Dictionnaire des rimes
Les rimes en : survitesse
Que signifie "survitesse" ?
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- (Technique) Vitesse dépassant les limites que le matériel peut supporter.
 - Le moteur est parti en survitesse.
 - La lecture des panneaux, et par extension l’alerte de survitesse, est très inégale selon les constructeurs. — (Raphaëlle Baut, De nouvelles aides à la conduite sont obligatoires, mais rien ne les oblige à être efficaces, Numerama, 2 juillet 2024)
 - Cela redonde la détection d’une survitesse par l’automate (dépassement d’un seuil par la vitesse donnée par le générateur d’impulsions). — (Rapport d'enquête technique sur la collision des deux cabines avec les gares sur le téléphérique de La Saulire survenue le 29 septembre 2021 à Courchevel (Savoie) Juillet 2024)
 - (Par métonymie) Valeur de la vitesse maximale admissible.
 - Réglez la survitesse à 3200 tr/min.
 - Pour les cisailles d’éboutage et de morcelage, le calcul tient compte d’autres paramètres tels que taux de survitesse, coefficient de cadrage. — (Association française pour la cybernétique économique et technique, Association française de régulation et d’automatisme, Automatisme: Volume 19, 1974)
 
Mots qui riment avec "esse"
                        Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "survitesse".
                        Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
                    
Cette liste comprend des mots se terminant par : esse , esses , aisse , aisses , èce , èces et ess .
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                                            pairesse
                                                                                            
?- (Noblesse) Femme qui, en Angleterre, possède une pairie.
 - Épouse d’un membre de la Chambre des pairs.
 - Né Gérard Dextrier, promu prince Séliman pour l’amour d’une belle Yankee, je suis à présent le secrétaire d’une pairesse britannique, non point par intérêt mais par désœuvrement. — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 25)
 
 - cordesse
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                                            ivresse
                                                                                            
?- État d’une personne ivre.
 - L’ivresse qui dure longtemps chez les Sauvages, et qui est pour eux une espèce de maladie, les empêcha sans doute de nous poursuivre durant les premières journées. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
 - C’était une ivresse de respirer, de humer ces rayons solaires que le printemps rendait si vivifiants ! — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
 - À l’origine on ne vit dans les boissons fermentées qu’un moyen de se mettre en état d’ivresse. C’est l’étonnement provoqué sur des âmes simples par les propriétés exhilarantes de ces breuvages qui fit décerner à leurs inventeurs les honneurs divins. Tous les hommes ont le goût des excitants propres à leur procurer, avec l’oubli momentané de leurs maux, les jouissances d’une vie que l’imagination arrange quelques instants à son gré. L’ivresse, cette poésie des fonctions digestives, est même, selon une remarque de [[[w:Ernest Renan|Ernest]]] Renan, la seule forme sous laquelle les hommes sans culture puissent concevoir l’idéal. — (Louis Bourdeau, Histoire de l’alimentation, chap. V : Boissons distillées, collection Études d’histoire générale, Félix Alcan, Éditeur, Paris, 1894)
 - Jamais il n’avait éprouvé une ivresse de volupté aussi aiguë et il eût voulu prolonger indéfiniment cette délicieuse torture. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
 - (En particulier) (Plus courant) État d’une personne enivrée par l’abus d’alcool.
 - […] car, dans le naufrage de l’ivresse, on peut observer que l’amour-propre est le seul sentiment qui surnage. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
 - L’ivresse se lisait dans ses yeux, une ivresse crâne et satisfaite qui lui arrachait quelquefois de gros rires. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
 - Les éléphants roses n'existent pas, l’ivresse n'abrite que les noirs serpents de la douleur et de la déchéance. On boit pour une seule raison : pas pour oublier que l'on boit, comme ce personnage du Petit Prince, mais pour oublier tout le reste et échapper à la dépression. — (Serge Reggiani, Dernier courrier avant la nuit, Éditions de l'Archipel, 1995, réed. revue & augmentée, 2003)
 - Fréquent et insupportable à l’urgence, un agité, saoul, méchant et sale, hurle des grossièretés […] Les gendarmes refusent de s’en occuper. L’ivresse qui est une infraction sur la voie publique devient une maladie à l’hôpital. — (Claude Chopin, L’Hôpital : allô quoi ?, Éditions Edilivre, 2017, pagz 109)
 - (En particulier) (Plus rare) Enthousiasme ; exaltation.
 - […] Le Kalevala est un véritable éblouissement, auquel cette traduction de Gabriel Rebourcet rend sa faconde et son ivresse furibarde. — (André Clavel, « L’Iliade boréale », dans L'Express, n° 3081, 21 juillet 2010)
 - Des années de frénésie et de farouche indépendance, dans l’ivresse de ses neuves et intactes illusions. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 25)
 
