Dictionnaire des rimes
Les rimes en : somnole
Que signifie "somnole" ?
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- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de somnoler.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de somnoler.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de somnoler.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de somnoler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de somnoler.
Mots qui riment avec "ol"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "somnole".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ol , ols , oll , ole , oles , olle , olles , aul , aule et aules .
- frettemolle
-
licol
- (Poétique) ou (Régionalisme) Variante de licou.
- On aura soin que la muserolle du licol de force n'entrave pas les effets du caveçon. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l'écuyer et de l'homme de cheval, p.255, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865)
- Le patron, sous prétexte d’arranger un licol, un bridon, va glisser un mot d’ordre au garçon qui, au lieu de faire reculer l’animal pour le sortir de sa stalle, le fait tourner sur place en le faisant enlever. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Le vénérable pontife avait à peine achevé ce discours qu’une paysanne passa sur la route, tirant par le licol une vieille jument si chargée de ramée que ses jarrets en tremblaient et qu’elle bronchait à chaque pas. — (Anatole France, Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue et autres contes merveilleux, 1909)
- Au moment où la vache monte sur le Rotolactor, un licol automatique se referme autour de son garrot. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
-
luciole
- (Entomologie) Genre d’insecte coléoptère, confondu quelquefois avec le ver luisant.
- […], et on vit leurs torches s’égarer dans la campagne et s’enfoncer dans la forêt, comme, dans un beau soir d’été, on voit scintiller les lucioles dans les plaines de Nice et de Pise. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- […] ; les étoiles se mêlent au feuillage noir ; les lucioles luisent dans l’herbe comme un reflet des étoiles. — (Alphonse Karr, Devant les tisons, Paris : Librairie nouvelle, 1857, page 238)
- […] ; bien des fois, la nuit, j’ai vu les pléiades se lever au milieu de la molle obscurité, brillantes comme des lucioles enlacées dans un réseau d’argent. — (J. Milsand, La Poésie anglaise depuis Byron, dans la Revue des deux mondes, volume 3, 1869, page 338)
- Des lucioles traçaient dans l’air brûlant des sillons de feu. — (André Maurois, Chantiers américains, 1933)
- Une luciole, dans les hautes branches ténébreuses, promenait languissamemnt son auréole d’argent fané. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, Cercle du Bibliophile, page 356)
- Les 42 familles de la coopérative tirent maintenant l’essentiel de leurs revenus annuels du tourisme des lucioles. — (Mexique : Des lucioles au secours des forêts, 8e étage le 29 juillet 2016)
- (Sens figuré)
- Elle attire le manèges des badauds, lucioles éblouies par sa ligne. — (Stéphanie Maurice, La passion du tuning, Seuil, 2015, coll. Raconter la vie, page 23)
-
baule
- (Loire-Atlantique) (Géographie) Dune. — (André Pégorier, Les noms de lieux en France, Paris, IGN, 2006, page 55)
- jujols
-
symbole
- Figure ou image qui sert à désigner une chose le plus souvent abstraite, une idée ou un concept.
- Les vieux symboles chrétiens, tant expliqués, tant traduits, présentent à l'esprit, dès qu'on les voit, une signification trop claire. Ce sont des symboles austères de mort, de mortification. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, 3e éd., Hachette & Paulin, 1845, page 181)
- — Qu’est-ce qu’un symbole ? D’après Littré, c’est « une figure ou une image employée comme signe d’une autre chose » ; nous autres, catholiques, nous précisons encore cette définition en spécifiant, avec Hugues de Saint-Victor, que « le symbole est la représentation allégorique d’un principe chrétien, sous une forme sensible ». — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Fierté des maîtresses de maison formées aux traditions familiales, la blanquette est, révérence gardée, à la cuisine française ce que Molière est au théâtre. Un symbole, un modèle éternel qui fait école, une sorte de mémoire collective. — (Sylvie Girard-Lagorce, Grandes et petites histoires de la gourmandise française: traditions et recettes, Plon, 2003, De Borée, 2005, page 95)
- (Numismatique) Figure qu’on voit sur les médailles et qui sert à désigner soit des hommes ou des divinités, soit des parties du monde, des royaumes, des provinces ou des villes.
