Dictionnaire des rimes
Les rimes en : sanguinivore
Que signifie "sanguinivore" ?
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- (Zoologie) Qui se nourrit de sang.
Mots qui riment avec "or"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "sanguinivore".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : or , ors , ort , orts , ord , ords , aur , aurs , aure , aures , orps , ore et ores .
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corridor
- Galerie couverte, plus ou moins étroite, qui sert de passage pour aller à plusieurs appartements, à plusieurs pièces.
- Karl ! Karl ! s’écria le landgrave en s’élançant comme un insensé dans le corridor où l’attendait son frère d’armes. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Aussitôt dispersée à travers les salles, en fuite dans les corridors, en ribambelle jusqu'en haut de l’escalier, l’armée se laissa balayer par la tempête de la déroute. — (Pierre Louÿs, Les Aventures du roi Pausole, 1901)
- […] il fallait ne pas être dégoûté pour aller chez ces gens-là, car la femme était toujours ivre et le mari si ignorant qu’il disait collidor pour corridor. — (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 95)
- De jour, le corridor était dans la pénombre et c'est presque à tâtons qu’on trouvait la clinche du salon d’attente. — (Georges Simenon, Le voyageur de la Toussaint, Paris : Gallimard, 1941, chap. 2)
- Cependant, Pétrouchka emporta le pantalon et l’habit zinzolin moucheté, les étendit sur un porte-manteau et se prit à les brosser et vergeter si furieusement que le corridor fut bientôt rempli de poussières. — (Nicolas Gogol, Les Âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- La porte s’ouvrit sur un corridor qui sentait le linoléum, avec un portemanteau en bambou à droite, des plantes vertes, dans des cache-pot de faïence. — (Georges Simenon, Les Vacances de Maigret, Presses de la cité 1948, Place des éditeurs, 2012, chap. 4)
- regord
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inconfort
- Absence de confort.
- Contrairement à beaucoup d’érudits en chambre, notre confrère profitait de ses inspections communales pour mener ses enquêtes sociologiques ou folkloriques sur le terrain, souvent dans des conditions d’inconfort inimaginables. — (Pierre Boyer, Émile Dermenghem (1892-1971), Bibliothèque de l'école des chartes, 1971, vol.129, n°129-2, p.526)
- À l'instant, je me sens au milieu de nulle part. C'est une sensation de malaise indescriptible, un inconfort inqualifiable. — (Renée Pelletier, Cœur sur papier : paroles et dessins de guérison, page 27, 2005)
- L’Association du Barreau canadien (ABC), organisme où milite un très grand nombre de candidats à la magistrature pour faire preuve d’« engagement » dans la communauté, a manifesté son inconfort dans deux communiqués récents. — (Antoine Robitaille, « Un scandale étouffé », Le journal de Québec, 27 novembre 2020)
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melchior
- (Œnologie) Grosse bouteille de vin d'une contenance de 18 litres, c'est à dire 24 bouteilles de 75 centilitres.
- L'être humain n'est pas si altéré que, ayant sifflé un melchior, il trouve encore moyen de s'écrier : « Il fait soif, garçon, remettez-moi ça ! » . — (Didier Nordon, Vous reprendrez bien un peu de vérité ?, Belin, Paris 2007)
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gor
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du gorontalo.
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limivore
- (Zoologie) Qui se nourrit de vase, de boue. Qui ingère les sédiments du fond marin (ou lacustre) pour en extraire les particules organiques.
- Un organisme limivore.
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météore
- Phénomène atmosphérique.
- Le tonnerre, les éclairs, la pluie, la neige, la grêle sont des météores.
- L’arc-en-ciel est un météore.
- Météore aérien, aqueux, lumineux, igné, enflammé.
- Ce n’était qu’un orage qui avait passé avec cette rapidité spéciale aux météores électriques. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Corps solide qui se consume en traversant l'atmosphère.
- [Mayer] explique l’incandescence des météores par une perte d’énergie cinétique dans l’atmosphère. — (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961)
- (En particulier) Traînée lumineuse produite par l’entrée dans l’atmosphère d’un météoroïde.
- Aussi son règne fut-il comme le cours d’un météore rapide et étincelant qui parcourt le ciel, répandant autour de lui une lumière éblouissante, mais inutile, que remplace aussitôt une obscurité profonde. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Sens figuré) Personne qui a une renommée éclatante, mais passagère ; chose qui fait une impression vive, mais peu durable.
- Il est dans le caractère français de s’enthousiasmer, de se colérer, de se passionner pour le météore du moment, pour les bâtons flottants de l’actualité. — (Honoré de Balzac, Eugénie Grandet, 1834)
- Thom ne fut-il qu’un météore polaire, qui déchira la toile du ciel canadien pour vomir son fiel contre les Canadiens français et les Métis, puis repartir, le mal fait, vers son Écosse natale ? — (Marc Chevrier, « La rançon de Brennus », Argument, volume 19, no 2, printemps-été 2017, page 125)
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recors
- Personne qu’un huissier mène avec lui pour servir de témoin dans les exploits d’exécution et pour lui prêter main-forte en cas de besoin.
