Dictionnaire des rimes
Les rimes en : réaction
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "réaction".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
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fréquentation
- Action de fréquenter ou de se fréquenter.
- Je savais, par une longue fréquentation de Jan-Mayen, qu'il y a peu de régions où tout change avec plus de brusquerie et d'inattendu. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Les détracteurs du nudisme - les moralistes ou hygiénistes conservateurs d’État ou d’Église - prétendent que la vue du nu, que la fréquentation entre nudistes des deux sexes exaltent le désir érotique. — (Émile Armand, Le nudisme révolutionnaire, dans L’Encyclopédie anarchiste, 1934)
- On devrait — presque — retrouver le niveau de fréquentation de 2019, qui avait battu un record. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 11)
- C'est désormais au Pakistan, ou en Iran, que la fréquentation des sites de téléchargement de films X est le plus assidue. Qui sait quelles bombes mentales s'allument dans les nuits solitaires de Kaboul ou de Karachi ? — (Hervé Juvin, Le gouvernement du désir, Éditions Gallimard, 2016)
- Relation de société.
- Vous avez, docteur, de bien curieuses fréquentations, dit-il d'un ton un peu méprisant, un représentant de ces mauvais moines adorateurs du démon ! Que les Chinois sérieux estiment un peu plus qu'un soldat, mais un peu moins qu'une prostituée ! — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, p.30)
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accablons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accabler.
- Première personne du pluriel de l’impératif présent du verbe accabler.
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marron
- Fruit rond comestible de certains châtaigniers, plus gros qu’une châtaigne ordinaire, de couleur brune.
- Chaud là, les marrons, chaud ! — (Ernest Grenet-Dancourt, Monologues comiques et dramatiques, Librairie Ollendorf, 1883, page 157)
- Quoique la châtaigne et le marron soient de la même espèce, on préfère le marron, parce qu’il est plus gros et plus sucré. — (Balthazar Georges Sage, Supplément aux institutions de physique, 1812, page 46 → lire en ligne)
- Sur le trottoir, un type en passe-montagne vendait des marrons chauds. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 152)
- Nous achetions des marrons pour nous chauffer les doigts dans la poche de nos pèlerines. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 124)
- Devant l’Uniprix t’avais l’hiver un marchand de marrons chauds, qui te les grillait juste devant toi dans une grande bassine en tôle avec des trous partout dans le fond et de la braise en dessous. — (Alain René Poirier, Souvenirs mélangés d’un Parisien malgré lui, 2017, page 178)
- Avec le succès de son entreprise, M. Chestnut décide de se développer et d’acheter le fonds de commerce de son confrère M. Marron, qui vend des marrons chauds au parc Montsouris. — (André Lévy-Lang, L’Argent, la finance et le risque, 2006, page 126)
- Le scientifique appelle marron le fruit du châtaignier qui ne possède qu’une amande sous le tégument coriace et châtaigne celui qui en possède plusieurs séparés par le tan. L’industriel et le commerçant … auraient tendance à élargir la notion de marron à toutes les châtaignes un peu grosses et dodues. Quant au gastronome, … de la purée ou de la crème de marron, … châtaigne blanchie, … on parle de boudins aux châtaignes et de dinde aux marrons ! — (Robert Bourdu, Le châtaignier, 1996, Actes Sud, Le nom de l’arbre, page 21)
- (Par analogie) Brun, couleur du fruit mûr. #a04000 #602000 #402000 Voir la note sur les accords grammaticaux des noms de couleurs employés comme noms ou adjectifs.
- C’était le papier marron qui avait toujours régné chez les miens : « Votre grand-mère adore le marron. » — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 135)
- Le marron est issu du mélange des trois couleurs primaires. Les nuances de marron sont donc infinies selon la proportion de ces trois couleurs, plus le noir et le blanc pour la désaturation. — (Allan Carrasco, Le Grand Livre de la Peinture sur Figurines, 2007, page 46)
- Le choix de la couleur divise la population : le vert ne plaît pas, le marron est jugé fade, le jaune trop voyant et le noir salissant. — (Benigno Cacérès, Le bourg de nos vacances, 1970)
- Malartic et Lampourde, dont l’attention était éveillée, aperçurent un homme de moyenne taille, mais singulièrement alerte et vigoureux, hâlé de visage comme un More d’Espagne, les cheveux noués d’un mouchoir, vêtu d’un caban de couleur marron qui en s’entr’ouvrant permettait de voir un justaucorps de buffle et des chausses brunes ornées sur la couture d’un rang de boutons de cuivre en forme de grelots. — (Théophile Gautier, Le Capitaine Fracasse, 1863, pages 111-112)
- (Sens figuré) (Populaire) Coup de poing, châtaigne, gnon.
