Dictionnaire des rimes
Les rimes en : voyelle
Que signifie "voyelle" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Linguistique) Son de la voix produit par la vibration du larynx modifiée par l’ouverture plus ou moins grande de la bouche.
- Véra parlait très peu. Les mots qu’elle proférait étaient toujours brefs, les voyelles comme écrasées entre les consonnes, comme pour que chaque mot prenne moins de place. Même mon nom, elle le prononçait en supprimant presque les a. Ce qui donnait un son – ou plutôt un bruit étrange – N’t’che… — (Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, pages 114-115)
- Du point de vue articulatoire, la différence fondamentale entre voyelles et consonnes est la suivante : alors que, pour les voyelles, l’air laryngé ne rencontre aucun obstacle, pour les consonnes, il y a toujours un obstacle, que ce soit un rétrécissement du canal buccal ou une obstruction complète, mais momentanée. — (Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, 1994)
- Ceci pourrait être mis en relation avec le fait qu’en francoprovençal les voyelles initiales et pré-toniques (entre la voyelle initiale et la voyelle tonique) ont tendance à ne plus être prononcées (mindya = manger est plus souvent prononcé /mdja/) (cf. Manen 2017 : 48). — (Sophie-Anne Wipfler, Le gaga : Langue d’autrefois ? Une étude linguistique synchrone (Das gaga: Sprache von damals? Eine synchrone linguistische Analyse), thèse de doctorat de philosophie, Universität Mannheim, 4 novembre 2019, page 79)
- (Par extension) Lettre de l’alphabet qui représente ce son, qu’il est possible de prononcer isolément.
- A, E, I, O, U, Y sont des voyelles en français.
- Ajoutons ici que l’alphabet zend est composé de quarante-huit caractères, dont trente-deux consonnes et seize voyelles, nombre presque égal à celui des lettres qui composent l’alphabet dêvanâgary, qui a seize voyelles et trente-quatre consonnes. — (John Chardin, François Pétis de La Croix, Louis Langlès, Voyages du chevalier Chardin en Perse, et autres lieux de l’Orient, 1811)
- (Mobilier) (Rare) Voyeuse, en particulier quand il s’agit d’une voyeuse à genoux, c’est-à-dire pour dames.
- Voyeuse ou voyelle, s. f. C’était, au dix-huitième siècle, un siège de jeu dont le dossier se terminait par une large manchette rembourrée formant accoudoir. — (La Banque des mots, 1974)
- Les dames ne pouvant s’asseoir à califourchon, la voyelle de dame leur permettait de s’agenouiller et de s’accouder pour assister aux jeux. — (Éric Lombardi, Voyeuse, voyelle, ponteuse sur Terre Meuble, 21 mai 2015)
Mots qui riment avec "el"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "voyelle".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : el , els , elle , elles , aile , ailes , èle et èles .
-
universelle
- Féminin singulier de universel.
- Le déclin général des communautés sépharades aux dix-huitième et dix-neuvième siècles a certes fait oublier cet idéal humaniste et l’harmonieuse cohabitation avec la culture ambiante, mais ne serait-ce pas en souvenir de cette tradition d’ouverture que les rabbins sépharades, tout autour de la Méditerranée, de la Bulgarie au Maroc, furent si prompts à encourager l’ouverture des écoles laïques de l’Alliance israélite universelle (à l’exception des Juifs de l’île de Djerba, en Tunisie, qui forment justement la communauté la moins sépharadisée d’Afrique du Nord) ? — (Joseph Tolédano, Les Sépharades, 1992, page 46)
-
individuelle
- Féminin singulier de individuel.
- Il eut tort de citer le mot de Voltaire, qui est beaucoup trop décisif et immodéré : « L’écriture est la peinture de la voix ; plus elle est ressemblante, meilleure elle est », et qui conduirait à l’orthographe individuelle, c’est-à-dire à une confusion telle qu’on ne se comprendrait jamais quand on s’écrirait les uns aux autres. — (Émile Faguet, Simplification simple de l’orthographe, 1905)
-
émotionnelle
- Féminin singulier de émotionnel.
- On te demande pas d’être rationnel, mais de désétriquer ton cerveau, et d’accepter la dimension presque irréelle et émotionnelle d’une histoire qui n’est pas vraiment la vie mais l’est quand même un peu… — (Michaël Cohen, Ça commence par la fin (scénario du film), 2013, page 81)
-
spirituelle
- Féminin singulier de spirituel.
