Dictionnaire des rimes
Les rimes en : vielle
Que signifie "vielle" ?
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- (Musique) Instrument de musique à cordes, dont on joue par le moyen de touches et d’une roue qu’on tourne avec une manivelle, qui permet de faire sonner les cordes mélodiques et bourdon, et, par accélérations rapides, de faire vibrer la corde trompette et le chien pour donner un son caractéristique grésillant.
- En effet le son des vielles et des cornemuses se faisait entendre. — (George Sand, Valentine, 1832)
- À Paris on fit un choix parmi nous ; ceux qui étaient forts furent placés chez des fumistes ou des maîtres ramoneurs ; ceux qui n’étaient pas assez solides pour un métier allèrent chanter ou jouer de la vielle dans les rues. Bien entendu, je n’étais pas assez fort pour travailler, et il paraît que j’étais trop laid pour faire de bonnes journées en jouant de la vielle. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Car, la noce étant conséquente, il y avait deux musiciens : un vieux maigre qui manœuvrait avec conviction le tourniquet d’une vielle, et un joufflu au nez cassé qui jouait de la musette. — (Émile Guillaumin, La vie d’un simple, 1904, page 46)
- Le deuxième centre de lutherie de vielle naît dans la vallée de la Sioule à Jenzat (Allier) à partir d'un petit artisanat familial qui existait depuis la fin du XVIIIe siècle . — (Louis Moyret, La vielle en Bresse, édité par le Musée de Brou, 1988, page 32)
Mots qui riment avec "el"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "vielle".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : el , els , elle , elles , aile , ailes , èle et èles .
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actuarielle
?- Féminin singulier de actuariel.
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ménestrel
?- (Histoire, Poésie) Poète et musicien qui allait, au Moyen Âge, de châteaux en châteaux, chantant des vers composés par lui ou par d’autres.
- Prieur Aymer, dit le templier, vous êtes un homme galant, docte dans l’étude de la beauté, et aussi expert qu’un ménestrel dans toutes les affaires qui concernent les arrêts d’amour. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Pourquoi restaurer les histoires vermoulues et poudreuses du moyen-âge, lorsque la chevalerie s’en est allée pour toujours, accompagnée des concerts de ses ménestrels, des enchantements de ses fées et de la gloire de ses preux ? — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Avec Walter Scott, plus tard, elle s’éprit de choses historiques, rêva bahuts, salle des gardes et ménestrels. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- (Sens figuré) (Soutenu) Poète, chanteur.
- …quelque chevaleresque que soit le poète français ; à Paris, vous pourriez rencontrer plus d’un ménestrel dégénéré, prêt à cultiver votre affection pour la tromper. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
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éternelle
?- Plante de la famille des composées, généralement appelée immortelle, qui est ainsi nommée parce que ses fleurs ne se fanent jamais, une fois coupées.
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brucelles
?- (Art) Sorte de petites pinces dont les branches font ressort et qui servent à prendre, à tenir des pièces légères.
- Des brucelles d’horloger.
- Des brucelles de typographe.
- (Par extension) (Philatélie) Petite pince aplatie à l’extrémité de ses deux branches utilisée pour manipuler les timbres-poste.
- (Suisse) (Québec) Pince à épiler.
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martel
?- Forme ancienne de marteau.
- À la quinzième ligne, j'allais m’assoupir, quand un minuscule martel de métal piqueta la sonnette aiguë. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre II)
- Sur le carré du milieu, les armes de la ville étaient représentées au moyen d’artifices floraux et végétaux et M. Abel les redéchiffra mentalement au passage : « Parti de gueules et de sinople aux trois martels d’argent, le chef cousu de France ». — (Alain Demouzon, Monsieur Abel, 1979, section Samedi, 11 heures)
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douvelle
?- (Architecture) Petite douve.
- La dimension extérieure de la barrique est de 90 centimètres de longueur à la douvelle. — (M. A. De Comet, Monographie de la commune de Saint-Loubès, (département de la Gironde), 1869)
- […], huit percherons halent un tronc de quinze mètres, seulement ébranché et maintenant vertical, la motte serrée par des douvelles de tonneau comme les cuves. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 103)
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confessionnel
?- Qui a rapport à une confession de foi ou à une communion religieuse.
