Dictionnaire des rimes
Les rimes en : quintessence
Mots qui riment avec "ance"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "quintessence".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ance , ances , anse , anses , ence , ences , ense et enses .
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persistance
- Qualité de ce qui est persistant ; action de persister.
- Le curé de Gross-Aspern nous introduisit dans ce fameux cimetière où Français et Autrichiens se battirent ayant du sang jusqu’à mi-jambe, avec un courage et une persistance également glorieuses de part et d'autre. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre premier (note de bas de page))
- Oui, comment l’expliquez-vous? demanda le docteur, car enfin, quelle que soit la persistance de la vie, vous n’admettez pas qu’au bout de deux heures une tête coupée parle, regarde, agisse. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes - Le Chat, l’huissier et le squelette, 1849)
- Si je raisonne objectivement, je suis obligé de constater la concomitance évidente entre la persistance du sentiment religieux dans une grande partie de la population et la continuation d’une natalité qui […] demeure malgré tout très belle. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Selon une étude chinoise, récemment publiée dans The Lancet, 76 % des patients qui ont été hospitalisés en raison de la COVID-19 ont signalé la persistance d’au moins un symptôme, six mois après l’apparition des premiers symptômes, et la proportion était plus élevée chez les femmes. — (Mélanie Meloche-Holubowski, « Se rétablir sans vraiment guérir : le mystère de la « longue COVID » », site radio-canada.ca, 19 janvier 2021)
- (En particulier) (Programmation) Mécanisme consistant à sauvegarder les données d’un programme au-delà de sa période d’exécution, afin que le programme puisse les réutiliser lors d’une future exécution.
- (En particulier) (Mathématiques) Propriété d’un nombre entier de générer un nouveau (donc différent) nombre entier après une transformation mathématique donnée.
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pétulance
- Qualité de celui, celle qui est pétulant.
- Parler avec pétulance.
- La pétulance de ses mouvements, de son caractère.
- La brebis est absolument sans ressource et sans défense ; le bélier n'a que de faibles armes, son courage n'est qu'une pétulance inutile pour lui- même, incommode pour les autres, et qu'on détruit par la castration. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 595.)
- Sœur Désirée-des-Anges la suivait des yeux en faisant une petite grimace du coin de la bouche.Elle n’avait plus sa pétulance de jeune novice, mais elle restait enjouée et moqueuse. — (Marguerite Audoux, Marie-Claire, Grasset, 1910, Les Cahiers Rouges, page 198.)
- Dans ma pétulance, Louise trouvait la justification de ses bouderies ; Anne-Marie celle de son humilité. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 75.)
- La résurrection des corps, c’est peut-être d’abord ceci : le passage surprise, par une sorte d’effet tunnel, de la grande fatigue à une certaine pétulance. — (Étienne Klein, En cherchant Majorana, Gallimard, 2013, page 121)
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malfaisance
- Disposition à faire du mal à autrui, en parlant des personnes et des choses.
- Il a donné des preuves de malfaisance.
- La malfaisance d’un air vicié, d’un produit avarié.
- Quant aux gens que j’accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n’ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l’acte que j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion de la vérité et de la justice.— (Émile Zola, J’accuse...!, 1898)
- Ce génie médical est demeuré pour moi une preuve éclatante de la malfaisance des concours. — (Léon Daudet, ‘’Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/Salons et Journaux’’, Grasset, 1917, réédition Le Livre de Poche, page 322)
- Marivon – c'était ainsi qu'on l'appelait – n'avait point réputation de malfaisance, mais il faisait pitié comme font pitié les faibles et les innocents et il prêtait à sourire. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 37)
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télémaintenance
- (Informatique) Maintenance d'une unité fonctionnelle, assurée par télécommunication directe entre cette unité et un centre spécialisé.
- Dès son troisième tableau de la série des métiers, « Maya Dubois, assistante de télémaintenance », il devait se consacrer à une profession nullement sinistrée ni ringarde, une profession au contraire emblématique de la politique de flux tendus qui avait orienté l’ensemble du redéploiement économique de l’Europe occidentale au tournant du troisième millénaire. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 117)
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compétence
- (Droit) Fonction attribuée par la loi à une autorité publique, à un établissement public.
- Dans les communes, l’État ne délègue pas de représentants dotés de compétences générales, comme les préfets dans les départements et les régions.
- Le maire exerce des compétences déléguées par le conseil municipal et doit alors lui rendre compte de ses actes.
