Dictionnaire des rimes
Les rimes en : xandre
Mots qui riment avec "endre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "xandre".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : endre , endres , andre et andres .
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revendre
- Vendre ce que l’on a acheté.
- Élie Magus, à force d’acheter des diamants et de les revendre, de brocanter les tableaux et les dentelles, les hautes curiosités et les émaux, jouissait d’une immense fortune inconnue, acquise dans ce commerce devenu si considérable. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- Tenez, qu'est-ce qui se passe à la Bourse ? Des gens qui n'ont rien prennent le droit d'acheter une marchandise dont ils savent parfaitement que la livraison ne s'accomplira jamais, mais qu'ils revendront avec profit. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 167-168)
- Aucun dealeur local ne peut satisfaire la totalité de la nouvelle demande de cannabis et les jeunes les plus téméraires s’aventurent dans les cités des environs pour s'approvisionner, puis consomment et revendent dans les rues de leur quartier. — (Thomas Sauvadet, Jeunes de rues et trafic de stups, dans Agora : Débats/jeunesse n° 48, L'Harmattan, octobre 2008, page 94)
- La sophistication peut se situer au niveau de l'utilisation du produit ; c'est le cas pour le prêt hypothécaire, accordé (« vendu ») en racontant à un emprunteur, […], une faribole fine comme du gros sel : comme quoi il lui sera toujours possible de se désendetter en revendant sa maison plus cher que son prix d'achat. — (Jacques Bichot, Labyrinthe: Compliquer pour régner, Manitoba /Les Belles Lettres, 2015)
- (En particulier) Vendre ce que l'on a reçu en cadeau.
- Enfin, je le redis, c'est l'intention qui compte. Le problème, c'est qu'on pourra même pas le revendre sur eBay, ton cadeau pourlingue. — (Christophe Conte, « Cher Pascal Obispo », dans Les Inrockuptibles, décembre 2010, en recueil dans Billets durs, Ipanema Éditions, 2012)
- Vendre de nouveau.
- Il se dit particulièrement en termes de procédure : « Revendre à la folle enchère », Vendre de nouveau une chose, aux risques et périls d’un premier adjudicataire qui n’en a pas payé le prix.
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répandre
- Épancher ; verser ; laisser tomber un liquide.
- On ne doit employer le crud-ammoniac qu'après l’avoir abandonné à l’air pendant un certain temps, ou l’avoir répandu dans le sol plusieurs mois avant les semailles ou plantations. — (Louis Grandeau, Rapports du Jury International, 5e partie: Agriculture, Horticulture, Aliments, vol.2, p.320, 1906)
- Répandre de l’eau par terre. — Répandre de la sauce sur la nappe.
- Ce fleuve a répandu ses eaux dans la campagne. — Les eaux se répandirent dans la campagne.
- Répartir ; distribuer.
- Dieu répand ses grâces comme il lui plaît.
- Répandre des bienfaits, des faveurs, des aumônes.
- Étendre au loin ; disperser ; propager.
- Il faudrait, en premier lieu, répandre parmi nous, par le perfectionnement des institutions de crédit, l'usage des billets, des promesses, des reconnaissances. — (Michel Gustave Partounau du Puynode, De la monnaie, du crédit et de l'impôt, page V, 1853)
- Très curieux de son naturel, il était toujours informé avant quiconque des menus potins du pays et n'avait pas son pareil pour les répandre et les amplifier. — (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Au fond d'un bar fallacieusement intitulé La Jeunesse, un phonographe tournait et répandait des gargouillements sonores d'accordéon. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 41)
- (Pronominal) — Une étrange terreur pèse sur Paris. Des bruits sinistres se répandent. Parfois, des bandes hurlantes passent, avec des physionomies d'émeute. — (Michel Zévaco, Le Capitan, chapitre I, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Pronominal) — S'ils se sont répandus, nombreux, à travers d'autres pays, c'est soit pour fuir des catastrophes (guerres, révolutions, massacres,) soit pour échapper aux inconvénients de la surpopulation. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Les atlantiques se sont répandues dans les plaines, mais restent arrêtées par la rigueur des hivers. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.60)
- Les Magyars ne surent même pas défendre les Slovaques contre l’invasion étrangère. En 1244, ils furent écrasés par mes Mongols qui se répandirent sur le pays. — (Ernest Denis, La Question d'Autriche ; Les Slovaques, Paris, Delagrave, 1917, in-6, p.106)
- Lorsqu'une bande de baleines est signalée, la nouvelle se répand aussitôt dans tout l'archipel au moyen de feux allumés sur les montagnes ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 37)
- Elles firent la gloire de leur région en répandant à travers la planète le goût musqué et puissant des calendos, mais les réduire à ce seul fromage eût été une erreur... — (Jean-Jacques Michelet, Chapeaux ronds et idées courtes: roman, Éditions L'Harmattan, 2013)
- Aller vociférant ; discourir à la cantonade.
- Une presse complaisante jusqu’à la servilité répandait dans le public, depuis les salons jusqu'aux mansardes, les idées les plus fausses et les plus dangereuses. — (Général Ambert, Récits militaires : L'invasion (1870), page 240, Bloud & Barral, 1883)
- La Moussotte ne se connaissait plus; elle en oublia de se peigner, cassa de la vaisselle et se répandit par tout le village en imprécations dont l'énergie ne cédait en rien à celle des prophètes de la Bible. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- […] mais lorsque la petite pièce décoincée avait échappé à sa main tremblotante, en manque d'alcool, il s'était répandu dans un flot d’insultes schleues que seul Jean-Marie, l’ouvrier alsacien, avait compris. — (Julie Cuvillier-Courtot, « Portraits de famille », dans La femme cardinale, Ciboure : Éditions La Cheminante, 2015)
- (Pronominal) Fréquenter le monde, la société.
- Cet homme cherche à se répandre, craint de se répandre dans le monde.
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vendre
- Aliéner une chose, transporter, céder à quelqu’un la propriété d’une chose pour un certain prix, contre une somme d'argent.
- […], et si monsieur Guignol ne me paye pas. aujourd’hui même les cinq termes qu’il me doit je fais vendre ses meubles sur la place publique, […]. — (Laurent Mourguet, Le Déménagement de Guignol, Elardin, 1876)
- Sa mère avait commencé à faire des soccas et des pizzas et son mari à les vendre dans les nouveaux quartiers en construction. — (Pinar Selek, Azucena ou Les fourmis zinzines, 2022)
- Autrefois, nos écorces se vendaient à vil prix, et nos cuirs n’avaient pas une grande valeur ; mais nos écorces et nos cuirs, une fois bonifiés, la rivière nous permit de construire des moulins à tan, il nous vint des tanneurs dont le commerce s’accrut rapidement. — (Honoré de Balzac, Le Médecin de campagne, 1833, édition de 1845, chapitre premier)
- Vendre bien cher sa peau.