- Il n'y a pas de concurrence dans la région entre les établissements scolaires. Les deux seules écoles sont à Guéhenno et à Billio, le village voisin, et relèvent toutes deux de l'enseignement confessionnel catholique. — (Patrick Communal, avec Masomah Ali Zada, La petite reine de Kaboul, Éditions de l'Atelier, 2018)
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mercurielle
?- Féminin singulier de mercuriel.
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magnanarelle
?- (Soierie) Femme employée dans les magnaneries de Provence, dont le rôle était de surveiller l'élevage.
- La bonne amie de Pierrotte s’appelait Roberte, la grande Roberte. C’était une belle magnanarelle de dix-huit ans, orpheline comme lui, pauvre comme lui, mais sachant très bien lire et écrire, ce qui, dans les villages cévenols, est encore plus rare qu’une dot. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 157)
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colonel
?- (Archaïsme) Du chef militaire.
- Les lignes qui campent en colonnes renversées doivent avoir leur drapeau colonel sur la gauche. — (« colonne », dans [Jésuites de] Trévoux, Dictionnaire universel françois et latin, 1704–1771 → consulter cet ouvrage)
- Qui manifeste l'autorité propre à un colonel.
- Mais, il faut l’avouer, rien de tranchant dans les manières, point du tout l’air colonel du Gymnase, encore moins les tons d’importance et de hauteur calculées d’un jeune attaché d’ambassade. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- – Dites qu'on s'éloigne de cette jeune femme, répondit Angelo de son ton le plus colonel — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 362)
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cruel
?- Qui inflige la souffrance ou la mort ; qui a un caractère de cruauté, en parlant des hommes, des animaux ou des choses.
- Et même en ce moment où ta bouche cruelle Vient si tranquillement m’annoncer le trépas. — (Jean Racine, Andromaque IV, 5)
- Un tyran cruel.
- Le tigre est un animal cruel.
- Une guerre cruelle, sanglante, acharnée.
- (Par extension) Dur ; sévère ; rigoureux ; inflexible ; exigeant, en parlant des personnes et des choses.
- Nos terroristes du quinzième et du seizième siècle ont été des moines. Les prisons monastiques furent toujours les plus cruelles. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, Préface de la 3e édition, p.XVII)
- Une peine cruelle.
- Des devoirs cruels à remplir.
- Douloureux ; fâcheux.
- Cette terrible histoire des Vaudois, dois-je en parler ou m'en taire ? En parler ? Elle est trop cruelle ; personne ne la racontera sans que la plume n'hésite, et que l'encre, en écrivant, ne blanchisse de larmes. — (Jules Michelet, Le prêtre, la femme, la famille, Paris : Chamerot, 1862 (8e éd.), page 23)
- C’est une chose cruelle que d’être abandonné de ses amis.
- Quels reproches cruels ne nous ferons-nous pas ?
- Insensible. (En particulier) Se dit d’une femme qui repousse les avances de son soupirant.
- Beauté cruelle.
- S’étant toujours adressé à des villageoises coquettes ou faibles, il n’avait pas trouvé de cruelles. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Cruelle ! Vous présenter à cet homme qui laisse éclater la passion que vous venez de lui inspirer ! Jamais ! — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Cette femme passe pour n’être pas cruelle, elle cède facilement à ceux qui la poursuivent.
- (Familier) Insupportable.
- C'est ici que l'on voit deux choses bien cruelles, Des maris ennuyeux et des femmes fidelles, Car l'Amour, tu le sais, n'est pas luthérien. — (Évariste de Parny, « Lettre à Bertin, du Cap de Bonne-Espérance, octobre 1777 », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l'aîné, 1808, page 217)
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artificielle
?- Féminin singulier de l’adjectif artificiel.
- Il faut une langue commune pour permettre vraiment des discussions. A cet effet il serait précieux d’avoir une langue aisée à apprendre et qui n’avantagerait personne. Seule, une langue artificielle répond à cette double exigence. — (Antoine Meillet, Les langues dans l’Europe nouvelle, 1928)
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dépucelle
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent de dépuceler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de dépuceler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de dépuceler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de dépuceler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de dépuceler.
