Dictionnaire des rimes
Les rimes en : pioupiou
Que signifie "pioupiou" ?
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- Cri des poussins.
- Le pioupiou des poussins autour de leur mère-poule attentive.
- (Par extension) Poussin.
- (Sens figuré) Jeune soldat, bleu, troufion.
- J’avalai en deux gorgées le reste d’eau-de-vie de ma gourde, et je me mis à marcher très vite, écrasant les mottes de terre sous mes pieds, avec rage, sifflant l’air d’une chanson de pioupiou que nous entonnions en chœur, pour tromper la longueur des étapes. — (Octave Mirbeau, Le Calvaire, 1887)
- Le ministre, professionnel ou laïque, n’a garde de mettre le pied dans cette fourmilière, et le Parlement laïcisateur ne ne va pas faire de peine au ministre pour un vulgaire pioupiou. — (Georges Clémenceau, Au fil des jours, 1900, cité dans Clémenceau - l’irréductible républicain, collection Ils ont fait la France, éditions Garnier, 2011, page 303)
- Des pioupious aussi suivaient le cortège avec leurs fusils : le peloton des décorés. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
- Je le voyais sur des photographies, déguisé en pierrot, en garçon de café, en pioupiou. — (Simone de Beauvoir, Mémoire d'une jeune fille rangée, 1958, page 28)
- 6 mai 1940 – Quelques amis avaient bien troqué leur complet-veston contre une panoplie de pioupiou et nous les avions regardés d’un œil tendre, au début. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 11)
- 10 octobre 44 – Ah ! les parents pauvres que sont nos pioupious avec leurs croquenots et leurs capotes kaki, raides comme des couvertures de train ! — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 352)
Mots qui riment avec "ou"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "pioupiou".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ou , ous , out , outs , oux , oup , oups , oût , oûts , oue et oues .
- brioux
-
proue
- Partie extrême de l’avant d’un vaisseau, l’arrière étant la poupe.
- Heussein Bey était debout, un pied sur la proue ; en approchant de notre bugalet, le Bey saisit un hauban et d’un bond fut à bord. — (Arnauld d’Abbadie, Douze ans de séjour dans la Haute-Éthiopie, 1868)
- Ce fut un grand Vaisseau taillé dans l’or massif :Ses mâts touchaient l’azur, sur des mers inconnues ;La Cyprine d’amour, cheveux épars, chairs nuesS’étalait à sa proue, au soleil excessif. — (Émile Nelligan, Le vaisseau d'or (poème), 1903)
- (Sens figuré) Ce qui ressemble à une proue.
- Il était toujours là, le petit visage fasciné au nez crochu observant et souriant au-dessus de la proue de son berceau ; […]. — (Martin Amis, La veuve enceinte : Les dessous de l’histoire, 2013, Editions Gallimard)
- (Sens figuré) Ce qui ouvre la voie.
- La Chine et les Etats-Unis font figure de proue dans le développement du livre numérique. — (Emmanuelle Alféef, Le livre numérique conquiert les campagnes chinoises, L’Express, 9 mai 2011)
-
voyou
- (Absolument) Gamin des rues ; chemineau vagabond.
- […] une vue de coulisses avec des danseuses en gaze rose, au repos, devant des portants barbouillés de verdures, des petites voyoutes exquises lutinant de grands dadais empesés dans leur tenue de bal […] — (Joris-Karl Huysmans, En ménage, 1922)
- J’ai été une voyou et je regrette, parce que je suis mère et que tout cela m’écœure à présent. — (Kheira Bourahli, L’Orient, l’Occident – Mon pire enfer !, Société des Écrivains, Paris, 2010)
- Des égueulés offraient des cure-dents et des cure-oreilles, et un affreux voyou dont les yeux se fleurissaient de compères-loriots hurlait : l’anneau brisé, la sûreté des clefs, dix centimes, deux sous ! — (Joris-Karl Huysmans, Les sœurs Vatard, 1871)
- (Par extension) (Vieilli) Homme mal élevé ou grossier.
