Dictionnaire des rimes
Les rimes en : tomenteux
Que signifie "tomenteux" ?
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- (Botanique) Cotonneux, se dit d’un végétal (plante ou champignon) ou d’une partie de végétal recouverte de poils épais, ou d’un duvet de poils fins donnant une impression feutrée.
- Bolet presque tomenteux.
- Stérée presque tomenteuse.
Mots qui riment avec "eu"
                        Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "tomenteux".
                        Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
                    
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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                                            amoureux
                                                                                            
 ?- Qui aime d’amour.
- Modeste n’est pas seulement amoureuse, elle aime quelqu’un ! répondit obstinément la mère. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Les deux frères devinrent amoureux de moi, chacun avec les nuances de son caractère. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Dès le lendemain du crime, je devins éperdument amoureux de Rosalie. Je songeai aussitôt à en faire ma maîtresse, […]. — (Octave Mirbeau, Le colporteur)
- – « Je me marie parce que je suis… amoureux », fit David un peu gêné.Joseph rougit fortement et baissa les yeux. Il eût préféré que David ne se servît pas de ce mot suspect qui semblait couvrir un péché. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, pages 182-183)
- Qui est enclin à l’amour.
- Être d’un tempérament amoureux, de complexion amoureuse.
- Qui exprime, qui marque de l’amour, qui est plein de sentiments d’amour, ou qui tend, qui est propre à inspirer de l’amour.
- Bon vin, bons mots, gaillardes chansonnettes ;Sont aiguillons aux amoureux désirs,En toute porte entr’ouverte aux plaisirsL’adroit Amour aisément s’insinue. — (Jean de la Fontaine, Le Sassenage -1691- Conte, dans Contes et nouvelles en vers, Vol. 3, 1762, page 185)
- (Par extension) Qui a une grande passion pour quelque chose.
- Être amoureux de la gloire, de la liberté. - Il est amoureux de la peinture. - Il est amoureux de tableaux.
- Il ne pouvait croire que je fusse amoureux de ses vers. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 350)
- Qui est relatif à l’amour.
- Et ce fut sans plus tarder, parmi la paille, préparée d’avance bien sûr, la culbute amoureuse, l’éclair des cuisses sans pantalon, l’étreinte farouche et brutale. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Les excès amoureux donnent plus d’entraînement que de lassitude et sont moins difficiles à recommencer le lendemain que la semaine suivante. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre VIII)
- La jeune fille arabe est toujours un enfant, et c’est par là qu’elle donne le ton (de même que la vierge hellène) à la poésie amoureuse toute naïve qui refleurit depuis trois mille ans autour des mers levantines. — (Pierre Louÿs, La Femme dans la poésie arabe, 1901, dans Archipel, 1932)
 
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                                            rigoureux
                                                                                            
 ?- Qui fait preuve de rigueur, qui est d’une sévérité inflexible.
- C’est un homme rigoureux qui n'excuse rien, ne pardonne rien.
- Vous ne relâchez rien de vos droits, vous êtes trop rigoureux.
- C’est un créancier rigoureux.
- Un juge, un magistrat rigoureux.
- Qui est sévère, dur, difficile à supporter, en parlant des choses.
- Il est donc conseillé de pratiquer immédiatement un nettoyage rigoureux de la plaie avec un virucide puissant (eau de Javel diluée au 1/10ème par exemple). — (Pharmacologie clinique, page 45, Éditions INSERM, 1989)
- Un arrêt rigoureux. — Une sentence rigoureuse.
- Faire une rigoureuse pénitence. — Subir un châtiment rigoureux.
- (En particulier) Qui est rude, âpre, dur à supporter, en parlant de la température.
- L'hiver arrivait visiblement, mais il n'était ni prompt, ni rigoureux. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Qui est rigide, austère, qui demande ou qui dénote une exactitude inflexible.
- Et celle-ci, soumise, obéissant aux files rigides et aux quinconces rigoureux, nourrit la proportion immuablement consacrée de 4400 ceps à l'hectare. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Incontestable.
- Preuves rigoureuses.
- (En particulier) Qualifie une diète, un régime sévère, une abstinence presque entière.
- (En particulier) Qualifie une démonstration sans réplique.
 
