Dictionnaire des rimes
Les rimes en : soudable
Que signifie "soudable" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Qui peut être soudé.
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "soudable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
froissable
- Qui peut se froisser.
- Chemise facile d’entretien non froissable pour homme.
- Nos parures de lit en satin de soie de prestige d'une densité de 19 mommes et sans couture sont plus durables, plus brillantes, plus douces et moins froissables. — (publicité)
-
civilisable
- Qui peut être civilisé.
- – Si ça ne tenait qu’à moi, je les liquiderais tous jusqu’au dernier, ces satanés Peaux-Rouges. Et le plus tôt serait encore le mieux. J’en ai maintes fois parlé à votre évêque, ce que vous faites ici est une perte de temps manifeste, ces sauvages ne sont pas, et ne seront jamais civilisables. La religion est une chose qui leur sera toujours étrangère, même ceux que l’on a tenté de convertir finissent par revenir à leur nature première d’animaux. Chassez le naturel et il revient au galop, comme disait je ne sais plus qui... Ils n’ont pas d’âme, à quoi bon essayer de la sauver ? Vous pensez faire ami-ami avec eux, mais dès que vous aurez le dos tourné, ces sales bêtes vous sauteront dessus, comme les lâches qu’ils sont, des chiens enragés... Et un chien qui mord son maître, il faut l’abattre, c’est aussi simple que ça... — (Philippe Morvan, Ours, Calmann-Lévy, 2018)
-
dosable
- Qui peut être dosé.
- [...] on y ajoute du cyanure de mercure, qui cause quelquefois un précipité très-insignifiant de cyanure de palladium contenant du cuivre, qu’on filtre, qu’on calcine avec le filtre et qu’on pèse. Ordinairement il n’est pas dosable. — (Jöns Jacob Berzelius, dans les Annales de chimie, tome XL, Crochard, Paris, 1829, page 346)
- La technologie utilisée par Artialis est celle des biomarqueurs sanguins. Le plus souvent une protéine dosable et indicatrice d’une maladie ou de la réponse à un traitement. — (Alain Wolwertz, Arthrose : l’ULg prouve l’efficacité des plantes, lavenir.net, 7 mars 2013)
- Chez le Metropolis, le freinage aux leviers est mieux dosable et plus facile à appréhender, et il parait même encore plus puissant. — (Vincent Chenot, Duel Peugeot motocycles Metropolis 400 SW / Piaggio MP3 400 HPE, motoservices.com, 12 octobre 2021)
-
abominable
- Qui est en horreur ; qui mérite d’être tenu en horreur.
- Quand on a repositionné l’abominable lit médicalisé droit devant la télé, mon frère a dit, tu veux regarder la télé maman ? — (Yasmina Reza, Serge, 2021)
- Mais la grande débâcle a commencé en 1875 et en 1876, quand, coïncidant avec le mouvement malthusien qui déjà gagnait les esprits, survint l’abominable phylloxera. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Ahurissant : on la juge pour la complicité dans des crimes abominables, et Monique Olivier se dépeint en ménagère effacée, régalant son tyran de mari de cacasse à cul nu et de tarte au sucre. — (Stéphane Durand-Souffland, Frissons d'assises: L'instant où le procès bascule, Denoël, 2012)
- (Par hyperbole) Qui est dégoûtant.
- Il devait me les payer. Mais, comme par hasard, cet abominable pingre, doublé d'un combineur sans vergogne, n'avait jamais le sou sur lui. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 175)
- Un type au sourire abominable, sur des affiches, disait aux passants, droit dans les yeux, Votre argent m’intéresse. — (Annie Ernaux, Les années, Gallimard, 2008, collection Folio, page 129.)
- Malgré les souffrances physiques que j’endure au moment où je trace ces lignes, je me souviens non sans une mélancolie amusée de l’abominable caban bleu marine dont m’affublait l’autrice de mes jours sans tenir compte de mes supplications : […]. — (Alain Giraudo, Le Respect qu'on se doit, Mon Petit Éditeur, 2014, page 19)
- Cette comédie, cette musique est abominable.
- Une odeur abominable. — Il fait un temps abominable.