- Le voyou est fumeur. Il aime ça, la pipe, parce que ça le fait cracher souvent, et qu’en crachant il peut salir les paletots et les robes qui marchent devant lui. Bon petit homme ! — (Louis Veuillot, Les Odeurs de Paris, Palmé, Paris, 4e éd., 1867, page 358)
- (Par extension) Homme qui impose sa volonté par la violence, ou qui se procure des revenus de façon malhonnête.
- Rapace et vaniteux, retors et ombrageux, Clovis est le type même du voyou de haute volée, qui jalonnera toute sa carrière d’assassinats commandités, dans le plus pur style mafiosique. — (Pierre Lance, Alésia : un choc de civilisation, 2004)
- En chaire, le vicaire disait que l’école laïque (la laïque) était l’école du crime et que les enfants qui en sortiraient ne feraient que des voyous […] Hélas, à cette époque le fanatisme jouait son plein. — (Claude Rivals, Pierre Roullet, meunier angevin, Éditions Cheminements, 2004, page 184)
- […] des ouvrières pressées débouchaient du métro par bandes et de minces voyous, postés à l’angle de la rue Lepic, sifflaient leurs femmes. — (Francis Carco, Jésus-la-Caille, Le Mercure de France, Paris, 1914)
- Cependant, voyant le danger, les voyous s'étaient regroupés et ils s'avançaient vers Svobodan en faisant tournoyer des fléaux japonais et des chaînes de vélo. — (Jean Failler, Roulette russe pour Mary Lester: Guerre des gangs en Bretagne, Éditions du Palémon, 2018)
- (Par extension) Vaurien.
- Le soudain tutoiement, la violence des mots, enlaidissent Hugues aussitôt. Ce n'est plus qu'un petit voyou, plein de haine. — (Laure Angélis, Le lys écarlate, Editions Pierre Téqui, 1998, page 130)
-
bardou
- (Vieilli) (Péjoratif) (Désuet) Lourdaud, imbécile
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
gadoue
- (Vieilli) Matière fécale tirée des fosses d’aisances dont on se sert comme engrais.
- Tu es un peu jeune, mon petit gars, pour nous mettre le nez dans la gadoue, à nous, les vieux. — (Nikolaï Gogol, Les nouvelles de Petersbourg - Le portrait, 1835 (traduction d’André Markowicz, réédition Éditions Acte Sud, 2007, page 187))
- Dans certaines régions, notamment dans le nord de la France, les matières de vidange sont fréquemment employées pour la fertilisation du sol ; on leur donne le nom d’engrais flamand, courte-graisse ou gadoue. — (O. Bussard, Cultures légumières, 1943)
- Boues et immondices des rues, ordures, qui sont employées comme engrais.
- Tout cela forme la gadoue, l’engrais si recherché par les paysans des environs de Paris, qui s’en servent pour faire pousser nos violettes et nos fraises. — (Alfred Delvau, Les Heures parisiennes, 1865)
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Par extension) (Familier) Boue, terre humide.
- Patauger dans la gadoue.
- Un travail de plusieurs semaines, qui s’annonce long et difficile, à genoux dans la gadoue. Une course contre la montre, l’eau et l’automne : la nappe phréatique ne demande qu’à remonter à la moindre pluie et il a déjà fallu pomper pour dégager les salles. — (Pierre Barthélémy, Un manoir épiscopal sauvé des eaux dans le Pas-de-Calais sur LeMonde.fr, Le Monde. Mis en ligne le 25 septembre, consulté le 4 octobre 2017)
- Neige sale à moitié fondue.