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autel
?- (Religion) Table ou monument, en bois ou en pierre, à l’usage des sacrifices.
- On trouvait dans le Latium une fontaine du soleil, auprès de laquelle étaient élevés deux autels, sur lesquels Énée arrivant en Italie sacrifia. — (Charles-François Dupuis, Abrégé de l'origine de tous les cultes, 1794)
- Non seulement il invita ses concitoyens à déposer leurs ressentiments et leurs griefs sur l’autel de la patrie, mais il demanda encore que le bienfait de cette pacification fût étendu aux autres peuples, et que la France, introduisant parmi les nations une nouvelle diplomatie, jetât les fondements d'une alliance universelle. — (« ISNARD (Maximin) », dans la Biographie universelle et portative des contemporains ; ou, Dictionnaire historique des hommes vivants et des hommes morts depuis 1788 jusqu'à nos jours, tome 10, Paris : chez l'Éditeur, 1836, page 2141)
- (En particulier) (Liturgie) Table où l’on célèbre la messe, chez les chrétiens.
- C'était, comme je l’ai dit, une ancienne chapelle ; […]. Je cherchai des yeux s’il restait à la muraille, ou sur ce qui avait été l’autel, quelque signe de culte ; la muraille était nue, l’autel était ras. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Quand je la menai à l’autel, j’étais bien convaincu que ma femme l’emportait en beauté sur toutes les femmes belles de la terre, […]. — (Octave Mirbeau, La tête coupée in Contes Cruels)
- (Sens figuré) Religion, culte religieux.
- Enfin la Camarilla et le parti monastique tout entier, se sont empressés à l’envi de prédire qu’une ville si suspecte ne pouvait manquer d’être bientôt un foyer de libéralisme et de philosophie ; […] ; que c’était appeler une révolution nouvelle, et livrer l’autel et le trône à des mains impies. — (Anonyme, Espagne. - Cadiz et Gibraltar, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- Si dans le salon de l’hôtel de la Mole, quelque imprudent oubliait le lieu où il était et se permettait l’allusion la plus éloignée à une plaisanterie contre les intérêts vrais ou supposés du trône ou de l’autel, Mathilde devenait à l’instant d’un sérieux de glace. — (Stendhal, Le rouge et le noir, 1830, réédition Gallimard, 2020, page 432)
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excrémentielle
?- Féminin singulier de excrémentiel.
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fraternel
?- Relatif au frère, à des frères.
- Les grands scénarios de fondation supposent une victoire de l'un des frères sur l'autre, son éviction ou son meurtre (le plat de lentilles d'Ésaü, Abel et Caïn, Romulus et Remus). Ces épisodes de la rivalité fraternelle, où brillent le plaisir de la ruse ou l'éclat du tragique, montrent qu'au-delà de la réalité psychologique de l'envie, la rivalité fraternelle est au fondement d'un lien de fondation. — (Olivier Douville, « La fratrie et le fraternel, approche d'anthropologie clinique », dans Le lien fraternel, sous la direction de Philippe Lévy, L'Harmattan, 2003, page 21)
- Que l'ambivalence fondamentale de l'amour fraternel s'inscrive dans la longue durée des représentations grecques, l'opuscule que lui consacra Plutarque l'atteste de la manière la plus frappante. La démarche même du traité est éloquente. D'emblée, l'exemple des Dioscures et de leur «indivisible» amour fraternel est invoqué. — (Jean Alaux, Lectures tragiques d'Homère, éd. Belin, 2007, p. 105)
- (Par extension) Relatif aux rapports de même nature que ceux qui existent entre frères.