-
inappréciable
- Qui ne peut être apprécié, être déterminé.
- Très loin, très loin seulement, à d'inappréciables profondeurs d'horizon, on apercevait une déchirure, un jour entre le ciel et les eaux, une longue fente vide, d'une claire pâleur jaune… — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- Ces deux objets se ressemblent tellement que la différence en est presque inappréciable.
- Un remous la ramena à la surface, un autre l'attira violemment en bas. Cela dura un temps inappréciable. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Qui est d’un grand prix, de ce qu’on ne saurait trop apprécier, estimer.
- Quel plaisir, saperlipopette, peut-on éprouver à jouer les tyrans, quand on a une haute situation, de la fortune, une intelligence magnifique et le don inappréciable d’y voir clair ! — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 104)
- « Tu es un homme ; par le fait de ta simple humanité, pour les autres, tu es encore inappréciable. » — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- « C’est un portrait du maître, et, ce qui en fait une pièce d’une valeur inappréciable, c’est qu’il est non seulement signé, mais daté de 1669, année de la mort du peintre. — (Georges Simenon, Les 13 Mystères, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 97)
- Et comme il advient toujours que nous ne reconnaissons qu'après les avoir perdus, la valeur de certains avantages, rien de tel qu'un séjour en U.R.S.S. (ou en Allemagne, il va sans dire) pour nous aider à apprécier l'inappréciable liberté de pensée dont nous jouissons encore en France, et dont nous abusons parfois.
- Dans une chambre meublée d’Aurillac, je l’affirme, aux environs de 1945, cette course aura d’inappréciables conséquences. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 206)
-
croyable
- Qui peut ou qui doit être cru. Il se dit surtout des choses.
- On était bien loin alors de lui faire des procès sur les griffons ; on ne croyait que ce qui lui semblait croyable. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VII. Les disputes et les audiences, 1748)
- Cela n’est pas croyable.
- C’est ce qui rend la chose plus croyable.
- Il n’est pas croyable combien on a perdu d’hommes dans cette bataille.
-
imbattable
- Que l'on ne peut pas battre, toujours victorieux, invincible.
- Elle est imbattable à la crapette.
-
détectable
- Que l’on peut détecter ou découvrir.
-
émotionnable
- Qui est facilement ému.
- [...] nous ne pouvons vous dissimuler que l’entreprise surpasse presque les forces humaines ; entre autres causes, parce que notre public actuel n’est plus émotionnable : il est blasé, [...]. — (Pierre-Claude-Victor Boiste, Dictionnaire des belles-lettres, tome III, H. Verdière, Paris, 1822, page 393)
- Il ne présente aucun caractère de l’hystérie et a toutes les sensibilités intactes quoiqu’il soit distrait et émotionnable. — (Pierre Janet, L’Automatisme psychologique, 1889, Éditions L’Harmattan, 2005)
- Un être vivant peut acquérir la crainte de l’autre parce qu’il est génétiquement émotionnable ou parce qu’il a subi une carence affective précoce. — (Boris Cyrulnik, De chair et d’âme, Éditions Odile Jacob, 2006)
-
analysable
- Qui peut être analysé.
- Un phénomène analysable.
- Cette folle de Renée, qui était apparue une nuit dans le ciel parisien comme la fée excentrique des voluptés mondaines, était la moins analysable des femmes. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- La décision est-elle un produit analysable ? — (Jean-Robert Alcaras, Patrick Gianfaldoni, Gilles Paché, Décider dans les organisations: Dialogues critiques entre économie et gestion, 2004)
-
indéchiffrable
- Qui ne peut se déchiffrer.
- Non seulement les codes d'aujourd'hui sont, de fait, indéchiffrables, mais le problème de distribution des clefs a été résolu. Selon Philip Zimmermann, nous vivons un âge d'or de la cryptographie : « Avec les moyens modernes, on peut coder en restant réellement hors de portée de toute forme connue de cryptanalyse. […]. » — (Simon Singh, Histoire des codes secrets: De l’Égypte des Pharaons à l'ordinateur quantique, traduit de l'anglais par Catherine Coqueret, Éditions Jean-Claude Lattès, 2009, chap. 8)
- (Sens figuré) Le caractère de cet homme est indéchiffrable.
