Dictionnaire des rimes
Les rimes en : saule
Que signifie "saule" ?
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- (Botanique) Genre d’arbres ou d’arbustes, à feuilles caduques, alternes, ovales ou lancéolées, aux fleurs réunies en chatons, mâles ou femelles, portés par des pieds différents (plantes dioïques) et qui croissent ordinairement dans les prés et le long des ruisseaux.
- Mais voilà-t-il pas que le saule, qui était creux et pourri dans le cœur, craque sous son poids et se brise avec un fracas épouvantable ! — (Charles Deulin, « Les Trente-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle (1874?))
- Les odeurs forestières, senteurs adorées par les âmes friandes de poésie à qui plaisent les mousses les plus innocentes, les cryptogames les plus vénéneux, les terres mouillées, les saules, les baumes, le serpolet, les eaux vertes d’une mare, l’étoile arrondie des nénuphars jaunes ; toutes ces vigoureuses fécondations se livrent à vos narines en vous livrant toute une pensée, leur âme peut-être. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre premier)
- Les bourgeons des saules avaient éclaté en projetant sur les branches rousses la poudre vert amande du feuillage naissant. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 161)
- Le long des rivières se développe une végétation de Cannes de Provence qui s’encombre de Saules et de Peupliers jusqu’à donner des bois de ces arbres qui sont un autre climax. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 125)
- Dressé sur l’échelle légère et tremblante, en saule de marais, il cueillait sans relâche, leste comme un écureuil, promptement quoique sans se hâter. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 35)
- Les lentilles d’eau font de la roubine un chemin vert tendre entre saules et frênes. — (Lise Gros, Couleur dimanche, couleur Camargue, 2003, page 35)
- Bois du saule, utilisé en menuiserie, vannerie, ébénisterie, etc.
Mots qui riment avec "ol"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "saule".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ol , ols , oll , ole , oles , olle , olles , aul , aule et aules .
-
floricole
- (Écologie) Dont la vie se passe sur les fleurs.
- La Cétoine dorée ou Émeraudine de Geoffroy est très commune; à l'état parfait, elle est essentiellement floricole, elle fréquente depuis la fin de mai jusqu'au commencement de l'automne, dans les champs, les fleurs des Ombellifères et des Chardons, et dans les jardins, les Roses, les Pivoines et les Lilas. — (E. Lucet, Les insectes nuisibles aux rosiers sauvages & cultivés en France: descriptions et mœurs, dégâts, moyens de destruction , Rouen : imprimerie E. Cagnard 1898, & Librairie des sciences naturelles P. Klincksieck, 1900, p. 51)
- Il est toujours délicat de lutter contre un insecte floricole. — (A. Bournier, Les thrips: biologie, importance agronomique, 1983)
- Qui se rapporte aux fleurs.
- Lʼessentiel du travail floricole se déroule en été au moment où tous les bras sont occupés par un calendrier agricole particulièrement fourni.— (Paul Castéla, La fleur en Europe occidentale: étude géographique de la production et du commerce des plantes ornementales, 1968)
-
alvéole
- Petit creux ou cavité plus ou moins fermée.
- On range les œufs dans un carton formé d’alvéoles.
- Ces hardis lurons se mettaient à desceller une grosse pierre juste au-dessus de lui. Les dents et les pattes faisaient merveille, et le bloc de granit, glissant soudain hors de son alvéole, tombait sur le chat, ou si près de lui qu’il en sentait le vent. — (Léonce Bourliaguet, Les aventures du petit rat Justin, Société universitaire d’Éditions et de Librairie, 1935, page 7)
- La terre trembla sous leurs pieds. Toutes les bouteilles vides de la cave se mirent à frémir dans leurs alvéoles, avec de brusques sursauts désordonnés, comme si elles faisaient effort pour sortir de leur logement. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 201)
- (En particulier) Cellule de forme hexagonale où les abeilles déposent leurs œufs, leur miel, du pollen.
- Chaque abeille a son alvéole.
- Cet amas d’habitations bourgeoises, pressées comme les alvéoles dans la ruche, avait sa beauté. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- (Anatomie) Cavité de l’os maxillaire ou de la mandibule dans laquelle chaque dent est enchâssée.