- Il s’était trouvé un cloporte pour le dénoncer, le directeur ne voulait pas d’ennuis et, manque de bol, ça avait déclenché un foin du tonnerre de Zeus vu qu’il lui avait mis un marron dans la gueule, au cloporte, un putain de marron… Les cloportes, c’est tout ce que ça mérite… L’Abbé avait bien fait, considérait Baudelaire. — (Françoise Guyon, Le diable bat sa femme et marie sa fille, 2010, page 32)
- Y m’a filé une beigne,j’y ai filé un marron,m’a filé une châtaigne,j’y ai filé mon blouson. — (Renaud, Laisse béton, 1977)
- — Quand on a reçu un marron, on fait l’mort. — (Léon Frapié, Réalisme, dans Les contes de la maternelle, Éditions Self, 1945, page 131)
- (Botanique) Marron d’Inde, graine non comestible du marronnier d’Inde.
- En 1825 , M. Vergnaud-Romagnési, dans ses travaux sur le marron d’Inde, dit que les marrons les plus avantageux rapportent 30 pour 100 de leur poids en belle fécule. — (Adolphe Thibierge et Dr Remilly, De l’amidon du marron d’Inde, ou des fécules amylacées des végétaux non-alimentaires, 1857, pages 101-102)
- Au fond une vingtaine de marronniers lâchaient comme des bombes leurs bogues piquantes sur la tête des enfants. Ceux-ci nous apportaient en cadeau des dizaines de marrons bien lustrés dont nous ne savions que faire. — (José Herbert, L’instituteur impertinent : Récit de vie, 2016)
- Quant au fruit à venir, le marron, c’est un excellent vasoconstricteur, base appréciée de médicaments pour traiter varices et hémorroïdes. — (Bernard Boullard, Plantes et arbres remarquables des rues, squares et jardins de Rouen, 2006 → lire en ligne)
- (Pyrotechnie) Pétard dont la détonation évoque l’éclatement d’une châtaigne sur le feu.
- Le tir de deux marrons d’air qui ont éclaté à 300 ou 350 mètres de hauteur a fait dans le nuage une large échancrure à travers laquelle apparut le ciel bleu ; deux autres marrons divisèrent le nuage en deux parties, qui prirent la direction des forces composant la résultante suivant laquelle se dirigeait sa masse. — (Congrès international de défense contre la grêle, Troisième Congrès international de défense contre la grêle et Congrès de l'hybridation de la vigne, 1902, tome 1, page 306)
- Peu d’instans après, le marron éclate en donnant une détonation sourde, et le glaçon se trouve brisé en morceaux assez petits pour passer sous les ponts ou dans les canaux d’une usine, sans causer aucun dommage. — (Bulletin des sciences technologiques, 1829, tome 12, page 363 → lire en ligne)
- Jeton servant à contrôler la présence d’une personne à son poste. Notamment en usage dans les mines, les casiers où ils se rangeaient se nommaient marronniers.
- Les marrons sont entre les mains des factionnaires : les rondiers les trouvent en faisant leur ronde et les déposent ensuite dans la boîte à marrons, dont le contenu est vérifié le matin par le capitaine d’armes. — (Robert de Parfouru, Manuel du marin, 1911, page 86)
- Un surveillant de ronde, qui inspectait le dortoir d’en bas du bâtiment-neuf, au moment de mettre son marron dans la boîte à marrons, − c’est le moyen qu’on employait pour s’assurer que les surveillants faisaient exactement leur service ; toutes les heures un marron devait tomber dans toutes les boîtes clouées aux portes des dortoirs. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- (Populaire) Tête.
- Il a reçu un coup sur le marron.
- (Technique) Grumeau de farine se formant dans la pâte à pain lors du pétrissage.
