Dictionnaire des rimes
Les rimes en : valut
Que signifie "valut" ?
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- Troisième personne du singulier du passé simple de valoir.
Mots qui riment avec "u"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "valut".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : u , us , ut , uts , ûs , ût , ûts , ue et ues .
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encouru
- Participe passé masculin singulier de encourir.
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hypertendu
- (Médecine) Qui a de l'hypertension artérielle.
- (Familier) Très tendu.
- Détend-toi ! T'es hypertendu !
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absolu
- Complet ; sans restriction.
- C’est dire que nos banques devraient cesser de vivre sous l’empire d’un monopole aussi absolu qu’injuste et funeste. — (Michel Gustave Partounau du Puynode, De la monnaie, du crédit et de l’impôt, page V, 1853)
- Le droit de justice des seigneurs hauts justiciers était absolu. Il emportait la plénitude de la juridiction civile et criminelle, limitée seulement par les cas royaux. — (Alfred Franklin, La vie privée d’autrefois - La vie de Paris sous Louis XV devant les tribunaux, Paris, Plon, 1899, page 9)
- Nécessité absolue.
- Commandement absolu.
- (Politique) Qui a le pouvoir absolu ; qui est souverain, sans contrôle, en parlant d’une autorité, d’un État.
- Et même au bled el-makhzen, où le Sultan règne en autocrate absolu, les révoltes contre son autorité ne sont pas rares. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 10)
- Impérieux ; entier.
- […] et ils savent combiner, dans leurs discours pompeux, fougueux et nébuleux, l’intransigeance la plus absolue avec l’opportunisme le plus souple. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. IV, « La grève prolétarienne », 1908, page 159)
- Cet homme est absolu dans tout ce qu’il veut.
- Parler d’un ton absolu.
- Un caractère absolu.
- Total, sans exception.
- Une impossibilité absolue.
- Il y a peu de vérités absolues.
- C’est le calme absolu.
- « En plaçant le principe de l’autonomie au cœur de son projet politique, la CAQ s’inscrit dans une lignée qui, au cours de l’histoire, a fait de la défense des intérêts vitaux du Québec une priorité absolue. » « Absolue » : vous avez bien lu. — (Antoine Robitaille, L’autonomisme rabougri de Legault, Le Journal de Québec, 15 décembre 2020)
- (Chimie) Pur, en parlant d’un alcool.
- (Linguistique, Mathématiques, Philosophie, Physique) Qui n’est pas relatif, qui fait sens par lui-même et non par rapport à quelque chose.
- Il serait toutefois désirable que le constructeur étalonnât chaque instrument avec un pyrhéliomètre donnant des valeurs absolues. — (Journal de physique théorique et appliquée, Société française de physique, 1913, page 262)
- « Homme » est un terme absolu, « père » est un terme relatif.
- Le zéro absolu est la température théorique la plus basse pouvant exister ; il vaut environ -273.15 degrés Celsius.
- (Linguistique) Dans lequel le complément habituel ou logique est absent, en parlant de l’emploi d’un verbe ou d’un nom.
- Dans « il mange bien, il boit bien », « mange » et « boit » sont d’un emploi absolu.
- (Linguistique) Qui n’est régi par aucun mot exprimé dans la proposition, en parlant d’un ablatif ou d’un génitif.
- (Cosmologie) Qui est indépendant de tout repère conventionnel.
- (Littérature) Groupe ayant pour visée le renouveau du genre.
- (Philosophie) Qui a en soi sa raison d’être et qui n’a besoin ni pour être conçu ni pour exister d’aucune autre chose.
- L’Être absolu de qui tout dépend, c’est à dire à quoi tout autre être est relatif : Dieu.
- Autre sens philosophique: est absolu ce qui n’est corrélé à rien d’autre que lui-même pour exister. C’est la thèse de l’archifossile que développe Quentin Meillassoux dans Après la finitude[2], où il écrit: "Nous devons saisir comment la pensée peut accéder à un absolu: à un être si bien délié (sens premier d’absolutus), si bien séparé de la pensée, qu’il s’offre à nous comme non-relatif à nous - capable d’exister que nous existions ou non."