- (Par extension) Faire du commerce, échanger, troquer.
- Il vend toutes sortes d’étoffes, de livres.
- (Sens figuré)Trahir, révéler un secret par intérêt ; dénoncer.
- Ce nonobstant, les gendarmes sont visibles de loin et les rats, qui sont des bourgeois, ne voyagent qu’en voiture ; ils sont donc tous, quand on n’est pas vendu, facilement évitables. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Vendre sa patrie. — Il vendrait son meilleur ami à beaux deniers comptants. — C’est lui qui nous a vendus.
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distendre
- Élargir ou allonger par la tension.
- Son estomac est distendu par des gaz.
- Quand la peau se distend.
- Si elle était fière de ses chaussures, elle avait d’autre part cependant des inquiétudes sur la façon dont elles allaient se comporter en travaillant : la semelle ne s’élargirait-elle pas, le coutil ne se distendrait-il pas au point de ne conserver aucune forme ? — (Hector Malot, En famille, 1893)
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détendre
- Relâcher ce qui était tendu.
- Détendre une corde.
- Détendre un arc.
- Un ressort qui se détend.
- Ce vêtement, il va se détendre, non ?
- (Sens figuré) Relâcher son esprit ; évacuer son stress.
- — Calvâsse! vraiment? Je croyais que les correspondants parlementaires étaient détendus comme des coqs en pâte. — (Loraine Lagacé, Stratège, Stanké, 1992, vol. 1, p. 34)
- Détacher, enlever ce qui était tendu en quelque endroit, par exemple le linge.
- Détendre une tapisserie.
- Détendre des rideaux.
- Environ un quart d'heure après Bardet vint me trouver dans mon rang ; il me dit tout bas: « Je viens d'aider Toinette et Marote à détendre. — (Nicolas Rétif de la Bretonne, Monsieur Nicolas, 1796), bibliothèque de la Pléiade, Tome 1, p. 735.
- (Par extension) (Vieilli) Ôter les tapisseries, les rideaux, etc., d’un lieu.
- (Absolument) On détend dans toutes les rues quand Noël est passé.
- Démonter les tentes pour lever le camp.
- Détendre le camp.
- (Absolument) Après avoir fait toutes ces dispositions, après avoir reçu un officier prussien qui demandait à parlementer, et lui avoir montré le camp dans le plus grand ordre, il [Dumouriez] fit détendre à minuit, et marcher en silence vers les deux ponts qui servaient d’issue au camp de Grand-Pré. — (Adolphe Thiers, Histoire de la Révolution française, tome 2, livre VIII ; Furne et Cie éditeurs, Paris, 1846, page 301)
- (Cuisine) Fluidifier une préparation culinaire en y ajoutant un liquide.
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calandre
- à cause de la huppe que porte cet oiseau, du latin caliendrum (« bonnet »)[1] ;
- emprunté au grec ancien κάλανδρος, kálandros (« alouette »)[2].
- du latin charadrius (« oiseau au plumage jaunâtre ») qui donne l’ancien français caradril, caladril et le médiéval caladrius.
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étendre
- Faire qu’une chose acquière plus de surface ou plus de volume, soit en la rendant plus mince, soit en la tirant ou en la dilatant.
- On étend l’or sous le marteau.
- Étendre du beurre sur du pain.
- Étendre de la cire.
- Étendre du drap, du parchemin.
- C’est un métal qui s’étend beaucoup quand on le bat.
- Étendre ses troupes, son armée : Leur faire occuper plus de terrain, leur donner plus de front.
- L’armée s’étendit dans la plaine.
- (Sens figuré) Donner plus de portée à une idée, à un mot, au contenu d’un texte.
- Étendre la clause d’un contrat, les termes d’un arrêt, d’une loi.
- Étendre le sens, la signification d’un mot.
- Déployer en long et en large.
- Étendre de la toile sur l’herbe pour la blanchir.
- Étendre un tapis.
- Étendre quelqu’un sur une table, sur un lit, pour lui faire subir quelque opération.
- Jésus-Christ fut étendu sur la croix, sur l’arbre de la croix.
- Ces martyrs furent étendus sur le chevalet.
- Il y avait aussi, comme hors-d’œuvre, des tranches rouges qu'on étendait sur du pain noir en le saupoudrant de poivre : c'était du saumon fumé. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris, Plon, 1883, page 45)
- Étendre le linge. (3a) (En particulier) Déployer en long et en large du linge humide afin qu’il sèche.
- Étendre du linge pour le sécher.
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pendre
- Attacher une chose, une personne ou un animal en haut par une de ses parties, de manière qu’elle ne touche pas en bas.
- Une cage à serins était pendue au plafond ; les oiseaux avaient été emportés, mais la mangeoire était pleine de chenevis. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Pendre de la viande au croc. — Pendre un lièvre par les pattes de derrière.
- (Pronominal) — Se pendre par les mains à un arbre.
- Attacher à la potence, pour le mettre à mort, en parlant de quelqu’un.
- Depuis le matin, il marchait comme dans un rêve ; il ne se reconnaissait plus ; il sentait derrière lui Félicité, aux mains de laquelle l’avait jeté la crise de la nuit, et il se serait laissé pendre en disant : « Ça ne fait rien, ma femme va venir me décrocher. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Il approuve hautement le comité de vigilance de la Nouvelle-Orléans qui en 1890 pendit, « à la grande satisfaction de tous les honnêtes gens », des maffiosi acquittés par le jury. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VI, La moralité de la violence, 1908, page 256)
- Les preuves de ces affirmations sont en somme beaucoup plus probantes que celles qui font pendre la plupart des criminels. — (H. G. Wells, L'histoire de Plattner, dans L’Ile de l’Æpyornis, traduit de l’anglais par Michel Laurent, Paris : Albin Michel, 1929, page 71)
- La comtesse fit incarcérer le meurtrier et, après jugement, celui-ci fut pendu. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- On s’injuriait à table. On injuriait même le supérieur, homme emporté mais faible. On lui rappelait à l’occasion que son père avait été pendu. — (Jean Fournée, Bourg-Achard, dans Aspects du monachisme en Normandie, J. Vrin, 1979, page 133)
- (Intransitif) Être suspendu.
