Dictionnaire des rimes
Les rimes en : villesequelande
Mots qui riment avec "ande"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "villesequelande".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ande , andes , ende et endes .
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enguirlande
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de enguirlander.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de enguirlander.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de enguirlander.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de enguirlander.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de enguirlander.
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provende
?- (Rare) Provision de vivres.
- Pendant deux ou trois heures, la plage est animée par toute cette population, qui vient lui demander sa provende quotidienne. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, « L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste », Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- (Sens figuré) Son petit œil cosaque, étincelant sous un sourcil de chanvre gris, rafle sur les tables toute provende imprimée, qui prendra le chemin de la bibliothèque et ne reverra plus la lumière… — (Sidonie-Gabrielle Colette, La Maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 16)
- Cela le surprenait et le désemparait : à mesure que le souci de sa provende relâchait sa terrible étreinte, qu'il se sentait mieux assuré de vivre, son découragement augmentait. — (Maurice Genevoix, Raboliot, quatrième partie, chapitre 2, 1925, page 220 de la réédition du Livre de Poche)
- J’avais marché plus de soixante heures… Mais je n’avais pas couvert quinze milles. J’étais las de regarder devant moi, à ma droite, à ma gauche, en quête d’une impossible provende… — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 133)
- Aussi en prévision des revendications gargantuesques de son estomac, Bob charrie-t-il en tous lieux un sac cyclopéen bourré de provendes diverses. — (Samivel, L’Amateur d’abîmes, 1940, réédition Le Livre de Poche, page 85)
- Mamitate fit cependant bonne provende, sans l’avouer, d’un petit nombre de ces moralités tranchantes « traînées dans les ruisseaux des Halles ». — (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 43)
- (Agriculture) Fourrage, mélange de divers aliments très nourrissants qu’on donne aux bestiaux.
- Le silence de la nuit laissait entendre vaguement, et le bruit que faisaient les chevaux en mangeant leur provende ou en piaffant, et le murmure des eaux du Rhin, et ces espèces de rumeurs indéfinissables qui animent une auberge pleine quand chacun s’y couche. — (Honoré de Balzac, L’Auberge rouge, 1831)
- Don Ramon mit pied à terre […] ôta la bride de son cheval, afin qu’il pût manger la provende qu’il lui donna. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- De temps à autre, il laissait traîner ses naseaux à fleur de sol, humait les touffes d’herbe dure, en mordait une poignée, la mâchait dans une grande dépense de salive. Il fallait qu’il eût bien faim pour rechercher pareille provende. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Watt ne vit pas la bourrique, ou la chèvre, mais la bourrique, ou la chèvre, vit Watt. Elle le regarda s’éloigner, à pas lents, sur la route, et finalement disparaître. Elle se figurait peut-être qu’il y avait dans les sacs quelque bonne provende pour elle. Sitôt les sacs hors de vue, elle laissa retomber sa tête, parmi les orties. — (Samuel Beckett, Watt, 1968)
- (Par extension) (Sens figuré) Matière à réflexion, inspiration.
- Un sérail est organisé comme une fiction, une dictature aussi. Quand le rideau se déchire, c’est la comédie délirante du langage qui devient l’ultime bouclier : c’est pourquoi un romancier trouve volontiers sa provende dans les apocalypses.— (Marc Lambron, « Yamina Khadra imagine les derniers jours de Kadhafi… », Le Point, no 2 240, 13 août 2015)
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friande
?- Féminin singulier de friand.
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brande
?- (Botanique) Bruyère qui croît dans des campagnes incultes, bruyère à balais.
- Un pays de brandes.
- Chauffer le four avec des brandes.
- […] on voit partout de vastes étendues de brandes dans lesquelles ne croissent que des bruyères et des genêts. Là où les brandes cessent, les landes commencent ; et sur ces landes élevées les vents âpres rabougrissent les maigres bouquets d’arbres qui dressent çà et là leurs branches tordues et tourmentées.— (Hector Malot, Sans famille, Dentu E., 1887)
- Au plus épais d’une famille, elle allait couver, pareille à un feu sournois qui rampe sous la brande, embrase un pin, puis l’autre, puis de proche en proche crée une forêt de torches. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Lieux incultes où croissent çà et là ces sortes de petits arbustes.