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émut
- Troisième personne du singulier du passé simple de émouvoir.
- Son premier cep l’émut : quand elle fit sauter le lien de paille, elle eut l’impression de déceinturer une fille, après quoi, écartant les sarments, porteurs de grappes, fourrageant entre les grosses feuilles cuirassées de sulfate, elle eut la sensation gênante de violer de ses propres mains et de fouiller elle ne savait quels ovaires dont elle ramenait les fruits, qui roulaient entre ses doigts, avant de chuter au fond du panier. — (André Monteilhet, Thamar, 1971, page 196)
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griffu
- Qui est armé de griffes.
- La cage à oiseaux était un centre d’attraction. Plus le temps passait, plus l’oncle & la grand-mère adoraient autant leurs chats que leurs oiseaux, malgré l’antagonisme entre l’espèce ailée & la griffue. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, p. 399).
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cunnilinctus
- (Sexualité) Excitation buccale des organes génitaux féminins.
- L’action, le geste lui-même, l’hommage buccal au sexe de la femme est le cunnilinctus (authentifié par Krafft-Ebing, Moll, George Legman, etc), terme correct formé d’après linctus (léchage) que l’on trouve, par exemple, dans Pline l’ancien. — (Gérard Zwang, Éloge du con, 2001)
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inclue
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de inclure.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de inclure.
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lulu
- (Québec) (Coiffure) Couette (coiffure).
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prévenu
- (Péjoratif) Qui a par avance des sentiments favorables ou défavorables.
- C’est un esprit prévenu.
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débattu
- Participe passé masculin singulier de débattre.
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cousu
- Lié par une couture.
- (Sens figuré) Qui est plein.
- Naturellement je redouble de vitesse… mais tout à coup… pif ! paf ! pan !… des coups de revolver plein l’escalier !… Il est cousu de revolvers, ce vieux trappeur ! — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
- Les truands se dissimulaient dans toutes les encoignures des maisons, et gare au bon bourgeois cousu d'or, qui rentrait trop tard chez lui. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 43)
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angélus
- (Liturgie catholique) Prière en l’honneur du mystère de l’incarnation, qui commence par le mot « Angelus » et qui se fait trois fois le jour, le matin, à midi et le soir.
- Dire l’Angélus.
- (Par extension) Heure de réciter cette prière.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) Sonnerie de cloche qui se fait au moment de cette prière.
- Puis j’avais les angélus : l’angélus de midi, un archange aux habits de soleil qui entrait chez moi tout resplendissant de lumière ; l’angélus du soir, un séraphin mélancolique qui descendait dans un rayon de lune et faisait toute la chambre humide en y secouant ses grandes ailes. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 151)
- Pendant une heure à peu près, elle marcha à travers les vignes, dans les sentiers mouillés de rosée, et elle arriva au village où elle voulait prendre une voiture au moment où l’angélus sonnait ; les portes des maisons s’ouvraient, et déjà dans la rue les paysans allaient et venaient en se disant bonjour. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Un conseil municipal, composé d’esprits supérieurs, après avoir affublé le pauvre vieux clocher roman d’une potence avec un drapeau tricolore, a supprimé maintenant cet Angélus. Donc, c’est fini ; on n’entendra plus jamais, les soirs d’été, cet appel séculaire… — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- L’angélus sonne, dans un village où notre armée n’est pas encore, car notre premier soin, dans chaque clocher, est de couper les cordes — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Sa femelle lui ressemblait comme une sœur ; mais, nerveuse et sujette à de vapeurs, elle jetait des cris pour un claquement de porte et se lamentait au son des angélus. — (Colette, La Toutouque, dans La maison de Claudine, Hachette, 1922, réédition Le Livre de Poche, 1960, page 88)
- Tous prennent l’angélus pour des glas et s’étonnent que tous les soirs, à la même minute, un homme meure. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 100)
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pue
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du gününa yajich.
