Dictionnaire des rimes
Les rimes en : beille
Mots qui riment avec "eille"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "beille".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eille , eilles , eil et eils .
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treille
- (Vieilli) Berceau ou couvert fait de ceps de vigne entrelacés et soutenus par du treillage, des perches ou des barreaux de fer.
- À l’ombre d’une treille.
- Sous la treille.
- Les grappes qui pendent à la treille.
- Vin de treille.
- Les pampres tombaient un à un, sans qu’un souffle d’air agitât les treilles. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 56)
- (Viticulture) Cep de vigne qui monte contre une muraille ou contre un arbre (culture dite « en hautain » ou « sur hautain » dans ce dernier cas).
- begmeil
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merveille
- Chose qui cause une grande admiration.
- Pic de la Mirandole fut regardé comme la merveille de son siècle.
- À l’agrégation d’histoire, un candidat a fait l’histoire ancienne et moderne de cent cinquante îles de la Méditerranée ; un autre, douze pages sur le Concile de Florence avec citation des calembours latins du temps. Ce candidat-merveille est resté un homme de sixième ordre. Voilà les fruits du concours : des médiocrités et des monstruosités. — (Hippolyte Taine, Carnets de voyage : Notes sur la province, 1863-1865, Hachette, 1897)
- La moindre photographie nous apprend cent fois plus sur le Parthénon qu'un volume consacré à vanter les merveilles de ce monument. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, page 195)
- L'œuvre est imprimée à Genève : à quelques lieues de là, sur les rives du même lac, les notables de Vevey siègent sous un miroir hémisphérique, une merveille qui nous est conservée et qui suscite la rêverie. — (Denis Hüe, « Miroir de mort, miroir de vie, miroirs du monde », dans Miroirs et jeux de miroirs dans la littérature médiévale, sous la direction de Fabienne Pomel, Presses universitaires de Rennes, 2016, page 60)
- (Familier) Ce n’est pas grande merveille, ou, par ironie, Voilà une belle merveille, se dit pour rabaisser une chose, une action que quelqu’un veut faire passer pour admirable.
- (Pâtisserie) (Sud-ouest de la France) Beignet.
- Les merveilles ne sont pas particulières à Genève ; on en fait aussi dans la Dordogne. — (Littré)
- beauzeil
- laroquevieille
- canaveilles
- mareil
- chomeil
- monteil
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teille
- Bouteille.
- Moi et ma teille, c'est l'grand amour,Et tous les soirs, c'est la Saint-Ballantines — (Hugo TSR, Coma artificiel, Fenêtre sur rue, 2012)
- Pour les autres on s'enjaille, on survit et on die,J'accorde une danse à la rue bien accompagné, j'galette ma solitude après deux teilles — (PNL, Je vis, je visser, Que la famille, 2015)
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breille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de breiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de breiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de breiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de breiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de breiller.
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oreille
- (Anatomie) Appareil de l’audition divisé en trois parties.
- On distingue l’oreille externe, l’oreille moyenne et l’oreille interne.
- Organe de l’ouïe, placé de chaque côté de la tête.
- L’argent ! ce mot retentissait à mes oreilles, toutes les minutes. Je n’entendais jamais que le tintement de ce mot qui, à la fin, avait pris comme une sonorité d’écus remués. — (Octave Mirbeau, La tête coupée,)
- Et toutes celles qui sentaient leurs oreilles mûrir contre leur tête ainsi qu’un fruit délicieux ; toutes celles dont les grand’mères avaient cru amollir le lobe, depuis l’hiver, en le massant de leurs doigts maigres ; celles que les gamins embrassaient le soir, sous les oreilles ; et les oreilles qui ne voulaient plus être tirées, et les oreilles qui s’étalaient, nacrées, comme une coquille qui attend sa perle ; et toutes les petites filles, dont les aïeules étaient mortes dans l’année, leur léguant à jamais des boucles déjà trop minces, toutes se rangèrent par deux, tapotant les jupes. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 89-90)
- Ôtez donc vos boutons en diamant, qui valent chacun cent mille francs ; cette singesse vous les demanderait ; et, pour les offrir à une fille, autant les mettre à mes oreilles. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, première partie)
- L’ouïe, le sens qui perçoit les sons.
- Que voulez-vous, Monsieur ? demanda- t-elle au jeune homme d’une voix qui bruit à ses oreilles comme une musique délicieuse. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- Dans dix ans, parmi les vestiges de Beaumat, les souffles du vent, les croassements des corbeaux et la chute des pierres retentiront seuls ; nulle oreille humaine ne les entendra et la cloche du village elle-même se taira, fatiguée de tinter seulement pour les morts. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Depuis l'Argonne de 1914, […] je n'ai pas l’oreille si mal bâtie que d'avoir, en vingt et un ans, oublié l'art d'apprécier au son la trajectoire d'un obus et le point de chute probable. — (Marc Bloch, L'étrange défaite : La déposition d'un vaincu, 1940, FolioHistoire Gallimard, 1990, page 86)
- Appréciation de la justesse des sons musicaux, de la régularité de la mesure.
