Dictionnaire des rimes
Les rimes en : rosir
Mots qui riment avec "ir"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "rosir".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ir , irs , ire , ires , irre , irres , yr et yrs .
-
déguerpir
- (Transitif) (Ancien droit administratif) Abandonner la possession (d'un bien, d'une maison, etc.)[1].
- Déguerpir une rente, une dette, un immeuble, etc.
- Sortir, se retirer hâtivement et malgré soi ; fuir.
- Il eut peur de revoir le comte, et retrouva l'usage de ses jambes pour déguerpir et gagner l'escalier. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- A leur pied, une fosse est ouverte, à moitié pleine ; sur le bord oscille un cadavre qu'étaient en train d'y jeter les ensevelisseurs déguerpis. — (Marguerite Baulu, La Bataille de l'Yser, Paris, Perrin & Cie, 1918, p.355)
- En lui-même, il souhaitait que Feempje déguerpît, car les colères brusques du Hollandais le faisait trembler pour ses vitres. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 39)
- Mais alors que l’un d’entre eux, titubant, est emmené vers la sortie, l’homme au jogging rayé de jaune fait irruption pour le frapper, avant de déguerpir. Quelques secondes plus tard, sa victime s’effondre à terre. — (Eric Zemmour à Villepinte : ce que les images montrent des violences à son meeting, William Audureau, Arthur Carpentier et Adrien Sénécat → lire en ligne)
-
ternir
- Rendre terne, ôter ou diminuer l’éclat de quelque chose.
- Certaines vapeurs ternissent l’argenterie.
- Ces couleurs se ternissent aisément.
- (Sens figuré) Dégrader l’image publique, la considération, le crédit, de quelqu’un.
- Ternir son nom, sa réputation.
- Ternir sa gloire.
- C’est un vice qui ternit toutes ses vertus.
- Cela ternit sa mémoire.
- Permettre à son ministre de l’Économie de continuer à contrevenir au code d’éthique ternit sa fin de session. — (Rémi Nadeau, « Voici les bulletins de session des élus à l'Assemblée nationale », Le journal de Québec, 12 décembre 2020)
-
méconduire
- (Belgique) Se conduire mal.
- Dès que l'élève tombe enceinte et que les parents sont au courant, toute la famille la rejette l'accusant de se méconduire et de déshonorer la famille. — (Antoine Hasabumutima, « La femme burundaise face aux conflits » in Ndongozi Burundi n°311, 2003)
-
entretenir
- Tenir en bon état.
- Les abords désobstrués et sablés étaient soignés par l’homme chargé d’entretenir les allées du parc. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre dixième)
- Entretenir les ponts, les chaussées, les chemins.
- Des armes bien entretenues.
- Une maison bien entretenue.
- Maintenir en un certain état une chose ou une personne.
- Entretenir quelqu’un d’espérance, l’entretenir de belles promesses, le tromper, l’amuser en lui donnant toujours des espérances, en lui faisant beaucoup de promesses.
- On a souvent fait remarquer que des sectaires anglais ou américains, dont l’exaltation religieuse était entretenue par les mythes apocalyptiques, n’en étaient pas moins souvent des hommes très pratiques. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap. IV, La grève prolétarienne, 1908, note de bas de page 165)
- Je sors et vais m’asseoir près de leur feu […]. Nous l’entretenons parcimonieusement, allumant chaque nouveau sarment au sarment qui s’éteint, pour que le fagot suffise jusqu’au matin. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Cette île narcissique qui a plus d’une raison objective de se proclamer « de Beauté » a de tout temps entretenu avec les « autres » des rapports compliqués. — (Erik Empatz, La Corse démasquée, dans Les dossiers du Canard enchaîné, nº 60, p. 5, juillet 1996)
- A dater de ce moment, elle commença à entretenir l'idée qu'elle avait ou allait avoir un cancer du nez ; de là, un état d’hypochondrie et de mysophobie extrême. — (Archives internationale de neurologie, des maladies héréditaires, de médecine mentale et psychosomatique, 1881, vol.1, page 610)
- Entretenir la paix, l’amitié, la concorde. — Entretenir une correspondance avec quelqu’un, des intelligences avec l’ennemi.
- Les bons offices entretiennent l’amitié.
- (En particulier) Faire subsister en fournissant les choses nécessaires.
