Dictionnaire des rimes
Les rimes en : réseaux
Mots qui riment avec "o"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "réseaux".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : o , os , ot , ôt , ots , ôts , au , aux , aut , auts , eau , eaux et ho .
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bedeau
- (Christianisme) Employé laïc d’église, préposé au service matériel et à l’ordre, qui a pour insigne une verge ou canne et pour fonction principale de marcher devant les ecclésiastiques, devant les quêteurs, etc., et de leur faire ouvrir passage.
- Comme cet homme marchait avec précaution […] je compris que ce n’était ni un des assistants, ni le bedeau, ni le chantre, ni aucun des habitués de l’église […] — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
- Par là passait juste à point le curé de Condé, avec ses deux vicaires, ses chantres, le baudet… je me trompe… le bedeau Bourla ; … — (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle (1874?))
- Le gardien, qui est en même temps fossoyeur et bedeau à l’église […] — (Gustave Flaubert, Madame Bovary)
- […] et j’entends toujours ce glas, toujours j’entends le curé me dire en pleurant : « Pauvre petit diable ! », et je revois le bedeau et ses tintenelles, les chantres et leurs chapes […] — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Mon oncle)
- En arrivant au village où il était connu, il s’est fait remettre les clefs de l’église par le bedeau, sous prétexte de montrer le monument à une jeune fille. — (Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre VII)
- C’est ce que leur ont dit leurs parentsLe bedeau et même Son ÉminenceL’Archiprêtre qui prêche au couventEt c’est pour ça et c’est pour ça qu’elles dansent. — (Jacques Brel, Les Flamandes, 1959)
- Cela donne un bruit de tocsin fêlé qui fait caqueter les pintades, alors que l’angélus du médio sonne neuf coups, suivi du grand carillon de la babillarde, et que l’un des faucheurs en manque pas de dire : « Tiens, voilà le bedeau qui se pend. » — (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 184)
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manteau
- (Habillement) Vêtement de dessus qui prend depuis les épaules jusqu’au-dessous des genoux et sert à se garantir de la pluie et du froid.
- […] : puis il […] se coiffa d’un toquet de velours noir sans plume ni pierreries, s’enveloppa d’un manteau de couleur sombre, […]. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II)
- Il jeta sur son lit son grand manteau réglementaire, moitié djellaba, moitié manteau de paysan andalou écussonné sur la poitrine aux armes de la Légion. — (Pierre MacOrlan, la Bandera, 1931)
- (En particulier) Vêtement de femme à manches qui se porte sur une robe.
- Suzanne, en minaudant, me parle d'un manteau de fourrure, véritable occasion pour cet hiver et qu'il ne faudrait pas laisser passer ! — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 230)
- Couverture placée sur le dos d’un cheval pour le protéger du froid et de la pluie.
- Ce manteau de cheval qui était une merveille mais dont on ne pouvait même pas supporter la vue par la chaleur qu’il faisait fut soigneusement plié et parfumé de thym et de lavande par Lavinia. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 269)
- Partie de la cheminée qui fait saillie dans la chambre, au-dessus de l’âtre, au-dessus du foyer.
- Quel plaisir, le soir, de feuilleter sous le manteau de la cheminée flambante et parfumée d’une bourrée de genièvre, les preux et les moines des chroniques […] — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Une relique, sans doute sauvée du pillage de l’abbaye de Chelles, ornait le manteau de la cheminée. — (Honoré de Balzac, Un épisode sous la Terreur, 1831)
- (Art) Partie d’un artéfact qui recouvre ou enveloppe une autre partie.
- La balle est constituée de la façon suivante: Le manteau contient du plomb dans la pointe et dans la base de la balle. — (Rodolphe Archibald Reiss, Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie, 1915)
- (Sens figuré) — La raison d'État n'est le plus souvent qu'un manteau commode pour couvrir l'ignorance, la bêtise ou la scélératesse d'une oligarchie... — (Maurice Paléologue, Journal de l'Affaire Dreyfus 1894-1899 : L'affaire Dreyfus et le Quai d'Orsay, Paris : Librairie Plon, 1955, page 91)
- Ce qui recouvre quelque chose.