- Tandis que Zola fait d’Offenbach « le dieu de sauterie », le directeur d’un « bastringue », que Barbey d’Aurevilly l’accuse de « voyoucratiser » le théâtre, Nietzsche y voit « une musique française avec un esprit voltairien, libre, impertinente, avec un petit grincement sardonique mais claire, spirituelle jusqu’à la banalité (il ne farde rien) et dépourvue de la sensibilité mignarde et souffreteuse des Viennois » (§ 833 de La Volonté de Puissance). — (Marc Nouschi, Petit atlas historique de la culture en Occident, 2009)
-
impersonnelle
- Féminin singulier de impersonnel.
-
événementielle
- Féminin singulier de événementiel.
-
confusionnelle
- Féminin singulier de confusionnel.
-
écrouelles
- (Médecine) (Vieilli) Lésions cutanées, siégeant principalement au cou, et dues aux adénites tuberculeuses chroniques de l’être humain.
- Avoir les écrouelles.
- En France et en Angleterre, on croyait que les rois pouvaient soigner les écrouelles en les touchant.
- À dix mois, comme il semblait menacé de perdre la vue par suite des écrouelles, sa mère au désespoir eut recours aux grands moyens du temps. Une dame vêtue de noir et chamarrée de diamants toucha le malheureux enfant de ses mains augustes : c’était la reine Anne, mais elle ne le guérit point. — (Julien Green, Samuel Johnson, dans Suite anglaise, 1972, Le Livre de Poche, page 15)
-
conversationnelle
- Féminin singulier de conversationnel.
-
crécelle
- du moyen français cresselle, cressiner[2] (« grincer, crisser »), ancien français crisner ;
- d'une onomatopée cric, crac, crec évoquant un bruit sec[1].
-
confraternelle
- Féminin singulier de confraternel.
-
intemporel
- Que l’on ne peut dater, qui est de toutes les époques.
- Voici une étape aussi sauvage qu'inédite entre l’intemporel village de Condé-Sainte-Libiaire et la fameuse ancienne chocolaterie de Noisiel. Cet itinéraire offre de magnifiques passages au plus près la Marne. — (Guide du Routard Paris île de France à vélo, Éditions Hachette, 2018, p. 171)
- Qui reste valable en tout temps.
- Lorsque des dispositions sont insérées dans un code, ce qui est devenu un cas de figure courant, elles doivent revêtir le caractère intemporel de celui-ci. Par suite, on n’écrit pas : « Il est créé une commission nationale de… chargée de… », mais « La commission nationale… est chargée de… ». — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
- Impérissable, éternel.
- Ces festivités, ce sont aussi des moments emprunts de coutumes quasi immuables. [...]. Il s’agit-là des valeurs intemporelles du Têt. — (Le Courrier du Vietnam, Le Têt et les petites leçons, lecourrier.vn, 11 février 2021)
-
conditionnelle
- (Prison) (Par ellipse) (Familier) Liberté conditionnelle
- — Est-ce que je savais que tu étais sorti ?Bubu répondit :— C’est bien, madame. Quand on s’intéresse à son homme comme vous l’avez fait, il est bien étonnant qu’on ignore cela. Ah ! vous ne saviez pas que j’étais sorti ! Il y a une chose qui s’appelle la « conditionnelle », et à laquelle vous ne vous attendiez guère. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 190)
- En conditionnelle comme elle l’était, une simple contredanse aurait suffi à la faire immédiatement incarcérer. — (Michael Connelly, La Lune était noire, 2000)
-
inconstitutionnelle
- Féminin singulier de inconstitutionnel.
-
culturelle
- Féminin singulier de culturel.
- L’Église catholique, qui a centré sa revitalisation du XVIIe siècle sur la spiritualité, n’échappe pas à cette contrainte culturelle. — (Guy Saupin, La France à l’époque moderne, 2010)
-
charnel
- (Vieilli) Attaché aux plaisirs des sens.
- Homme charnel.
