Dictionnaire des rimes
Les rimes en : table
Que signifie "table" ?
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- (Mobilier) Surface plane de bois, de pierre, de marbre, etc., posée sur un ou plusieurs pieds et qui sert à divers usages.
- Chaque soir, les cueilleurs se groupaient dans notre salle commune, autour de la table à six pieds, massive comme un bloc de boucher, pour le dernier verre de kirch de la journée et les comptes. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
- Ce fut, en ce temps de relative splendeur, qu’un soir de bombe, à Montparnasse, il cueillit Geneviève à une table de café. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 29-30)
- Devant une table, encombrée par un chanteau de pain, une demi-meule de gruyère et une innombrable quantité de bouteilles vides, les deux amis qu’on croyait morts devisaient paisiblement comme des sages. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Regardez. Brutalement éclairées par une lampe, de vieilles gens autour d’une table vident un litre d’aramon. — (Francis Carco, L’Amour vénal, chapitre I, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 9)
- L’ameublement était sommaire : un bureau, un fauteuil de cuir, des classeurs métalliques, deux petites tables dont l’une supportait une presse à copier. — (Claude Orval, Un Sursis pour Hilda, Librairie des Champs-Élysées, 1960, première partie, chapitre premier)
- Par le baron Zorn de Bulach, nous savons qu'on jouait gros jeu à Schœnbrun. Il cite le cas d'une femme qui avait perdu près de 30 000 florins, et du mariage d'un haut personnage, où il y avait environ cinquante tables de jeu. — (Louis Hastier, La vérité sur l'affaire du collier, Librairie Arthème Fayard, 1955, chapitre 2)
- (En particulier) Table à manger, et surtout celle servie, couverte de mets. — Note : Il est souvent synonyme de repas en ce sens.
- […], sauf un lopin de terre où le jardinier sème des plants de carottes et de choux pour la table de sa Grandeur, tout le jardin est inculte ; […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Marc, au banquet, avait aperçu à la table d’honneur Caribe, sa femme et Le Garrec, faufilés en cette agape comme dans tous les autres spectacles gratis. — (Paul Margueritte, Jouir, 1918, tome 2, page 260)
- Le lendemain, je me rendis à bord du Rochester, où une quarantaine d’officiers, réunis à leur mess autour d’une table immense, me firent une excellente réception. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- C’est ainsi qu’en 465 le concile de Vannes interdit aux clercs non seulement de prendre part aux repas de juifs, mais de les inviter à leurs propre table. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Terroir de clos honorés jusque sur les tables royales, l’Orléanais se vantait de posséder sa propre « façon de barillerie » qu'on pouvait reconnaître de Jargeau à Beaugency. — (Gérard Boutet, La belle ouvrage, Éditions de Borée, 2003, page 151)
- À Armenonville, à une table voisine de la nôtre, un sous-lieutenant de dragons enlace de son bras le buste de sa trop bruyante compagne et laisse voir ainsi au poignet un tatouage d'escarpe... — (Michel Corday, L'envers de la guerre : journal inédit 1914-1916, Flammarion, 1932, page 145)
- (Par extension) Restaurant.
- Oubliez tous vos a priori sur les cafètes de musées, l'Amber Restaurant de la Scotch Whisky Experience est une véritable table écossaise qui met en avant la tradition nationale et cuisine un excellent haggis. — (Petit Futé Écosse 2016/2017)
- (Par extension) Ce que l’on sert à table, cuisine, bonne chère, mets, gastronomie.
- Il a tant, il dépense tant pour sa table.
- Sa table lui coûte beaucoup.
- Il a retranché, réformé, diminué sa table.
- Aimer la table, aimer la bonne chère.
- Les plaisirs de la table.
- Les arts de la table, la gastronomie.
- (Par analogie) Partie supérieure présentant une surface plane de certains objets.
- Près du hameau de Bellevillotte se trouvait un dolmen dit la Pierre-couverte, dont les supports seuls restent en place. La table, enlevée il y a environ quarante ans, sert de pont sur l’Orvin : largeur, 2m,80; longueur, 2m,90; épaisseur, 0m,50. — (Dictionnaire archéologique de la Gaule: époque celtique, publié par la commission instituée au Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts, tome 1 (A - G), Paris : Imprimerie nationale, 1875, page 186)
- On court le plus vite qu'on peut, on prend une impulsion sur un tremplin et on appuie les mains sur la table de saut. — (Geneviève Guilbault, Billie Jazz # 11, éditions Boomerang, 1978, page 95)
- La table de l’autel.
