Dictionnaire des rimes
Les rimes en : saigneux
Mots qui riment avec "eu"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "saigneux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eu , eus , eut , eux , eud , eue , eues et oeuds .
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furieux
- Qui est en fureur ; qui est en furie.
- Il vit, non loin du grand chemin, une femme éplorée qui appelait le Ciel et la Terre à son secours, et un homme furieux qui la suivait. […]. Cet homme l’accablait de coups et de reproches. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, 1748)
- L'homme emporté et furieux ne connaît personne, il se connaît à peine lui-même. Il n'est capable de rien entendre; la colère lui fait prononcer une multitude de paroles vagues, dont il perd jusqu'au souvenir; […]. — (« Œuvres oratoires de Jacques-Denis Cochin, curé de Saint-Jacques du Haut-Pas », dans la Collection intégrale et universelle des orateurs chrétiens, publiés par l'Abbé Migne, tome 98 (vol. 31 de la 2e série), Paris, chez J.-P. Migne, 1866, p. 587)
- Entendant leur cris, Océana sortie de la maison pour se trouver face à face à une quarantaine de femmes furieuses armées de torches. Elles commencèrent par lui crier de quitter l'île, qu'elle n'était pas à sa place ici. — (Viviane Traversy, Des étoiles dans les yeux, page 98, Éditions Melonic, 2004)
- Pour les Grecs, le cheval furieux est terrible à regarder et terrible à entendre, car le grincement des dents, le bruit du mors, rappellent le grondement des Érinyes : […]. — (Bernard Terramorsi, Le fantastique dans les nouvelles de Julio Cortazar: Rites, jeux et passages, page 38, Éditions L'Harmattan, 1994)
- (Par extension) Qui dénote ou qui exprime la fureur.
- J'avais beau plonger des yeux furieux dans ses prunelles sombres, je n'y trouvais ni contact, ni étincelle, rien qu'une veulerie menaçante noyée dans de l'eau morte. — (Max Olivier-Lacamp, Les deux Asies, Grasset, 1967)
- Et pendant ce temps-là voilà la foule qui s'amasse et, comme de juste, prend fait et cause contre moi, pousse des cris furieux et veut qu'on me conduise en prison. — (Anatole France, Rabamor, dans Récits de vieux marins,)
- Dans leurs rangs éclata une furieuse colère : elles ne se sauvèrent pas, mais se jetèrent sur les cailloux et se mirent à bombarder les crânes de la cavalerie qui avait chargé. — (Un militant syndicaliste franco-polonais: La vie errante de Tomasz Olszański (1886-1959), traduit par Mylène Mihout, p.289, Presses universitaires de Lille, 1993)
- Qui, dans sa folie, se porte ou peut se porter à des actes de violence.
- Ainsi il n'a rien à faire dans les premières loges de l'Hôpital-Général en 1717 pour le fou non furieux, pas plus que dans les chambres voûtées réservées au fou furieux en 1722-1723. — (Jacques Laplante, Psychothérapies & impératifs sociaux: Les enjeux de la connaissance de soi, page 29; De Boeck Supérieur, 1995)
- Qui est impétueux, véhément, violent.
- Pour lancer contre nous ces furieux prédicateurs, il faut que les chefs du clergé se soient sentis bien atteints. — (Jules Michelet, Du prêtre, de la femme, de la famille, préface de la 3e édition, Hachette & Paulin, 1845, p.I)
- Il la couvrait avidement de caresses, murmurait les mots d'amour les plus doux, et tous deux se perdaient dans une extase furieuse et passionnée. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur par la furieuse certitude, la peur atroce et annihilante, la frayeur immonde de périr en Fagne : […]. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Vers le soir je remarque que l’étai de foc s’use beaucoup et je me dispose à le réparer lorsqu’un coup de vent arrive si furieux et si sec que l’étai de foc et la bastaque bâbord, cèdent en même temps. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Hans avait une furieuse envie de rire au nez de ce polichinelle grandiloquent, à qui il ne manquait que la redingote, le col à manger de la tarte et l’écharpe mayorale pour personnifier le stupide-fonctionnaire-conscient-de-son-importance. — (Henri Ghils, La mare aux filles, Paris : Éditions du Grand Damier, 1955, chap. 6)
- (Sens figuré) (Familier) Qui est prodigieux, excessif, extraordinaire dans son genre. — Note : Dans cet usage, l’adjectif précède toujours le nom.
- C’est un furieux mangeur, un furieux menteur.
- Il s’est donné un furieux coup, une furieuse entorse.
- Il fait une furieuse dépense.
- (Héraldique) Se dit du taureau élevé sur ses pieds. À rapprocher d’acculé, cabré, effaré, effarouché, effrayé et forcené.
- Du Fenoil — d'azur, au taureau furieux et levé en pied d'or, et un chevron de gueules brochant sur le tout. — (Jacques Paul Migne, Encyclopédie théologique, t.13, p. 662, 1852)
- (Équitation) Qualifie une sorte d'allure de manège.
- Dans les passades, dites furieuses, le cheval est maintenu à la galopade jusqu'au milieu de la ligne droite, d'où il part au galop allongé jusqu'à deux ou trois pas de l'extrémité de cette ligne ; là on le remet à la galopade pour l’exécution de la demi volte ou de la demi pirouette ordinaire. — (Félix van der Meer, Connaissances complètes du cavalier, de l'écuyer et de l'homme de cheval, page 245, Lebègue & Cie à Bruxelles & Dumaine à Paris, 1865)
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preux
- (Histoire, Moyen Âge) Chevalier.
