Dictionnaire des rimes
Les rimes en : taurobole
Que signifie "taurobole" ?
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- (Antiquité) Sacrifice expiatoire d’un taureau en l’honneur de Cybèle ou de Mithra.
- Autel sur lequel ces sacrifices étaient faits.
Mots qui riment avec "ol"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "taurobole".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ol , ols , oll , ole , oles , olle , olles , aul , aule et aules .
- champagnolles
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revole
- (Agriculture) (spécifique au Beaujolais, au Mâconnais, au Lyonnais, au Bugey, à la Bresse) Fête célébrant la fin des vendanges (ou également des moissons ? ou par extension de toute période de travaux ?).
- Je reste jusqu’à la fin des vendanges, je ne voudrais pas manquer la revole !
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carambole
- (Botanique) Fruit comestible du carambolier, baie à cinq carpelles soudés dont la section forme une étoile et contenant chacun deux graines plates. Selon les variétés, plus ou moins acidulées, il est utilisé en jus ou en salade de fruit, en confiture ou dans des sauces.
- Nous leur [les premiers gouverneurs français de Tahiti] sommes également redevables de la cannelle et de la mangue, de la vanille, ainsi que de la quenette et de la sapote. Pour ne rien dire des caramboles et des corossols dont nous ignorons les importateurs. — (Patrick O’Reilly, A.B.C. sur Tahiti)
- (Botanique) Synonyme de poireau d’été, Allium ampeloprasum [1].
- (Billard) Bille rouge qui se place sur la mouche centrale.
- (Par extension) Partie de billard qui se joue avec cette bille et deux autres généralement blanches, billard français.
- Action de caramboler, dégringolade.
- Ça s’écroulait tout d’un coup ! Tout soudain la cataracte ! … […] ça déclenchait d’autres avalanches, une effroyable carambole de toute la paperasse bouillonneuse sur un ouragan de poussière. — (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël, Paris, 1936)
-
école
- Lieu dédié à l’apprentissage.
- Comme dans les prépas scientifiques, il est tout à fait possible de la redoubler (on dit « cuber ») en espérant être accepté dans une école plus prestigieuse. — (Philippe Mandry, Bien choisir son école de commerce et sa filière d'économie-gestion à la fac, Éditions l’Étudiant, 2007, page 20)
- […], il semble que l’on assiste à une recrudescence et un « durcissement » des bizutages, en médecine, mais plus encore dans les classes préparatoires, les écoles d’ingénieurs ou de commerce, et les IUT. — (Emmanuelle Godeau, « Le baptême », chapitre 3 de L’« esprit de corps » : Sexe et mort dans la formation des internes en médecine, Ethnologie de la France, no 29, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2007, page 95)
- (En particulier) Établissement où l’on enseigne les savoirs fondamentaux comme la lecture et l’écriture et qui est aussi désigné sous le nom d’école primaire.
- À l’époque dont je parle, il y avait un grand nombre de communes en France qui n’avaient pas d’écoles, et parmi celles qui existaient, il s’en trouvait qui étaient dirigées par des maîtres qui, pour une raison ou pour une autre, parce qu’ils ne savaient rien, ou bien parce qu’ils avaient autre chose à faire, ne donnaient aucun enseignement aux enfants qu’on leur confiait. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Sans compter que, dans le pays où la chose s’est passée, il y a deux écoles de garçons : une laïque et une congréganiste. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 225)
- À l’école, on lui avait enseigné, avec le calcul, les éléments du dessin, et il en savait assez pour se débrouiller en géométrie. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 151 de l’édition de 1921)
- […], on avait établi, dans toutes les rues en pente avoisinant l’école, de superbes glissades. […]. Mais la plus belle était celle de devant la cour où, selon une coutume immémoriale, on allait « luger » à toutes les sorties. — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Mêmes les gamines grandelettes peuvent prier en se rendant à l’école et au retour : ça leur fera oublier les prônes du maître d’école, ce suppôt de Satan-là. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Tous les élèves d’un tel établissement, ou l’ensemble de ses professeurs et de ses employés.
- Cela mit toute l’école en rumeur.
- Cette école a été transférée dans de nouveaux bâtiments suite à la construction d'une autoroute.
- (Sens figuré) Ce qui est propre à former, à donner de l’expérience en quelque chose, à instruire.