- Marron, grumeau dans la pâte mal pétrie. — (Prudence Boissière, Dictionnaire analogique de la langue française, 1862, page 1080)
- (Technique) Peloton coagulé dans une table de plomb mal fondue.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- MARRON […] Sorte de grumeau qui reste dans le plomb mal fondu. — (Pierre Larrouse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1873, tome 10, page 1247)
- (Technique) Noyau non calciné d’une pierre passée au four à chaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Marbrerie) Partie très dure incluse dans le marbre et nuisant à son polissage.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Plâtrerie) Grumeau dans le plâtre.
- Cette gâchée est pleine de marrons !
- (Coiffure) Grosse boucle de cheveux ronde et nouée avec un ruban.
- Étienne de Jouy, le célèbre librettiste d’opéra, s’étonne en arrivant chez un ami pour dîner d’y trouver le père de celui-ci en habit de droguet à fleurs avec une perruque à marrons, son ami vêtu d’un habit français, sa femme en grande robe à la Médicis, tenant sur son bras un châle indien ; sa fille est vêtue à la grecque, son fils aîné à l’anglaise et les petits en mameluks. — (Patrick Barbier, À l’Opéra au temps de Balzac et Rossini, 2003 → lire en ligne)
- Le costume des juges peut paraître grotesque à un étranger : non que leur robe rouge doublée de satin blanc et leur rochet d’hermine n’aient de l’éclat et de la dignité ; mais ils sont affublés d’une perruque à marrons et à petite queue retroussée en plusieurs nœuds, poudrée plus ou moins également, et jetée au hasard de travers sur leurs cheveux, qu’elle ne cache pas en entier et qui déborde de toutes parts. — (Basile-Joseph Ducos, Itinéraire et souvenirs d’Angleterre et d’Écosse, 1834, page 34)
- (Ichtyologie) Petit poisson méditerranéen de la famille des pomacentridés, aplati latéralement (Chromis chromis)[17].
- Le Marron, ſelon Willughby, eſt un petit poiſſon qui n’a qu’environ quatre pouces de longueur, ſur une épaiſſeur aſſez conſidérable. — (Encyclopédie méthodique, Histoire naturelle, 1787, tome 3, page 247 → lire en ligne)
- Le marron a la chair fade et pleine d’arêtes.
- (Cinéma) Copie intermédiaire d’un film permettant de travailler sur une copie sans abîmer l’original.
- La première étape de la restauration a donc consisté à tirer un nouveau marron image à partir du négatif original et de rajouter les éléments manquants grâce à ce safety. — (Béatrice Valbin-Constant, Camille Blot-Wellens, Restauration du film « Donne-moi tes yeux » de Sacha Guitry, 3 décembre 2007, www.cinematheque.fr)
- Lettres et chiffres découpés en à jour dans une feuille de métal, destiné à être utilisé en tant que pochoir.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) (Alpes) (Lanslebourg-Mont-Cenis) Porteur savoyard dans les Alpes, guide de montagne, en particulier en Maurienne au Mont-Cenis.
- Du Passeur au Guide. Alors, et alors seulement, les marrons de Novalaise prennent une autre figure, à l’image de la montagne. On voit ses marrons l’aider, lui expliquer ce qu’on trouve en montagne […]. — (Renaud de Bellefon, Histoire des Guides de Montagne : Alpes et Pyrénées, 1760-1980, 2003, page 123)
- Apparut alors, disent les textes, quoddam genus hominum qui « marrones » vocantur (une sorte d’homme qu’on appelait marrons). On relève marones, marronai, marronnes, marucci, mazanes, et, en Val d’Aoste plus particulièrement, celle de marronniers. Leur clientèle était faite de grands personnages : diplomates, ambassadeurs, parfois de papes, d’ecclésiastiques […]. — (Nicolas Giudici, La philosophie du Mont-blanc, 2003, Literary Collections)
- On les appelle ordinairement Marrons. Ils sont divisés en plusieurs bandes et ont des petites chaises qu’ils portent tousjours à la main Quand la neige ni y est pas assez forte ni assez gelée, ils portent sur ces chaises les voyageurs, mais quand le froid a rendu la neige bien dur, et ils accommodent leurs chaises de façon, qu’ils ne portent a plus les voyageurs, mais les font glisser sur la neige avec tant de vitesse, particulièrement à la descente du Mont-Cenis, qu’à peine les peut on suivre des yeux. — (Guido Bentivoglio, 1713, Mémoires du Cardinal Bentivoglio, page 39)
- (Argot) Bagarre, baston, rixe.
