Dictionnaire des rimes
Les rimes en : sang
Mots qui riment avec "angue"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "sang".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : angue , angues , ang et angs .
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rotang
- Synonyme de rotin.
- chastang
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ladang
- Culture sur brûlis semi-nomade pratiquée en Asie du Sud-Est.
- Il est apparu nécessaire de sérier les ladang ouverts en forêt primaire, en forêt secondaire et ceux cultivés deux années consécutives.— (Olivier Sevin Les Dayak du Centre Kalimantan, 1983, page 152.)
- ilang
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xiang
- Langue sino-tibétaine chinoise parlée principalement dans les provinces du Hunan et du Sichuan, comptabilisant plus de 38 millions de locuteurs.
- Deux groupes, en usage dans l'intérieur, conservent un caractère provincial : xiang dans le Hunan et gan dans le Jiangxi. — (Jean Sellier, Histoire des langues et des peuples qui les parlent, La Découverte, 2019, page 513)
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rang
- Ordre, disposition de plusieurs personnes ou de plusieurs choses sur une même ligne. File, alignement.
- Ces collégiens sont sortis en rangs.
- Il est défendu de parler dans les rangs.
- Il était au premier rang des spectateurs.
- Des fauteuils de second rang au théâtre.
- Un rang de colonnes.
- Un rang de sièges.
- Un rang de perles.
- Elle avait plusieurs rangs de dentelle sur sa robe.
- (Militaire) Ensemble de soldats alignés les uns à côté des autres.
- Le rang est de flanc en flanc, et la file de la tête à la queue.
- Mettre une troupe en ligne sur deux rangs.
- Combattre aux premiers rangs.
- A vos rangs!
- Rompez les rangs!
- Sortir des rangs.
- Hors des rangs.
- Quitter son rang.
- Rompre, percer, enfoncer les rangs ennemis.
- Entrer dans les rangs d’une armée, être admis, être incorporé dans une armée.
- J’ai combattu, j’ai servi dans vos rangs.
- Il fut chassé des rangs de l’armée.
- — Silence dans les rangs ! répondit Marcel… — (Jules Verne, Les Cinq Cents Millions de la Bégum, Hetzel, 1879, chapitre XVI)
- (Sens figuré) Troupe des soldats, à l'exclusion des officiers.
- Sortir du rang se dit des officiers qui, partis simples soldats, ont gagné leurs grades dans la troupe, par opposition à ceux qui sortent des écoles militaires. On le dit aussi, par extension, de quelqu’un qui s’élève au-dessus de son milieu.
- C’est un officier sorti du rang.
- (Par analogie)
- 21 octobre 1940 – Et moi, à vingt ans ? J’ai le nez qui brille, je travaille laborieusement, bos suetus aratro, et je ne vois pas comment je sortirai du rang. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 98)
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yang
- (Philosophie) Une des deux forces, le coté actif, de la réalité dans la philosophie et la médecine chinoise, associée à la lumière, au soleil, à la chaleur, à la sécheresse et à la fonction.
- Ce sont les deux premiers principes de la philosophie chinoise ; l’un passif et ténébreux, le Yin ; l’autre actif et lumineux, le Yang ; l’un mâle, le Yang ; et l’autre femelle, le Yin. — (Charles Mayet et al., Le Magasin pittoresque, vol. 1, 1833, p. 307)
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spatangue
- Oursin de la classe des Échinides.
- Le spatangue pourpre a le plus de chance d'être découvert enfoui à dix centimètres dans des sables grossiers et dans des fins graviers, particulièrement si ce milieu est balayé par un courant.
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harangue
- Discours fait à une assemblée, à un prince ou à quelque autre personne élevée en dignité.
- Aussi, les harangues des princes, les remontrances des ministres, y tiennent-elles une grande place. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- Le Béarnais se mit à rire; […]. La voiture ne s'arrêta pas, car il tombait une petite pluie fine, […], et on avait déjà perdu beaucoup de temps à écouter la harangue des notables de Sainte-Menehould ; mais Henri IV fit prendre les placets des verriers, et peu de jours après leur accorda de nouvelles lettres patentes. — (André Thieuret, Le secret de Gertrude, dans Le Correspondant, tome 82, Paris : chez Charles Douniol, 1870, p. 236)
- Aussi les harangues ne manquaient pas au roi Charles IX et à la reine de Navarre ; on sait combien les huguenots étaient harangueurs. Force allusions au passé, force demandes pour l’avenir furent adroitement glissées au roi au milieu de ces harangues. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre I)
- (Familier) Discours ennuyeux ; longue remontrance.