- La table d’une enclume.
- (Musique) Table de guitare, table de piano, d’harmonie.
- Sa table, son chevalet, son manche, son fond en érable, le sillet d’ébène, les chevilles qui sont en buis, tout est magnifique dans cet instrument de musique. — (Jules Grasset, Les violons du diable, éditions Fayard, 2004, chapitre 8)
- (En particulier) (Billard) Châssis de madriers bien joints sur lesquels on applique le tapis.
- (Par analogie) Masse de quelque chose qui est d’une épaisseur notablement moindre à ses autres dimensions.
- Quant aux « mises », ce sont de grandes caisses qui donnent au savon la forme d’un bloc ; au moyen d’un fil, on découpe ce bloc en tables, puis ces tables sont elles-mêmes découpées en « pains » ou morceaux. — (Marcel Hégelbacher; La Parfumerie et la Savonnerie. - 1924, page 167)
- Partie d’une machine à papier destinée à étaler la pâte à papier et l’égoutter pour former la feuille de papier, composée d’une toile métallique ou de plastique, d’une caisse de tête, de pontuseaux d’égouttage, d’un rouleau vergeur, de caisses aspirantes, d'un dispositif de recoupe de feuille par jets d'eau, d’un cylindre aspirant et de dispositifs de lavage constitués de rinceurs. Croquis de table (sens 8) de machine à papier.
- (Anatomie) (Au pluriel) Les deux lames osseuses qui revêtent les os du crâne.
- Lame, plaque ou planche de cuivre, d’argent ou de tout autre matériau plate et unie, sur laquelle on peut écrire, graver, peindre, etc.
- Les Tables de la loi.
- Graver sur une table d’airain, sur une table de plomb.
- Une table de rocher.
- Ces tables de marbre sont destinées à recevoir des inscriptions.
- Index permettant de trouver facilement les matières ou les mots qui sont dans un ouvrage. Une table (sens 11) des caractères de l’alphabet arabe.
- Entre l’ancien et le nouveau cadastre, le système de numérotation des parcelles a changé, ce qui oblige à se reporter aux tables de correspondance figurant sur les premières matrices du « nouveau cadastre » (feuillets roses), pour suivre l'identité d'une parcelle. — (Bernadette Lizet, & François de Ravignan, Comprendre un paysage : guide pratique de recherche, INRA, 1987, page 62)
- Il n’y a point de table à ce livre. Table alphabétique. — Table analytique. — Table méthodique.
- Table des noms propres. — Table des chapitres.
- Tableau d’informations ordonnées très courantes avant l’invention de la calculette et de l’ordinateur.
- Parce que l’astronomie parvenait à calculer les tables de la lune, on a cru que le but de toute science était de prévoir avec exactitude l’avenir; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre IV, La grève prolétarienne, 1908, page 190)
- […] ; on apprenait à mesurer le vent aux diverses altitudes en observant un ballon au moyen d’un théodolite ; on calculait les tables qui permettaient une interprétation rapide, et en même temps d’autres tables de correction pour le tir de l’artillerie. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 202, Hartmann, 1937)
- Cette table donne le moyen d’établir, dans l’hypothèse où la courbe de la marée est une sinusoïde, la hauteur de la marée à un instant quelconque. — (Annuaire des marées pour l’an 1973, tome I - Ports de France, Service hydrographique de la Marine, 1971)
- (Bases de données) Partie d’une base de données relationnelle, constituée de tuples décrivant chacun une occurrence d’un objet.
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "table".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
cassable
- Qui peut être cassé facilement, que l’on peut rompre.
-
inexplorable
- Qu'il n'est pas possible d'explorer.
- Cette séparation, dont les phénomènes étonnent, provient d’un mystère inexploré, peut-être inexplorable. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
-
hydratable
- (Chimie) Qui est susceptible de se convertir en hydrate, de se combiner avec l’eau en proportions définies.