- Prens toutes tes Baioffes [armes à feu], car il pourra bien y avoir du marron. — (Louis Ansiaume, Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest, 1821)
- (Argot) Testicule.
- À ce moment précis, j’ai dû vraiment agacer les abeilles car, à peine avais-je grimpé un iota de plus que BEEUUINZZZ BZZZZZ, toute une brigade ou compagnie m’attaqua, et vas-y que je te pique de la tête aux pieds, partout, semblait-il, avec un acharnement particulier sur mes fesses, ma saucisse beige et mes deux marrons couleur foncée ! — (Saer Maty Ba, Le serment du maître ignorant, 2020)
- (Cameroun) Beignet à base de farine de manioc ou de maïs.
- Kanga, achète-moi des marrons !
- Dans le calendrier républicain, nom du 29e jour du mois de fructidor[18].
- Dans le calendrier républicain c’était le 29e jour dans le mois de fructidor, le jour du marron. — (Jean Mayet, 365 jours ou Les Éphémérides allant du XVIe au XXe siècle, 2013, page 500 → lire en ligne)
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acclamons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acclamer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe acclamer.
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accessoirisons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accessoiriser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accessoiriser.
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aboieront
- Troisième personne du pluriel du futur du verbe aboyer.
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abrasons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe abraser.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe abraser.
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accentuons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accentuer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accentuer.
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aberrons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aberrer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aberrer.
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aboutissons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aboutir.
- Nous avons un univers à la Salvador Dali. Nous aboutissons à une logique « délogifiée », au moins alogique et peut-être pré-logique. — (revue Présence francophone, 1970, n° 1 à 3, page 66)
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aboutir.
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aciération
- Aciérage.
- De 1816 à 1856 aucune théorie nouvelle, aciération ou trempe, n'apparaît : la technologie a la priorité. — (Philippe Mioche, Denis Woronoff, L'acier en France: produits et marchés, de la fin du XVIIIe siècle à nos jours, 2006)
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achèverons
- Première personne du pluriel du futur du verbe achever.
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achoppons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe achopper.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe achopper.
- thebookedition
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accumulation
- Action d’accumuler, en parlant des choses physiques et les choses morales.
- Stephen Quemper est suspendu pour une accumulation de jaunes la saison passée. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 30 juillet 2022, pages sportives, page 2)
- (Spécialement) (Électricité) Cette action, appliquée à la chaleur issue de l’effet Joule.
- Résultat de cette action.
- Aussi les taudis marseillais sont innombrables et recèlent des accumulations incroyables, des promiscuités qui ravalent l’espèce humaine au niveau de l’animalité! — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Après le brash vinrent des plaques lâches, puis des grands floes ; la manœuvre demandait de la ruse et de la force, mais les accumulations franchies, nous traversions à toute vitesse de larges espaces d’eau libre. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Spécialement) (Économie, Politique) Action d’amasser des capitaux qui seront réinvestis.
- À l’origine de l’accumulation capitaliste, nous trouvons des faits historiques bien distincts, qui apparaissent chacun en son temps, […]. C’est ainsi que l’on rencontre l’expropriation des paysans et la suppression de l’ancienne législation qui avait constitué « le servage et la hiérarchie industrielle. » — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.V, La grève générale politique, 1908, p.242)
- (Rhétorique) Figure de rhétorique qui se traduit par une énumération d’un grand nombre de détails qui développent l’idée principale, qui appartiennent à une même catégorie et qui crée un effet de profusion.
- « Elle centre, elle aligne, elle justifie, elle paragraphe, elle tabule, elle mémorise… et tout ça sur un grand écran » est un exemple d'accumulation.
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validation
- Action de valider, spécialement en termes de procédure.
- La validation d’une élection.
- Cette formalité est nécessaire pour la validation de l’acte.
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exception
- Action d’excepter.
