Dictionnaire des rimes
Les rimes en : strigile
Que signifie "strigile" ?
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- (Antiquité) Instrument en forme de racloir, en bronze, dont les anciens se servaient dans le bain pour racler la sueur de la peau et en détacher la crasse.
- Le bas de la planche représente le dedans des bains, où l'on voit d'abord trois femmes, dont l'une, qui est une jeune fille, fait l'office de frotteuse. De l'autre côté un homme est frotté avec une éponge par un jeune garçon , cet homme tient lui-même le strigile dont le garçon doit se servir pour lui frotter & lui racler le corps. — (Bernard de Montfaucon, L'antiquité expliquée et représentée en figures , tome 3, part. 2 : Les Bains, 2e éd. revue & corrigée, Paris , 1723, p. 205)
- (Architecture) Sorte de cannelures sinuées qui servent d’ornement à un certain nombre de sarcophages antiques. [1]
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Entomologie) Organe de la patte avant des insectes hyménoptères comme les abeilles, servant au nettoyage des antennes. Il est formé par un éperon du tibia.
- L'abeille qui veut nettoyer ses antennes, place l'une d'elles dans la brosse à antennes, plie la patte de manière à ce que le strigile la maintienne dans l'encoche et la fait glisser progressivement afin de la peigner. — (Jean-Marie Hoyoux, Le vocabulaire de l'apiculteur, illustré d'extraits littéraires, Presses agronomiques de Gembloux, 2002)
Mots qui riment avec "il"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "strigile".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : il , ils , ille , illes , ill , ile , iles , yle , yles , ylle et ylles .
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hippomobile
- Qui utilise les chevaux pour la traction, en parlant des véhicules.
- Les années 1855-1900 constituèrent l'âge d'or de la traction hippomobile, en particulier dans les transports publics, qui se développèrent intensément dans les grandes villes à partir des années 1850. — (Ghislaine Bouchet, Le cheval à Paris de 1850 à 1914, 1993)
- Les taxis de jadis étaient des véhicules hippomobiles. — (Jean-Luc Kourilenko, Mémoire en Images, Caen, éditions Alan Sutton, 1995)
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textile
- Qui peut être divisé en fils propres à faire un tissu.
- Parmi les plantes oléagineuses, on cultive le colza et la navette, et, parmi les plantes textiles, le chanvre et le lin ; […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 101)
- L’amiante est une pierre textile.
- (Par extension) Relatif aux tissus, à leur fabrication, à leur industrie.
- Les produits viennent surtout naturellement des grandes régions de l’industrie textile : Mulhouse pour les tissus de coton et la mercerie, le Nord pour les lainages, Troyes pour la bonneterie. — (Jean Pierre Fruit, Vexin normand ou Vexin parisien?: Contribution à l'étude géographique de l'espace rural, Presse Universitaires de France, 1974, page 158)
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babil
- Bavardage enfantin où le plaisir passe avant la volonté d’être compris.
- Abondance de paroles inutiles.
- […] il excitait par ses questions le babil de son guide. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Pour faire honneur à son hôte, le maître du logis avait convié quelques amis intimes, capitalistes ou commerçants, plusieurs femmes aimables, jolies, dont le gracieux babil et les manières franches étaient en harmonie avec la cordialité germanique. — (Honoré de Balzac, L'Auberge rouge, 1831)
- Quoique l’on vendangeât les clos, l’on n’entendait ni bruit ni babil. Les vignes semblaient inhabitées, tant le silence était profond. Nous allions comme des gens dont la douleur repousse des paroles banales, et nous écoutions le comte, le seul de nous qui parlât. — (Honoré de Balzac, Le Lys dans la vallée, 1836)
- Le babil de l'enfant chéri se mêla aux derniers baisers que lui donna le jeune homme. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, ch. IV, Paris, 1832 ; p. 102)
- Écoutez son babil, acceptez les musiques qu’elle n’a encore chantées que pour elle ? — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 180 de l’édition Houssiaux de 1855)
- … je me mis dès lors à le contempler avec une certaine dose de pitié et à prêter l’oreille, d’abord avec indulgence, puis, en fin de compte, non sans plaisir, à son babil incohérent. — (Robert Louis Stevenson, Olalla, 1884, Traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
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ductile
- Qui peut s’étirer sans se rompre.