- Sans prévenir, il se mit à chanter, opératiquement, dans le registre ténor et en italien, même si Kit savait parfaitement que Reef n'avait aucune oreille, et était incapable de chanter en entier For He's a Jolly Good Fellow sans changer de ton. — (Thomas Pynchon, Contre-jour, traduit de l'anglais (USA) par Claro, Le Seuil, 2014)
- Le pavillon, la partie externe qui est autour du trou de l’oreille (sens 2).
- Tavannes remit la pie sur son bâton, et s’amusa à rouler et à dérouler les oreilles d’un lévrier. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Toutes avaient des bijoux en or et de lourds anneaux passés dans les oreilles. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Plusieurs n'utilisent pas les oreilles pour écouter. Au moins, maintenant, elles servent à tenir le masque — (Michel Beaudry, Pas le temps de lâcher, Le Journal de Montréal, 28 novembre 2020)
- (Par extension) (Cuisine) Cet organe apprêté en cuisine.
- Les oreilles de veau ont de commun avec les pieds et les cervelles, l'avantage de pouvoir être frites ou mangées à la poulette ; et de plus elles se laissent farcir , accommoder aux pois, aux oignons, au fromage, etc. — (Alexandre Balthazar Laurent Grimod de La Reynière, Almanach des gourmands: servant de guide dans les moyens de faire la bonne chère, Maradan, Paris, an XII, page 12)
- (Sens figuré) (Désuet) Attention ; intérêt ; confiance.
- C’est un avantage d’avoir l’oreille du conseil d’administration.
- — Adieu, assassin à robe grise : je retrouverai l’oreille du Cardinal en ton absence. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- (Par métonymie) Personne qui entend ou écoute ce que l'on dit.
- Se pourrait-il que lui, prêtre, pasteur d’âmes, s’oubliât à proférer des paroles imprudentes, des mots qui pourraient choquer ces oreilles innocentes, éveiller des pensers mauvais […]. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pour commencer, tu devrais fermer la porte. Inutile que des oreilles indiscrètes nous entendent nous disputer. — (Cathy Williams, Trompeuse séduction, éd. Harlequin, 2015)
- Ce qui évoque, par sa forme ou par sa position, l’auricule d’un humain ou d’un animal :
- anse ou poignée en excroissance sur les cotés d’un récipient ou d’un instrument.
- Elle saisit précieusement la tasse par l’oreille.
- (Vieilli) Corne, petite partie du haut ou du bas d’un feuillet d’un livre qu’on a plié pour marquer une page.
- […] prenait-elle un livre ? elle le renversait sens-dessus-dessous, tout ouvert, sur la première table, au risque de le tacher, ou bien elle en pliait les pages en y faisant des oreilles, chose qui casse le papier et déplaît souverainement à ceux qui connaissent les livres. — (Sophie de Renneville, Charles et Eugénie, ou la Bénédiction paternelle, Genets jeune, 1822, tome 2, page 8)
- (Vieilli) Partie de toile d’emballage qu’on laisse aux quatre coins d’un ballot pour pouvoir le saisir, le soulever, le transporter plus facilement.
- (Vieilli) Chacune des deux dents d’un peigne qui sont placées aux extrémités, et qui, étant plus fortes que les autres, servent à les maintenir et à les préserver.
- (Botanique) Appendice qui se trouve, par paire, à la base de certaines feuilles et de quelques pétales. — Note : On les nomme aussi oreillon ou oreillette.
- verzeille
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corneille
- Oiseau passereau de couleur noire (ou partiellement noire), de la famille des corvidés, voisin du corbeau mais de plus petite taille.
- Il vivait là, en face des tours, n’entendant que le cri des corneilles et la sonnerie des heures qui s’égrenaient, une à une, dans le silence et l’abandon de la place. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- […], et lorsque, par moments, près du clocher de Sainte-Gudule, les croassements des corneilles s'élevaient, vous eussiez juré que c'était juste au dessus de votre tête. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 97)
- D’après certaines légendes, ce furent les filles de Cécrops qui découvrirent l’enfant ; une corneille en prévint Athéna. — (Philippe Delhaye, Enseignement et morale au XIIe siècle, 1988)
- (Botanique) (Vieilli) Cornéole.
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il se blasonne comme le corbeau dont il diffère peu sinon par la taille (plus petit), ce qui ne permet pas une identification aisée (risque de confusion).