- On pourrait remplir des pages entières avec l’exposé sommaire des thèses contradictoires, cocasses et charlatanesques qui forment le fond des harangues de nos grands hommes ; rien ne les embarrasse. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, p.159)
- Pendant ce temps, dans la cité géante, le mouvement insurrectionnel échappait à tout contrôle. […]. Au début, la rébellion ne se manifesta que par des vociférations isolées, des harangues sur les places et des excitations dans la presse. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 233 de l’édition de 1921)
- Hé mon ami, tire-moi de danger !Tu feras après ta harangue. — (Jean de La Fontaine, Fables, Livre premier, XIX : L'Enfant et le Maître d'école)
- foulangues
- capestang
- nostang
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cangue
- Sorte de carcan portatif dont on fait usage en Asie et surtout en Chine. Note : Consiste ordinairement en deux pièces de bois très pesantes et échancrées au milieu, qu’on réunit après y avoir introduit le cou et les poignets du condamné.
- Il est entré dans la Révolution par la porte des sacristies, comme un missionnaire allant au-devant de la cangue en Chine ; et il y apportera une ardeur cruelle, des besoins d’excommunier les mécréants, de flageller les tièdes — quitte à être, lui-même, percé de flèches, et crucifié avec les clous sales de la calomnie ! — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- Quiconque aura volé des chevaux appartenant au souverain sera puni de trois mois de cangue et, à l’expiration de cette peine, envoyé à une frontière rapprochée. — (Annam, Paul-Louis-Félix Philastre, Le code annamite, nouvelle traduction complète, 1909)
- Nous avons en effet découvert une véritable chambre de tortures ! Chevalets, colliers pointus, cangues, brodequins, poucettes. — (Jean Ray, Harry Dickson, Les Spectres-Bourreaux, 1932)
- Le supplice de la cangue.
- (Sens figuré) Poids ou douleur au niveau des épaules.
- Une sorte de cangue lui écrasait les épaules, ses articulations paraissaient à jamais raidies. Le moindre geste exigeait un effort démesuré. — (Joseph Kessel, L’Équipage, Gallimard, 1969, page 212)
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exsangue
- (Médecine) Qui a peu de sang ou dont le sang paraît appauvri, qui en a perdu beaucoup.
- C'était un homme d'environ quarante-cinq ans, jeune, malgré les cheveux blancs, la bouche amère, la figure exsangue. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Un bon sourire vint se poser sur ses lèvres exsangues, un sourire comme en ont les convalescents quand ils commencent à espérer que le mal qui les a frappés ne les emportera pas. — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
- Appuyée au mur, les mains derrière le dos, une petite fille blonde, exsangue, se mit à pleurer ; et les garçons disaient : « Ça fera une belle amoureuse plus tard. » — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 63)
- La pâleur exsangue de son visage, les halos bleuâtres qui cernaient ses orbites, confortaient cette impression de veillée funèbre. Et pourtant ses yeux bougeaient sans fin, toupillaient, poulopaient, infatigables dans leur habitacle ; […]. — (Patrice Delbourg, Une douceur de chloroforme, Bègles : Le Castor Astral éditeur, 2017)
- (Sens figuré) (Par extension) En ruine ou très affaibli, à bout de forces.
- Le régime de Bachar Al-Assad s’apprête à prendre le contrôle total de la ville, devenue depuis 2012 le symbole de la résistance des rebelles, après plusieurs mois de siège qui ont laissé les Alépins exsangues. — (Anne-Aël Durand et Gary Dagorn, Syrie : à quoi ressemblait la ville d’Alep avant la guerre ?, Le Monde, 15 décembre 2016)
- La chaleur abrutissante, la poussière rouge de la latérite, les silences de plomb et les bruits assourdissants, les couleurs exsangues des paysages, le chaos, le feu et la mort semblent être ses moyens d’autodéfense.— (Stephen Smith, La Ruée vers l’Europe, 278 pages, Grasset, 2018, pages 102-107)
- Les océans sont exsangues : surexploités, pollués et dévastés par des méthodes de pêche destructrices, ils sont méthodiquement vidés de leurs extraordinaires ressources, longtemps pensées inépuisables et de ce fait dramatiquement délaissées par l’opinion comme les pouvoirs publics. — (Notre Mission, bloomassociation.org)
- Sache que ce cœur exsangue pourrait un jour s'arrêter si, comme un boomerang, tu ne reviens pas me chercher. — (Serge Gainsbourg, Comme un boomerang, 1975)
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sampang
- (Navigation) (Vieilli) Variante de sampan.