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battue
- (Chasse) Action de plusieurs personnes qui battent les bois et les taillis pour en faire sortir le gibier.
- Le directeur de battue, Laurent L., un Lotois de 52 ans, affirme qu’il a bien énoncé les règles, mais « certains n’écout[aient] pas ». — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 18 novembre 2022, page 4)
- Les gazelles et les outardes ne manquent pas non plus, mais il faudrait organiser des battues pour s’en emparer. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
- Les messieurs se déplacent en majestueux arroi pour les grandes battues. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 137)
- Dans ce cas, le préfet peut limiter l’étendue de la battue : en juin 1840, « une battue est nécessaire sur les communes de Bouesse et Mosnay, mais en raison de l’avancement de la saison, ces chasses doivent être restreintes aux bois qui sont entourés de brandes ou de chemins publics, afin de n’exposer les récoltes à aucun dommage. » — (Daniel Bernard, La fin des loups en Bas-Berry: XIXe-XXe siècles : histoire et tradition populaire, Badel, 1977, page 134)
- (Manège) Bruit que produit le pied du cheval, en frappant sur le sol, dans la marche.
- (Phonétique) (Génériquement) Type de consonne dont le mode d’articulation est le battement.
- (Phonétique) (Spécifiquement) (Par ellipse) Consonne battue.
- (Soierie) Opération par laquelle, dans les magnaneries, on sépare les fils de soie des cocons.
- La construction du tour peut bien donner à la soie toutes les qualités que je viens de lui assigner ; mais la netteté & l’égalité dans le fil, dépendront toujours de trois manutentions antécédentes; la première est de tirer chaque qualité de cocon séparément; la seconde de les purger exactement & en petite quantité à chaque battue; la troisième de ne jamais jeter qu’un seul brin à la fois, pour entretenir l’égalité de grosseur dans le fil de soie.— (Histoire de l’Académie royale des sciences: avec les Mémoires de mathématique et de physique, pour la même année, tirés des registres de cette Académie, G. Martin, 1773, page 445)
- (Zoologie) Trous que se creusent certains poissons dans la vase ou le sable pour y séjourner l’hiver.
- (Musique) Mouvement fait avec la main, le pied ou une baguette pour indiquer les temps.
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éperdue
- Féminin singulier de éperdu.
- Depuis que Joseph était dans la salle, Blanche le regardait, éperdue. — (Émile Zola, Les mystères de Marseille, 1884)
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accrue
- Accroissement.
- Accrue de bois, augmentation de l’étendue d’un bois, qui se fait naturellement, sans qu’on ait planté ni semé.
- Toutes accrues [terres envahies par les bois voisins] sont reputées vaines pastures.
- L’accrue n’est acquise au propriétaire du bois contigu, qu’après trente ans de silence de la part du propriétaire voisin parce qu’une aussi longue inaction est assimilée à un abandon du terrain et à une reconnaissance de la propriété d’autrui. — (Jean Baptiste Joseph Pailliet, Manuel de droit civil commercial & criminel: Volume 1, 1855)
- Augmentation que reçoit un terrain par la retraite insensible des eaux ou par atterrissement.
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cornu
- Qui a des cornes.
- Les diables cornus.
- Un animal cornu blessa de quelque coups Le lion, qui, plein de courroux… — (Jean de la Fontaine, Fables. V, 4.)
- Qui a des coins ou angles saillants.
- Un pain cornu. Une pièce de terre cornue.
- Du fond de cet antre pierreux, Entre deux montagnes cornues. — (Voltaire, Ép. XXVI.)
- (Logique) Bizarre, étrange, absurde, illogique.
- On donnait le nom d’argument cornu à cet argument-ci : Vous avez ce que vous n'avez pas perdu ; or vous n'avez pas perdu des cornes ; donc vous avez des cornes. — (Etienne Bonnot de Condillac, Historique ancien III, 18.)