- En ordre de bataille il a formé ses preux. — (Felix Eugene Belly , Napoléon, ses exploits et sa mort, Éd. Ladvocat, Paris 1830)
- Le prince combattait au premier rang ; l’un de ses preux fut fait prisonnier à ses côtés. — (Louis-Antoine-François de Marchangy, La Gaule poétique, Éd. Hivert, Paris 1835)
- Comme bon nombre de nobles à l’époque de la Restauration, il avait ravivé dans son âme les idées chevaleresques, et, suppléant par la force de l’imagination à celle du sang, il croyait consciencieusement sentir celui des anciens preux couler, sans mélange, dans ses veines. — (George Sand, Jeanne, 1844)
- (Par extension) (Littéraire) (Désuet) Valeureux chevalier.
- Ce glaive, ce cor, ce casque et ce bouclier étaient donc très probablement ceux du chevalier au cygne, et ce chevalier, sans aucun doute, était un de ces anciens preux qui avaient pris part aux croisades. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Pourquoi restaurer les histoires vermoulues et poudreuses du moyen-âge, lorsque la chevalerie s’en est allée pour toujours, accompagnée des concerts de ses ménestrels, des enchantements de ses fées et de la gloire de ses preux ? — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
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matheux
- (Populaire) Personne qui étudie et aime les mathématiques.
- Ma mère eut un cavalier de son lycée pour les bals, un gars dans le genre matheux boutonneux, bien aise qu’elle acceptât de danser avec lui, car il fauchait en dansant […]. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 423).
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coûteux
- Qui coûte cher.
- Le cycle de l’insecte est de trois semaines. La lutte peut se faire par voie chimique (oxydéméton-méthyl, malation, parathion) mais elle est coûteuse. — (P. Silvestre et M. Arraudeau, Le manioc, 1983)
- Mais tous font état d’un système d’une complexité inouïe. Dans les faits, sa mise en œuvre se révèle coûteuse, incertaine, voire même ubuesque. — (Olivier James, Reach : Le casse-tête des industriels, dans L’Usine nouvelle, n° 3195 du 3 juin 2010)
- La propagande antibritannique des Frères devient alors moins virulente, car trop coûteuse. — (Brigitte Maréchal, Les Frères musulmans en Europe, 2015)
- (Par extension) Qui exige un sacrifice.
- Gloire, victoire coûteuse.
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noeud
- Orthographe par contrainte typographique de nœud.
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cheveux
- Pluriel de cheveu.
- Ils arrivaient à la baraque où les campagnardes échangent leurs cheveux contre des casseroles et des pièces d’étoffes. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 110)
- En retraversant la cour, Jensen se surprit à admirer les fleurs jaunes d’hibiscus et à imaginer l’effet qu’elles feraient dans les cheveux de Trudy. — (Whit Masterson, Une nuit pour tuer, traduction de M. Michel-Tyl, Presses de la Cité, 1956, page 140)
- Si l’homme ressemble un peu à mon père, la femme n’est pas ma mère — ça, c’est sûr, bien qu’elle se comporte comme telle quand elle vient me voir tous les jours : elle me caresse la main, m’embrasse les cheveux, me masse les pieds en suivant les instructions du physiothérapeute, et dispose des campanules et des anémones dans une cruche qu’elle a apportée ici. — (Belinda Bauer, Cadavre 19, traduit de l’anglais par Christine Rimoldy, 10/18, 2015, page 101)
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milieu
- Endroit qui, dans un lieu ou un objet, est également distant de la périphérie ou des extrémités.
- On a mis le monument au milieu de la place.
- Couper un fruit par le milieu.
- (Géométrie) Point situé à égale distance des extrémités du segment.
- (Plus courant) Tout endroit qui est à une distance plus ou moins égale des extrémités, de la périphérie, sans que cela fût rigoureusement exact.
- Au milieu du chemin, au milieu du bois.
- La rivière passe au milieu de la ville.
- Il prit son adversaire par le milieu du corps.
- Point qui est également éloigné des deux termes d’un espace de temps.
- Vers le milieu de la nuit.
- Sur le milieu du jour.
- Être au milieu de l’été, de l’hiver.
- (Poétique) Le soleil était au milieu de sa course, la nuit était au milieu de son cours.
- (Par analogie) Partie centrale des écrits ou des discours, par rapport à leur commencement et à leur fin.
- Il fut interrompu, il demeura court au milieu de sa harangue.
- Il se leva au milieu du sermon.
- Ce passage se trouve vers le milieu du livre.
- (Sens figuré) Ce qui est également éloigné de tout ce qui est extrême, exagéré, de ce qui dépasse la mesure.
- La sagesse se trouve dans un juste milieu.
- La libéralité tient le milieu entre la prodigalité et l’avarice.
- Il faut savoir en tout garder le milieu, le juste milieu, un juste milieu.
- Trouver, saisir, prendre le milieu entre les extrêmes.
- Esprit de juste milieu.
- Opinion de juste milieu.
- Il n’y a point de milieu.
- Ne hasardez jamais votre estime trop tôt,Et soyez pour cela dans le milieu qu'il faut.— (Molière, Le Tartuffe ou l'Imposteur, acte V, scène 1, in Œuvres de Molière, tome VI, Firmin Didot, Paris, 1821, pages 161 et 162)
- (Physique) Substance dans laquelle un corps est placé, ou qui est traversée par un corps ou une radiation.
- Un gaz est un milieu produisant sur les projectiles une déviation d’autant plus grande qu’il est plus dense.
- Un rayon lumineux est réfracté quand il passe d’un milieu dans un autre.
- (Écologie) Ensemble des conditions où vivent les animaux et les végétaux.
- Les traités de phytogéographie étudient en général l’action du milieu sur la répartition des plantes. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 5)
- Le terme «soudanien» désigne couramment un milieu climatique et végétal de l’Afrique intertropicale. Se rapportant plus habituellement au nord de l’Équateur, il comporte cependant un homologue dans l'hémisphère sud, dénommé «zambézien». — (Jean Boutrais, L'élevage soudanien: des parcours de savanes aux ranchs (Cameroun-Nigeria), IRD Editions, 1983, page 9)
- (Biologie) Élément propre à la vie d’un être.
