Dictionnaire des rimes
Les rimes en : vermisseau
Mots qui riment avec "o"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "vermisseau".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : o , os , ot , ôt , ots , ôts , au , aux , aut , auts , eau , eaux et ho .
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cacao
- Graine du cacaoyer qui sert à la fabrication du chocolat.
- Je viens d’adresser quatre balles de Cacao à Rouen. — (Supplement au Dictionnaire œconomique contenant divers moyens d’augmenter son bien et conserver sa santé, volume 1, 1743, page 29)
- La Côte d’Ivoire a baissé de 36% le prix du cacao payé au producteur. — (Claire Fages, Cacao: les filières ébranlées par la chute des prix RFI le 3 avril 2017)
- (Par métonymie) Poudre soluble obtenue après torréfaction et broyage de l’amande des fèves de cacao fermentées produites par le cacaoyer, pressage et séparation de la graisse de cacao.
- Disposer une nouvelle couche de biscuits et de crème puis terminer en saupoudrant du cacao.— (Joséfa Lopez, « Astuce de chef italien : préparer un tiramisu léger », Le Monde le 12 mars 2017)
- Je me suis lié d'amitié avec un cracheur de feu. Je lui ai dit : je te donne cent balles, tu m'apprends à cracher le feu, il a pris les cent balles, il m'a appris. Il y a deux méthodes pour cracher le feu : le cacao très pur et le kerdane. J'ai appris au kerdane. C'est un mélange de pétrole, je crois, je n'ai jamais très bien su. — (Thomas Baumgartner , L'Oreille en coin, une radio dans la radio, Nouveau Monde éditions, 2013)
- Christophe Michalak — encore un pâtissier canon ! — conseille de saupoudrer le tiramisu de sucre glace avant de le recouvrir de cacao ; la couche de sucre va absorber l’humidité de la crème, laissant le cacao impec… — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 54)
- Boisson cacaotée.
- Les cuisiniers avaient retrouvé intacts leurs appareils de chauffage sans feu et ils avaient préparé du cacao pour les officiers et de la soupe pour les hommes. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 261 de l’édition de 1921)
- Il mangea mollement sa biscotte-confiture – des gâteaux de l’autre année, pas trace ! – la trempant dans une étrange décoction, nommée infusion de coques de cacao. Même plus de thé dans cette boîte ! La petite fille à sa table n’était pas contente, parce qu’il était interdit de servir les coques de cacao aux enfants de moins de huit ans, et qu’elle en voulait ! — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 180)
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radio
- Appareil émetteur et récepteur de radiocommunication.
- À la radio crachotante, on entend la voix de l’éclusier du port : « Monsieur, vous pouvez avancer doucement ». — (Jacky Durand, La nuit où le hareng sort, dans Libération du 29 novembre 2010, pages 30-31)
- Récepteur d’émissions radiophoniques.
- Écouter la radio.
- J’ai essayé tous les fauteuils, avant de choisir celui que j’ai poussé près de la radio. J’écoute toutes les émissions, c’est passionnant, dans ma petite maison j’étais si privée de cette drogue qu’est la radio. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 305)
- Média de communication passant par la radiodiffusion, caractérisé par l’utilisation du son sans image, par opposition aux journaux (écrit) et à la télévision (son et image).
- Il peut devenir un homme de radio de premier ordre.
- Si la majorité des pubs radio sont plates, c’est parce que les rédacteurs ne comprennent pas ce média magnifique. La radio est la descendante de la tradition orale. — (Luc Panneton, Marcher entre les mots, Lingatech éditeur, Montréal, 2016, page 39)
- Elle a en effet mis les trois moyens d’information d’accord en commençant par occuper la radio, puis en mettant la main sur la télévision, tuant au passage une quatorzaine de Lituaniens indépendantistes et sans armes. — (Philippe Meyer, Nous vivons une époque moderne, Éditions du Seuil, 1991, page 203)
- Radiotélégraphie.