- Je dédie cet écrit aux sociétés patriotiques , populaires et fraternelles, de l'Empire françois, parce que je Suis convaincu que lorsqu'il y en aura, sur tous les points, dans les campagnes comme dans les villes ; lorsqu'elles réuniront indistinctement tous les individus de chaque lieu; […]. — (François Xavier Lanthenas, De la Liberté indéfinie de la presse, et de l'importance de ne soumettre la communication des pensées qu'à l'opinion publique, Paris : chez Visse & chez Desenne, 17 juin 1791, p. 4)
- Gravement blessés, tombés au pouvoir de l'adversaire, ils craignent pour leur vie mais sont soignés par des mains qui se révèlent fraternelles. Les trois hommes font l'expérience de l’humanité de ceux qu'ils désignaient jusque là par le terme convenu d'ennemi. — (Ennemis fraternels, 1914-1915: Hans Rodewald, Antoine Bieisse, Fernand Tailhades : carnets de guerre et de captivité, édité par Eckart Birnstiel & Rémy Cazals, Presses universitaires du Mirail, 2002, quatrième de couverture.)
- Ce Friendly Societies Research Group publie régulièrement une newsletter qui marque une véritable rupture dans la prise en compte de l'histoire et de la sociologie des sociétés fraternelles du XIXe siècle par des chercheurs multipliant des publications brèves et diversifiées. — (Jean-Pierre Bacot, Les sociétés fraternelles: un essai d'histoire globale, éd. Dervy, 2007, page 35)
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bisannuel
?- Qui se produit tous les deux ans, en parlant d’un événement.
- Il y organise son propre travail et peut même y être rejoint par sa famille, durant les mois d'été, puisque le rythme bisannuel impose entre quatre et six mois de « belle saison » sur le littoral - […] - et le reste à Paris ([…]). — (Olivier Chapuis, À la mer comme au ciel: Beautemps-Beaupré & la naissance de l'hydrographie moderne (1700-1850), Presses de l'Université Paris Sorbonne, 1999, p. 592)
- Alors que les risques auxquels les militaires sont exposés imposent une fréquence d’examen annuelle, certaines cellules avaient institué une fréquence bisannuelle pour les examens, ce qui correspondait plutôt à ce qu'elles étaient capables d'assurer, […]. — (Marc Lemmens, Les oubliés de la grande muette, chez l'auteur/Lulu.com, 2013, p. 112)
- (Botanique) Qualifie une plante qui vit pendant deux années successives et qui, en général, ne se reproduit que durant la seconde année.
- Pour la chicorée industrielle, autre plante bisannuelle utilisée pour sa racine, la situation est voisine de celle de la betterave, mais avec une grande différence : il n'y a pas de chicorées « férales » comme il y a des betteraves « férales ». — (Agnès Ricroch & André Gallais, Plantes transgéniques : faits et enjeux, Éditions Quae, 2006, page 156)
- Bien des variétés de choux sont cultivées en France: […]— Le chou-fleur et le chou-brocoli (Br. oleracea var. botrytis), dont la partie comestible est l’inflorescence; le chou-fleur est une plante annuelle, le chou-brocoli est bisannuel. — (A. Pouveau, « Production de semences potagères », chap. 10 de Pollinisation et productions végétales, ouvrage collectif dirigé par Paul Pesson & Jean Louveaux, INRA, 1984, p. 471)
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bisexuelle
?- Femme attirée sexuellement autant par les hommes que par les femmes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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aisselle
?- (Anatomie) Chacune des deux cavités situées au-dessous de la jonction du bras avec l’épaule.
- Le paysan avait croisé les bras, et ses mains étaient à plat sous ses aisselles. — (Octave Mirbeau, La Bonne, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- C’était une forte paysanne aux attaches solides, à la chair drue. Dès qu’elle s’était un peu remuée, elle avait les cheveux en désordre comme après une bataille et, en levant les bras pour se recoiffer, elle montrait des aisselles humides, aux poils roux. — (Georges Simenon, Le fou de Bergerac, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 52)
- Dans les régions ventrales, la peau est granuleuse, particulièrement fine au niveau des aisselles et des aines. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- Nous sommes assis dans une salle de réunion glauque comme il y en a dans tous les immeubles d’affaires du monde, autour d’une grande table ovale avec des verres de jus d’orange posés dessus et une esclave-secrétaire qui apporte un Thermos de café en baissant les yeux, dans l’odeur d’aisselles des réunions tardives de la veille. — ( Frédéric Beigbeder, 99 francs, Gallimard, 2000, collection Folio, page 27)
- (Par analogie) Creux, renfoncement.
