cerisier feuillu.
- Tige bien feuillue.
- (Foresterie) Qualifie les arbres qui portent des feuilles, par opposition à ceux qui portent des aiguilles, les conifères.
- A l'heure actuelle, l'étendue inculte boisable en épicéa étant fortement réduite, son extension est due à la conversion de peuplements feuillus en pessières et au boisement de terres agricoles. — (Recherches économiques de Louvain, vol22, p. 566, Université catholique de Louvain, Institut des sciences économiques, 1956)
- Au XIVe siècle, a la fin de l'époque Kamakura (1185-1333), le chef d'un clan local implanta une forteresse entourée de levées plantées de sudajii, Cayiaiiopyis sieaoldi, feuillus sempervirents caractéristiques de la forêt lauriphylle.— (Andrée Corvol, Forêt et paysage : Xème-XXIème siècles, novembre 2011, p.24)
- (Vieilli) Qualifie un style touffu, difficile à comprendre.
- (Argot) (Désuet) (France) Qualifiait un officier supérieur, général ou maréchal, dont les galons étaient de feuilles de chêne.
- Alors vous direz votre obéissance, votre angoisse. Vous serez pathétique enfin ! amoureux, soldat dans l'âme, tout ce que vous voudrez, et pourvu que votre chef, galonné ou « feuillu », ait vraiment quelque bon sens, pan, pan! ça marchera. — (Le Correspondant, Vol.301, 1925, p.392)
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assidue
- Féminin singulier de assidu.
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distordue
- Participe passé féminin singulier de distordre.
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acinus
- (Biologie) Cavité épithéliale arrondie bordée par des cellules secrétrices qui débouche dans le canal excréteur d’une glande.
- En coupe, des sections d'acinus voisinent au sein du tissu conjonctif avec des sections d'arbre excréteur. — (Roger Coujard, Jacques Poirier, Précis d'histologie humaine, 1980)
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bienvenu
- Qui arrive à propos, que l’on accueille avec plaisir.
- C’est un homme qui est bienvenu partout.
- Vous ne seriez pas bienvenu à aller lui dire cela.
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intervenu
- Participe passé masculin singulier du verbe intervenir.
- Pour arriver à obtenir de la religieuse augustine la soumission complète et directe et réaliser, au costume près, une sorte de réforme telle qu’on la rêve, il faudrait non pas laïciser, mais déconventualiser les hôpitaux, ne tenir compte que de la valeur individuelle des servantes des pauvres, les placer à la tête des services en leur en laissant la responsabilité personnelle, les recevoir ou les congédier librement, rompre ou du moins modifier le contrat intervenu anciennement entre les communautés et les administrations. — (La Nouvelle revue, volume 39, 1886, page 282)
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déconvenue
- Déception causée par un insuccès.
- Là dessus il conta, sans en rien oublier,Toute sa déconvenuë,Puis vint à celle du Roy. — (Jean de La Fontaine, Œuvres complètes de La Fontaine (Marty-Laveaux)/Tome 2/Joconde, P. Jannet, 1857, page 16)
- Je pourrai me permettre d’aller au théâtre rire de mes propres déconvenues, ou bien chercher mon lait chez le boutiquier du coin sans craindre les badauds. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 20)
- Plus grandiose est le rêve, plus sombre est la déconvenue. — (Joël Pon, Histoires extraordinaires de patients presque ordinaires, 2005)
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survenue
- Action de survenir.
- Et nous rebroussâmes chemin, gênés tous les deux par je ne sais quoi de subitement plus sourd, oppressés tous les deux par la survenue d’un nouveau destin, qui rendait notre marche pesante et chancelante comme une montée de calvaire. — (Octave Mirbeau, Contes et nouvelles – Le Pont, réédition Arcadia, 2002, page 10)
- Ces nouveaux résultats concernant la communauté bactérienne intestinale s’ajoutent à d’autres études publiées cette année et qui tendent à montrer son rôle dans la survenue de maladies telles que l’alzheimer, le parkinson et le cancer. — (Radio-Canada, « Le microbiote intestinal régule aussi les humeurs », radio-canada.ca, 14 décembre 2020)
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affût
- (Armement) Machine de bois ou de métal servant à supporter ou à transporter une pièce d’artillerie.
