Dictionnaire des rimes
Les rimes en : publiable
Que signifie "publiable" ?
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- (Désuet) Qui peut être rendu public.
- Nous debvrions donc apprendre à nous accuser, dire , & confesser hardiment toutes nos actions & pensées, car outre que ce seroit une belle & genereuse franchise, ce seroit un moyen de ne rien faire ny penser, qui ne fust honneste & publiable. — (Pierre Charron, De la sagesse : trois livres, chez David Douceur, Paris, 1607, pages 374-375)
- Que l’on peut publier, digne d’une publication.
- Je sollicitai donc de la reine Hortense la permission de publier la partie publiable de cette correspondance. — (Jean Alexandre C. Buchon, Correspondance inédite de Mme Campan avec la reine Hortense, tome premier, G. Vervloet, La Haye, 1835, pages IX-X)
- - J’ai lu ce texte. On peut en tirer quelque chose de publiable en modifiant légèrement le caractère du personnage principal, Thierry... — (Didier Daeninckx, Play-back, Gallimard, Paris, 1994, page 32)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "publiable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
intimidable
- Qui peut être intimidé ; susceptible de se laisser intimider.
- Je mets en principe que les enfants ne sont, par nature, ni très méchants, ni très audacieux ; et, à part quelques inconscients, ils sont très facilement intimidables. — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- Mais si l’alcoolique n’est pas intimidable pendant la crise, peut-on, sans une singulière méconnaissance des faits, affirmer qu’il n’est intimidable ni avant ni après la crise ? — (P. Dubuisson, Auguste Vigouroux, Responsabilité pénale et folie, Félix Alcan, Paris, 1911, page 342)
- Le traczir me prend. C’est pourtant pas que je sois intimidable, mais quand le dabuche fait ces roberts-là, l’archevêque de Canterbury lui-même prendrait des vapeurs. — (Frédéric Dard (San-Antonio), Tout le plaisir est pour moi, Fleuve Noir, 1959, pages 44-45)
- «Je suis difficilement intimidable», a prévenu Arnold Abbott sur la chaîne NBC. L’Américain de 90 ans campe sur ses positions. Il continuera à donner à manger aux sans-abri de Fort Lauderdale, en Floride. Pourtant, les autorités l’ont rappelé à l’ordre. Et il risque une amende de plus de 400 euros, voire la prison. — (Un Américain de 90 ans risque la prison pour avoir donné à manger aux SDF, 20minutes.fr, 7 novembre 2014)
-
introuvable
- Qu’on ne peut pas trouver.
- Son plan était fait ; il le mûrissait chaque jour. Mais les premiers milliers de francs restaient introuvables. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Une longue fréquentation des ouvrages ésotériques m’a souvent fait croiser des ouvrages bourrés d’affirmations non vérifiées et […] garnis de citations introuvables, car les sources n’étaient pas fournies […]. — (Les grands esprits manipulés par les astrologues, dans Le Québec sceptique, n°56, p.29, printemps 2005)
- L'étymologie du mot Gerson est introuvable, parce qu'il est un nom antéromain, antérieur à la conquête des Gaules, d'après un renseignement de M. Longnon. — (Henri Jadart, Recherches sur le village natal et la famille du Chancelier Gerson, dans les Travaux de l'Académie nationale de Reims, Reims : P. Giret, 1879, vol.68, n°3, page 65)
-
fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
-
irréformable
- (Droit) Qui ne peut être réformé, en parlant d’un texte de loi, d’un jugement.
- Jamais l’Eglise de France n’a voulu établir d’autres principes, & elle a prevenu tous les soupçons qu’on pourroit former, en marquant expressément que le jugement du Pape n’étoit pas irreformable si le consentement de l’Eglise n’y étoit joint, [...] c’est à dire qu’il est irreformable lors que ce consentement l’a fortifié. — (François de Ville, Préjugés légitimes contre le jansénisme, Abraham du Bois, Cologne, 1686, page 103)
- Les lois données par la nature sont les seules irréformables ; la loi de la république, ou du suffrage de tous, est notre droit naturel, elle est donc irréformable ; il en est de même de la loi générale qui veut la liberté pour tous ; cette loi est irréformable également ; [...] — (Pierre-François Junqua, De la justice dans l'exercice de la souveraineté, Sandoz et Fischbacher, Paris, 1879, pages 281-282)
- [...] la guerre avait rendu un jugement irréformable dont les considérants, comme dit Proudhon, avaient été datés de Valmy, de Jemmapes et de cinquante autres champs de bataille, et dont les conclusions avaient été prises à Saint-Ouen par Louis XVIII. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, ch. III, Marcel Rivière, 1910, page 125)
- Trop rigide pour faire l’objet de réformes.