- Tout un petit village se blottissait ainsi dans l’aisselle de la terre.Le plus tendre silence unissait les maisons ; et pas une lueur qui ne fût celle de la lune ou des étoiles ; pas un reflet qui ne retournât au ciel. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 80)
- (Botanique) Intérieur de l’angle aigu formé par une feuille insérée sur la tige.
- Beaucoup de fleurs poussent à l’aisselle des feuilles.
- Sur les sureaux fuse, à chaque aisselle de branche, une houppe neuve de verdure tendre. — (Colette, Bellaude, dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 135)
- (Art) (Vieilli) Partie d’un four, de la naissance à la chapelle.
- L'aisselle d'un four, est le tour de la voute, dans l'espace d'environ les deux tiers. — (Manuel Lexique Ou Dictionnaire Portatif Des Mots François Dont La Signification N'est Pas Familière A Tout Le Monde, Didot, 1750, page 23)
- (Marine) (Vieilli) Angle rentrant formé par la vergue et les bras de l'ancre.
- Alors, un jour, j’entrepris de la dénicher. Ce ne pouvait pas être difficile : l’exiguïté et le dénuement de notre case offraient peu d’endroits qui pussent servir de caches : les aisselles des poutres, sous le toit, l’échafaudage de caisses et de planches qui formaient le bois du lit, la batterie de petites boîtes de conserves ramassées au hasard des trouvailles. — (Joseph Zobel, Le Cadeau, dans le recueil Le Soleil partagé, 1964, page 128)
- (Technique) Ardoise ou groupe d'ardoises taillées en courbe et qui relie le bord supérieur du toit d'une lucarne rampante au reste de la couverture.
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coupelle
?- (Métallurgie) Petit vase en forme de tasse, fait avec des cendres lavées ou des os calcinés, dont on se sert pour séparer, par l’action du feu, l’or et l’argent des autres métaux avec lesquels ils sont unis, et particulièrement du cuivre.
- Les apprentis courent d’un endroit à l’autre, apportent sur des coupelles les poudres de couleurs vives, les délayent, mitonnent les préparations d’or dont ils ont le secret. — (Flora Cès, Roger de Flor condottière des mers, 1993)
- Fourneau de coupelle. - Cet or a passé par la coupelle. - Cet argent a été mis à la coupelle.
- (Par analogie) (Chimie, Cuisine) Petit récipient utilisé en chimie ou en cuisine.
- Pourquoi tu ramènerais de quoi béqueter dans un bar ? À moins d'être germophobe et de ne pas vouloir mettre les doigts dans la coupelle, on t'offre toujours de quoi manger, au pire, tu commandes. — (Mathieu Guibé, Elvira Time, Saison 1/Épisode 1 : Dead Time, illustrations d'Élodie Marze, Éditions du Chat Noir, 2013)
- En début de soirée, il commanda une assiette de pastels à une marchande assise à même la rue. Elle faisait frire ces petits beignets de poisson dans un chaudron d'huile bouillante et les servait dans une coupelle en plastique bleue et rouge. — (Laure Allard-d'Adesky & Fanny Bernard, Pourquoi il ne faut pas tuer (tout de suite) son voisin, 2019, Éditions HQN (Harlequin), chap. 15)
- Dans chaque maison, il y a au moins un attrapeur de rêves, une paire de mocassins ou une coupelle avec de la sauge, parfois un ragoût d’orignal sur le feu. — (Delphine Jung, Les oubliés de Lac-Rapide, ici.radio-canada.ca, 9 décembre 2021)
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anticonjoncturel
?- Qui est destiné à améliorer une conjoncture économique défavorable.
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bourrelle
?- (Justice) (Rare) Femme chargée de l’exécution des peines.
- (Sens figuré) … la faim, logée dans mon ventre, y tire — la bourelle ! — une corde qui m’étrangle comme un pendu ! — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- La bourrelle était à l’origine de ce secret. — (Amélie Nothomb, Acide sulfurique, Albin Michel, Paris, 2005, p. …)
- (Sens figuré) Se dit d’une mère qui traite ses enfants avec une dureté excessive ou de toute femme tyrannique.