- L’interdiction de fumer ne souffrait aucune exception, mais quelques officiers sortirent dans la galerie pour y chiquer à leur aise. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 147 de l’édition de 1921)
- […] : sous l’ancien régime, en Gascogne, le droit d’aînesse ne souffrait jamais d’exception, et un bien de famille conservé intégralement, de génération en génération, n’était jamais divisé. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Par extension) Ce qui est excepté.
- Manquerait plus que les autres pays se cultivent et pas nous. On y tient, à notre exception culturelle française ! On veut se culturer, comme dit la pub. Et pas que le physique. — (Alain Noël, « La télé et la réalité », dans Tout ça, ça m'énerve, et toi ?: Exercice expiatoire et jubilatoire, Éditions Edilivre, 2014)
- Il n’y a règle si générale qui n’ait son exception.
- Cela ne souffre point d’exception.
- L’exception confirme la règle.
- (Droit) Moyen de défense, et particulièrement de celui à l’aide desquels on soutient qu’une demande doit être déclarée non recevable.
- J’ai une exception toute prête contre cette demande.
- C’est là que j’en reviens à ces histoires d’exceptions prises par conclusions écrites. Une exception en droit est un argument juridique soulevé en défense (on utilise le verbe exciper) qui vise à faire échec à tout ou partie des prétentions adverses. — (Maître Eolas, Du bon usage des exceptions (et du mot incident), 2 mars 2020 → lire en ligne)
- Mes lecteurs habitués connaissent un peu le droit de la diffamation, et se souviendront que le premier moyen de défense est l'exception de vérité : si la personne poursuivie pour diffamation prouve la vérité du fait, elle est immune et impune. — (Maître Eolas, La condamnation de Sandra Muller dans l'affaire #BalanceTonPorc, 25 septembre 2019 → lire en ligne)
- (Programmation) Interruption de l’exécution normale d'un programme à cause d'une erreur dont la possibilité de survenance a été anticipée lors de la conception.
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reproduction
- Action par laquelle les êtres vivants perpétuent leurs espèces.
- La reproduction des êtres.
- Dans les pays septentrionaux, on ne peut pas compter sur la reproduction de cette espèce d’animal.
- Il considérait la reproduction comme un vice de l’amour, la grossesse comme une maladie d’araignée. Il a écrit quelque part : les anges sont hermaphrodites et stériles. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, collection Folio, pages 65-66)
- Il était parti du principe d’invention et du principe d’imitation, l’hérédité ou reproduction des êtres sous l’empire du semblable, l’innéité ou reproduction des êtres sous l’empire du divers. — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre II)
- La principale fonction des phénomènes regroupés sous le terme de reproduction est d'assurer le renouvellement du troupeau par la production de veaux et de génisses. Ceux-ci, lorsqu'ils sont issus de parents améliorateurs selon certains critères choisis pour leur intérêt économique et/ou leur forte héritabilité, deviennent alors l'outil du progrès génétique. — (Meyer, C., Denis, J.-P. ed. sci., "Elevage de la vache laitière en zone tropicale", 1999, 314 pages, Montpellier, Cirad, Collection Techniques, page 129)
- (Botanique) Ensemble des moyens naturels et artificiels qui servent à perpétuer les espèces des plantes, à multiplier les végétaux.
- Reproduction naturelle.
- Les organes de la reproduction.
- Reproduction artificielle, forcée.
- Les semences, les caïeux, les drageons, les boutures, la greffe sont autant de moyens de reproduction.
- (Biologie) Action par laquelle les cellules se multiplient.
- Reproduction par bourgeonnement, par scissiparité, etc.
- (Zoologie) Génération de nouvelles parties qui, dans certains animaux, succèdent à celles qui ont été arrachées, mutilées.
- La reproduction des pattes d’une écrevisse, de la queue d’un lézard.
- Action de publier de nouveau, en parlant d’ouvrages littéraires.
- L’auteur a interdit la reproduction de son roman.
- Payer un droit de reproduction.
- Autoriser la reproduction d’un article, d’une nouvelle, d’une conférence.
- Copie, imitation, vulgarisation, en parlant des ouvrages artistiques.
- La reproduction d’un tableau, d’une sculpture.
- Dans cette publication, il y a de très belles reproductions d’œuvres d’art.