- Dans ces régions de massifs anciens, à faible manteau détritique, les nappes phréatiques sont généralement peu importantes et limitées au seul talweg. — (Eaux et climats : mélanges géographiques offerts en hommage à Charles-Pierre Péguy, édité par Pierre Pagney, CNRS (E.R. 30 de Grenoble), 1981, page 146)
- (Géologie) Couche géologique terrestre située entre la croute et le noyau, d’une épaisseur moyenne de 3000 kilomètres.
- Les croûtes, continentale et océanique, sont riches en silicium, en oxygène et en aluminium. Le manteau est le domaine du silicium, de l’oxygène et du magnésium. Enfin, le noyau est presque uniquement formé de fer et de nickel. — (Dars, René. « Les matériaux qui constituent la Terre », René Dars éd., La géologie. Presses Universitaires de France, 2005, pp. 27-41.)
- L’ensemble de ces matériaux s’est structuré selon un noyau (de fer et de nickel, éléments lourds) et un manteau (d’éléments plus légers), d’où se sont échappés des éléments volatiles. — (Frances Westall, La Terre avant la vie, Pour la Science, 1er juillet 2008)
- Mais d’où viennent ces quantités extraordinaires de fer ? La source la plus considérable est le manteau terrestre, où les péridotites sont justement formées de minéraux ferro-magnésiens comme les olivines et les pyroxènes. — (Cyrille Delangle, Le fer rubané, Centre de Géologie Terrae Genesis, février 2016)
- (Héraldique) La fourrure herminée sur laquelle est posé l’écu.
- (Zoologie) Le dos quand sa couleur du plumage d’un oiseau ou du pelage d’un animal diffère du celle du reste du corps. → voir mantelure
- Un bruant à manteau gris.
- (Zoologie) Une enveloppe de peau des mollusques qui abrite les autres organes et sécrète la coquille chez les espèces qui en sont pourvues.
- L’eau nécessaire à la respiration pénètre par l’une des ouvertures, est chassée par l’autre, grâce aux contractions du manteau, et, sortant avec rapidité, refoule pour ainsi dire en sens contraire l’animal, qui nage seulement à l’aide des mouvemens respiratoires. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856, page 509)
- (Zoologie) Espèce d’huître.
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beau
- D’aspect agréable à l’œil ou à l’oreille.
- Il n’y a de beau que ce qui nous semble inutile ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- On ne pouvait voir de fille plus fraîche, plus riante ; elle était blonde, avec de beaux yeux bleus, des joues roses et des dents blanches comme du lait ; […]. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- Mettez-vous en garde contre ces belles promesses, elles cachent souvent la plus infame des tromperies. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- D’ailleurs, elle voyait bien qu’il était tout jeune et très beau sous sa simple tenue de toile blanche. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Il n’y a de beau que ce qui nous semble inutile ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Marseille, quand elle est belle, est extrêmement belle, mais, dans ses hideurs, elle va au paroxysme. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Zaheira ne put s’empêcher de penser qu’elle n’avait jamais vu un homme aussi prodigieusement beau. Elle se sentit rougir. Sa gorge se serra. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
- (Par extension) Agréable.
- Et puis, je continuais à embellir ma maison : […]. Les lilas plantés par Sam étaient en fleur à présent et, l'un dans l'autre, la vie était belle. — (Kristan Higgins, Un grand amour peut en cacher un autre, traduit par Karine Xaragai, éditions Harper Collins & Mosaïc, 2014)
- (Météorologie) Qualifie un temps ensoleillé.
- Le ciel demeurait beau, mais le vent fraîchissait et le roulis de l’aéronat s’accentuait. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 179 de l’édition de 1921)
- Les jours de beau, ils s'asseyent sur les chaises en métal au milieu de la pelouse. — (Sandrine Collette, Ces orages-là, J-C Lattès, 2021)
- (Cuisine) Gros.
- Prendre trois belles tomates.