- Lancer un appel, transmettre des ordres par radio.
- Société généralement commerciale diffusant des émissions radiophoniques à l’aide d’un ou de plusieurs émetteurs radioélectriques.
- Radiographie.
- Un matin, elle assista à une scène qui la bouleversa. Un patient attendait son tour afin de passer une radio. Assis sur un chariot, il lisait un policier de la collection le Masque. — (Louis Nucéra, Le kiosque à musique, éd. Grasset, 1984)
- Radioélectricité.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Radioguidage.
- Guider par radio des avions.
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cargo
- Navire destiné à transporter des marchandises.
- Les glaces de la mer Blanche n’avaient que peu de rapports avec celles de la banquise, et les cargos étaient précédés et convoyés par de remarquables « brise-glaces ». — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Le bulbe opalin déchirait la pellicule liquide, des floches d'écume chatouillaient les flancs du cargo. — (Charles Haquet, Cargo, Le Masque, 2007)
- (Par extension) Véhicule destiné à transporter des marchandises (en général dans un nom composé).
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corbeau
- Nom vernaculaire du grand corbeau (Corvus corax), gros oiseau passereau carnassier à plumage noir et au bec fort et noir.
- S’étant emparé d’un vada qu’une vieille femme vendait dans la rue, un corbeau s’apprête à le dévorer, perché sur une branche, lorsqu’un renard survient. — (Laetitia Colombani, Le cerf-volant, chapitre 17)
- […] ; un corbeau déjà dressé et comment (il buvait du vin), avait jugé bon néanmoins de renoncer aux bienfaits de la civilisation et de reprendre la clé des bois ; […]. — (Louis Pergaud, La Traque aux nids, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Dans dix ans, parmi les vestiges de Beaumat, les souffles du vent, les croassements des corbeaux et la chute des pierres retentiront seuls ; nulle oreille humaine ne les entendra et la cloche du village elle-même se taira, fatiguée de tinter seulement pour les morts. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le corbeau nommé Jet vit depuis près de 10 ans au centre de réadaptation Wildlife Haven Rehabilitation Centre à Île-des-Chênes, à environ 30 kilomètres au sud de Winnipeg. Jet a appris beaucoup de nouvelles habiletés, comme celles de parler et de reconnaître des couleurs. — (Radio-Canada, Un corbeau rescapé peut parler et reconnaître des couleurs, radio-canada.ca, 28 janvier 2021)
- (Par extension) (Zoologie) Oiseau d’allure proche du grand corbeau (1) (freux, corneille, choucas, etc.) pouvant appartenir aux genres Corvus et Pyrrhocorax.
- Toute la journée, un vent aigre a soufflé de l’Ouest ; le ciel est resté bas et triste, et j’ai vu passer des vols de corbeaux… — (Octave Mirbeau, La tête coupée,)
- Au moment de repartir, notre attention est attirée par une nuée de corbeaux s'agitant au-dessus d'un groupe d’êtres humains. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 54)
- Quelques années plus tard, deux autres répulsifs pour corbeaux sont découverts : la diphénylguanidine et le triacétate de guazatine. Ces produits sont assez strictement limités aux corvidés. — (Jean Lhoste, Pierre Grison, La phytopharmacie française: chronique historique, INRA, 1989, page 29)
- (Histoire) En temps d’épidémie, personne chargée par les autorités de sortir de la ville les cadavres des pestiférés afin de les réunir dans des fosses.