- Les gypses les plus fins, les pierres les plus ductiles, les ardoises les plus homogènes; les argiles les plus pures. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 89)
- On a pu comprendre que mon caractère n'était pas, en ce temps, des plus faciles, ni si ductile que je l'ai peut-être aujourd'hui ; mais je sais bien pourtant que ce n'est qu'avec Louis que j'ai pu quereller de la sorte, tandis que je crois bien que lui ne querellait pas qu'avec moi. — (André Gide, Si le grain ne meurt, Gallimard, 1976, page 357)
- L’argent et l’or sont des métaux ductiles.
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bill
- Projet d’acte du Parlement du Royaume-Uni ou de pays membres du Commonwealth (e.g. dans les assemblées législatives du Canada aux niveaux tant fédéral que provincial, en Australie, etc.).
- Tout au plus, lorsqu’un bill relatif à quelques une de ces matières est présenté au parlement, ceux qui sollicitent le bill, viennent-ils préalablement en conférer avec le ministre, et demander son appui. — (Anonyme, Angleterre. - Administration locale, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- L’Angleterre, après de longues enquêtes, vient par le bill de 1834, d’abolir l’esclavage ; les avantages du travail libre ont été constatés à ses yeux. — (Alphonse de Lamartine ; Discours à la Chambre des députés du 23 avril 1835, en réunion dans De l’émancipation des esclaves)
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tiercefeuille
- (Héraldique) Représentation de fleur ou de feuille à trois pétales ou à trois folioles
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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ratatouille
- (Vieilli) Ragout.
- Je demandai du poulet à dîner, et l’on me donna à manger cet agréable mélange de pommes de terre, de mouton et de pain qui se nommait, se nomme et sans doute se nommera toujours la Ratatouille. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- On aurait pu lui servir la ratatouille la mieux accommodée, son estomac se barrait, ses dents molles refusaient de mâcher. — (Émile Zola, L’Assommoir, 1877)
- Elles bouffent des patates et des fayots, des fayots et des patates… et c’est à peu près tout. Si seulement c’était cuisiné potablement. Ah ouat ! On leur sert des ratatouilles à faire refouler et vomir un cochon ! — (Émile Pouget, La Charité, c’est le meurtre !, dans Le Père peinard, 4 juillet 1897)
- Depuis que son garçon était parti, celui-ci déjeunait dans un bouillon proche du bureau, ou emportait sa ratatouille dans une petite gamelle et mangeait parmi la poussière des cartons […] — (Marcel Martinet, La Maison à l’abri, 1919)
- Pauvre sergent, pauvre huissier, vivant de ratatouilles et ne sachant même pas repriser une chaussette. — (Hervé Bazin, Chapeau bas, Seuil, 1963, Le Livre de Poche, page 154)
- Chaque fois que Lucile les recevait chez elle, elle les laissait concocter une ratatouille de leur invention, pour la fabrication de laquelle ils étaient autorisés à utiliser n’importe quel produit de sa cuisine, et qu’elle s’était engagée, quoi qu’il arrive, à goûter. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- (Cuisine) Plat typique niçois, contenant plusieurs légumes cuits et assaisonnés, généralement composé de tomates, courgettes, aubergines, poivrons et oignons.
- (Sens figuré) Mélange hétéroclite.
- Un éditeur […] lui proposa de rafistoler les manuscrits d’un grand faiseur feuilletonnesque […] Henri se mit à la besogne, remania l’infâme et crasseuse foutaise du romancier célèbre, pimenta cette ratatouille sans goût. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 32)
- Une vie se compose d’une sacrée ratatouille d’ingrédients. — (Alexandre Arnoux, Rhône mon fleuve, 1944)
- (Populaire) Raclée.
- Un jour, je serai plus fort que lui −et alors, quelle ratatouille je lui foutrai ! — (Marcel Pagnol, Fanny, 1932)
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coquille
- Enveloppe protectrice, dure et calcaire des œufs et de la plupart des mollusques.
- Coquille d’œuf.