- Quant à la compétence ratione materiæ, elle était parfois considérable, mais impossible à ramener à des règles générales, car elle dépendait des clauses contenues aux titres qui les avaient constituées. — (Jean-Louis-Nicolas Dupond, Le parlement de l’ancienne justice de Dombes, Éditions de Trévoux, 1949, page 84)
- Vous pouvez en tant qu’Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) ou Conseil départemental assurer vous même la gestion des aides à la pierre pour une durée de six ans. Vous devenez alors délégataires de compétence. La délégation de compétence comprend la gestion des aides à la pierre pour le logement social, les aides à l’amélioration des logements privés et les dispositifs de location-accession. — (Agence nationale de l’habitat, Agir en délégation de compétence [1])
- Contrairement à vous, au niveau local, nous n’avons pas [en Albanie] la compétence pour les accueillir ou les faire venir. Tout est décidé par le Premier ministre, le ministre des finances et le gouvernement. — (Besnik Musrafaj, L’Albanie au centre d’une belle rencontre, Vosges Matin, 15 mai 2016)
- (Droit) Le droit qu’un tribunal, qu’un juge a de connaître de telle ou telle matière, de telle ou telle cause.
- Faire juger la compétence.
- Cela n’est pas de sa compétence.
- Cette question, cette affaire est de la compétence de tel tribunal.
- Il s’ensuit que cette action relève de la compétence des tribunaux de l’ordre judiciaire.
- (Par extension) Aptitude d’une personne à juger d’un ouvrage, à parler de façon pertinente d'un sujet, etc. ou à travailler dans un domaine.
- Le commissaire aux comptes veille à ce que ses collaborateurs disposent des compétences appropriées à la bonne exécution des tâches qu’il leur confie et à ce qu’ils reçoivent et maintiennent un niveau de formation approprié. — (Article 6, « Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes », Version consolidée au 12 décembre 2006)
- On était enclin déjà, je pense, à juger la qualité et la compétence d’un médecin par le prix qu’il fait payer : plus il prend cher, et plus il doit être savant. Ce critérium s’applique encore davantage aux médicastres, aux voyantes et aux charlatans. — (Revue de Saintonge & d'Aunis, 1908, volume 28, page 90)
- Pour le seconder, il peut compter sur les compétences aiguisées de Youness Chtioui, lui aussi passé par le fameux Palace Jamaï. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 17)
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prestance
- Maintien imposant.
- Sa taille était élevée, et sa prestance, que l’âge et la fatigue avaient respectée, était droite et majestueuse. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Pourvue d’une instruction supérieure, elle a commencé par des éducations particulières, mais sa prestance d’ogre faisait peur aux petites filles. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Elle était une de ces femmes auxquelles leur forte taille et leur prestance masculine donneraient le droit de s’habiller, sans qu’on les remarquât, en homme. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- C’était un homme de belle prestance, blond, l’œil profondément enfoncé sous l’arcade, le nez camard, les pointes de la moustache relevées à angle droit, et de longues mains blanches. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 146 de l’édition de 1921)
- À plus de quatre-vingt ans, elle avait encore une prestance agréable et, ce qui m’avait toujours frappé et surpris, un cou parfait, sans une ride. Le devait-elle aux vertus du vinaigre de Bully dont elle faisait usage ? — (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 105)
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subsistance
- Nourriture et entretien.
- Vendresse, Troyon, Verneuil sont en proie à la même misère. Corbeny n'est plus qu'un monceau de ruines où il ne reste aucune ressource pour la subsistance même des habitants. — (Édouard Fleury, Le département de l'Aisne en 1814, 2e éd., Laon : Imprimerie d'Édouard Fleury, 1858, p. 556)
- Il travaille pour la subsistance de sa famille.
- Il n’a aucun moyen de subsistance.
- (Administration, Militaire) Mettre un homme en subsistance dans un régiment, Recueillir dans ce régiment un soldat isolé dont le corps est éloigné, le nourrir et lui donner la solde.
- (Au pluriel) Tout ce qui est nécessaire à la nourriture et à l’entretien d’une armée.
- Les subsistances, dans ce moment, inquiètent le gouvernement, elles inquiètent les gouvernés, elles inquiètent en particulier les fermiers ces derniers sont indécis sur le parti qu'ils doivent prendre pour la vente de leurs grains. — (Lettres de Héléodore adressés à Napoléon Bonaparte, depuis le 13 ventôse an 8 (ou 4 mars 1800) jusqu'au 17 mars 1814, tome 1, Paris : chez Hector Bossange, chez Bohaire, chez Lecointe & Pougin, chez C. Gosselin, chez Delaunay & chez Rousseau, Le Mans : Imprimerie Fleuriot, 1833, p. 76 (lettre du 10 frimaire Modèle:an X))
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bienséance
- Convenance de ce qui se dit ou se fait avec ce qui est dû aux personnes, à l’âge, au sexe, à la condition, et avec les usages reçus, les mœurs publiques, le temps, le lieu, etc. Qui correspond à l'idée qu'un groupe social se fait de la morale, du bien, du beau et de l'honnête.