- Parmi les montres qui pendaient à la devanture de M. Goulden, il s’en trouvait une toute petite, quelque chose de tout à fait joli. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- À la bride et au mors arabe on ajoute, aux grandes occasions, une large bande frontale ornée de franges et un gros gland pendant au cou du cheval. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 85)
- […], il était vêtu dans le genre boy-scout ; un couteau pourvu de nombreuses lames et probablement de peu d'utilité, une boussole, un sifflet, etc… pendaient à sa ceinture ; […]. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- De l'autre côté de la chaussée, le poste de police dont le drapeau pendait obliquement, comme une loque, mal éclairé par la lanterne, avait un air peu engageant. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- En fermant les yeux, Jeanne revoit cette boutique minuscule où s'entassent les jarres d’huile et les sacs de farine, où pendent, au plafond, des balais et des brosses, des salamis et des cordes à sauter. — (Jean-Michel Olivier, Notre Dame du Fort-Barreau : récit, éditions L'Âge d'Homme, 2008, page 30)
- (Intransitif) Tomber, descendre trop bas.
- Votre robe pend d’un côté.
- Renouez ce cordon qui pend.
- Les joues lui pendent, Ses joues sont flasques et tombantes.
- (Pronominal) (réfléchi) Se donner la mort, s’étrangler en se suspendant par le cou ; se suicider par pendaison.
- Une autre fatalité pesait sur les Rabalan : ils se suicidaient. Depuis cent ans, on ne connaissait pas un seul Rabalan qui fût mort, comme tout le monde, dans son lit, de mort naturelle. Ceux-ci se pendaient, ceux-là se noyaient ; […]. — (Octave Mirbeau, Rabalan)
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attendre
- Ne pas bouger, rester là où l’on est pour la venue de quelque chose ou de quelqu’un.
- S’embusquant alors derrière un massif, le fusil au poing, il attendait, des heures et des heures, qu’un chat vînt à passer. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- Le doigt sur la détente de nos armes, tous les muscles tendus, ne respirant plus, nous attendons… et il me semble qu’il se passe une éternité… — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 47)
- Il n’est point pressé de conquérir les sommets. Si le temps menace, il n’attend pas l’averse, il redescend à l’auberge où il se met à la chotte. — (La Semaine littéraire, 1908, volume 16, page 254)
- Pourquoi ce bœuf impassible, et qui ne rumine même pas, semble-t-il attendre, pour ne pas brouiller l’herbe française avec l’herbe allemande ? — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- La police attend avec des mitrailleuses et des gaz les grévistes noirs de Pennsylvanie. — (Paul Nizan, Les Chiens de garde, 1932)
- Sous le porche, un boueux attendait l’arrivée de la voiture en songeant que, par un temps pareil, elle ne viendrait sans doute pas. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 62)
- J’adore attendre. Ce sont les seuls moments de la vie où je me repose. Parfois je vais chez le coiffeur quand je n’en ai pas besoin, uniquement pour avoir le plaisir d’attendre. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 44)
- Elle regarde hors du cadre, comme si elle attendait quelqu’un, un Monsieur D., sans doute, qu’elle épousa en 1883, et qui semble avoir été de ceux qu’on a tort d’attendre. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 151)
- Différer une action jusqu’à une limite temporelle.
- Le capitaine Arbogast avait raison quand, hier soir, à l'apéritif, il nous disait : « Dans l’Armée, il ne faut pas se presser; quand on a reçu l'ordre, eh bien ! il faut attendre le contre-ordre. » — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 20)
- Cette sollicitude ne la surprenait guère : Alice avait toujours eu cette espèce de charité très chrétienne, qui attendait que l'on fût au fond du trou pour vous tendre la main. — (Laure Pfeffer, Si peu la fin du monde, Éditions Buchet-Chastel, 2019)
- On attend le beau temps pour partir.
- Être prêt ou préparé pour une action.
- Si, d’aventure, il restait sur place, attendant une vacance à l’usine, il travaillait à la mine et était payé par pipe de minerai extraite. — (Maurice Lecerf, Le Fer dans le monde, Payot, 1942)
- Le peu qui restaient, confirmés par enquête généalogique, s’étaient cloîtrés en des tavernes où buvaient à tire-larigot en attendant la fin du monde. — (René Favret, Le Retour de Pantagruel, L’Harmattan, 1997, page 227)
- (Sens figuré) Souhaiter ou se préparer à la survenue d’un événement.
- La véritable affaire n’était pas encore commencée. On n’entendait ni les cris antidynastiques qui étaient attendus ni le grondement orageux de La Marseillaise. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- […] mais l’on n’était qu’en juin et, sauf pour les poires de moisson qui mûrissent en août, il fallait encore attendre longtemps avant de savourer concurremment les pommes du verger et la vengeance désirée. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Celle-ci était une litorne. Que venait-elle faire si prématurément dans les héez ? D’ordinaire, on ne les attend que vers la mi-octobre. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Au XVIIIe siècle, un Européen en voyage au Mozambique s’enquiert auprès d’un groupe d’esclaves qu’on s’apprête à charger dans la cale d’un bateau de ce qui, à leur avis, les attend : « Ils nous ont achetés et nous embarquent pour nous manger », répondent les esclaves. — (Françoise Vergès, À vos mangues !, traduction de Dominique Malaquais, dans Politique africaine, 2005/4, n° 100, page 320)
- (Sens figuré) Se dit de certaines choses qui menacent une personne ou qui lui sont destinées, réservées.
- Dès le moment où le lieutenant entra dans la pièce, je sus ce qui m’attendait. Coupé par un immense béret, son petit visage bien rasé, triangulaire et anguleux comme celui d’un fennec, souriait. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Voilà le sort qui vous attend. — Quelle gloire vous attend !
- (Louisiane) Entendre, ouïr.
- Espérer, se promettre ou prévoir quelque chose.
- Je n’attendais pas cela de vous.
- C’est un homme dont je n’attends rien de bon.
- N’attendez de moi qu’un profond mépris.
- (Suisse) (Moselle) (Familier) (Germanisme) attendre sur quelqu’un : attendre quelqu’un. Note : Il s’agit d’un calque de l’allemand warten auf.
- Ça fait plus de deux heures que j’attends sur Gérard.
- J’espère que tu n’as pas trop attendu sur moi.
- (Pronominal) Prévoir quelque chose.
- Attendez-vous à des compliments. Vous les méritez pleinement et vous avez encore plein d'autres projets à réaliser !' — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 13 août 2022, page 36)
- Notre hôte, absent au moment de notre arrivée, ne tarde pas à paraître et me fait l’accueil auquel je m'attendais de sa part. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 38)
- (Pronominal) S’imaginer quelque chose.
- « Johnny se donne à Bercy » pendant trois semaines, à guichets fermés. Dans ce lieu gigantesque où l’on s’attend à une débauche de lumières et d’effets, le spectacle surprend par sa sobriété, […]. — (Frédéric Quinonero, Johnny live : 50 ans de scènes, éditions L’Archipel, 2012)
- montvendre
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fendre
- Diviser, séparer, couper en long ou en large, ou de toute autre manière.