- L’alvéole d’une dent.
- (Anatomie) Très petite cavité du poumon → voir alvéole pulmonaire.
- Les bronches se ramifient en une multitude de branches de plus en plus petites, comme celles d’un buisson, jusqu’à devenir invisibles à l’œil nu. Chacune des ramifications les plus fines se termine par une alvéole minuscule qui se remplit d’air lorsque l’animal inspire. Ces alvéoles sont entourées de vaisseaux sanguins très fins. Le sang qui passe autour de ces sacs absorbe l’oxygène de l’air. — (Bill Forse, Christian Meyer et al., Que faire sans vétérinaire ?, Cirad / CTA / Kathala, 2002, page 37)
- (Géologie) Petite cavité que l’on observe dans certaines roches.
- On observe des alvéoles dans certains grès.
- Mais ce qui retint Robinson plus que toute autre chose, ce fut un alvéole profond de cinq pied environ qu'il découvrit dans le coin le plus reculé de la crypte. — (Michel Tournier, Vendredi ou Les limbes du Pacifique, 1967)
- (Botanique) Loge formée par les carpelles soudés du pistil de certaines plantes.
- (Architecture) Cellule dans un bâtiment.
- Au-dessus, de chaque côté d’un long corridor, sont rangées, comme les alvéoles d’une ruche d’abeilles, les cellules désertes des moines disparus ; elles sont exactement pareilles les unes aux autres, et toutes crépies à la chaux. Cette blancheur diminue beaucoup l’impression poétique en empêchant les terreurs et les chimères de se blottir dans les coins obscurs. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Ce grand bâtiment de style néo-classique imitait le Panthéon de Rome mais se trouvait rétréci sur toute sa circonférence intérieure par des alvéoles dont chacun prenait jour par une grande fenêtre et n’avait pour tout meuble qu’une table et deux fauteuils. — (Julien Green, « Moïra », 1950, réédition Le Livre de Poche, page 52)
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silicicole
- (Botanique) Qui est bien adapté aux sols siliceux, en parlant de plantes.
- Au point de vue floristique, la vallée de la Lanterne et de ses affluents de droite essentiels représente une zone de passage entre la flore vosgienne silicicole des Ballons et la flore des terrains jurassiques. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 2)
-
dole
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe doler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe doler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe doler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe doler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe doler.
- breole
-
faribole
- (Familier) Propos frivole, vain et plaisant.
- S’il ne jouait pas, on causait, et l’un des amis, le plus souvent leur peintre favori d’alors, « lâchait », comme disait M. Verdurin, « une grosse faribole qui faisait s’esclaffer tout le monde. » — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 6)
- Si mon élève Tom Wills était ici, je vous l'enverrais, histoire de vous rassurer et de pincer également le mauvais plaisant qui s'amuse à ces macabres fariboles, mais Tom Wills est en mission sur le continent. — (Jean Ray, Harry Dickson, Le Fantôme des Ruines Rouges, 1932)
- C’est l’amour vivant. C’est l’amour humain. Je serai sincère et tu seras folle, Mon cœur sur ton cœur, ma main dans ta main. Et cela vaut mieux que leur faribole ! — (Jean Richepin, « Déclaration » dans Les caresses)
- Il trouvait improbable que des êtres humains délirassent de cette manière ; l’amour entres les mains des poètes devenait une solennelle faribole, aucune personne n’y croyait vraiment. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 78)
- La sophistication peut se situer au niveau de l'utilisation du produit ; c'est le cas pour le prêt hypothécaire, accordé (« vendu ») en racontant à un emprunteur, […], une faribole fine comme du gros sel : comme quoi il lui sera toujours possible de se désendetter en revendant sa maison plus cher que son prix d'achat. — (Jacques Bichot, Labyrinthe: Compliquer pour régner, Manitoba /Les Belles Lettres, 2015)
-
gnaule
- Autre orthographe, moins fréquente, de gnôle.