- Entretenir un grand train, un grand équipage, avoir beaucoup de valets, de chevaux, etc.
- Ils allumèrent des feux qu’ils entretinrent nuit et jour, et les hommes qu’on envoyait à la corvée du bois aux environs devaient tenir les loups en respect. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 271 de l’édition de 1921)
- Entretenir quelqu’un de linge, de vêtements.
- Il a de quoi s’entretenir honnêtement.
- Il s’entretient avec ce qu’il gagne, de ce qu’il gagne.
- Il s’entretient avec la pension que lui donne son père.
- Je donne tant à mon domestique pour s’entretenir.
- (Spécialement) Pourvoir aux dépenses d’une personne avec laquelle on est en commerce de galanterie.
- Le « gros » l’entretenait parcimonieusement de repas et de cadeaux mesquins et lui payait sa chambre, au coin de la rue Grange-Batelière. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 88)
- Oh certes, il aurait tout abandonné dans la seconde à Dieu, sans l'ombre d'une hésitation, mais certainement pas aux hommes censés le représenter ; afin qu'ils pètent dans la soie, entretiennent sur un grand pied leurs catins ou damoiseaux, ou dilapident son argent en mangeries et en beuveries ? — (Andrea H. Japp, Les mystères de Druon de Brévaux, vol.4 :In anima vili, Flammarion, 2013, chap.1)
- (Par extension) Converser avec quelqu’un sur tel ou tel sujet.
- C'est uniquement de cette partie que je vais vous entretenir en peu de mots, laissant à d'autres sociétés savantes le soin d'examiner ce qui est de leur domaine. — (« Rapport de la Commission de la Société royale des Antiquaires de France », donné par Labouderie, séance du 19 juillet 1829, dans Rapports faits par les diverses académies et sociétés savantes de France sur les ouvrages et collections rapportées de l’Égypte et de la Nubie par M. Rifaud, Paris : imprimerie de Crapelet, 1829, page 35)
- (Pronominal) Se conserver, se maintenir.
- L’union ne s’entretient pas longtemps entre personnes qui ont des intérêts contraires.
- Parce que, formant une communauté soudée, ils se sont entretenus mutuellement dans l'illusion que les savants seraient plus forts que les militaires ? — (Frédéric Pagès, Pétards et farandoles, Le Canard enchaîné, 18 mai 2016)
- (Pronominal) S’exercer pour se maintenir au même degré de force, de savoir.
- Il fait tous les jours des armes pour s’entretenir la main.
- (Pronominal) Converser, discuter.
- Tandis que nous nous entretenions amicalement avec ces bonnes gens, j’observais l’heureuse disposition du dressoir, de l’évier, des tablettes, où étaient rangés les pots et les assiettes. — (Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Paris : Hachette, 1889, page 93)
- (Sens figuré) — S’entretenir de ses propres pensées.
- (Sens figuré) — S’entretenir avec soi-même.
- (Pronominal) Se tenir, s’assujettir réciproquement.
- Ces deux pièces de bois s’entretiennent.
-
assoupir
- Endormir à demi.
- Les quelques verres de laffitte, que j'avais bu à petits coups, avaient eu l'effet de m'assoupir, et je sentis l'envie de faire une sieste de quinze ou vingt minutes, comme c'est ma coutume après le dîner. — (Edgar Poe, L'Ange du bizarre, dans Histoires grotesques et sérieuses, traduction de Charles Baudelaire)
- La campagne s’assoupissait déjà dans ce beau silence des nuits d’été. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 174, 2012)
- Parfois elle restait de longues minutes sans parler, soit qu’entre ses longs doigts minces, elle égrenât son chapelet, soit qu’elle s’assoupît, mais d’un sommeil si léger qu’au plus faible craquement je voyais ses yeux s’entrouvrir. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 29)
- Les fumées du vin l’assoupissent.
- Un discours monotone assoupit ordinairement les auditeurs.
- (Sens figuré) Suspendre pour un temps l’effet d’une chose.
- Un remède qui assoupit les grandes douleurs.
- (Sens figuré) Empêcher l’éclat, le progrès, les suites de quelque chose de fâcheux.
- Cette affaire est capable de vous ruiner, de vous perdre, il faut l’assoupir.
- La guerre fut assoupie.