- PHILINTEIl est bon de cacher ce qu’on a dans le cœur.Serait-il à propos, et de la bienséance,De dire à mille gens tout ce que d’eux, on pense ? — (Molière, Le Misanthrope, 1666)
- «Il faut faire comme les autres»: maxime suspecte, qui signifie presque toujours: «il faut mal faire» dès qu'on l'étend au-delà de ces choses purement extérieures, qui n'ont point de suite, qui dépendent de l'usage, de la mode ou des bienséances. — (La Bruyère, Les Caractères, 1688)
- Je crois qu’il est bon d’avertir ici que bien qu’il y ait dans Esther des personnages d’hommes, ces personnages n’ont pas laissé d’être représentés par des filles avec toute la bienséance de leur sexe. La chose leur a été d’autant plus aisée qu’anciennement les habits des Persans et des Juifs étaient de longues robes qui tombaient jusqu’à terre. — (Racine, Esther, Préface, 1689)
- (…) En Amérique, où nous ne dépendons que de nous-mêmes, où nous n’avons plus à ménager les lois arbitraires du rang et de la bienséance, où l’on nous croit même mariés, qui empêche que nous ne le soyons bientôt effectivement et que nous n’anoblissions notre amour par des serments que la religion autorise ? — (Prévost, Manon Lescaut, 1731)
- Braver toujours les bienséances est d’une âme abjecte ou corrompue ; en être esclave dans toutes les occasions est d’une âme petite. — (Joubert, Pensées, essais et maximes, 1838)
- Je n'estime pas ces originaux-là. D'autres en font leurs connaissances familières, même leurs amis. Ils m'arrêtent une fois l'an, quand je les rencontre, parce que leur caractère tranche avec celui des autres, et qu'ils rompent cette fastidieuse uniformité que notre éducation, nos conventions de société, nos bienséances d'usage ont introduite. S'il en paraît un dans une compagnie ; c'est un grain de levain qui fermente qui restitue à chacun une portion de son individualité naturelle. Il secoue, il agite ; il fait approuver ou blâmer ; il fait sortir la vérité ; il fait connaître les gens de bien ; il démasque les coquins ; c'est alors que l'homme de bon sens écoute, et démêle son monde. Je connaissais celui-ci de longue main. — (Diderot, Le neveu de Rameau, éd.1891)
- (…) moi je vous dis: pour les porcs, tout est porc !C'est pourquoi les exaltés et les humbles, qui inclinent leur cœur, prêchent ainsi: "Le monde lui-même est un monstre fangeux."Car tous ceux-là ont l'esprit malpropre; surtout ceux qui n'ont ni trêve ni repos qu'ils n'aient vu le monde par derrière, - ces hallucinés de l'arrière-monde!C'est à eux que je le dis en plein visage, quoique cela choque la bienséance : en ceci le monde ressemble à l'homme, il a un derrière, - ceci est vrai !Il y a dans le monde beaucoup de fange: ceci est vrai ! mais ce n'est pas à cause de cela que le monde est un monstre fangeux! — (Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra, 1883, trad. H. Albert, 1898)
- La tyrannie des bienséances. — (Jean Guéhenno, Jean-Jacques, 1950) [1]
- Cela choque la bienséance, blesse les bienséances, est contraire à la bienséance.
- Il sait ce que demande, ce que prescrit, ce que veut la bienséance, ce que veulent les bienséances.
- Il l’a fait par bienséance. Connaître les bienséances. Observer les bienséances.
- Les règles, les lois de la bienséance. Se mettre au-dessus des bienséances. Cela est contre la bienséance.
- Ne pas s'écarter de la bienséance. L’oubli des bienséances. Une ignorance grossière des bienséances.
- attenance
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défiance
- Sentiment de celui qui se défie de quelqu’un, de quelque chose, ou de lui-même.