- Je couchais avec elle, parce qu’elle me donnait de la gnaule. — (Pascal Cary, L’enfant du goulot, 2016)
-
foirolle
- (Botanique) Nom vernaculaire de la mercuriale annuelle.
- Cette plante est commune dans tous les lieux cultivés. Elle est émolliente et laxative: elle est connue sous les noms de mercuriale , foirole, vignoble, vignette , etc. — (« Mercuriale annuelle », cote 2142 de la Flore française ou descriptions succinctes de toutes les plantes qui croissent naturellement en France, par MM. de Lamarck et Decandolle, 3e éd., Paris : chez H. Agasse, an XIII, vol.3, p. 528)
- combressol
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tartignolle
- Variante, dans l’orthographe traditionnelle, de tartignole.
- Depuis quinze ans, dans la Zone, qu’ils me regardent et qu’ils me voient me défendre, les plus résidus tartignolles, ils ont pris toutes les libertés. — (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël, 1936, page 193)
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épaule
- (Anatomie) Partie du corps qui attache au cou l’articulation du bras chez l’être humain et du membre antérieur chez les quadrupèdes ; articulation qui relie l'arrière-bras au tronc.
- Rien de gracieux comme ses mouvements d’épaules, lorsqu’elle attire le menton pour se cacher entièrement la figure, qui, par instants, se montre à la dérobée. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Un long baiser rescella leur pacte. Aïssa, lourde de langueur, avait renversé sa tête sur l’épaule de son amant. — (Victor Margueritte, Un cœur farouche, Paris : Ernest Flammarion, 1921 page 61)
- Les cordelettes m’entraient dans la chair, les mains me faisaient mal et la position dans laquelle mes bras étaient maintenus me brisaient les épaules. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Il tient volontiers sa tête courbée, les épaules un peu hautes, le dos rond, les bras ballants. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 208)
- Malgré les mouvements brusques, imprévisibles souvent du bateau, il restait debout à son poste, bien d’aplomb sur ses courtes jambes et il ne tressaillait même pas quand des paquets de mer s’abattaient sur ses vastes épaules. — (Georges Sim (pseudonyme de Georges Simenon), L’île des maudits, éditions J. Ferenczy et Fils, 1929, réédition 1980, chapitre VIII)
- […]; et le maréchal, avec son tablier de cuir et ses manches de chemise retroussées jusqu'à l’épaule, tenait le cheval par la bride, parce que le cheval était un peu nerveux. — (Gilbert Guisan, C.-F. Ramuz ou Le génie de la patience, page 43, E. Droz, 1958)
- (Par extension) (Au pluriel) Carrure.
- C’est un bel homme bien en chair, élégant en effet, quoique de massive encolure, avec de larges épaules, des joues pleines, de beaux yeux noirs caressans, […]. — (Ernest Duvergier de Hauranne, Huit mois en Amérique, Revue des deux mondes, Vol.2005, 1866, p. 495)
- C’était en somme, avec sa peau blanche, sa haute taille et ses larges épaules, un fort beau cavalier dans l’acception ordinaire du mot, […]. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- (Familier) Symbole de la force de caractère.
- Dès l’Ite Missa est, la sacristine s’agita. Longue, plate et noire comme un staphyllin, desséchée par cinquante ans de célibat concentré, elle semble porter sur ses épaules étroites tout le deuil de la terre, expier tous les péchés du monde. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Il n’a pas les épaules assez fortes, il a les épaules trop faibles pour un tel emploi, pour soutenir une telle charge, pour mener à bien cette entreprise : Il n’a point assez de talent, assez de bien, de ressources.
- (Fortification) Partie saillante que forme la réunion des pans nommés flanc et face d’un bastion.
- Rieux réfléchissait. Par la fenêtre de son bureau, il regardait l’épaule de la falaise pierreuse qui se refermait au loin sur la baie. — (Albert Camus, La Peste, 1947)
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polyalcool
- (Chimie) Composé chimique organique comportant un certain nombre de groupes -OH.
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arénicole
- (Zoologie) Qui vit dans le sable.
- Les vers arénicoles sont psammivores, c’est-à-dire qu’il se nourrissent des organismes du sable.