- Nous avons donc fait germer aseptiquement des spores de Funaires sur des milieux additionnés d’acide naphtyl-acétique à des concentrations de 10-9, 10-7, 10-5. Le même milieu, sans acide naphtyl-acétique, a été pris comme témoin. — (Colloques internationaux du Centre national de la recherche scientifique, N°28, Morphogenèse; CNRS, 1951, page 272)
- L’actinobacille préfère donc de beaucoup les milieux légèrement alcalins et redoute les milieux acides. — (XIVe Congrès international de médecine, Madrid, avril 23-30, 1903: Section de physiologie, physique et chimie biologiques, Imprenta de J. Sastre y ca., 1904, page 279)
- (Sens figuré) Société où nous vivons.
- Les troubles tout récents de Russie ont contribué à populariser l’idée de grève générale dans les milieux des professionnels de la politique. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre V, La grève générale politique, 1908, page 215)
- Malgré certaine curiosité professionnelle et la flatteuse illusion que rien d’humain ne lui devait demeurer étranger, Julius était peu descendu jusqu’à présent hors des coutumes de sa classe et n’avait guère eu de rapports qu’avec des gens de son milieu. — (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
- J’ai ouï-dire qu’en mars dernier il fut sérieusement question, dans les milieux maritimes, d’envoyer une brigade aux Dardanelles ; […]. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 90)
- On ne fait plus d’enfants, chez nous, sauf dans les coins pouilleux, dans les milieux de misère, certains samedi de paye, après stations devant les comptoirs des bistrots. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 75)
- La ploutocratie chilienne s’était appuyée sur deux forces : les milieux réactionnaires de la Marine et les intérêts impérialistes britanniques. — (Armando Uribe, Le livre noir de l’intervention américaine au Chili, traduction de Karine Berriot & Françoise Campo, Seuil, 1974)
- Fin février, on se rendait compte dans tous les milieux français et indigènes qu'il fallait faire une fois de plus son deuil des espérances que l'on avait caressées. — (R.-A. Lortat-Jacob, Sauvons l'Indo-Chine ! Politique & Vérité, Paris : Éditions de La Griffe, sans date (fin 1926-début 1927), chapitre 4, page 30)
- (Journalisme, Littérature) (Spécialement) Pègre, l’ensemble des délinquants et des criminels.
- Il s’agissait d’un authentique drame du « milieu » ou, plutôt, […], d’une histoire de « peaux rouges », de « truands ». — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
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goudronneux
- Qui est de la nature du goudron.
- Des matières goudronneuses.
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pêcheux
- (Pêche) Variante régionale de pêcheur.
- Ces discussions entre pêcheux et pétras, rien ne les arrête. — (Georges Coulonges, Les sabots de Paris, Presses de la Cité, 2003 ; édition utilisée : collection Pocket, 2005, page 230)
- On partait à heure normale, c’est-à-dire au petit jour, comme disent les pêcheux, bien qu’en vérité on fût alors dans une sorte d’obscurité grise qui fatiguait la volonté scrutatrice des yeux. — (Les Idées, volume 9, 1939, page 127)
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prétentieux
- Qui a des prétentions ; qui est désireux d’attirer l’admiration d’autrui.
- Cette gamine vicieuse et prétentieuse est la fille d’une grosse commère qui tenait, naguère, une fruiterie dans les environs du Barbès. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 198)
- Grimpèrent au premier étage d'une prétentieuse babel de métal, suppositoire par quoi la civilisation parisienne avait cru enchoser Dieu — (Guy Verdot, Je ne suis pas d'ici, Paris : Éditions Robert Marin, 1950, chap. 3)
- Albert est un trou de balle prétentieux. Son visage estampillé cinquante ans trahit une récente plastie des bajoues, il sourit en permanence de toutes ses facettes dentaires,[…]. — (Dan Fante, Point Dume, traduit de l'anglais (USA) par Samuel Todd, Paris : Le Seuil, 2014, chap. 1)
- Où il y a de la prétention, de l’affectation, de la recherche.
- Il a le ton bien prétentieux. — Il utilise un style vraiment prétentieux.
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oléagineux
- Dont on peut tirer de l’huile ; qui est de la nature de l’huile.
- Parmi les plantes oléagineuses, on cultive le colza et la navette, et, parmi les plantes textiles, le chanvre et le lin ; […]. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 101)
- Plusieurs savants se sont occupés du rôle de l’huile dans la germination des graines oléagineuses. Ils ont examiné la question de deux manières différentes : […]. — (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, page 2)
- Originaire du Mexique, le Tournesol a été introduit en Ukraine vers le milieu du XVIIIe siècle à titre de plante ornementale. Les premiers essais de sa culture en tant que plante oléagineuse remontent à 1830.— (Boris Tkatchenko, La culture du Tournesol en U.R.S.S. publié dans Journal d’agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, 1949, page 227)
- Les fruits oléagineux et les céréales sont pauvres en lysine, on les associe aux légumineuses qui en sont riches. — (Guy Vermeil, Marielle Du Fraysseix, Anne-Marie Dartois, Alimentation de l’enfant: de la naissance à 3 ans, 2003)
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farineux
- Qui tient de la nature de la farine, qui en a la texture ou le goût.
- Les pois, les haricots, les fèves, le riz, le maïs, etc., sont des substances farineuses.
- Ces pommes de terre sont très farineuses.
- C'est une caractéristique de l'alimentation de tous les peuples industrialisés que de consommer davantage de fruits, mais c'est une originalité japonaise d'être très friand de châtaignes et de considérer réellement celles-ci comme des fruits, alors que leur statut gustatif demeure ambigu en Europe. La consistance farineuse, en effet, n'est pas considérée comme un défaut au Japon. — (Jean-Robert Pitte, La « civilisation » japonaise du châtaignier, publié dans le Bulletin de l'Association de géographes français, 1984, Volume 61 Numéro 505 pp. 341-346)
- Qui est blanc de farine.