- Le raisonnement sur l’URSS a ainsi souvent été le suivant : l’URSS est expansionniste car totalitaire ; or la caractéristique principale du totalitarisme c’est d’être monolithique et irréformable : donc l’URSS est et sera toujours expansionniste. — (Pierre Grosser, Les temps de la guerre froide, éditions Complexe, Bruxelles, 1995, page 148)
- Certes, on peut expliquer inlassablement que la France est irréformable, ce qui permet de rejeter la responsabilité sur la population. Mais l’histoire des dernières années indique à quel point cette appréciation est simpliste. — (Jean-Hervé Lorenzi, Bien comprendre la France pour mieux la réformer, lesechos.fr, 12 décembre 2018)
- Il n’y a pas de pire symbole de l’immobilisme qui étouffe le Liban, sous le poids d’un communautarisme et d’un système confessionnel irréformables. — (François Brousseau, Prisonniers d’eux-mêmes, ledevoir.com, 26 octobre 2020)
-
généralisable
- Qui peut être généralisé.
-
déraisonnable
- Qui n’est pas raisonnable.
- — Voyons, Macquart, est-ce déraisonnable et ignoble de se mettre dans un état pareil !… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre IX)
- Il est vrai que les hannetons et les chauves-souris, par exemple, ont une façon de voler qui nous semble déraisonnable ; mais elle ne le semble ainsi qu’à nous autres dont ce n’est pas la fonction de voler. — (Franc-Nohain [Maurice Étienne Legrand], Guide du bon sens, Éditions des Portiques, 1932)
- Pourtant je tiens jalousement à l’avertissement lancé par Homère aux Grecs dans L’Iliade et par Tyrtée dans les Élégies: « C’est une faiblesse déraisonnable que de se décharger sur la divinité de la responsabilité d’une morale et d’un ordre public » — Dieu, Allah ou quel qu’il soit. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992)
-
accostable
- (Vieilli) Qui est d’un abord facile, en parlant d’une personne.
- Maximilien estoit le plus accostable des hommes ; & le Serrurier avoit eu moins de peine à l’aborder, & à l’entretenir du projet qu’il avoit formé, qu’à le convaincre qu’il pust réüssir [...]. — (Antoine Varillas, Histoire de Charles VIII, chez Claude Barbin, Paris, 1691, page 153)
- Trajan étant censuré par ses confidents, de quoi il rendait, à leur avis, la majesté impériale trop accostable : « Oui-dà, dit-il, ne dois-je pas être tel empereur à l’endroit des particuliers, que je désirerais rencontrer un empereur, si j’étais particulier moi-même » — (François de Sales, Introduction à la vie dévote, dans Morceaux choisis des meilleurs prosateurs français du second ordre aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, tome I, Dezobry et Magdeleine, Paris, 1831, page 77)
- (Marine) Qui est facile à accoster.
- Seul hic, l'île n'est pas accostable en cas de forte houle. — (Serge Barret, Méditerranée : d’une île à l’autre en sud de France, voyages-d-affaires.com, 9 juillet 2019)
- La fiche de présentation de ce port en fait le plus important du pays : « l’infrastructure dont les travaux ont commencé en 2016 comptera un port militaire à quai accostable des deux bords, une base navale, un port de pêche d’une capacité de sept quais de débarquement, un chantier naval d’une capacité de 70 navires par an, un quai de commerce pouvant recevoir plusieurs bateaux de 180 mètres de long et un pont de débarquement pour la pêche artisanale. » — (Mohamed Sneïba, Mauritanie : Le Port de Ndiago et le gaz, nouveaux atouts du sud mauritanien, afrimag.net, 17 avril 2020)
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exploitable
- Qui peut être cultivé, exploité avec avantage.