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                                            poétesse
                                                                                            
?- (Poésie) Femme qui fait des vers, qui se consacre à la poésie.
 - Il faut dire cette femme est poète, est philosophe, est médecin, est auteur, est peintre ; et non poétesse, philosophesse, médecine, autrice, peintresse, etc. — (Nicolas Andry de Boisregard, 1689, cité dans Éliane Viennot, « “Mme le Président” : l’Académie persiste et signe… mollement », dans Libération, 23 octobre 2014 [texte intégral])
 - L’un d’eux, qui porte comme titre le nom d’une poétesse de la fin du ixe siècle à la vie sentimentale mouvementée, Izumi Shikibu, raconte d’un ton enjoué comment celle-ci a fait l’amour avec son propre fils, sans savoir, il est vrai, qui il était. — (traduit par André Geymond, L’Aube au printemps, Éditions Philippe Picquier, collection « Le pavillon des corps curieux », 2012, page 9)
 - Il faudrait beaucoup se raidir pour ne pas tomber sous le charme de cette extraordinaire poétesse [Anna de Noailles] au cerveau bouillant et au sang froid. — (André Gide, Journal 1889-1939, Éditions Gallimard, collection « Bibliothèque de la Pléiade », 1951, page 292)
 - Sapho est une poétesse illustre.
 
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                                            tendresse
                                                                                            
?- Qualité de ce qui est tendre ; il ne se dit qu’au sens moral de la sensibilité à l’amitié, à l’amour, aux affections de la nature.
 - Sa sœur ? Malgré l’hypocrite tendresse de ses dédicaces, il ne l’aimait pas, et elle non plus, au fond, ne l’aimait pas… — (Octave Mirbeau, La Mort de Balzac, 1907)
 - Il avait grandi dans le giron de la famille, entouré de la tendresse de tous […]. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
 - La tendresse d’un père pour ses enfants. — Aimer avec tendresse. — Tendresse de cœur. — Tendresse maternelle. — Il lui a donné mille marques de tendresse, de sa tendresse.
 - Amour.
 - Déjà, Jacques aimait Yasmina, follement, avec toute l’intensité débordante d’un premier amour chez un homme à la fois très sensuel et très rêveur en qui l’amour de la chair se spiritualisait, revêtait la forme d’une tendresse vraie… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
 - Vous recherchez chaleur et tendresse. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 28 septembre 2022, page 13)
 - (Au pluriel) Caresses, témoignages d’affection.
 - Il me fait mille tendresses. Défiez-vous de toutes ses tendresses.
 
 - planchéiaisse
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                                            panneresse
                                                                                            
?- (Maçonnerie) Pierre ou brique placée dans un mur de manière à laisser voir sa longueur et sa hauteur.
 - Mettre des pierres alternativement en panneresse et en boutisse — (Legoarant cité dans Littré)
 - Les murs extérieurs de la tour alternent boutisses et panneresses en très gros blocs taillés à double marge très bien ajustés. [...] Les murs intérieurs, qui présentent panneresses et boutisses sans ordre, divisent l’espace en six pièces, accessibles par des portes. — (Ambre Peron-d’Harcourt, Édifices ruraux à tour de Palestine hellénistique : parallèles à Qumrân, Syria, archéologie, art et histoire, nº 91, 2014.)
 