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                                            grumeleux
                                                                                            
 ?- Qui est composé de grumeaux.
- Sang grumeleux.
- (Par extension) Qui a de petites inégalités dures, au-dehors ou au-dedans.
- Une jeune fille mafflue, qui pesait des carottes à chiques, leur indiqua la maison qu’ils cherchaient, une maison récemment barbouillée d’une couleur grumeleuse et rosâtre. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- Deux porteurs, barbouillés de sang jusqu’aux aisselles, finissaient de dépecer une énorme antilope. La toison grumeleuse de la bête gisait à l’écart, tapis poisseux que des plaques de mouches dorées et vertes animaient d’une affreuse vie. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 340)
- On apercevait par-delà les blés, les deux clochers ciselés et rustiques de Saint-André-des-Champs, eux-mêmes effilés, écailleux, imbriqués d’alvéoles, guillochés, jaunissants et grumeleux, comme deux épis. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 144)
- Caillou, bois grumeleux.
- Poires grumeleuses.
 
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                                            bitumineux
                                                                                            
 ?- Qui contient du bitume ou qui a les qualités du bitume.
- Les marnes et les calcaires bitumineux, avec nombreuses ammonites et bélemnites, sont fort épaisses à Fontette, où la coupure de la route met à découvert, à une grande altitude, la partie supérieure formée par des argiles noires à nodules calcaréo-ferrugineux. — (Victor Raulin, Statistique géologique du département de l'Yonne, Auxerre : chez Perriquet & Rouillé, Paris : chez J.-B. Baillière & chez V. Dalmont, 1858, page 270)
- — Il y a du pétrole, ici, me disait-il. Partout, le long de cette rivière, vous le voyez sortir de terre. Vous-même avez sans doute pris pour combustible une échappée de gaz naturel… Et que dites-vous des sables bitumineux ? — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 150)
- Les mastics bitumineux sont des mélanges de fines et de bitume. Leur principal intérêt est d’être thermofusibles, étanches ne comportant pas de vide, et adhérant à leur support. — (Georges Aussedat, Utilisation des ultrafines naturelles dans les enrobés fillerisés, CEBTP, février 1996)
 
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                                            chatouilleux
                                                                                            
 ?- Qui est fort sensible au chatouillement.
- La plante des pieds est une partie très chatouilleuse.
- Je suis très chatouilleux.
- Qualifie un cheval qui est sensible à la cravache, à l’éperon.
- Ce cheval est chatouilleux.
- (Sens figuré) (Familier) Qui s’offense aisément ; qui se fâche pour peu de chose.
- Avant 1789, les gentilshommes verriers ne sortaient jamais sans leur épée, c’était toujours cette arme à la main qu’en présence de deux témoins se vidaient les querelles et différends qui souvent s’élevaient entre ces hommes, susceptibles et chatouilleux. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895, 1923)
- Mais il est un autre point où cette confession apporte à ma conscience un total apaisement ; un point sur lequel je me suis examiné avec plus de sévérité, et sans avoir atteint, pendant longtemps, je l’avoue aujourd’hui, à calmer cette conscience chatouilleuse. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 161-162)
- La langue se purifie... elle se sépare du peuple qui sent mauvais... Une langue appauvrie jusqu’à l'os... En France on est très chatouilleux sur tout ce qui concerne les problèmes de la langue. On la traite comme un objet de vénération. — (Johannes Westenfelder, Nicht Sprachschöpfer, sondern Sprachverwerter: San Antonio als Produkt der Crise de français, Kovač, 1991, page 20)
- (Sens figuré) (Vieilli) Qui exige des ménagements
- Une affaire chatouilleuse.
 