- Ce que j’ai pu avoir froid dans cette sale ville ! Personne ne chauffe, et dans la rue, c’est la gadoue, ni neige ni eau… — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, 1944, réédition Cercle du Bibliophile, pages 291-292)
- — Eh ben je te jure, heureusement qu’elle était pas éternelle, la neige. Elle a fondu presque aussitôt, mais elle nous a laissé une gadoue... les vaches en avaient jusque-là ([…]) et nous jusque-là ([…]). — (Olivier Deck, La Neige éternelle, Éditions Albin Michel, 2013)
- L’un d’eux glisse dans la gadoue de neige fondue et de terre. La place du marché forme un gigantesque bourbier. — (Sandy Williams, Sidhe, tome 2 : Éclats de chaos, traduit de l’anglais (États-Unis) par Clémentine Curie, Éditions Milady, 2013, chapitre 11)
- Il se souvenait du silence, du ciel couleur d’étain, des cristaux de givre qui lui écorchaient le nez, les joues ; de cette gadoue, neige et boue qui le faisait trébucher. — (Irène Chauvy, L’affaire des glacières: Roman policier historique, Plombières-les-Bains : Éditions Ex-Aequo, 2017, chapitre 21)
- jarnioux
-
kinkajou
- Mammifère mustéloïde arboricole et nocturne de la forêt humide des Guyanes, de l’Amazonie, des Andes et de l’Amérique centrale, de nom scientifique Potos flavus.
- Une fois encore il suivait le kinkajou, cette créature aux grands yeux longtemps apparentée aux singes. — (Neal Shusterman, Les liberés, 2015)
-
noue
- Littré[1] le donne d’origine germanique et l’apparente à nook, (« coin, angle de deux murs ») en anglais, nok (« faîte, came ») en néerlandais, Nocke (« came ») en allemand, apparenté à nochère.
- Pour le TLFi[2], du bas-latin *nauca, crase de *navica, diminutif de navis (« nef, navire »), apparenté à nacelle.
- lescout
- halsou
- coudoux
-
brout
- Pousse des jeunes taillis au printemps.
- Les cerfs aiment le brout.
- Les premiers musulmans du corps d’infanterie tombèrent comme les brouts d’une haie taillée par un jardinier averti. — (Jose-luis Corral, L'héritier du temple, 2012)
- (Désuet) Ancienne graphie de brou [2].
-
dégoût
- Manque de goût, d’appétit.
- Il a un si grand dégoût, qu’il ne peut manger de rien.
- Il n’a plus de fièvre, mais il lui est resté du dégoût.
- Vaincre, surmonter son dégoût.
- Répugnance violente éprouvée pour ce qui est perçu comme nuisible à sa santé.
- D’écœurement, de dégoût et d’indigestion, Tintin vomit tripes et boyaux et faillit en crever pendant la nuit. — (Louis Pergaud, « La Traque aux nids », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Des hoquets de dégoût convulsèrent de nouveau leurs faces hâlées, zébrées de rides : depuis un mois, ils avaient bu de l’eau dans laquelle mijotait ce noyé ; depuis un mois tout le pays s’abreuvait de cette pourriture. — (Louis Pergaud, « Un petit logement », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Le dégoût est une réaction émotionnelle de défense atavique à l’encontre d’agents extérieurs susceptibles de nous contaminer : les sécrétions corporelles (morves, vomissures, excréments), les parasites (vers, poux, etc.), les corps en décomposition et les vecteurs de maladies contagieuses (pestiférés, lépreux). Le dégoût entraîne une réaction de rejet, voire de destruction, des substances ou des individus virtuellement contaminants. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l’altruisme, NiL, Paris, 2013, page 450)
- Répugnance qu’on a pour certains aliments.
- Elle nous imposait ses goûts et ses dégoûts. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 23)
- (Sens figuré) Aversion qu’on prend pour une chose ou pour une personne.
- Elle guettait les passants, mais avec un air d'indifférence profonde, presque de dégoût. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina,1902)
- Si Gobineau a été l'objet du dégoût, de la crainte, de l’ostracisme de nos « rationalistes », c’est qu’il s'est élevé à la fois contre leurs faux raisonnements et contre leur absurde principe de la primauté de la raison : […]. — (Louis Thomas, Arthur de Gobineau, inventeur du racisme (1816-1882), Paris : Mercure de France, 1941, page 33)
- (Sens figuré) Déception dans l’usage d’une chose qui en amène la répugnance. — Note : En ce sens, on l’emploie surtout au pluriel.