- Du pain farineux par-dessous.
- (Par analogie) Se dit de certaines choses que recouvre ou dont il sort une espèce de poussière blanche semblable à de la farine.
- Les feuilles de cette plante sont farineuses.
- Dartre farineuse.
- Avoir la peau farineuse.
- D'un blanc flou qui rappelle la couleur et la texture de la farine.
- La lune farineuse étalait sa blancheur malade au milieu du silence. — (Yann Moix, Verdun, Grasset, 2022, p. 136.)
- (Peinture) …
- Coloris farineux : Le coloris d’un tableau dont les teintes sont fades, dont les carnations sont trop blanches et les ombres trop grises.
- (Sculpture) …
- Figure farineuse : Figure de cire qui n’est pas sortie nette du moule et qui a aspiré une partie du plâtre, ou dont le plâtre a aspiré la cire.
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pompeux
- Qui a de la pompe, où il y a de la pompe.
- Et, ce disant, il imita la pose solennelle et pompeuse d’un moine, et partit pour exécuter sa mission. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Exagéré, emphatique, lourd.
- Je sais un paysan, qu’on appelait Gros-Pierre,Qui, n’ayant pour tout bien qu’un seul quartier de terre,Y fit tout à l’entour faire un fossé bourbeux,Et de Monsieur de l’Isle en prit le nom pompeux. — (Molière, L’École des femmes, acte I, scène 1)
- C'était un groupe d'îlots placé au nord-ouest de la baie du mont Saint-Michel, et désigné sous le nom pompeux d'archipel de Chausey. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Archipel de Chausey, souvenirs d’un Naturaliste, Revue des Deux Mondes, tome 30, 1842)
- […] et ils savent combiner, dans leurs discours pompeux, fougueux et nébuleux, l'intransigeance la plus absolue avec l'opportunisme le plus souple. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre IV, La grève prolétarienne, 1908, page 159)
- Selon M. Crump, le juge aurait eu un comportement pompeux, voire horrible aux yeux de certaines convives, en plus de chercher è suivre le groupe. — (Raphaël Pirro, Je juge Brown suspendu pour s'être bagarré, Le Journal de Montréal, 11 mars 2023, page 8)
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élogieux
- Qui est rempli d’éloges.
- Les affiches des manifestants sont d’ailleurs peu élogieuses à l’égard du gouvernement. — (Jean-François Racine, Le maire de Saint-Bernard à une manifestation de complotistes antivaccins, Le Journal de Québec, 11 février 2021)
- Discours élogieux.
- Parler de quelqu’un en termes élogieux.
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hyposulfureux
- (Chimie) Ancien nom de l’acide dithionique, H2S2O3.
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feu
- Phénomène calorifique et lumineux produit par la combustion d'une matière inflammable ; un des quatre éléments des Anciens. Note : Utilisé avec l’article défini : « le feu ».
- La maîtrise du feu est souvent considérée, avec celle de l’outil, comme une des caractéristiques qui distinguent l’homme de l’animal. — (Jacques Collina-Girard, Le feu avant les allumettes, Paris, éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1998, page 1)
- Brasier de petite envergure allumé à dessein pour éclairer, chauffer ou cuire.
- Lorsqu’une bande de baleines est signalée, la nouvelle se répand aussitôt dans tout l’archipel au moyen de feux allumés sur les montagnes ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 37)
- Ils arrivèrent à la grotte, tout le monde se les gelait sérieusement. Ils décidèrent de faire un feu pour la nuit. — (Eva Kavian, L'Homme que les chiens aimaient, ONLIT Éditions, 2016, page 98)
- Ils allumèrent des feux qu’ils entretinrent nuit et jour, et les hommes qu’on envoyait à la corvée du bois aux environs devaient tenir les loups en respect. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 271 de l’édition de 1921)
- Je m’habillai hâtivement et redescendis jusqu’à la salle à manger, la température était glaciale, le feu n’avait pas pris, je n’avais jamais été doué pour le feu, je ne comprenais rien à l’assemblage de bûches et de brindilles qu’il convenait de bâtir, c’était un des nombreux points qui me séparaient de l’homme de référence – mettons pour situer Harrison Ford – que j’aurais souhaité d’être, enfin pour l’instant la question n’était pas là. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 280)
- (En particulier) Incendie.
- En saison sèche, les Garde-bœuf suivent les feux de forêt et de savane, pour manger les animaux mis à nu par la disparition de la couverture herbacée. — (Jean Claude Ruwet, Les Oiseaux des plaines et du lac-barrage de la Lufira supérieure (Katanga méridional) : reconnaissance écologique et éthologique, Université de Liège & Fondation pour les recherches scientifiques en Afrique centrale, 1965, page 41)
- (Familier) (Par métonymie) Dispositif autonome destiné à produire une petite flamme (briquet, allumette, allume-cigare…).
- Prête-moi ton feu.
- Avez-vous du feu ?
- Y a-t-il du feu dans la voiture ?
- (Vieilli) Bougie allumée pour indiquer le temps durant une mise aux enchères publiques.
- Deux antres feux successivement allumés sur cette dernière somme s’étant éteints sans enchère, la maison dont il s’agit, a été définitivement adjugée à bail à M. Nicolas Lhérault, sus-nommé, […]. — (F. M. Sellier, Le manuel des notaires, Paris : Librairie Cotillon, 1841, volume 1, page 135)
- (Par métonymie) (Vieilli) Torche.
- Il nous guidait grâce au feu qu’il portait dans la main.
- Source de chaleur pour la transformation des aliments.
- Laissez cuire vingt minutes à feu doux.
- Appareil de cuisson des aliments, cuisinière.