- Vous êtes plus laids que des recors, s’écria-t-il. — (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
- Un gros pas qui monte l'escalier, c'est l'ancien recors. — (Alphonse Allais, À se tordre, 1891)
- Le praticien, vulgairement appelé recors, est l’homme de justice par hasard, il est là pour assister l’exécution des jugements, c’est pour les affaires civiles, un bourreau d’occasion. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
- (Droit féodal) Personne qui aidait les collecteurs d’impôts à récupérer l’argent.
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apivore
- Qui dévore les abeilles.
- La rapidité avec laquelle le venin de lʼapivore terrasse sa victime est inquiétante et inexplicable. — (Robert Nachtwey, L'instinct chez les insectes, 1952)
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gonophore
- (Botanique) Prolongement du réceptacle qui porte les étamines et le pistil.
- La bractée et le gonophore ne sont reliés que de façon très lâche. — (Université d’Aix-Marseille. Station marine d’Endoume: Recueil des travaux. Bulletin, numéros 38 à 39, 1965)
- camors
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sonore
- Qui rend un son.
- Tous les hommes, […], écoutaient nonchalamment, sans y prêter grande attention, un mauvais phonographe, aux accents métalliques. Du pavillon sonore sortaient des paroles qui serrèrent le cœur de Bert d’une angoisse nostalgique […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 385 de l’édition de 1921)
- Les cris des coqs, les sabots des ânes poussés par l'encouragement sonore et monotone des paysans, réveillèrent Elhamy le lendemain. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Qui donne beaucoup de son, qui a un beau son.
- Deux escaliers, sous un maigre lumignon, plongent aussitôt vers un sous-sol d'où la musique sonore et nasillarde de l'accordéon monte avec des accords de banjo. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Qui renvoie bien le son, où le son résonne bien.
- Le vieillard et sa fille […] distinguèrent alors un bruit d'éperons et un cliquetis d'épées qui retentirent sous le sonore péristyle du château. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui est mal isolé.
- Le palier était sombre, sonore. On entendait les bruits sourds de la maison comme les borborygmes d'un corps au repos. — (Henri Troyat, A demain Sylvie, J'ai lu, page 153)
- Qui est relatif au son.
- Le yé-yé désigne un genre, l'ensemble des exhibitions de mineurs ignares, exhibitions vocales ou instrumentales, individuelles ou collectives, caractérisées par leur outrance sonore et leur indigence d’expression. — (Jean-Louis Gérard, L'imposture Yé-Yé, dans Le Monde libertaire, n°107, décembre 1964, p.7)
- (Phonétique) Se dit d’une consonne dont la prononciation s’accompagne d'une vibration des cordes vocales.
- En français, les consonnes orales sonores sont b, d, ɡ, v z, et ʒ ; les autres sont dites sourdes.
- hossegor
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effort
- Action de s’efforcer.
- Il pâlit un peu, puis, tentant un effort désespéré, réussit à dégager un pied, tandis que l’autre restait prisonnier de la glu mouvante et fétide des profondeurs. — (Louis Pergaud, Un sauvetage, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Cet ouvrage vous demandera beaucoup d’efforts. Les ennemis ont fait un grand effort pour emporter la place. Arriver à un résultat sans effort.
- (En particulier) Action énergique d’une force physique ou intellectuelle.
- La Girafe, excitée à fuir, se presse, s’emporte, et est bientôt hors de vue ; mais elle ne soutient point longtemps cet effort, qu’elle ressent comme une fatigue […] — (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
- Il avait saisi l’arbre à pleins bras […] À chaque effort, il se haussait d’une demi-coudée. — (Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chapitre 1, 1910)
- Soutenus dans le ciel par les avions de la coalition (qui, à partir de la fin septembre, avaient concentré quasiment tous leurs efforts sur Kobané), ultra-déterminés, ultra-organisés, renforcés par leurs bataillons féminins d’une redoutable efficacité, les YPG reconquirent, mètre après mètre, la moitié de la ville que les djihadistes leur avaient prise, avant de les en chasser complètement le 25 janvier. — (Leïla Mustapha, Marine de Tilly, La femme, la vie, la liberté, 2020)
- Nous volions depuis vingt-six heures et demie. Malgré les soucis et les préoccupations et les efforts successifs, nous étions l’un et l’autre d’attaque. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- En pleine mer, des bâtiments sombrèrent, ou, désemparés par la tempête, n’échappèrent au naufrage que par des efforts inouïs. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, chapitre 19, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 185)
- (Par extension) Résultat produit par cet effort.