- (Sens figuré) Lièvres cornus, idées folles, extravagantes, ainsi dites parce que les lièvres n'ont pas de cornes.
- Et de lièvres cornus le cerveau [ils] nous barbouillent. — (Mathurin Régnier, Satires, IX)
- Tous vos beaux arguments cornus Pour me persuader de vivre Et pour m’obliger à vous suivre, N'étaient donc que pour m’attraper. — (Paul Scarron, Virg. trav. II.)
- (Par dérision) (Désuet) Mari trompé.
- Ainsi sont les Européennes, dit Michael. Ah, mes amis, si tous les cornus d’Europe portaient lampions, ô miséricorde, quelle illumination ! — (Albert Cohen, Belle du Seigneur, Gallimard, 1968, page 561)
- (Botanique) Dont le style ou les anthères sont en forme de corne.
- Affecté de l’ergot.
- Blé cornu.
- (Médecine vétérinaire) Dont la hanche, très prononcée, forme une forte saillie, défaut dû, soit à une conformation vicieuse, soit simplement à la maigreur.
- Cheval cornu, jument cornue.
- (Grammaire) Diacritique de l’alphabet vietnamien attaché au coin supérieur droite des lettres "o" et "u" pour donner "ơ" et "ư" (arrondissement de voyelles).
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codétenue
- Celle qui subit avec d’autres une peine d’emprisonnement.
- Si ses parents et ses amis d’enfance ont tenté de la soutenir du mieux qu’ils pouvaient, elle indique qu’elle garde un souvenir très douloureux de cette période de sa vie, notamment du fait de l’attitude de ses codétenues qui ne comprenaient pas sa situation ou encore de celle d’un gardien qui la harcelait sexuellement. — (Terence Perdrizet, « La nouvelle vie d’Amanda Knox », Le Monde.fr, 30 janvier 2014)
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attendue
- Féminin singulier du participe passé du verbe attendre.
- On accordera aussi aisément, sans doute, que cette lecture non seulement est cohérente et presque attendue, appelée par la nature même du discours sémiostylistique (surtout ramassé et sélectionné de la bonne manière) ; mais qu’elle est aussi forte et vigoureuse, dans la mesure où elle désintellectualise, où elle désabstractise, où elle désangélise, oserai-je dire, la théorie apparemment éthérée, inexpérimentale et déprimante, voire rachitique, de la réception. — (Georges Molinié, Sémiostylistique ; L’effet de l’art, 1998)
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venu
- Participe passé masculin singulier de venir.
- La question qui l’obsède est de savoir comment on en est venu au règne de la Terreur, quels sont les « principes » qui « ont scélératisé tant de têtes ». — (Les Lieux de mémoire III : Les France, sous la direction de Pierre Nora, 1992, page 746)
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vue
- Faculté de voir. Celui des cinq sens par lequel on perçoit la lumière, les couleurs et l’apparence extérieure des objets.
- Le sens de la vue.
- Avoir la vue perçante, subtile, la vue faible, courte, basse, trouble.
- Avoir bonne vue, mauvaise vue.
- Cela blesse, éblouit, réjouit la vue.
- Il perd la vue.
- Il est privé de la vue.
- Il a recouvré la vue.
- Jusqu’où les yeux peuvent apercevoir.
- La Girafe, excitée à fuir, se presse, s’emporte, et est bientôt hors de vue ; mais elle ne soutient point longtemps cet effort, qu’elle ressent comme une fatigue : […]. — (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
- […], il se remit en route et parvint à un autre escalier qui grimpait contre un rocher surplombant, d’où la vue s’étendait en enfilade sur l’immense majesté verte de la Chute du Fer à cheval. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 339 de l’édition de 1921)
- Quand on remonte de Toul vers le Nord-Ouest, le paysage n'est pas sans grandeur. Ce sont de larges creux boisés ; et la vue découvre à vingt ou trente kilomètres quelque crête plus sévère. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 9, Hartmann, 1937)
- Organe des yeux et du regard.