-
distribuable
- Qui peut, qui doit être distribué.
- En moyenne, depuis 1990, le surplus de productivité distribuable aux salariés a été de 0,7 point de PIB par an, alors qu’au cours des années 80 il atteignait plus de 2 points de PIB l’an. — (INSEE, Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France, mai 2009)
-
formulable
- Qui peut être formulé.
- La raison théorique rend explicite ce qui était implicite, par suite formulable ce qui ne l’était pas , et apprend ainsi à étudier les variations d’un fait d’après celles des diverses circonstances qui agissent sur lui. — (Pierre Laffitte, Cours de Philosophie première, tome II, Société positiviste, Paris, 1894, page 56)
- L’avenir sera ce que seront les inventeurs, qu’elle [la statistique] ignore, et dont les apparitions successives n’ont rien de formulable en loi véritable. — (Gabriel Tarde, Les Lois de l’imitation : étude sociologique, 2e édition, Félix Alcan, Paris, 1895, page 149)
- Il appartient au biologiste de faire, dans chacun des cas, la part des deux tendances. C’est donc en vain qu’on lui demande une définition de l’individualité formulable une fois pour toutes, et applicable automatiquement. — (Henri Bergson, L’Évolution créatrice, Félix Alcan, Paris, 1907, page 13)
-
inclinable
- Qui peut s’incliner.
- Siège à dossier inclinable.
-
inévitable
- Qu’on ne peut éviter.
- […] car elle se rattache à la grande et inévitable inimitié qui oppose dans toute la France détaillants et coopérateurs. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Quant au massacre, c’est inévitable… Rien à y faire. Nous sommes des civilisés, des apprivoisés, tout à coup obligés de s’entretuer… — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 206 de l’édition de 1921)
- La route reliant Bastogne au quartier général du 8e Corps, par Sibret, fut en effet coupée, au cours de la nuit du mercredi, à la suite des confusions que l’incoordination des ordres rendait presque inévitable : la route resta non gardée pendant la nuit. — (Peter Elstob, Bastogne : la bataille des Ardennes, traduit par André Comhaire, Gérard & cie (collection Marabout), Verviers, 1970, page 119)
- (Ironique) Que l’on rencontre trop souvent.
- Alexandre de Gavinard, le grand financier […] rédigeait […] le septième rapport qu’il devait présenter, le jour même, à la septième société de crédit dont il était l’inévitable président. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- Sandakan m'apparaissait comme n'importe quel port de ces côtes perdues : quelques bâtiments blancs dans la verdure des palmes et des cocotiers, […], un wharf branlant et l’inévitable vedette poussive de la police. — (Sylvio Sereno, Latitude 9°-S, Éditions du Faucon Noir, 1956, page 13)
-
affable
- Personne aimable et bienveillante à qui on peut parler (qui écoute et comprend).
- Il était affable et triste. Le peuple disait : Voilà un homme riche qui n’a pas l’air fier. Voilà un homme heureux qui n’a pas l’air content. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 5, 3 ; 1862)
- Il est d’un caractère doux et affable.
- Des manières affables.
- Sociable, affable, il noue facilement des contacts.
- De Talleyrand eut toujours dans son ambition le désir, le besoin, la volonté d’une grande existence, que seule la fortune peut donner ; et voilà pourquoi il se mêla tant aux affaires d’argent. Au reste, bon, charmant, affable, adoré de sa famille et de ses domestiques, il porta au dernier degré cet esprit de haute compagnie, de politesse et de bon goût qu’on ne retrouve plus ; sa force venait de son calme, de son impassibilité devant les emportements et les colères. — (Jean-Baptiste Capefigue, article De Talleyrand, dans la Biographie universelle ancienne et moderne, 1849)
- Quand elle m’écrivait cela, mon cœur était navré. Dans mon enfance, j’avais l’habitude de lui demander dix fois par jour : « Maman, êtes-vous contente de moi ? » Le sentiment d’un déchirement entre elle et moi m’était cruel. Je m’ingéniais alors à inventer des moyens pour lui prouver que j’étais toujours le même « fils affable » que par le passé. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 188.)