- Las enfin de voir mes instances inutiles, je fis servir ; alors ils se décidèrent à accoster, bientôt même ils montèrent à bord sans défiance. — (Voyage de Dumont d’Urville autour du Monde, raconté par lui-même)
- Depuis le commencement de 1820, Cadiz est, aux yeux du gouvernement d’Espagne, en état de suspicion et de défiance. — (Anonyme, Espagne. - Cadiz et Gibraltar, Revue des Deux Mondes, 1829, tome 1)
- L'université de Paris a provoqué souvent les défiances de Rome. — (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- Pour sonder son frère, Aristide, qui n’osait paraître inquiet ouvertement, se contenta de lui demander :— As-tu lu mon article d’hier ? Qu’en penses-tu ?Eugène eut un léger mouvement d’épaules.— Vous êtes un niais, mon frère, répondit-il simplement.— Alors, s’écria le journaliste en pâlissant, tu donnes raison à Vuillet, tu crois au triomphe de Vuillet.— Moi !… Vuillet…Il allait certainement ajouter : « Vuillet est un niais comme toi. » Mais en apercevant la face grimaçante de son frère qui se tendait anxieusement vers lui, il parut pris d’une subite défiance. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99-100)
- Les bourgeois d’une place eussent-ils voulu capituler, que la garnison se gardait contre eux et leur interdisait l’accès des tours et des courtines. C’est un système de défiance adopté envers et contre tous. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- (Proverbial) Défiance est mère de sûreté, pour éviter d’être trompé, il faut ne pas donner légèrement sa confiance.
- (Désuet) Défi, action de défier.
- On annonça qu’un héraut du comte de Ravenstein venait d’entrer dans la cour du château, apportant les défiances de son maître. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- Dans un geste de défiance envers Donald Trump, engagé dans une lutte sans merci pour faire annuler sa défaite électorale, le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, a félicité Joe Biden et Kamala Harris pour leur victoire électorale et a demandé aux républicains de cesser leurs manœuvres pour tenter de renverser le résultat du scrutin. — (Normand Lester, McConnell se rend. Fin de la sédition Trumpienne?, Le journal de Québec, 16 décembre 2020)
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nonchalance
- Laisser-aller ; négligence ; apathie.
- Elle était sobre, très propre et n’ayant d’autre défaut que beaucoup de paresse, la nonchalance régnant dans toutes ses actions et dans toute sa personne, malgré l’air de vivacité que ses yeux annonçaient. — (Donatien Alphonse François de Sade, Les Cent Vingt Journées de Sodome, ou l’École du libertinage, 1785, introduction)
- Pour le reste, il avait laissé les choses suivre leur cours, et quand le vieux caissier, le vénérable Savourdin, bonhomme à lunettes d’or et à cravate blanche, le priait chaque soir de vérifier la caisse, il s’acquittait de cette besogne avec une nonchalance véritablement inexplicable. — (Hector Malot, Cara, E. Dentu, 1878, 1re partie, chap. 2)
- Je reconnaissais ce genre de plaisir qui requiert, il est vrai, un certain travail de la pensée sur elle-même, mais à côté duquel les agréments de la nonchalance qui vous fait renoncer à lui, semblent bien médiocres. — (Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, Gallimard, 1919)
- Mollesse ; langueur ; indolence.
- Le soleil des tropiques, en brunissant son visage, ne lui avait point donné cette vivacité de geste et de parole qui s’unit chez les créoles à une nonchalance souvent pleine de grâce. — (Victor Hugo, Bug-Jargal, 1818-1826, chap. 2)
- Penchés comme en une nonchalance de rêve sur les petits murs terreux, les amandiers pleurent leurs larmes blanches sous la caresse du vent... — (Isabelle Eberhardt, Pleurs d’amandiers, 1903)
- C'était un grand Noir filiforme qui semblait plein de nonchalance et de mauvaise volonté, bien qu'il portât une tunique à boutons et des culottes de nègre de maison. — (Jean-Louis Cotte, Les semailles du ciel, Éditions Albin Michel, 1970, chapitre 12)
- (Littéraire) (Au pluriel) Relâchement, insouciance où l’on se complaît.
- Ou je me réveillerai, et les lois et les mœurs auront changé, — grâce à son pouvoir magique, — le monde, en restant le même, me laissera à mes désirs, joies, nonchalances. — (Arthur Rimbaud, Une saison en enfer, M. J. Poot, Bruxelles, 1873, page 25)
- Mais non. Ce qu’il voulut, c’est arracher tous ceuxQui vivaient engourdis, orgueilleux, paresseux,À l’égoïsme obscur, aux mornes nonchalances,Pour les jeter, chantants et fiers, parmi les lances,Ivres de dévouement, épris de mourir loin,Dans cet oubli de soi dont tous avaient besoin ! — (Edmond Rostand, La Princesse lointaine, G. Charpentier et E. Fasquelle, 1895, acte I, scène 2)
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croyance
- Connaissance considérée comme irréfutable sans qu’elle soit basée sur des preuves.