- Dans ce cas, le préfet peut limiter l’étendue de la battue : en juin 1840, « une battue est nécessaire sur les communes de Bouesse et Mosnay, mais en raison de l’avancement de la saison, ces chasses doivent être restreintes aux bois qui sont entourés de brandes ou de chemins publics, afin de n’exposer les récoltes à aucun dommage. » — (Daniel Bernard, La Fin des loups en Bas-Berry : XIXe–XXe siècles : histoire et tradition populaire, Badel, 1977, page 134)
- (Auvergne) Maladie de la vigne.
- On dit que la vigne a la brande ou est brandée, lorsque ses feuilles rougissent, se dessèchent et tombent. — (Francisque Mège, Souvenirs de la langue d'Auvergne : essai sur les idiotismes, page 49, 1861)
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servocommande
?- (Robotique) Système permettant un contrôle très précis de la position d’un mécanisme.
- Les servocommandes utilisent le principe de retour de force négatif : la valeur électrique reçue est comparée à la position du système contrôlé, en utilisant un potentiomètre intégré par exemple, et la différence de valeur est amplifiée puis utilisée pour actionner un moteur qui va corriger l'erreur.
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cande
?- Pur, blanc, anche, clair, transparent, limpide, diaphane.
- aire cande
- air de candeur
- aiga canda
- eau claire
- de jorns candes
- des jours purs
- de candas amors
- des amours sans trouble
- Es cande come un liri. — (André Bru)
- il est pur comme un lis.
- Candide.
- de candas armas
- des âmes candides
- De bonne race, pur sang.
- feda canda
- brebis de race pure, de belle espèce
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dividende
?- (Mathématiques) Nombre à diviser selon la règle de division.
- Le dividende s’écrit à la gauche du diviseur, dont on le sépare par un trait vertical.
- (Économie) Portion du bénéfice net qui est mise en distribution et qui revient aux actionnaires d’une compagnie commerciale, industrielle ou financière.
- Les dividendes seules de notre dette s’élèvent à Londres à 200,000 liv. sterl. par an, sans parler des emprunts contractés au Brésil même. — (Anonyme, Brésil. - situation financière, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- On croit mourir pour la patrie, et on crève pour des combines de mercantis, prompts à engraisser, à travers tous les charniers, leurs dividendes. — (Victor Margueritte, Debout les vivants!, 1932)
- Seule une PME sur six distribue des dividendes. La part des grandes entreprises qui versent des dividendes est bien plus élevée, mais elle reste inférieure à 50%. Ce sont les très grandes entreprises qui versent le plus de dividendes. — (INSEE, Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France, mai 2009)
- Portion afférente à chaque créancier sur la somme qui reste à partager dans une liquidation.
- Cette faillite ne présente qu’un dividende de cinq pour cent.
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rende
?- Rangée de foin formée lors du passage d’un andaineur.
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calmande
?- (Désuet) Étoffe de laine lustrée d’un côté.
- La calmande est une étoffe connue & réglementée d’ancienne date ; elle s’est soutenue avec un accroissement continuel, parce qu’on la varie à volonté, qu’elle est applicable à une infinité d’usages, & d’un très-bon service. — (Jean-Elie Bertrand, Descriptions des arts et métiers, tome 19, page 382, 1783)
- Les femmes (…) portent (…) des jupons courts de callemandre. — (Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, t. 1, 1848, p. 205)
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vilipende
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe vilipender.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe vilipender.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe vilipender.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe vilipender.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe vilipender.