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                                            musculeux
                                                                                            
 ?- (Anatomie) Qui est de la nature des muscles ; qui est composé de fibres musculaires.
- Dans la prairie, les vaches lentement avançaient, broutant devant elles sans hâte et sans trêve. Le fanon musculeux ballottait de droite et de gauche comme une épaisse draperie qu’agitaient les mouvements de mufle réguliers et lents, […]. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Où il y a beaucoup de muscles.
- Partie musculeuse du corps.
- (Par extension) Qui a une forte musculature.
- Le compagnon du prélat était un homme de quarante ans passés, maigre, fort haut de taille et musculeux ; personnage athlétique à qui une longue fatigue et un constant exercice semblaient n’avoir laissé aucune des parties charnues du corps humain ; car tout était réduit chez lui aux os, aux muscles et aux tendons, […]. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Ah çà, songeai-je, où sommes-nous donc et que sont devenus les velus et musculeux Arvernes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
 
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                                            majestueux
                                                                                            
 ?- Qui a de la majesté.
- Deux pages parurent, portant des flambeaux et éclairant une femme d’une taille imposante, d’un maintien majestueux, et surtout d’une admirable beauté. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- (Par extension) Qui donne l'apparence de la majesté.
- Je lui apportais les bonbons, les gâteaux, les oranges que dans nos représentations les enfants nous donnaient d’un air majestueux en nous disant : « Pour le chien ». — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- En plein Atlantique, […], se dresse un étrange rocher, majestueux et terrible dans son isolement. […]. Rokall dresse son sommet à 21 mètres, hauteur d'une maison de cinq étages, et sa circonférence est d'environ 100 mètres. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Les montagnes s'élevant à des hauteurs majestueuses formaient une espèce de cirque, d'immense amphithéâtre naturel autour du bassin qu'était la rade. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Il y a le pin d’Italie à écorce rouge avec son majestueux parasol ; il y a un cèdre âgé de deux cents ans, des saules pleureurs, un sapin du Nord, un hêtre qui le dépasse ; puis, en avant de la tourelle principale, les arbustes les plus singuliers, un if taillé qui rappelle quelque ancien jardin français détruit, des magnolias et des hortensias ; enfin, c’est les Invalides des héros de l’horticulture, tour à tour à la mode et oubliés, comme tous les héros. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre premier)
- C'était une grande pièce de laine, de couleur écrue, un habit majestueux mais lourd et encombrant. La toge était jetée sur l'épaule gauche, drapée sous le bras droit, […]. — (Barry S. Strauss, La mort de César, traduit de l'anglais par Clotilde Meyer, Paris : Albin Michel, 2018)
 
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                                            pardieu
                                                                                            
 ?- (Familier) Juron familier employé pour renforcer une affirmation ou une négation.
- Tiens, ce que je fais, je fais que la tête me tourne, pardieu ! — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes, tome 1, 1833)
- — Ce qu’il y a de bien singulier, c’est que votre maîtresse ne veut pas le voir.— Je le crois pardieu bien, dit Anne-Marie, après un tel cadeau ! — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Le Duc. – Vous êtes, pardieu ! le seul prêtre honnête homme que j’aie vu de ma vie. — (Alfred de Musset, Lorenzaccio, acte I, scène 4, 1834)
- Est-ce qu’il réciterait des Oremus avec elle ? Il en est pardieu bien capable… — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Comme l’argent est fort rare en Espagne, l’ingénieux administrateur, homme de ressources s’il en fut, avisa les chaînes historiques de San Juan de los Reyes, et se dit : « Pardieu, voilà mon affaire toute trouvée ! » — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- — À cheval ! à cheval ! messieurs. Eh ! pardieu, vous aurez le temps de vous embrasser, si vous êtes si tendres ; mais ne vous faites pas arrêter, et songeons à en finir bien vite avec nos bons amis qui arrivent. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
 
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                                            obséquieux
                                                                                            