- Ce qu'il y avait de terrible au milieu de cette agonie de tout un peuple, c'était l'hilarité, la joie, l'allégresse de ces hommes chargés de réunir les morts, et qu'on avait baptisés du nom expressif de corbeaux. — (Alexandre Dumas, Le comte de Moret (Le sphinx rouge), 1865, IV, 16)
- On l’appelait le corbeau, du nom qu’on donnait à ces hommes sales et ivres qui fossoyaient les morts avec une indécente brutalité très répugnante. Il fallait convenir qu’il n’était pas très populaire. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 282)
- Quatre hommes qui avaient la chemise en dehors des pantalons et étaient ainsi revêtus de l’uniforme habituel des corbeaux arrivèrent avec une civière. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 283)
- Ce ne sont pas des fossoyeurs. […] Ces hommes en casaquin sont des corbeaux, ainsi nommés à cause de leur croc, par quoi ils crochent dans les morts pour non pas les approcher trop. — (Robert Merle, Fortune de France, IX, 1977)
- (Par extension) (Désuet) (Populaire) Nom donné quelquefois aux porteurs des morts.
- (Désuet) (Péjoratif) Nom donné quelquefois aux prêtres à cause de leurs vêtements noirs.
- (Sens figuré) (Familier) Auteur de lettres ou de coups de téléphone anonymes.
- Les juges chargés de faire la lumière sur les envois anonymes adressés en 2004 à leur collègue Renaud Van Ruymbeke, ont découvert un deuxième corbeau dans l’affaire Clearstream. — (Le Monde, 13 juillet 2006, Gérard Davet, Hervé Gattegno, lemonde.fr)
- (Architecture, Maçonnerie) Pierre, pièce de bois ou de métal, façonnée en console, moindre en hauteur qu’en saillie, encastrée dans la maçonnerie et placée en saillie du nu d’un mur, servant à supporter une charge (poutre, corniche, balcon, etc.).
- Puis, à mesure que la charpente métallique montait, (,,,) les consoles et les corbeaux se chargeaient de sculptures. — (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
- Bâtière d’ardoises à coyau sur corbeaux calcaires en quart-de-rond. — (Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, tome 16, page 177, Ministère de la Région Wallonne, 1992, Éditions Mardaga)
- (Antiquité) Espèce de grappin d’abordage et de pont volant, utilisé par les Romains.
- Les Romains suppléèrent à cet inconvénient [la supériorité des Carthaginois dans la manœuvre des vaisseaux] par une machine qui fut inventée sur-le-champ et que depuis on a appelée corbeau, par le moyen de laquelle ils accrochaient les vaisseaux des ennemis, passaient dedans malgré eux et en venaient aussitôt aux mains — (Rollin, Hist. anc. t. I, page 311, dans Pougens, cité dans Littré, article corbeau)
- (Viticulture) Cépage donnant du raisin rouge nommé aussi montmélian en Savoie. Ce cépage possède une quarantaine de synonymes. [1]
- En 1970, l’ampélographe français Paul Truel découvrit, lors d’un voyage à Mendoza, que ce cépage [bonarda] était en fait le corbeau, appelé aussi douce noire et charbonneau. — (Wikipedia, article Bonarda, 2013)
- (Héraldique) Meuble représentant l’animal du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté de profil, debout sur ses pattes et de sable. À rapprocher de corneille.
- Écartelé d’or au lion de gueules et d’argent au corbeau de sable, becqué et membré de gueules, qui est de Fourcès du Gers → voir illustration « armoiries avec 2 corbeaux »
- Jeu traditionnel de village.
- Les uns se répandaient dans les cabarets pour digérer en fumant une pipe. D’autres jouaient aux quilles ou au corbeau, ou bien encore au bricotiau. — (Charles Deulin, « Cambrinus, roi de la bière », Cambrinus et autres Contes, Librairie internationale, 1868, page 25)
- (Antiquité romaine) Premier grade des initiés du culte de Mithra.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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beau
- D’aspect agréable à l’œil ou à l’oreille.