- (Par extension) Qui est difficile à lire.
- Il les récita d'une haleine, sans en omettre un seul mot, tandis que Guilleragues en écrivait les parties essentielles sous sa dictée, en une forme abrégée et indéchiffrable. — (Ernest Daudet, Fils d'émigré, Éditions Bibebook, 2015, page 128)
- (Sens figuré) Qui est obscur, embrouillé, qu’on ne peut expliquer.
- L’énigme semblait indéchiffrable. Les gens de Cornabeuf, sentant peser sur eux l’horreur de ce mystère, se barricadaient le soir dans leurs maisons. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
-
imputable
- Qui peut, qui doit être imputé.
- Il se peut que l’agression doit vous avez été victime soit, dans une certaine mesure, imputable à des complices de Fantômas — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 669)
- Cette fois-ci, la baisse n’est plus imputable à la contraction de la marge des entreprises mais à la croissance des revenus distribués : …. — (INSEE, Partage de la valeur ajoutée, partage des profits et écarts de rémunérations en France, mai 2009)
- Si la réussite d’un pétanquiste chevronné est imputable à sa capacité technique, il en va autrement de l’échec. Celui-ci est attribué à des causes extérieures au joueur, qui pour l’expliquer invoque la « déveine ». — (Hélène Vouhé, « Le métal, ça s’travaille : La pétanque, ou comment la technique transforme un monde régi par la chance », dans Jeux rituels. Dédiés à la mémoire d’Éric de Dampierre et en hommage à sa vision de la recherche, Paris, Centre d’études mongoles & sibériennes, Librairie C. Klincksieck, 2000, page 358)
- Par ailleurs, le titulaire du marché à droit à l’indemnisation intégrale du préjudice qu’il a subi du fait des retards dans l’exécution du marché imputables au maître d’ouvrage et distincts de l’allongement de la durée du chantier due à la réalisation des travaux supplémentaires. — (« Qui l’eut cru ? Les sujétions imprévues ne doivent pas être prévisibles », achatpublic.info, article du 21 décembre 2021 ; consulté le jour même)
- (Comptabilité, Droit) Somme, d’une valeur qui doit être imputée sur un crédit, sur une recette.
- Cette somme est imputable sur tel chapitre. - Telles dépenses imputables sur ce crédit, sur un chapitre du budget.
- Les avantages qu’un père fait à ses enfants sont imputables sur la quotité disponible.
-
comparable
- Qui peut être comparé avec quelqu’un ou avec quelque chose pour leur ressemblance.
- La rupture des glaces s’opérait avec un fracas extraordinaire, comparable parfois à des décharges d’artillerie. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- J'ai vu, dans ma longue carrière d'ingénieur acousticien, bien des matières excellentes conductrices du son, mais jamais je n'en rencontrerai une seule comparable, même de loin, à celle dont sont pétris les murs de l'hôtel Terminus à Marseille. — (Alphonse Allais, Le petit loup et le gros canard, dans Deux et deux font cinq, Paris, Paul Ollendorff, 1895,)
- La fragilité des aciers carburés trempés, comparable à celle du verre, semble, elle aussi, une propriété caractéristique du carbure trempant du fer β plutôt que du fer β lui—même. — (Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, 1896, vol.95, page 266)
- (Mathématiques) (Au pluriel) Entre lesquels existe une relation d’ordre.
- Deux éléments x et y d’un ensemble sont dits comparables si le premier est inférieur ou égal au second (noté x ≤ y) ou vice-versa.
- (Grammaire) (Adjectif ou adverbe) Dont on peut former le comparatif de supériorité et le superlatif de supériorité.
-
entable
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe entabler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe entabler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe entabler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe entabler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe entabler.
-
concevable
- Qui peut se concevoir, se comprendre.
- Une casquette et un abat-jour en taffetas vert à fil d’archal tout crasseux annonçaient soit des précautions prises pour se déguiser, soit une faiblesse d’yeux assez concevable chez un vieillard. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- Ces régimes ne sont concevables que dans le cadre d'entreprises monopolistiques qui peuvent toujours aller chercher plus de revenus en refilant la facture à leurs clients captifs. — (Retraites - Responsabilité collective, Le Devoir.com, 12 aout 2011)
-
inopérable
- (Chirurgie) Qui ne peut être opéré.