- [À Hong-Kong] tandis que les marchandises sont déposées sur de lourds chalands qui font va-et-vient entre le steamer [bateau à vapeur] et les wharfs [quais], les passagers sautent dans de légères embarcations, les sampangs, où ils entassent leurs bagages, et franchissent ainsi à la rame ou à la voile la distance qui les sépare du rivage. — (Georges Bousquet, Revue des Deux-Mondes, 15 décembre 1876, page 726)
- Plus de 20 000 sampangs [à Canton], contenant chacun une famille abritée sous une légère toiture de jonc et de bambou arrondi en demi-cercle, se pressent entre les rives. — (Georges Bousquet, op. cit., page 733)
- grangues
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erlang
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de erlangen.
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harfang
- (Ornithologie) Nom employé soit de façon générique (i.e. harfang des neiges), ou comme nom spécifique (comme dans chouette harfang), désignant un genre de grand-duc dépourvu d’aigrettes (la seule espèce de ce nom étant Bubo scandiacus) de la famille des strigidés, de plumage d’un blanc pur tacheté ou strié de marques plus sombres en plus ou moins d’étendue selon l’âge de l’oiseau ou la saison. → voir harfang des neiges
- Il avait vu cet être étrange [un mineur] rôdant dans la mine, toujours accompagné d’un énorme harfang, sorte de chouette monstrueuse… — (Jules Verne, Les Indes noires, 1877, XX « Le pénitent »)
- [...] qu’y at-il par delà ces îles de glaçons fracassés, qu’y a-t-il par delà la mer ultime et le dernier harfang, quel nord plus puissant que le nord leur dicte ce cri plus lointain que le cri ?... — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre d’avril », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, page 81)
- (Par ellipse) Harfang des neiges.
- Dans ce milieu qui ne m’est pas familier, l’appel du harfang prend un accent lugubre. — (Gérald Baril, Si près, si loin, les oies blanches, Montréal, XYZ, 2020, p. 128)
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watergang
- Dans les Flandres, canal de drainage.
- Les champs humides, coupés de watergangs. — (Van der Meersch, Empreinte dieu, 1936)
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orang
- Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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langue
- (Anatomie) Organe musculaire charnu et mobile, situé à l’intérieur de la bouche, et permettant de percevoir le sens du goût et d’articuler certains sons.
- Elle saisit le feuillage d’une façon très-singulière, faisant sortir pour cet effet une langue longue, rugueuse, très-étroite et noire, en l’entortillant autour de l’objet qu’elle convoîte. — (Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, Quelques Considérations sur la Girafe, 1827)
- Elles étaient là, dévotement alignées, et à genoux, baissant la tête, tenant la nappe à deux mains. Melle Lerondeau, bien qu’elle eût soixante-dix an et fût un peu bavarde, était une bonne personne. Elle avait une jolie langue de jeune fille. Les dames Leboucher qui ne se mêlaient jamais à toutes les conversations que l’on peut tenir sur les gens, montraient de leur langue tout juste ce qu’il en faut pour communier. Les autres dames avaient d’assez belles langues, des langues de femme, à la vérité, un peu pointues. Mais la langue de Mme Béchangris était rouge, épaisse, rugueuse et, malgré vous, faisait penser à un caillou. — (Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, pages 58-59)
- La langue, sèche et rouge, devient souvent fuligineuse, c’est-à-dire qu’elle se couvre d’un enduit couleur de suie. — (Jules Guiard, Les Parasites inoculateurs de maladies, Flammarion, Paris, 1918, page 293)
- Sa langue, d’une mobilité étonnante, courait amoureusement sur ses lèvres comme si elle se promettait de goûter à toutes les félicités d’ici-bas. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 12)
- D’abord, tandis que le crapaud guette sa proie, il contracte les muscles rétracteurs de son système hyoglosse, en sorte qu’il ramène vers la glotte l’extrémité libre de la langue. — (Jean Rostand, La Vie des crapauds, 1933)
- « Quarante-trois jours chez les paras. Excuse-moi, j’ai encore du mal à parler : ils m’ont brûlé la langue », et il me montra sa langue tailladée. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- Sauf pour ces derniers arrangements, le décor était prêt. Et d’un tel faste que Toursène, pour habitué qu’il fût à ces rites, ne put s’empêcher de faire claquer sa langue à plusieurs reprises, d’approbation. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Par analogie) Chose qui a une forme longue, étroite et peu épaisse.