- Il était écrit sur sa face camuse qu’il serait un pécheur charnel et, vers le soir, les mauvaises joies luisent dans ses yeux verts. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 111)
- (Religion) Relatif à la chair. — Note : Ne s’emploie guère en ce sens que dans un sens religieux, par opposition à ce qui a rapport à l’âme.
- Depuis le 24 janvier nous sommes en ramadan, neuvième mois de l’année lunaire mahométane, pendant lequel tout bon musulman s’abstient de manger, de boire, de fumer, bref, de toute jouissance charnelle, depuis l’aube jusqu’au coucher du soleil. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 126)
- Les biens charnels et périssables. — (Blaise Pascal)
- Qui est fait de chair.
- Ces docteurs confondent, par un grossier sophisme, un idéal qui, en tant que non changeant, peut par pure métaphore être qualifié de mort, avec les hommes, les êtres charnels qui embrassent cet idéal, lesquels, en cet embrassement, peuvent être si peu morts qu’ils se battront avec acharnement pour le défendre. — (Julien Benda, La trahison des clercs : Appendice des valeurs cléricales, 1927, édition 1946)
-
étincelle
- Parcelle incandescente d’un feu.
- Une fumée épaisse chargée d’étincelles passait déjà sur le camp des Mexicains, vingt minutes encore et tout était dit pour eux. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Une foule de petites lumières qui clignotaient, allaient, venaient, s’agitaient à toutes les fenêtres, et ressemblaient, sur le fond sombre du bâtiment, aux étincelles courant dans des cendres de papier brûlé… — (Alphonse Daudet, Les trois messes basses, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 197)
- Ainsi la bûche qui paraissait éteinte, soudain craque et délivre une provision d'étincelles. — (Antoine de Saint-Exupéry, Pilote de guerre, XX, 1942)
- (Physique) Trait de feu qui jaillit des corps électrisés.
- Les bougies comportant deux électrodes séparées par un espacement de 0,5 à 1 mm environ ; l’étincelle jaillit entre les électrodes pour une tension de 12 000 à 40 000 V. — (Jean-Claude Guibet, Carburants et moteurs, tome 1, Éditions Technip, 1997, page 136)
- (Sens figuré) Ce qui donne de l’esprit, de l’âme, à quelque chose ou à quelqu’un.
- J'avais beau plonger des yeux furieux dans ses prunelles sombres, je n'y trouvais ni contact, ni étincelle, rien qu'une veulerie menaçante noyée dans de l'eau morte. — (Max Olivier-Lacamp, Les deux Asies, Grasset, 1967)
- Si l’Homme peut prétendre à une étincelle du feu divin, c’est bien dans ce lieu [le Jardin des Plantes, à Paris] qu’il doit aller en chercher les titres. — (François-Xavier Garneau (1809-1866), Voyage en Angleterre et en France dans les années 1831, 1832 et 1833 (1855).)
- Il n’a pas la moindre étincelle de génie.
-
éducationnelle
- Féminin singulier de éducationnel.
-
éventuel
- Qui est subordonné à quelque événement incertain.
- Comme une sentinelle du plaisir, la « chandelle » attend, jusqu'au bout de la nuit, l’éventuel client dans une encoignure de porte, où travaillaient l'après-midi des occasionnelles ou prétendues telles en tailleur de ville. — (Patrice Bollon, Pigalle, le roman noir de Paris, éd. Hoëbeke, 2004, page 158)
- Les geais buissonniers multiplient les stratégies pour protéger leurs caches d’éventuels pillages. Une stratégie principale consiste à cacher à nouveau un élément, en le faisant passer de l’endroit où il a été vu par un autre oiseau à un endroit secret. — (Nathan Emery, L’étonnante intelligence des oiseaux, 2017)
- Il a été fait un traité éventuel entre ces puissances.
- Clause, condition éventuelle. — Droits éventuels. — Investiture éventuelle.
- Qualifie ce qui est accidentel, irrégulier ou ce qui n'est pas fixe.
- Profits éventuels.
-
nouvel
- Variante de nouveau employée devant une voyelle ou un h muet.