- Les 4 Servans de l’affût s'y portent alors : ils ôtent la chevrette et la mettent sur le traîneau avec le reste des armemens ; […]. — (Aide-mémoire a l'usage des officiers d'artillerie de France, attachés au service de terre, 4e éd., tome 1, Paris : chez Magimel, 1809, p. 350)
- Le ministre, soutenu par quatre hommes de sa suite, descendit de cheval péniblement et en jetant quelques cris involontaires que lui arrachaient ses douleurs ; mais il les dompta et s’assit sur l’affût d’un canon. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Une découverte militaire importante révolutionne la conception des villes et surtout des remparts : les frères Bureau inventent, aux alentours de 1450, l’affût à roues, ce qui assure la mobilité de l’artillerie. — (Bogdan Andrei Fezi, Bucarest et l’'influence française, Éditions L’Harmattan, 2005)
- Par ailleurs, pour des raisons budgétaires, le même canon est monté sur un affût tracté pour équiper les divisions d'infanterie. — (Bernard Schnetzler, Quelle armée de Terre pour demain ?, Éditions Economica, 2003)
- (Papeterie, Technique) Châssis de bois qui formait le moule pour puiser les feuilles de papier.
- (Héraldique) Meuble représentant un support de canon dans les armoiries. Il n’est quasiment jamais séparé du fût de canon. Il est généralement représenté sous une forme ancienne dont la couleur peut différer de celle du fût du canon, on dit alors que le canon est affûté d’une certaine couleur.
- D’or à la pièce de canon de sable tournée à senestre, montée sur un affût de gueules et posée sur une montagne d’azur mouvant de la pointe, qui est de Montfort-sur-Argens → voir illustration « armoiries avec un canon sur son affût »
- (Technique) Manche d'un outil tranchant. (Note :pour un rabot on dit fût).
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jacobus
- Ancienne monnaie d’or d’Angleterre, frappée sous Jacques Ier d'Angleterre et valant environ une guinée.
- Pendant qu’ils parlaient ainsi tout bas, un chanoine très vieux faisait la quête et présentait un grand plat de cuivre aux assistants qui y laissaient tomber tour à tour d’anciennes monnaies qui n’ont plus cours depuis longtemps : écus de six livres, florins, ducats et ducatons, jacobus, nobles à la rose, et les pièces tombaient en silence. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 90)
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inattendue
- Féminin singulier de inattendu.
- L’une d’elles, inattendue, est une certaine libération par rapport à la Loi en tant qu’écrit qu’il faudrait talmudiser à l’infini. — (Daniel Sibony, Nom de Dieu. Par-delà les trois monothéismes, 2017)
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élut
- Troisième personne du singulier du passé simple de élire.
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conflue
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de confluer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de confluer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de confluer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de confluer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de confluer.
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infus
- Il se dit des connaissances ou des vertus que l’on possède sans avoir travaillé à les acquérir.
- Savoir infus.
- Science infuse.
- Sagesse infuse.
- Mais quand j’aperçus ce rayon de soleil plongeant obliquement dans cet escalier par cette fenêtre, ce fut une impression bien autrement poignante de tristesse ; quelque chose de tout à fait incompréhensible et de tout à fait nouveau, où entrait peut-être la notion infuse de la brièveté des étés de la vie, de leur fuite rapide, et de l’impassible éternité des soleils… — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- (Familier) Il croit avoir la science infuse, se dit de quelqu’un qui se croit savant sans avoir étudié.
- (Vieilli) Répandu dans, en parlant de choses intellectuelles et morales, de qualités, de sentiments.
- Cette bonne grâce qui reluit sur tout ce qu’il fait est infuse dans des qualités solides. — (Jean-Louis Guez de Balzac, Le Romain)
- Peu de gens que le ciel chérit et gratifie Ont le don d’agréer infus avec la vie. — (Jean de la Fontaine, Fabl. IV, 5)
- Toutes les langues et toutes les sciences lui sont infuses [à Angélique, fille d’Arnaud d’Andilly] ; enfin c’est un prodige, d’autant plus qu’elle est entrée à six ans en religion. — (Marquise de Sévigné, 388)
- Claire connaissance de Dieu, amour infus de ce premier être. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Élévat. sur myst. IV, 6)
- Pénétré de.
- Toutes vos pensées sont comme infuses de l’un et de l’autre [l'utile et l’agréable]. — (Paul-Louis Courier, Lett. I, 114)
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intrus
- Introduit, contre le droit, dans quelque dignité ecclésiastique.
- Un prêtre, évêque intrus, une abbesse intruse, nom donné, durant la Révolution française, aux ecclésiastiques assermentés ou constitutionnels, c’est-à-dire qui avaient prêté serment à la constitution civile du clergé.
- Si vous êtes intrus dans le lieu saint. — (Massillon, Carême, Vocat.)
- Introduit illégitimement dans quelque fonction que ce soit.
- Intrus dans cette charge.
- (Sens figuré) Qui n’est pas à sa place, et dont la présence peut déranger.
- Elle invente une substance merveilleuse, la nacre, en enrobe l’intruse particule pour se l’incorporer et crée ainsi la perle. — (Amélie Nothomb, Métaphysique des tubes, Éditions Albin Michel, Paris, 2000, p. 19)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.