- Il paraît que c'est une bête bien affable, ajoutait Françoise qui tenait le renseignement de Théodore, spirituelle comme une personne, toujours de bonne humeur, toujours aimable, toujours quelque chose de gracieux. C'est rare qu'une bête qui n'a que cet âge-là soit déjà si galante. — (Marcel Proust, A la recherche du temps perdu, tome 1 : Du côté de chez Swann, Première partie: Combray, 1913 → lire en ligne)
-
apprivoisable
- Que l’on peut apprivoiser.
- Ces oiseaux sont facilement apprivoisables.
- Huysmans est là, railleur et décharné, avec son masque de vautour apprivoisable, son ironie familière, ses fins de phrase légèrement traînantes. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux, Grasset, 1914, réédition Le Livre de Poche, page 56)
-
aimable
- (Sens propre) (Désuet) Qui mérite d’être aimé.
- O fortune ! ô destinée ! un voleur est heureux et ce que la nature a fait de plus aimable a péri peut-être d'une manière affreuse, ou vit dans un état pire que la mort. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, XIV. Le brigand, 1748)
- 12 janvier 1941 – On a toujours tendance à croire que si on n’est pas aimé c’est qu’on n’est pas aimable. Hélas ! C’est beaucoup plus compliqué que cela. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 128)
- (Spécialement) (Soutenu) Qualifie des personnes qui plaisent par leurs agréments.
- A cet instant, un élégant cabriolet stoppa derrière la limousine et deux aimables personnes sautèrent sur le pavé. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Les indigènes se montraient très sympathiques, aimables et complaisants ; leurs figures du type mongol caractérisé, souriaient, intelligentes et franches. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Qui se comporte de façon socialement correcte avec les autres, qui fait preuve de politesse et de gentillesse.
- Ultracompétente et plutôt aimable (pour peu que vous respectiez son statut), elle sait contourner le règlement pour sauver la peau d’un malade : en l'occurrence, bibi. — (Gilles Bertin, Trente ans de cavale, 2019)
- La politique du Japon rappelle le caractère de ses habitants : aimable et pleine de sollicitude à la face du monde, elle opprime, vole et massacre de l'autre côté du décor. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, page 14)
-
érable
- (Botanique) Genre d’arbre qui croît naturellement dans les régions tempérées à feuilles opposées, pétiolées et palmatilobées, généralement simples, dont le fruit est une disamare formée de 2 samares réunies à la base, et dont plusieurs espèces fournissent une liqueur qui peut être convertie en sucre par évaporation.
- Les papillons de nuit (hétérocères) suivants (classés par famille) se nourrissent d’érables :
- - pudibonde, orgyie pudibonde, Calliteara pudibunda (Lymantriidae),
- - anisote de l’érable, papillon rose et jaune, Dryocampa rubicunda,
- - polyphème d’Amérique, Antheraea polyphemus,
- - saturnie cécropia, Hyalophora cecropia (Saturniidae).
- En cas d’attaques pathogènes, comme la maladie de la suie sur l’érable, si on a d’autres essences, elles vont supporter le choc. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 27 janvier 2023, page 3)
- J’écris ces lignes dans la cabine du Firecrest. Le teck et le bois d’érable brillent. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- La grille de bois s’ouvre sur une allée bordée d’érables. — (L’actualité, 1er août 2004)
- Ifs, érables, hêtres et lierre contribuent aujourd’hui encore à préserver la fraîcheur de ce lieu ombragé, propice au repos et à la contemplation, l’extrémité du belvédère offrant une vue spectaculaire sur le lac et, à l’horizon, sur le Parlement européen. — (Le Point, 20 octobre 2005)
- Bois tiré de cet arbre.
- L’érable sert à la fabrication d’avirons et de mécanismes pour les moulins à eau ou à vent. On l’utilise aussi pour faire du charbon de bois. — (Jacques Lacoursière, Histoire populaire du Québec, vol. 1, « Des origines à 1791 », 2013, p. 331.)
-
épouvantable
- Qui cause de l’épouvante.