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                                            doctoresse
                                                                                            
?- (Médecine) (Vieilli) ou (Suisse) Femme titulaire d’un doctorat en médecine. Professionnelle de santé chargée de guérir et soigner les maladies, les pathologies, les blessures.
 - N’y en a-t-il pas qui s’intitulent sur leurs cartes de visite : « Maître Gisèle Martin, avocat », et d’autres qui se font adresser leur correspondance au nom de Mademoiselle le Docteur Louise Renaudier ? Le bon sens populaire a jusqu’ici résisté à cette extraordinaire entreprise ; on dit couramment une avocate, une doctoresse, mais il est à craindre que la ténacité des intéressées n’emporte le morceau, et que cet usage ne finisse par s’introniser dans la langue française. — (Jacques Damourette, Édouard Pichon, Des mots à la pensée : essai de grammaire de la langue française, volume I, D’Artrey, Paris, 1930, page 320-321, § 277)
 - Une nouvelle grossesse s’étant manifestée, une doctoresse pronostiqua la naissance de deux jumeaux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
 - Leurs systèmes éducatifs se réclament d’une pédagogie novatrice, auxquels des continuateurs de Pestalozzi, Frœbel, Itard, Seguin, etc., ont attaché leurs noms, comme John Dewey, le docteur Decroly, la doctoresse Maria Montessori. — (A. de Boismilon, « Montessori : plus d’un siècle de pédagogie alternative », dans Le Figaro, 8 avril 1936 [texte intégral])
 - Les médecins y étaient nombreux et il y eut même une doctoresse juive, Sara de Saint Gilles. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
 - (Éducation) (Rare) Femme promue dans une université au grade le plus élevé de quelque faculté.
 - Eh bien, tu collectionnerais tous les diplômes de la création : licenciée, doctoresse, agrégée, académicienne… et même décorée, tu ne pourrais pas enseigner la grammaire. — (Léon Frapié, La Maternelle, 1908 (1re édition 1904), page 2)
 - « Le jury de thèse m’a décerné le grade de doctoresse », assure d’emblée Caterina Vâlcu, contactée par Numerama. — (Marcus Dupont-Besnard, « Une université refuse le terme « doctoresse » : pourquoi féminiser les titres scientifiques reste difficile », dans Numerama, 16 octobre 2019 [texte intégral])
 - (Désuet) Épouse d’un médecin.
 - Qui se refuserait à une dépense d’un millier de roubles, quand il s’agit d’empêcher que, dans la ville, il ne soit dit que la capitainesse, la doctoresse, la pharmacienne, la négociante, la popesse avait une plus belle robe ? — (Nicolas Vassiliévitch Gogol, traduit par Ernest Charrière, Les Âmes mortes, tome 1, 1859, page 267)
 
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                                            méconnaisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du présent du subjonctif de méconnaître (ou méconnaitre).
 - Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de méconnaître (ou méconnaitre).
 
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                                            rengraisse
                                                                                            
?- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe rengraisser.
 - Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe rengraisser.
 - Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe rengraisser.
 - Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe rengraisser.
 - Deuxième personne du singulier de l’impératif présent du verbe rengraisser.
 
 - wordpress
 - naresse
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                                            stresse
                                                                                            
?- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de stresser.
 - Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de stresser.
 - Première personne du singulier du présent du subjonctif de stresser.
 - Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de stresser.
 - Deuxième personne du singulier de l’impératif de stresser.
 