- Les symboles sont ordinairement placés sur le revers des médailles.
- La ville de Paris a un vaisseau pour symbole.
- (Chimie) Lettre ou ensemble de lettres, qui sert à désigner un corps simple.
- Le symbole de l’oxygène est O, celui du sodium est Na.
- (Religion) Formulaire qui contient les principaux articles de la foi.
- Les trois symboles de la foi sont le symbole des apôtres, le symbole de Nicée et le symbole attribué à saint Athanase.
- (Cartographie) Figuration graphique, colorée et/ou alphanumérique, affectée à un phénomène pour le représenter sur la carte[1].
- (Éducation) Outil d'humiliation publique de la politique linguistique d'État afin de forcer les élèves à parler la langue d’enseignement. Sous la forme d'un objet à porter autour du cou, il est spécifiquement utilisé dans les écoles primaires francophones aux XIXe et XXe siècles pour interdire l'usage des langues maternelles régionales.
- D’où l’usage, dans les classes, du légendaire « symbole », sou, médaille ou sabot, que le maître donnait au premier enfant surpris à parler occitan ou breton, à charge pour celui-ci de le repasser à un autre fautif, de sorte que le dernier possesseur de l’objet infamant soit puni. — (Mona Ozouf, Composition française, Gallimard, 2009, collection Folio, pages 234-235)
-
torgnole
- (Populaire) Coup, généralement sur le visage ou sur la tête.
- J’en compte çà et là une quantité, filles, garçons, grands, petits, moyens, qui, sans erreur possible, — ont le visage modelé par les coups. En a-t-il fallu des brutalités depuis leur naissance ! Car la chair reprend sa forme après une torgnole, le sourire renaît après les pleurs. En a-t-il fallu des réitérations pour que des coins de visage restent de travers, pour que les joues gardent l’air giflé, pour que l’apparence de renifler des larmes s’installe définitivement, même quand l’enfant rit ! — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Les torgnoles aplatissent au mur tout ce qui ne peut pas se défendre et riposter : enfants, chiens ou chats. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932)
- Puisque les autres femmes les abandonnaient à elles-mêmes et ne se décideraient à intervenir que si elles se flanquaient des torgnoles, se jetaient des pierres à la figure, se tapaient sur le nez ou se tiraient les cheveux à main que veux-tu, la mère Gourvennec entreprit une attaque de nerfs. — (Henri Queffélec, Un Recteur de l'Île de Sein, chapitre 10, Cressé : Éditions des Régionalismes, 2014, page 58)
- Y m’a filé une beigneJ’lui ai filé une torgnoleY m’a filé une châtaigneJ’lui ai filé mes grolles — (Renaud, Laisse béton sur l’album Laisse béton, 1977)
- (Vieilli) Panaris, petit mal blanc qui fait le tour du doigt.
-
ichtyol
- (Chimie, Dermatologie) Liquide goudronneux et sulfureux thérapeutique obtenue après distillation de schistes bitumeux, il est utilisé dans des produits dermatologiques pour ses propriétés antiseptiques et ses bienfaits pour l’épiderme.
- Tu oublies de te passer sur la gueule l’ichtyol que je t’avais prescrit. — (Alain Dubos, Le Secret du docteur Lescat, 2000)
-
fol
- Variante de fou qui s’utilise lorsque le substantif qui suit dans la phrase commence par une voyelle.
- Un fol espoir, un fol orgueil.
- Muserolle.– J’ai eu l’honneur d’être trompé par ma femme. Oh mais ! trompé ! comme vous ne le serez peut-être jamais vous-mêmes.Le Marquis.– Pas de fol orgueil ! — (Eugène Labiche, Doit-on le dire ?, 1872)
- Le merle sifflait en fol puis on ne l'entendit plus. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 62)
- On retournait vers l’impasse, au point de départ de ce fol après-midi. — (Gaël Faye, Petit Pays, Grasset, 2016, page 160)
- Neutre de fou/folle.
- Pourquoi se dire fol ? Que revendique-t-on en réclamant ce terme ? Être fier d’être fol est-ce aimer l’être ? — (https://mxdandelion.medium.com/faut-il-%C3%AAtre-fier-d%C3%AAtre-fol-1068369fb0dd)
-
horticole
- Qui a rapport à l’horticulture, jardinier.