- Deux heures avant midi, la brise déjà si âpre fraîchit encore. La mer devint épouvantable. Fouettées par l’orage, les vagues bouillonnaient et se couvraient d’une écume blanche […]. Quand une lame venait à frôler un peu notre malheureuse barque, le choc suffisait pour arrêter un moment sa course, […]. — (A. Vayssière, Scènes de voyage dans l’Hedjaz et l’Abyssinie, Revue des Deux Mondes, 1850, tome 8, p.150)
- Le feu des fusils Mauser commença ; ce fut un vacarme épouvantable dans lequel on percevait le ronflement des obus à la lydite, le crépitement des fusils Metford, les éclats des mitrailleuses boers et les sifflements des Mauser. — (Le Mémorial d’Aix, du 25 janvier 1900, p.1)
- De fait, René se sentait apaisé plus que ne l'eût été aucun mortel en un lieu moins épouvantable qu'un franc-bord de canal au milieu de la nuit. — (Jean Lahougue, « Un amour de René Descartes », chap. 8, dans le recueil de nouvelles: La Ressemblance et autres abus de langage, Paris : les Impressions nouvelles, 1989)
- (Par hyperbole) Tout ce qui est étonnant, incroyable, étrange, excessif.
- […]; et les bergers conduisant les troupeaux, et les bœufs couchés dans la prairie, redisaient la chanson, l’épouvantable, la suppliciante chanson de Carmen. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- Laideur épouvantable. — Douleurs épouvantables. — Faim épouvantable. — Bruit, fracas épouvantable.
-
combinable
- Qui peut être combiné.
- Ce logiciel est combinable avec toute autre application de l’utilisateur.
-
immettable
- (Habillement) Que l’on ne peut pas, ou ne doit pas mettre, porter sur soi.
- Un brave militaire, couvert de blessures, demandait un habit à son capitaine, parce que le sien était dans un état immettable. — (Les Ricanneries, ou le sabat des lurons, recueil d’anecdotes, bons mots, réparties ingénieuses, épigrammes, calembourgs etc. la plupart neufs et inédits, chez L’Ecrivain, Paris, 1817, page 60)
- Oh ! Maman, tu es un amour... c’est quand même ridicule qu’il n’y ait pas de chaussures avec des talons pour mon âge... il y en a pour les petites danseuses espagnoles mais c’est immettable en France, ce serait ridicule. — (Anthony Caprio, Reflets de la femme, D. Van Nostrand Company, 1973, page 8)
- Une femme peut regretter personnellement d’avoir à changer une robe qui lui allait bien, à laquelle elle s’était habituée. La robe n’est devenue immettable qu’en ville, pour le public. — (Raymond Ruyer, Les Nourritures psychiques, Calmann-Lévy, 1975)
- La chemise que j’ai achetée a des trous, des taches, la marque est collée et non cousue... elle est immettable. — (Christian Blanckaert, Les chemins du luxe, Grasset, 2014)
-
clivable
- Qui est susceptible d’être clivé.
- Enfin, j'ai trouvé des laitiers de hauts fourneaux, en partie vitreux et en partie clivables, mais offrant toujours une démarcation tranchée entre la partie cristalline et la partie translucide. — (Joseph Jean Baptiste Xavier Fournet, « Notice sur la cristallisation des silicates vitreux et sur la couleur bleue des laitiers », dans les Annales de la Société d'agriculture, sciences et industrie de Lyon, tome 4, 1841, p. 6)
- Le diaspore, de structure analogue (l'aluminium remplaçant le fer), se présente en cristaux lamellaires parfaitement clivables (parfois taillés pour la bijouterie, malgré leur fragilité) donnant des lamelles flexibles, et en agrégats écailleux. — (Jean-Paul Poirot, Minéralia: les minéraux & les pierres précieuses du monde, Éditions Artemis, 2004, p. 68)
-
inopérable
- (Chirurgie) Qui ne peut être opéré.
- D'une part, on est volontiers amené à restreindre les cas jugés inopérables puisque l’inopérabilité sous-entend une mort prochaine quasi inéluctable. — (Maurice Bariéty, Les carcinomes bronchiques primitifs, Éditions Masson, 1967, p. 536)
- En outre, la distinction opérable / inopérable se complique, certains cancers inopérables peuvent devenir accessibles à l'exérèse si celle-ci est couplée à la radiothérapie. — (Patrice Pinell, Naissance d'un fléau: histoire de la lutte contre le cancer en France (1890-1940), Éditions Métailié, 1992, page 321)
-
indiscernable
- (Didactique) Qui ne peut être distingué d’une chose de même nature.
