Dictionnaire des rimes
Les rimes en : tremeoc
Mots qui riment avec "oque"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "tremeoc".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : oque , oques , oc , ocs , ock , ocks , och et ok .
-
univoque
- (Linguistique) Qualifie un terme qui conserve le même sens dans des emplois différents.
- Les seuls termes dont le sens généalogique reste univoque sont « père », « mère », « fils », « fille », « frère », « sœur », « époux » et « épouse ». — (Joseph Morsel avec la collaboration de Christine Ducourtieux, L’Histoire (du Moyen Âge) est un sport de combat…, 2007)
- (Algèbre, Chimie) Qualifie une relation qui ne s’exerce que dans un sens.
- (Médecine) Qualifie un symptôme qui ne se rencontre que dans une seule maladie.
- La psychorigidité forme un couple bien assorti avec l’égocentrisme qui peut se définir comme un rapport privilégié, voire univoque à soi, à ses préoccupations, différent de ce que l'on entend communément par égoïsme. — (Roland Coutanceau , Les Blessures de l’intimité, Odile Jacob, 2010)
- Qui n’admet qu'une seule interprétation ; non ambigu.
-
coque
- Enveloppe extérieure de l’œuf.
- Les perdreaux courent au sortir de la coque.
- Le poussin becquetait déjà la coque.
- (Sens figuré) Symbole de la naissance.
- Ce couplet sortait de sa coque [venait d’être fait] le jour que je partis de Paris. — (Marquise de Sévigné, 426)
- Ensemble lentement tous [des poèmes] couvés sous mes ailes,Tous ensemble quittant leurs coques maternelles,Sauront d’un beau plumage ensemble se couvrir,Ensemble sous le bois voltiger et courir. — (André Chénier, Épitres, chapitre II, 1819)
- (Entomologie, Soierie) Cocon où se renferment le ver à soie et autres chrysalides d’insectes qui filent.
- Ce ver à soie commence à faire sa coque.
- (Coquillage) Nom donné à diverses espèces de coquillages (en particulier, en France, la coque commune, ou coque comestible).
- Pour les fruits de mer, c'étaient les moules, les coques et les « sauterelles » ou crevettes grises. — (Jean-François Leblond et Yvan Brohard, Vie et traditions populaires en Picardie: Oise, Somme, Aisne, Éditions Horvath, 1994, page 103)
- D’Oléron à l’île de Ré, le littoral charentais offre un large terrain de jeu pour pratiquer la pêche à pied à marée basse : araignées, crabes, crevettes, pétoncles, coques… — (journal Sud-Ouest, supplément Guide saison 2022 Charente-Maritime, page 24)
- (Par extension) Enveloppe protectrice.
- Le carburateur est enveloppé d’une coque protectrice.
- (Marine) Enveloppe des bordages, corps du bateau, abstraction faite du gréement et de la mâture[2].
- Lorsque le cuivre fut ôté, la coque fut complétement recalfatée à neuf, […]. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Elle était demeurée longtemps debout devant ces hautes coques dont les hublots laissaient voir l'intérieur des cabines éclairées. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 52)
- Le vice-amiral français à la retraite Jean-Louis Vichot a expliqué à l'AFP que la coque en acier d'un submersible pouvait se briser "comme un accordéon qui se plie" si elle atteignait des profondeurs bien au-delà de ses limites. — (AFP, L'Indonésie a retrouvé le sous-marin disparu et les 53 membres d'équipage morts, Le Journal de Montréal, 25 avril 2021)
- (Serrurerie) Petites pièces de fer qui servent à conduire le pêne d’une serrure. Crampon sur la platine d’un verrou à ressort ou d’un loqueteau.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Botanique) Enveloppe ligneuse de certains fruits.
- Coque de noix, d’amande.
- (Pêche) Œufs de poisson de mer que l’on emploie pour amorcer les filets avec lesquels on pêche les sardines.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Botanique) (Par ellipse) Coque du Levant, drupe dont la déhiscence a lieu avec élasticité, à cause d’un ressort membraneux situé à sa base.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Faux pli qui se fait à une corde trop forte et qu’on n'a pas pris soin de détordre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Vieilli) (Habillement) Arrangement de rubans ou de cheveux disposés en forme de coque.