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                                            bouillabaisse
                                                                                            
?- (Cuisine) Soupe provençale au poisson avec des tranches de pain.
 - À l'origine, la bouillabaisse était un plat de pêcheur cuisiné sur la plage retour de la pêche dans un grand chaudron posé sur un feu de bois. Elle est faite de poissons de roche bouillis avec des tomates et des épices, que l'on sert avec le bouillon sur des tranches de pain. — (Magali Favre, Si la langue française m'était contée, Fides, 2021, page 288)
 - Est-ce Vénus, une abbesse ou un matelot? L'inventeur de la bouillabaisse change d'une histoire à l'autre. La déesse aurait créé cette soupe pour régaler Vulcain et lui permettre de bien dormir puisqu'il était communément admis autrefois que le safran (et il y en a dans ce plat) avait des vertus soporifiques. D'autres prétendent que c'est l'abbesse d'un couvent phocéen qui est à l'origine de ce mets, idéal pour les vendredis maigres. — (Le Devoir, 10 mai 2002)
 - Celui-ci sembla prendre son parti, déboucha bravement les bouteilles et attaqua la bouillabaisse et la morue gratinée à l’ail et à l’huile. — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), volume 2, page 1010)
 - (Sens figuré) Mélange confus d’éléments disparates.
 - Grotesque bouillabaisse de pieds, de torses et de mains, que colorait, sous un réverbère, le safran des imprécations. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vers le roi, Grasset, 1920, réédition Le Livre de Poche, page 381)
 - Ce fut une ère de suicide qui débuta par les blattes et les sandwiches chauds au pastrami, pour se terminer en bouillabaisse, dans une tanière de Riverside Drive où Mme Kronski 2 entreprit la tâche ingrate d'illustrer un vaste appendice cycloramique au dictionnaire des aliénations mentales. — (Henry Miller Sexus, Buchet-Chastel, 1968 (collection "J'ai Lu") tome 1 : 350 pages ISBN 978-2-2772-1283-6 page 215)
 
 - witternesse
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                                            bassesse
                                                                                            
?- (Péjoratif) Vice qui porte à des sentiments, à des actions, à des procédés indignes d’un honnête homme ou d’un homme de cœur.
 - Bassesse d’âme.
 - Bassesse de cœur.
 - Bassesse de sentiments.
 - Il s’est conduit avec bassesse.
 - Louer avec bassesse.
 - Il y a de la bassesse dans toutes ses actions.
 - (Par extension) Les sentiments ou les actions mêmes qui marquent la bassesse d’âme.
 - […] ; mais l’auteur, revoyant Paris après de longs voyages, croyait impossible d’obtenir un succès sans faire des bassesses auprès des journaux. Or, quand on fait tant que de faire des bassesses, il faut les réserver pour le premier ministre. — (Stendhal, De l’Amour, 1re préface de 1826)
 - Il y exerce toute la vivacité de son esprit rebelle à ces combines, ces bassesses, ces tripotages, fricotages et grenouillages qui déshonorent à ses yeux la représentation des élus du peuple. — (Jean-Paul Clébert, Les Daudet: Une famille bien française (1840-1940), Presses de la Renaissance, 1988, chap. 18)
 - Trivialité ignoble ou choquante.
 - La bassesse d’une pensée, d’une expression.
 - Cette bassesse de termes, de style contraste avec la dignité du sujet.
 - (Vieilli) Basse naissance ; condition très obscure.
 - La petite étrangère s’appelait Ernestine. Elle était allemande, et ne paraissait pas née dans la bassesse. — (Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d’Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818)
 - Entre amants il n’est plus ni grandeur ni bassesse,Je sais rendre un berger digne d’une déesse.— (Gabriel Gilbert, Les Amours de Diane et d’Endymion, Prologue ; Guillaume de Luyne libraire, Paris, 1657, page 2)
 
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                                            princesse
                                                                                            