- 16 novembre 41 – Le punch aux éléments indiscernables qu’on nous a servi ensuite m’a achevée. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 194)
- Les frontières sont souvent indiscernables entre la réalité historique et les mythologisations qui la prennent pour matière première, notamment à partir de rumeurs. Mais l'équivoque n'a cessé d'être alimentée par l'une des dénominations courantes des « Illuminés de Bavière » : Illuminati germaniae - d’où par abréviation, « Illuminati ». — (Pierre-André Taguieff, La foire aux illuminés : Ésotérisme, théorie du complot, extrémisme, chap. 3 : « Illuminati » & Cie Origines et figures du mythe, Éditions des Mille et une nuits, 2005)
- Pour les manuels en usage dans mon école primaire – comme pour ceux dont j’ai par la suite étudié le contenu –, la République et la France étaient indiscernables : « République et France, disaient-ils, en s’adressant à nous, les enfants, tels sont les deux noms qui doivent rester gravés au profond de nos cœurs. » — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, page 214)
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arrangeable
- Que l’on peut arranger.
- Nous verrons si notre affaire est arrangeable à l'amiable.
-
indécrottable
- Rare au sens littéral Qu’on ne peut décrotter.
- (Sens figuré) Qui persiste dans ses erreurs ou ses défauts.
- L’homme du bout de la table aurait très bien pu passer pour la réalisation vivante du personnage créé, selon eux, par l’indécrottable superstition du personnel de l’Opéra. — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- Je reçois aujourd’hui une édition du Dictionnaire philosophique de Voltaire, et c’est là que je trouve le traité du gros bon sens, plat, d’une indécrottable médiocrité. J’ai rarement lu un livre plus désespérant. — (Michel Tournier, Journal extime, 2002, Gallimard, collection Folio, page 135)
- Il faut être sacrément naïf – ou d’une indécrottable mauvaise foi – pour penser que Me Hussain a utilisé l’analogie du nazisme sans arrière-pensée ! — (Joseph Facal, Tous les coups sont permis contre les nationalistes, Le Journal de Québec, 9 décembre 2020)
- Les conséquences sociales de la crise ? « Terrible, terrible, terrible. » Liliane a beau être une optimiste indécrottable, elle secoue la tête. — (Luc Bronner, « Il n’y a plus de ressort, les gens sont tétanisés, comme en léthargie » : à Bondy, un engrenage de catastrophes sociales et humaines, Le Monde. Mis en ligne le 6 avril 2021)
-
véritable
- (Vieilli) Qui dit toujours la vérité.
- Il est véritable dans ses paroles.
- Qui est conforme à la vérité.
- Ce discours est véritable.
- Relation véritable.
- Histoire véritable.
- Je vous garantis cela véritable.
- Qui est vrai, conforme à ce qui est énoncé.
- De l’or véritable.
- Un bijou de véritable or.
- Une perle véritable.
- Qui est réel.
- L’on y rencontre aussi le courtier, […], sans omettre toute la tribu des maquignons interlopes, véritables propagateurs de maladies contagieuses. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Il connaît le véritable prix des choses.
- Voilà la véritable cause de sa disgrâce.
- Un véritable ami, un ami sur qui l’on peut compter.
- (Par extension) Qui est bon, excellent dans son genre.
- Notre cap au compas étant le 70°, à 5h.53, nous nous déroutons jusqu'au 345° pour essayer de contourner un véritable mur de nuages […]. — (Jean Mermoz, Mes Vols, p.133, Flammarion, 1937)
- C’est un véritable capitaine.
- Un véritable petit démon.
-
distinguable
- (Plus courant) (Didactique) Qui est susceptible d’être distingué.
- Venons-en à une seconde implication de la nature de l’impression et du phénoménalisme, le principe selon lequel « tout ce qui est différent est distinguable, tout ce qui est distinguable est discernable et vice versa ». — (Les Études philosophiques, vol.28, page 48, Presses universitaires de France, 1973)
- Le grand groupe vertisol a un horizon A pâle difficilement distinguable. — (Classification des sols, dans L’Encyclopédie canadienne, Historica-Dominion, 2001 [1])
-
connétable
- (Histoire) Premier officier militaire de la couronne, qui avait le commandement général des armées.