- Fendre avec des coins, avec une cognée.
- Fendre la peau légèrement.
- Elle avait l’air aussi peu contrarié que possible, quand je l’étais horriblement, moi ! quand je l’étais jusqu’à la colère, — une colère à me fendre en deux et qu’il fallait cacher ! — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 62)
- Avec la serpette, elle fend en quatre l’extrémité d’un brin qu’elle engage ensuite dans le fendoir. Un coup de manivelle et le brin s’ouvre en quatre comme une corolle de fleur. — (François Gardi, L’Atelier du vannier, Éditions de Borée, 2004, page 383)
- (En particulier) Traverser avec effort un corps, une masse quelconque en en séparant les parties.
- L’exécution des condamnés a lieu l’hiver, à 7 heures du matin ; mais il fallait être rendu avant minuit : autrement on ne pourrait plus fendre la foule. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Un camion à plateau des services techniques, chargé de barrières métalliques, fend à cet instant la foule, de sorte que chacun rentre chez soi, […]. — (Michel Embareck, Avis d'obsèques, L'Archipel, 2013, chapitre 1 (Décapsulé))
- Au 31 du mois d'AoûtNous vîmes venir sous le vent à nousUne frégate d'AngleterreQui fendait la mer et les eauxPour aller bombarder Bordeaux. — (Au 31 du mois d'Août, chanson traditionnelle de marins, début XIXe siècle)
- Faire que les parties d’un corps continu se séparent et laissent des intervalles entre elles. S’entrouvrir, se gercer.
- La trop grande sécheresse fend la terre.
- La gelée fend les pierres.
- Il a gelé à pierre fendre.
- La glace se fendit sous ses pieds.
- Cette plaque de marbre s’est fendue en plusieurs endroits.
- Une muraille qui commence à se fendre.
- Les lèvres se fendent par le grand froid.
- Un fruit qui se fend parce qu’il est trop mûr.
- (Pronominal) (Argot) Offrir, payer de sa poche.
- Sitôt dehors, l'inspecteur sentit fondre toute sa rancune et se fendit généreusement d'une tournée de café crème et de croissants chauds. — (Paul Berna, Le cheval sans tête, 1955, réédition Le Livre de Poche, 1980, page 181)
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mandres
- Pluriel de mandre.
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rapprendre
- Apprendre de nouveau.
- Cette leçon est mal sue, vous la rapprendrez.
- Après sa maladie, il dut rapprendre à marcher.
- 17 juin 44 – Je n’ai jamais encore rêvé de Blaise. Heureusement. Je n’ai pas à rapprendre au matin qu’il est mort. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 336)
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entendre
- Percevoir un son.
- Et je n’entendis plus qu'un murmure confus, semblable au murmure de la marée montante, ou au rugissement sauvage qui s'élève dans le bestiaire quand on vient d'ouvrir l’arène. — (Charles Nodier, — (L'Apocalypse du Solitaire), dans le Bulletin du bibliophile, Paris : chez J. Techener, 1844, page 1205)
- On entendait vers Noisseville des hourras et des accents lointains d’une musique allemande. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, 86e éd., Plon-Nourrit & Cie, page 168)
- De tradition ardennaise, la fête de l’Assomption est un jour d’orage. Ce dicton, aujourd’hui, se confirmera: le tonnerre commence de se faire entendre. — (Isabelle Rimbaud, Dans les remous de la bataille (Journal de guerre), volume 1 : 28 juillet-28 août 1914, Le Mercure de France, 15 Juillet 1916)
- La portée de cet appareil est assez considérable; il permet de faire entendre les auditions des radioconcerts à un auditoire de plusieurs centaines de personnes dans une très grande salle. — (Bulletin de la Société française des électriciens, éditions Gauthier-Villars et Cie, 1924, volume 4, page 166)
- — Le langage du Père Duchesne… Ces ordures que, de sa cellule de l’Abbaye, Manon Roland entendait crier à son sujet. Et les crieurs en remettaient ! C’est impardonnable. — (Claude Mauriac, Le temps immobile, tome 7 : Signes, rencontres et rendez-vous, Éditions Bernard Grasset, Paris, 1982)
- (En particulier) Percevoir un son qui n’existe pas.
- Semblable au déplorable malade d’Edgar Poë, Durtal entendait avec terreur des frôlements de pas dans les escaliers, des cris plaintifs derrière les portes. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Écouter d’une oreille attentive.
- Aussi à Lima, tous les étrangers vont-ils à l’église, non pour entendre chanter aux moines l’office divin, mais pour admirer, sous leur costume national, ces femmes d’une nature à part. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- La concierge logeait au premier. Elle ne pouvait pas entendre. D’ailleurs elle n’était pas là, […]. — (Michel Lambert, La rue qui monte, L’Âge d’Homme, 1992, page 25)
- (Vieilli) Comprendre.
- — C’était avant tout un financier. Il entendait les affaires mieux que personne. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 96)
- Je ne saisis pas, quant à moi, un seul mot de leur jargon. Ni le maire, ni le curé je ne les entends. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Au premier mot de cette cavatine, l’artiste lança sur la marquise un regard qui donnait aux paroles une signification cruelle et qui fut entendue. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, deuxième partie)
- À quoi sert le MacBook ? Certes, il est plus léger, mais c’est bien là son seul avantage par rapport au MacBook Air. Il aurait été mis à jour avec un port Thunderbolt 3 et une puce T2, son maintien dans la gamme aurait pu s’entendre… — (Christophe Laporte, Le keynote de la rédemption ?, MacGeneration, 4 novembre 2018 → lire en ligne)
- (Absolument) — Bonaparte, qui s’y entendait, changeait le titre des gens: il cachait le nom de M. de Talleyrand sous celui de prince de Bénévent; il baronnifiait les marquis et ducalisait les comtes. La recette est assez bonne , et nous la recommandons fortement à qui de droit. — (Les nouvelles recrues du Château, dans La Mode: revue des modes, jeudi 25 décembre 1845, Paris : imprimerie d’Edouard Proux & Cie, page 540)
- Apprendre, prendre connaissance de quelque chose (l’objet désigne soit un propos, un message, un rapport destiné au sujet, soit la personne qui le lui adresse).
- Ce sont là de ces choses qu’il ne faut pas entendre. — (Charles-Augustin Sainte-Beuve, Poisons, 1869, page 24)
- Chaque compagnie était convoquée immédiatement à l’effet d’entendre son capitaine. — (Verlaine, Œuvres complètes, tome 4, L. Leclercq, 1886, page 132)
- (Administration) Consulter.
- le Conseil d’État, entendu, décrète... — (Code pêche fluv., 1875, page 53)
- (Droit) Recueillir les dépositions d’un témoin, d’un accusé dans une des phases de la procédure de jugement.