- Produits horticoles.
- Établissement horticole.
- Exposition horticole, exposition des produits du jardinage.
-
campagnol
- (Zoologie) Petit rongeur fouisseur brun de la sous-famille des Arvicolinés, voisin du mulot, à l’allure trapue, à queue poilue courte, aux yeux et oreilles peu proéminents, qui se tient beaucoup sous terre où il creuse des galeries peu profondes.
- En fait de mammifères, la zone forestière possède, outre le rongeur resté inconnu, la taupe européenne, la leucode aranivore, la sérotine, l’ours, la martre, la loutre vulgaire, le mus arianus, un campagnol, le cerf, le sanglier, enfin le bison, nommé zoubr dans le pays. — (Émile Chaix, Bulletin de la Société impériale de géographie de Saint-Pétersbourg, In: Le Globe, Revue genevoise de géographie, tome 30, 1891, page 141 → lire en ligne)
- Si on prend un animal comme le campagnol, ses chances de se reproduire peuvent être augmentées par la fidélité ou par l’infidélité selon son habitat et la densité de la population. — (Lucy Vincent, Petits Arrangements avec l’amour, 2005)
- araules
-
hyperbole
- (Littéraire) Figure de style qui consiste à augmenter la vérité des choses, exagération volontaire dans le but de produire un effet.
- Moy-mesme, qui faicts singuliere conscience de mentir et qui ne me soucie guiere de donner creance et authorité à ce que je dis, m’apperçoy toutesfois, aux propos que j’ay en main, qu’estant eschauffé ou par la resistance d’un autre ou par la propre chaleur de la narration, je grossis et enfle mon subject par vois, mouvemens, vigueur et force de parolles, et encore par extention et amplification, non sans interest de la verité nayfve. Mais je le fais en condition pourtant, qu’au premier qui me rameine et qui me demande la verité nue et crue, je quitte soudain mon effort et la luy donne, sans exaggeration, sans emphase et remplissage. La parole vive et bruyante, comme est la mienne ordinaire, s’emporte volontiers à l’hyperbole. — (1595, Montaigne, Essais, Livre III, Chapitre 11, P. U. F., 1965)
- Il y a un tour de Fiction, au moyen duquel la penſée ne doit pas être entendue littéralement comme elle eſt énoncée, mais qui laiſſe apercevoir le véritable point de vûe en le rendant ſeulement plus ſenſible & plus intéreſſant par la Fiction même. De là naissent l’Hyperbole, la Litote, l’Interrogation, la Dubitation, la Prétérition, la Réticence, l’Interruption, le Dialogiſme, l’Épanorthoſe, l’Épitrope, & l’Ironie ; celle-ci ſe ſoudiviſe, à raison des points de vûe ou des tons, en ſix eſpèces ; ſavoir, la Mimèſe, le Chleuaſme ou Perſifflage, l’Aſtéiſme, le Charientiſme, le Diaſirme, & le Sarcaſme. — (Encyclopédie méthodique : Grammaire et Littérature, tome second, Panckoucke / Plomteux, Paris / Liège, 1784)
- Il était exaspéré, parlait très-haut, et pour la première fois peut-être de sa vie mettait des hyperboles là où sans cesse il employait des diminutifs de mots ou d’idées. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, pages 194-195)
- Ils ne sont pas en peine d’être gouailleurs et d’employer avec la pratique un langage ambigu, la métaphore et l’hyperbole. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Telle est, fleurie de métaphores et d’hyperboles, la beauté de la femme arabe vue par son poète ; […] — (Pierre Louÿs, La femme dans la poésie arabe, dans Archipel, 1932)
- Vossius justifie son hypothèse par des remarques d’ordre philologique : les paroles de Moïse ne doivent pas nécessairement être prises dans un sens absolu, mais elles doivent être entendues d’après le génie propre des langues orientales, qui ont souvent recours à l’hyperbole, aussi bien dans les écrits historiques que dans les textes poétiques. — (Seguin, Maria Susana. « Déluge et déluges : de la pluralité des mondes au polygénisme », Dix-septième siècle, vol. 221, no. 4, 2003, pp. 685-694.)