- (Spécialement) Copie d'un original par des techniques particulières.
- Les premiers de ces écrans seront utilisés exclusivement pour des travaux industriels de reproduction, photomicrographie, travail au téléobjectif et photographie des nuages ; […]. — (Agenda Lumière 1930, Paris : Société Lumière & librairie Gauthier-Villars, page 354)
- (Cartographie) Réalisation en un ou plusieurs exemplaires, par un procédé quelconque, d’une image semblable à un modèle[1].
- (Cartographie) Résultat de l'opération précédente[1].
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balcon
- (Architecture) Plate-forme en saillie sur la façade d'un bâtiment, entourée d’une balustrade et soutenue ordinairement par des colonnes ou des consoles, qui communique avec les appartements par une ou plusieurs ouvertures, baies ou fenêtres.
- Combien de balcons en ferronnerie, de mascarons, de pilastres nous restituent l'image de ce que fut cette cité au XVIe, au XVIIe, au XVIIIe siècle. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Cheikh Gaafar possédait une maison, toute neuve, en bordure des champs, à l’écart du village. C’était une maison en briques, entourée d’un jardin, avec de grandes fenêtres et des balcons. Une vraie maison d’homme riche. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- La pierre claire, les très petits balcons en demi-cercle, avec les balustres joufflus, ombrés de suie, paraissaient recouvrir une ancienne façade comme un papier peint neuf collé par-dessus le vieux. — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, page 111)
- Victor prit son téléphone, shoota quelques objets, son canapé, sa psyché, son tapis de course et, depuis son balcon en saillie, il immortalisa la ville repoussant la lumière qui l’orangeait. — (Bertrand Latour, La deuxième vie de Victor Hurvoas, Le Passage éditions, 2015, chapitre 5)
- (Théâtre) Galerie d'une salle de spectacle s’étendant d'une avant-scène à l’autre.
- Des hommes qui étaient jadis moins empressés autour d’elle vinrent au balcon, dérangeant tout le monde, se suspendre à sa main pour approcher le cercle imposant dont elle était environnée. — (Marcel Proust, Sodome et Gomorrhe, in À la recherche du temps perdu, t. III, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1988, page 143)
- (Marine) Balustrade situé à l’avant et l'arrière d’un voilier.
- Lors de la manœuvre, l’équipier s’accroche au balcon avant.
- (Familier) Poitrine de femme.
- Elle a du monde au balcon.
- Il ajouta que d’ailleurs, « l’intelligence, ce n’était pas tout », et qu’elle « avait un drôle de balcon », et qu’il fallait le voir pour le croire ! — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 372)
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actionnons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe actionner.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe actionner.
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question
- Interrogation, demande que l’on fait pour s’informer de quelque chose.
- Dumay ne demanda rien à son patron, il ne lui fit pas de questions sur ses projets. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844 ; page 132 de l’édition Houssiaux de 1855)
- Ils firent mille questions sur Julien. Elle répondait à chacune, mais eut soin de taire l’idée funèbre qui les concernait. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1877)
- L’incrédulité de Bert était ébranlée. Il posait des questions, et le soldat y répondait complaisamment. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 24 de l’édition de 1921)
- […], n’avait-il point remarqué une superbe truite qui se calait sous un rocher de la rive.[…]. La question se posait seulement de savoir s’il la prendrait au filet ou à la main. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Quand nous blâmons les Bas-Alpins de déserter leur pays, ayons la franchise de nous poser cette question : et moi-même, si j’avais vingt ans, y resterais-je ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- L'a remplacée un petit bonhomme sans un poil sur le caillou, qui m'a bombardée de questions carrément barbantes, comme mes rêves, ma vie sexuelle et j’en passe. — (Meg Cabot, Missing, t. 1 : Coup de foudre , traduit de l'anglais (USA) par Luc Rigoureau, Hachette Livre, 2006, Le Livre de Poche Jeunesse, 2007, chapitre 14)
- (Grammaire) Type de phrase pour demander une information, généralement avec un syntagme ou un particule interrogatif, ou avec l’ordre des mots spécial. → voir phrase interrogative.
- (En particulier) (Dans la narration littéraire) Phrase dont le but est d’inviter un auditeur, un lecteur à donner une explication, un renseignement, ou tout cas appelant une réponse.