-
loque
- Étoffe réduite en lambeaux par suite de l’usure.
- De l’autre côté de la chaussée, le poste de police dont le drapeau pendait obliquement, comme une loque, mal éclairé par la lanterne, avait un air peu engageant. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Seul, Hornus avait encore confiance. Sa loque tricolore lui tenait lieu de tout, et tant qu’il la sentait là, il lui semblait que rien n’était perdu. — (Alphonse Daudet, Le porte-drapeau, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 97)
- (Par extension) (Horticulture) Bande de tissu utilisée pour palisser les arbres en espalier.
- ... Dans les espaces replantés à l'identique, les pêchers poussent le longs des parois des murs, retenus par des loques clouées dans l'enduit .— (Juliette Démas Le passé horticole de Montreuil s'effrite – journal La Croix, 28 juillet 2017, page 22)
- (Belgique) Serpillière, chiffon.
- En Belgique la loque à reloqueter est une serpillière, mais la loque à poussière est un chiffon.
- (Sens figuré) Personne incapable de réagir, sans énergie.
- Maintenant, Yasmina n’était plus qu’une loque de chair abandonnée à la maladie et à la mort, sans résistance... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Il n’était plus qu’une loque humaine anéantie par la nausée. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 252 de l’édition de 1921)
- L’Aït Méziane qui se morfond au salon n’a rien à voir avec le saltimbanque qui absorbait, à lui seul, tous les feux de la rampe. Loque pitoyable aussi décontenancée que son ombre, il a la nuit sur sa figure. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 32)
- (Botanique) Douce-amère.
-
chnock
- (Familier) Variante orthographique de schnock.
- Je monte à ma chambre, et je m’allonge un moment sur le pageot pour gamberger à la meilleure façon de faire avaler le bocon au vieux chnock... — (Frédéric Dard (San-Antonio), Le Secret de Polichinelle, Fleuve Noir, 1958, page 119)
- D’habitude, elle traitait le statuaire de Montrouge de vieux chnock et d’exploiteur, mais devant sa barbe blanche et son macaron rouge sur plateau d'argent, elle fondit d’admiration. — (Roland Dorgelès, À bas l’argent !, Albin Michel, 1965)
- Mais il continue à pérorer, ce vieux chnock ! — (Germain Clavien, La saison des mirages, éditions L’Âge d’homme, 1971, page 79)
-
opodeldoch
- (Pharmacie ancienne) Nom d’un baume pharmaceutique d'aspect opalin, il est constitué de savon, d'ammoniaque, de camphre dilués dans de l'éthanol, puis parfumé avec des huiles essentielles de thym et de romarin. Il est utilisé en friction contre les entorses et les rhumatismes.
- Suivant la quantité de savon et le degré de l'alcool, on obtient l'opodeldoch solide, ou gélatineux, le plus employé, et l'opodeldoch liquide qui est moins usité. L'opodeldoch peut être additionné de chloroforme ou de laudanum... — (Nouveau Larousse Illustré en 7 volumes, Paris 1904.)
-
raccroc
- Action d’attraper au hasard ; coup heureux où il y a plus de chance que d’adresse.
- Il n’a obtenu ce succès que par raccroc.
- Cela me désoriente de penser que je ne suis un artiste que par raccroc. Cette certitude creuse un vide dans mes pensées et c'est ce vide qui est mon moi... — (Joë Bousquet, Traduit du silence, Gallimard, 1941, p. 150)
- (Vieilli) (Jeux) Coup réussi par hasard, au billard.
- (Vieilli) Racolage en parlant des prostituées.
- D’inquiétantes silhouettes, dans l’ombre bleue, les lumières, le grouillement, se perdaient pour réapparaître et se dérober encore, au milieu du raccroc obstiné des femmes. — (Francis Carco, Jésus-la-Caille, Deuxième partie, Le Mercure de France, Paris, 1914)
-
détroque
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe détroquer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe détroquer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe détroquer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe détroquer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe détroquer.
-
cloc
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de cloure.