 ?- Qui porte à l’excès les témoignages de respect, les égards, la complaisance, les attentions, par servilité ou hypocrisie.
- Un courtisan est un homme de la cour du roi, j’entends un homme qui a une charge ou un emploi domestique dans le palais, […], qui à ce titre reçoit de l’argent, et parle au maître avec tout le respect obséquieux, avec toutes les humbles salutations convenables à l’emploi. — (Hippolyte Taine, Philosophie de l’art, Germer Baillière, Paris, 1865, page 134)
- L’étranger arriva ici pauvre, mendiant, obséquieux et rampant, prêt à ôter son bonnet devant le dernier valet de la maison. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- D’obséquieux flatteurs le comparaient au prince Noir, à Alcibiade, à César. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 129 de l’édition de 1921)
- Par le trou de la serrure, elle entrevit une grande femme sèche et ridée, au sourire obséquieux, qui devait être la négociatrice professionnelle des mariages, […]. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Le huguenot, d’un air obséquieux et vain, les yeux fermés et la bouche ouverte, salua. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- Mais quand le sénateur obséquieux et moralisateur Ted Cruz est monté sur scène, ça ne s’est pas passé comme prévu. — (Thomas Frank, Pourquoi les riches votent à gauche - page n°359 - Editions Agone, 2018)
 
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                                            enfeu
                                                                                            
 ?- (Architecture, Funéraire, Religion) Niche dans un édifice religieux abritant un tombeau, un sarcophage ou une scène funéraire.
- Aucun texte ne précise si les gisants arrivèrent d’Italie avant que la décoration de l’enfeu ne soit commencée. — (Revue du Nord, Volume 63, 1981)
 
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                                            disetteux
                                                                                            
 ?- (Vieilli) Qui est dans la disette, qui manque des choses nécessaires. Indigent.
- C’est vers ce temps que des rôdeurs disetteux et batteurs de route vinrent, chassés du Beauvoisis par leurs propres calamités. — (Henri Béraud, Le Bois du templier pendu, Les Éditions de France, Paris, 1926)
- En lʼabsence dʼune réquisition totale, partout où la surveillance des prix est un peu organisée, les grains menacent de disparaître des marchés, dans le Constantinois disetteux, mais aussi dans lʼOranie où la récolte est normale. — (Gilbert Meynier, LʼAlgérie relevée, 1981)
- Dans son article, il précise que pour les trois quarts du territoire, la campagne disetteuse nʼavait — de mémoire dʼhomme — pas eu de précédent dans les annales apicoles. — (Michel Cardinaux, Les hommes et l'abeille, 1995)
 
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                                            prodigieux
                                                                                            
 ?- Qui tient du prodige, qui est extraordinaire.
- Un événement prodigieux.
- (Par hyperbole) (Plus courant) Qualifie quelque chose d’exceptionnel, de plus grand qu’on ne s’y attendait.
- Mais quand il s'aperçut de la vanité de ses efforts et que, d'autre part, il vit l'Église menacée dans son existence par le développement prodigieux pris par les sectes hérétiques, il changea brusquement d'attitude. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- En avril 1872, les mouches de la Saint-Marc envahirent Paris et sa région. Elles volaient en abondance et venaient s'abattre sur les passants. L'apparition surprenante en nombre prodigieux de cet insecte fit craindre à certains l'annonce d'un fléau. — (Vincent Albouy, Des insectes en ville, Éditions Quae, 2017, page 33)
 
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                                            graveleux
                                                                                            