- Cette ferme n’est pas exploitable.
- Cette mine est encore exploitable.
- Qui est en état de pouvoir être façonné et débité.
- Ces bois-là ne sont pas encore exploitables.
- Dont on peut tirer parti.
- Les réponses étaient variées, parfois malaimables et parfois sympathiques, mais, en résumé, elle n'avait jamais obtenu le moindre renseignement exploitable. — (Antoine Volodine, Terminus radieux, Seuil, 2014)
- (Vieilli) Qui peut être saisi ou vendu par la justice en vertu d’un exploit d’huissier.
- Garnir un appartement, une maison de meubles exploitables.
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inutilisable
- Qui ne peut être utilisé.
- [...] nous serions certainement amenés à jeter par-dessus bord le concept général d’« ethnie » parce que c’est un terme fourre-tout inutilisable pour une recherche véritablement exacte. — (Max Weber, Économie et société, traduction de Julien Freund, Plon, 1971, page 423)
- Que donc le ravitaillement en essence soit coupé ou qu’un saboteur ait fourré un morceau de sucre dans le réservoir, et on se trouve devant un tas de ferraille inutilisable. — (Roger Ikor, Ô soldats de quarante !..., Albin Michel, 1986, chapitre 2)
- À peine remis sur pied, Poulidor constate que le vélo de rechange est maintenant inutilisable et qu’il doit donc reprendre sa monture d’origine. — (Yves Jean, Les victoires de Poulidor, Arthaud, 2013)
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curable
- Qui peut être guéri.
- Soixante-quinze à 80 % des patients sont curables par des combinaisons de chimiothérapie à base de cisplastine. — (revue Médecine et armées, volume 26, 1998, page 154)
- Le sujet est-il curable ou réadaptable ? Ces deux questions réunies en une seule illustrent la confusion des genres. La curabilité est liée directement aux soins, à la compétence médicale […]. — (Michel David, L'expertise psychiatrique pénale, L'Harmattan, 2006)
- […]; puis mon cas est un peu spécial et difficilement curable par les traitements religieux usités en pareil cas. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
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formidable
- Fantastique ; extraordinaire.
- Ce sol gras, dans lequel les fossoyeurs ne pouvaient plus donner un coup de bêche sans arracher quelque lambeau humain, eut une fertilité formidable. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- Un régiment d'ouvriers et pas mal de jeunes apprentis colorent les images au pochoir. Armés d'un formidable pinceau, de forme spéciale, ils trempent d'un mouvement rythmé dans un pot de couleur pour le passer sur le patron. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- …les volutes de brume qui coiffaient les volcans furent alors éclairées en rouge, donnant à l’ensemble de l’île l’aspect d'une formidable éruption générale. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Mais comment y parvenir, ajoutent-ils, considérant l'apathie formidable et le fatalisme de nos classes dirigeantes ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Désuet) (Littéraire) Qui inspire ou qui est de nature à inspirer une très grande crainte.
- N’est-il pas étrange, ou plutôt fatal, qu’une irrésistible attraction fasse toujours graviter ces criminels autour du formidable tribunal qui les condamne à la prison, au bagne, à l’échafaud ! — (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, § 1, 1842-1843)
- Des détonations retentissaient incessamment, comparables aux décharges continues d’une formidable artillerie. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Cela ne constitue pas un armement bien formidable, mais au moins nous sommes à l'abri de la nécessité de nous rendre à la première sommation, si nous venions à être attaqués par un parti de flibustiers. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 46)
- Non loin de Lixy, dit-il, est le ravin de Bonval…; à la fonte des neiges, ou à la suite des orages, ce torrent devient formidable on a trouvé quelquefois dans son lit desséché, des médailles romaines petit bronze à l’effigie de Constantin ou de Licinius que quelques personnes ont dit être le fondateur de Lixy. — (Abbé Pissier, « Notice historique sur Lixy », dans le Bulletin de la Société archéologique de Sens, tome 27 (année 1912) , Sens : chez Duchemin, 1913, page 79)
- Un craquement formidable éveille d’un seul coup la nuit maléfique; quelque part, en face, un sérac a cédé d’un coup et est venu s’écraser en poussière sur le glacier — (Premier de cordée, Frison-Roche, J’ai Lu, 22 février 1941, chapitre 12, pages 283-284 §2)
- Le bruit du bombardement au-dessus de l’abri devient formidable. Les obus tombent sur la Chancellerie avec une précision inquiétante. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 319)
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défavorable
- Qui n’est pas favorable.