- Assoupir un différend, une querelle.
- (Pronominal) (Sens figuré) Se calmer, s’affaiblir.
- De la même façon, la France de la Libération s'assoupit comme si rien ne s'était produit entre 1940 et 1944. — (François Mitterrand, Le coup d'État permanent, 1965)
- La douleur va bientôt s’assoupir.
- Avec le temps, les haines s’assoupissent.
- La querelle s’est enfin assoupie.
- Le risque est grand que l'on s'endorme dans le couple, que la relation s'assoupisse. — (Robert Henckes, Au rendez-vous de Cana, éditions Fidélité, Namur, 1999, p. 62)
-
relire
- Lire de nouveau.
- "Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es" : il est vrai, mais je te connaîtrai mieux si tu me dis ce que tu relis. — (François Mauriac, Mémoires intérieurs)
- 26 octobre 41 – Grand-mère s’affaire et grand-père se tait. Il relit Balzac.– Oh ! tu sais ma fille, à mon âge, on ne peut plus que relire. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 191)
- Il faut lire, relire, re-relire, et presque apprendre par cœur le discours que prononça André Malraux, dans le vent glacé de cet hiver 1964, sous les yeux d’un De Gaulle plus marmoréen que de coutume. — (Philippe Labro, in journal CNEWS, 21 décembre 2018)
- Lire à des fins de correction.
- Bon, pour Sanofi, cela représente près de huit cents notices à relire et à réécrire, si on compte les différentes formes galéniques… — (Laurent Bénégui, Mon pire ennemi est sous mon chapeau, Julliard, 2012, chapitre 1)
- Il est prudent de se relire.
-
réagir
- Agir sur un autre corps dont il a éprouvé l’action, en parlant d'un corps.
- Un corps élastique réagit sur le corps qui le frappe.
- (Chimie) Réaction que les corps en se combinant exercent les uns sur les autres.
- Il fit réagir deux corps l’un sur l’autre.
- (Physiologie) Manifester une action, par l’organisme, à la suite d’une excitation quelconque.
- Comme tout le monde, M. Neisser a fait des injections diagnostiques de tuberculine et comme tout le monde il a constaté que parmi ceux qui réagissaient positivement, bon nombre ne se tuberculosaient pas plus tard. — (La Presse médicale, Masson et Cie, 1906, volume 14, page 101)
- Au sein de chaque groupe, tous les participants étaient complices avec l’expérimentateur, sauf un, dénommé le sujet. L'expérience visait à observer comment ce dernier allait réagir au comportement des autres. — (Henri-Pierre Maders, Animer une équipe projet avec succès: les meilleures pratiques au service des chefs de projet, Éditions Eyrolles, 2012, page 145)
- (Sens figuré) Les sentiments manifestés par un auditoire réagissent souvent sur l’orateur.
- Éprouver une émotion à la suite d’une nouvelle, d’un reproche, d’une menace, etc.
- Mais tout est redite – les rapports humains ont été explorés, réexplorés, désexplorés, et pourtant nous réagissons toujours au grain de vérité que nous reconnaissons au cœur de ces situations lorsqu’elles nous sont présentées à l’écran. — (Trafic 99, automne 2016)
- Résister à, ne pas se laisser aller à.
- La société existe. Elle veut vivre. Donc elle réagit. Supposez qu’elle ne se défende pas : elle serait en quelques heures la proie d’innombrables fripouilles... Tout s'écroulerait. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Maintes fois je l'avais surpris dans les vapes derrière son éventaire, laissant les gamins chaparder ses gâteaux sans réagir, sans les chasser à coups de pierres comme il l'aurait fait en temps normal. — (Mahi Binebine, Les Étoiles de Sidi Moumen, Éditions Flammarion, 2010, chapitre 7)
-
languir
- Être dans un état de langueur.
- Il est malade, il y a trois ans qu’il languit.
- (Par analogie) Végéter faiblement ; ne donner que peu de fruits, en parlant des végétaux.
- Cet arbre languit, ces fleurs languissent faute d’eau.
- (Poétique) Être en état d’engourdissement, en parlant de la nature.
- La nature languit, toutes choses languissent pendant l’hiver.
- (Sens figuré) Manquer de force, de chaleur, de vivacité, en parlant des ouvrages d’esprit.
- Ces vers languissent.