- La cause, l’affaire est entendue, les débats sont clos, il ne reste qu’à délibérer et à prononcer le jugement.
- Citoyens, je demande que la citoyenne Tison soit entendue ; je demande qu’elle parle. — (Alexandre Dumas, Chevalier de Maison-Rouge, 1847, II, 3, page 86)
- (Religion) (En parlant d’un prêtre) Écouter la confession d’un pécheur.
- Elle l’entraîna dans la chapelle, où fra Cattaneo l’entendit en confession. — (France, Puits Ste Claire, 1895, page 252)
- (En particulier) (Péjoratif) Apprendre un fait, une nouvelle bizarre ou stupéfiante.
- J’en ai entendu de fortes, mais jamais comme celle-là !… — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 348)
- J’en aurai entendu, pendant plus de dix ans en tant que maire, mais celle-ci dépasse beaucoup de limites ! — (Raphaëlle Rérolle, « Beaucoup de gens, à Paris, sont moins bien logés que mes vaches » : le désarroi du monde agricole face à l’« agribashing », Le Monde. Mis en ligne le 7 novembre 2019)
- Assister à un spectacle public en tant qu’auditeur (sens actif : donner).
- Tu n’as pas une vilaine voix et la mienne est très bien. De tous les chanteurs de plages que j’ai entendus, il n’y en a pas un seul que je n’aurais dégoté facilement. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 69 de l’édition de 1921)
- (Religion) Prenons Notre-Dame de Paris ; […] cette Cathédrale n’a plus d’âme ; elle est un cadavre inerte de pierre ; essayez d’y entendre une messe, de vous approcher de la Table, et vous sentirez une chape de glace tomber sur vous. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Entendre une conférence.
- Je n’ai jamais entendu cet orateur.
- J’ai entendu plusieurs fois ce chanteur à la Scala.
- (Religion) Exaucer.
- Que Dieu vous entende !
- Être d’accord, accepter.
- (Sens figuré) Il ne l’entend pas de cette oreille-là, se dit de quelqu’un à qui l’on fait une proposition qu’il ne veut pas l’accepter.
- Il n’a rien voulu entendre. Il n’est pas tombé d’accord avec moi.
- C’est entendu, je viendrai à trois heures!
- Je n’entends pas que tu tombes malade, toi aussi… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XIII)
- Vouloir dire.
- Un courtisan est un homme de la cour du roi, j’entends un homme qui a une charge ou un emploi domestique dans le palais, qui est le premier écuyer, chambellan, grand veneur, […]. — (Hippolyte Taine, Philosophie de l’art, Germer Baillière, Paris, 1865, page 134)
- Qu’entendez-vous par là ? Que voulez-vous dire par là ?
- Exiger.
- Je vous le promets, mais aussi j’entends que vous fassiez telle chose.
- J’entends que vous restiez avec moi.
- Vouloir ; avoir l’intention de.
- Le projet était hardi, mais le fait de l’entreprendre prouvait que le Danemark entendait conserver son hégémonie sur tout le Groenland. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- La foule entend désormais jouir des raffinements réservés naguère à de peu nombreux privilégiés. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Nous préparions la Fête-Dieu avec une ardeur et une fébrilité d’autant plus vive que chaque quartier entendait exhiber le plus beau reposoir. Quelle mobilisation ! — (Yanny Hureaux, Bille de chêne: Une enfance forestière, Jean-Claude Lattès, 1996)
- Angie avait bien vite compris les raisons de cette attitude : Petrina ne supportait pas que sa propre enfant lui volât la vedette en société et entendait bien rester le centre d'intérêt de tous... — (Lynne Graham , Un réveillon chez les Demetrios, traduit de l'anglais (Irlande du Nord), éd. Harlequin, 2014)
- Si certains songent à revenir dans l’Hexagone, d’autres n’entendent pas retraverser la Manche. — (Cécile Ducourtieux, Entre le Covid-19 et le Brexit, les Français de Londres en plein doute, Le Monde. Mis en ligne le 9 septembre 2020)
- (Pronominal) Avoir de bonnes relations.
- Colombe comprit tout de suite qu’elle s’entendrait avec le duc d’Aumale. — (Lucien Boisyvon, 'Adieu Colombe, 1956)
-
dépendre
- Détacher une chose de l’endroit où elle était pendue.
- Dépendre un tableau. — Dépendre une enseigne.
- Détacher une personne pendue.
- Quand on le dépendit, il était déjà raide.
- (Pronominal) À propos d'une chose, se détacher de l’endroit où elle était pendue.
- L’émotion, l’essoufflement de la marche, et le malaise de notre silence nous chassaient le sang au visage ; j’entendais battre mes tempes ; Alissa était déplaisamment colorée ; et bientôt la gêne de sentir accrochées l’une à l’autre nos mains moites nous les fit laisser se dépendre et retomber chacune tristement. — (André Gide, La porte étroite, 1909, Le Livre de Poche, page 110)
-
prétendre
- Soutenir, affirmer, être persuadé de.
- Il affrontait tous les temps, bravait toutes les mers et prétendait que la mer et lui se connaissaient trop, depuis longtemps, « pour se faire des méchancetés ». — (Octave Mirbeau, Les eaux muettes )
- Au milieu du siècle dernier, on traitait de songe-creux et de lunatiques ceux qui prétendaient aplanir les hiérarchies traditionnelles et renverser même la personne du Roi. — (Pierre Louÿs, Liberté pour l'amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
- Je quitte Dollero tout heureux car, au milieu de ses éloges, il a, prétend-il, trouvé une épigramme, […]. Je l'attriste en soutenant que c'est encore un éloge et pas une épigramme. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Enfin, on a prétendu qu'en 1888, le patron d'un smack de Grimsby serait grimpé au sommet et aurait pris la hauteur totale du rocher avec une ligne de sonde. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- A l'en croire, c'était lui qui dansait, qui levait la jambe, qui se dandinait, tellement il se donnait de mal pour communiquer à ces merveilleuses mais stupides créatures un peu du feu sacré dont il les prétendait dépourvues. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Tu sais, dit Tacherot, qu'elle toussotte un peu... Oh! rien de grave!... Mais le docteur prétend qu'il faut surveiller ses bronches. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 177)
- Le vrai fait nouveau, aujourd’hui, n’est peut-être pas que les peuples éprouvent les passions politiques, mais qu’ils prétendent les éprouver. Cette prétention suffit, d’ailleurs, à les rendre agissants et à fournir un merveilleux terrain d’exploitation à leurs meneurs. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Vouloir, entendre.
- On l'avait bien vu voici quelque années à Manise, quand un autre Préfet, déjà soumis à la Fédération des Chasseurs, avait prétendu prohiber le pacage en forêt, aux bestiaux, même partiellement entravés. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Si je vous fais ce plaisir, je prétends que vous m’en fassiez un autre.