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jurande
?- (Histoire) Charge de juré, dans les anciennes corporations de métiers
- Turgot échoua non-seulement contre l’égoïsme des courtisans, mais aussi contre les habitudes et les préjugés du peuple. En abolissant les jurandes et les maîtrises, il encourut la haine des corporations d’arts et de métiers ; …. — (Julie de Querangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- (Par extension) Temps pendant lequel on l’exerçait.
- (Histoire) Corps des jurés.
- La création des jurandes et des maîtrises leur fut funeste, car ces organisations n’étaient pas seulement professionnelles mais religieuses. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- tallende
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appende
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe appendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe appendre.
- rapprende
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fende
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de fendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de fendre.
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mirande
?- Place ou construction d’où l’on a une vue dégagée vers les alentours et destinée à l’observation. [1]
- Pour refouler ces proscrits, qu’on appelait des brigands, les Français élevèrent encore, dans le terminaire d’Escouloubre, une mirande, ou tour d’observation, qu’ils appelèrent le Fort-Royal. — (Histoire des Albigeois - les Albigeois et l’Inquisition, Napoléon Peyrat, 1870)
- Fenêtre cintrée se trouvant au plus haut étage sous le toit.
- […] la maison avec ou sans fenêtres en croisée de pierre, mais avec dernier étage orné de ces ouvertures cintrées constituant la mirande toulousaine. — (Bulletin de la Société archéologique du midi de la France, page 317, ser.3 no.1-2 1931-1937)
- […] et un petit degré de brique « conduira au-dessus au dernier et plus haut estaige que l’on appelle la mirande ; laquelle sera voûtée de massonnerie avec croisées […]. Et au lieu de fenêtres y aura des arceaulx de tous les quatre côtés » (Cité par H. Graillot, Nicolas Bachelier imagier et maçon de toulouse au XVIe siècle, Toulouse, 1914, p.340). Ce type de mirande est celui de l’hôtel Mansencal. — (La Maison de Ville à la Renaissance, 1983, Picard)
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commende
?- (Histoire) Administration temporaire des revenus d’un bénéfice donnée autrefois par l’autorité ecclésiastique en attendant la nomination du titulaire.
- La commende était une dérogation au droit commun.
- (Histoire) Bénéfice donné par le roi à un séculier pour une abbaye régulière avec permission de disposer des fonds.
- Après sa mort, la commende fut introduite dans l'abbaye et ce devint, comme pour la plupart des monastères auxquels on l'imposa, le signal et le principe d'une décadence profonde et rapide. « Désormais, dit Mgr Péchenard, […] l'abbé n'est plus ni le chef réel, ni le modèle obligé de sa communauté. Il est nommé par la puissance séculière. C'est quelque séculier, cardinal, évêque, prêtre, simple tonsuré, parfois un étranger à l'état ecclésiastique. — (Dr J. Jailliot, Recherches sur l'Abbaye de Chehery, dans la Revue d'Ardenne & d'Argonne : scientifique, historique, littéraire et artistique, publiée par la Société d'études ardennaises "La Bruyère", Sedan : impr. Laroche, mars 1896, n°3, page 89)
- Mais, rappelle sœur Anne Claire, c'est surtout la commende, cet accord entre le pape et le roi de France (1516) prévoyant que les abbés seraient nommés par le roi, qui a détérioré la vie communautaire. — (Martine de Sauto, Une abbaye témoin d'une histoire tourmentée, Journal La Croix, page 11, 26-27 juillet 2014)
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guirlande
?- Chaîne, feston de fleurs ou de feuillage.
- Les jeunes gens qui venaient la voir l'appelaient Chrysé comme Aphrodite, dans les vers qu'ils mettaient à sa porte, avec des guirlandes de roses, le matin. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- (Sens figuré) — Et voici que des guirlandes de jeunes filles, fleurs rieuses dans leurs corolles couleur de ciel, couleur d'eau, couleur de feuille, essaient la cadence des rondes dont le cornemusiste joufflu guidera aigrement les temps. — (Marcel Brion, La reine Jeanne, Éditions Robert Laffont, 1944, chap. 1)
- Ce qui, par la manière dont elle est assemblée ou disposée, imite des festons, des guirlandes.