- Cette œuvre est un bel effort.
- (En particulier) Pression exercée par un corps, en parlant des choses.
- Lorsque le tenon joue dans la mortaise, l'assemblage se trouve promptement détruit par les efforts auxquels il est nécessairement soumis. — (De la charpente: comprenant les assemblages, les poutres armées, […], et la manière d'exécuter ces ouvrages, Bruxelles : au bureau de la Bibliothèque rurale, 1852, page 8)
- […] dans la nuit, les pauvres arbres, sous l’effort du vent plus colère, gémissent et craquent. — (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
- Le gréement dormant en fil d’acier galvanisé, peut supporter un effort de dix tonnes sans se rompre. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Sens figuré) Supporter tout l’effort de la guerre.
- (Par extension) Hernie ou contraction douloureuse de quelque muscle.
- Se donner un effort en soulevant un fardeau. Ce cheval a un effort.
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portor
- (Marbrerie) Sorte de marbre noir, marqué de grains ou de veines en pyrite, cette dernière ressemblant à de l’or.
- Une table, une cheminée de portor.
- Notre Sainte Mère s’en est servi pour élever ses tours et ses autels, qu’il s'agisse du grès rouge des Vosges, ou de Palave noire d'Auvergne, des basaltes, des porphyres et des portors, de la pierre bleue de Tournai. — (Paul Claudel, Connaissances, page 295, Gallimard, 1953)
- Quant au mausolée du maréchal de Villeroy, il se composait d’un socle de portor soutenant un sarcophage, également en portor. — (François Chauvat, Léon Charvet, Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne → lire en ligne)
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athanor
- Four d’alchimiste, à combustion très lente.
- Mais là aussi une immense et harassante liberté lui restait encore : il pouvait à son gré s’en tenir à cette décision ou y renoncer, faire le geste qui termine tout ou au contraire accepter cette mors ignea guère différente de l’agonie d’un alchimiste enflammant par mégarde sa longue robe aux braises de son athanor. — (Marguerite Yourcenar, L’Œuvre au Noir, Troisième Partie « La prison », chapitre « L’acte d’accusation », Gallimard, Paris, 1968, page 355)
- Oui, la chambre à four, avec ses chevrons, ses murs nus et sa suie séculaire, c’était l’athanor où le feu se transformait en principe de vie ; voilà pourquoi je m’y réfugiais, pour y renifler dix siècles de ce vrai confort, qu’on n’a d’ailleurs jamais remplacé, et pour y mijoter les expériences gustatives personnelles, les seules valables. — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 116)
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dévore
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de dévorer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de dévorer.
- La possession-destruction s’actualise quand le sujet, possédé par exemple par une bête humanisée et hommisée qui le dévore de l’intérieur, finit par mourir de cachexie, comme chez A. Doremieux : « Symbiose phase un » (in Couloirs sans issue) ou « Les bêtes » (Promenades au bord du gouffre). — (Louis-Vincent Thomas, Fantasmes au quotidien, 1984)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de dévorer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de dévorer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de dévorer.
- clerguemort
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claymore
- (Armement) Large et grande épée à deux mains qui était utilisée par les guerriers écossais.
- — Je choisis le pistolet, dit Burlington.— Moi, dit Escrik, l’ancien combat de champ clos à la masse d’armes et au poignard.— Moi, dit Holderness, le duel aux deux couteaux, le long et le court, torses nus, et corps à corps.— Lord David, dit le comte de Thanet, tu es écossais. Je prends la claymore.— Moi, l’épée, dit Rockingham.— Moi, dit le duc Ralph, je préfère la boxe. C’est plus noble. — (Victor Hugo, L’Homme qui rit, 1869, édition 1907)
- Je me souvenais de la longue vendetta qui opposa à travers l’histoire d’Écosse les Macfarlanes et les Macgregors, au temps où les chefs de clans maniaient trop fréquemment la claymore et le dirk ! — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 220)
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passiflore
- (Botanique) Genre de plantes grimpante dont le type est la grenadille.