- Je prétends bien qu’il me cède.
- Je prétends faire ce voyage, rien ne m’en empêchera.
- Demander, réclamer comme un droit.
- Je prétends un dixième, une moitié dans cette société.
- Ce corps prétend le pas sur tel autre.
- Il prétend marcher avant lui.
- (Mécanique) Appliquer une prétension à un élément mécanique.
- Cela se produit si la courroie a été incorrectement prétendue.
-
vandre
- Randonner, balader
- Migrer, voyager
- Vagabonder
- xandre
-
engendre
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de engendrer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de engendrer.
- Il semble que les salaires aient été surindexés et qu’une hausse des prix de détail engendre, à long terme, une hausse un peu plus forte du taux de salaire. — (revue Économie et Statistique, numéros 173 à 178, 1985, page 87)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de engendrer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de engendrer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de engendrer.
-
gendre
- Le mari de la fille ou du fils de quelqu’un.
- Un réconfort moral nous attendait pourtant là-bas puisque nous y avons retrouvé des Vouzinois, une dame accompagnée de sa fille et de son gendre. — (Marie-Gabrielle Copin-Barrier, Robert-Espagne, une tragédie oubliée: une femme de gendarme raconte, page 42, L'Harmattan, 2009)
- Pendant toute la période des fiançailles, le futur gendre va, pour manifester sa bonne volonté au travail et rendre service à sa belle-mère, régulièrement approvisionner la maison de ses beaux-parents en bois de feu. — (Paulette Roulon-Doko, Cuisine et nourriture chez les Gbaya de Centrafrique, L'Harmattan, 2001, page 40)
- Depuis longtemps, les Thai du Nord-Ouest ont une coutume originale et peu commune appelée "défier le futur gendre". Un homme qui veut épouser une fille doit rester avec sa famille pendant au moins un an avant le mariage officiel. — (Thuy Hà, La coutume des Thai de défier son gendre, lecourrier.vn, 27 février 2021)
- oleandre
-
épandre
- Répandre en dispersant, en étalant.
- Ce fleuve épand ses eaux dans la campagne.
- Les eaux s’épandirent sur les deux rives du fleuve.
- Épandre du fumier, de l’engrais dans un champ.
- Épandre du foin pour le faner.
- Une femme vêtue d'habits magnifiques, des flots de cheveux blancs épandus sur les épaules, mais le visage admirable de jeunesse et de beauté, s'avançait les mains jointes, les yeux baissés. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Un énorme foulard couleur madère enveloppait sa tête admirable en manière de turban, dont une extrémité restait flottante et rejoignait la dentelle de son col et l’épais gilet justaucorps de laine havane sur lequel sa barbe en cascade d’argent s’épandait. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- Elle se vêtait d’une étoffe raide et sombre. Le corsage très ajusté semblait rendre la respiration difficile ; la robe s’épandait tout autour de la taille, sillonnée de petites cassures aux arêtes luisantes. — (Julien Green, Le voyageur sur la terre, 1927, réédition Le Livre de Poche, page 23)
- Ses cheveux que ne retenait plus aucun peigne s’épandaient autour de sa tête à la façon d’une crinière. — (Julien Green, Le voyageur sur la terre, 1927, réédition Le Livre de Poche, page 218)
- Très loin, s’épandait une mer d’épaules, de visages, de regards fascinés. — (Henri Troyat, Le mort saisit le vif, 1942, réédition Le Livre de Poche, page 179)
- Sa jupe flottait, comme au temps des robes longues épandues sur les croupes des destriers. — (Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 185)
- Cette voix mauvaise de Marie, je l’avais entendue parfois en de brèves échappées, où elle dégorgeait un peu de l’amertume accumulée en elle au long de sa triste jeunesse mais il avait fallu la rencontre avec ma mère pour que les digues cèdent et pour que s’épande cette vague qui m’éclaboussait moi-même en ce moment. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 234)
-
reprendre
- Prendre de nouveau.
- On se rappelle que, ce que nous avions pris aux autres, il a fallu leur rendre, et on leur reprendra ce qu’ils nous ont pris sans raison en 1871. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 320)
- Pataud, toujours un tantinet grotesque, il avait repris sa marche de long en large. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Le système de Buffon sera surtout repris par le plus grand hippiatre de l’époque, le fondateur de la science vétérinaire, l’écuyer le plus célèbre de son temps : Claude Bourgelat. — (Jacques Mulliez, Les Chevaux du Royaume : Histoire de l’élevage du cheval et de la création des haras, Montalba, 1983, page 213)
- Reprendre un prisonnier qui s’était échappé, un oiseau qui s’était envolé.
- Reprendre une ville sur l’ennemi qui s’en était emparé.
- Reprendre à son service un ancien domestique.
- Cet homme a repris sa femme après une longue séparation.
- Après son exil, il reprit sa place au Sénat.
- Il a repris ses habits d’été, d’hiver.
- Il a repris du service.
- (En particulier) Rentrer dans une voie après l’avoir quitté.
- Nous reprenons le raidillon ; il n’est guère plus drôle à descendre qu’à monter : tantôt nous étions courbés en avant, maintenant il faut, pour la descente, se rejeter en arrière… — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895, édition 1923)
- […] les bêtes levèrent leur mufle humide et, dociles à l’invite de leur jeune gardien, gravirent le coteau pour reprendre […] le chemin de terre bordé de haies vives aboutissant au village. — (Louis Pergaud, « Un satyre », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Prendre ce qu’on avait donné.
- Reprenez votre cadeau, je ne puis l’accepter.
- Reprenez le mandat que vous m’avez confié.
- Accepter qu’on vous rende un bien vendu, en annuler la vente et en rendre le prix.
- Le magasin reprend une marchandise non déballée, sous huit jours
- Recouvrer.
- […] elle se trouva mal en rentrant dans sa maison : on s’efforça vainement de la secourir, de la ranimer ; elle expira sans avoir repris ses sens, ni laissé apercevoir aucune marque de connaissance. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
- Il reprit ensuite possession de lui-même, se reprocha comme une faiblesse cette fièvre passagère, et, se jetant dans son fauteuil, il resta quelque temps absorbé en de profondes réflexions. — (Jules Verne, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, Hetzel, 1879, chapitre I)
- Siè, dit Arsène André, reprenant le wallon de son enfance pour mieux affirmer sa réplique. Siè, Adonis!… siè! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Cet homme laisse une fortune importante, mais sa veuve a beaucoup à reprendre sur la succession.
- Cette manufacture a repris un peu d’activité.