- Question. Où parlez-vous français ? Réponse. Je parle français à la classe de français. — (Arthur Gibbon Bovée, Première année de française: avec notation phonétique, page 53, Ginn, 1922)
- (En particulier) Interrogations que l’on adresse à un élève dans un examen.
- Cet élève répondit fort bien aux questions qu’on lui adressait.
- Proposition qu’il y a lieu d’examiner, de discuter, difficulté dont on cherche la solution.
- La question du déplacement des pôles n'a pas encore rallié, non plus, tous les suffrages, j'y ferai simplement allusion. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 51)
- La question soulevée par Hoffman est plutôt celle de l’effondrement des barrières entre les sphères économiques, politiques et culturelles avec la militarisation de la vie elle-même. — (Vincent Bonnecase, Julien Brachet, Crises et chuchotements au Sahel, 2013, page 233)
- Je n’insiste pas, car il existe des ouvrages sur ces questions, tels l’important mémoire de De Candolle et les travaux de A. Chevalier. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 97)
- La France demande que soit soumise au Tribunal de La Haye la question de savoir si le pacte franco-soviétique est compatible avec Locarno. — (Victor Margueritte, Le cadavre maquillé : La S.D.N. (Mars-Septembre 1936), Flammarion, 1936, page 34)
- La question d’argent devient épineuse. Je ne peux plus vivre que pauvrement dans cette grande ville. — (Albert Camus, L'Envers et l'Endroit, Gallimard, 1958, page 82)
- Cette anthropologie approximative du peuple satyresque laisse de côté l'embarrassante question des satyreaux, dont on se demande comment ils ont bien pu être engendrés dans cet univers sans femmes: […]. — (Françoise Lavocat, La syrinx au bûcher: Pan et les satyres à la Renaissance et à l'âge baroque, Librairie Droz, 2005, page 357)
- (Politique) Affaire considérable soumise à l’examen du gouvernement, d’une assemblée, du public.
- M. Thiers revint alors au pouvoir le 1er mars 1840. A cette époque, le problème de la question d’Orient s’agitait en Europe, […]. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Les rapports s’étaient tendus aussi entre les États-Unis et le Japon, à cause de l’éternelle question de la naturalisation des jaunes. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 125 de l’édition de 1921)
- (Histoire) Torture qui était infligée aux accusés, en matière criminelle, pour leur arracher des aveux.
- Mais elle nia d’abord tout obstinément jusqu’à ce qu’on l’appliquât à la question ; alors, ne pouvant résister à l’excès de la douleur, elle avoua que depuis longtemps, et de concert avec le démon, elle avait pratiqué la magie et les maléfices, … — (E.T.A. Hoffmann, Le Diable à Berlin, 1820, Traduit par Henry Egmont)
- — Reste, reste, dirent toutes les femmes, reste, mon enfant, n’aie pas peur, et dis-nous bien ce que tu vois.— Eh bien, c’est qu’on a couché le curé entre deux grandes planches qui lui serrent les jambes, et il y a des cordes autour des planches.— Ah ! c’est la question, dit un homme de la ville. Regarde bien, mon ami, que vois-tu encore ? — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- Sur 3 027 condamnés à des peines corporelles, 115 sont soumis à la question (3,7%), dont 63 à la question préparatoire et 52 à la question préalable. Rapportés au total des inculpés, ces chiffres montrent que la torture est une pratique exceptionnelle. — (Benoît Garnot, Les peines corporelles en Bourgogne, dans Beccaria et la culture juridique des Lumières, Droz, 2007, page 219)
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motivation
- Désir ou volonté spontanés.