- En général, la vue se heurte à des rochers serrés, à des amoncellements de prisons. — (Carl Einstein, Gravures d’Hercules Seghers (1585-1645), Revue Documents n°4, septembre 1929).
- Détourner la vue.
- Action de voir, perception de ce qui est à la portée du regard.
- Je suis incapable de rassembler deux idées ; votre vue m’a ébloui. Je ne pense plus, j’admire. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Jimmy n'y avait pas pris garde au départ, mais la vue de ces galeries exerçaient sur lui une espèce de fascination. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Commerce) Moment de la présentation d’un document.
- Une lettre de change payable à vue : Au moment de sa présentation.
- Une lettre de change payable à tant de jours de vue : Tant de jours après sa présentation.
- (Par extension) Toute l’étendue de ce qu’on peut voir d’un certain lieu.
- La vue de ce château est très variée.
- Cette terrasse n’a qu’une vue bornée.
- Grande étendue de vue.
- Son appartement a vue sur la rue, sur les jardins.
- Une vue plongeante, rasante.
- Une vue de côté.
- (Architecture) Fenêtre, ouverture d’une maison par laquelle on voit sur les lieux voisins.
- Faire boucher, faire condamner des vues.
- Pourquoi avez-vous ouvert une vue sur mon jardin ?
- Servitude de vue.
- Ensemble d'ouvertures dans un casque par lesquelles le guerrier peut voir.
- L’armet est le casque le plus perfectionné; il est composé du timbre surmonté de la crête, de la vue, du nasal et du ventail, dont l'ensemble se nommait mézail, et du gorgerin. — (Auguste Demmin, Guide des amateurs d'armes et armures anciennes, Paris : Veuve Jules Renouard, 1869, page 297)
- (Peinture) Tableau, dessin, estampe, etc., qui représente un site, une ville, un monument.
- Vue de Rome.
- Il a acheté un recueil de vues de Grèce, d’Italie, de Suisse.
- La vue d’un pont, d’une ruine.
- Prendre, dessiner une vue.
- Vue cavalière, vue à vol d’oiseau : Vue conventionnelle qui représente un monument, une ville, un site tels qu’on pourrait les voir si on les considérait d’un point beaucoup plus élevé.
- (Sens figuré) Action par laquelle l’esprit connaît, découvre; manière d’envisager les choses.
- Rien n’est caché à la vue de Dieu.
- Il porte sa vue bien loin dans l’avenir.
- Les vues de l’esprit.
- Vues générales.
- Vues fines, ingénieuses.
- Vue confuse, bornée.
- Vues saines.
- Vues profondes.
- Dessein qu’on a ; le but ou la fin que l’on se propose dans une affaire.
- Cette supposition n’a rien d’improbable, car les vues ambitieuses des rois franks n’allaient guère au-delà de la perspective d’un gain immédiat et personnel ; […]. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833–1837)
- S'il est un domaine où les pays occidentaux doivent aussi se serrer les coudes, c'est celui de la lutte contre le terrorisme. Forme de guerre moderne, ce dernier joue de la peur pour imposer ses vues. — (Alain Redslob, La traversée de la Seine : De Matignon à l’Élysée ?, Éditions France-Empire, 1987, chap. 4 , §. 3)
- Dans quelle vue a-t-il fait cela ?
- Faire toutes choses dans la vue de Dieu, dans la vue de son salut.
- Entrer dans les vues de quelqu’un.
- Avoir une chose en vue : Se la proposer pour objet.
- Il n’a que son intérêt en vue.
- Borner ses vues à telle chose : N’avoir pour objet que telle chose.
- (Au pluriel) Desseins.
- Refuser de discuter était impolitique : […]. Le mieux était de paraître entrer dans les vues de l’adversaire, d’avoir l’air d’hésiter entre les deux solutions proposées, […]. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Ainsi, nous serons débarrassés du petit Cinq-Mars, qui gêne nos vues sur Mlle Marion... — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Bases de données) Synthèse d'une requête d'interrogation de la base.