- Ces espèces adventices, dont les graines sont apportées avec les semences introduites, ont pu résister à des conditions climatiques défavorables […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 34)
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acidifiable
- (Chimie) Qui peut se convertir en acide.
- Les sels, résultat de la combinaison d'un ion acidifiable avec un ion métallique, justifient, par leur rôle commun, leur dénomination commune. — (Géraud Tournadre, Le principe d'homogénéité: recherches logiques, 1988)
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annulable
- Qui peut être annulé.
- Ailleurs dans le monde, chez Accor (Sofitel, Novotel, Pulmann, Ibis, Mercure, Formule 1..), les clients ayant réservé des tarifs non annulables et non remboursables pour des séjours, mais qui ne peuvent se rendre à l’hôtel en raison de l’annulation de leur vol, seront remboursés de leurs nuitées. — (Paralysie du trafic aérien : quels remboursements attendre, leparisien.fr, 21 avril 2010)
- Qui doit être annulé.
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impeccable
- (Théologie) Qui est incapable de pécher.
- Il n’y a que Dieu qui soit impeccable par nature.
- Il n’y a point d’homme impeccable.
- Qui est incapable de faillir.
- J’ai pu faire une faute, faillir, je ne suis pas impeccable.
- En jugeant le roi, la France fera voir aux autres nations, que les rois ne sont que des hommes, et ordinairement rien moins que des hommes ; que ces faux dieux ne sont plus des arches saintes, des oints du seigneur, impunissables comme impeccables; notre exemple les éclairera, leur sera utile et salutaire. — (Opinion de Michel Azéma, député du département de l'Aude, membre du comité de législation et de la section chargée de la faction du code français par l'Assemblée nationale législative, et membre du même comité de la Convention nationale, sur le jugement de Louis Capet, dernier roi des Français, Imprimerie nationale, Paris, 1792, page 12)
- (Par extension) Qui est absolument régulier ou correct.
- Le parfait gentleman qu'est mon vieil ami Jacques arborait ce soir-là une suave écharpe de soie, d'impeccables chaussures vernies, un pardessus du bon faiseur et un chapeau d'au moins vingt louis. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Il allait, tête haute, serré dans un complet avantageux, la cravate impeccable, le chapeau désinvolte. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 122)
- La tenue idéale pour un auto-stoppeur est le short blanc bien repassé, la chemise impeccable, les chaussettes blanches et les chaussures de tennis.— (André Halimi, Drôles de vacances, Librairie Hachette, 1961)
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guérissable
- Qu’on peut guérir.
- Ce mal est guérissable.
- S’ils refusent publiquement (et je vois d’ici, je palpe d’ici, je mesure d’ici le monceau ordonné de leurs belles raisons, de leurs nobles raisons de refuser la marche parmi nous), alors le moindre adolescent comprendra qu'ils ont en vérité choisi, qu’ils préfèrent réellement - et non par erreur, et non par omission, et non par aveuglement guérissable - leur confort spirituel, et les garanties temporelles de leur confort, aux questions bassement humaines. — (Paul Nizan, Les chiens de garde, page 42, 1932)
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chômable
- Que l’on doit chômer, en parlant des jours fériés.
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approchable
- Que l’on peut approcher.
- le travail de modélisation avec les robots permet de dégager des concepts nouveaux, difficilement approchables par d'autres méthodes.
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fatigable
- (Didactique) Qui peut être soumis à la fatigue.