- Le Saint-Esprit est descendu sur les apôtres en langues de feu.
- Une âpre langue de terre rattache l'Égypte au monde asiatique, […] — (Mohammed Essad Bey, Mahomet, 571-632, Payot, 1948, page 9)
- (Linguistique) Système d’expression orale ou écrite utilisé par un groupe de personnes (communauté linguistique) pour communiquer.
- Tandis que la langue française se formait laborieusement des débris de la langue latine […] l’Orient, ce vieux monde, berceau du nôtre, continuait de rouler dans son lointain orbite […] — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française dans ses rapports avec les littératures étrangères au Moyen Âge, tome 1, Revue des Deux Mondes, 1833)
- L’action des forces d’attraction des grandes langues est cumulative ; elle se poursuit, comme dans la chute des corps, avec une accélération constante. Plus les grandes langues prévaudront sur les petites, moins on sera tenté d’écrire ou de traduire dans ces dernières, moins on sera tenté de les apprendre avec soin et précision. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
- Je me décide à leur parler allemand : pour qu’ils comprennent mieux, j’emploie mon haut allemand le plus clair, la langue officielle des théâtres de Meiningen et de Weimar, le hanovrien saccadé des auteurs juifs qui déclament les traductions de Verlaine. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- L’un était […] probablement silencieux par ordre ; l’autre, gêné de trouver Mikkelsen et Münck parlant sa langue, était d'une loquacité un peu déconcertante. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Les société humaines ont pour habitat leur langue. Ce ne sont pas les mers, les grottes, les cimes des montagnes ou les bois profonds qui les abritent : mais la voix qu’ils échangent entre eux et ses accents singuliers. Et tous les actes des métiers et des rites se font à l’intérieur de cette merveille sonore, invisible et sans distance, à laquelle tous obéissent. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 39)
- Quoi qu’on fasse, la langue, pour l’immense majorité de ceux qui l’utilisent est un instrument véhiculaire qui favorise les rapports sociaux, les échanges mercantiles. — (Pol Vandromme, Belgique - La descente au tombeau, 2008)
- On n’écoute jamais assez la langue. Elle est pourtant très éloquente, toujours. De ce que disent ceux qui l’emploient, et de ce qu’ils veulent, et de ce qu’ils pensent, et de la famille d’esprits à laquelle ils appartiennent, elle nous apprend bien davantage, en général, qu’eux ne se soucient de nous en faire savoir, et même qu’ils n'en savent eux-mêmes, bien souvent. — (Renaud Camus, La Grande Déculturation, Paris, Fayard, 2008)
- Imposer sa langue, c’est imposer sa pensée. — (Claude Hagège)
- Car, nos ancêtres l'avaient bien compris, la langue est un bien collectif légué d'une génération à l'autre. C'est un lien immatériel qui transcende les siècles et qui unit les morts, les vivants et ceux encore à naître. Il nous incombe à nous, les vivants, de préserver et de transmettre cet héritage. — (Frédéric Lacroix, Pourquoi la loi 101 est un échec, Boréal, 2020, page 256)
- (En particulier) (Par ellipse) Langue vernaculaire.
- Guenièvre : Vous savez même pas comment elle s’appelle.Angharad : Laissez, c’est une esclave grecque… Elle parle même pas la langue ! — (Alexandre Astier, Kaamelott, Livre 2, épisode La Joute Ancillaire)
- (Par extension) Langage (pas forcément parlé).
- Personne n’a mieux parlé que lui la langue des sentiments amoureux.
- (En particulier) Vocabulaire ou syntaxe propres à tel ou tel écrivain ou telle ou telle personne.
- C’est un garçon fort agréable que Bernard. Soigné, rasé de près, le teint clair, il s’exprime dans une langue choisie et ne fait usage de l’argot qu’en d’exceptionnelles circonstances. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- (Canada) (Ichtyologie) Synonyme de plie cynoglosse (poisson).
- (Glaciologie) Bande de glace descendant d’un glacier.
- Actuellement, les glaciers reculent de plusieurs mètres par année, mais certains glaciers, comme les « langues », peuvent perdre plusieurs dizaines de mètres par an. [...] — (Vincent Charpentie, Le piège de cristal : l'archéologie révélée par la fonte des glaciers, Carbone 14, France culture 9 octobre 2021)
- (Cartographie, Toponymie) Langue dans laquelle est réputée rédigée une carte, normalement mise en évidence par le titre et la légende[1].