- (Canada) (Populaire) (Désuet) Film.
- Aller aux vues. — Aller au cinéma.
- C'est arrangé avec le gars des vues.
- (Informatique), Catégorie de fonctions du patron MVC (modèle-vue-contrôleur). Elle regroupe toutes les fonctions utiles à l'affichage client, elle est généralement retourné par le contrôleur.
- (Internet) Pour une vidéo, visionnage, visionnement de celle-ci, souvent dans une optique statistique.
- Les sites de partage de vidéos calculent le nombre de vues de chacune d’entre elles.
- (Chasse) Moment de la chasse où l’on voit la bête chassée.
- Ce qu'on entend par vue est voir passer la bête que l'on chasse, et, pour marquer aux chiens et aux chasseurs qu'on la vient de voir, on sonne le ton qui suit et qu'on appelle vue; mais il faut être bien sûr, avant de le sonner, que c'est elle même et qu'il n'y a point de change.— (Jean-Baptiste-Jacques Le Verrier de La Conterie, L'école de la chasse aux chiens courants; ou; Vénerie normande, 1763.)
- (Chasse, Musique) Ton de chasse que l’on sonne pour indiquer qu’on a vu l’animal chassé.
- Celui d’entre eux qui le verra passer et qui sera sûr de lui sonnera une vue pour tranquilliser le piqueux qui est aux chiens, et lui indiquer la route que prend son cerf : les autres, entendant cette vue ou crier taïaut, rompront ceux des chiens qui seraient dans le désordre du change, et les feront rallier à ceux qui chassent le droit.— (Jean-Baptiste-Jacques Le Verrier de La Conterie, L’école de la chasse aux chiens courants; ou; Vénerie normande, 1763.)
- Chaque fois qu’un chasseur voit la bête de meute, il doit sonner la vue; mais il faut être certain que c'est bien la bête de meute; s’il s’avisait de sonner la vue sur le change il embrouillerait singulièrement la question.— (Elzéar Blaze, La musique de chasse, La France musicale, 1842.)
- Lorsque l’on voit le cerf par corps, on crie: tayau, hau, tayau et l'on sonne la vue; mais si l'on ne revoyoit que du pied, on crie: vaulcelets, vauleci-fuyant, il-dit-vrai, vaulcelets et l’on sonne la vue du vaulcelets.— (Charles J. Goury de Champgrand, Traité de vénerie, et de chasses, 1769.)
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carolus
- (Histoire) (Numismatique) Ancienne monnaie d'or de France qui valait 10 deniers.
- Avant de s'aller mettre au lit, songeant que le doyen voudrait bien avoir sa part du butin sinon tout, il compta son gain, y trouva plus d’or que d'argent, car il y avait bien là trois cents carolus. — (Charles De Coster, La Légende d’Ulenspiegel, 1867)
- Oh! qu’il est doux, quand l’heure tremble au clocher, de regarder la lune qui a le nez fait comme un carolus d’or! — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Puis il fit emplir leurs besaces de vivres, leurs bouteilles de vin, leur donna à chacun un cheval pour leur adoucir le reste du chemin, et quelques carolus pour vivre. — (François Rabelais, Gargantua, 1535, chapitre XLV)
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dépendue
- Participe passé féminin singulier du verbe dépendre.
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chue
- Participe passé féminin singulier de choir.
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abattue
- Participe passé féminin singulier du verbe abattre.
- Trempés jusqu’aux os par la pluie torrentielle qui s’était abattue à la sortie du pub, et tous deux agréablement éméchés par l’alcool, on était absorbés l’un par l'autre, la fête n’existant plus pour nous. — (Nuala Gardner, Le chien et l’enfant qui ne savait pas aimer, traduit de l’anglais par Sophie Guyon, City Edition, 2016, chapitre 1)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.