- Enveloppe protectrice de l’homme, protégeant la personnalité.
- Ah! pourquoi ne peut-on pas briser cette transparente et dure coquille qui nous enferme chacun seul avec soi? — (Beauvoir, Tous hommes, 1946, page 57)
- Se renfermer, se retirer dans sa coquille.
- On sent, lorsqu’il en laisse échapper quelque chose, avec quelle joie il se renfermait dans sa coquille, comme ces insectes qui se cachent à l’approche de l’homme. — (Musset, Le Temps, 1831, page 143)
- Fossile d’une coquille de mollusque.
- Les fossiles mêmes […] que l’on trouve par couches au dessous de la terre végétale, tels que […] les bancs de coquilles. — (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature, 1814)
- On voit dès lors qu'il n'est point indifférent de représenter une coquille d'une manière ou d'une autre, et qu'il importe au zoologiste ou au paléontologue de donner aux géologues des points de comparaison sur lesquels ceux-ci puissent s'appuyer pour reconnaître l'état des couches à l'instant où les êtres qui y sont enfermés ont été recouvert de nouveaux dépôts. — (« Quelques considérations sur la station normale comparative des coquilles bivalves », par Alcide d’Orbigny, séance du 6 mars 1843 de la Société géologique de France, dans le Bulletin de la Société Géologique de France, Paris, 1843, page 296)
- La fromentelle est un calcaire jaunâtre, très-dur, coquillier, passant presque à la lumachelle. Les coquilles y sont tellement agrégées qu’il n’est guère possible d’en déterminer même le genre. — (Nicolas-Armand Buvignier, Statistique géologique, minéralogique, minérallurgique et paléontologique du département de la Meuse, Paris : J.-B. Baillière, 1852, page 390)
- Coque de noix, d’amandes, etc.
- Quant aux fruits qui viennent au sommet des grands arbres, ils sont, pour l’ordinaire, revêtus de coques dures et d’enveloppes molles ou élastiques, dont l’épaisseur est proportionnée à leur volume. Ainsi, la noix est revêtue de ses coquilles et de son brou. — (Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature, 1814, page 95)
- (En référence au poussin sortant de l’œuf) Enfance.
- Un lycéen, qui sort de sa coquille,Tout triomphant,Dans ses bras m’étouffant,De me faire un enfantMe proteste qu’il grille. — (Béranger, Chans., t. 1, Bonne fille ou Mœurs du temps, 1829, page 41)
- Oh ! ce sera une excellente élève, maintenant qu’elle est sortie de sa coquille ! — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, éd. Casterman Poche, page 267)
- (Ornithologie) Ensemble de plumes dressées en forme de coquille chez des pigeons.
- (Par extension) (Art) Objet en forme de coquille ou de conque marine.
- Paire de flambeaux portant une coquille sur le binet, un ornement rocaille sur le fût, et des canaux tournants sur la cloche. — (Exposition rétrospective de l'art français au Trocadéro (catalogue), Paris : Impr. L. Danel, 1889, page 217)
- (Papeterie) Sorte de papier collé, dont la marque est une coquille.
- David essaya de fabriquer une cuvée de pâte collée pour coquille, et il obtint un papier rêche comme une brosse, et où la colle se mit en grumeleaux. — (Honoré de Balzac, Illusions perdues, troisième partie : Les Souffrances de l’Inventeur)
- (Typographie) Erreur de typographie ; bourdon ; mastic.
- […] ; partant, un bon compositeur fait rarement des bourdons, et le meilleur est sans contredit celui qui, outre qu’il ne laisse que peu de coquilles ou de fautes légères à corriger, n’est pas du tout bourdonniste. — (A. Frey, Nouveau manuel complet de Typographie, nouvelle édition revue, corrigée et augmentée par M. E. Bouchez, Manuels-Roret, 1857, part. 1, page 108)
- Une revue parisienne venait de publier un de ses poèmes avec des fautes d’impression, coquilles aussi larges que des bénitiers, vastes comme la conque d’Aphrodite. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 127)
- Un jour il y eut un affreux scandale. Un typographe facétieux et spirituel — comme il n’en manque pas chez les Parigots — remplaça ce cadeau, un serpent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent, par cet autre : un sergent qui se mord le dos, sujet en bronze et en argent. Le numéro du Gaulois fit prime, à cause de cette incomparable coquille. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 287)
- (Escrime) Élément concave d'une épée séparant la lame du manche.