- Les astrologues n’ont jamais fourni d’explication satisfaisante à la question suivante : pourquoi les astéroïdes et les satellites ne sont-ils pas pris en compte dans l’élaboration d’un horoscope ? Les réponses que l’on entend habituellement relèvent davantage de l’hyperbole que de la logique. — (Barry Williams (traduit par Claude Lafleur), L’astrologie confrontée aux progrès de l’astronomie, dans Le Québec sceptique, n°24, p.41, décembre 1992)
- Dans la vie, y’a le Superbowl, et l’hyperbole — (2017, Fares C. aka John Mitzewich) Les deux hyperboles (2) (rouge).
- (Géométrie) Section faite dans un cône du second degré par un plan qui, étant prolongé, rencontre les deux nappes de cette surface.
- Toute vie signifie, fût-ce celle d’un insecte, et le sentiment de son importance, énorme en tout cas pour celui qui l'a vécue, ou du moins de son unique singularité, augmente au lieu de diminuer quand on a vu la parabole boucler sa boucle, ou, dans des cas plus rares, l’hyperbole enflammée décrire sa courbe et passer sous l'horizon. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 157)
-
biergol
- (Propulsion spatiale) Propergol composé de deux ergols liquides stockés séparément.
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lignerolle
- (Marine) Petite ficelle faite de vieux fil de caret.
- La lignerolle se fait en effilant des bouts de fil de caret de 12 à 20 centimètres de long, ou avec des étoupes. — (R. de Parfouru, Manuel du marin, 1911)
- frejairolles
-
vitriol
- (Chimie) (Vieilli) Nom donné, jadis, aux divers sulfates.
- On sait que le colcothar est une substance vitriolique ; ou, pour mieux dire, c’est un véritable vitriol que l’on rougit en le poussant par le feu jusqu’à un certain degré. — (Mémoires de l’Académie des sciences de l’Institut de France, 1753, page 393)
- Il y a plus d’un an que M. Fourcy conserve une solution martiale spathique qui provient de la décomposition du vitriol de mars par l’huile de chaux, sans qu’il se soit formé de dépôt ni de pellicule, & avec laquelle , par le moyen de l’alkali Prussien, il forme de très-beau bleu de Prusse, sans avoir recours aux acides pour l’aviver. — (Joseph Raulin, Analyse des eaux minérales spathico-martiales de Provins, avec leurs propriétés dans les maladies, 1778 page 37)
- Les sels en effet, nous présentent les propriétés disparates. Les uns sont incolores sulfates de potasse, sulfate d’ammoniaque, alun, salpêtre, crème de tartre, etc. Les autres sont colorés en bleu, sulfate de cuivre ou vitriol bleu, en vert, sulfate de fer ou vitriol vert; en jaune, chromate de potasse, etc. — (Faustin-J. Malaguti et Jean-Henri Fabre, Notions préliminaires de chimie : rédigées conformément aux programmes officiels de 1866, 1866, pages 107-108)
- Item, un autre paquet cacheté de six cachets de plusieurs armes, sur lequel était pareille inscription dans lequel s’est trouvé trois paquets contenant, l’un une demi-once de sublimé, l’autre deux onces et un quarteron de vitriol romain, et le troisième du vitriol calciné et préparé. — (Alexandre Dumas, La marquise de Brinvilliers, 1901, page 28)
- À la fin du Moyen Âge et durant les Temps modernes, le terme de vitriol désigne une large gamme de sulfates métalliques qu’il nous est encore parfois difficile de distinguer même s’ils portent des noms différents (vitriol romain, vitriol de Chypre, vitriol vert, bleu, blanc…). Ce sont ces mêmes sulfates et plus particulièrement le sulfate de fer qui, dès la fin du XVIIIe siècle, ont permis la production massive d’acide sulfurique – un produit que l’on appelle encore communément de nos jours « vitriol ». — (Didier Boisseuil, « La production de vitriol à la fin du Moyen Âge : l’exemple toscan », Joël Chandelier éd., Science et technique au Moyen Âge (XIIe – XVe siècles). Presses universitaires de Vincennes, 2017, pp. 361-383.)