- Il n’y a de beau que ce qui nous semble inutile ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- On ne pouvait voir de fille plus fraîche, plus riante ; elle était blonde, avec de beaux yeux bleus, des joues roses et des dents blanches comme du lait ; […]. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- Mettez-vous en garde contre ces belles promesses, elles cachent souvent la plus infame des tromperies. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- D’ailleurs, elle voyait bien qu’il était tout jeune et très beau sous sa simple tenue de toile blanche. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Il n’y a de beau que ce qui nous semble inutile ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Marseille, quand elle est belle, est extrêmement belle, mais, dans ses hideurs, elle va au paroxysme. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Zaheira ne put s’empêcher de penser qu’elle n’avait jamais vu un homme aussi prodigieusement beau. Elle se sentit rougir. Sa gorge se serra. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
- (Par extension) Agréable.
- Et puis, je continuais à embellir ma maison : […]. Les lilas plantés par Sam étaient en fleur à présent et, l'un dans l'autre, la vie était belle. — (Kristan Higgins, Un grand amour peut en cacher un autre, traduit par Karine Xaragai, éditions Harper Collins & Mosaïc, 2014)
- (Météorologie) Qualifie un temps ensoleillé.
- Le ciel demeurait beau, mais le vent fraîchissait et le roulis de l’aéronat s’accentuait. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 179 de l’édition de 1921)
- Les jours de beau, ils s'asseyent sur les chaises en métal au milieu de la pelouse. — (Sandrine Collette, Ces orages-là, J-C Lattès, 2021)
- (Cuisine) Gros.
- Prendre trois belles tomates.
- Grand.
- — Pourquoi n’as-tu pas mangé un morceau de pain ?— J’en ai mangé deux, mais j’ai encore une belle faim. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Dans les noms composés de parenté, indique que la relation est due à une alliance (incluant un second mariage).
- Le beau-frère est le frère de l’épouse ou l’époux de la sœur (ou de la belle-sœur).
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arbitraux
- Masculin pluriel de arbitral.
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atonaux
- Masculin pluriel de atonal. Variante de atonals
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cerneau
- Noix tirée de la coque avant sa maturité.
- Comme dessert, il y eut de bonnes noix que Jonas brisait comme un pois entre le pouce et l'index et décortiquait en un tournemain. Jetant alors les coquilles dans le feu, il plantait les cerneaux dans un fromage frais de sa chèvre [...]. — (Robert Merle, Fortune de France, V. 1977)
- L’énoisage et la collecte des cerneaux sont ultérieurs et se développent à partir de 1860 environ quand le vieux commerce de l'huile est en recul. — (Paulette Fourniau, Les Farges: une communauté rurale en Périgord noir, éd. Les Indes savantes, 2005, p. 123)
- La spécialité maison? Tous les produits à base de truffe et, plus encore, de noix. [...] Cerneaux grillés trempés dans le chocolat amer, fondants, gâteaux au beurre et miel, croquants, tuiles croustillantes, sablés, confitures, huiles, vinaigres, moutardes... La noix est de tous ces coups-là. — (Le Figaro, 24 juin 2012)
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bateaux
- Pluriel de bateau.
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museau
- Partie de la tête de certains animaux, qui comprend la gueule et le nez (surtout lorsque cette partie est pointue).
- Contre sa jambe trottinait son chien « Lirot », un fort mâtin à museau aigu, à poil d’hyène, hérissé de piquants noirs de l’échine au panache. — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, 1910, chapitre 2)
- Museau de brochet, de requin.
- (Familier) Visage en parlant des personnes, mais seulement par mépris ou par plaisanterie.
- – Non, je ne l'ai pas vu. Personne ne le voit. Depuis qu'il s'est amené dans le pays et qu'il s'est installé là-haut, il n'a pas montré son museau une seule fois. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- Quand je vois maintenant passer une poutrôneQui se teint la tignasse et se peint le museau,C’est à courir piquer sa tête dans le RhônePour se désemplâtrer et se rincer la peau. — (Joanny Gonindard, Au gré du vent, 2016)
- (Ironique) (Populaire) Homme qui fait l’agréable.
- Voilà encore un beau museau, un plaisant museau.