- C’est toujours au nom de la loyauté, de la foi conjugale, du respect des aïeux, de l’intégrité du blason, qu’il tire du fourreau sa grande épée à coquille de fer, souvent contre ceux qu’il aime de toute son âme, et qu’une nécessité impérieuse l’oblige d’immoler. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- —Les coquilles tintent, ding-don ! — (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, 1897, acte 1, scène IVTexte sur Wikisource)
- (Sport) Accessoire servant à protéger des coups l’organe génital masculin.
- (Technique) Portion indivisible du cylindre d’impression des timbres-poste par rotative.
- En France, le cylindre porte quatre coquilles en typographie ou trois en taille-douce. — (Glossaire sur Leportaildutimbre.fr)
- (Cuisine) (Vieilli) Fourneau vertical qui sert à rôtir la viande.
- (Cuisine) (Bourgogne) Marmite en fonte.
- (Cuisine) (Nord de la France) Nom donné, par analogie de forme, à une brioche recouverte de grains de sucre, censée représenté l'enfant Jésus emmailloté et que l'on mange à Noël.
- (Métallurgie) Moule autour duquel passe de l’eau pour refroidir le métal en fusion après une coulée.
- (Bijouterie) Outil qu’utilisent les lapidaires pour maintenir les pierres pendant la taille.
- (Héraldique) Meuble représentant une coquille Saint-Jacques dans les armoiries. Elle est généralement vue de dessus et le pied tourné vers le chef. À rapprocher de conque, coquille Saint-Jacques, huître et vannet.
- De gueules à une coquille d’argent, qui est d’Artzenheim → voir illustration « armoiries avec une coquille »
- (Christianisme) Ornement en forme de coquillage sur une tombe destiné à recevoir de l’eau bénite ou du lait.
- La coquille creusée parfois dans la pierre tombale sert à recevoir de l’eau bénite le jour des Trépassés, ou du lait qui, mieux l’eau, doit blanchir le défunt. — (Michel de Mauny, Le Pays de Léon : Son histoire, ses monuments, Éditions Régionales de l’Ouest, Mayenne, 1993, 2e édition, page 362)
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fossile
- (Géologie)
- (Vieilli) Qui se tire de la terre.
- Sel, charbon fossile.
- (Moderne) Pétrifié ; fossilisé.
- Malheureusement nous avons rarement des éléments suffisants pour reconstituer cette histoire avec vraisemblance. Les documents fossiles tertiaires sont assez rares. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 69)
- En 1845, New York s’ébaudissait devant le squelette d'Hydrargos, « le grand serpent des mers », long de 34 mètres. Albert Koch, qui exhibait sous ce nom le cétacé fossile Basilosaurus, avait pris soin de l’allonger en multipliant ses vertèbres, et l’imposteur fit fortune. — (Bernard Teyssedre, Le Diable et l’Enfer, Albin Michel, 1985, page 179)
- Selon Julian Andrew de l’Université d’East-Anglie, la datation de bois fossile trouvé à proximité suggère que cette forêt engloutie pourrait dater de quelque 10 000 ans, c’est-à-dire du début de l’Holocène. — (François Savatier, Une nouvelle forêt fossile au large de l’Angleterre, Pour la Science, 25 février 2015)
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incivil
- (Soutenu) Qui manque de civilité.
- Toute la famille d’Anonyme était invitée à dîner chez M. Philostrate, et je crus incivil de bouder la compagnie. — (Ippolito Nievo, Anti-aphrodisiaque pour l’amour platonique, 1851 (première parution 1956) ; traduit de l’italien par Muriel Gallot, 1986, page 76)
- Une personne incivile.
- (Par extension) Des manières inciviles.
- (Par extension) Un procédé fort incivil.
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embastille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe embastiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe embastiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe embastiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe embastiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe embastiller.
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épistyle
- Architrave, partie de l’entablement qui repose directement sur les chapiteaux de colonnes (terme essentiellement utilisé pour l’architecture de l’Antiquité).