- Les résultats de l’étude permettent de savoir comment on peut réduire l’épaisseur d'un renforcement en utilisant des enrobés moins fatigables qui n’ornièreront pas plus pour autant. — (Bulletin signalétique des Industries mécaniques, bâtiment, travaux publics, transports, Centre national de la recherche scientifique / Informascience, 1975, vol.36, page 64)
- Elles sont aisément fatigables et ne peuvent fonctionner que pendant quelques secondes — (Jean-Marc Léger, Interprétation des examens complémentaires en neurologie, Éditions Doin, 2000)
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amiable
- (Vieilli) Doux, gracieux.
- (Droit) Qui agit ou qui se fait par les voies de la douceur et de la conciliation.
- Vente, partage, transaction amiable.
- Conventions de séparation amiable avant ou pendant le divorce. — (Michel de Juglart, Cours de droit civil, 1990)
- Le message envoyé aux victimes est catastrophique, soupire un avocat des parties civiles. Elles se disent que la justice des puissants ne passe pas et qu'il vaut mieux accepter des règlements amiables au ras des pâquerettes. — (Isabelle Barré, Servier a une potion pour endormir la justice, Le Canard enchaîné, 18 mai 2016)
- (Mathématiques) (Vieilli) Qualifie des nombres dont l’un est égal à la somme des parties aliquotes de l’autre.
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injustifiable
- Qui ne saurait être justifié.
- [...] la persécution, l’oppression des consciences est injustifiable aux yeux de la raison, de la liberté civile, & de la religion bien entendue : [...] — (William Blackstone, Commentaire sur le code criminel d'Angleterre, traduction de l’abbé Coyer, tome premier, Knapen, Paris, 1776, page 46)
- Certes, l’Allemagne avait violé la neutralité de la Belgique, et, en 1871, avait annexé l’Alsace et une partie de la Lorraine [...]. La guerre n’en avait pas moins été une boucherie inutile et injustifiable, une monstruosité. — (Laurent Schwartz, Un mathématicien aux prises avec le siècle, Odile Jacob, 1997, page 99)
- Au moment où doivent s’amorcer les consultations publiques sur le projet de loi 66, cette coalition éclectique plaide que celui-ci est irresponsable et injustifiable en pleine crise climatique. — (Projet de loi 66 : Une coalition dénonce une relance «axée sur le béton», lapresse.ca, 20 octobre 2020)
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irréparable
- Qui ne peut être réparé, au sens propre comme au figuré.
- Même elle avait encor cet éclat empruntéDont elle eut soin de peindre et d’orner son visage,Pour réparer des ans l’irréparable outrage. — (Jean Racine, Andromaque, II, 5, Athalie)
- C'était un irréparable malheur, qui, certainement, eût désespéré des gens moins énergiques. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- La jeune Américaine qui permet et se permet tout ce qui n’est pas irréparable. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Son attitude avait été telle que M. Donis éprouva un sentiment de soulagement en la voyant sortir ; plus d’une fois il avait eu peur qu’elle ne laissât échapper quelque parole irréparable. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Je vais les faire tous attendre un peu avant de révéler la cachette de la voyante : il faut laisser à son crime le temps de devenir irréparable. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 56)
- Il lui faisait pitié à cause de sa totale solitude et d’une amertume sans remède que trahissaient certains de ses propos comme si, depuis sa jeunesse, il avait subi déjà quelque désastre irréparable. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 106)
- Une pompe à eau hors-service est irréparable, monsieur. Il faut la remplacer.
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incommunicable
- Qui ne se peut communiquer, dont on ne peut faire part.
- Ces charmes d’une tristesse intime, c’était eux qu’elle essayait d’imiter, de recréer, et jusqu’à leur essence qui est pourtant d’être incommunicables et de sembler frivoles à tout autre qu’à celui qui les éprouve, la petite phrase l’avait captée, rendue visible. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n°1924, 1987, page 343)
- La toute-puissance de Dieu est incommunicable.
- Des honneurs, des droits incommunicables.
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congelable
- Qui peut être congelé.
- Ce liquide n’est congelable qu’à une très basse température.
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égalable
- Qu’on peut égaler.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.