- Grand.
- — Pourquoi n’as-tu pas mangé un morceau de pain ?— J’en ai mangé deux, mais j’ai encore une belle faim. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Dans les noms composés de parenté, indique que la relation est due à une alliance (incluant un second mariage).
- Le beau-frère est le frère de l’épouse ou l’époux de la sœur (ou de la belle-sœur).
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rigolo
- (Familier) Qui fait rigoler, qui est drôle, amusant, marrant.
- De tous les amants qu’elle avait essayés, c’était sûrement le moins rigolo : impardonnable. — (Raymond Queneau, Pierrot mon ami, chapitre IV, Éditions Gallimard, Paris, 1945)
- Des marchands avisés lancent le scoubidou : l'objet le plus inutile mais le plus rigolo de la fin des années cinquante. — (Catherine Rihoit, Brigitte Bardot: Un mythe français, Éditions Olivier Orban, 1986 & Éditions Frédérique PATAT, 2016)
- Avec Labiche, il n’y a pas de rire du tout, c’est du tartignole tout cuit, des gugusses gigotants, un escalier pas rigolo d’un immeuble à se casser la margoulette, une rampe avantageuse à se choper une crampe […] — (Alain Lefèvre, La Fiancée de l’ange ou Les Possédés de Sens, L’Harmattan, 2004, p. 106)
- L’histoire qui suit est tellement rigolote que vous risquez de la trouver un poil tirée par les cheveux. — (Alain Rémond, Allô maman bobo, Journal La Croix, 9 octobre 2014, page 28)
- (Sens figuré) Curieux, étonnant, étrange, surprenant.
- — D’autant plus qu’aujourd’hui madame assisterait peut-être bien à quelque chose de rigolo… — (Émile Zola, L'Argent, 1891)
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coquerico
- (Désuet) Variante de cocorico.
- Le coq chanta coquerico.
- A cette lumière inattendue , elle reconnut qu’elle n’était qu’a dix pas de la maison de sa mère, et, quand elle entra dans la cour, le coq , croyant saluer l’aurore, battit des ailes et chanta à tue-tête : Coquerico! coquerico! Le jour éclot ! le jour éclot ! — (La semaine des enfants, 1862.)
- Au moment du passage du convoi, le cocq chante par trois fois coquerico , et la servante du marchand se met à rire. — (Les folies d'un mois, à deux liards par jour, Volume 2, 1791.)
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biseaux
- Pluriel de biseau.
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neurochirurgicaux
- Masculin pluriel de neurochirurgical.
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bardeau
- (Couvertures) Petite planche mince et courte, employée dans les constructions, surtout pour couvrir les maisons [1].
- Les hurlements du vent au-dehors nous étourdissent, et nous entendons aussi les craquements sinistres de la charpente, les détonations des bardeaux arrachés. — (J. M. G. Le Clézio, Le Chercheur d'or, Gallimard, 1985)
- (Couvertures) (Vieilli) Elément de boue, limon, bauche (mortier de terre grasse mêlée de paille), dalle à paver ou de chaume.
- bardeaux [...] « boue, limon, bauche ; dalle à paver » — (Levy, Petit dict. prov.-fr., 3e éd., 1961)
- Soudain le toit de chaume creva à la hauteur de la lucarne. Grip était parvenu à le déchirer, à briser les bardeaux, au moment où l’incendie faisait craquer le plancher du galetas. — (Jules Verne, P’tit Bonhomme, chapitre 4, J. Hetzel et Cie, Paris, Illustrations par Léon Benett, 1891)
- (Typographie) Boîte spéciale dans laquelle les caractères sont mis en réserve [1].
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panneau
- Petit pan.
- (Architecture) Chacune des faces d’une pierre taillée.
- (Par extension) Plaque de carton, de fer-blanc ou de bois, découpée suivant le profil auquel doit être taillée une pierre.