- D'une part, on est volontiers amené à restreindre les cas jugés inopérables puisque l’inopérabilité sous-entend une mort prochaine quasi inéluctable. — (Maurice Bariéty, Les carcinomes bronchiques primitifs, Éditions Masson, 1967, p. 536)
- En outre, la distinction opérable / inopérable se complique, certains cancers inopérables peuvent devenir accessibles à l'exérèse si celle-ci est couplée à la radiothérapie. — (Patrice Pinell, Naissance d'un fléau: histoire de la lutte contre le cancer en France (1890-1940), Éditions Métailié, 1992, page 321)
-
fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
-
indémontable
- Qui ne se démonte pas.
- Batterie d’Iphone irremplaçable, imprimante subitement en panne le lendemain de la garantie légale, chauffe-eau indémontable, cartouches d’encre in-rechargeable. — (Une loi contre l’obsolescence programmée : Pour en finir avec la « technologie fragile » (Jean-Vincent Placé, EELV), L'Humanité.fr, 21 mars 2013)
-
innommable
- Qui ne peut pas être nommé ou qualifié, indicible.
- C’était une sensation innommable.
- (Péjoratif) Qui heurte le sens esthétique ou moral de quelqu’un, inqualifiable.
- À une époque où les théologiens redoutaient que le simple fait de les mentionner eût pour conséquence de propager la non-orthodoxie sexuelle comme une maladie contagieuse, et où les manuels des confesseurs enjoignaient aux prêtres de traiter le « péché innommable » avec la plus grande discrétion, le sodomite devint la figure récurrente des homélies. — (Une histoire de l’homosexualité, collectif, dir. Robert Aldrich, Seuil, 2006, ISBN 2020881357, p. 80)
- À ce moment de sa vie, il privilégie la qualité à la quantité. En d'autres temps, plus riche, il aurait viré fashion-addict à dévaliser les boutiques de merderies innommables même pas bien cousues dans le fil du tissu. — (Alain Babanini, Puisque ça ne suffit pas!, chez l'auteur/Lulu.com, 2011, p. 14)
-
damnable
- (Religion) Qui peut attirer la damnation éternelle, qui peut faire mériter les peines de l’enfer.
- Afin que le foudroyé, ayant honte de son damnable état, rentre en soi-même, se repente et fasse toutes les cérémonies nécessaires, toutes les manœuvres requises pour se défoudroyer. — (Jean-Jacques Altmeyer, Les précurseurs de la réforme aux Pays-bas, volume 1, 1886, page 294)
- On excepte sept mots [de la règle qui veut que amn se prononce am.n] : condamnable, condamnation, condamner et toutes les parties de ce verbe, damnable, damnablement, damnation, damner et toutes ses parties, mots dans lesquels la combinaison am se prononce a long : cond-ânable, condâ-nâcion, dâ-nable, dâ-nablement, dâ-né, etc. — (M.-A. Lesaint, Traité complet de la prononciation française dans la seconde moitié du XIXe siècle, Wilhelm Mauke, Hambourg, 1871, seconde édition entièrement neuve, p. 23)
- (Par extension) Qui peut attirer la réprobation, l’exécration.
- Avancer des maximes damnables, des propositions damnables. - Projet damnable. - Une entreprise damnable.
-
fréquentable
- Qui peut être fréquenté.
- Mais attention : nietzschéisme fréquentable, nietzschéisme de bon aloi, et tout de marketing bien verni. — (Patrick Declerck, La psychanalyse sans illusion, par Patrick Declerck, lemonde.fr, 21 avril 2010)
-
équitable
- Qui a de l’équité.
- Un arbitre équitable.
- Un juge équitable.
- Qui est conforme à l’équité.
- Il est équitable de faire remarquer, en passant, que l’école primaire, tant décriée, et le certificat d’études, si dénigré, ont été en réalité des moyens de francisation d’une efficacité souveraines [sic : souveraine]. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
-
inassimilable
- Qui ne peut être assimilé au propre comme au figuré
- Ses thèses sont inassimilables avec les principes de la démocratie.