- Après avoir reçu une instruction générale très complète, il fut dressé par son père à la rude école de la chasse à la baleine. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Élevé à la rude école du malheur, il y remportait tous les prix. — (Alphonse Allais, Les Pensées )
- […] : ce « centre de tri » n’était pas seulement un lieu de tortures pour les Algériens, mais une école de perversion pour les jeunes Français. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Loin de favoriser la conception des femmes, le mariage n’est souvent qu’une école mutuelle de stérilité volontaire. — (Pierre Louÿs, Liberté pour l'amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
- La caserne est l’école de toutes les aberrations. Elle est également le terrain le plus propice à l’éclosion des révoltes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 28)
- (Histoire) Enseignement de la théologie et de la philosophie, suivant la méthode et les principes reçus dans la plupart des anciennes universités.
- C’était en vain que j’avais essayé contre un athée les subtilités de l’école ; il avait même tiré de la faiblesse de ces raisonnements une objection assez forte. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, Texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Dans tout l’Occident latin, les Écoles étaient en rapport les unes avec les autres, échangeaient leurs professeurs et leurs étudiants ; elle constituaient une sorte d’intelligentsia qui s’étendait sur toute la Romania. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique: la Scolastique, 1966)
- Mouvement ou doctrine d’un philosophe ou d’un savant.
- En même temps, les idées socialistes se propageaient grâce à Louis Blanc et à Proudhon, et il allait falloir tenir compte des revendications de ces différentes écoles. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Le charlatanisme des saints-simoniens fut aussi dégoûtant que celui de Murat; d’ailleurs l’histoire de cette école est inintelligible quand on ne la rapproche pas des modèles napoléoniens. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, note en bas de page 360)
- Il nous a semblé superflu, au début de ce chapitre, de rappeler la terminologie employée par l’École zuricho-montpelliéraine, […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 21)
- (Art, Littérature) Classe d’artistes qui travaillent ou qui ont travaillé selon les principes, à l’imitation d’un même maître, ou suivant les habitudes propres à certaines époques de l’art, à certains lieux.
- Des bourgeois y vinrent, d’abord, et puis des artistes, des peintres surtout, et de toutes les écoles. Les réalistes y coudoyaient sans aménité les fantaisistes, et les ingristes y avaient avec les coloristes de bruyantes prises de becs ; […]. — (Jean Valmy-Baysse, La curieuse aventure des boulevards extérieurs, Éditions Albin Michel, 1950, page 173)
- Survint en l’année 1937 un jeune poète, Orhan Veli, qui, sous l’influence des surréalistes français, introduisit en Turquie le vers libre. Orhan Veli fait vite école, mais son surréalisme et celui de son école, à vrai dire, sont plus larges, plus humains que leur modèle français. — (Nimet Arzık, Anthologie des poètes turcs contemporains, Gallimard (NRF), 1953, page 12)
- Seulement, elles ont besoin de souffleurs. Livrées à elles-mêmes, elles seraient fort embarrassées de faire la différence entre Sandro et Manet. Elles les croient de la même école. — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 35)
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mariolle
- Variante orthographique de mariole.
- [...] car c’est drôle, mais aussi mariolle que puisse se croire un escroc, il commet toujours une erreur à un moment donné, et c’est pourquoi il finit automatiquement par perdre la partie [...]. — (Peter Cheyney, La Môme vert-de-gris, chapitre XI, traduction de Marcel Duhamel, Gallimard, 1945)
-
profiterole
- (Pâtisserie) Sorte de petit chou, souvent fourré de crème glacée.
- Jed décida, finalement, de sortir les profiteroles. Son père les considéra avec stupéfaction, comme un objet entièrement nouveau, à quoi rien, dans sa vie antérieure, ne l’aurait préparé. Il en prit une, la fit tourner entre ses doigts, la considérant avec autant d’intérêt qu’il l’aurait fait d’une crotte de chien ; mais il la mit, finalement, dans sa bouche. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 209)
- (Cuisine) Petit pain sans mie cuit sous la cendre et que l'on garnit de petits morceaux d'abats, de béatilles. → voir vol-au-vent
- Par éviscération abdominale, le légiste (aidé d’une brigade de mitrons) dénombra par ordre d’entrée en scène : 18 tartelettes amandines, 26 pets-de-nonne, 13 paris-brest, 8 polonaises, 3 apfelstrudels, 1 demi saint-honoré, 5 poires Bourdaloue, 6 religieuses, 34 profiteroles, 3 quarts de kugelhopf, 1 brioche à la parisienne, 1 cake à l’ancienne, 3 babas au rhum et 137 éclairs au chocolat et 2 au café. — (Alain Demouzon, Trois fois sept : vingt et un !, in Le Crime de la porte jaune et autres nouvelles, 1985)
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échaule
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe échauler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe échauler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe échauler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe échauler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe échauler.