- Les pauvres bêtes apeurées, se refusaient à avancer. Deux femmes les tiraient par des guirlandes de papier de couleur dont on les avait enrubannés. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- (Architecture) Ornements de feuillages, de fleurs ou de fruits dont les sculpteurs et les peintres décorent les bâtiments.
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flamande
?- Féminin singulier de flamand.
- La volonté des néerlandophones d’Anvers d’unilinguiser la Flandre se heurtera en effet à d’autres impératifs conditionnant également le développement de la Gemeinschaft flamande. — (Céline Préaux, La fin de la Flandre belge, 2015)
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réentende
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif du verbe réentendre.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif du verbe réentendre.
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agende
?- (Désuet) Administration municipale.
- (Rare) Formulaire déterminant l’ordre du culte public.
- AGENDE : formulaire déterminant l’ordre du culte public ; ce mot est surtout usité en Allemagne, où les différentes agendes locales ont été en partie remplacées, sous l’influence de Bunsen, avec l’exemple et l’autorité du roi de Prusse, par une agende commune, la même pour toutes, ce qui amena de nombreuses protestations et une controverse passionnée, 1822 à 29. — (Jean-Augustin Bost, Dictionnaire d’histoire ecclésiastique, Librairie Fischbacher, Paris, 1884)
- (Rare) (Religion) Office des morts, chez les Chartreux.
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prébende
?- (Christianisme, Histoire) Revenu ecclésiastique, attaché ordinairement à un canonicat.
- […] le traitement dévolu par le Gouvernement aux chanoines n’existe plus depuis une loi de finance du 22 mars 1885 […]. Dans certains diocèses, l’on remplace ces subsides perdus par l’argent d’une fondation pieuse ou, si vous aimez mieux, d’une prébende. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Les vainqueurs de l’accession à l’Église et de la concurrence autour des prébendes ne sont ni les bourgeois ni les nobles, mais le clergé. — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
- (Par extension) Revenu attaché à quelque charge lucrative sans aucun caractère ecclésiastique.
- Ce retour, nous l'avons vu, n'est pas la simple rémanence d'un passé tribal et paysan, mais la reconstitution dans une société moderne de modes traditionnels de loyauté et d'exercice du pouvoir : alliances matrimoniales, solidarité des corporations, clientélisme, c'est-à-dire échange de la loyauté politique contre une prébende matérielle. — (Olivier Roy, L'échec de l'islam politique, Éditions du Seuil, 1992,)
- Je gagne mes galons de bon petit soldat en m’en prenant à l’un de ces oiseaux si menaçant de savoir et de prébendes, l’énarque du ministre, qui plus est inspecteur des Finances, déité jamais déifiée par les simples mortels. — (Marie de Gandt, Sous la plume. Petite exploration du pouvoir politique, Paris, Éditions Robert Laffont, 2013.)
- L’affaire de son appartement, survenue à point, l’a décrédibilisé d’entrée de jeu. Comment demander des sacrifices aux autres quand on bénéficie soi-même de prébendes ? Il y a là quelque chose qui cloche et que ne comprennent pas les Français, émus par les révélations de la presse sur les conditions avantageuses dont bénéficient les petits malins qui habitent des logements du domaine privé de la ville de Paris. — (Franz-Olivier Giesbert, La Tragédie du président : Scènes de la vie politique (1986-2006). Paris, éd. Flammarion, 2006. 414 p. ; 24 cm. ISBN 2-08-06-8948-7. La citation (qui évoque la polémique de 1995 sur lʼappartement parisien dʼAlain Juppé), se trouve en page 162 de cette édition.)
- iguerande
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houppelande
?- (Habillement) Pardessus, long manteau.