- Il fut abreuvé de dégoûts.
- Il a eu bien des dégoûts dans sa carrière.
- Éprouver, essuyer des dégoûts.
- Il connaît tous les dégoûts du métier.
- tatihou
- ascoux
- gioux
- aussoux
- danvou
- fampoux
-
poux
- Pluriel de pou.
-
pilou
- (Textile) Tissu de laine ou de coton pelucheux.
- Vous nous verrez empaqueter nos jupons de laine et de molleton, nos dodos de pilou et nos châles. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 203)
- LA DUCHESSE – Vous ne pensez pas tout de même, mon cher, que puisque j’avais décidé de le loger au château et de promener moi-même dans les familles qui le réclament le malade de mon neveu, j’allais le supporter vêtu de pilou gris ? — (Jean Anouilh, Le Voyageur sans bagage, 1937)
- En d’autres circonstances il aurait peut-être produit un effet comique avec sa robe en pilou et ses savates traînantes. — (Stefan Zweig, traduit par Alzir Hella (2002), La pitié dangereuse, Grasset, Paris, 1939, page 289)
- Je me suis demandé où je pouvais me planquer et me mettre à l’abri le temps qu’elle se trouve (petit espoir) un pyjama en pilou et je me suis faufilée vers l’arrière des cabines d’essayage. — (Muriel Barbery, L’élégance du hérisson, 2006, collection Folio, page 271)
- Ils se contentent de garder la chambre. Ils sont entrés ici par la volonté du pilou et ils ne s’en arracheront que par la puissance des gaufrettes. Car pioncer, ça creuse. — (Michel Dalloni, Pourquoi les ados passent leur temps au lit, Le Monde. Mis en ligne le 31 août 2018)
-
habous
- (Droit musulman) Bien de mainmorte.
- (Maroc) (Algérie) Sorte de fondation religieuse.
- L’effet du habous est d’immobiliser la propriété entre les mains du fondateur et de sa descendance, si la fondation est conditionnelle; ou entre les mains de la corporation donataire, si la fondation est suivie d’un délaissement immédiat. — (Charles Gillotte, Traité de Droit musulman, Bône : Dagan, 1854, page 66)
- Les villes de l’intérieur n’étaient protégées que par des murailles en pisé flanquées de tours et de bastions dont l’entretien incombait, en principe, aux habous mais qui tombaient généralement en ruines. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 82)
- fouilloux
-
itou
- (Familier) (Vieilli) De même, également, pareillement.
- « En ces temps-là, la Bourgogne était heureuse »… et la Franche-Comté itou. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- PIERROT : Aga, guien, Charlotte, je m’en vas te conter tout fin drait comme cela est venu ; car, comme dit l’autre, je les ai le premier avisés, avisés le premier je les ai. Enfin donc j’estions sur le bord de la mar, moi et le gros Lucas, et je nous amusions à batifoler avec des mottes de tarre que je nous jesquions à la teste ; car, comme tu sais bian, le gros Lucas aime à batifoler, et moi par fouas je batifole itou. — (Molière, Dom Juan ou le Festin de pierre, acte II, scène première)
- Le mot itou est aussi un bel exemple d’étymologie populaire […]. Beaucoup de gens croient qu’il viendrait du too anglais […]. Pourtant, une simple recherche dans le Petit Robert permet de trouver que itou ne vient pas de l’anglais. Il s’agit d’une altération dialectale de l’ancien français et atot, qui voulait dire « avec ». — (Anne-Marie Beaudoin-Bégin, La langue rapaillée, éditions Somme toute, 2015, page 87)
- « Salut Fozzy— Salut, mec.— Content de te retrouver.— Itou, mec. » — (Bernard Lenteric, La nuit des enfants rois, 1981, édition Le livre de poche, page 45.)
-
rajout
- Ajout, ce qu'on rajoute.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.