- Des racines coupées et des feuilles de betteraves, bouillant dans une marmite sur le feu, mêlaient leur parfum âcre à l’odeur de renfermé qui semblait stagner dans les encoignures. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Si tu veux, j’ai encore de la soupe sur le feu.
- (Par métonymie) Endroit où l’on fait du feu.
- — Cependant la nuit que tu viens de passer a dû te donner à réfléchir ?— Bien certainement, j’aimerais mieux un bon lit et le coin du feu.— Le veux-tu, le coin du feu et le bon lit, avec le travail bien entendu ? — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- […] et l’on court se mettre en pantoufles et en robe de chambre pour popoter avec lui au coin du feu. — (Octave Uzanne, Les Zigzags d’un curieux, Maison Quantin, 1888, page 218)
- (Par métonymie) (Vieilli) Foyer ; famille.
- Viennent ensuite les pays dont la population a été déterminée par plusieurs méthodes indirectes, telles que l’énumération de toutes les personnes sujettes à un impôt quelconque ; celle des familles ou feux ; celle des maisons, qu’il ne faut pas confondre, comme on le fait souvent, avec la précédente […] — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- La paroisse compte une trentaine de feux, assez peu de fidèles. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Leur population totale, qui en 1504 ne dépassait pas 69 feux ou ménages, comme le précise un compte de cette époque, atteignait 175 feux en 1789 (100 pour Vaux, 40 pour Euilly et 35 pour Tétaigne). — (Georges Hubrecht, Le Bailliage de Mouzon à la veille de la Révolution et ses Cahiers de doléances, Bière, 1969, page 65)
- Le rôle des tailles de Barques pour 1719 porte 41 feux, dont 33 masculins ; celui de Marques : 66 feux, dont 56 masculins. — (Jacques Dupâquier, Statistiques démographiques du bassin parisien, 1636-1720, éditions Gauthier-Villars, 1977, page 530)
- (Par métonymie) (Au pluriel) Lumière.
- Des feux tantôt roses, tantôt d’un bleu acide qui tournait au vert pomme, scintillaient à l’extérieur des Folies. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- L’hypothèse a été avancée d’une extinction des feux de la piste d’atterrissage au moment de l’approche de l’avion ; mais cette version n’est pas validée, les feux ayant, semble-t-il, été éteints après le crash, dans un mouvement de panique. — (Paul Quilès, Bernard Cazeneuve et Pierre Brana, Enquête sur la tragédie rwandaise (1990-1994), édition Assemblée nationale (rapport), décembre 1998, pages 216-217)
- (Sens figuré) Signal lumineux.
- Un officier de police traverse la rue pour donner une contravention à une dame n'ayant pas immobilisé son véhicule au feu rouge. — (Veronica Brathwaite, Arrête! Le feu est rouge!: Traverser en toute sécurité, Xlibris Corporation, 2013)
- Les signaux A45 et A47 sont accompagnés de feux clignotants rouges ou blancs. — (Claude De Bruyn, Feu vert pour le permis de conduire : Je réussis l’examen, De Boeck, 2008, page 80)
- (Par métonymie) (Familier) (souvent au pluriel) Dispositif électrique qui régule le flux des véhicules et des piétons à l’aide de lumière de différentes couleurs.
- Arrête-toi aux feux !
- Brûler un feu.
- (Par métonymie) Phare maritime.
- Le vendredi 13 mars, j’aurais dû apercevoir dans la soirée le feu de Sombrero, sur lequel je voulais atterrir […] — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le ciel, clair au départ de Saint-Louis, devient brumeux vers Dakar. Nous apercevons dans un trou le feu de la pointe du Cap-Vert, à 4 heures. — (Jean Mermoz, Mes Vols, Flammarion, 1937, page84)
- (Par métonymie) Dispositif lumineux permettant de signaler la présence d'un véhicule ou d'un aéronef, ses changements de direction, ses arrêts.
- Le troisième feu stop est maintenant obligatoire.
- Les feux de croisement sont les seuls à servir en ville et sur route.
- Les feux de navigation équipent tous les avions, du petit appareil d'aéroclub au plus gros des avions de commerce.
- (Sens figuré) (Poétique) Étoile, corps céleste brillant.
- Les feux de la nuit.
- (Sens figuré) Éclat, scintillement.
- Dans l’azur à peine noirci du couchant, l’étoile du berger brillait d’un feu paisible, sans un scintillement ; l’air était calme […] — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Jusqu’aux cravates, au petit nœud suavement bloqué par une épingle dans l’échancrure du col, jusqu’au feu d’un vrai diam’ et au cuir mat du bracelet-montre, on sentait ces messieurs soucieux de leur mise. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- (Sens figuré) Saveur brûlante, en particulier d’un alcool.
- Le feu de l’absinthe.
- (Littéraire) Excitation ; passion.