-
débenzole
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe débenzoler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe débenzoler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe débenzoler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe débenzoler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe débenzoler.
- biol
-
monopole
- Trafic exclusif, fait en vertu d’un privilège.
- C’est dire que nos banques devraient cesser de vivre sous l’empire d’un monopole aussi absolu qu’injuste et funeste. — (Michel Gustave Partounau du Puynode, De la monnaie, du crédit et de l’impôt, 1853, page V)
- Gênés par le monopole des agents de change, les coulissiers de la Bourse sont aussi des prolétaires financiers, et parmi eux de rencontre plus d’un socialiste admirateur de Jaurès. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908, note de bas de page 67)
- Ces différentes laines, comme le poil de chameau, sont filées à Bradford qui a le monopole de ce travail. — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- À l’abri du monopole et de la paix qui en résultait, les Groenlandais se multiplièrent et aujourd’hui, deux cents ans après l’arrivée de Hans Egede, ils sont au nombre de 15.000 […] — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- À Arles, l’archevêque, qui avait le monopole de l’exploitation de la graine d’écarlate, avec laquelle on fabriquait le teinture rouge, ne traitait, pour la vente de ses récoltes, qu’avec les juifs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- (Par extension) Trafic d’un marchand ou de plusieurs marchands réunis, qui, par de larges achats, se rendent maîtres du commerce d’une marchandise.
- Je ne leur ôte aucun profit honnête, aucune propriété légitime ; je ne leur ôte que le droit d’attenter à celle d’autrui ; je ne détruis point le commerce, mais le brigandage du monopole ; je ne les condamne qu’à la peine de laisser vivre leurs semblables. — (Maximilien Robespierre, Sur les subsistances, séance de la Convention du 2 décembre 1792)
- (Sens figuré) Exclusivité.
- On aurait pu croire que le rabbinat du Nord-Est dénué de toute culture générale, détenait le monopole de l’étroitesse d’esprit. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Lorsque la bourgeoisie embryonnaire eut à affronter le Pérou et la Bolivie, en 1879, pour décider de la propriété des mines de nitrate (monopole naturel sur l’une des plus grandes richesses de l’époque), elle se heurta pourtant aux États-Unis. — (Armando Uribe, Le Livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot & Françoise Campo, Seuil, 1974)
- Le rationalisme cartésien et l’ère nouvelle de la science du XVIIe siècle ont marqué la fin du Moyen Âge et du monopole de l’Église sur les entreprises humaines. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p. 121)
- A cette époque, aux États Unis, les Blancs qui militent aux côtés des Noirs contre les discriminations raciales, sont progressivement exclus de toute alliance de long terme avec les Noirs. La lutte contre le racisme devient un monopole Noir. — (Yves Mamou, «Plus l’Occident est tolérant et antiraciste, plus on l’accuse d’être intolérant et raciste», Le Figaro, 5 janvier 2021 → lire en ligne)
- auriolles
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unicaule
- (Botanique) Qui n’a qu’une seule tige.
-
collargol
- (Chimie, Pharmacie) Argent colloïdal utilisé comme antiseptique en dilution entre 5% et 15%.
- Les recherches physiologiques sur le collargol sont peu nombreuses; le bibliographie donne des indications cliniques, mais peu de faits expérimentaux. — (Biologie médicale, Volumes 5 à 6, 1908)
-
grolle
- (Populaire)(Argot) Chaussure.
- Il a encore trouvé à redire à propos de mes grolles, que je faisais avec trop de bruit dans les escaliers.— (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël, Paris, 1936)
- – Ben, qu’on nous laisse au moins mettre nos grolles !Les grolles !.. C’est devenu un mot, une chose tragique, pour ces pauvres pieds de fantassins affreux à voir et à traîner, des pieds sans chaussettes, éraillés par le cuir des gros souliers, […] — (Roger Vercel, Capitaine Conan, Albin Michel, 1934, collection Le Livre de Poche, pages 13-14.)
- C'est fou ce qu’elles usent de grolles. — (Georges Brassens, La Complainte des filles de joie sur l’album Le temps ne fait rien à l’affaire, 1961)
- Y m’a filé une beigneJ’lui ai filé une torgnoleY m’a filé une châtaigneJ’lui ai filé mes grolles — (Renaud, Laisse béton sur l’album Laisse béton, 1977)
- bagnols
- faseole
- barjols
-
carriole
- Petite charrette couverte et grossièrement suspendue.