 ?- Qui est mêlé de gravier ; qui contient du petit gravier ou du sable grossier.
- Tandis que, sur cette longue colline graveleuse du Médoc, tant de châteaux sont bâtis au milieu des vignes qui occupent tout le terrain, celui-là s’élève au milieu de jardins aux pelouses verdoyantes et de bois ombreux. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- La terre que je cultive, située sur le territoire de Chanteheux, se monte à 500 jours de terre (100 hect.), et 140 fauchées de prés (28 hect.) ; le terrain est sec, sablonneux et graveleux. — (Paul Genay, Monographie de la commune de Chanteheux (Meurthe-et-Moselle), dans Monographies de communes, concours ouvert en 1897 par la Société des agriculteurs de France, Paris & Lille : J. Lefort - A. Taffin-Lefort, successeur, 1898, page 285 (appendice))
- Installé dans les parties surélevées des rives moins mouillées que le Caricetum limosae, ce groupement semble trouver son optimum écologique sur les sables graveleux tourbeux des petites dépressions. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, page 120)
- Les éléments sont très hétérométriques et composés à 70 % de granite dans une matrice graveleuse à sableuse. — (Sylvain Coutterand et Gérard Nicoud, Les stades de retrait du glacier de l’Arve entre le verrou de Cluses et l’ombilic de Chamonix. (Vallée de l’Arve, Haute-Savoie), Quaternaire, 16, (2), 2005, pages 85-94)
- Lors des vents de tempête, le reg graveleux est soufflé par le vent qui édifie ainsi ces rides de quelques centimètres de hauteur ; […]. — (Nicole Petit-Maire, Jean Riser et L. Blanc-Vernet, Sahara ou Sahel ? : quaternaire récent du bassin de Taoudenni (Mali), Centre national de la recherche scientifique, 1983, page 99)
- (Sens figuré) Qualifie un fruit dont le cœur ou la chair renferme de petits amas d’une espèce de concrétion dure en forme de gravier.
- Une poire graveleuse.
- (Médecine) Qui est relatif à la gravelle ou qui la dénote.
- Affection graveleuse. - Urine graveleuse. Ce qui était nommé sable ou gravelle correspond à des cristaux d’urate de sodium. Leurs éliminations avec l’urine, a fortiori leurs blocages de ces voies urinaires, pouvaient être très douloureux.
- (Médecine) Qui est sujet à la gravelle.
- Être goutteux et graveleux.
- (Sens figuré) Par extension, dès le XVIe siècle, se dit de choses désagréables, douloureuses. Référence nécessaire
- (Sens figuré) Se dit des propos, des discours, des récits licencieux, à la limite de l’obscène.
- Ces voisines avaient lu la Nouvelle Héloïse et trouvaient ce livre graveleux, elles l’avouaient franchement. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- La même année, 1773, l’abbé de Talleyrand fut béni par Voltaire et présenté à la Dubarry, qui lui donna deux abbayes pour une grosse impertinence qu’il dit au milieu d’une conversation graveleuse. Il s’était écrié, en soupirant, qu’il était plus facile d’avoir des femmes que des abbayes. — (Hippolyte Castille, Le Prince de Talleyrand, 1857)
- Si les femmes n’étaient pas là, on parlerait voitures et chevaux de courses, on raconterait des blagues graveleuses. La civilisation n’existerait pas. — (Philip K. Dick, Le Maître du Haut Château, 1962 ; traduit de l’anglais américain par Jean Sola, 2012, page 187)
- J’entends ses blagues graveleuses où la langue châtiée des politiques est supposée le céder au parler vrai de la foule et celui-ci au degré zéro de la parole que serait la langue des organes logés dans la seule culotte […]. — (Bernard-Henri Lévy, Le monde selon Trump, Le Point n° 2270, 10 mars 2016)
 
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                                            galetteux
                                                                                            
 ?- (Argot) Personne fortunée.
- Avouez que pour un galetteux, c’est une sale défaite ! — (Audace, Volumes 12 à 13, 1956, page 213)
- Son compagnon pouvait écrire au savetier-commissionnaire : Ta pauvreté — Ton opulence, elle comprenait cela comme un paradoxe propre à divertir les " galetteux". — (Christian Gury, Bibi-la-Purée, compagnon de Verlaine, Kimé, 2004, page 53)
 
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                                            bienheureux
                                                                                            
 ?- Qui a ou qui procure beaucoup de bonheur.
- Ils ont ainsi émis la thèse selon laquelle la vie de l'homme préhistorique, pour bienheureuse qu'elle était, ainsi que nous l’a enseigné Rousseau, n'en était pas moins aussi ennuyeuse, à telle enseigne que cet homme d’autrefois fut naturellement amené à inventer un art pour se distraire. — (Bénédicte de Villiers, La pré-histoire chez Kant et Rousseau : Roman ou conjecture ?, dans Littérature et savoir(s), sous la direction de Sophie Klimis & Laurent van Eynde, Bruxelles : Publications des Facultés universitaires Saint Louis, 2002, page 102)
- Que le soleil est beau quand tout frais il se lève,Comme une explosion nous lançant son bonjour !— Bienheureux celui-là qui peut avec amourSaluer son coucher plus glorieux qu’un rêve ! — (Charles Baudelaire, Le coucher du soleil romantique)
- (Théologie) Qui jouit de la béatitude éternelle.
- Les esprits bienheureux, les âmes bienheureuses.
 