?- (Noblesse) Fille du roi ou du souverain régnant équivalent.
 - Louis la donnait pour femme au roi Alphonse VI, avec lequel il désirait resserrer son alliance. Deux ans plus tard cette princesse déposa son mari, et épousa Don Pedro son beau-frère, […]. — (Jean de Sismondi, Histoire des Français, Bruxelles : à la Société typographique belge, 1842, volume 17, page 255)
 - Les princesses, jeunes, riches et belles, sont trop occupées, elles sont entourées, comme toutes les plantes rares, d’une haie de sots, de gentilshommes bien élevés, vides comme des sureaux ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
 - « Kevin contre la GroKo », cela pourrait être le titre d’une épopée enfantine et chevaleresque où un jeune héros finit par terrasser le monstre et réveiller la belle princesse endormie. Mais c’est bien autre chose. — (Thomas Schnee, Kevin contre la GroKo, dans Marianne, n° 1092 du 16 au 22 février 2018, page 44)
 - (Royaume-Uni) Fille et petite-fille du souverain.e.
 - La règle, qui remonte à 1917 et au roi George V, accorde les titres de prince et princesse aux petits-enfants du roi, et non aux arrière-petits-enfants. — (AFP, La fille d'Harry et Meghan appelée «princesse» lors de son baptême, Le Journal de Québec, 8 mars 2023)
 - Épouse d’un prince.
 - En cas de divorce, la princesse garde son titre mais sa progéniture ne sera dotée d’aucun statut.
 - Souveraine d’une principauté.
 - Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
 - Personne qui est la meilleure dans son genre.
 - Rihanna est considérée comme la princesse du Rnb.
 
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                                            rudesse
                                                                                            
?- Caractère de ce qui est rude, âpre au toucher.
 - La rudesse de la barbe, de la peau.
 - La rudesse de la toile neuve.
 - Une crainte confirmée dès les premiers tours de roue, alors que les vibrations du train m'obligent à glisser sous mes fesses la fameuse saucisse pour amortir les secousses et rendre plus confortable la rudesse granitique du bois de la banquette. — (Richard Di Domenico, Moi, Lautrec / docteur litho - mister ribaud, Editions Phi, 2021)
 - (Sens figuré) Violence, impétuosité.
 - L’attaque fut d’une telle rudesse que l’ennemi lâcha pied aussitôt.
 - Caractère de ce qui est rigoureux, pénible.
 - La rudesse de l’hiver.
 - Caractère de ce qui, par sa dureté, est choquant, désagréable à voir, à entendre, à lire, etc., en parlant de choses.
 - Ses traits ont de la rudesse.
 - – Tu as raison, répondit le père d’un ton de douceur qui contrastait avec la rudesse de la jeune fille, mais c’est qu’on ne te laisserait pas entrer dans les églises. — (Victor Hugo, Les Misérables, III, 8, 7 ; 1862)
 - La rudesse de son style.
 - (Sens figuré) Caractère de ce qu’il y a de rude dans l’esprit, dans le caractère, dans l’humeur, dans les manières d’agir de certaines gens.
 - En entrant, il s'était incliné devant M. Madeleine avec un regard où il n'y avait ni rancune, ni colère, ni défiance, il s'était arrêté à quelques pas derrière le fauteuil du maire ; et maintenant il se tenait là, debout, dans une attitude presque disciplinaire, avec la rudesse naïve et froide d'un homme qui n'a jamais été doux et qui a toujours été patient. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 6, 1 ; 1862)
 - La rudesse de son caractère, de son humeur.
 - Quelle rudesse de langage!
 - La rudesse de l’accueil qui lui a été fait.
 - Traiter quelqu’un avec rudesse.
 