- Les blagues, brocards, plaisanteries ont pour fonction de désacraliser le pouvoir, de décharismatiser le guide indigne et de dénoncer le nouvel ordre répressif qui s’est instauré ; mais ils ne contribuent en rien à promouvoir une nouvelle figure charismatique, ils ne se donnent pas pour tâche de faire entrevoir la société idéale par rapport à celle qu’ils rejettent : leur fonction est donc essentiellement négative, destructrice, subversive et non pas constructive et créatrice. — (revue Mediterranean Peoples, 1981, n° 14 à 17, page 40)
-
nouvelle
- (Littérature) Genre littéraire basé sur un récit de fiction habituellement court, en prose, centré sur un seul événement, laissant peu de répit au lecteur et dont la chute est souvent surprenante.
- […], il en est un que Poe affectionne particulièrement, c'est la Nouvelle. Elle a sur le roman à vastes proportions cet immense avantage que sa brièveté ajoute à l'intensité de l'effet. Cette lecture, qui peut être accomplie tout d'une haleine, laisse dans l'esprit un souvenir bien plus puissant qu'une lecture brisée, interrompue souvent par le tracas des affaires et le soin des intérêts mondains. — (Charles Baudelaire, Notes nouvelles sur Edgar Poe, p. XVI, dans les Nouvelles histoires extraordinaires, par Edgar Poe, Paris : chez Michel Lévy, 1857)
- La nouvelle, c’est une nuit dans un motel américain. — (Paul Morand, Le Prisonnier de Cintra)
- Le recueil fut prêt en 1941, toutes les nouvelles et les novellas ayant été traduites par d’éminents écrivains italiens tels que Cesare Pavese (1908-1950), Alberto Moravia (1907-1989) et Eugenio Montale (1896-1981). — (Les traducteurs, acteurs sur la scène du pouvoir, chapitre 5 de Les traducteurs dans l’histoire, ouvrage collectif sous la direction de Jean Delisle et Judith Woodsworth, Presses de l’Université d'Ottawa/Éditions UNESCO, 1995, page 150)
- Si le conte ressortit à l’oralité, la nouvelle, elle, est faite pour être lue. Comme son nom l’indique, elle ressemble aux nouvelles du journal. D’ailleurs, c’est un genre réaliste, souvent sombre, brutal, pessimiste. — (Michel Tournier, Raconte-moi une histoire…, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 23)
- Fait nouveau dont on est informé ; annonce d’une chose arrivée récemment.
- Lorsqu'une bande de baleines est signalée, la nouvelle se répand aussitôt dans tout l'archipel au moyen de feux allumés sur les montagnes ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 37)
- Le télégraphe venait d’apporter la nouvelle que l’Assemblée nationale avait adopté les préliminaires de la paix […] — (Charles Le Goffic, Le Biniou du mobilisé (1871), dans Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 233)
- La nouvelle était montée de la Vallée comme un influenza et les griveleux ne doutaient ni de sa vérité, ni de l’hostilité qu’on leur vouait. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (En particulier) Information donnée par un média (journal, radio, télévision, etc.)
- Ils peuvent se réjouir, tous ces journalistes qui annoncent de fausses nouvelles. […]. Ils font la course au sensationnel et pissent de la ligne pour remplir du papier. C’est tout. — (Jérémy Vandurme, Jusqu’à ce que la mort nous sépare…, Auteur lulu (Lulu.com), 2011, page 180)
- Mon père avait déplié son journal, L’Express de l’Est', dirigé par M. Chatelain, un ex-Kédale. Il commentait les nouvelles. Il était passionné par les exploits de l’Aéropostale - chose normale pour un facteur des Postes ! — (Marcel Thomas, L’enfant du siècle se souvient: Mémoires, Éditions Criterion, 2018)
- Renseignement sur l’état d’une personne ou d’une chose dont on n’était pas informé depuis quelque temps.
- Depuis son départ de Rejkjavik en Islande, le 9 août, on en est sans nouvelles, et malgré ma grande confiance en lui, je suis fort inquiet. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Sans doute étonné par l'absence de nouvelles de Ned, George Brough, le constructeur de motocyclettes, lui a proposé, il y a quelques semaines, la dernière-née de ses ateliers : une nouvelle version du modèle Brough SS 100. — (Julien Jean Loup, Lawrence d'Arabie, Éditions Chronique/Dargaud, 2006)
-
naturel
- Qui est relatif à la nature, à l’ensemble des êtres et des choses, à l’ordre qui les régit.
- À l’état naturel, les résineux comme les feuillus ont une grande puissance de conquête et une grande longévité. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p. 16)
- Les lois, les forces, les causes naturelles.