- D’or à une corneille de sable, au chef d’azur chargé de trois fleurs de lys du champ, qui est de Saint-Rambert-en-Bugey → voir illustration « armoiries avec une corneille »
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appareille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe appareiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe appareiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe appareiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe appareiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe appareiller.
- naveil
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émerveille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de émerveiller.
- Je loue toutes ces coïncidences, je m’émerveille de cette tuerie perpignanaise, j’ai envie de rire. — (Hervé Commère, Les Ronds dans l’eau, Fleuve Noir, 2011, chapitre XXIX)
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de émerveiller.
- Le visiteur y devient acteur, pratiquant l’art dans une variété de situations : il s’effraie dans un « Train-fantasme », mesure son adresse sur un mur de cibles de Jacob Dahigren, exerce sa puissance physique avec les jeux de force de Pilar Albarracin, revit le plaisir d’un tour de manège de Pierre Ardouvin, s’immerge dans les milliers de ballons de Martin Creed, expérimente son vertige avec Yoann Bourgeois ou Leandro Erlich, révèle son aura électromagnétique avec Véronique Béland, s’émerveille devant les créatures célestes de Julien Salaud… — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 61)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de émerveiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de émerveiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de émerveiller.
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vieille
- Femme âgée.
- Une petite vieille.
- Elle n’a pas trente ans, et elle pense déjà comme une vieille.
- (Familier) Se dit de ce qui est ancien, suranné.
- Un vieux de la vieille : une personne de la vieille école.
- (Vulgaire) (Famille) Mère.
- Ma vieille a regardé la télé hier.
- (Nouvelle-Calédonie) (Familier) Compagne, épouse[1].
- Je reste à Koumac avec ma vieille.
- radioréveil
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oeille
- Brebis.
- Lions paisibles com hoeilles — (Partenopeus de Blois)
- (Sens figuré) Brebis (celui qui est sous la conduite de son pasteur).
- Ses oeilles mist hors del toit — (Vie de sainte Marie l’Égyptienne, ms. 23112 de la BnF, f. 339v. a. L’abbé parle de ses moines.)
- tourreilles
- commerveil
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sommeil
- État inconscient nécessaire à la vie.
- Il y eut encore entre ce moment de somnolence et le sommeil réel un intervalle pareil à celui du crépuscule, qui sépare le jour de la nuit, intervalle bizarre et indescriptible pendant lequel la réalité se confond avec le rêve, de manière qu’il n’y a ni rêve ni réalité. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Et son ami Canalis dormait, lui, du sommeil des triomphateurs, le plus doux des sommeils après celui des justes. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Après son premier sommeil qui était toujours solide, si grandes que fussent ses préoccupations, il était resté longtemps éveillé, tourmenté de ce qui se passait, et assez inquiet aussi. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- J'avais les membres roidis et ressentais une si pénible lassitude, que je restai longtemps sans pouvoir trouver le sommeil. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 94)
- Dans la tiède torpeur du réveil le père Jourgeot savoura ce délicieux engourdissement qui est comme la prise de conscience des bons sommeils réparateurs et des nuits tranquilles ; […]. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Tous les chiens du pays, tirés de leur premier sommeil, aboyèrent à la lune et tracèrent autour de nous un vaste cercle carnassier. — (André Obey, Loire, Éditions Cheminements, 2003, page 41)
- Grande envie, un grand besoin de dormir.
- Le premier jour des vacances d’été, je me rendis à l’usine dès potron-minet. Le sommeil avait beau engourdir encore mes membres, j’étais résolu à ne pas décevoir mon père. — (Erich Loest, Les souris du Dr Ley: une fable d’Allemagne, traduit de l’allemand par Bernard Huchet, page 12, Gingko, 2006)
- Et ils continuent de giberner, mais un tel sommeil s’était emparé de moi que je m’en allai dormir dans la grange. — (Władysław Stanisław Reymont, Pèlerinage à Czestochowa, page 21, L’Âge d’Homme, 1984)
- (Sens figuré) Mort.
- Le sommeil de la tombe.
- État d’inactivité, d’inertie où se trouvent certaines choses.
- Ce ne fut qu'au milieu des années 1980 que William Steinman et Wendelle Stevens coécrivirent leur livre de 623 pages, UFO Crash at Aztec, et que la rumeur sur l'incident d’Aztec commença à s'éveiller de quatre décennies de sommeil. — (Suzanne et Scott Ramsey, Franck Thayer, AZTEC,1948 ; Un crash d'ovni au Nouveau Mexique 8 mois après Roswell !, traduit de l'américain, Éditions Atlantes, 2017, chapitre 2)
- Le sommeil de la nature. — Le sommeil de l’esprit. — Le sommeil des sens.