- On voit passer quantité de petites carrioles qui portent un jeune homme et une jeune fille; […]. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, vol.2, 1866)
- J'avais laissé Reykjavik, un grand village ; […] ; des poneys et une ou deux mauvaises carrioles assuraient le transport. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- On avait beau le corriger quand les voisins le ramenait en carriole, l'habitude de ces fugues était prise. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- (Par extension) Tout attelage tiré par un animal.
- De tous les pays circonvoisins, des campagnes et des villes, malades et infirmes, paralytiques, culs-de-jatte et pieds-bots accouraient dans des carrioles, dans des calèches, sur des ânes, sur leurs moignons calleux. — (Octave Mirbeau, Rabalan,)
- Par un grand jour de pluie, une carriole avait conduit le cercueil depuis la maison de Borderouge. — (Pierre Gamarra, Rosalie Brousse, chapitre I ; Éditeurs Français Réunis, Paris, 1953)
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arolle
- Nom usuel du pin cembro (Pinus cembra) qui croît dans les alpes et en moyenne montagne.
- C’est que l’arolle séculaire faisait partie du décor que l’on aimait retrouver tel quel au printemps. — (Christian Mollier, Foehn sur le Mont-Blanc, 1999)
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symbole
- Figure ou image qui sert à désigner une chose le plus souvent abstraite, une idée ou un concept.
- Les vieux symboles chrétiens, tant expliqués, tant traduits, présentent à l'esprit, dès qu'on les voit, une signification trop claire. Ce sont des symboles austères de mort, de mortification. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, page 181)
- — Qu’est-ce qu’un symbole ? D’après Littré, c’est « une figure ou une image employée comme signe d’une autre chose » ; nous autres, catholiques, nous précisons encore cette définition en spécifiant, avec Hugues de Saint-Victor, que « le symbole est la représentation allégorique d’un principe chrétien, sous une forme sensible ». — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Fierté des maîtresses de maison formées aux traditions familiales, la blanquette est, révérence gardée, à la cuisine française ce que Molière est au théâtre. Un symbole, un modèle éternel qui fait école, une sorte de mémoire collective. — (Sylvie Girard-Lagorce, Grandes et petites histoires de la gourmandise française: traditions et recettes, Plon, 2003, De Borée, 2005, page 95)
- (Numismatique) Figure qu’on voit sur les médailles et qui sert à désigner soit des hommes ou des divinités, soit des parties du monde, des royaumes, des provinces ou des villes.
- Les symboles sont ordinairement placés sur le revers des médailles.
- La ville de Paris a un vaisseau pour symbole.
- (Chimie) Lettre ou ensemble de lettres, qui sert à désigner un corps simple.
- Le symbole de l’oxygène est O, celui du sodium est Na.
- (Religion) Formulaire qui contient les principaux articles de la foi.
- Les trois symboles de la foi sont le symbole des apôtres, le symbole de Nicée et le symbole attribué à saint Athanase.
- (Cartographie) Figuration graphique, colorée et/ou alphanumérique, affectée à un phénomène pour le représenter sur la carte[1].
- (Éducation) Outil d'humiliation publique de la politique linguistique d'État afin de forcer les élèves à parler la langue d’enseignement. Sous la forme d'un objet à porter autour du cou, il est spécifiquement utilisé dans les écoles primaires francophones aux XIXe et XXe siècles pour interdire l'usage des langues maternelles régionales.
- D’où l’usage, dans les classes, du légendaire « symbole », sou, médaille ou sabot, que le maître donnait au premier enfant surpris à parler occitan ou breton, à charge pour celui-ci de le repasser à un autre fautif, de sorte que le dernier possesseur de l’objet infamant soit puni. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, pages 234-235)
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matthiole
- Sous-genre de plantes (actuellement genre Matthiola) créé par Robert Brown et dédié par lui à Pierandrea Mattioli, médecin italien du XVIe siècle ; l’espèce principale est Matthiola incana, R. Brown, la matthiole blanchâtre, ou giroflée des jardins.
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limicole
- (Zoologie) Qui vit dans les marécages, les eaux dormantes.
-
centriole
- (Histologie) Une structure cellulaire du centrosome constituée de neuf triplets inclinés de microtubules, entourés par des protéines, formant un aster pendant la division de la cellule.