- Les grenadilles ailées, les passiflores aux larges fleurs de pourpre striées d’azur et couronnées d’une aigrette d’un violet noir, retombent du faîte de la voûte comme de colossales guirlandes. — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
- « Ah! mon Dieu! que c’est beau! et que l’homme se sent petit en face de ces merveilles de la nature, de ces géants qui datent des premiers âges du monde.! Entre ces troncs lisses ou couverts d’une mousse sombre se suspendent des milliers de plantes grimpantes, des lianes de toutes sortes, les passiflores laurifoliæ, les bignonies, les bromerias, les aristoloches, que sais-je accrochant leurs jeunes rameaux aux troncs noueux des vieux arbres. Les fleurs aux couleurs éclatantes tranchent sur le ton plus foncé de la verdure. Des fougères arborescentes, des lichens couvrent le sol. Une lumière diffuse et voilée filtre à travers l’épais rideau. On se croirait au crépuscule d’un beau jour. La chaleur n’est pas grande, mais l’air manque aux poumons. On respire avec peine.— (Charles Wallut, Sur les rives de l'Amazone : voyage d'une femme, Marthe Verdier, 1882, pages 144-145)
- Car je ne veux plus rien sinon laisser se cloreMes yeux couple lassé au verger pantelantPlein du râle pompeux des groseilliers sanglantsEt de la sainte cruauté des passiflores — (Guillaume Apollinaire, « L’Ermite », Alcools, in Œuvres poétiques, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1965, p. 103)
- (Botanique) (Par métonymie) Fleur de cette plante.
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altiport
- Aérodrome en montagne.
- L’altiport a permis à un certain nombre d’agences, en majorité sherpa, d’y installer des magasins où elles peuvent déposer le matériel et les denrées non périssables pour toute la durée de la saison touristique. — (Christian Jamot, Pierre Vitte, Le tourisme diffus, 1995)
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colore
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de colorer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de colorer.
- Je me promenais dans cette ville si chère à ses habitants, j’allais du Rialto au grand canal, du quai des Esclavons au Lido, je revenais à sa cathédrale, si originalement sublime ; je regardais les fenêtres de la Casa Doro, dont chacune a des ornements différents ; je contemplais ces vieux palais si riches de marbre, enfin toutes ces merveilles avec lesquelles le savant sympathise d’autant plus qu’il les colore à son gré, et ne dépoétise pas ses rêves par le spectacle de la réalité. — (Honoré de Balzac, Facino Cane, 1837)
- Ainsi tous les chasseurs, les marins et autres spécialistes, desquels le langage se colore et se sapidifie à l’usage des termes de leur métier. — (Alphonse Allais, Le Boomerang, 1912)
- Première personne du singulier du subjonctif présent de colorer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de colorer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de colorer.
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matador
- (Tauromachie) Celui qui, dans les corridas, met l’animal à mort.
- On n’emploie guère en Espagne le mot matador pour désigner celui qui tue le taureau, on l’appelle espada (épée), ce qui est plus noble et a plus de caractère ; l’on ne dit pas non plus toreador, mais bien torero. Je donne, en passant, cet utile renseignement à ceux qui font de la couleur locale dans les romances et dans les opéras-comiques. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Après s'être vanté d'avoir travaillé à éteindre les lampions célestes par un geste magnifique, il se donne les allures d'un matador aux pieds duquel va tomber le taureau furieux. — (Georges Sorel, Lettre à Daniel Halévy, 15 juillet 1907, dans Réflexions sur la violence, 1908)
- Le picador alcoolique et grisonnant avait devant lui un verre d’eau-de-vie de cazalas et se délectait à contempler une table où avaient pris place le matador dont le courage avait fui, et un autre matador qui avait renoncé à l’épée pour redevenir banderillero, et deux prostituées apparemment très décaties. — (Ernest Hemingway, La Capitale du monde, 1936. Traduit de l’anglais américain par Marcel Duhamel, 1946. Traduction revue par Marc Sapora, 2001, page 32)
- Le matador qui tire du danger couru l’occasion d’être plus brillant que jamais et montre toute la qualité de son style à l’instant qu’il est le plus menacé : voilà ce qui m’émerveillait, voilà ce que je voudrais être. — (Michel Leiris, De la littérature considérée comme une tauromachie, 1945-1946 (préface de L’âge d’homme, 1939), collection Folio, page 12)
- (Cartes à jouer) Dans le jeu de l’hombre, désigne les cartes supérieures.
- Spadille, manille et baste sont les trois premiers matadors.
- (Jeux) Jeu de dominos où l’on doit toujours faire sept.
- (Boucherie) Outil utilisé en abattoir pour étourdir les animaux avant la mise à mort par saignée.
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maure
- (Géographie, Histoire) Qui concerne les Maures ou leur culture.
- Sous la tente maure, une petite loge de tissus isole parfois la couche conjugale, tandis que sous la tente bédouine , une cloison de roseau circonscrit le horma (pluriel : harem), l'espace intime réservé à une épouse et à ses jeunes enfants. — (Olivier D'Hont, Techniques et savoirs des communautés rurales : approche ethnographique du développement, Karthala, 2005, chap.14, p.172)
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roquefort
- Fromage de brebis, très estimé.
- Le roquefort est fait de lait de brebis.
- Les roqueforts, eux aussi, sous des cloches de cristal, prenaient des mines princières, des faces marbrées et grasses, veinées de bleu et de jaune. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.