- (Miroiterie) Longue fêlure sur une vitre ou un miroir, une fêlure courte se nomme une ammorce.
- rostang
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mustang
- (Zootechnie) Nom des chevaux sauvages de la pampa de la Sud-Amérique.
- Alors il lança son cheval dans les magueys, et l'un et l'autre furent en un instant hors de vue ; mais en m'approchant j'entendis les feuilles épaisses craquer sous le sabot du mustang ; il fallait l'imiter ou abandonner la poursuite. — (Thomas Mayne Reid, « La chasse aux chevaux sauvages », traduit de l'anglais par A. Coomans, en feuilleton dans Le Journal de Toulouse, politique et littéraire, 54e année, n° 280, du dimanche 9 octobre 1859, p. 2)
- Avec des rations qui empêcheraient à peine nos chevaux de mourir, les mustangs de la pampa vivent et prospèrent parfaitement. — (Journal officiel 13 nov. 1876, page 8217, 2e colonne)
- Quand aux Mustangs du Paraguay, ce sont des chevaux élevés en semi-liberté et presque sans soins. — (Railliet, A., "Traité de zoologie médicale et agricole", 1303 p., page 1161, 1895, Asselin et Houzeau, Paris)
- (Zootechnie) (Par extension) Race de cheval de travail, cheval sauvage originaire du Nord-Ouest de l’Amérique du Nord et du Canada, descendant de chevaux domestiques revenus à l'état sauvage du fait du phénomène du marronnage, dont la taille au garrot est de 1,35 à 1,55 m, utilisés pour le travail du bétail, le rodéo et la randonnée.
- […], il fut un temps où comme tout autre enfant des prairies, je passais à chasser des journées entières, sur un mustang fougueux et indompté ; […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
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sang
- (Anatomie) Organe liquide constitué de globules rouges, de cellules immunitaires (globules blancs) et de plaquettes sanguines, baignés dans le plasma sanguin et servant à l’oxygénation du corps animal ou humain.
- Les Naïs ont quelque analogie avec les Lombrics ; leur sang est rouge et leur circulation très-facile à observer. — (Dictionnaire Pittoresque d’Histoire Naturelle & des Phénomènes de la Nature, sous la direction de F.E. Guérin, tome5, 1837, page 581)
- Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, page 99)
- D’un coup de rasoir, je lui coupai la tête, et le tronc, d’où un flot de sang s’échappait, gigota quelques secondes sur le parquet. — (Octave Mirbeau, La tête coupée)
- La sérine du sang ressemble beaucoup à l’albumine de l’œuf ; elle constitue également l’albumine pathologique des urines. — (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
- Et Jourgeot, d’un œil hagard, dilaté, le rouge au front, le sang aux tempes, voyait tout cela, un étrange pincement au cœur. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La respiration demeure calme, le cœur est encore bon, mais le sang lui dégouline du crâne sur le nez, dans les yeux, poisse la chemise. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- La plus récente causerie de Wambery portait sur l’existence d’un tyran walachien, le Voïvode Drakula (ou Vlad Drakul), réputé buveur de sang humain. Le tout-Londres ne parle bientôt plus que de vampires. — (François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987)
- Le sang est un organe liquide du fait que, contrairement aux autres organes, il contient un pourcentage exceptionnel de tissu liquide. — (Katrin Tarnowski, Wolfgang Tarnowski, J. Laversanne, Notre corps, éditions Chanteclerc, 1975)
- (Sens figuré) Ce fluide qui coule dans les combats et les massacres.
- Hélas ! que sont devenues aujourd’hui ces glorieuses conquêtes enviées par l’Europe entière, où le sang des bourreaux s’est confondu avec le sang des victimes au profit de cette autre nation si fière. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Le sang de ces chiens maudits, dit le grand maître, sera une offrande agréable et douce aux saints et aux anges qu’ils méprisent et qu’ils blasphèment. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Étonnez-vous donc, après tout ça, que les Évêques aient chanté le Te Deum pour Napoléon III ; l’homme couvert de sang ne leur déplait pas ; c’est peut-être même à cela qu’ils reconnaissent le favori de Dieu. — (Émile Thirion, La Politique au village, Fischbacher, 1896, page 132)
- Admettre cette préséance, c’est léser l’esprit républicain, porter atteinte aux principes de 89, faire fi des sacrifices consentis par les révolutionnaires de 1830 à 1871, c’est accepter de voir rétablir les iniquités qu’ils ont combattues au prix de leur sang ! — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par analogie) On peut même couper avec des ciseaux les deux antennes d’un Zygène sans troubler son repas, bien qu’une goutte de sang jaune vienne perler sur la surface de section. — (Paul Portier, La biologie des lépidoptères, Éditions P. Lechevalier, 1949, note 1 page 445)
- Race ; famille ; lignée ; lignage → voir liens du sang.