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complot
- Entreprise en préparation formée secrètement entre deux ou plusieurs personnes contre l’intérêt d’un État (ou au sein même de l'État), d’un groupe de personnes ou une personne.
- Depuis que ces complots s’agitent, je ne sais où je suis ; j’éprouve des indigestions ; je ne reçois que des coups et des contusions, et je vois que tout cela ne pourra se terminer que par la disette, l’emprisonnement et le meurtre de plusieurs milliers de gens tranquilles. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Une accusation de complot contre la vie de Napoléon III fut abandonnée par prudence ; l’idée était dans l’air, on craignait d’évoquer l’événement. — (Louise Michel, La Commune, Paris : P.-V. Stock, 1898, page 22)
- Une seule vérité dans le fatras de complots tout à fait impossibles sous un régime policier perfectionné : que tout le vieux parti haïssait Staline, …. — (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)
- La Conspiration des Poudres consomma pour longtemps la ruine du catholicisme en Angleterre. Le papisme devint lié, dans les esprits, à de sombres images de complot contre la sûreté de l’État, […]. — (André Maurois, Histoire d’Angleterre, Fayard, 1937, page 392)
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coaxiaux
- Masculin pluriel de coaxial.
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argot
- Langage de convention utilisé à l’origine par les voleurs, les malfaiteurs.
- Dans l’argot du temps on appelait M. Louis un homme spécial ; sa spécialité financière l’avait conduit à entasser l’argent des contribuables dans le trésor, pour le faire prendre par Bonaparte. — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, tome III, livre IV, Garnier, 1910, page 502)
- C'est un garçon fort agréable que Bernard. Soigné, rasé de près, le teint clair, il s'exprime dans une langue choisie et ne fait usage de l’argot qu'en d'exceptionnelles circonstances. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Et, tout à l'heure, quand il s'était adressé à la prostituée enceinte, il avait usé d'un terme dont la grossièretéTirant son origine d'une langue moins noble et moins enveloppée que l’argotMe choquait encore secrètement. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Après une vie exemplaire de vigilance et d’autorité, il paraît que le pauvre homme est tombé en enfance, qu’il se promène par les chemins de Claquebue en disant des vilains mots d’argot et en prêchant la fraternité. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 231.)
- Il convient de savoir qu'un « coq », dans l’argot d’avant guerre, signifiait un louis, car mon récit repose sur cette explication, […]. — (Francis Carco, Histoire sans titre, dans Pages choisies, Albin Michel, 1935, p.37)
- Les jeunes Français parlent un mélange de français, de verlan, d’arabe, de tzigane, d’anglais, de vieil argot et d'expressions inventées. « J'ai le seum » tiré de l'arabe, veut dire « Je suis en colère ». — (Isabel Rivero Vila, L’interculturel à travers le multimédia dans l’enseignement du français langue étrangère, Ediciones Universidad de Salamanca, 2014, page 370)
- Si l’on met à part les simples témoignages d’argotiers proprement dits ou de personnes les fréquentant professionnellement (policiers, magistrats), ce qui frappe c’est le caractère relativement tardif des études consacrées aux argots. — (Jacques Dargaud, Les argots, réunion du 22 janvier 2011, La Lettre de la DLF Champagne-Ardenne, Reims, lettre n° 84 de février 2011)
- (Par extension) Jargon ou sociolecte ; vocabulaire (et parfois autres traits de langage) utilisé au sein d'une profession ou bien d'un milieu ou classe sociale particulière.
- L’argot des peintres, des écoliers.
- L’argot des coulisses.
- L’argot de la Bourse.
- L’argot des cités.
- Langage populaire, non académique.
- En argot français, si le hareng saur est appelé gendarme, c'est peut-être parce qu'on pense qu'un gendarme est raide comme un hareng saur. — (Pierre Avenas & Henriette Walter, La fabuleuse histoire du nom des poissons, Robert Laffont, 2011)
- La cuisine était la préfecture de police dans l’argot des voleurs qui redoutaient sans doute de s'y retrouver pour être cuisinés. — (Philippe Normand, Langue de keufs sauce piquante, Cherche midi, 2014)
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couteaux
- Pluriel de couteau.
