Dictionnaire des rimes
Les rimes en : étoffe
Que signifie "étoffe" ?
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- (Textile) Tissu de soie, de laine, de coton, etc., dont on fait des habits, dont on recouvre des meubles, etc.
- Les femmes portent une jupe en vadmel, ou grossière étoffe de laine noire, et un corsage de même étoffe, ouvert au milieu pour laisser voir une chemise brodée. — (René Verneau, Les races humaines, Baillière & fils, 1890, page 653)
- Quatorze colonnes de bois, hautes de vingt-trois pieds, tendaient au-dessus de la salle un ciel d'étoffe écarlate. — (Pierre Louÿs, Une fête à, Alexandrie, 1896, dans Archipel)
- Des lois répressives furent édictées ; c'est ainsi qu'on défendit d’entrer et de mettre en vente en France des étoffes des Indes, de la Chine et du Levant, […]. — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo - Les Corsaires chez eux, p.119, éd. Honoré Champion, 1925)
- Bernard sourit, hocha la tête et, glorieux de son vêtement coupé dans une étoffe cannelle de mauvais goût, m'offrit une cigarette. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- (Sens figuré) Qualité, nature intrinsèque d'une personne ou d’une chose.
- Il n’y avait pas là l’étoffe d’un livre.
- Il n’y a pas dans cette aventure l’étoffe d’un roman, l’étoffe d’une comédie tout entière.
- Il y a en lui l’étoffe d’un chef.
- Ce sont gens de même étoffe.
- Au Luxembourg, on nous défendait de jouer avec des petites filles inconnues : c’était évidemment parce que nous étions faites d’une étoffe plus raffinée. — (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 64)
- (Sens figuré) Potentiel de capacités.
- On peut faire de ce jeune homme quelque chose de bon, il y a de l’étoffe.
- On ne fera jamais rien de ce jeune homme, il n’y a pas d’étoffe.
- (Typographie) (Au pluriel) (Vieilli) Ce que l’imprimeur faisait payer, à raison de tant pour cent, au-delà des frais d’impression, afin de se couvrir des dépenses qui entrent dans ses frais généraux.
- Payer les étoffes. - On m’a compté tant pour les étoffes.
- (Marine) Ensemble des matériaux utilisés pour la construction d'un navire.
- (Technique) Union de plusieurs feuilles d'acier superposées et forgées ensemble, en vue de la fabrication par les taillandiers d'instruments tranchants.
- Nom donné à l'or ou l'argent qui peuvent entrer dans la fabrication de certains rubans.
- (Travail du cuir) Solution d’alun dans laquelle on trempe les peaux à tanner.
Mots qui riment avec "ophe"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "étoffe".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : of , ofs , offe , offes , ophe et ophes .
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strophe
?- (Poésie) Groupement organisé de vers pouvant comporter une disposition particulière de rimes.
- Dans cet enfer, comme aujourd’hui, les poètes chantaient l’épopée qu’on allait vivre et mourir ; les uns en strophes ardentes, les autres avec un rire amer. — (Louise Michel, La Commune, Paris : P.-V. Stock, 1898, page 7)
- L’étude d’un brouillon de Blake est des plus curieuses. Sans cesse, il reprenait son texte. Lorsqu’il s’agissait d’un poème en vers, il écrivait d’abord une strophe qui en était comme le noyau, et le reste du poème n’était que le développement de cette strophe initiale, tout autour de laquelle venaient se grouper les strophes complémentaires. — (Julien Green, William Blake, prophète, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, pages 37-38)
- Progressivement, et par une tout autre voie que Banville, il a également abouti à des strophes et à des poèmes isosexuels. Verlaine est au point de confluence de tous ces essais. — (Alain Chevrier, Le Sexe des rimes, Les Belles Lettres, 1996, page 414)
- (Antiquité) Première des trois parties de l’ode avec l’antistrophe et l’épode.
- Dans les pièces dramatiques le chœur chantait l’antistrophe en marchant sur le théâtre de gauche à droite, après qu’il avait chanté la strophe en tournant de droite à gauche.
- kougelhof
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anastrophe
?- (Rhétorique) Renversement de la construction naturelle ou ordinaire.
- En latin, « Mecum, vobiscum » sont des anastrophes, pour « Cum me, cum vobis ».
- Il reste dès lors à expliquer le cas d’anastrophe des prépositions. — (Joseph Vendryes, Traité d’accentuation grecque, 1945)
- osmotrophe
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catastrophe
?- Événement soudain, qui, bouleversant le cours des choses, amène la destruction, la ruine, la mort.