- Cette pièce commence bien, mais sur la fin elle languit.
- La conversation languissait car personne ne la soutenait, on la laissait tomber.
- Si la conversation tendait à languir (car on ne peut constamment à deux, dont une femme, frapper des pensées ingénieuses), aussitôt elle se battait légèrement les côtés, ce qui faisait lever de la poussière. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- (Sens figuré) Être en état atone, en parlant des affaires.
- L’industrie languit, le commerce n’est pas encouragé. — (Anonyme, Brésil. - situation financière, Revue des deux Mondes, 1829, tome 1)
- Traîner en longueur ; ne pas connaître de conclusion.
- L’affaire languit.
- Souffrir de la continuité, de la durée d’un supplice, d’un châtiment, d’un besoin, d’un mal physique autre que la maladie.
- On le fit languir dans de cruels tourments.
- Languir de faim, de soif, de misère.
- Languir dans une prison, dans un long exil.
- (Sens figuré) Être en état de tourment, en parlant des peines de l’esprit et de l’âme.
- Oui, Prince, je languis, je brûle pour Thésée. — (Jean Racine, Phèdre)
- Nous étions tous possédés d’une inquiétude lente qui nous faisait languir. Personne ne s’ennuyait, mais cette sensation poignante était cent fois pire que l’ennui. Il paraissait d’avance que cette nuit n’aurait pas de fin. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française de Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Languir d’ennui, d’amour, dans l’attente.
- (Pronominal) Éprouver du chagrin de l’absence de quelqu’un ou de quelque chose. Ressentir cruellement l’absence. Note : certainement d’origine occitane
- Vous avez un peu tardé. Je me languis toujours de mes amis. — (Bertrand Tavernier, La Princesse de Montpensier)
- Il se languit de sa chérie.
- Je me languis de vous.
- Attendre longtemps.
- Ne me fais pas languir.
- (Occitanie) (Pronominal) Attendre avec impatience quelque chose que l’on veut vraiment
- Ne me fais pas languir, dis-moi tout.
- Je me languis de mettre ce but qui me fera franchir ce palier, qui sera extraordinaire pour moi. — (Andy Delort au micro de Bertrand Queneutte pour France Bleu Hérault, 2021. → lire en ligne)
- Être impatient de voir quelqu’un ou d’obtenir quelque chose.
- « Moi, ici, ce qui me manque, c’est le Gaz. Franchement, je languissais de partir, à cause du Gaz ! » — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 107)
-
esquire
- Titre donné à un avocat (attorney at law) aux États-Unis, et généralement ajouté à son nom de famille.
- Titre de courtoisie anglais donné aux descendants par primogéniture de chevaliers (knight).
- « Vous êtes Phileas Fogg, esquire ? demanda-t-il. Oui, monsieur, répondit le gentleman. » — (Jules Verne, Le Tour du monde en quatre-vingts jours, 1873, p. 29)
-
doucir
- Polir.
- (Art) (Vieilli) Débarrasser de ses rugosités la vitre brute telle qu’elle sort du four.
- (Marbrerie) Frotter le marbre avec une pierre-ponce dure et de l'eau; c'est la quatrième opération employée pour parvenir au poli du marbre.
-
buire
- Vase servant à mettre des liqueurs.
- Buire d’argent, d’or.
- On en était au saki, la liqueur de riz apportée bouillante dans de très délicates buires de porcelaines à long col. — (Pierre Loti, La Troisième Jeunesse de Madame Prune, 1905, page 55)
- (Désuet) Pot à anse.
- On ne dit rien non plus, je gage, contre ceux qui mangent au nid les mouchons — les moineaux — qui accrochent sous leur toit et aux murs des buires de terre pour qu'ils viennent y pondre et couver. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
-
débleuir
- Enlever la coloration bleue.
- Au-delà, l’océan se lève dans un bleu si bleu qu’il débleuit tous les autres bleus dans cet univers de bleus. — (Don Winslow, Cool, 2012, page 41)
- (Pronominal) ou (Intransitif) Perdre sa coloration bleue.
- En levant les yeux, par exemple, je vis le ciel se débleuir, s’assombrir ; et puis, soudainement, au-dessus de moi, j’aperçus à ma droite — c’est-à-dire un peu au sud du point vers lequel je montais — une noirceur qui grossissait à vue d’œil. — (Maurice Renard, Le péril bleu, 1974, page 198)
- Traiter une pièce de métal pour lui enlever le bleu.