- La colonne, qui est l’élément principal du temple, ne soutient pas, comme en Ègypte et en Perse, une architrave couronnée de quelques moulures, mais un entablement composé de trois parties distinctes : l’épistyle, la frise avec ses triglyphes et la corniche. — (Adolphe Bitard, Le monde des merveilles, Librairie illustrée, 1878, page 770)
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épontille
- (Marine) Étai vertical qui soutient un pont de navire ou supporte un navire en construction dans un chantier.
- Fry et Craig, rampant sur les genoux, regagnèrent la partie de la coursive éclairée par le grand panneau, et remontèrent les entailles de l’épontille. — (Jules Verne, Les Tribulations d’un Chinois en Chine, J. Hetzel et Compagnie, 1879, page 157)
- Il se tenait raide sur son siège, sa grosse tête carrée vissée à son cou, comme une épontille de fer rivée au pont d’un navire. — (Liam O’Flaherty, Le Mouchard, traduction de Louis Postif, Le Livre de poche, numéro 506, 1965, page 19)
- Pilotis.
- […]: ce qui devient chez nous l’élément noble de la construction n’est qu’un rappel de l’architecture primitive, de la barbare maison de bois, maison soutenue par des épontilles. — (Jean de La Varende, Versailles, édition Henri Lefebvre, 1959, page 73)
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houspille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de houspiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de houspiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de houspiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de houspiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de houspiller.
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godille
- Aviron placé à l’arrière d’un canot, d’une embarcation légère et qui les fait avancer par un mouvement spécial.
- Une godille fut installée, qui permettait de gouverner l’appareil. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- Un jour, en bateau, voulant manier la godille à grand renflement de biceps, il tombait dans la Loire ; une autre fois, qu’il caracolait à la portière du landau, sa bête le serrait si durement contre la roue, qu’on était obligé de le garder et cataplasmer à la chambre plusieurs jours. — (Alphonse Daudet, L’immortel, 1888)
- Il était rouge d’avoir couru et il haletait tandis que le vieux François poussait lentement son bachot à la godille. — (Georges Simenon, Les Demoiselles de Concarneau, Gallimard, 1936, réédition Folio, page 28)
- (Ski alpin) Technique de descente en ski, consistant à enchaîner des virages courts et serrés.
- Mouvement de base en natation synchronisée.
- Petit instrument de pêche en eau douce permettant d’animer un leurre recouvrant un hameçon.
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évangile
- (Religion) Récit de la vie de Jésus.
- Il y a quatre évangiles canoniques et quelques évangiles apocryphes.
- Nous mîmes sur leurs traces Jésus fils de Marie, en tant qu’avérateur de ce qui était en cours dans la Torah, et Nous lui conférâmes l’Évangile, où il y a guidance et lumière. — (Citation du Coran (V, 44-48), traduit par J. Berque, dans : Serge Lafitte, La Bible et le Coran, Presses de la Renaissance, 2015, part.1, chapitre 2)
- Le Quatrième Évangile est une de mes lectures préférées, c’est le seul qui donne du Jésus historique une image digne du personnage extraordinaire qu’il fut à coup sûr. — (Paul Veyne, Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas. Souvenirs, Albin Michel, 2014, page 100)
- (Bible, Religion) (Spécialement) Un des quatre récits de la vie de Jésus qui ouvrent le Nouveau Testament, respectivement attribués à Matthieu, Marc, Luc et Jean, et reconnus comme canoniques par l'Église et la majorité des confessions chrétiennes.
- Un évangile peut se définir de la sorte : un récit de quelques faits de la vie de Jésus ainsi que la présentation de son enseignement, tenus ensemble comme une (longue) introduction à la narration de son arrestation, de sa condamnation à mort, de sa crucifixion et de ses apparitions, ressuscité. — (Après Jésus. L'invention du christianisme, sous la dir. de Roselyne Dupont-Roc et Antoine Guggenheim, Albin Michel, 2020, page 411)
- (Collectivement) Ensemble des quatre évangiles canoniques.
- Lire l’évangile.
- Jurer sur l’évangile.
- Présenter l’évangile à baiser.