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                                            giboyeux
                                                                                            
 ?- Qui abonde en gibier.
- A cinq heures du matin, nous nous mîmes en chasse, guidés par le fils de notre hôte, qui […] continua à nous vanter la fécondité giboyeuse de son territoire avec une persistance digne d'un meilleur sort. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes - La Rue de Diane à Fontenay-aux-Roses, 1849)
- Ce mode de locomotion convenait, d’ailleurs, aux chasseurs du détachement, qui s’élevait insensiblement vers les territoires plus giboyeux de l’Amérique anglaise. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Et vous Normands laboureurs, pêcheurs de sardines, fabricants de cidre, montez un peu sur ces barques hasardeuses qui, par-delà le cercle polaire, tracèrent un long sillage avant d’atteindre ces prés humides et ces forêts giboyeuses. — (Robert Desnos, La révolution surréaliste : Description d’une révolte prochaine)
- Car la région que nous traversons est assez giboyeuse, et les grands nemrods de la m’halla, […], qui ont emmené des meutes de lévriers et des faucons chasseurs, font des hécatombes de lièvres, de perdrix, de poules de Carthage, de renards et de chacals. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
 
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                                            alumineux
                                                                                            
 ?- (Chimie) Qui contient de l’alumine ou présente sous quelques rapports une ressemblance avec l’alumine.
- Eau alumineuse.
- Terre alumineuse.
- La grande quantité de matière alumineuse qu’il renfermait empêchait toute combustion. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- On trouve les allophanes comme produit de décomposition des silicates alumineux. — (Simonne Caillère, Stéphane Hénin, Minéralogie des argiles, 1963)
 
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                                            capiteux
                                                                                            
 ?- Qui porte à la tête, en parlant des liqueurs fermentées.
- On prépare encore une boisson très-capiteuse et agréable au goût, nommée cidresse, avec les poires, en les brassant avec partie égale de pommes bien mûres. Mais elle passe vîte à l’acescence. — (Précis analytique des travaux de l'Académie royale des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, pendant l'année 1824, Rouen : Imprimerie de P. Periaux père, 1825, note 1 de la page 70)
- On m’a indiqué le plus ancien cocher de la ville, dans la fumeuse Kneipe où il boit la bière d’octobre, capiteuse et parfumée. — (Jean Ray, La Ruelle ténébreuse, 1932)
- Simon et Fernand apprécièrent surtout la bouteille de "Rabelais", un vin d'Algérie lourd et capiteux, dont les treize degrés, associés à la température extérieure, ne tardèrent pas à rendre les têtes un peu lourdes. — (Bernard Maurin, La fille de là-bas, Éditions Le Manuscrit, 2005, page 72)
- (Par extension) (Parfumerie) Qui porte à la tête, en parlant d’une odeur.
- Et les fleurs donc !... De grandes campanules bleues, des digitales de pourpre à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages débordant de sucs capiteux !… — (Alphonse Daudet, Lettres de mon moulin, La chèvre de monsieur Seguin)
- Les Américaines ont un faible pour la tubéreuse, une fleur blanche solaire et très capiteuse. — (Le parfum de Béatrice Boisserie, février 2016)
- (Par extension) Qui enivre, en parlant d’une personne ou d'une partie de son corps.
- Muserolle.– Dis donc… tu as une portière très capiteuse… elle est rondelette… J’aime ce genre de beauté. — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
- Non, François ne se troublait pas. Cette jouvencelle aux yeux de paille mûre, cette blondeur capiteuse de la chevelure, cet arôme violent d'un corps en plein épanouissement, le remarquait-il ? — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 33)
- Une « show-girl américaine [...] blonde et capiteuse ». — (Jean-Michel Charlier et Jean Giraud, L’homme qui valait 500 000 $, Dargaud, 1984, page 3, case 5, 48 p. ISBN 978-2-205-04342-0 ISBN invalide)
- À intervalle régulier, le mouvement saccadé de ses bras découvrait la fine toison sous ses aisselles et des effluves capiteux remontaient jusqu’à Gabriel. — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, page 8, 2018)
- (Par extension) (Musique) Qui enivre, en parlant d’une musique.
- Le mélomane peu sensible à ces considérations sera toujours sûr de trouver chez Korngold un métier solide, des sonorités capiteuses et des mélodies sensuelles. — (Jacques-Emmanuel Fousnaquer, « Erich Wolfgang Korngold », in Musiciens de notre temps depuis 1945, éditions Plume et SACEM, Paris, 1992, page 279)
 