- (Chimie) (Par ellipse) Huile de vitriol (acide sulfurique concentré).
- Sa figure était sillonnée en tous sens de cicatrices profondes, livides ; l’action corrosive du vitriol avait boursouflé ses lèvres ; les cartilages du nez ayant été coupés, deux trous difformes remplaçaient les narines. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843, partie I)
- — Eh bien, Firmin, décida la marquise avec un désespoir languissant, faites-la monter ; j’arrive tout de suite. Surtout n’en dites rien à M. le Marquis, s’il rentrait ; elle a peut-être du vitriol. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- Les filles de joie, les premières à employer le vitriol pour se venger d’un souteneur trop brutal ou d’un amant de cœur infidèle, donnent l'exemple aux femmes honnêtes et défrayent la chronique. — (Noëlle Benhamou, De l’influence du fait divers : les Chroniques et Contes de Maupassant publié dans Romantisme, 1997, page 48)
- (Par extension) Remarque, considération, parole, vive et blessante.
- Le 2 octobre 1980, aux côtés de Léon Zitrone, il décroche la prestigieuse Plume d’or de la presse. «Je m’efforcerai de ne pas (la) tremper inutilement dans le vitriol et de ne jamais la transformer non plus en plumeau», déclare-t-il à l’assistance sous l’oreille amusée de Raymond Devos. — (Pierre Vavasseur, André Lafargue : 100 ans de résistance, Le Parisien, 2 juillet 2017)
- Sous un vitriol de surface, Ivo van Hove se contente d’illustrer assez platement des préceptes de liberté individuelle réduits aux quatre piliers fondamentaux du bien manger, boire, se battre et faire l’amour. — (Marie-Aude Roux, Festival d’Aix-en-Provence : Ivo van Hove gâche sous un vitriol de surface le « Mahagonny » de Kurt Weill et Bertold Brecht, Le Monde, 11 juillet 2019)
- Cet éditorial au vitriol intervient alors que Nature vient d’annoncer une couverture plus importante des questions politiques, parce que « science et politique sont indissociables ». — (AFP, Le journal de Montréal, 14 octobre 2020)
- (Familier) Eau-de-vie, mauvaise eau-de-vie, eau-de-vie forte et de basse qualité.
- Plus de courbettes devant les maires, plus de réunions tumultueuses à organiser, plus de trinquades de vitriol dans des verres sales. — (J. de Nisrep, Propos d’un Dunkerquois publié dans La Pichenette : journal humoristique & littéraire, novembre 1905)
- etiolles
- deols
- ignol
- combressol
-
saule
- (Botanique) Genre d’arbres ou d’arbustes, à feuilles caduques, alternes, ovales ou lancéolées, aux fleurs réunies en chatons, mâles ou femelles, portés par des pieds différents (plantes dioïques) et qui croissent ordinairement dans les prés et le long des ruisseaux.
- Mais voilà-t-il pas que le saule, qui était creux et pourri dans le cœur, craque sous son poids et se brise avec un fracas épouvantable ! — (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle (1874?))
- Les odeurs forestières, senteurs adorées par les âmes friandes de poésie à qui plaisent les mousses les plus innocentes, les cryptogames les plus vénéneux, les terres mouillées, les saules, les baumes, le serpolet, les eaux vertes d’une mare, l’étoile arrondie des nénuphars jaunes ; toutes ces vigoureuses fécondations se livrent à vos narines en vous livrant toute une pensée, leur âme peut-être. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre premier)
- Les bourgeons des saules avaient éclaté en projetant sur les branches rousses la poudre vert amande du feuillage naissant. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 161)
- Le long des rivières se développe une végétation de Cannes de Provence qui s’encombre de Saules et de Peupliers jusqu’à donner des bois de ces arbres qui sont un autre climax. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 125)
- Dressé sur l’échelle légère et tremblante, en saule de marais, il cueillait sans relâche, leste comme un écureuil, promptement quoique sans se hâter. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 35)
- Les lentilles d’eau font de la roubine un chemin vert tendre entre saules et frênes. — (Lise Gros, Couleur dimanche, couleur Camargue, 2003, page 35)
- Bois du saule, utilisé en menuiserie, vannerie, ébénisterie, etc.