- Le chevalier de la paix attrapa sur le col de sa houppelande je ne sais quel insecte, qu'il écrasa sur son ongle à la lueur d'un réverbère. — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Nous étions en hiver, et Mongenod n’avait point de manteau, car quelques larges gouttes de neige fondue et tombées des toits, le long desquels il avait dû marché, jaspaient le collet de sa houppelande. — (Honoré de Balzac, L’Envers de l’Histoire contemporaine, 1848, premier épisode)
- Deux ceintures d'or de broderie qui sont assises sur l'espaulle senestre de deux houppelandes. — (De Laborde, Émaux)
- Cependant il est un agent de la Compagnie, qui ne doit pas quitter son poste, c’est Popof, – Popof, notre chef de train, un vrai Russe, l’air militaire avec sa houppelande plissée et sa casquette moscovite, très chevelu et très barbu. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre V, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Mais du moins des provisions et une grande houppelande lui furent-elles laissées pour son confort. — (Robert Louis Stevenson, Les Gais Lurons, 1881, Traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
- Un jour, il me trouva dans une allée du parc, assis sur un banc de pierre ; je me rappelle que je lisais le traité de Clarke sur l’Existence de Dieu. Selon mon habitude, j’étais enveloppé dans une épaisse houppelande. « Oh ! le cher petit trésor, dit-il en s’approchant. Mon Dieu, qu’il est donc joli là, si bien empaqueté ! Oh ! ne le dérangez pas. Voilà comme il sera toujours... Il étudiera, étudiera sans cesse ; mais, quand le soin des pauvres âmes le réclamera, il étudiera encore. Bien fourré dans sa houppelande, il dira à ceux qui viendront le trouver : « Oh ! Laissez-moi, laissez-moi. » Il s’aperçut que le trait avait porté juste. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, réédition Folio, page 140)
- Qu’elle était jolie avec ses yeux doux, sa barbiche de sous-officier, ses sabots noirs et luisants, ses cornes zébrées et ses longs poils blancs qui lui faisaient une houppelande ! — (Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin / La chèvre de monsieur Seguin, 1887, (réimp.1895) Charpentier et Fasquelle, pages 37-50)
- — Je crois que neuf heures viennent de tinter à la cathédrale. Ma bonne sœur, voici le moment de partir… — Vous avez raison. Je monte chercher nos houppelandes… — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 17)
- (Sens figuré)
- 30 décembre 42 – Oh ! passer vingt-quatre heures seulement loin d’ici, vingt-quatre heures seulement déposer cette horrible houppelande qu’est l’occupation, cette non moins lourde houppelande qu’est mon passé. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 252)
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légende
?- Inscription gravée circulairement près des bords et quelquefois sur la tranche d’une pièce de monnaie, d’un jeton, d’une médaille.
- Les anciennes pièces de cinq francs portaient pour légende « Dieu Protège La France ».
- Âme d’une devise, de ce qu’on y peut lire.
- Louis XIV avait pour devise le soleil avec cette légende : « Nec Pluribus Impar ».
- Liste placée sur un plan d’architecture, sur une carte topographique, géographique (mappemonde ou autre), etc., pour expliquer les lettres, les signes, les couleurs par lesquels on indique les différentes parties ou les endroits remarquables.
- Paroles qu’on trouve inscrites dans un tableau, ou dans une estampe, et qui semblent parfois sortir de la bouche des personnages.
- Une légende de Daumier.
- Notice explicative mise au bas ou au-dessous d’un tableau, d’un dessin.
- […], il fit une seconde halte pour lire ces mots : À la Belle-Étoile, écrits en légende sous une peinture qui représentait le simulacre le plus flatteur pour un voyageur affamé : c’était une volaille rôtissant au milieu d’un ciel noir, […]. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- En 1866, M. l'abbé Jeuffrain, nommé récemment curé de Graville-Sainte-Honorine, remarqua dans la chapelle de sainte Honorine une pierre tombale de grande dimension, sans légende, mais chargée de traces d'incrustations héraldiques, au nombre de douze ou quatorze, et présentant les effigies d'un chevalier et de sa femme. — (Bulletin de la Commission des antiquités de la Seine-Inférieure, vol. 5, chez H. Boissel, 1882, page 293)
- Récit populaire, plus ou moins fabuleux, qui s’est transmis par la tradition.