- […] le prince Jean, monté sur un palefroi gris plein de feu, caracola dans la lice à la tête de sa suite joviale […] — (Walter Scott, Ivanhoé, ch. VII, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Cette Gourguin était, comme l'on dit chez nous, un vrai chat noir, qui n’avait que la peau et les os ; toutefois, un grand feu d'esprit, et les plus beaux yeux, avec des manières hautaines : dangereuse, artificieuse, accusée de beaucoup de noirceurs ; […]. — (Élémir Bourges, « Prologue : Le mémoire d'Ivan Manès », avril 1871, dans Les Oiseaux s'envolent: et les Fleurs tombent, en feuilleton dans La Revue hebdomadaire : romans, histoire, voyages, Paris : Librairie Plon, novembre 1892 (A1 - T6), page 56 & Éditions Ligaran, 2015)
- Deux ou trois images de femmes rencontrées lui apparaissaient à l’imagination et il les suivait, d’abord pour se délasser. Puis tout le feu de ses vingt ans s’animait, tous ses sens sentaient (sic) ce que contient une femme qui passe. — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 60)
- Ainsi songe Thérèse qui voudrait bien ne pas rejoindre les deux hommes ; mais dans le feu de la discussion, ils s'arrêtent au milieu de la route et gesticulent. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- L’âme de Wesley avait besoin d’un feu plus vif. Un jour (24 mai 1738), dans une sorte d’illumination, il entrevit la vraie foi qui est un lien vivant et non une opération de la raison. — (André Maurois, Histoire de l’Angleterre, 1937)
- Les cerfs, bien qu’imbelles, se livrent des combats lorsque les feux de l'amour les y poussent. — (Les études classiques, volume 65, Université de Namur, 1997, page 124)
- Il y a, ô brahmane, trois sortes de feu qu’il faut abandonner, qu’il faut éloigner, qu’il faut éviter. Quels sont ces trois feux ? Ce sont le feu de l’avidité, le feu de la haine et le feu de l’illusion. — (Bouddha)
- Source d’excitation, de passion.
- Les disciples ont reproduit l’expérience du Sinaï : la Parole est un feu! — (Bruno Chenu, Disciples d’Emmaüs, Bayard, Paris, 2003, page 81)
- (Littéraire) Passion, amour.
- Brûlé de plus de feux que je n'en allumai (…) — (Jean Racine, Andromaque, 1667)
- De mes feux mal éteints je reconnus la trace, Je sentis que ma haine allait finir son cours,Ou plutôt je sentis que je l’aimais toujours. (ibid.)
- (Argot) (Par ellipse) Arme à feu, pistolet.
- (Militaire) Tirs, lors d’un combat.
- — Il fallait vivre sous Louis XIV ; on passait son temps à la cour, dans la meilleure compagnie du monde, avec madame de Sévigné, M. le duc de Villeroy, M. le duc de Saint-Simon, et l’on n’était avec les soldats que pour les conduire au feu et accrocher de la gloire, s’il y en avait. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Notre régiment était presque à couvert du feu des Russes par un pli de terrain. — (Prosper Mérimée, L’Enlèvement de la redoute)
- Un capitaine réglait le feu : « À vous, Judin ! » Le petit lignard visait soigneusement, lâchait la détente. — (Paul Margueritte et Victor Margueritte, Le Désastre, Plon-Nourrit & Cie, 86e édition, page 168)
- M. de la Ferté s’était séparé de la première demi-section, qui avait obliqué vers la gauche, avec ordre pour Saumabère, dès qu’il entendrait les premiers coups de fusil, d’exécuter un feu à cartouches comptées, afin de donner à l’adversaire qu’il était tourné, ce qui en forêt est le prélude immédiat de la débâcle. — (Pierre Benoit, Monsieur de la Ferté, Albin Michel, 1934, réédition Cercle du Bibliophile, page 244)
- Le feu des fusils Mauser commença ; ce fut un vacarme épouvantable dans lequel on percevait le ronflement des obus à la lydite, le crépitement des fusils Metford, les éclats des mitrailleuses boers et les sifflements des Mauser. — (Le Mémorial d’Aix, 25 janvier 1900, page 1)
- En cueillant dans les blés le coquelicot rougeLa blanche marguerite et le bleuet si bleu– Ces couleurs du drapeau ! – parmi le blé qui bouge,Songez à nos soldats qui sont tombés au feu ! — (Marie Cassabois, Les Chants de l’écolier, Voix des tombes ; Édouard Privat, Toulouse, 1934, page 94)
- Il a sorti son feu et il a fait feu. — (Jean-Marc Agrati, Le chien a des choses à dire, On foutait que dalle)
- (Sens figuré) (Argot) Enthousiasme, excitation.
- L’autre jour les MCs ont mis le feu à la salle.
- Allumer le feu et faire danser les diables et les dieux. — (Pierre Jaconelli, Allumer le feu)
- (Athlétisme) (Par ellipse) Coup de feu, signal sonore qui autorise le départ d’une course. Départ d’une course.
- Dans les starting-blocks les coureurs attendaient que le feu retentisse pour partir.
- Il est parti dès le feu, sans attendre.
- (Sens figuré) Urgence, presse.
- Y a pas l’feu.
- (Familier) Il a le feu aux fesses.
- (Astrologie) Élément astrologique qui comprend les signes Bélier, Lion et Sagittaire.
- (Familier) Utilisé pour exprimer que quelque chose est génial.
- C’est le feu les licornes !
- Armoiries avec un feu (sens héraldique) (Héraldique) Meuble représentant un ensemble de flammes dans les armoiries. Il est toujours représenté flammes vers le chef. Certains auteurs blasonne le nombre de flammes (trois d’ordinaire). Il peut être meuble seul ou utilisé en complément d’un autre (marmite par exemple). On le trouve également dans des meubles composites mais il porte alors un nom différent : immortalité pour le phénix, patience pour la salamandre. À rapprocher de flamme.
- Écartelé : au 1 d’azur à la tête de loup d’or, au 2 d’or au feu de gueules, au 3 d’or à l’enclume de gueules et au 4 d’azur à la tête de lion d’or, qui est de la commune de Robert-Espagne de la Meuse → voir illustration « armoiries avec un feu »
- (Régional) Brûlure de la peau.
- — Va-t’en à l'Hardilas, dit-elle, et ramène Julie la Rouge qui traite pour le feu. Il faut tout essayer. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920)
- (Théâtre) Gratification accordée à chaque représentation.