- (En particulier) (Botanique) (Familier) État dans lequel les plantes ont leurs feuilles et leurs fleurs pliées ou fermées, ordinairement durant la nuit, et qui est dû à l’absence de la chaleur et de la lumière.
- Sommeil des plantes.
- (En particulier) (Zoologie) (Familier) Sorte d’engourdissement qui saisit certains animaux pendant l’hiver ; ou qui, dans les pays chauds, saisit d’autres animaux durant la saison sèche.
- (Par extension) Phase d’inactivité d’un appareil, d’une machine.
- Lorsqu’une machine en sommeil devient active, il convient de suivre l’état du stock.
- (Familier) Période durant laquelle on dort.
- Allez les enfants, venez faire votre sommeil.
- torreilles
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abeille
- (Entomologie) Abeille à miel ; insecte porte-aiguillon, social et domestiqué pour la fabrication du miel et de la cire d’abeille.
- Vous savez que les abeilles ont été apportées en Amérique par les Blancs. […] les abeilles sont les sentinelles avancées de Blancs : au fur et à mesure que les Blancs s’enfoncent dans l’intérieur de l’Amérique, les abeilles partent en avant pour leur tracer la route et leur indiquer les défrichements. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858, page 185)
- […]; l’hydromel y était une boisson fort en usage ; ce qui prouve que l'art d'élever les abeilles y était pratiqué en grand, et qu'on savait enlever à ces industrieux travailleurs le miel qu'ils produisaient. — (François-Xavier Masson, Annales ardennaises, ou Histoire des lieux qui forment le département des Ardennes et des contrées voisines, Mézières : imprimerie Lelaurin, 1861, page 54)
- Puis nous passons à l’histoire naturelle et étudions les mœurs des abeilles, des fourmis, des sauterelles et les vertus de certaines plantes médicinales. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
- Réclamation du lieutenant Viard, dont la compagnie est près d’un rucher, et qui a déjà deux hommes piqués. Mais interdiction formelle d’enfumer les abeilles avant le café. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace – Août 1914, 1916)
- À l’école, à la maison, on nous répétait : « Ne faites pas de mal aux abeilles. » Nous pouvions tuer une mouche, un taon, une guêpe ; mais quand une abeille entrait dans la pièce, familière et pareille elle-même à une goutte de miel, nous la suivions d’un regard ravi. — ( Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, pages 178-179)
- Pour ce faire, il convient de ne pas perdre de vue le modèle empirique de l’abeille qui produit un excrétat nourricier, le miel, mais qui sécrète également du venin, substance toxique. — (Gilles Tétart, Le Sang des fleurs – une anthropologie de l’abeille et du miel, 2004, page 135)
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries.
- Abeille. Cet insecte est représenté montant, les ailes tantôt closes, tantôt étendues. Dans ce dernier cas, l’abeille est volante (I, 68). — (Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : précédé d’un Dictionnaire des termes du blason, tome 1 (A–K), G. B. van Goor Zonen, Gouda, 1884)
- D’argent au flambeau au trait de sable, accosté de deux abeilles d’or ; à la champagne ondée d’azur chargée de trois trangles ondées d’argent, qui est de Verrieres → voir illustration « armoiries avec 2 abeilles »
- (Spécifiquement) Représentation symbolique du pouvoir et du règne de Napoléon.
- Envolons-nous, comme les abeilles du manteau impérial devant les exhortations hugoliennes! — (San-Antonio, Béru-Béru, Éditions Fleuve noir, 1970, chapitre 7)
- (Par extension) (Entomologie) Insecte hyménoptère ailé, appartenant à la super-famille des apoïdes, important pollinisateur qui se nourrit généralement de nectar.
- La majorité des abeilles sont solitaires.
- (Sens figuré) (Littérature) Écrivain dont on considère le style pur comme le miel [1].
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par métonymie) (Au pluriel) Bourdonnement sonore provoqué par des décharges partielles à l’approche d’un orage.
- Les alpinistes français disent alors qu'ils ont entendu « les abeilles » : soudain, sur toutes les surfaces, se créent de petites décharges bruyantes. Après cette sensation sonore d'abeilles, une autre observation est que les cheveux se dressent droit au-dessus de la tête, et que des étincelles peuvent se former entre les dents quand on ouvre la bouche. — (Orage en montagne sur l’encyclopédie Wikipédia )
- (Vieilli) (Militaire) Durant la Première Guerre mondiale, désigne une balle.
- Les crêtes surtout sont périlleuses. Les mitrailleuses boches sont braquées sur elles à demeure. Par intervalles se déclenche leur tacata et les abeilles meurtrières bruissent au ras du sol. — (Daniel Mornet, Tranchées de Verdun, Nancy, Presses universitaires de Nancy, 1990)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.