- Sa figure intelligente, dont les traits et le teint trahissaient une assez forte proportion de sang soudanais, […], prenait par moments une expression de grande affabilité. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 67)
- Elle était née à Pondichéry, d’un père philippin et d’une mère hindoue, l’un et l’autre de sang mêlé. — (Pierre Louÿs, Psyché, 1927, page 57)
- Par ailleurs, l’une de ses arrière-arrière-grand-mères étant née à La Nouvelle-Orléans dans une famille d’origine martiniquaise. John Lewis a aussi un peu de sang français... — (Thierry Lalo, John Lewis, Éditions du Limon, 1991, page 10)
- La psychanalyse pourrait expliquer et éclairer de nombreux mécanismes de la Mafia. Tuer le père pour un mafieux est presque naturel, car l’appartenance à l’organisation se base sur le sang. — (Roberto Saviano : « Tout ce que montre “Gomorra” est vrai » propos recueillis par Daniel Psenny publiés dans Le Monde le 24 septembre 2016)
- Essence d’un être définissant profondément le groupe auquel il appartient, comme à une race ou à une famille.
- – Bon, dit Monsieur, j’espère que le cardinal ne va pas nous allier avec les protestants.– Eh! dit M. le Prince, si c’était cependant, le seul moyen de contenir en Allemagne Wallenstein et ses bandits, pour mon compte je n’y mettrais point d’opposition.– Allons, fit Gaston d’Orléans, voilà le sang hugenot qui parle.– J’aurais cru, dit en riant M. le Prince, qu’il y avait bien autant de sang huguenot dans les veines de Votre Altesse que dans les miennes : de Henri de Navarre à Henri de Condé, la seule différence qu’il y ait, c’est que la messe a rapporté à l’un un royaume et à l’autre rien du tout. — (Alexandre Dumas, Le comte de Moret (Le sphinx rouge), 1865, II, 4)
- Enfants par rapport à leurs parents.
- C’est votre fils, c’est votre sang.
- La voix du sang, L’attrait secret qu’on prétend que la nature donne quelquefois pour une personne de même sang, quoiqu’on ne la connaisse pas.
- (Hippologie) Race, en parlant des chevaux.
- Si ce sont des chevaux de distinction, ayant une certaine dose de sang anglais, on les chausse avec de vieux fers à l’anglaise à leur passage à Nîmes ou tout autre ville, et on les dit originaires d’outre-Manche. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Goûts, disposition innée.
- J’ai cela dans le sang.
- Il avait dans le sang le besoin de prendre, de combiner, de mystifier, de duper, de s’amuser aux dépens d’autrui. — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Les deux mille hectares de Bernard ne l’avaient pas laissée indifférente. « Elle avait toujours eu la propriété dans le sang. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- (Familier) Personne à qui l’on fait confiance, que l’on peut considérer comme faisant partie de sa famille.
- Yasmine, c’est le sang.
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écangue
- Variante de écang.
- On travaille ainsi le lin sur toute sa longueur, passant successivement d’une portion écanguée à une portion qui ne l’est pas. Après cette opération on le remet en bottes qui ont perdu de leur volume ; de cent bottes dépouillées par l’écangue, il en reste au plus une quarantaine du poids chacune de 3 liv. 1/4 ou de quatorze onces. — (Louis de Jaucourt, Lin, L’Encyclopédie, première édition, tome 9, 1751, page 550)
- Le lin, étant ainsi broyé est ensuite écangué. Cette opération s’exécute en passant une poignée de lin dans une découpure pratiquée dans une planche verticale, et l’ouvrier le bat avec l’écangue, qui est une batte formée d’un manche court et d’une planchette mince. — (D. B. F., Méthode de culture et de travail du lin en Belgique, essayée en Silésie, Bulletin des sciences agricoles et économiques, 1826, page 357)
- La planche verticale qui protège la main gauche de l’ouvrier et son échancrure sur le bord inférieur de laquelle repose le lin, existent toujours, mais l’écangue a été remplacée par une sorte de roue sans jante dont les rayons sont prolongés par des lames de bois. — (Georges Ovigneur, Du blanchiment du lin, Revue textile et des arts industriels, août 1909, page 174)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.