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guibole
- (Familier) Jambe.
- Je croyais qu’elle plaisantait, mais je la vis soudain ouvrir la fenêtre, sortir sur le balcon et passer une guibole par-dessus la barrière. — (Isabelle Marini, Destructions, 2011)
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hyperbole
- (Littéraire) Figure de style qui consiste à augmenter la vérité des choses, exagération volontaire dans le but de produire un effet.
- Moy-mesme, qui faicts singuliere conscience de mentir et qui ne me soucie guiere de donner creance et authorité à ce que je dis, m’apperçoy toutesfois, aux propos que j’ay en main, qu’estant eschauffé ou par la resistance d’un autre ou par la propre chaleur de la narration, je grossis et enfle mon subject par vois, mouvemens, vigueur et force de parolles, et encore par extention et amplification, non sans interest de la verité nayfve. Mais je le fais en condition pourtant, qu’au premier qui me rameine et qui me demande la verité nue et crue, je quitte soudain mon effort et la luy donne, sans exaggeration, sans emphase et remplissage. La parole vive et bruyante, comme est la mienne ordinaire, s’emporte volontiers à l’hyperbole. — (1595, Montaigne, Essais, Livre III, Chapitre 11, P. U. F., 1965)
- Il y a un tour de Fiction, au moyen duquel la penſée ne doit pas être entendue littéralement comme elle eſt énoncée, mais qui laiſſe apercevoir le véritable point de vûe en le rendant ſeulement plus ſenſible & plus intéreſſant par la Fiction même. De là naissent l’Hyperbole, la Litote, l’Interrogation, la Dubitation, la Prétérition, la Réticence, l’Interruption, le Dialogiſme, l’Épanorthoſe, l’Épitrope, & l’Ironie ; celle-ci ſe ſoudiviſe, à raison des points de vûe ou des tons, en ſix eſpèces ; ſavoir, la Mimèſe, le Chleuaſme ou Perſifflage, l’Aſtéiſme, le Charientiſme, le Diaſirme, & le Sarcaſme. — (Encyclopédie méthodique : Grammaire et Littérature, tome second, Panckoucke / Plomteux, Paris / Liège, 1784)
- Il était exaspéré, parlait très-haut, et pour la première fois peut-être de sa vie mettait des hyperboles là où sans cesse il employait des diminutifs de mots ou d’idées. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, pages 194-195)
- Ils ne sont pas en peine d’être gouailleurs et d’employer avec la pratique un langage ambigu, la métaphore et l’hyperbole. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Telle est, fleurie de métaphores et d’hyperboles, la beauté de la femme arabe vue par son poète ; […] — (Pierre Louÿs, La femme dans la poésie arabe, dans Archipel, 1932)
- Vossius justifie son hypothèse par des remarques d’ordre philologique : les paroles de Moïse ne doivent pas nécessairement être prises dans un sens absolu, mais elles doivent être entendues d’après le génie propre des langues orientales, qui ont souvent recours à l’hyperbole, aussi bien dans les écrits historiques que dans les textes poétiques. — (Seguin, Maria Susana. « Déluge et déluges : de la pluralité des mondes au polygénisme », Dix-septième siècle, vol. 221, no. 4, 2003, pp. 685-694.)
- Les astrologues n’ont jamais fourni d’explication satisfaisante à la question suivante : pourquoi les astéroïdes et les satellites ne sont-ils pas pris en compte dans l’élaboration d’un horoscope ? Les réponses que l’on entend habituellement relèvent davantage de l’hyperbole que de la logique. — (Barry Williams (traduit par Claude Lafleur), L’astrologie confrontée aux progrès de l’astronomie, dans Le Québec sceptique, n°24, p.41, décembre 1992)
- Dans la vie, y’a le Superbowl, et l’hyperbole — (2017, Fares C. aka John Mitzewich) Les deux hyperboles (2) (rouge).
- (Géométrie) Section faite dans un cône du second degré par un plan qui, étant prolongé, rencontre les deux nappes de cette surface.
