Dictionnaire des rimes
Les rimes en : ponteils
Mots qui riment avec "eille"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "ponteils".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eille , eilles , eil et eils .
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réveil
- (Sens propre) Retour à l’état d’éveil. → voir heure du réveil
- Au réveil, dans les premières blancheurs de l’aube apparaît un fleuve qui tourne sous ses fumées matinales, […]. — (Hippolyte Taine, Voyage en Italie, volume 2, 1866)
- Instant de transition entre un état d’inactivité et un état d’activité.
- Le lendemain, c’est la roupillade prolongée, la courbature au réveil, l’impossibilité de besogner utilement. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 143)
- (Militaire, Éducation, Société) Heure du lever dans les casernes ou les dortoirs.
- Il réunit chaque matin toutes les pièces et rapports de la caserne et les fait porter au réveil à l’état-major du corps, Cantines, pensions et réfectoires. — (France. Ministère de la guerre, Bulletin officiel de la guerre, 1889)
- Je préfère appréhender le réveil du dortoir des « hébergés de la rue d’hiver » plus par l’ouïe que par la vue. — (Ibrahim Alabi Oridota, À Paris dans la peau d’un S.D.F, Editions Publibook, 2011, page 321)
- (Psychanalyse) Retour à l’état de conscience objective.
- Malheureusement, le temps réel – toujours enregistrable sur machine – et le temps subjectif – souvent remémorable et restituable après réveil – du rêve sont deux chronologies neurophysiologique et psychologique que nous ne pouvons pas encore discerner objectivement et convenablement par voie expérimentale. — (Christian Beaubernard, Quels enseignements peut-on tirer de l’étude des rêves ?, part. 3 de Rêves récurrents : Voie royale pour l’étude et l’explication des rêves ; A propos d’un enfant, Éditions Publibook Université, 2009, page 93)
- (Phytologie) reprise de la croissance végétale.
- Ce réveil fâcheux de la végétation est souvent amené par la lumière, principalement au printemps. — (Louis Walkhoff, Traité complet de fabrication et raffinage du sucre de betteraves, volume 1, F. Savy, 1874, page 205)
- (Sociologie) Changement comportemental.
- Le réveil - un réveil éclatant et inespéré - se fit immédiatement après la conclusion de la paix avec la Hollande. — (Revue de l’instruction publique en Belgique, volume 29, 1886, page 342)
- lebreil
- cauneille
- parasoleil
- vignevieille
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vermeille
- (Vieilli) Pierre précieuse, d’un rouge cramoisi et orangé.
- […] nous nous croyons fondés à réduire les vraies pierres précieuses aux variétés suivantes ; savoir, le rubis proprement dit ; le rubis-balais, le rubis spinelle, la vermeille, la topaze, le saphir et le gyrasol : ces pierres sont les seules qui n’offrent qu’une simple réfraction ; le balais n’est qu’un rubis d’un rouge plus clair, & le spinelle un rubis d’un rouge plus foncé : la vermeille n’est aussi qu’un rubis dont le rouge est mêlé d’orangé, […] — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des minéraux)
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vieille
- Femme âgée.
- Une petite vieille.
- Elle n’a pas trente ans, et elle pense déjà comme une vieille.
- (Familier) Se dit de ce qui est ancien, suranné.
- Un vieux de la vieille : une personne de la vieille école.
- (Vulgaire) (Famille) Mère.
- Ma vieille a regardé la télé hier.
- (Nouvelle-Calédonie) (Familier) Compagne, épouse[1].
- Je reste à Koumac avec ma vieille.
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oreille
- (Anatomie) Appareil de l’audition divisé en trois parties.
- On distingue l’oreille externe, l’oreille moyenne et l’oreille interne.
- Organe de l’ouïe, placé de chaque côté de la tête.
- L’argent ! ce mot retentissait à mes oreilles, toutes les minutes. Je n’entendais jamais que le tintement de ce mot qui, à la fin, avait pris comme une sonorité d’écus remués. — (Octave Mirbeau, La tête coupée,)
- Et toutes celles qui sentaient leurs oreilles mûrir contre leur tête ainsi qu’un fruit délicieux ; toutes celles dont les grand’mères avaient cru amollir le lobe, depuis l’hiver, en le massant de leurs doigts maigres ; celles que les gamins embrassaient le soir, sous les oreilles ; et les oreilles qui ne voulaient plus être tirées, et les oreilles qui s’étalaient, nacrées, comme une coquille qui attend sa perle ; et toutes les petites filles, dont les aïeules étaient mortes dans l’année, leur léguant à jamais des boucles déjà trop minces, toutes se rangèrent par deux, tapotant les jupes. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 89-90)
- Ôtez donc vos boutons en diamant, qui valent chacun cent mille francs ; cette singesse vous les demanderait ; et, pour les offrir à une fille, autant les mettre à mes oreilles. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, première partie)
- L’ouïe, le sens qui perçoit les sons.
- Que voulez-vous, Monsieur ? demanda- t-elle au jeune homme d’une voix qui bruit à ses oreilles comme une musique délicieuse. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- Dans dix ans, parmi les vestiges de Beaumat, les souffles du vent, les croassements des corbeaux et la chute des pierres retentiront seuls ; nulle oreille humaine ne les entendra et la cloche du village elle-même se taira, fatiguée de tinter seulement pour les morts. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Depuis l'Argonne de 1914, […] je n'ai pas l’oreille si mal bâtie que d'avoir, en vingt et un ans, oublié l'art d'apprécier au son la trajectoire d'un obus et le point de chute probable. — (Marc Bloch, L'étrange défaite : La déposition d'un vaincu, 1940, FolioHistoire Gallimard, 1990, page 86)
- Appréciation de la justesse des sons musicaux, de la régularité de la mesure.