- C’est donc à l’acheteur […] à ne pas s’endormir sur la croyance d’une ophtalmie extérieure ou motivée par un semblant de lésion, car dans ce temps pourrait se dissiper la vraie fluxion, […]. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Un des aspects courants de la sottise humaine est cette croyance, que l’on découvre chez tant d’honnêtes imprévoyants, que tout durera, à peu de chose près, comme nous voyons les institutions et les choses aujourd’hui. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 123)
- Au Québec, depuis les années cinquante, la croyance en la réincarnation est passée d’un petit 5 % à plus de 30 %. — (Pierre Cloutier, À la recherche de l’âme, dans Le Québec Sceptique, n° 35, automne 1995, page 38)
- (Plus ordinairement) (Religion) Une telle connaissance affirmée dans une religion.
- Le livre de M. Charles Baudelaire intitulé Les Fleurs du Mal est un défi jeté aux lois qui protègent la religion et la morale. […]. A côté de ces pièces et de quelques autres où l’immortalité de l’âme les plus chères croyances du christianisme sont mises à néant, il en est d’autres qui sont l’expression de la lubricité la plus révoltante: […]. — (Rapport de la Direction Générale de la Sûreté publique du 7 juillet 1857, au Ministre de l’Intérieur)
- Non, je n’ai plus d’illusions ; mais j’ai mieux : j’ai des croyances et une religion. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Au point de vue religieux les Berbères sont des musulmans de surface, dont le vernis islamique ne recouvre que très imparfaitement leurs croyances primitives. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 43)
- Oui, l’agonisant est plutôt esprit que matière ; voilà pourquoi, à l’heure suprême, les hommes les plus athées sont revenus aux croyances éternelles et aux vérités de révélation. — (Hubert Lauvergne, Les Forçats, J.-B. Baillière, 1841, édition Jérôme Millon, 1991, page 60)
- (Par extension) Opinion, dans tous domaines, ayant le caractère d’une conviction intime.
- […]; ce champignon parasite est réputé une maladie contagieuse par les cultivateurs , et sa persistance dans les champs où il s’est montré une première fois, vient à l’appui de leur croyance. — (Louis Graves, Précis statistique sur le canton d’Auneuil, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais : chez Achille Desjardins, 1831, page 80)
- Mais la géniale synthèse de Maxwell, si elle a changé lʼidée que l’on se faisait de la nature des ondes lumineuses, a laissé intacte la croyance, commune dès lors à tous les physiciens, que la lumière est formée d’ondes où l’énergie est répartie de façon continue. — (Louis de Broglie; La Physique quantique restera-t-elle indéterministe ? Séance de l'Académie des Sciences, du 25 avril 1953)
- Il convient cependant de se montrer prudent dans la mesure où une croyance ancestrale faisait de ces haches des « pierres de tonnerre » tombées du ciel les soirs d’orage. Souvent découvertes à l’occasion des labours, elles étaient précieusement conservées et déposées sous le seuil des maisons ou à la base des toits. — (Pierre-Louis Augereau, Angers mystérieux, Éditions Cheminements, 2000, page 77)
- En tant que sceptiques, nous avons observé qu’en général les gens tiennent à leurs croyances pour des raisons liées à certains besoins émotionnels. — (Louis Dubé, L’argument déterminant et les théories du complot, dans Le Québec sceptique, n° 67, automne 2008, page 5)
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élance
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de élancer.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de élancer.
- Au milieu des barques de pêcheurs piquetant le lac, des voiliers dont l’absence de vent laisse les voiles faseiller, au milieu des hors-bord qui tirent les amateurs de ski nautique, le canot de la police commence à faire gronder son moteur et s’élance. — (Jacques Ouvard, Le Caillou dans la vitrine, Librairie des Champs-Élysées, 1980, chapitre VII)
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de élancer.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de élancer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de élancer.
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espérance
- Action d’espérer ou résultat de cette action. Se différencie du synonyme "espoir" qui s'inscrit dans le quotidien humain, matériel par sa dimension eschatologique.