- Selon une légende qui a longtemps eu cours dans le Midi, des Hébreux seraient venus se fixer à Narbonne au temps du roi David, soit au XIe siècle avant l’ère chrétienne. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours - Avant-propos, 1937)
- Il n’y a rien d’étonnant à ce que les Féroë aient été considérés comme le domaine du dieu Thor et que les vieux se racontent les légendes des poulpitecs, du Kraken et des sirènes. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Un autre capitaine […] se promenait avec une Bible et exploitait le goût des indigènes pour le merveilleux et leur penchant à discuter les légendes bibliques, qui par certains côtés ressemblent à leurs légendes païennes, […]. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- « Des légendes? dit Natalie, qu’est-ce que c’est, des légendes?— Eh bien, dit Martin Paul, ce sont des fables, des contes; c’est ce qu’on fait semblant de croire vrai, tout en sachant que c’est faux; ce sont des illusions qu’on a quand la nuit est douce, que ça sent bon, que ça chante dans les herbes… » — (Maurice Bedel, La nouvelle Arcadie, 1934)
- Il se fabriquait une étrange réputation, personnage de légende qui voyait à travers le brouillard, savait se rendre invisible aux gabelous, capable de tout ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- « Rien qu’une légende, dis-tu ? Tu ne veux que des faits ? Les faits sont périssables, crois-moi, seule la légende reste, comme l’âme après le corps, ou comme le parfum dans le sillage d’une femme. » — (Amin Maalouf, Le rocher de Tanios, Grasset, 1993, collection Le Livre de Poche, page 290)
- (Par hyperbole) Récit mythique.
- Le biniou de Jozon Thoraval! Il avait sa légende, comme tout biniou qui se respecte; j’en puis faire aujourd’hui l’histoire […]. — (Charles Le Goffic, Le biniou du mobilisé (1871), dans Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 227)
- Ouvrage contenant le récit de la vie des saints.
- Des compositions d’un autre genre, appartenant de même à la littérature théologique, se sont continuées en latin, et en même temps ont commencé à être écrites en français; telles sont les légendes, traduites en général d’après un original latin, […]. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Ce saint-là n’est pas dans la légende.
- Note : Cette acception qui en ferait un synonyme de synaxaire n’est guère attestée que dans l’expression « légende dorée ».
- (Par extension) Histoire fausse ; mensonge ; racontar ; idée reçue.
- Mais Estivareilles est surtout connu pour posséder plusieurs « menhirs christianisés », et il nous faut combattre une légende, celle de l’origine préhistorique de ces pierres levées. — (Histoire des communes de l'Allier, tome 2 : Arrondissement de Montluçon, ouvrage dirigé par André Leguai, Éditions Horvath, 1986, page 270)
- (Sens figuré) Personne célèbre, talentueuse ou héroïque qui a atteint un certain succès, une certaine notoriété dans un domaine, un milieu.
- Je suis une légende vivante. Cette chanteuse s’est hissée au rang des légendes de la pop. Ce footballeur est une légende.
- [S'adressant à Arthur.] Des chefs de guerre, il y en a de toutes sortes. Des bons, des mauvais, des pleines cagettes, il y en a. Mais une fois de temps en temps, il en sort un. Exceptionnel. Un héros. Une légende. Des chefs comme ça, il y en a presque jamais. Mais tu sais ce qu’ils ont tous en commun ? Tu sais ce que c’est, leur pouvoir secret ? Ils ne se battent que pour la dignité des faibles. — (Pierre Mondy, Kaamelott, Livre VI, 6 : Nuptiæ, écrit par Alexandre Astier.)
- (Cartographie) Tableau descriptif, non nécessairement complet, des conventions cartographiques permettant la lecture de la carte[1].
- (Cartographie) Mention dans le champ de la carte explicitant ou complétant un signe conventionnel ou fournissant un renseignement particulier[1].
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.