- Les travaux de Daniel Szollosi à l’inra ont montré une absence de centriole dans l’ovocyte des mammifères. — (André Boué, La médecine du fœtus, 1995)
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gratiole
- (Botanique) Plante de la famille des Plantaginacées poussant en terrain humide.
- Attirée par un endroit d’herbe sèche exposé au soleil, Ayla flaira une fragrance aromatique et chercha la plante qui devait y pousser : la gratiole. — (Jean M. Auel, Le Pays des Grottes Sacrées, 2011)
- (En particulier) La gratiole officinale, plante médicinale toxique aux propriétés émétiques et purgatives.
- Les plantes vomitives sont : la gratiole, les pignons d'Inde, le ricin, le médicinier d'Espagne, le tithymale, la thymélée, la digitale, l'ellébore blanc, le suc des feuilles de violettes, les feuilles de cabaret, les baies de nielle, celles de houx. — (Dictionnaire botanique et pharmaceutique, 1817)
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bricole
- (Militaire) Catapulte médiévale, constituée d'un balancier appelé verge au bout duquel est attaché une poche contenant des projectiles, qui était actionnée en tirant sur l'autre extrémité du balancier, la traction étant facilitée par l'ajout d'un contre-poids.
- (Par analogie) (Élevage) Partie du harnais ou harnais léger d’un animal de trait (cheval, âne, dromadaire, etc.) contre laquelle s’appuie son poitrail lorsqu’il va en avant.
- La bricole, harnais simple et léger, prend appui sur le poitrail. Fréquemment utilisée avec les ânes et les chevaux, elle convient bien à ces animaux au poitrail large, et son prix est réduit. — (Philippe Lhoste, Michel Havard et Éric Vall, La traction animale, 2010, Quae - Cta - Presses agronomiques de Gembloux, page 109)
- (Par métonymie) Arsenal où l'on entrepose les munitions, la poudre, les pierres de machines de guerre.
- Longe, lanière de cuir que l’on passe sur les épaules, utilisée pour porter une civière, des seaux, etc. → voir bretelle
- Les hommes, trébuchant, marchent la tête basse, en grelottant, le fusil à la bricole, les mains dans leurs couvertures comme dans des manchons. — (Alphonse Daudet, Aux avant-postes, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 77)
- Un dur métier, dis-je ! de haler sur la bricole durant trois mois, de recevoir l'eau jusqu'aux aisselles dans les rapides, de guider cette chaîne de trente-deux « coupons » avec la perche ferrée, de « chorer » qu'il disaient. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- La Berrichonne lui prit le bras pour sortir, avec un coup d'œil significatif au cercueil que les porteurs, bricoles en sautoir, descendaient par la grande allée. — (Hervé Bazin, Cri de la chouette, Grasset, 1972, réédition Le Livre de Poche, page 269)
- (Jeu de paume) Retour de la balle lorsqu’elle a frappé une des murailles des côtés.
- (Billard) Fait d’envoyer sa bille frapper une des bandes de manière qu’elle rencontre ensuite la bille sur laquelle on joue.
- (Marine) Action des charges placées au dessus du centre de gravité d'un navire, et qui poussent à le faire pencher d'un coté ou de l'autre et au augmenter le roulis.
- (Beauce) Très petite ferme.
- (Au pluriel) (Chasse) Sorte de rets ou de filets pour prendre des cerfs, des daims, etc.
- Le cerf a donné dans les bricoles.
- Travaux menus, sans importance, accessoires.
- Ces ouvriers n’ont eu à faire en cet endroit que des bricoles.
- Bagatelle, chose de peu de valeur ou d’importance.
- – Bon. Et qu'as-tu trouvé? – Ma fine !... pas grand’chose.., des bricoles, quoi ? Tout au plus des fichaises... bien juste pour vos cinq cents francs ! — (Eugène Chavette, L'héritage d'un pique-assiette, vol. 2 : Deux histoires du passé, Paris : chez E. Dentu, 1874, page 352)
- De plus, les mises à jour entre OS sont souvent anecdotiques depuis quelques années. Je n’ai que faire des fonctions de partage Facebook, de Handoff ou je ne sais quelle bricole. — (Florian Innocente, Témoignages : les pros ne se précipitent pas sur les mises à jour de macOS, MacGeneration, 26 septembre 2018 → lire en ligne)
- (Au pluriel) (Familier) Ennuis, problèmes.
- Si tu me cherches des noises, il va t’arriver des bricoles !
- (Marine) Action déstabilisante d'une charge placée au dessus du centre de gravité du navire.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.