- À la suite de cette représentation mémorable, le théâtre resta fermé pendant deux jours. Argent et relâche furent employés en banquets que j'offris, Amphytrion magnifique, à la troupe et aux habitués des coulisses. Je ne répondrais même pas que mes feux de quinze cents francs aient suffi pour acquitter la carte. — (Hippolyte de Villemessant, Mémoires d'un journaliste, tome 1, 1867)
- Un sociétaire à part entière gagne trois mille six cents francs par mois, plus cent cinquante francs « par feu », c’est-à-dire chaque fois qu’il joue. — (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, page 239)
- Il trafiquait, par procuration, sur les billets, et il s’en était attribué, comme feux de directeur, un certain nombre qui lui permettait de dîmer les recettes. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847)
-
palsambleu
- Jurement de l’ancienne comédie.
- Arlequin — Étudié ! moi, étudié ! Palsambleu ! vous ne le prenez pas mal. Étudié ! vous ne savez donc pas que je suis homme de qualité ? À peine sais-je écrire mon nom. — (Jean-François Regnard, Attendez-moi sous l’orme, 1694, acte III, scène 7)
- Arlequin — Eh palsambleu ! le moyen de n’être pas tendre, quand on se trouve tête à tête avec vos grâces ? — (Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, L’Île des esclaves, 1725, scène 6)
- Antonio — Ah ! palsambleu, Monseigneur, il est gaillard de me choisir pour montrer à la compagnie que c’est ma fille qui cause tout ce train-là ! — (Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, 1784, acte V, scène 16)
- C’est qu’il ne fait pas bon me marcher sur les pieds.Vive-Dieu ! savez-vous que je n’en crains pas quatre ?Palsambleu ! ventrebleu ! je vous avalerais. — (Alfred de Musset, À quoi rêvent les jeunes filles, 1832, acte II, scène 3)
- Ernest. — Or ça, garçon !… pour qui prenez-vous madame ?… Madame est une dame du monde, du monde, palsambleu !… — (Georges Feydeau, L'Hôtel du libre échange, 1894)
-
eczémateux
- (Médecine) Qui a rapport à l’eczéma.
- On peut sinon hériter d’une affection eczémateuse, au moins hériter de l’organisation qui favorise son développement. — (Alphonse Devergie, Traité pratique des maladies de la peau, V. Masson et fils, 1863, page 130)
- Toutefois, si l’herpès des lèvres ou les boutons de fièvre avaient un caractère eczémateux, il serait indispensable d’apporter à vos soins un peu plus d’attention. — (Liane de Pougy (dir.), L’Art d’être jolie, n° 25, 14 janvier 1905, page 379)
- Touché par l’eczéma.
- […] un monsieur pas beau, ma foi, avec de vilains yeux, une sale bouche, et un nez surabondamment eczémateux. — (Alphonse Allais, À se tordre : L’Embrasseur, Paul Ollendorff, 1891, page 103)
- Pourtant, Ninette Rubis, qui n’était pas une femme absolument comme les autres, détailla un moment le teint rouge et eczémateux du riche banquier, son petit ventre en pointe, ses cheveux grisonnants et rares… et elle hésita, sachant bien à quoi son acceptation l’exposait. — (Richard O'Monroy, Cocardes et dentelles, C. Lévy, 1898, page 223)
-
cauteleux
- Qui agit d’une façon détournée et sournoise.
- Aujourd’hui les homélies misérables d’un vieillard cauteleux, ennemi de la République,[…],ont servi de texte à de nouvelles inculpations ; […] . — (Danton, Déclaration de guerre aux Girondins , à la Convention , le 10 mars 1793 - Texte du Moniteur universel)
- Dans une chambre au troisième étage d’un hôtel de la rue du Bouloi, Lucien, dont le cœur battait et qui était à la recherche d’un héros, trouva un homme à la taille épaisse et à l’œil cauteleux, lequel portait de gros favoris blonds, peignés avec soin et étalés sur la joue. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Mais voici comment le Bas-Normand, rusé, cauteleux, sournois et chicanier, comprend et raconte la lutte du grand saint avec le diable. — (Guy de Maupassant , La légende du Mont Saint-Michel dans Les Contes normands)
- Cette infiltration de la police partout où nous étions allés me stupéfiait. Ainsi, je n’en pouvais douter, elle avait ses secrets aboutissant jusqu’en cette basse-pègre cependant si cauteleuse. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Cette chasse, traque, embusque, verbeuse, menteuse, cauteleuse, Musyne, les Argentins, leurs bateaux remplis de viandes. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 269)
-
giboyeux
- Qui abonde en gibier.
- A cinq heures du matin, nous nous mîmes en chasse, guidés par le fils de notre hôte, qui […] continua à nous vanter la fécondité giboyeuse de son territoire avec une persistance digne d'un meilleur sort. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes - La Rue de Diane à Fontenay-aux-Roses, 1849)
- Ce mode de locomotion convenait, d’ailleurs, aux chasseurs du détachement, qui s’élevait insensiblement vers les territoires plus giboyeux de l’Amérique anglaise. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Et vous Normands laboureurs, pêcheurs de sardines, fabricants de cidre, montez un peu sur ces barques hasardeuses qui, par-delà le cercle polaire, tracèrent un long sillage avant d’atteindre ces prés humides et ces forêts giboyeuses. — (Robert Desnos, La révolution surréaliste : Description d’une révolte prochaine)
- Car la région que nous traversons est assez giboyeuse, et les grands nemrods de la m’halla, […], qui ont emmené des meutes de lévriers et des faucons chasseurs, font des hécatombes de lièvres, de perdrix, de poules de Carthage, de renards et de chacals. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 123)
-
sablonneux
- Où il y a beaucoup de sable.