- Et à ce titre de connétable de nos armées il conviendra d'ajouter celui de lieutenant-général de notre royaume. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Histoire) (Noblesse) Titre de dignité qui se donnait à quelques aristocrates, dans la lignée desquelles il était héréditaire
- Et peut-il lutter avec une charge de la Couronne ? il n’y en a que six : grand-aumônier, chancelier, grand-chambellan, grand-maître, connétable, grand-amiral ; mais on ne nomme plus de connétables. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Désuet) (au féminin) Épouse d’un connétable.
- Madame la connétable.
-
immuable
- Qui n’est pas sujet à changer, en parlant des choses éternelles.
- Le prêtre, toujours assis, chanta le premier verset de l’immuable psaume Dixit Dominus Domino meo. — (Joris-Karl Huysmans, En route, 1895)
- La prière, c’est […] une sorte de tapage doublé de flagornerie. Ainsi en jugent […] les rationalistes qui affirment que rien n’est aussi absurde que de s’adresser à un Dieu immuable pour lui demander de bouleverser les lois de son univers en notre faveur. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 248)
- S’il a changé deux fois, il n’est pas immuable. Et s’il n’est pas immuable, il n’est pas Dieu, il n’existe pas. L’Être immuable ne peut avoir créé. — (Sébastien Faure, Douze preuves de l'inexistence de Dieu, conférence de 1908)
- Mais il vint une nuit frapper le grand écueilDans l’Océan trompeur où chantait la Sirène,Et le naufrage horrible inclina sa carèneAux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil.— (Émile Nelligan, Le vaisseau d'or (poème), 1903)
- Qu’on suppose à l’abri du changement.
- […] le progrès est un perpétuel devenir, nulle méthode ne saurait être considérée comme immuable, tout est en mouvement, tout est continuellement améliorable, tout ce qui existe aujourd’hui sera demain mieux encore… — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Il élargissait à l’infini les moindres propos de cette femme, leur prêtait une valeur fixe, et une signification immuable, lorsqu’ils n’exprimaient que l’humeur d’une seconde… — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 206)
- Par avance, il sait ce qu’il trouvera d’imparfait, de médiocre, de mal, d’immuable, en dépit des conseils, des admonestations ou reproches qu’il prodigue et ressasse à chaque inspection. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par extension) Dont le caractère est très ferme, dont les résolutions ne changent pas.
- Il est immuable dans ses volontés.
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innombrable
- Qui ne peut se dénombrer.
- Ce sont les larves des pucerons qui, réunies en familles innombrables, recouvrent quelquefois des branches entières de nos arbres fruitiers, la tige de nos fleurs, de nos légumes. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519))
- […], ces infortunés, depuis les temps les plus anciens, se sont évertués à épierrer ces immensités du Causse, ces plateaux calcaires que leur industrie mal rétribuée a compartimenté de murets innombrables d'un gris bleuâtre. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Les oiseaux innombrables nichent dans les falaises escarpées, et effarés par la sirène des navires, s'envolent en nuages bruyants. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Devant une table, encombrée par un chanteau de pain, une demi-meule de gruyère et une innombrable quantité de bouteilles vides, les deux amis qu’on croyait morts devisaient paisiblement comme des sages. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- (Par hyperbole) Multiple.
- La société existe. Elle veut vivre. Donc elle réagit. Supposez qu'elle ne se défende pas : elle serait en quelques heures la proie d'innombrables fripouilles... Tout s'écroulerait. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Bert Smallways était un individu comme il y en avait d’innombrables millions en Europe, en Amérique et en Asie, qui, au lieu de naître enracinés dans un sol, naquirent au milieu d’un torrent dans lequel ils se débattaient sans y rien comprendre. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 119 de l’édition de 1921)
- Il nous apportait des preuves innombrables et incontrôlables de sa bonne foi, de « son dévouement jusqu'à terre ». — (Albert Londres, L'Homme qui s'évada, p.111, Les éditions de France, 1928)
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.