- Les outils de tracé et de contrôle sont l’équerre, la règle, la fausse équerre dite sauterelle, le biveau, le panneau ou gabarit, le compas, le fil à plomb et le niveau. Ces outils se retrouvent dessinés ou gravés sur de nombreux documents ou monumets de l'Antiquité à nos jours. — (Frédérick Tristan, Jacques Thomas & louis Monnier, Le Livre d'or du compagnonnage, éd. J.-C. Godefroy, 1992)
- (Ornement) Toute partie d’un ouvrage d’architecture, de menuiserie, etc., qui offre un champ, une surface de moyenne grandeur, encadrée ou ornée de moulures.
- Il s'agit de transmettre à la batterie les ordres reçus de l'avion, et, en réponse, de parler à l'avion au moyen de panneaux étalés de diverses manières sur le sol. — (Alain, Souvenirs de guerre, page 118, Hartmann, 1937)
- Une porte à panneaux, des volets à panneaux.
- Panneau de sculpture se dit des ornements sculptés dans un panneau.
- Panneau de glace, celui pour lequel on emploie une glace, au lieu de bois.
- (Par analogie) Panneau de vitre.
- Panneau de fer, ensemble des ornements fixés dans le cadre d’un balcon, d’une rampe, d’une porte de fer.
- Planche préparée pour y peindre un tableau.
- Tableau peint sur panneau.
- Pièce de bois, plaque métallique, toile tendue sur un cadre, etc., qui porte des indications destinées à être vues du public ou des intéressés.
- Les colleurs d’affiches après avoir enduit de colle très liquide le panneau d’affichage appliquent leur papier en le noyant littéralement de colle pour que l'allongement soit rapide et le glissement facile. — (Papyrus: Revue de toutes les industries du papier, de l'imprimerie, & du livre, 1920, vol. 1-2, page 94)
- De l'autre côté de la rue, le panneau « ouvert 24/24 » de la supérette de nuit, accolée à la station d'essence, clignotait. Le parking et les rues alentour étaient calmes, […]. — (Debra Driza, Mila 2.0, traduit de l'anglais(USA) par Justine Niogret, éd. Panini, 2014, vol. 1, chap. 16)
- D’enfourchure en enfourchure, les signalisations et les panneaux s'étaient faits plus rares et puis avaient à peu près complètement disparu ; seul, parfois, à l'entrée d'un chemin de pierre ou de terre, un poteau fléchait encore un hameau, une ferme ou un bois. — (Jean-Paul Goux, La commémoration, Actes Sud, 1995, chap. 1)
- Filet pour prendre au piège du gibier.
- Tendre un panneau, des panneaux.
- (Sens figuré) (Familier) Piège pour faire tomber quelqu’un dans quelque faute, dans quelque méprise, pour lui causer quelque dommage.
- Ils ont donné comme des sots dans un panneau que leurs ennemis leur ont tendu sans s’en douter. — (Jean le Rond d’Alembert, La Suppression des jésuites (éd. populaire abrégée), Édouard Cornély, 1888)
- (Sellerie) coussinet ou garniture rembourré de crin qu’on met aux côtés d’une selle, sous les arçons, pour empêcher que le cheval ne se blesse.
- Il faut mettre, il faut attacher des panneaux à cette selle.
- Rembourrer des panneaux.
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brasero
- Variante de braséro.
- Le brasero est une grande bassine de cuivre jaune posée sur un trépied et remplie de braise ou de petits noyaux allumés et recouverts de cendre fine, qui font un feu doux. Le brasero remplace en Espagne les cheminées, qui sont fort rares. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- […] ; car l’averse continue, torrentielle, et la nuit est si froide et si noire… D’ailleurs les environs ne sont plus qu’un vaste bourbier, et, grâce au thé et au brasero, je me sens si bien à l’aise dans la tente du chîkh que je consens volontiers à y rester. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 32)
- Et le feu d’un petit brasero avec trois grelotteux autour qui louchaient dans la fumée puante. On n’était pas très bien. — (Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932)
- À ses pieds, sur un brasero incandescent, fumait un chaudron ventru. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- Quelques ordres fusèrent […]. Aboyés avec la rudesse gutturale d’un gosier poméranien, ils eurent pour effet immédiat de déloger un groupe de feldgraus agglutinés devant la flamme dansante d’un brasero. — (Jean Vautrin, Les Années faribole, Robert Laffont, 2012, page 14)
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appeau
- (Chasse) Sorte de sifflet avec lequel on contrefait la voix des oiseaux pour les faire approcher ou pour les attirer dans quelque piège.