- L’acier qui a été bleui à la chaleur se débleuit immédiatement par son passage à l’acide chlorhydrique très-dilué, au dixième, par exemple. — (Alfred Roseleur, Manipulations hydroplastiques, 1873)
- (Marine) Faire perdre son innocence, sa naïveté à quelqu’un (un bleu).
- (Marine) Désapprêter (un vêtement).
-
havir
- (Désuet) (Cuisine) Se dit, en parlant de la viande, lorsqu’on la fait rôtir à un grand feu, qui la dessèche et la brûle par-dessus, sans qu’elle soit cuite en dedans.
- (Sens figuré) — Qu'est l'arraisonnement auprès de la chair labourée de l'envie, la chair en absence, frémillante, qui ne cesse de havir ? — (Marie Laberge, Pierre, ou, La consolation: poème dramatique, Boréal, 1992, p. 61)
-
déchire
- (Rare) Action de se déchirer, défonce.
- Est-ce qu’une grasse mat après une grosse déchire doit compter autant de points qu’une grasse mat pour le plaisir?? — (Rando V.T.T de Guérande)
-
recouvrir
- Couvrir de nouveau.
- Recouvrir un toit, une maison, les fauteuils.
- Faire recouvrir un livre.
- Recouvrir un vase.
- Recouvrir un parapluie.
- Le temps, le ciel se recouvre, Il est obscurci à nouveau par des nuages.
- Couvrir entièrement.
- Ce sont les larves des pucerons qui, réunies en familles innombrables, recouvrent quelquefois des branches entières de nos arbres fruitiers, la tige de nos fleurs, de nos légumes. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519))
- Les pailles, dont les couches épaisses recouvraient entièrement le sol de la cour, se doraient peu à peu d'un jaune pâle sous la lueur grandissante du crépuscule. — (Jules Case, La Fille à Blanchard, 1886)
- […], sur deux chaises était posé un cercueil de bois blanc, à demi recouvert d’une nappe de toile écrue qu’ornaient seulement le crucifix de cuivre et le rameau de buis bénit. — (Octave Mirbeau, Le Père Nicolas, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- Le revêtement en place, souvent recouvert de gravillons, n'est pas conçu pour être normalement circulable, mais seulement ponctuellement emprunté dans le cadre d'interventions de maintenance. — (Terrasse privative : dépasser les difficultés administratives et réglementaires, dans Copropriété & Travaux, n°10, Été 2009, page 41)
- […] deux ouvriers recouvrent les poissons d'une pelletée de sel avant de les précipiter dans une fosse de conservation. — (Jacky Durand, La nuit où le hareng sort, dans Libération (journal) du 29 novembre 2010, p.30-31)
- (Sens figuré) — Tout au sommet de la dune, une vigie recouvre, très au loin, le pays; rien ne peut lui échapper. — (Louis Frèrejean, Mauritanie, 1903-1911: mémoires de randonnées et de guerre au pays des Beidanes, Karthala, 1995, page 210)
- (Sens figuré) Masquer, cacher avec soin sous des prétextes spécieux, sous des apparences louables, quelque chose de vicieux.
- Mythologie du village français ? Oui, complètement ! C’est même drôle à quel point nous recouvrons la réalité par des métaphores et des mythes. Actuellement, ce sont l’image de la guerre et de l’abri qui dominent. — (Michel Eltchaninoff, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 21/03/220 de Philosophie Magazine.)
- Il a eu soin de recouvrir tout cela de beaux prétextes. — Il recouvre ses défauts d’un vernis de politesse et d’agrément.
-
fourbir
- Rendre clair un objet de métal en le frottant.