- (Religion) (Au singulier) Doctrine de Jésus-Christ.
- Je suis Polonaise, née à Sandomir, c’est-à-dire dans un pays où les légendes deviennent des articles de foi, où nous croyons à nos traditions de famille autant, plus peut-être, qu’à l’Évangile. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- La plupart des moralistes écoutés en Europe depuis cinquante ans, singulièrement les gens de lettres en France, invitent les hommes à se moquer de l’Évangile et à lire les règlements militaires. — (Julien Benda, La trahison des clercs : Avant-propos de la première édition, 1927, éd. 1946)
- (Religion) Livre de piété consacrés à l’usage d’une certaine classe de lecteurs et où la doctrine de l’évangile est mise à leur portée.
- L’évangile de l’enfance.
- (Par métonymie) Partie des évangiles que le prêtre lit à la messe ou que le croyant lit.
- Après l’Évangile selon saint Luc, monsieur le Curé des Hautes-Héez est monté en chaire. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Le dernier évangile, lecture du Testament qui se dit à la fin de la messe.
- Sainte Marie l'Egyptienne était peinte sans détours […] sur les miniatures pieuses des livres d’heures, en regard d’une prière ou d’un évangile. — (Pierre Louÿs, La statue de la Vérité, dans Archipel, 1932)
- Dans la tradition copte, l’évangile de la vigile de la Nativité rapporte l’apparition des anges aux bergers dans le ciel de Bethléem et leur visite à l’enfant de la crèche. L’évangile de la fête est celui de la visite des Rois mages qui offrirent à l’enfant Jésus leurs présents symboliques: l’or car il est Roi, l’encens car il est Dieu et la myrrhe car il est Homme. — (Gérard Viaud, La fête de la Nativité, progres.net.eg, 7 janvier 2021)
- (Sens figuré) Livre, document essentiel et symbolique d’une doctrine quelconque.
- C’est l’évangile du jour, se dit de quelque chose de nouveau dont tout le monde s’entretient, d’une doctrine à la mode.
- Les livres de Karl Marx sont l’évangile du communisme.
- Il croit cela comme l’évangile, il le croit fermement.
- (Sens figuré) Doctrine.
- Dès les années 1850, l'ingénieur A. Mille prêche inlassablement en faveur du tout-à-l'égout. S'agissant des immondices, il n'a qu'un évangile : il faut « nettoyer dans l'eau, les perdre à l’égout et les restituer à l'agriculture ». — (P. Strauss, « L'égout-modèle du Second Empire : « Un second Paris souterrain » », dans Idées de villes, villes idéales, sous la direction de Thierry Bonzon & al., Les cahiers de Fontenay n° 69-70, E.N.S. Fontenay/Saint-Cloud, mars 1993, page 136)
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chyle
- (Physiologie) Fluide qui, dans l’intestin grêle, est séparé des aliments pendant l’acte de la digestion, et que les vaisseaux dits chylifères pompent à la surface de l’intestin, et portent dans le sang pour servir à sa formation.
- Les aliments se confondent tous en une liqueur douce, qui devient une espèce de lait, nommé chyle. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, Démonstration de l’existence de Dieu, 1712, p. 35)
- Il en résulte que les parties du chyle sont plus propres à être appliquées sur les fibres et à les nourrir. — (Montesquieu, Esp. XIV, 2.)
- Le potage et le bouillon de viande leur font un meilleur chyle. — (Jean-Jacques Rousseau, Ém. I.)
- Rien ne trahissait en moi cette épouvantable existence qui fait d’un homme un entonnoir, un appareil à chyle, un cheval de luxe. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Le corps de l’homme ne renferme aucun liquide inconnu ; on y trouve du sang, du chyle, de la lymphe, et ces trois fluides contiennent de l’albumine. — (Alexandre-Édouard Baudrimont, Recherches expérimentales et observations sur le choléra épidémique, G. Gounouilhou, Bordeaux, 1866, page 16)
- Les graisses animales sont contenues dans tous les tissus et organes des animaux. […]. Le chyle et le lait en renferment aussi une quantité importante. Les chairs musculaires, par contre, en sont complètement dépourvues. — (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, page 2)
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guenille
- (Familier) Haillon, chose sans valeur, sans importance, méprisable.