- C’était là que nous entreposions des voitures, des motos et des bicyclettes abandonnées, volées, retrouvées et pas réclamées, et rangions nos véhicules cassés, la cahute en ciment abritant des foultitudes d’objets illicites, tels revolvers, carabines, couteaux de toutes sortes, pilules, poudres et herbes de toutes autres sortes, publications cochonnes (de toutes autres sortes encore) et des tonnes de biens dérobés à droite et à gauche. — (Michael Malone, Juges et assassins, 1994)
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cheminot
- Relatif aux chemins de fer, aux employés des chemins de fer.
- Il dit surtout tenir compte de l’échec des deux dernières grandes mobilisations cheminotes, en avril 2010 (sur des revendications internes) et, cet automne, contre les retraites. — (Paul Burel, « Garrel à la tête des cheminots CGT », dans Ouest-France, no 20147, vendredi 26 novembre 2010)
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bardeaux
- Pluriel de bardeau.
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barbeaux
- Pluriel de barbeau.
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camelot
- (Textile) Espèce d’étoffe qui était faite ordinairement de poil de chèvre ou de laine mêlée quelquefois de soie en chaîne.
- Il n’y aura pas de concurrence pour les étoffes de laine d’autres espèces et qualités, telles que camelots, callimanco, shallons, durants, etc. — (J. Peuchet, Dictionnaire universel de la géographie commerçante, Paris : Blanchon, an VII, volume 2, page 491)
- Son manteau de camelot bleu était une antiquité locale au même titre que le clocher de l’église. — (Robert Louis Stevenson, Le Voleur de cadavres, 1884, traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
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neuronaux
- Masculin pluriel de neuronal.
- Pour le prouver, et alors que les reptiles s’accouplent généralement discrètement, Megan Folwell table sur l’étude de leurs circuits neuronaux. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 16 décembre 2022, page 18)
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colinot
- Petit colin.
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capot
- (Jeu de cartes) Ne faire aucune levée.
- Être capot, (Jeu de cartes) N’avoir fait aucune levée.
- Faire quelqu’un capot, (Jeu de cartes) Ne lui laisser aucune levée à faire.
- Mettre quelqu’un capot, (Jeu de cartes) Ne lui laisser aucune levée à faire.
- – Je n'ai jamais eu une guigne pareille. La petite vient de me faire capot trois fois d'affilée. — (Pierre Benoit, Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 140)
- Demeurer capot, (Sens figuré) Demeurer confus et interdit auprès de quelqu’un.
- (Sens figuré) (Familier) Se voir frustré de son espérance.
- Il a été bien capot de se voir reconnu.
- Elle est demeurée capot.
- Deux hommes de la patrouille emmenèrent les prisonniers qui, maintenant, étaient capots. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 243)
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bonneteau
- Jeu de trois cartes pratiqué par des filous qui provoquent les gens à jouer pour escamoter leur argent.
- Le bonneteau est donc le fait de bandes plus ou moins nombreuses, où chacun joue un rôle bien défini, de manière à plumer les gogos de la manière la plus efficace. — (Liaisons - Numéros 276 à 290, 1986)
- Il a fait ses classes, bonneteau aux puces de Saint-Ouen, baron d’une bande d’arcandiers de son espèce, pas des mauvais gars, des mectons qui pensent à plat, autant que les biftons qui les obsèdent. — (Jean-Luc Blanchet, Marée blanche en Atlantique, Geste éditions, 2010, chapitre 2)
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bordereaux
- Pluriel de bordereau.
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catarrhaux
- Masculin pluriel de catarrhal.
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bot
- (Linguistique) Code ISO 639-3[1] du bongo.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.