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                                            bronchiteux
                                                                                            
 ?- (Médecine) Personne atteinte d’une bronchite.
- Regardez cet homme et dites-vous bien que c’est votre image, malheureux bronchiteux, pauvres catarrheux, tristes asthmatiques ! — (Publicité pour le Sirop des Vosges Cazé, Le Petit Marseillais, 19 avril 1924 → lire en ligne)
- Le patron laissera donc mourir d’inanition le malheureux bronchiteux dont tu parlais. — (Yves Guyot, La Tyrannie socialiste, Ch. Delagrave, 1893, livre 2, pages 61-64)
 
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                                            douloureux
                                                                                            
 ?- Qui cause de la douleur ou qui marque de la douleur.
- Ainsi, vous croyez, n'est-ce pas, sur le rapport de M. Guillotin, que sa machine est le moyen le plus sûr, le plus rapide et le moins douloureux de terminer la vie? — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- […]; d'abord pisiformes, durs et peu sensibles, ces boutons grossissent, s’abcèdent, deviennent douloureux et fluctuants. — (G. Marotel, Parasitologie vétérinaire, J.-B. Baillière & fils, 1927, page 520)
- Je sentais l’intensité du courant grandir et à mesure ma gorge, mes mâchoires, tous les muscles de mon visage, jusqu’à mes paupières se contracter dans une crispation de plus en plus douloureuse. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- (Par extension) Qualifie les parties du corps, lorsqu’elles deviennent tellement sensibles qu’on n’y saurait toucher sans causer de la douleur.
- L’atteinte des glandes salivaires est plus rare et concerne principalement la parotide qui est dure, saillante et douloureuse à la pression. — (J.P. Euzéby, Abrégé de Bactériologie Générale et Médicale à l'usage des étudiants de l’École Nationale Vétérinaire de Toulouse, chap. « Actinobacillus »,)
- Qui cause de la peine, du chagrin, de l’affliction.
- À ces dévergondages, à ces déliquescences, à ces dépravations, il y a de douloureuses conséquences. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Qui exprime sa douleur, peiné, chagrin, affligé.
- Oscar Wilde n’inspire plus de colère, même aux sectaires de la vertu. Tous n’ont plus, pour lui et pour son martyre, que de la pitié douloureuse. — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- Le front barré des plis de la plus douloureuse perplexité, il était là, immobile […]. — (Louis Pergaud, L’Argument décisif, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Elle accaparait de ses trémolos douloureux notre petit monde rétréci où nous étions en train de merdouiller en chœur par sa faute. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- C’était bizarre. Jamalou n’éprouvait plus, devant cette face douloureuse dont les yeux révulsés, la bouche aux lèvres tuméfiée, presque noire, révélaient l’atroce agonie, aucune espèce de compassion. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
 
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                                            somptueux
                                                                                            
 ?- Qui est d’une grande richesse, d'une grande magnificence, en parlant des choses mais aussi des gens.
- De cent façons, New York et sa somptueuse ploutocratie répétaient Venise : dans la magnificence de son architecture, de ses arts, de ses édifices, dans le farouche acharnement de ses luttes politiques, dans sa suprématie commerciale et maritime. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 209 de l’édition de 1921)
- Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l’apaisante influence du cigare dont la bague rouge, ornée d’un somptueux écu gaufré d'or, indiquait sans discrétion le prix. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Les gens comme les bêtes étaient ornés de leurs plus somptueux atours. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Elle me sert un café au lait somptueux avec du pain blanc comme neige, et du beurre, c’est l’avant-guerre oubliée dans ce village perdu… — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 328)
- Même si c'est un rêve irréalisable, j'aimerais beaucoup caresser les oreilles d'un tigre, animal à l'allure somptueuse. — (Edgar Fruitier, Mémoires, propos recueillis par Jean Faucher, éd. Québec Amérique, 2009, page 137)
- La salle des fêtes était habillée pour une grande cérémonie, de somptueux rideaux blancs et pourpres qui tombaient du haut plafond jusqu'au bas des portes et des fenêtres. — (Maboa Bebe, Ewande Amours, peurs, espoir, L'Harmattan Cameroun, 2014, page 7)
 