- Selon lui, le corps est une guenille dont il est honteux de s’occuper.
- Il n’a pas une guenille au cul qu’il ait gagnée par lui-même. Qu’il y vienne, vous verrez si je sais faire foutre le camp aux maquereaux ! — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 142)
- (Sens figuré)
- « Vous avez fait de mauvais devoirs cette semaine, me dit le professeur, qui n’y retrouve ni du Virgile, ni de l’Horace, si ce sont des vers ; ni des guenilles de Cicéron, si c’est du latin ; ni du Thomas, ni du Marmontel, si c’est du français. » — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Familier) (Régionalisme) Individu méprisable, vaurien.
- Ce type-là, c’est une guenille !
- (Familier) Appellation faussement insultante adressée à un enfant.
- – Lève-toi de ma route, guenille ! me criait-elle. Je vais t'ébouillanter si tu restes là, bouche ouverte. Tu attends des truffes ? — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- (Au pluriel) Vêtement misérable en lambeaux.
- Un vieillard et son enfant en guenilles tendirent leurs mains sales et calleuses vers nous. — (Éric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000. Prologue)
- Victorin examina d’un œil défiant ce soi-disant ermite en pèlerinage, et vit un superbe modèle de ces moines napolitains dont les robes sont sœurs des guenilles du lazzarone, dont les sandales sont les haillons de cuir, comme le moine est lui-même un haillon humain. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- (Au pluriel) Sorte de longs poils plus ou moins feutrés ou crasseux que portent certaine races de mules et de baudets.
- La nécessité des guenilles, des cadenettes et de la moustache aux talons n’est certainement pas démontrée d’une manière très-rigoureuse ; mais l’éleveur de mules repousserait le baudet qui ne les porterait pas. — (J. A. Barral, Journal d’agriculture pratique, volume 2, 1860, page 68)
- Le marchand de mules […] imite, au moyen de la bouse de vache ou du crottin délayé, les crottes ou guenilles qui pendent sur les fesses et le ventre des mules de bonne provenance qui ne sont pas débourrées. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- (Québec) Torchon, chiffon, débarbouillette.
-
facile
- Qui se fait sans peine.
- Calcul facile.
- Opération facile.
- Il n’y a rien de si facile.
- C’est une chose facile.
- (Par extension) Qui est aisé à faire.
- C’est un homme qui n’est pas facile à contenter.
- Cet auteur n’est pas facile à comprendre, n’est pas facile.
- Ce passage, cette phrase est facile à traduire.
- (En particulier) Qui est aisé à aborder et à converser.
- Cet homme est de facile accès.
- (En particulier) Qualifie un travail qui coûte peu, qui se fait vite et bien.
- (Beaux-arts) Qui ne sent pas la gêne, qui paraît fait sans peine, sans effort.
- Un style naturel et facile.
- Des vers faciles.
- Une élocution facile.
- Des mouvements faciles et gracieux.
- La musique de ce compositeur est facile.
- Qui exécute sans peine.
- Un esprit facile.
- Un génie facile.
- Une plume facile.
- Un crayon, un pinceau, un ciseau facile.
- (Rare) (Péjoratif) Dont on voit qu'aucun effort ne fut fait pour le faire.
- Surtout, cette irruption de l’argent facile, avec la spéculation, et l’apparition de nouveaux riches, avait contribué à bousculer l’ordonnancement social : ainsi, était-ce la fille d'un commissaire aux vivres, une bourgeoise, une financière enrichie, la « Poisson », qui devint la favorite de Louis XV […]. — (Marc Ferro, Histoire de France, éd. Odile Jacob, 2003)
- Une basse littérature facile.
- Qui se plie sans peine aux circonstances, qui se prête aisément à ce que l’on attend de lui.
- Un caractère facile.
- Un homme facile à vivre, d’une humeur traitable et facile, d’un commerce facile.
- être d’un naturel doux et facile.
- (En particulier) (Péjoratif) Dont on peut faire tout ce qu’on veut.
- C’est un homme trop facile.
- Il s’est montré bien facile envers lui.
- Je ne l’aurais pas cru si facile.