- Sans prévenir, il se mit à chanter, opératiquement, dans le registre ténor et en italien, même si Kit savait parfaitement que Reef n'avait aucune oreille, et était incapable de chanter en entier For He's a Jolly Good Fellow sans changer de ton. — (Thomas Pynchon, Contre-jour, traduit de l'anglais (USA) par Claro, Le Seuil, 2014)
- Le pavillon, la partie externe qui est autour du trou de l’oreille (sens 2).
- Tavannes remit la pie sur son bâton, et s’amusa à rouler et à dérouler les oreilles d’un lévrier. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Toutes avaient des bijoux en or et de lourds anneaux passés dans les oreilles. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Plusieurs n'utilisent pas les oreilles pour écouter. Au moins, maintenant, elles servent à tenir le masque — (Michel Beaudry, Pas le temps de lâcher, Le Journal de Montréal, 28 novembre 2020)
- (Par extension) (Cuisine) Cet organe apprêté en cuisine.
- Les oreilles de veau ont de commun avec les pieds et les cervelles, l'avantage de pouvoir être frites ou mangées à la poulette ; et de plus elles se laissent farcir , accommoder aux pois, aux oignons, au fromage, etc. — (Alexandre Balthazar Laurent Grimod de La Reynière, Almanach des gourmands: servant de guide dans les moyens de faire la bonne chère, Maradan, Paris, an XII, page 12)
- (Sens figuré) (Désuet) Attention ; intérêt ; confiance.
- C’est un avantage d’avoir l’oreille du conseil d’administration.
- — Adieu, assassin à robe grise : je retrouverai l’oreille du Cardinal en ton absence. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- (Par métonymie) Personne qui entend ou écoute ce que l'on dit.
- Se pourrait-il que lui, prêtre, pasteur d’âmes, s’oubliât à proférer des paroles imprudentes, des mots qui pourraient choquer ces oreilles innocentes, éveiller des pensers mauvais […]. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pour commencer, tu devrais fermer la porte. Inutile que des oreilles indiscrètes nous entendent nous disputer. — (Cathy Williams, Trompeuse séduction, éd. Harlequin, 2015)
- Ce qui évoque, par sa forme ou par sa position, l’auricule d’un humain ou d’un animal :
- anse ou poignée en excroissance sur les cotés d’un récipient ou d’un instrument.
- Elle saisit précieusement la tasse par l’oreille.
- (Vieilli) Corne, petite partie du haut ou du bas d’un feuillet d’un livre qu’on a plié pour marquer une page.
- […] prenait-elle un livre ? elle le renversait sens-dessus-dessous, tout ouvert, sur la première table, au risque de le tacher, ou bien elle en pliait les pages en y faisant des oreilles, chose qui casse le papier et déplaît souverainement à ceux qui connaissent les livres. — (Sophie de Renneville, Charles et Eugénie, ou la Bénédiction paternelle, Genets jeune, 1822, tome 2, page 8)
- (Vieilli) Partie de toile d’emballage qu’on laisse aux quatre coins d’un ballot pour pouvoir le saisir, le soulever, le transporter plus facilement.
- (Vieilli) Chacune des deux dents d’un peigne qui sont placées aux extrémités, et qui, étant plus fortes que les autres, servent à les maintenir et à les préserver.
- (Botanique) Appendice qui se trouve, par paire, à la base de certaines feuilles et de quelques pétales. — Note : On les nomme aussi oreillon ou oreillette.
- theil
- verfeil
- bourdeilles
- saleilles
- mareilles
- mouzeil
- chanaleilles
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aureille
- Aureille.
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teil
- Variante de til.
- (XIIIe siècle) Un chapon [il] mangea tot descuit Enmi les chans, desoz un teil. — (Renart, 23108)
- esteil
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pareille
- Féminin singulier de pareil.
- J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheriesHystériques, la houle à l'assaut des récifs — (Arthur Rimbaud, Bateau ivre, 1895 → lire en ligne)
- breteil
- naveil
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treille
- (Vieilli) Berceau ou couvert fait de ceps de vigne entrelacés et soutenus par du treillage, des perches ou des barreaux de fer.
- À l’ombre d’une treille.
- Sous la treille.
- Les grappes qui pendent à la treille.
- Vin de treille.
- Les pampres tombaient un à un, sans qu’un souffle d’air agitât les treilles. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 56)
- (Viticulture) Cep de vigne qui monte contre une muraille ou contre un arbre (culture dite « en hautain » ou « sur hautain » dans ce dernier cas).
- mareil
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nonpareil
- (Vieilli) (Littéraire) Sans pareil, sans égal.
- C'est grâce aux astres nonpareils, / Qui tout au fond du ciel flamboient, / Que mes yeux consumés ne voient / Que des souvenirs de soleils. — (Charles Baudelaire, Les plaintes d'un Icare, dans Les Fleurs du Mal, 1857)
- L’aspect de ces trois fantômes dégageait une si nonpareille qualité d’horreur que le blasphème seul pourrait être admis à l’interpréter symboliquement. — (Léon Bloy, Le Salut par les Juifs, Joseph Victorion et Cie, 1906)
- Et tous ces mets criaient des choses nonpareillesMais nom de Dieu !Ventre affamé n’a pas d’oreillesEt les convives mastiquaient à qui mieux mieux. — (Guillaume Apollinaire, Palais, dans Alcools, 1913)
- Mais si le chevalier incomparable et son non pareil écuyer sont en image au bout de ce bâton, ils sont en réalité dans mon for intérieur. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, page 122)
- genneteil
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.