- Quoi qu’il en soit, l’espérance de revoir le pauvre baron gai et gaillard m’a bien épargné de la tristesse. — (Lettre de Madame de Sévigné à Madame de Grignan, à Vichi, mardi 28 mai 1676)
- Tels furent les commencemens du règne de Louis XVI. Il y avait une espérance universelle de bonheur public, l’attente d’une sorte de régénération pour le royaume, et une confiance sans bornes dans les intentions du jeune roi. — (Julie de Querangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
- Jusqu’au dernier moment, tant qu’il avait pu conserver la plus faible lueur d’espérance, il avait caché à Yasmina le malheur qui allait les frapper... — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Et bien des fois, descendu dans la nuit des géhennes sociales, j’ai porté aux moribonds la résignation, l’espérance aux désespérés ; bien des fois j’ai changé en cris de joie les lamentations farouches de ces damnés. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- […]; je ne sache pas qu’ils aient jamais rompu des lances contre les espérances insensées que les utopistes ont continué de faire miroiter aux yeux éblouis du peuple. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, p.169)
- Mais lorsque Aimery mit pied à terre sur le trottoir de la gare, il lui resta encore un peu de doute, c’est à dire une espérance. — (Pierre Louÿs, Psyché, 1927, page 115)
- Le président Biden est un homme de foi, donc d’espérance. Il fut beaucoup question de Dieu lors de la cérémonie au Capitole mercredi. C’est là une différence fondamentale entre les Américains et nous. Mais si l’espérance est une vertu chrétienne, l’espoir est un sentiment humain. — (Denise Bombardier, Comment déradicaliser 40 millions d’Américains, Le Journal de Québec, 22 janvier 2021)
- Personne ou chose sur laquelle on fonde son espérance.
- Vous êtes toute mon espérance. C’est là ma seule espérance.
- (Au pluriel) Biens qu’on attend d’un héritage.
- (Religion) Une des trois vertus théologales, celle par laquelle les chrétiens espèrent posséder Dieu, par les mérites de Jésus-Christ.
- (Probabilités) Nombre réel associé à une variable aléatoire réelle X définie sur un espace probabilisé. Moyenne.
- L'espérance mathématique peut donc être considérée comme le barycentre des valeurs possibles de la variable aléatoire X, pondérées par leurs probabilités de réalisation. — (Claire David, Sami Mustapha, Frederic Viens, Nathalie Capron, Mathématiques pour les sciences de la vie: Exercices et méthodes, éditions Dunod, page 419, 2021)
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endurance
- (Sport) Faculté, force d’endurer la fatigue physique, les privations.
- Les troupes ont fait preuve pendant cette campagne d’une endurance remarquable.
- L’endurance d’un coureur de fond.
- L’endurance se trouve au cœur de la performance sportive. — (Christophe Carrio, Préparation physique: pour les sports de combat, 2006)
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rance
- Se dit des corps gras qui, laissés au contact de l’air, ont pris une odeur forte et un goût désagréable.
- Ce lard est rance.
- Cette huile, ce beurre est rance.
- L’eau qu’on essaye d’y boire est-elle toujours aussi rance ? aussi[sic] tiède ? — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 203)
- Il faut que mademoiselle Préfère se soit imaginée que j’ai pour le beurre des goûts de Sarmate, car celui qu’elle m’offrit, préparé en fines coquilles, était rance à l’excès. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, page 197)
- (Sens figuré) Qui s’est encore envenimé.
- Bien patient et bien équilibré tel que je l’ai connu, il gardait cependant sur le coeur un vieux reliquat de haine bien rance à l’égard des familles… — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Steele, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 532)
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subsidence
- (Géologie) Enfoncement lent de la lithosphère.
- Mais on en oublie un : l’affaissement du fond de la mer (subsidence). — (R. Assouly, courrier des lecteurs, La Recherche, novembre 2012)
- (Météorologie) Déplacement d’air vers le sol.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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prééminence
- Avantage, prérogative, supériorité qu’on a sur les autres, en ce qui regarde la dignité et le rang.
- Maintenant qu'est passée la période loquace où la facilité de langage et les attitudes impressionnantes étaient une condition nécessaire pour atteindre à la prééminence politique, le contrôle tombe de plus en plus entièrement dans les mains d'une classe d'avocassiers et d'intrigants, à l'esprit souple et tenace. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
- Bismark jugea tout autrement. La République devait causer, à son avis, la décadence définitive des Gaules alors que le quasi-absolutisme germanique maintiendrait la prééminence allemande. Les événements de 1914 ont tranché le différend. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, page 27)
- Note : se dit aussi en parlant des objets.