- Ainsi, l’auteur ou le premier signataire d’une proposition de loi peut la retirer à tout moment avant son adoption en première lecture. Pour autant, si le retrait a lieu en cours de discussion en séance publique, un autre député ou sénateur peut la reprendre et, dans ce cas, la discussion continue (article 84 du règlement de l’Assemblée nationale, article 26 du règlement du Sénat). — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
- (Militaire) Reconquérir des positions qui avait été perdues.
- Vers ces temps Douaumont fut repris ; cela fit que l’ennemi n’eut plus de vues sur les pentes du fort de Marre à notre droite ; et le capitaine eut à reconnaître les positions de batterie possibles en cette région […] — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 204)
- Rejoindre quelqu’un pour l’emmener.
- Attendez-moi, je viendrai vous reprendre ; je vous reprendrai en passant.
- Se remettre à quelque chose après une interruption ; recommencer.
- Parfois les rênes s’échappent de nos doigts engourdis, et nos montures aveuglées, tournant le dos à la tempête, refusent d’avancer. Nous les laissons souffler un instant, puis reprenons notre course muette et aveugle. — (Frédéric Weisgerber, Trois Mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 36)
- Surpris, les Français tournèrent bride, mais reprenant l’offensive ils engagèrent avec les cosaques, qu’ils mirent en fuite, un sanglant corps à corps jusque dans les rues du hameau de Jacqueville, puis tranquillement reprirent la route de Fontainebleau. — (« L’Invasion à Montereau et aux environs en février 1814 », dans Annales de la Société Historique et Archéologique du Gâtinais, Fontainebleau : Maurice Bourges, 1916-1917, volume 33, page 89)
- En algèbre, sentant mon interlocuteur plus calé que je ne le suis, je reprends mon rôle de disciple attentif. — (Frédéric Weisgerber, Trois Mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
- L’Autriche déclarait en outre, qu’elle trouvait inadmissible que, dans l’article 3, les puissances se congratulassent de la signature de la paix entre la Prusse et le Danemarck, les hostilités ayant formellement repris. — (Eugène de Guichen, Les Grandes Questions européennes et la diplomatie des puissances sous la seconde république française, Paris : chez Victor Attinger, 1929, page 112)
- (En particulier) Parler de nouveau, en se rapportant à une conversation, et en parlant de l’un des interlocuteurs.
- Avec cette neige, reprit le loueur, tu dois balayer le devant de ta porte. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 46)
- Reprenons ici l’exemple de l’atrazine, appliquée pour le désherbage des voies de chemin de fer en Suisse. Après avoir été détectée dans les nappes phréatiques, l’atrazine a été remplacée par le diuron. — (Nathalie Chèvre et Suren Erkman, Alerte aux micropolluants: Pesticides, biocides, détergents, médicaments et autres substances chimiques dans l’environnement, Lausanne : P.P.U.R., 2011, page 124)
- (En particulier) Remettre en scène, en parlant d’une pièce de théâtre.
- Reprendre une tragédie, une comédie, etc.
- (En particulier) (Architecture) Reconstruire, réparer.
- Reprendre un mur.
- Reprendre la façade d’une maison.
- (En particulier) Rattacher ; recoudre.
- Reprendre une maille.
- Réprimander, blâmer ou censurer quelqu’un pour ce qu’il a fait ou dit.
- Reprendre doucement, aigrement, durement.
- On a beau reprendre ce jeune homme de ses fautes, il y retombe toujours.
- Blâmer, censurer ou critiquer quelque chose, y trouver à redire.
- C’est un homme de bien, je ne vois rien à reprendre dans sa conduite, à sa conduite.
- Ce critique trouve à reprendre dans les meilleurs auteurs.
- Il trouve à reprendre à tout ce qu’on fait.
- Dire, chanter, etc. à la suite.
- S’accompagnant de son gimbri, il nous chante, d’une voix tantôt gutturale, tantôt nasillarde, d’interminables mélopées, que l’assistance reprend aux refrains avec des battements rythmiques des mains. — (Frédéric Weisgerber, Trois Mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 33)
- Des hourras ponctuèrent le discours du Prince, qui, à la fin, entonna une hymne que tous les hommes reprirent avec lui : « Ein fester Burg ist unser Gott ! C’est un rempart que notre Dieu ! » — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 263 de l’édition de 1921)
- (Intransitif) Prendre racine de nouveau, en parlant des arbres, des plantes, lorsqu’ils sont transplantés.
- Ce pommier, ce poirier a bien repris.
- Cette greffe a bien repris.
- (Équitation) Modérer la vitesse d’un cheval de course.
- (Intransitif) Se refermer, se rejoindre, en parlant des blessures, des chairs qui ont été coupées, ouvertes, séparées.
- La plaie commence à reprendre.
- Les chairs reprennent.
- (Pronominal) La plaie se reprend, les chairs se reprennent.
- (Intransitif) Se remettre, se rétablir, se relever.
- Ce convalescent, ce malade reprend, a bien repris.
- Cette pièce de théâtre a repris.
- (Intransitif) Recommencer ; revenir ; retrouver la situation antérieure.
- Le vent, qui parfois mollissait, reprenait bientôt avec plus de rage, au milieu de grains de grêle et de neige. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, chapitre 19, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 184)
- Leur amitié a repris.
- Les affaires reprennent.
- La goutte, la fièvre, etc., lui a repris.
- On dit aussi transitivement dans le même sens :
- (Transitif) — La goutte, la fièvre, etc., l’a repris.
- (Intransitif) Se figer, geler de nouveau,
- Ce ciment a repris.
- La rivière a repris.
- (Pronominal) Se ressaisir, redevenir maître de soi.
- Mais, sous l’effrayant choc moral qu’elle avait reçu, elle-même frémissait, sans pouvoir se reprendre. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, chapitre V, G. Charpentier, 1893)
- (Pronominal) Se corriger d’une chose qu’on a dite mal à propos, avec ou sans intention.
- Il dit un mot pour un autre, mais il se reprit aussitôt.
- (Pronominal) Se remettre à une chose.
- L’habitude était si forte chez elle, cette chanson faisait si bien partie de son être, que souvent, s’oubliant tout d’un coup, elle se reprenait à chanter. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- Il renfilait son veston, avec une visible satisfaction, car la soirée était fraîche et, sans même prendre de grandes précautions, il se reprit à avancer. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Le Bouquet tragique, chapitre XX, 1912)
- Il a fallu s’y reprendre à plusieurs fois.
- (En particulier) Remettre dans un cas fâcheux.
- Vous y voilà repris. — Je n’y serai plus repris.
- – Mes collègues de France sont moins bêtes que moi, grogna-t-il. On m’y reprendra, à venir m’enterrer parmi ces magots. — (Pierre Benoit, Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 230)
- (Musique) Interpréter une chanson de quelqu’un d'autre.