- C'est un aliment inassimilable par le corps.
- Boutroux résumait ainsi l’histoire de la philosophie : « En quoi consiste selon l’histoire le progrès de la raison ? Tout d’abord certains aspects des choses lui apparaissent comme inassimilable, tel le non-être chez Parménide, l’ananké chez Platon, le sensible chez Descartes. Mais la raison s’assouplit, s’élargit, et réussit de la sorte à s’assimiler des éléments de l’être qui d’abord la scandalisaient. Elle s’assimile le non-être avec Platon, la liaison synthétique avec Descartes, […] l’évolution avec Hegel. » — (Paul Nizan, Les chiens de garde, 1932, page 19)
-
inhabitable
- Qui ne peut être habité.
- Cinq minutes après, j'étais dans une chambre, qui, toute nue et toute inhabitable qu'elle eût paru à l'homme le moins difficile, était évidemment la plus belle du château. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Ces tentes, dont le bas est garni de mottes de terre, ont toutes un trou au sommet pour laisser un libre essor à la fumée qui, sans cette précaution, les rendrait inhabitables. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Aux aventureux, l'Islande offre aussi l’attrait de l’inconnu. Le cœur de l’île, inhabité et inhabitable, est encore une terre incognito. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 3)
-
convenable
- Qui est approprié ou qui convient à quelqu’un ou à quelque chose.
- Cette compagnie a pris les mesures convenables , afin que l'exécution de mon projet ne fût point retardée , s'il arrivoit que je décédasse avant qu'on fît travailler sur le terrain. — (Jean-André Floquet, Canal de Provence, ou Canal d'Aix et de Marseille, son utilité, sa possibilité, Paris : Imprimerie de P. G. Lemercier, 1750, page 71)
- L’émigration islandaise a commencé en 1870, […]. On a cherché à concentrer le mouvement, mais la difficulté était de trouver une contrée convenable; on a proposé la Nouvelle-Écosse, l’Ontario, le Wisconsin, le Nebraska, le Manitoba. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 27)
- Car sans doute, s'il fût resté ici, aurais-je fait parler Constantin, en le plaçant sous les puissances de la confession ; et l'aveu qu'il m'eût fait alors, en le libérant des démons de la première heure, nous eût tous éclairés sur la conduite la plus convenable au train de ces événements. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- (Note : suivi de à, comme propre à … ; tournure rare) Mon “chapeau d'arlequin” ne me rend pas convenable à monter dans le fourgon qui transporte le corps. — (Paul Léautaud, Journal littéraire, volume I, 8 septembre 1924 ; Mercure de France, Paris, 1986, page 1510)
- Qui est bien proportionné à quelque chose.
- D'autres enfin, notamment l’acide 2-4-dichlorophénoxyacétique, l’acide 2-méthyl-4-chlorophénoxyacétique, etc., provoquent une intoxication sélective de certaines Phanérogames ; à dose convenable, elles détruisent la plupart des Dicotylédones, mais ne troublent pas le développement de nombreuses Monocotylédones, en particulier, elles n'agissent guère sur les Graminées. — (R. Longchamp & R.-J. Gautheret, Recherches sur le désherbage des champs de céréales au moyen des régulateurs de croissance, dans les Annales agronomiques, volume 19, éditions Dunod, 1949, page 38)
- Cette bonne action a eu une récompense convenable. — Il sera reçu d’une manière convenable à son rang.
- Qui est conforme aux règles de la morale mondaine ou du savoir-vivre.
- En effet, l’endimanchement des uns réagit si bien sur les autres, que les gens les plus habitués à porter des habits convenables ont l’air d’appartenir à la catégorie de ceux pour qui la noce est une fête comptée dans leur vie. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- Cet homme a été très convenable avec moi.
- S’il est convenable que j’y aille, je suis tout prêt.
- Ne faites pas cette démarche, elle n’est pas convenable.
- J’ai jugé convenable de le faire.
- Cet enfant a une conduite peu convenable.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.