- bouloc
- bonloc
- guenroc
-
block
- (Technique) (chemins de fer) Signalisation destinée à empêcher les collisions par rattrapage ou nez à nez.
- Après avoir expérimenté un système américain, il met au point avec un autre ingénieur de la Compagnie du Midi, M. Ducousso, l'un des premiers blocks automatiques, le block « PD ». — (Patrick Castan, Les liaisons ferroviaires entre Bordeaux et Toulouse: De la construction de la première ligne à la ligne à grande vitesse, 2008)
-
troc
- (Économie) Échange direct de biens ou services non retranscrit par une opération monétaire.
- Il suivit M. Paul Cambon qui parvint à édifier le célèbre accord entre la France et la Grande-Bretagne, impliquant notamment le troc de nos droits sur l'Égypte contre le désintéressement anglais au Maroc. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- (Québec) (Finance) Échange financier
-
staphylocoque
- (Biologie) Microbe pouvant être pathogène, présentant au microscope l’aspect de grappes de raisin. → voir Staphylococcus
- La culture du bouillon est ensemencée sur un tube de gélose; vingt-quatre heures après, on voit des traînées de coli, semées de colonies rondes de staphylocoques. — (Comptes rendus des séances de la Société de biologie de Paris, volume 51, page 572, Masson, 1899)
- Soit les assauts du conquistador s'arrêtaient au seuil de la couche, soit, si la consommation avait lieu, se déchaînaient ensuite une succession interminable d'examens médicaux : sida, syphilis, gonocoque, staphylocoque et j'en passe... — (Jean-Richard Freymann, Passe, Un Père et Manque, éd. Erès, 2012)
-
moloch
- Lézard australien du genre Moloch.
- Or, à y regarder de près, seule une infime frange d’entre elles, une dizaine tout au plus – parmi lesquelles les araignées, la corneille et le moloch hérissé ( Moloch horridus ) –, est considérée comme immangeable. — (Emmanuel Désveaux, Avant le genre : Triptyque d'anthropologie hardcore, Paris, Éditions de L'EHESS, 2013, page 157)
- (Alchimie) Récipient en plomb utilisé part les alchimistes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- Utilisé comme qualificatif, indique que le terme associé a une dimension barbare, cruelle voire inhumaine, exigeant des sacrifices. On le trouve parfois écrit avec une majuscule comme le dieu du même nom ou avec un trait d’union le liant au mot qu'il qualifie.
- Comme Friedman et Hayek, Nozick refuse les débordements de l'état moloch, qu'il voudrait voir revenir aux principes du libéralisme constitutionnel et au rôle d'état veilleur de nuit de la théorie libérale classique [...] — (L’état et la justice: Les problèmes éthiques et politiques dans la philosophie Anglo-saxonne - John Rowls et Robert Nozick, Otfried Höffe, 1988, consultable sur GoogleBooks)
- gilhoc
-
sinoc
- (Populaire) Homme un peu fou, dérangé, qui n’a pas toute sa tête.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
estoc
- (Armement) Épée d’armes frappant de pointe (XVe-XVIe siècle).
- Le capitaine était brave et se serait fort peu soucié d’un larron l’estoc au poing. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- (Littéraire) L’héritage paternel.
- La décomposition du chétif estoc de ceux-ci s’opérait avec d’autant plus de rapidité, qu’ils se mariaient — (François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, 1841, Première partie/Livre premier)
- (Escrime) Épée longue et étroite qui ne servait qu’à percer.
- Pointe d’une épée, d’un sabre.
- Il fut donc défendu aux champions de se servir de l’estoc ; il ne devait frapper que de taille. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Cape, que par derrière, avec pompe, l’estocLève, comme une queue insolente de coq, [...] — (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac (1897), I, 2.)
- (Foresterie) Tronc d’arbre.
- Les gardes veillent encore et enjoignent aux facteurs de veiller à ce que dans un temps de neige, les ouvriers dégarnissent bien les souches, pour ne pas faire une mauvaise coupe, et à ce qu’ils aient également l’attention de bien débuissonner, et de ne pas laisser de vieux chicots ni estocs. — (Statistique générale et particulière de la France et de ses colonies, tome III, ouvrage collectif, 1803)
- (Sens figuré) Pénis en érection.