- Toute vie signifie, fût-ce celle d’un insecte, et le sentiment de son importance, énorme en tout cas pour celui qui l'a vécue, ou du moins de son unique singularité, augmente au lieu de diminuer quand on a vu la parabole boucler sa boucle, ou, dans des cas plus rares, l’hyperbole enflammée décrire sa courbe et passer sous l'horizon. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 157)
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algol
- Langage de programmation utilisé en calcul scientifique, et facilitant l'écriture des algorithmes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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école
- Lieu dédié à l’apprentissage.
- Comme dans les prépas scientifiques, il est tout à fait possible de la redoubler (on dit « cuber ») en espérant être accepté dans une école plus prestigieuse. — (Philippe Mandry, Bien choisir son école de commerce et sa filière d'économie-gestion à la fac, Éditions l’Étudiant, 2007, page 20)
- […], il semble que l’on assiste à une recrudescence et un « durcissement » des bizutages, en médecine, mais plus encore dans les classes préparatoires, les écoles d’ingénieurs ou de commerce, et les IUT. — (Emmanuelle Godeau, « Le baptême », chapitre 3 de L’« esprit de corps » : Sexe et mort dans la formation des internes en médecine, Ethnologie de la France, no 29, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2007, page 95)
- (En particulier) Établissement où l’on enseigne les savoirs fondamentaux comme la lecture et l’écriture et qui est aussi désigné sous le nom d’école primaire.
- À l’époque dont je parle, il y avait un grand nombre de communes en France qui n’avaient pas d’écoles, et parmi celles qui existaient, il s’en trouvait qui étaient dirigées par des maîtres qui, pour une raison ou pour une autre, parce qu’ils ne savaient rien, ou bien parce qu’ils avaient autre chose à faire, ne donnaient aucun enseignement aux enfants qu’on leur confiait. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- Sans compter que, dans le pays où la chose s’est passée, il y a deux écoles de garçons : une laïque et une congréganiste. — (Émile-Ambroise Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 225)
- À l’école, on lui avait enseigné, avec le calcul, les éléments du dessin, et il en savait assez pour se débrouiller en géométrie. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 151 de l’édition de 1921)
- […], on avait établi, dans toutes les rues en pente avoisinant l’école, de superbes glissades. […]. Mais la plus belle était celle de devant la cour où, selon une coutume immémoriale, on allait « luger » à toutes les sorties. — (Louis Pergaud, Deux Veinards, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Mêmes les gamines grandelettes peuvent prier en se rendant à l’école et au retour : ça leur fera oublier les prônes du maître d’école, ce suppôt de Satan-là. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Tous les élèves d’un tel établissement, ou l’ensemble de ses professeurs et de ses employés.
- Cela mit toute l’école en rumeur.
- Cette école a été transférée dans de nouveaux bâtiments suite à la construction d'une autoroute.
- (Sens figuré) Ce qui est propre à former, à donner de l’expérience en quelque chose, à instruire.
- Après avoir reçu une instruction générale très complète, il fut dressé par son père à la rude école de la chasse à la baleine. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Élevé à la rude école du malheur, il y remportait tous les prix. — (Alphonse Allais, Les Pensées )
- […] : ce « centre de tri » n’était pas seulement un lieu de tortures pour les Algériens, mais une école de perversion pour les jeunes Français. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Loin de favoriser la conception des femmes, le mariage n’est souvent qu’une école mutuelle de stérilité volontaire. — (Pierre Louÿs, Liberté pour l'amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
- La caserne est l’école de toutes les aberrations. Elle est également le terrain le plus propice à l’éclosion des révoltes. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 28)
- (Histoire) Enseignement de la théologie et de la philosophie, suivant la méthode et les principes reçus dans la plupart des anciennes universités.
- C’était en vain que j’avais essayé contre un athée les subtilités de l’école ; il avait même tiré de la faiblesse de ces raisonnements une objection assez forte. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques, Texte établi par J. Assézat, Garnier, 1875-77)
- Dans tout l’Occident latin, les Écoles étaient en rapport les unes avec les autres, échangeaient leurs professeurs et leurs étudiants ; elle constituaient une sorte d’intelligentsia qui s’étendait sur toute la Romania. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique: la Scolastique, 1966)
- Mouvement ou doctrine d’un philosophe ou d’un savant.