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                                            déesse
                                                                                            
?- (Religion) Divinité de genre féminin.
 - Elle ne croyait pas à Aphrodite, mais elle aimait qu’on lui comparât la déesse, et elle allait quelquefois au temple, pour lui donner, comme à une amie, des boîtes de parfums et des voiles bleus. — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
 - Mars, identifié avec le dieu grec Arès, l’a été aussi avec le dieu gaulois Toutatis; Minerve, confondue avec la déesse grecque Athéna, l’a été aussi avec la déesse gauloise Belisama, etc. — (Henri d'Arbois de Jubainville, Les druides et les dieux celtiques à forme d'animaux, Paris : chez H. Champion, 1906, p. 66)
 - (Par hyperbole) Femme qui est d’une beauté majestueuse.
 - Me voici à genoux devant vous, fascinante déesse, le torse nu et la tête inclinée, pareil au prisonnier que l’on veut humilier en le portant aux pieds de son vainqueur […]. — (Marika Moreski, Ces dames en bottines, Éditions Dominique Leroy, 1971, p. 40)
 - Une grande nostalgie s’empare de lui quand il se remémore son corps de déesse aux fines attaches, sa peau ambrée qui sentait bon les parfums envoûtants de l’Orient et son art consommé pour faire l’amour. — (Yannick Surun, Les caravanes de Zanzibar, L’Harmattan, 1999, page 180)
 - (Argot) Cocaïne.
 - Le problème c’est que dans ses une poche ils ont trouvé cinq grammes de déesse, de la meilleure, pure, blanche, pas encore coupée, et je te jure, mec, c’est pas moi qui l’y avait mise. — (Luis Sepúlveda, Rolandbar, dans le recueil Rendez-vous d’amour dans un pays en guerre, 1997. - Traduit de l’espagnol (Chili) par François Gaudry, 1997, p.59)
 - (Mélioratif) (Automobile) La Citroën DS, par homophonie de l’acronyme.
 - Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
 
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                                            quakeresse
                                                                                            
?- Femme membre d’un mouvement chrétien, la Société religieuse des Amis, établi principalement en Angleterre et aux États-Unis.
 - Elle était alors retirée à la Haye, où elle vit les amis, car c’est ainsi qu’on appelait alors les quakers en Hollande ; elle eut plusieurs conférences avec eux ; ils prêchèrent souvent chez elle, et s’ils ne firent pas d’elle une parfaite quakeresse, ils avouèrent au moins qu’elle n’était pas loin du royaume des cieux. — (Voltaire, Lettres philosophiques, lettre nº 4)
 - La quakeresse répéta en détail la conversation qu'elle avait entendue la veille. Sa mémoire était excellente et elle put redire mot pour mot les propos des officiers britanniques. — (Kurt Singer & Jane Sherrod, Les espions qui ont changé l’histoire, traduit de l'anglais par Bruno Bax, Paris : Presses de la Cité, 1961, page 36)
 
 - milesse
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                                            dogaresse
                                                                                            
?- (Histoire) (Noblesse) Épouse d’un doge.
 - En attendant que fussent achevées ces robes, je m’en fis prêter quelques-unes, même parfois seulement des étoffes, et j’en habillais Albertine, je les drapais sur elle ; elle se promenait dans ma chambre avec la majesté d’une dogaresse et la grâce d’un mannequin. — (Marcel Proust, La Prisonnière, 1923)
 
 - ludesse
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                                            gentillesse
                                                                                            
?- Agrément accompagné de délicatesse.
 - Galamment, il lui baisa la main et badina un instant avec gentillesse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)
 - Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m’avait séduit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
 - Pour nombre de Saujonnais, Jeannette Grenon restera cette monitrice d’auto-école, connue pour sa grande gentillesse. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 15)
 - Tour de souplesse agréable.
 - Il a dressé son chien à mille gentillesses.
 - (Ironique) (Souvent au pluriel) Saillies agréables, spirituelles.
 - Dire des gentillesses.
 - (Ironique) Trait de mauvaise conduite, de malice, etc.
 - Il a fait là une gentillesse dont il pourrait bien se repentir. — Cette gentillesse est un peu forte.
 
 - hermesse
 
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.