- Bert avait suivi les péripéties de la catastrophe, depuis la séparation des eaux jusqu’à la culée du pont. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 320 de l’édition de 1921)
- S'ils se sont répandus, nombreux, à travers d'autres pays, c'est soit pour fuir des catastrophes (guerres, révolutions, massacres,) soit pour échapper aux inconvénients de la surpopulation. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Et puis, si aucun cataclysme soudain n'a décisivement transformé l'aspect naturel des choses, d'un seul coup, depuis un siècle, il est cependant vrai qu'au ralenti une catastrophe inéluctable impose à cette partie de la France, cette fatale loi d’impermanence. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Par extension) Désastre ; calamité.
- Qui oserait blasphémer contre cette sublime épopée, qui commence à Valmy, et qui se déroule, en traits de feu, jusqu’à la sombre catastrophe de Waterloo ; épopée qui débute par un hymne de triomphe, et qui se ferme sous les plaintes d'une douloureuse élégie ? — (« Charlet », dans L'Urne : Recueil des travaux de J. Ottavi, avec une biographie de l'auteur, par Léon Gozlan, Paris : chez Paulin, 1843, p. 254)
- Ce brouillard, dehors, c’est une vraie catastrophe ! — (Christopher Cook, Langues de feu, 2014)
- Dénouement funeste d’une tragédie.
- On doit préparer habilement la catastrophe.
- L’intérêt s’affaiblit, si la catastrophe est trop prévue.
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apostrophe
?- Interpellation vive, ou surtout d’un trait mortifiant adressé à quelqu’un.
- Les gardes restèrent aussi muets à cette apostrophe qu’à la précédente. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les apostrophes injurieuses, les interpellations violentes des réactionnaires, interrompirent cent fois les discours des orateurs des gauches. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Joséphine […] pissa dans ses jupes de détresse en remarquant l’altération des traits du Pape à cette apostrophe véhémente. — (Louis Pergaud, « Joséphine est enceinte », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- C’est cette version que Déroulède fait sienne quand, en des apostrophes enflammées, il vous accuse du haut de la tribune d’être à la solde de l’étranger. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- A celle-ci je pourrais dire, si elle n'avait pas rendu sa vilaine âme au diable : « Si je suis encore en vie, sale punaise, ce n'est vraiment pas de ta faute. » La suite de mon histoire vous prouvera combien est justifiée mon apostrophe. — (J'ai été fusillé… 30 mars 1944 : à Dagnac, commune de Villac, canton de Terrasson, Dordogne, récit d'André Pommarel, rapporté par René Delmas, Paris : Éditions Éditeur Indépendant, 2007, page 18)
- (Rhétorique) Figure de style par laquelle un orateur interpelle brusquement soit des personnages morts, des vivants absents ou présents, soit même des choses qu’il personnifie.
- Démosthène a fait une admirable apostrophe aux morts de Chéronée dans son discours sur la Couronne.
- L’apostrophe de Bossuet à Alger est un des plus beaux passages de son oraison funèbre de Marie-Thérèse.
- Mot mis en apostrophe, mot qui désigne l’être à qui l’on s’adresse dans le discours : mes enfants, approchez. — Jean, ne partez pas.
- schaeferhof
- elophe
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antistrophe
?- (Prosodie grecque) Seconde stance d’un chœur lyrique, semblable pour la mesure et le nombre des vers à la première, qu’on nommait « strophe ».
- Dans les pièces dramatiques le chœur chantait l’antistrophe en marchant sur le théâtre de gauche à droite, après qu’il avait chanté la strophe en tournant de droite à gauche.
- Comme ils passaient devant la cuisine, leur parvint la voix de la petite Belle en train de raconter tranquillement quelqu'une de ses merveilleuses découvertes quotidiennes, interrompue de temps en temps, en guise d'antistrophe, par une exclamation avinée de Rachel. — (William Faulkner, Sartoris, traduit par René-Noël Raimbault et Henri Delgove, éditions Gallimard, 1937, réédition Folio, page 243)
- (Grammaire, Rhétorique) (Vieilli) Figure de répétition, dans laquelle peut s'opérer un renversement de termes. Cela se trouve notamment dans les langues anciennes.
- (Grammaire, Rhétorique) Figure de permutation anagrammatique volontaire ou involontaire de deux éléments dans une phrase, qu'il s'agisse de lettres, de mots, de groupes de mots.
- Il n’y a qu’une antistrophe entre femme folle à la messe et femme molle à la fesse. — (François Rabelais, Pantagruel chapitre XII)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.