- Le pauvre Florent n’était pas sans savoir que la raideur de son estoc tirait à sa fin et que je risquais fort d’être sa dernière chance de postérité. — (Hervé Gagnon, L’Héritage des cathares, Damné, Hurtebise, 2010, page 18)
-
étoc
- (Marine) Crête de rochers n'apparaissant qu'à marée basse dans la mer et dangereuse pour la navigation. → voir écueil, récif
- La côte est pleine d'étocs dans ce secteur.
- Du haut de la tour, nous vîmes la mer profonde, verte, livide sous les nuages du ciel, se briser sur le banc des étocs. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 144, 2012)
-
dock
- Vaste bassin entouré de quais, dans lequel entrent les vaisseaux pour déposer leurs cargaisons ou opérer leur chargement.
- Leur forêt de mâts ne se montrait qu’en aval, dans une profonde entaille de la rive gauche, où la forêt semblait être plus épaisse encore. « Ce sont les docks, sans doute ?… dit P’tit-Bonhomme. — (Jules Verne, P’tit Bonhomme, chapitre 2-10, J. Hetzel et Cie, Paris, Illustrations par Léon Benett, 1891)
- (Surtout au pluriel) Quelqu’un des magasins qui bordent ce bassin et qui servent d’entrepôts aux marchandises débarquées ; et, par une extension nouvelle, entrepôts ordinaires sans bassin.
- L’Écosse l’attendait bouche bée. Il arriva à Glasgow vers une heure, et l’on raconte que le travail ne fut pas repris avant deux heures et demie dans les docks et les manufactures de cette ruche industrielle. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 30 de l’édition de 1921)
- (Informatique) Élément d’interface graphique permettant un accès rapide à des applications et fichiers.
- Cairo Dock est un menu qui se présente sous la forme d’un dock semblable à celui qu’on retrouve sous Mac et qui devient à l’usage, très vite indispensable. — (Korben, Un menu dock absolument fantastique pour Linux, korben.info, 17 décembre 2012)
-
protocoque
- (Phycologie) Espèce d'algue unicellulaire.
-
vioque
- (Argot) Variante orthographique de vioc.
- Quelque chose de ce tonneau : — « Miguel est vioque, estropié mais heureux ». — (San Antonio, Les cochons sont lâchés, S-A 148, 1991)
-
breloque
- (Vieilli) Objet, curiosité de peu de valeur.
- Cet homme vend bien cher ses breloques.
- Ainsi en peu de temps tu auras toutes ses breloques, ajouta-t-il en se frottant les mains, heureux de pouvoir spéculer sur le sentiment de sa fille. — (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834)
- Je vis briller quatre canines, aussi grandes et aussi pointues que des breloques d’explorateur… — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 181)
- (Par extension) Cachet ou autre petit bijou qu’on attache aux chaînes de montre et aux bracelets.
- Cinquante, ce n’est pas une somme. Je préfère ajouter aux âmes un chien de moyenne qualité ou un cachet en or pour porter en breloque. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- Elle vit à Rouen des dames qui portaient à leur montre un paquet de breloques. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary, Michel Lévy frères, Paris, 1857)
- J’aime les bijoux : les bracelets, les broches, les bagues, les médaillons, les breloques. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 53.)
- À la chaîne de son gilet, il avait, en manière de breloque, une boussole d’or, que les perpétuelles exclamations qu’il poussait faisaient bondir et rebondir continuellement. — (Pierre Benoit, Mademoiselle de la Ferté, Albin Michel, 1923, Cercle du Bibliophile, page 152.)
- Pendant un long moment, Nazira regarda distraitement les bijoux que lui désignait sa mère. Ces breloques, ces bracelets, ces pendentifs, la laissaient froide. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- (Par plaisanterie) Médaille, décoration.