- Au cœur de l'islam, la bataille fit rage quelque temps entre ceux qu'attirait le rationalisme grec d'un côté et, de l'autre, ceux qui mettaient l'accent sur la prééminence de la Parole révélée de Dieu comme seule explication des phénomènes humains et naturels. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
- Les droits de propriété intellectuelle constituent en effet des droits exclusifs pouvant être utilisés de manière discrétionnaire, sans justification. Ils ne sont limités que par l’existence d’exceptions au droit d’auteur que les tribunaux ont pour consigne d’interpréter restrictivement afin de conserver la prééminence du droit d’auteur. — (Lionel Maurel, La propriété de l’Etat et le crépuscule du Léviathan intellectuel, 29 octobre 2018 → lire en ligne)
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défervescence
- (Chimie) (Rare) Absence ou diminution d’effervescence.
- (Médecine) Décroissance ou disparition de la fièvre.
- Au cours de la crise, telle défervescence peut annoncer l’entrée en convalescence, comme tout aussi bien elle peut être suivie le lendemain d’une nouvelle poussée inflammatoire. — (Georges Demangeat, Attitude de l’homéopathie dans le rhumatisme articulaire aigu)
- Diminution de l'activité d'un phénomène.
- Le Temps annonçait que le fléau était en pleine défervescence. Le carnivorisme s’éteignait. — (J.-H. Rosny aîné, La Force mystérieuse, 1913)
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truculence
- Caractère de ce qui est truculent.
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défense
- Action de défendre, de se défendre.
- Pourquoi porter des chapeaux et des vêtements, quand la pigmentation de la peau est la meilleure défense contre le soleil des tropiques […]? — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Et l’avarice, considérée comme un péché par l’Église catholique, est devenue le signe d’une défense intelligente contre la surconsommation. — (Alain Rey, Les radins savent gérer leur argent, dans 60 millions de consommateurs, hors-série n° 151, octobre-novembre 2010)
- S’armer pour la commune défense, pour sa propre défense.
- Être dans le cas de légitime défense.
- (Militaire) Action ou manière de défendre une place, un poste, etc., de s’y défendre.
- Belgrade est une ville ouverte, car son ancienne forteresse turque ne peut pas être considérée comme un ouvrage de défense moderne. — (Rodolphe Archibald Reiss, Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie, 1915)
- La ville avait la réputation d’être imprenable ; son château s’élevait à l’est et la ceinture de murailles qui entourait la cité venait s’y attacher; des portes, des bastions, des fossés formaient un respectable appareil de défense. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- Nos grandes places de guerre, Strasbourg et Metz, les véritables boulevards de notre défense, n'avaient été ni armées, ni approvisionnées. — (Général Ambert, Récits militaires : L’invasion (1870), Bloud & Barral, 1883, page 124)
- Après le « mur murant » de 1786, les fortifications de 1840 ont été démolies pierre par pierre, et la terre de leurs glacis à servi à combler les fossés de défense dont on l'avait tirée. — (Jean Valmy-Baysse, La curieuse aventure des boulevards extérieurs, Éditions Albin-Michel, 1950, page 243)
- Faire une belle défense, résister longtemps à quelque proposition, à quelque sollicitation, etc.
- (Politique) Gestion de l’armée et de la marine.
- Le ministère de la Défense.
- Dépenses de défense.
- (Au pluriel) Fortifications, ce qui sert à garantir, à couvrir une place.
- Les bases des tours visigothes sont carrées ou ont été grossièrement arrondies pour recevoir les défenses du Ve siècle. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Démolir les défenses d’une place.
- (Eaux et forêts) Ce bois est en défense: Il est en tel état de force qu’on n’a plus besoin d’empêcher les bestiaux d’y aller.
- (Droit) Action de défendre quelqu’un contre une accusation soit en justice, soit dans les rapports sociaux.
- La défense de sa cause.
- Prendre la défense de l’accusé.
- Qu’avez-vous à dire pour votre défense ?
- On ne voulut point écouter ma défense.
- (Droit) Ce qu’on répond, par écrit et par ministère d’avoué, à la demande de sa partie.
- Donner, fournir, faire signifier ses défenses.
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impédance
- (Physique) Concept qui caractérise l’opposition au courant d’un dipôle pour une tension appliquée à ses bornes dans un circuit électrique par rapport à la fréquence, agrégation de la résistance, réactances inductive et capacitive.
- L’impédance est représentée par le symbole Z.