- Il faut rendre cette justice aux Hollandais : toutes les fois qu’une pellicule de terre végétale recouvre cette poudre bonne à remplir des sabliers et à fourbir des chaudrons qui forme le fond de la lande, ils essayent d’y faire mordre une végétation quelconque. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 140)
- Et moi, dit l’hôte, […], moi, je vais fourbir ma salade, emmêcher mon arquebuse et affiler ma pertuisane. On ne sait pas ce qui peut arriver. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Une étrange terreur pèse sur Paris. Des bruits sinistres se répandent. Parfois, des bandes hurlantes passent, avec des physionomies d’émeute. Le bourgeois fourbit sa vieille pertuisane. — (Michel Zévaco, Le Capitan, chapitre I, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Faute de mieux, j’ai ciré toutes les chaussures pour demain et j’ai fourbi les casseroles : je suis éreintée ! — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, éditions Casterman Poche, page 84)
- ... ; le petit bureau Louis XVI dont sa mère fourbissait la galerie de cuivre deux fois l’an, et ce grand meuble qui est très, très vieux, et qui était venu par étapes successives de trente à cinquante ans des grands-parents de son père qui, lui, était du canton de Neuchâtel. — (Joseph Zobel, Rue Blomet ou Paris by night, dans le recueil Le Soleil partagé, 1964, page 53)
- (Par extension) Assurer le nettoyage des pièces d’une maison.
- Vous voilà ! Voleur ! Vaurien ! Propre à rien ! Et mes cuivres sont-ils fourbis ? Et les tapis battus ? Les mites devront-elles manger mon pauvre avoir ? glapit le vieux juif en menaçant du poing l'escogriffe qui lui fait une large grimace. — (Jean Ray, Harry Dickson, La Bande de l'araignée, 1932)
- Une jeune fille de dix-sept ans se marie et dès le lendemain elle règne sur une grande maison de douze pièces avec une seule petite bonne à sa remorque pour fourbir. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 326)
- (Vulgaire) Coïter, par analogie avec le mouvement de va-et-vient de celui qui fourbit une arme.
- Cornabœux, dit Mony, encule-moi pendant que je fourbirai cette jolie fille. — (Guillaume Apollinaire, Les Onze Mille Verges)
-
pervertir
- Faire changer de bien en mal, corrompre avec intention.
- Les mauvaises compagnies le pervertiront.
- Pervertir la jeunesse.
- Pervertir l’ordre des choses, troubler un ordre établi.
- Dénaturer, altérer, changer.
- Pervertir le sens d’un passage.
- (Pronominal) (réfléchi) Devenir pervers.
- Ce jeune homme s’est promptement perverti.
-
garnir
- (Militaire) Armer, munir un dispositif de défense d'éléments ou de troupes nécessaires à sa défense, à sa protection.
- Le gouverneur de la forteresse avait fait ses préparatifs de défense. Des monceaux de pavés garnissaient le haut des tours, entourant les canons, pour lesquels on avait élargit les meurtrières. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Ce n’est pas tout : le sommet des tours était garni de hourds en charpente que l’on posait également en temps de guerre. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Garnir un port de vaisseaux.
- Fournir, pourvoir des choses nécessaires.
- Garnir une maison de meubles.
- Garnir une bibliothèque de livres, un buffet de vaisselle.
- (Absolument) Garnir un étui, un nécessaire.
- Avoir la bourse bien garnie, le gousset bien garni.
- Garnir un lit, y mettre des matelas, des draps, des couvertures.
- (En particulier) Meubler.
- Chambre garnie, maison garnie, chambre, maison que l’on loue fournie de toutes les choses nécessaires.
- Chambre garnie, appartement garni à louer.
- Loger en garni, c’est-à-dire en chambre garnie.
- Habiter en garni, un garni.
- Orner ; accessoiriser.
- Le fruit de l’épine-vinette est utile pour conserver et confire et pour garnir les plats. — (Th.W. Forsyth, Traité de la culture des arbres fruitiers, page 197, 1803)
- Les cordons ovigères ressemblent à de flexibles tubes de cristal, que garniraient de petites perles noires. — (Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933)
- Pour ne pas se griser, malgré les nombreuses libations inhérentes à des fêtes de ce genre, on garnissait de lierre, bouteilles, lampes et meubles ! — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- Rembourrer.
- Renaud leva ses bras maigres que les gants de six onces garnissaient comme deux paquets de pansement et sourit. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Faire garnir une porte de bourrelets, pour empêcher le vent de pénétrer.
- Garnir des fauteuils, un canapé, etc. Les rembourrer de crin, de laine, etc.
- Compléter.
- Pour remettre la machine en mouvement, on dirige d'abord l'arbre moteur dans le sens du vent, puis on écarte les voiles afin de garnir de nouveau les ailes. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 116)
- Les meubles qui garnissent un appartement.