- Un appeau pour prendre des cailles.
- Ils parlaient […] de la chasse à la palombe, des appeaux qu’il faudrait bientôt monter, car les ramiers, qui précèdent les palombes, ne tarderaient pas. — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 117)
- Nʼimporte quel appeau imitera vaguement le cri du corbeau si vous soufflez dedans; mais, pour réussir, il faut que votre imitation soit parfaite. — (Au bord de lʼeau; plaine et bois - Numéros 222 à 233, 1955)
- Le chant artificiel propre à attirer les oiseaux se nomme un appeau. Les Sirènes sont la revanche des oiseaux sur les appeaux qui en font des victimes de leur propre chant. — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, pages 167-168)
- (Sens figuré) — A son appeau se prendront aisément les républicains français qui n'auront pas assez d’épithètes laudatives quand ils célébreront la victoire de Sadowa : l’intelligence philosophique, l’organisation moderne ont vaincu les donneurs d’eau bénite, les marchands de patenôtres. — (Georges Duveau, Sociologie de l'utopie et autres essais, ouvrage posthume, Presses Universitaires de France, 1961, partie 3, chapitre 3, § 5)
- (Chasse) Oiseau dont on se sert pour appeler et attirer les autres oiseaux.
- Bientôt passeraient les palombes : il fallait s’occuper des appeaux, leur crever les yeux. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
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aloyaux
- Pluriel de aloyau.
- anticyclonaux
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abyssaux
- Masculin pluriel de abyssal.
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buccaux
- Masculin pluriel de buccal.
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clos
- Espace de terre cultivé et fermé de murs ou de haies, de fossés, etc.
- Un clos de vingt arpents.
- Un clos de vigne.
- (Spécialement) Parcelle plantée de vigne.
- Terroir de clos honorés jusque sur les tables royales, l’Orléanais se vantait de posséder sa propre « façon de barillerie » qu’on pouvait reconnaître de Jargeau à Beaugency. — (Gérard Boutet, La belle ouvrage, Éditions de Borée, 2003, page 151)
- (Rhône-Alpes) Terrain généralement clos consacré au jeu de boules, en principe attaché à un débit de boissons, ombragé et pourvu d’une buvette.
- Les joueurs éméritesFont, pour vider des pots,De fréquentes visitesAux tonnelles du clos.Quand le petit vin coule,Disent-ils finement,On lance mieux la boule,Incontestablement. — (J.-M. Percier, Les joueurs de boules, La Boule, Lyon, 5 juin 1898, page 3)
- Et puis dans un clos, on est mieux chez soi, entre amis, entre bons copains pour qui la partie de boules est, avant tout, une façon de se rencontrer et de passer quelques heures ensemble. — (M. Chaux, Notre sport - Les terrains de jeux, La France bouliste, 31 juillet 1931, page 1)
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censoriaux
- Masculin pluriel de censorial.
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caudaux
- Masculin pluriel de caudal.
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batardeau
- Espèce de digue faite le plus souvent d’un double rang de pieux et d’ais, entre lesquels on entasse de la terre, construite au milieu du courant d’une rivière ou d’un canal, soit pour détourner les eaux, soit pour les contenir pendant les travaux qu’on est obligé d’y faire.
- Parallèlement à la rivière, afin de régulariser le cours de l'eau, les paysans ont d'abord creusé puis cimenté un canal de dérivation équipé de batardeaux, ouvrages permettant de régler le débit de l'eau. — (Michelle Jeanguyot & Nour Ahmadi, Grain de riz, grain de vie, CIRAD/Magellan & Cie, 2002, p.55)
- (Marine) Cloison étanche appliquée à la carène d’un navire pour isoler une voie d’eau que l’on veut réparer.