- Toutes les autres conditions étant égales, les formations argilo-siliceuses, argilo-loessiques ou molassiques, plus riches en zéolithes et sels minéraux podzolisent plus lentement et donnent des podzols moins prononcés que les formations sablonneuses. — (H.-H. Margulis, Aux sources de la pédologie (Dokoutchaïev-Sibirtzev), École Nationale Supérieure Agronomique, 1954, page 76)
- La terre que je cultive, située sur le territoire de Chanteheux, se monte à 500 jours de terre (100 hect.), et 140 fauchées de prés (28 hect.) ; le terrain est sec, sablonneux et graveleux. — (Paul Genay, Monographie de la commune de Chanteheux (Meurthe-et-Moselle), dans Monographies de communes, concours ouvert en 1897 par la Société des agriculteurs de France, Paris & Lille : J. Lefort - A. Taffin-Lefort, successeur, 1898, p.285 (appendice))
- L'argille convient pour améliorer les terres sablonneuses , graveleuses ou pierreuses ; on s'en sert beaucoup dans la Province de Stafford. — (Mémoire sur l'agriculture envoyé à la très-louable Société d'agriculture de Berne, avec l'extrait des six premiers livres du Corps complet d'œconomie rustique de feu M. Thomas Hale, Avignon, 1760, page 165)
- On suivait des ondulations sablonneuses d’un terrain à pentes douces. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
-
chatouilleux
- Qui est fort sensible au chatouillement.
- La plante des pieds est une partie très chatouilleuse.
- Je suis très chatouilleux.
- Qualifie un cheval qui est sensible à la cravache, à l’éperon.
- Ce cheval est chatouilleux.
- (Sens figuré) (Familier) Qui s’offense aisément ; qui se fâche pour peu de chose.
- Avant 1789, les gentilshommes verriers ne sortaient jamais sans leur épée, c’était toujours cette arme à la main qu’en présence de deux témoins se vidaient les querelles et différends qui souvent s’élevaient entre ces hommes, susceptibles et chatouilleux. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1895, 1923)
- Mais il est un autre point où cette confession apporte à ma conscience un total apaisement ; un point sur lequel je me suis examiné avec plus de sévérité, et sans avoir atteint, pendant longtemps, je l’avoue aujourd’hui, à calmer cette conscience chatouilleuse. — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, pages 161-162)
- La langue se purifie... elle se sépare du peuple qui sent mauvais... Une langue appauvrie jusqu’à l'os... En France on est très chatouilleux sur tout ce qui concerne les problèmes de la langue. On la traite comme un objet de vénération. — (Johannes Westenfelder, Nicht Sprachschöpfer, sondern Sprachverwerter: San Antonio als Produkt der Crise de français, Kovač, 1991, page 20)
- (Sens figuré) (Vieilli) Qui exige des ménagements
- Une affaire chatouilleuse.
-
résineux
- (Botanique) Qui produit la résine.
- C'étaient d'importantes agglomérations de ces essences résineuses, auxquelles on pouvait donner, en certains endroits, le nom de forêts. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Plus précisément les écologistes accusent les essences résineuses de podzoliser les sols, […]. — (Maurice Bonneau, La forêt française métropolitaine à l'aube du XXIe siècle, 2006, p.290)
- (Botanique) Qui contient de la résine ; qui est de la nature de la résine.
- Les fibres textiles qui constituent la tige du lin sont agglutinées par une matière gommeuse et résineuse qu'il est essentiel de détruire afin de les séparer. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 149)
- L'encens, qui était une gomme résineuse, était exclusivement réservé aux cérémonies religieuses. — (Marcel Hégelbacher; La Parfumerie et la Savonnerie., 1924)
- (Botanique) Qui a rapport à la résine.
- Mais loin de son Plateau, Arsène André étouffait. L'air résineux lui manquait, les brouillards de la Meuse lui enflammaient la gorge. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958, page 71)
- […]; une agréable odeur résineuse embaumait l’air. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 378 de l’édition de 1921)
- (Foresterie) Relatif aux forêts plantées d'arbres gymnospermes à résine.
- Le Beaujolais, qui a connu après la Seconde Guerre mondiale à la fois un enrésinement massif et une extension viticole grâce au succès du Beaujolais nouveau, offre un terrain particulièrement riche pour étudier la confrontation, voire le conflit entre la vigne et la forêt résineuse. — (Vincent Moriniaux, En Beaujolais, du pin et du vin, dans Forêt et vigne , bois et vin XVIe-XXe siècle, L'Harmattan, 2002, p.173)
- (Vieilli) Qualifiait l'électricité statique obtenue par le frottement de la résine.
- Les corps résineux, frottés entre eux , acquièrent alternativement l’électricité vitrée et l’électricité résineuse; mais , étant frottés contre tout autre corps, ils deviennent résineusement électriques. — (Andrew Ure, Dictionnaire de chimie : sur le plan de celui de Nicholson, traduit de l'anglais sur l'édition de 1821, par Jn Riffault, Paris : Leblanc, 1823, vol.3, p.52)
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outrageux
- Qui fait outrage.
- Paroles outrageuses.
- Il est outrageux en paroles.
- On l’a traité d’une manière outrageuse.
-
luxurieux
- Qui est porté à la luxure, qui peut exciter à la luxure.
- Démétrios, suppliant, tendit la tête… Elle força vivement son regard et prêta ses luxurieuses lèvres… — (Pierre Louÿs, Aphrodite, Mercure de France, Paris, 1896)
- Puisque, disait-il, les meilleurs monarques ont été des reines luxurieuses qui laissaient les bureaux tranquilles, j'écarterai de mon esprit par un artifice salutaire toute inspiration éventuelle de gérer les affaires publiques. — (Pierre Louÿs, Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Elle lui représenta l’avantage qu’ils trouveraient l’un et l’autre à s’aider mutuellement de leurs mains ; il ne s’agissait, quant à elle, que d’un geste précis, très bref, et par là même qu’il était bref, ne préludant par aucun raffinement luxurieux à leurs légitimes étreintes. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 158)
- « Luxurieux point ne seras. » Hélas ! que de troubles pensées et de désirs, et comment les nommer ? « Faut-il lui parler du dictionnaire de médecine ? Et des dessins que j’ai faits au charbon sur la porte de la grange ? » — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 202)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.