- Les statues qui garnissent une terrasse.
- Les cheveux qui garnissent le derrière de la tête.
- (Cuisine) Enrichir ; rendre plus copieux.
- Faites une pâte à koulibiac, puis garnissez l'intérieur de tranches de saumon épluché et débarrassé des arêtes. — (Tante Marie, La véritable Cuisine de Famille, Paris : A. Taride, s.d., 30e éd., p.339)
- Choucroute garnie, choucroute à laquelle sont ajoutées des saucisses ou des tranches de jambon, etc.
- Assiette garnie, assiette de charcuteries diverses.
- Remplir ou occuper un certain espace.
- De hautes et superbes futaies garnissent encore une grande partie de nos vallées et de nos montagnes. Elles recouvrent un sol riche et fertile, et tout à fait propre à la culture. — (Thomas Couët, Le bois, voilà l’ennemi !, Revue Franco-Américaine, 1909)
- Une foule de curieux garnissaient les deux côtés de la route.
- La salle se garnit, commence à se garnir de monde, elle s’est garnie en un instant.
- Doubler ou renforcer avec quelque chose, pour faire durer plus longtemps, en parlant de choses.
- Garnir des bas.
- Garnir un chapeau en dedans d’une coiffe et d’un cuir.
-
desservir
- Débarrasser une table des plats, assiettes, etc.
- « Enfants, desservez la table, c’est chez nous qu’on veille ce soir ! Les fileuses ne vont pas tarder. » — (Charles Wagner, Auprès du foyer, Armand Colin, Paris, 1898, page 158)
- Deux ou trois garçons se levèrent de table à ce moment, et il avança pour desservir. — (Julien Green, Moïra, 1950, réédition Le Livre de Poche, page 195)
- J’ai vu ça… Et alors pour desservir, hôlààà, c’est rapide! — (André Franquin, Gaston 6 — Des gaffes et des dégâts, éditions J.Dupuis Fils, 1974, page 7)
- (Par extension) Nuire à quelqu’un, lui rendre de mauvais offices.
- Il a fait tout ce qu’il a pu pour me desservir.
- Il vous a desservi auprès d’un tel.
- (Religion) Faire le service d’une église, d’une chapelle, etc.
- Un prêtre catholique, desservant l’église d’un petit village des environs, nous accompagnait et occupait la quatrième place dans la voiture. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- (Transport) Faire un service de voirie, mettre plusieurs endroits en communication l’un avec l’autre.
- Un seul escalier à vis dessert les quatre étages et toutes les issues étaient garnies de portes fortement ferrées. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Cet autobus dessert les boulevards, les Champs-Élysées.
- Ce bureau de poste dessert plusieurs communes.
-
dormir
- (Intransitif) Se reposer dans un état inconscient, de sommeil.
- […] tout le monde dort, essaie au moins de dormir […]. — (Guy de Maupassant, Mademoiselle Fifi)
- Nous dormîmes honteusement jusqu'à huit heures, et je ne sais combien de temps nous aurions prolongé cette grasse matinée, si l’hôtesse n'était venue nous apporter le café, […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 94)
- Elle savait que la belle au Bois dormant reçut le Prince dans son lit, qu’on « leur tira le rideau » et qu’« ils dormirent peu », sans que l’auteur les plaigne. — (Pierre Louÿs; Les aventures du roi Pausole, 1901)
- Ils devaient être épuisés de fatigue, car ils dormaient profondément, l’un près de l’autre, allongés, les bras collés au corps, comme des cadavres. — (Octave Mirbeau, Le colporteur,)
- […] je vis toute la famille de mon hôte, une vingtaine de personnes, dont une dizaine d’enfants, qui dormaient, serrés les uns contre les autres, sur des nattes de pandanus. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Et ils continuent de giberner, mais un tel sommeil s’était emparé de moi que je m’en allai dormir dans la grange. — (Władysław Stanisław Reymont, Pèlerinage à Czestochowa, L’Âge d’Homme, 1984, page 21)
- (Transitif) Vivre un rêve, une sieste… en état de sommeil.