- La médaille militaire qu’il portait sur la trame de sa veste, accrochée par une mauvaise épingle de nourrice, n’y pouvait rien. Breloque fanée. — (Tito Topin, 55 de fièvre, Série noire, Gallimard, 1983, page 21)
- « Il m’avait fait Commandeur de l’Ordre du mérite. J’avais toujours laissé cette décoration dans un tiroir. Je ne l’ai pas davantage mise ce soir-là. Mais d’autres l’avaient, oui » raconte Étienne Pinte. Posséder une telle breloque n’avait rien d’exceptionnel dans la classe politique française. — (Lénaïg Bredoux, Mathieu Magnaudeix, Tunis Connection. Enquête sur les réseaux franco-tunisiens sous Ben Ali, éditions du Seuil, 2012)
- Neveu, champion du monde, n’a pas réussi à conserver son titre mais s’offrait une breloque en bronze, absolument pas anodine à deux ans de Paris 2024. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 31 juillet 2022, pages sportives, page 6)
- (Vieilli) (Argot) Couille.
- La seconde image, beaucoup plus expressive, les désigne comme des « ornements », des sortes de pompons qui pendent et s’agitent au bout d’une chaîne. Ce sont : des affiquets, des brimborions, des breloques, des dandrilles, des pendeloches, etc. — (Pierre Guiraud, Les Gros Mots, 1975, page 63)
-
défroque
- Pauvre mobilier et argent qu’un religieux laisse en mourant.
- Et, à une plus humble distance, venait leur guide, dont la personne n’avait de remarquable que ce qu’elle empruntait à la défroque misérable d’un pèlerin. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Par analogie) — Hum ! hum ! fis-je, il me semble que toute la défroque du pendu appartient au bourreau. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- (Par extension) (Familier) Vieux vêtements qu’on abandonne parce qu’on ne veut plus les porter.
- La nuit venue, je vole à la mansarde de mes complices. J'endosse, par-dessus mes habits, la défroque du joueur d'orgue : veste amadou, gilet en ratine couleur de suie, culotte idem ajustée avec des ficelles sur de gros bas de laine chinés. — (Hippolyte de Villemessant, Mémoires d'un journaliste, 1967, tome 1)
- Saisissant avec joie cette occasion de me travestir en dehors du carnaval, et de quitter pour quelque temps l’affreuse défroque française, j’avais revêtu mon habit de majo. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- (Sens figuré) Tout ce qui structurait une chose et qui n’a plus de valeur.
- Cavalerie, ma mie, à vous de donner l’exemple. Quittez vos vieilles fanfreluches, soutaches, brandebourgs ou plastrons ; pelisses engonçantes, habits vestes étranglant la taille ; tresses et torsades gênant les mouvements. Renoncez à ces couleurs éclatantes, cibles niaisement glorieuses, devant le tir certain des armes d’aujourd’hui. Disons ensemble ici, un dernier adieu à ces héroïques défroques, symboles encore si vivaces des sublimes chimères pour lesquelles nos pères versèrent le plus pur de leur sang ; cela fait, endossez gaiement votre nouvelle tunique qui, pour si sombre et si prussienne qu’elle soit, est aussi plus saine, plus commode, moins coûteuse, vous couvrant mieux les reins et vous tenant plus chaud au ventre. — (Émile-Marcelin-Isidore Planat dit « Marcelin », « Vieux Uniformes », in La Vie parisienne : magazine mensuel artistique et littéraire, 19 décembre 1868)
- A. Comte avait fabriqué une caricature du catholicisme, dans laquelle il n’avait conservé que la défroque administrative, policière et hiérarchique de cette Église. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre IV, La Grève prolétarienne, 1908, page 194)
-
escroc
- Celui ou celle qui escroque, qui a l’habitude d’escroquer.
- Ce Mario Isolino, qui, simple escroc d’abord, était devenu, au moins par l’intention, un assassin. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 684)
- De tout temps, en effet, la fille, héroïne de tant de vieux romans, fut la protectrice, la compagne, la consolation du grec, du voleur, du tire-laine, du filou, de l’escroc. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, quatrième partie)
- Al Capin’s méritait son nom. Essayer de me vendre, à ce prix, un pin’s de chat ! Parole, en me prenant pour un pigeon, il tombait mal, cet escroc. — (Jean-Loup Craipeau, Pin's panique, Editions Casterman, 1991, chap. 1)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.