- (En particulier) (Péjoratif) (Vieilli) Qualifiait une femme, une jeune fille, qui se laissait séduire aisément.
- C’est une femme facile et qui a déjà eu plusieurs intrigues.
- (Par extension) Peu sévère, peu contraignant, relâché, en parlant des choses.
- Avoir une conscience facile.
- Avoir des mœurs faciles.
- puisqu’il
-
déshuile
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déshuiler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe déshuiler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe déshuiler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe déshuiler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe déshuiler.
-
déshabille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de déshabiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de déshabiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de déshabiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de déshabiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de déshabiller.
-
séguedille
- Sorte de chanson ou de danse espagnole.
- Il me prit envie de chanter avec les jeunes Turcs, qui parurent charmés de m’entendre. Je chantai une séguedille espagnole. — (Jean Potocki, Manuscrit trouvé à Saragosse, Histoire de Rébecca, 1804-1810)
- Près des remparts de SévilleChez mon ami Lilas PastiaNous danserons la SéguedilleEt boirons du Manzanilla. — (Henri Meilhac, Livret de Carmen de Georges Bizet, 1, X, 1875)
-
sessile
- (Didactique) (Botanique) Qui ne possède pas d’attache apparente et semble donc directement fixé au support sans l’intermédiaire d’un pied, d’un stipe, d’un pétiole ou d’un pédicelle.
- (Botanique) Se dit d’une feuille ou d’une fleur ayant une implantation fixe dépourvue de pétiole ou de pédoncule.
- […], et dans ce cas, elles offrent tellement toutes les particularités propres aux feuilles, qu'on peut dire qu'elles ne sont que de petites feuilles accessoires, tantôt pétiolées, plus souvent sessiles, tantôt entières, tantôt dentées ou lobées, à nervures pennées ou palmées, etc. ; mais on n'en trouve aucune qui soit ni composée, ni peltinerve, ni pédalinerve. — (Augustin Pyrame de Candolle, Organographie végétale, ou description raisonnée des organes des Plantes, Paris : Deterville, 1827, vol.1, p.335)
- (Zoologie) Se dit d’un organe inséré directement sur le corps.
- Cornes sessiles.
- (Zoologie) Se dit d’un animal fixé au sol de manière permanente, comme le corail.
-
sourcil
- (Anatomie) Saillie en forme d’arc, garnie de poils, qui se trouve au-dessus de chaque œil.
- Elle […] se rejeta au fond de la voiture après avoir laissé échapper un léger mouvement de sourcils comme pour approuver son mari. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Je ne revois que l’expression presque triste déjà de son sourire et que la ligne de ses sourcils, si extraordinairement relevés au-dessus des yeux, écartés de l’œil en grand cercle. Je n’ai vu les pareils nulle part… si pourtant : dans une statuette florentine de l’époque de Dante ; et je me figure volontiers que Béatrix enfant avait des sourcils très largement arqués comme ceux-là. — (André Gide, La porte étroite, 1909, réédition Le Livre de Poche, pages 15-16)
- (Anatomie) Ces poils eux-mêmes.
- Cet homme, sans chaperon et sans veste, au regard abruti, à la barbe et aux sourcils tachetés de plâtre, c'était son père! — (Saintine, Une maîtresse de Louis XIII, Paris : Librairie de L. Hachette & Cie, 1858, page 78)
- 10 mai 1940 – Il a le regard aussi noir que les cheveux et enfoncé sous d’épais sourcils en coup de fouet. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 12)
- […] : le chapeau melon noir, le maillot de corps sous un paletot d’une tout autre saison, et les yeux en boules de loto sous des sourcils très minces au-dessus d’un nez tout en glissade, qui s’avançait moins comme un organe olfactif, qu'en instrument de tâtonnement précautionneux et de flair presque canin, […]. — (Romain Gary, Europa, Paris : Gallimard, 1972, page 348)
- Suivirent des frimeuses téléphonant, des cadres sportifs, des exhibeurs de pectoraux, des enfants aux sourcils froncés d'inquiétude que leurs pères tenaient par la main, […]. — (Charles Dantzig, Nos vies hâtives, éditions Grasset, 2001)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.