- En même temps, les idées socialistes se propageaient grâce à Louis Blanc et à Proudhon, et il allait falloir tenir compte des revendications de ces différentes écoles. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Le charlatanisme des saints-simoniens fut aussi dégoûtant que celui de Murat; d’ailleurs l’histoire de cette école est inintelligible quand on ne la rapproche pas des modèles napoléoniens. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, note en bas de page 360)
- Il nous a semblé superflu, au début de ce chapitre, de rappeler la terminologie employée par l’École zuricho-montpelliéraine, […]. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 21)
- (Art, Littérature) Classe d’artistes qui travaillent ou qui ont travaillé selon les principes, à l’imitation d’un même maître, ou suivant les habitudes propres à certaines époques de l’art, à certains lieux.
- Des bourgeois y vinrent, d’abord, et puis des artistes, des peintres surtout, et de toutes les écoles. Les réalistes y coudoyaient sans aménité les fantaisistes, et les ingristes y avaient avec les coloristes de bruyantes prises de becs ; […]. — (Jean Valmy-Baysse, La curieuse aventure des boulevards extérieurs, Éditions Albin Michel, 1950, page 173)
- Survint en l’année 1937 un jeune poète, Orhan Veli, qui, sous l’influence des surréalistes français, introduisit en Turquie le vers libre. Orhan Veli fait vite école, mais son surréalisme et celui de son école, à vrai dire, sont plus larges, plus humains que leur modèle français. — (Nimet Arzık, Anthologie des poètes turcs contemporains, Gallimard (NRF), 1953, page 12)
- Seulement, elles ont besoin de souffleurs. Livrées à elles-mêmes, elles seraient fort embarrassées de faire la différence entre Sandro et Manet. Elles les croient de la même école. — (Anatole Claveau, Les snobs, dans Sermons laïques, Paris : Paul Ollendorff, 1898, 3e édition, page 35)
- biol
- larnagol
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carol
- (Christianisme) Chanson traditionnelle de Noël.
- A Christmas Carol
- Un chant de Noël
- arsénobenzol
- bressolles
-
chabrol
- Variante orthographique de chabrot
- Ici je vais vous faire une confidence : je n’ai jamais pu apprendre à manger de façon très convenable, en dépit des leçons d’une mère attentive et chérie. J’ai hérité cela de mon pauvre père, qui prenait l’os du poulet – horreur ! – à pleines mains et faisait même « chabrol », en versant du vin rouge dans son bouillon. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Vingt-neuf mois d’exil, Grasset, réédition Le Livre de Poche, page 522)
- C'est le chabrol qui ravigote, Il est le plus grand des médecins, Il vous réchauffe le gosier Et brise le mal en morceaux. — (Robert Benoît, L'Amour deicimo tout, traduit et cité dans La vie quotidienne en Périgord au temps de Jacquou le Croquant, par Gérard Fayolle, Hachette Littératures, 2002)
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pétiole
- (Botanique) Partie rétrécie de certaines feuilles unissant le limbe à la tige.
- Jusqu'à présent, ils n'en tirent aucun profit. Le jatrophe est classé dans l'ordre des Renonculinées, famille des Euphorbiacées, tribu des Crotonées. La feuille, caduque, simple palmatilobée, comprend 5 grands lobes et un pétiole de 0 m. 30 à 0 m. 40 de longueur. — (Revue des eaux et forêts, publiée par Aristide & Stanislas Frézard, vol. 53, Éditions Berger-Levrault, 1915)
- (Entomologie) Chez certains hyménoptères comme les guêpes et les fourmis, deuxième segment de l'abdomen fortement rétréci. Il peut être simple, double ou en forme d'écaille.
- Un des deux mâles saisit son adversaire au niveau du cou ou du pétiole et le soulève pour le priver d'appui. Cette prise peut durer plusieurs heures et se termine par la mort du plus faible. — (Luc Passera, Serge Aron, Les fourmis: comportement, organisation sociale et évolution, Les Presses scientifiques du CNRC, 2005)
- crepol
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.