- Les effets naturels.
- Le cours, l’ordre, l’état naturel des choses.
- Ce qui est conforme aux lois de la nature, par opposition à surnaturel.
- Un événement naturel.
- Ce qui est suit le cours spontané des choses, par opposition à artificiel ou forcé.
- Quant à l’œil au beurre noir qu’il affichait, il était naturel, archi-naturel. — (Christian Brulls (pseudonyme de Georges Simenon), L’Amant sans Nom, éditions Arthème Fayard, 1929, réédition 1980, quatrième partie, chapitre V)
- L’hybridation artificielle ne suit pas les mêmes principes et n’a pas les mêmes effets que l’hybridation naturelle.
- Qui est conforme à la nature particulière de chaque espèce, de chaque individu, de chaque chose.
- La raison est un attribut naturel de l’homme.
- La curiosité est naturelle à l’homme.
- La férocité naturelle du tigre, naturelle au tigre.
- Ce fleuve est sorti de ses bornes naturelles.
- La flamme, en s’élevant, suit sa direction naturelle.
- Qui est conforme au tempérament, aux penchants innés d’un individu.
- Les oratoriens et les jésuites, ennemis et adversaires naturels, firent d’abord cause commune pour écarter les carmes de la direction de ces religieuses. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, page 93)
- Un malentendu existe entre lui et les simples mortels. […]. Il arbore superbement un scepticisme, un snobisme de décadence qui leur reste inaccessible et fermé. Son ironie naturelle les gêne et les déconcerte. Il est ennuyé, blasé ; […]. — (Anatole Claveau, Le Tout-Paris, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 31)
- Pendant un moment, la morgue germanique lutta en lui avec la simplicité anglaise, et aussi avec sa bienveillance naturelle et sa loquacité, et elle eut le dessous. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 174 de l’édition de 1921)
- À la ville comme à la scène, ce Fregoli de la chanson ne cesse d'être en représentation. Jamais naturel, toujours à la parade. — (Patrice Delbourg, Les funambules de la ritournelle, Écriture, 2013)
- (Mathématiques) Qualifie les entiers positifs (plus grands que zéro).
- 18 est un entier naturel.
- Qualifie ce que nous faisons en conséquence de nos habitudes.
- Aussi rien n’est-il plus naturel que de voir des policiers […] prendre, pour ne pas effaroucher leur proie, l’apparence des gars qu’ils ont la mission d’appréhender. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Il était naturel à Ovide d’écrire en vers.
- Il lui est naturel de marcher très vite.
- Il lui est naturel de s’affliger pour peu de chose.
- Qualifie les sentiments inspirés par les liens du sang, la naissance, le milieu où l’on vit.
- L’attachement naturel des parents pour leurs enfants.
- Qui est conforme à la raison ou à l’usage commun.
- Sa générosité n’est pas faiblesse ; son obligeance ne dépasse pas les obligations normales et naturelles ; aucune arrière-pensée en son comportement. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il est naturel de se confier à ses amis.
- Il est tout naturel de demander un service à ceux qu’on a obligés soi-même.
- Je les ai trouvés installés chez moi et lady Makinson, qui a la rotule démise, occupe mon lit. Ils ont l'air de trouver cette situation toute naturelle. — (Georges Simenon, Le Blanc à lunettes, chapitre IV, Gallimard, 1937)
- Se dit, à la forme négative, d’une chose où l’on soupçonne quelque tromperie.
- Ce n’est pas une chose naturelle de gagner toujours au jeu.
- Il faut qu’il y ait quelque supercherie là-dessous, car cela n’est pas naturel.
- Qui s’offre d’abord à l’esprit.
- Le sens que vous donnez à ce passage n’est pas le sens naturel.
- Vous n’avez pas pris cette phrase dans son sens naturel.
- Voilà l’explication la plus naturelle qu’on puisse donner de sa conduite, l’interprétation la plus naturelle qu’on puisse donner à son propos.
- Ce qui est produit par la nature seule, par opposition à ce qui a été fait par l’homme, à ce qui est artificiel.