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                                            affectueux
                                                                                            
 ?- Qui montre de l’affection, de l’amour.
- C’est un homme très affectueux.
- Un orateur pathétique et affectueux.
- Sentiments affectueux.
- Discours affectueux.
- Toutes ses paroles étaient affectueuses.
- Mouvements affectueux.
- Manières affectueuses.
- Maurice fut aussi affectueux qu’il put pour tout cet ensemble qui, lorsqu’il l’avait sous les yeux, lui inspirait infiniment moins de crainte que lorsqu’il était éloigné. — (Alexandre Dumas, Le chevalier de Maison-Rouge, 1846)
 
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                                            douteux
                                                                                            
 ?- Qui est l'objet d'un doute, faute d'éléments suffisants d'information.
- La validité des faits et des arguments rapportés dans de nombreux sites Web « amateurs » se révèle souvent douteuse ou carrément nulle. — (Louis Dubé, L’argument déterminant et les théories du complot, dans Le Québec sceptique, n° 67, p.5, automne 2008)
- Un succès douteux. — Une affaire douteuse. — Son droit est fort douteux.
- Qualifie les personnes sur qui l’on ne peut pas trop compter, dont on n’est pas sûr.
- Trois des membres du comité sont pour moi, trois contre, et les quatre autres douteux.
- Qui est équivoque, ambigu, qui provoque le doute.
- Une réponse douteuse.
- Qualifie un jour faible, le degré de lumière qui forme le passage du jour à la nuit ou de la nuit au jour.
- Jour douteux. — Lumière, clarté douteuse.
- (Poésie) Qui est longue ou brève dans le vers, suivant la place qu’elle y occupe.
- Voyelle douteuse, syllabe douteuse. — Le « I » final est douteux dans les mots latins mihi, tibi, etc.
- (Par euphémisme) Moralement mauvais.
- Rien dans ses agissements, ses relations, n'était douteux. Plusieurs heures durant, vingt limiers du Bureau Central avaient travaillé d'arrache-pied sur cette matière, cherchant la faille par où pourrait s'insinuer le soupçon. Pour aboutir à délivrer vingt certificats de bonne vie et mœurs... — (Léo Malet, Johnny Metal et le dé de jade, Paris : G. Ventillard, 1947 & Paris : Fleuve Noir, 1984, chap. 17)
- (Par euphémisme) Qui n'est pas conforme au bon goût ou à la bienséance.
- Oui, le timide n’a jamais osé danser, du coup, il a eu le temps d’affûter son sens de la répartie pendant que ses petits camarades galochaient des nanas au look douteux et au maquillage ringard. — (Pandora Reggiani, L'histoire d'amour dont vous êtes le héros , Michalon Éditeur, 2014, page 18)
 
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                                            gueux
                                                                                            
 ?- (Vieilli) ou (Ironique) Qui est indigent, nécessiteux.
- C’est une famille fort gueuse.
- (Sens figuré) (Architecture) Trop dénué d’ornements.
- Cette corniche est gueuse.
- (Vieilli) Qui n’a pas de quoi vivre selon son état, selon ses désirs.
- C’est un hobereau fort gueux.
- (Proverbial) Un avare est toujours gueux, un avare se refuse jusqu’au nécessaire.
 
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                                            ligamenteux
                                                                                            
 ?- (Anatomie) Qui est de la nature des ligaments.
- (Botanique) Se dit des plantes dont les racines ou les tiges sont grosses et tordues en forme de cordage.
 
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.