- (Construction) Construction formant une retenue d’eau, afin d’assécher un terrain où on doit effectuer des travaux.
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cadeau
- (Vieilli) Fête que l’on donnait principalement à des femmes, partie de plaisir.
- Elles y ont reçu des cadeaux merveilleux de musique et de danse. — (Molière, Am. magn. I, 1)
- Des promenades du temps,Ou dîners qu’on donne aux champs,Il ne faut point qu’elle essayeSelon les prudents cerveaux,Le mari dans ces cadeauxEst toujours celui qui paye. — (Molière, L’École des femmes, III, 2)
- Présent, don.
- Je me représentais sa mine lorsqu’elle recevrait mon cadeau, et je me demandais : « Qu’est-ce qu’elle dira ? » — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Je reçus de France un important matériel, un nouveau cinématographe, cadeau de mon ami Pierre Albaran, et un phonographe envoyé par Jean Borotra, le champion de tennis. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le « gros » l'entretenait parcimonieusement de repas et de cadeaux mesquins et lui payait sa chambre, au coin de la rue Grange-Batelière. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 88)
- Cheikh Gaafar se montra généreux pour la dot et les cadeaux. Il fit célébrer de belles fêtes pour le mariage. […]. Le village entier fut en liesse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- J’ai reçu des sous-vêtements, des montres, même des étuis à crayon. Que des choses pratiques. Ce ne sont pas des cadeaux, ça! Les cadeaux, c’est le luxe, l’inattendu, le flafla. Ça ne sert à rien, un cadeau qui sert à quelque chose. — (David Goudreault, La bête à sa mère, Stanké, 2015, page 152)
- (Ironique) Employé par antiphrase pour désigner quelqu’un ou quelque chose qui déplait ou qui nuit.
- Ah ! C’est un joli cadeau ! Depuis vingt-huit ans que je l’endure ! Ah ! Je suis servie ! — (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël & Steele, Paris, 1936)
- Avec ça le crâne aussi lisse que ces saletés de melons qui font la richesse de la région, mais l’intelligence en moins.Incapable de prononcer une phrase sans mettre un mot à la place d’un autre.Un cadeau pour l’humanité. — (Tito Topin, Shanghai Skipper, Série noire, Gallimard, 1986, page 20)
- Ivre mort, le salaud ! Allons bon, v’là autre chose ! Tu parles d’un cadeau, ce mec ! — (Frédéric Dard (San-Antonio), La Matrone des Sleepinges, Fleuve Noir, 1993)
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nasaux
- Masculin pluriel de nasal.
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bardeaux
- Pluriel de bardeau.
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camelot
- (Textile) Espèce d’étoffe qui était faite ordinairement de poil de chèvre ou de laine mêlée quelquefois de soie en chaîne.
- Il n’y aura pas de concurrence pour les étoffes de laine d’autres espèces et qualités, telles que camelots, callimanco, shallons, durants, etc. — (J. Peuchet, Dictionnaire universel de la géographie commerçante, Paris : Blanchon, an VII, volume 2, page 491)
- Son manteau de camelot bleu était une antiquité locale au même titre que le clocher de l’église. — (Robert Louis Stevenson, Le Voleur de cadavres, 1884, traduction Jean-Pierre Naugrette, 2004)
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bihoreau
- (Ornithologie) Nom normalisé donné à trois genres et sept espèces d'échassiers de la famille des ardéidés (e.g. hérons, butors, etc.) de la taille du butor étoilé ou plus petits , qui nichent en colonies comme ce dernier, et dont on retrouve des espèces sur tous les continents (sauf l'Antarctique) (genres Gorsachius, Nycticorax et Nyctanassa).
- (Ornithologie) (En particulier) Synonyme de héron bihoreau (oiseau).
- Le bihoreau n’est point commun ; il est de passage irrégulier. — (Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand (France), Bulletin historique et scientifique de l’Auvergne, 1911)
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nélombo
- (Botanique) Lotus hindou.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.