-
folioles
- Pluriel de foliole.
-
épaule
- (Anatomie) Partie du corps qui attache au cou l’articulation du bras chez l’être humain et du membre antérieur chez les quadrupèdes ; articulation qui relie l'arrière-bras au tronc.
- Rien de gracieux comme ses mouvements d’épaules, lorsqu’elle attire le menton pour se cacher entièrement la figure, qui, par instants, se montre à la dérobée. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Un long baiser rescella leur pacte. Aïssa, lourde de langueur, avait renversé sa tête sur l’épaule de son amant. — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921 page 61)
- Les cordelettes m’entraient dans la chair, les mains me faisaient mal et la position dans laquelle mes bras étaient maintenus me brisaient les épaules. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Il tient volontiers sa tête courbée, les épaules un peu hautes, le dos rond, les bras ballants. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 208)
- Malgré les mouvements brusques, imprévisibles souvent du bateau, il restait debout à son poste, bien d’aplomb sur ses courtes jambes et il ne tressaillait même pas quand des paquets de mer s’abattaient sur ses vastes épaules. — (Georges Sim (pseudonyme de Georges Simenon), L’île des maudits, éditions J. Ferenczy et Fils, 1929, réédition 1980, chapitre VIII)
- […]; et le maréchal, avec son tablier de cuir et ses manches de chemise retroussées jusqu'à l’épaule, tenait le cheval par la bride, parce que le cheval était un peu nerveux. — (Gilbert Guisan, C.-F. Ramuz ou Le génie de la patience, page 43, E. Droz, 1958)
- (Par extension) (Au pluriel) Carrure.
- C’est un bel homme bien en chair, élégant en effet, quoique de massive encolure, avec de larges épaules, des joues pleines, de beaux yeux noirs caressans, […]. — (Ernest Duvergier de Hauranne, Huit mois en Amérique, Revue des deux mondes, Vol.2005, 1866, p. 495)
- C’était en somme, avec sa peau blanche, sa haute taille et ses larges épaules, un fort beau cavalier dans l’acception ordinaire du mot, […]. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- (Familier) Symbole de la force de caractère.
- Dès l’Ite Missa est, la sacristine s’agita. Longue, plate et noire comme un staphyllin, desséchée par cinquante ans de célibat concentré, elle semble porter sur ses épaules étroites tout le deuil de la terre, expier tous les péchés du monde. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il n’a pas les épaules assez fortes, il a les épaules trop faibles pour un tel emploi, pour soutenir une telle charge, pour mener à bien cette entreprise : Il n’a point assez de talent, assez de bien, de ressources.
- (Fortification) Partie saillante que forme la réunion des pans nommés flanc et face d’un bastion.
- Rieux réfléchissait. Par la fenêtre de son bureau, il regardait l’épaule de la falaise pierreuse qui se refermait au loin sur la baie. — (Albert Camus, La Peste, 1947)
-
bémol
- (Solfège) Symbole graphique (♭) appartenant à la famille des altérations. Placé à la clef ou devant une note sur une partition de musique, il indique que la hauteur naturelle de la note associée à ce bémol doit être abaissée d’un demi-ton chromatique.
- Mettre un bémol à une note, devant une note, un bémol, deux bémols à la clef.
- Si j’avais le bonheur de savoir comme quoi un bémol de plus à la clef peut rendre un quatuor de flûtes et de bassons plus partisan du Directoire que du Consulat et de l’Empire, je ne parlerais plus, je chanterais éternellement. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
- Quand le mi bémol fit son entrée dans le salon, le do et le sol le considérèrent comme une tierce personne. — (André Gide, Journal 1889-1939, Bibliothèque de la Pléiade, Éditions Gallimard, 1951, page 341)
- (Sens figuré) (Par ellipse) Modérateur de satisfaction, d’enthousiasme.
- Un bémol d’autant plus regrettable qu’au-delà du thème de la résilience, ce sport occupe une vraie place dans le film.— (Emmanuel Aumonier, Aya Cissoko, une vie de combat, journal La Croix, 17-18 janvier 2015, page 23)
- Petit bémol : ces écouteurs ne sont pas multipoints. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 septembre 2022, page 10)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.