- (Transitif) Après avoir été battu de façon déloyale, se battre à nouveau, refaire un combat dans des conditions normales, loyales.
- - T’es un pédé, a dit César. Tu m’as eu parce que je pensais à autre chose. Attends qu’on se retrouve. Je te reprends quand tu veux, comme tu veux, où tu veux. Je te la ferai bouffer, ta couille unique. — (Jean-Patrick Manchette, Morgue pleine, chapitre 6, réédition Quarto Gallimard, 1973, page 490)
-
filandre
- Fibre de la viande, des légumes, lorsqu’elles sont longues et coriaces.
- C’est une viande pleine de filandres.
- Fil d’un discours indigeste ou ennuyeux.
- Sainte-Beuve, lamentable auteur des filandres mornes de Joseph Delorme. — (L. Daudet, Rech. beau, 1932)
- (Zoologie) Chacun des fils blancs et longs qui volent en l’air dans les beaux jours d’automne, qui sont de petites araignées qui migrent, emportées par ce fil qui s’attache au chaume, aux haies, aux herbes.
- Toute la campagne était pleine de filandres.
- Il est beaucoup plus difficile d'analyser cette logique et, puisque nous sommes obligés d'accepter ces liens tendus, […], ces fils rouges, ces fils d'Ariane, ces filandres d'araignée, nous devons quitter notre bonne vieille logique terre à terre (earthbound) et permettre à cette autre logique de s'immiscer en nous, de la faire nôtre. — (Bernard Hoepffner, Fil rouge narratif ou Red Herring, Exposition Rebecca Horn à Grenoble 1995)
- Filet blanc qui se forme quelquefois sur les plaies des chevaux et qui s’opposent à la cicatrisation.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Petit ver intestinal des oiseaux de proie.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Veine de matière plus tendre qui divise le marbre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Espace mal vitrifié qui forme un défaut dans une glace.
- Les filandres sont dues au manque d'homogénéité de la masse vitreuse au moment du travail. — (A. Wurtz, Dict. chim., t. 3, 1878)
-
comprendre
- Contenir en soi.
- L’univers comprend tout ce qui est.
- Les pays compris entre la Loire et la Seine.
- L’enseignement de la philosophie comprend celui de la logique, de la morale, de la psychologie et de la métaphysique.
- Faire entrer dans un ensemble.
- Il a tant de revenu, sans y comprendre ce que sa place lui donne.
- Dans ce tableau de la population, on n’a pas compris les étrangers.
- Comprendre plusieurs choses sous une même dénomination.
- (Sens figuré) Embrasser ou saisir par l’intelligence.
- La faculté de comprendre ou l’impossibilité de comprendre, dit fort judicieusement M. Mill, ne peut, dans aucun cas, être considérée comme un critérium de Vérité axiomatique. — (Edgar Poe, Eureka, 1848, traduction de Charles Baudelaire, 1864)
- On comprenait alors pourquoi les commerces de chapeaux et de chaussures existent en aussi grand nombre dans cette artère grouillante et relativement courte. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- La victime, face contre terre, était coincée dans la ruelle du lit, fesses en l’air. Pas besoin d’être diplômé de la faculté Xavier-Bichat pour comprendre qu’il était raide mort. — (Patrick de Funès, médecin malgré moi, 2008)
- (En particulier) Saisir le sens d’un mot, d’une langue, etc.
- Bien qu’il n’eût pu comprendre un seul mot de ce qui avait été dit, Bert éprouva un choc en remarquant le ton qu’avait pris l’homme. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 247 de l’édition de 1921)
- Concevoir ou se faire une juste idée de quelque chose.
- – Vous comprenez ça ?C’était une habitude chez M. de Mériolle de demander sans cesse à ses interlocuteurs « s’ils comprenaient ça, » et cette précaution était généralement inutile, ses phrases étant aussi simples que ses pensées. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Moi, c’était assis, et la môme à genoux, à mes pieds. Tu m’as compris ! — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 20)
- 4 avril 1871. Ils n’ont encore rien compris. De toute façon les vaincus, ça n'a pas besoin de comprendre. Ça doit accepter. — (Jean-Pierre Brésillon, Le père Leuleu Troglodyte, Avallon : éd. de Civry, 1981, page 11)
- J'aimerais que vous sacrifiiez un haut-parleur, et donc les quelques euros qu'il vous aura coûté. De toute façon, ce sacrifice ne sera pas inutile, car pour comprendre comment fonctionne un composant, rien de mieux que de le démonter. — (Charles Platt, L'électronique en pratique: 36 expériences ludiques, Éditions Eyrolles, 2013, page 242)
- Angie avait bien vite compris les raisons de cette attitude : Petrina ne supportait pas que sa propre enfant lui volât la vedette en société et entendait bien rester le centre d'intérêt de tous... — (Lynne Graham , Un réveillon chez les Demetrios, traduit de l'anglais (Irlande du Nord), éd. Harlequin, 2014)
- Ils comprirent que le moment était venu.
- Comprenez-vous un tel langage ?
- Je ne comprends pas qu’on puisse être fâché de cela. Dans ce sens, on emploie souvent Ne rien comprendre à.
- Je ne comprends rien à ce que vous dites.
- Bien saisir les explications, les ordres qu’il donne, la langue qu’il parle, etc., en parlant de quelqu’un.
- Après le plaisir d’être apprécié par les gens intelligents, il n’y en a pas de plus grand que celui de n’être pas compris par les brouillons qui ne savent exprimer qu’en charabia ce qui leur tient lieu de pensée ; […]. — (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
- Contrairement à des accusations plus ou moins calomniatrices, leurs dépositions au cours du procès doivent être comprises comme des déclarations minimales et non comme des exagérations ; […]. — (Jean Wirth, La jeune fille et la mort, Librairie Droz, 1979, page 140)
- Il faut que vous ne m’ayez pas compris, que vous m’ayez mal compris.
- Croire à tort, se méprendre.
- "J’avais commencé un petit saint Georges pour Mme de Gabry, un tout petit saint Georges avec une cuirasse dorée. Mais les petites filles ont compris que c’était une poupée, elles ont joué avec et l’ont mis en pièces. » — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, page 154)
- (Pronominal) Se dit de deux personnes qui ont une grande connaissance l’une de l’autre, avec une nuance de sympathie, d’intimité.
- Quoique leurs goûts fussent différents, ces deux amis se comprenaient à merveille.
- Deux cœurs faits pour se comprendre.
- (Pronominal) Être compréhensible, imaginable ou concevable.
- Que les feuilles de tolérance tirant à quelques milliers d’exemplaires hurlent et mentent pour forcer leur tirage, cela se comprend, cela ne fait d’ailleurs qu’un mal restreint. — (Émile Zola, Lettre à la France)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.