- Dans le schéma ci-contre, les Z désignent des impédances et les Y, des admittances. Nous avons une impédance Z1 en série avec deux admittances, Y1 et Y′, en parallèles. — (François Lavallou, « Les fractions continues s’invitent à la fête », Les nombres complexes, Bibliothèque Tangente no 63, mai 2018, page 144.)
- L'antenne dipolaire ou « dipôle demi-onde » ou « doublet demi-onde » est constituée d'un élément conducteur de longueur égale à la demi longueur d'onde. Son impédance caractéristique est résistive et voisine de 73 ohms pour un dipôle isolé dans l'espace. — (Antenne radioélectrique sur l’encyclopédie Wikipédia )
- abense
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accoutumance
- Habitude que l’on prend de faire ou d’éprouver quelque chose.
- Mauvaise accoutumance.
- L’accoutumance rend tout facile.
- (Médecine) Phénomène d’adaptation d’un organisme au contact d’un agent externe, menant ainsi à une atténuation des effets de ce dernier à la suite de l'administration de quantités progressivement croissante de celui-ci.
- L’accoutumance à un poison, à un médicament.
- L’overdose est parfois une conséquence de l’accoutumance à la drogue, qui amène à augmenter les doses pour atteindre l’effet initial.
- Nous savons que l'accoutumance à la drogue se traduit par une diminution progressive de ses effets. — (Jean-Didier Vincent, Biologie des passions, 1986)
- (Par extension) Conséquence pathologique de l’absorption régulière de certaines drogues, tout comme la dépendance.
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anse
- Partie saillante, souvent de forme annulaire, servant à saisir ou à porter certains récipients ou objets.
- Les ollas d’époque califale sont des pièces globulaires à deux anses et fond convexe, présentant un décor incisé sur le haut de panse composé d’une ligne de stries parallèles et de vaguelettes (ollas 1, 2, 4, 5, 6). — (Philippe Sénac, Un « village » d’al-Andalus aux alentours de l’an Mil, 2020, page 72)
- L’anse est soigneusement soudée et lissée. — (Fanette Laubenheimer, Institut des sciences et techniques de l’antiquité, Les amphores en Gaule - II: production et circulation, 1998)
- Faire danser (sauter) l’anse du panier, majorer indûment, à son bénéfice, le prix des achats que l’on est amené à faire pour son employeur ou pour son ménage.
- On comprendrait, au besoin, que nos adversaires aient marchandé, quoique ceci sente furieusement une cuisinière qui va au marché et qui se débat tant qu’elle peut pour mieux faire sauter l’anse du panier. — (Champfleury, Les Bourgeois de Molinchart, 1855)
- (Par analogie) Forme ou objet recourbé.
- L’occlusion intestinale est parfois due à l’étranglement d’une anse par son incarcération dans l’orifice d’une hernie.
- L’anse d’un cadenas bloquait l’ouverture du portail.
- La parade mondaine sur la digue est particulièrement brillante en ces « saisons » où le gratin étranger se mélange aux gens du monde, aux financiers et aux belles de l’entourage de Léopold II : Berthe et Gabrielle y participent aux heures à la mode dans leurs fragiles toilettes blanches aux écharpes et aux jupes agitées par la brise de mer, le grand chapeau de paille retenu par l’anse du bras levé. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 351)
- (Mathématiques) Assemblage géométrique, ressemblant à une moitié d’ellipse, construit par juxtaposition d'un nombre impair d’arcs de cercles (souvent trois) de centres différents.
- Il est plus facile de dessiner une anse de panier qu’une ellipse, car on peut utiliser un compas.
- (Architecture) Voûte surbaissée réalisée suivant le dessin d’une anse de panier.
- L’architecte a choisi une anse pour couronner la porte du château.
- (Marine) Petite baie peu profonde.
- L’embarquement et le débarquement s'opèrent à l'aide de barcasses d'un faible tirant d’eau, pouvant pénétrer dans une petite anse où les vagues viennent mourir au pied même des murs de la ville. — (Frédéric Weisgerber, Trois Mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Ernest Leroux, Paris, 1904, page 21)
- La colonie, déployant au vent ses voiles d’or, va aborder endormie dans quelque anse retirée du fleuve. — (François-René de Chateaubriand, Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert)
- L’anse où nous mouillons est évidemment un ancien cratère dans l’intérieur duquel la mer a fait irruption ; de tous côtés surgissent des cônes de cendres qui dénotent une récente activité volcanique. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, E. Plon & Cie, Paris, 1883, page 40)
- Anse : Petite baie. — (Anse, Dictionnaire hydrographique (S-32) de l’Organisation hydrographique internationale (OHI), 2010)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.