- Saül but de l’eau du ruisseau, s’étendit à l’ombre du grenadier et dormit un rêve comme rafraîchi du vol, tout près de sa face, d’oiseaux frais et soyeux. — (Gustave Kahn, Terre d’Israël, 1933)
- Marie dort une sieste. — (Anne-Marie Brousseau, Emmanuel Nikiema, Phonologie et morphologie du français, 2001)
- Le vieux Pontife dormait sa sieste après-midi, lorsque le général Cervoni vint lui annoncer qu’il n’était plus souverain temporel. — (François Rohrbacher, Franz Hülskamp, Hermann Rump, Histoire universelle de l’église catholique, 1849)
- Est-ce que les heures dormies avant minuit sont plus efficaces? — (site fr.answers.yahoo.com)
- (Intransitif) (Sens figuré) Être immobile ou avoir un mouvement imperceptible.
- Quand tout dort encore, les larges avenues de Carpentras voient affluer des amoncellements d’asperges, de petits pois, de pomme de terre, de cerises et de fraises. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cette toupie dort, elle tourne si vite que le mouvement en est imperceptible.
- (Sens figuré) Gésir dans la mort.
- On peut découvrir autour de l'église, à l'ombre de vieux hêtres et de vieux tilleuls, une tombe presque envahie par l'herbe. Quelques-uns des parents de Pasteur dorment sous la pierre où est gravée l'inscription très simple : « Ici reposent à côté les uns des autres… » — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 6)
-
cônir
- (Désuet) (Argot) Mourir.
- De temps en temps, quelque moribond était emmené à l’hôpital et il éveillait à la fois l’envie et la compassion de toute la chiourme. — Encore un qui se met à l’abri du froid, gouaillait l'Avocat. — Encore un qui va cônir, répondait le Croc qui avait une peur panique de la mort, même quand il s'agissait de la mort des autres. — (André Chamson, La Superbe, Éditions Plon, 1967, p. 237)
-
rondir
- Prendre une forme ronde.
- Nous suivîmes la côte environ à trois lieues d’éloignement ; elle rondissait insensiblement. — (Bougainville, Voir t. II, page 919)
- Tailler l’ardoise.
-
séduire
- Égarer, abuser, faire tomber dans l’erreur par ses insinuations, par ses écrits, par ses discours, par ses exemples, etc.
- Privé de tout accommodement, de ses fards, de ses sourires et de ses ruses, le vice a peu de chance de séduire la vertu la plus chancelante. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928 ; Préface de la 3e édition de 1929)
- Cet hypocrite séduisait les peuples.
- Il l’a séduit par ses maximes pernicieuses.
- Cela ne peut séduire que les hommes simples et ignorants.
- Le faux espoir qui nous avait séduits.
- Faire tomber en faute ; suborner ; corrompre ; débaucher.
- Séduire des témoins.
- Séduire des domestiques pour les faire parler contre leur maître.
- Séduire une jeune fille en lui promettant le mariage.
- (Spécialement) Convaincre de commencer une relation amoureuse.
- Ainsi s'affirme, incoercible, le besoin réflexe d'ajuster notre condition à ce qu'elle est et non de suivre l’exclamation superlative des vertiges forains et des boules à facettes des bals pour séduire les filles. — (Boris Rybak, Vers un nouvel entendement, Éditions Denoël, 1973, p. 13)
- Toucher, plaire, persuader.
- Ne faites pas aller et venir une asperge dans votre bouche en regardant languissamment le jeune homme que vous voulez séduire. — (Pierre Louÿs, Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation, 1926)
- Je ne sais pas si Jean-Louis Darc séduisit ma mère ou si ce fut elle qui s'en éprit la première, mais je crois que Céline Thiébault désira ce grand gaillard, cette vigueur animale. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 21)
- Cet homme m’a séduit par la franchise de son langage.
- Sa bonté séduit tous les cœurs.
- Ses manières m’ont séduit.
- Il s’emploie absolument, surtout dans la dernière acception.
- C’est un homme habile à séduire.
- Cela séduit.
- Son ton séduit.
-
resalir
- Salir à nouveau.
-
blottir
- S’accroupir, se ramasser de manière à tenir le moins d’espace qu’il est possible. — Note : Cela se dit des hommes et des animaux.
- Il se déshabilla en hâte, se blottit sous les couvertures. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Se blottir dans un coin, dans le lit, sous la table.
- Les perdrix se blottissent devant le chien.
- Se tenir l’un contre l’autre.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.