- Quitter ma bourrelle et bénéficier de l’aisance matérielle, jouir du farniente à perpétuité avec pour seule condition de vivre en compagnie d’un garçon charmant, qui eût hésité ? — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 217)
- (Désuet) Épouse d’un bourreau.
- Puis apparut la charrette des hautes-œuvres attelée d'un grand mulet noir amenant le condamné, un certain Jehan Grospiron, garçon jovial assis entre le bourreau et la bourrelle, celle-ci fort occupée à savonner la cravate de chanvre dont allait bientôt s'orner le col du mauvais bougre. — (Le condamné jovial dans Jacques Vallerant, Récits et contes populaires de Lyon, Gallimard, 1978, page 147)
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annuel
?- Qui dure un an.
- Le consulat à Rome était annuel.
- L’exercice de cette charge est annuel.
- Magistrature annuelle.
- Qui revient tous les ans, qu’on accumule chaque année.
- Instaurez un système d’abonnement annuel, mais aussi un système de vente au numéro par celui qui remet de main à main le journal à un membre. — (Fernand Vincent, Manuel de gestion pratique des associations de développement rural du Tiers Monde, volume 1, 1987)
- Les grands festivals annuels en Bretagne constituent les vitrines de promotion de toute cette culture populaire : le FIL de Lorient, la Cornouaille de Quimper, la Lune de Landerneau, les Étonnants voyageurs de Saint-Malo, les (nouvelles) Vieilles charrues de Carhaix et son salon du livre breton, également en plein développement. — (Yves Guilloux, Le triskell et l’écharpe, 2004, page 71)
- (Botanique) Qualifie une plante qui ne vit qu’une saison, qui naît, fructifie et meurt dans le cours d’une année.
- Ainsi, lorsqu'un sol argileux, compacte, se trouve, par négligence, envahi par des plantes nuisibles, à racines vivaces et traçantes, et par conséquent très difficiles à détruire, telles que celles du pas-d’âne, du chiendent et d'autres, les cultures étouffantes deviennent insuffisantes pour la destruction de ces plantes, car elles n'agissent avec efficacité que sur les espèces annuelles. — (M. A. du Breuil, « Des assolements et de leur application à la culture du département de la Seine-Inférieure », dans le Précis analytique des travaux de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, pendant l'année 1842, Rouen : imprimé chez Nicétas Periaux, 1843, page 153)
- Bien des variétés de choux sont cultivées en France: […]— Le chou-fleur et le chou-brocoli (Br. oleracea var. botrytis), dont la partie comestible est l’inflorescence; le chou-fleur est une plante annuelle, le chou-brocoli est bisannuel. — (A. Pouveau, « Production de semences potagères », chapitre 10 de Pollinisation et productions végétales, ouvrage collectif dirigé par Paul Pesson & Jean Louveaux, INRA, 1984, page 471)
- (Astronomie) Mouvement annuel du soleil : La révolution apparente du Soleil, d’un point du zodiaque au même point.
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mensuelle
?- Féminin singulier de mensuel.
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margelle
?- Rebord d’un puits, d’un bassin, d’une piscine, d'un escalier.
- En allongeant la tête, il aperçut Miette penchée sur la margelle, regardant dans le puits, tout absorbée par l’attente. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Il n’existe plus, dans l’intérieur de la cité, que quelques débris des maisons anciennes et trois puits. L’un large, avec belle margelle surmontée de trois piliers, margelle et piliers qui datent du XIVe siècle. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Il se trouvait, en effet au fond d'un puits assez spacieux dont les parois filaient tout droit vers le ciel bleu, et Dickson vit l'ombre d'une haute margelle. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Fantôme des Ruines Rouges, 1932)
- La glace est la pire ennemie du jardin français aquatique. Elle en descelle les margelles et en fait éclater les conduites. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, pages 35-36)
- (Sens figuré) Toute chose évoquant une margelle.
- Dans le grand fauteuil de reps, il est resté assis. Les deux miroirs ovales du pince-nez ouvert brillent sur sa poitrine, et sa singulière lèvre en margelle dépasse un peu, rouge, sa moustache qui rejoint sa barbe. Là il est fixé, à jamais. — (Colette, Sido, 1930, Fayard, page 53)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.