- De nombreux jaunes, par exemple, qu’ils soient d’origine naturelle (flavoniques) ou artificielle (azoïques) présentent une fluorescence non négligeable. — (Éric Felder, Surfaces, tribologie et formage des matériaux, 2001, page 139)
- Or, ce que je vais découvrir en Amazonie, c'est le processus de destruction des environnements que l'on qualifie de "naturels"... mais qui sont en partie le produit d'actions humaines, comme l'ont montré mes travaux et ceux d'autres anthropologues. — (Philippe Descola, Interview par Olivier Pascal-Moussellard, Télérama n°3392, janvier 2015)
- Cheveux naturels.
- Prairie naturelle.
- Les eaux minérales naturelles.
- Dessiné par la configuration du sol, par opposition à un tracé résultant de conventions diplomatiques.
- Les frontières naturelles.
- Pur, non contrefait.
- Vin naturel.
- (Musique) Simple, qui n’est affectée ni d’un dièse, ni d’un bémol.
- Note naturelle.
- Se dit des qualités intellectuelles ou morales qui viennent de la nature seule, qui sont innées, par opposition à ce qui est acquis, cultivé, factice.
- Il manque de culture, mais il a de l’esprit naturel.
- Ses qualités acquises l’emportent de beaucoup sur ses qualités naturelles.
- Sa gaieté n’est pas naturelle, elle est forcée.
- Qui est sans affectation, sans contrainte, sans effort.
- Tous ses gestes, tous ses mouvements sont faciles et naturels.
- Sa démarche est naturelle et gracieuse.
- Un langage, un style naturel.
-
conversationnel
- Relatif à la conversation.
- Les emprunts arabes ne concernent pas seulement le vocabulaire philosophique ou religieux mais s’étendent au vocabulaire conversationnel […] — (Nicolas Tournadre, Le prisme des langues, page 297, 2014, ISBN 978-2-36057-047-8)
- (Informatique) Qui concerne l’interface homme-ordinateur.
- Un agent conversationnel.
-
actuel
- Qui se traduit par des actes.
- (Philosophie, Théologie) Qui existe réellement, concrètement, factuellement ; par opposition à diverses qualifications : potentiel, virtuel, habituel, originel, etc.
- Volonté actuelle s’oppose à volonté potentielle.
- Intention actuelle s’oppose à intention virtuelle.
- Grâce actuelle s’oppose à grâce habituelle.
- Péché actuel s’oppose à péché originel.
- Qui est présent, qui a lieu, ou qui a cours, qui est usité dans le moment présent.
- La production mondiale actuelle est d’environ 13,5 millions de tonnes de pois secs et 4,8 millions de tonnes de pois frais. — (C.L.M. Bentvelsen, Réponse des rendements à l’eau, page 138, 1980)
- Les mœurs actuelles.
- La monnaie actuelle.
- Le langage actuel.
- En tant que rédactrice elle souligne qu’elle "aime bien avoir le truc imprimé" et que cela n’est pas prévu dans le système actuel. — (Denis Ruellan, Daniel Thierry, Journal local et réseaux informatiques, 1998)
-
chancel
- Clôture de pierre ou de bois séparant le chœur liturgique de la nef.
- À l’intérieur, quatre colonnes corinthiennes et les colonnettes cannelées du chancel supportent le jubé de bois, orné de panneaux en bas-relief polychrome. — (Alain Stéphan, Guide du Finistère, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2004, page 25)
- Au-dessus du chancel, face à la nef s’élève une grande crucifixion. Les croix du Christ et des larrons se dressent sur des monticules de terre truffés de crânes et d’ossements. — (Guy Leclerc, Les Enclos de Dieu, Éditions Jean-Paul Gisserot, 1996, page 55)
- Un chancel séparait désormais les deux groupes. L’accès au chœur n’était autorisé qu’au moment de la communion, y compris pour les femmes. — (Jean Heuclin, Hommes de Dieu et fonctionnaires du roi : En Gaule du Nord du Ve au IXe siècle, Presses Universitaires du Septentrion, 1998, page 114)
- Le chancel est destiné à isoler le chœur ou sanctuaire de la nef. Le chœur est réservé aux clercs, la nef aux fidèles. Ces derniers ne peuvent pénétrer dans le chœur et doivent suivre les offices à travers la clôture. — (Mémoires de la Société d’émulation des Côtes-du-Nord, volume 113–117, 1985, page 63)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.