- La motivation qui pousse à se tuer et donc à tuer ses propres divinités est plus grave, karmiquement, que la motivation qui conduit à tuer une autre personne ([…]) — (Louis-Vincent Thomas, Mélanges thanatiques: deux essais pour une anthropologie de la transversalité, L'Harmattan, 1993, p. 193)
- Le diagnostic différentiel de l’apathie et de la dépression reste un véritable défi lancé au clinicien, certains symptômes étant communs, le manque de motivation en particulier. Les bases neuro-biologiques de la motivation impliquent le système dopaminergique avec ses projections sur le cortex, le noyau accumbens et l’amygdale, et la maladie de Parkinson reste bien sûr un modèle pour étudier l’apathie. — (Psychopathologie et neurosciences: Questions actuelles de neurosciences cognitives et affectives, sous la direction de Salvatore Campanella et Emmanuel Streel, De Boeck Supérieur, 2008, p. 247)
- La motivation, ça se commande pas; ça s'entretient. Comme la forme. — (Philippe Delaroche, Caïn et Abel avaient un frère, Éditions de l'Olivier / Le Seuil, 2000, p. 344)
- Justification fournissant un motif.
- Cette décision nécessite une motivation.
- (Linguistique) Relation, lien entre un signe et la réalité qu'il désigne, entre le signifiant et le signifié.
- Dans la dérivation, il y a toujours motivation (…). Enfin, l'attraction paronymique (par exemple, forcené, anciennement fors sené « hors de sens », rattaché à force) est fondée sur une fausse motivation. — (Ling.1972)
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adulation
- Action d’aduler.
- Je ne regimbai point contre des adulations qui ne pouvaient plus en aucun cas me faire changer d’avis ; je les accueillis comme la naïve expression du médiocre avait rendu le goût indulgent et émoussé le sens acéré des choses supérieures. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 212)
- Sous les gouvernements autoritaires, comme le premier Empire, l'Etat s’en est servi pour contraindre le clergé catholique à la soumission la plus humiliante, aux adulations les plus basses, même à un rôle répugnant de policier, en usant contre les ministres des cultes récalcitrants de moyens coercitifs violents. — (Discours d’Émile Combes à Auxerre, 4 septembre 1904)
- L’adulation atteignait un tel niveau que la moindre critique émise par des journalistes ou commentateurs politiques était vivement vilipendée. — (Le Journal de Montréal, 4 octobre 2020)
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trahison
- Action d’une personne qui trahit.
- Gaubertin crut à quelque trahison de Soudry, comme Lupin et Soudry se crurent joués par Gaubertin ; mais la déclaration de command les réconcilia. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre sixième)
- Cette trahison se colore de grands mots. Aimer son pays c’est toujours, selon l’opinion régnante, aimer la gloire, la richesse, et le pouvoir. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 236)
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abomination
- Horreur, dégoût qu’on ressent pour une personne ou une chose.
- [...] l'une prétendait qu'il ne fallait jamais entrer dans le temple de Mithra que du pied gauche ; l'autre avait cette coutume en abomination et n'entrait jamais que du pied droit. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, VII. Les disputes et les audiences, 1748)
- Il est en abomination à tous les gens de bien.
- Ce qui est l’objet de l’abomination.
- Ce méchant homme est l’abomination de tout le monde.
- Action, objet abominable. — Note : Dans ce sens, il peut s’employer au pluriel.
- Ce crime est une des plus grandes abominations qu’on puisse imaginer.
- Cependant, le caractère vraiment ornemental et architectural des armoiries, qui ne tolérait pas une représentation des objets sous leur forme parfaitement naturelle, se conserva […] jusqu’au milieu du 16e [siècle]. Depuis, les bonnes traditions allèrent s’affaiblissant, jusqu’au 19e qui a été témoin de la décadence complète de cet art vénérable, dont il semble qu’on eût oublié même les principes les plus élémentaires. […] Nous en passons, et des meilleurs : abominations héraldiques, de force à faire tomber à la renverse tous les hérauts des âges chevaleresques. — (Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : précédé d’un Dictionnaire des termes du blason, tome 1 (A–K), G. B. van Goor Zonen, Gouda, 1884)
- Quel soulagement, le beau matin où elle enterrerait ce témoin gênant du passé, ce spectre de l’attente et de l’expiation, qui évoquait, vivantes les abominations de la famille ! — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre IX)
- Elles refusèrent d’ouvrir, et comme il leur représentait l’abomination de leur vie, elles lui lâchèrent sur la tête une potée d’eau de vaisselle avec le pot, dont il eut le crâne fêlé. — (Anatole France, Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue et autres contes merveilleux, 1909)
- J’ignorais […] quelles abominations pouvaient s’y perpétrer et jusqu’où se dégradaient les sentiments les plus sacrés.— (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.