Dictionnaire des rimes
Les rimes en : négondo
Que signifie "négondo" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Botanique) Synonyme de érable negundo.
- Dehors, l’après-midi s’écoula rapidement vers son apogée, la lumière du début d’automne brève et radieuse jusqu’à ce que les ombres pointent, bleues, du tout petit épicéa que Marie avait planté. L’obscurité se déploya depuis les solides petits chênes et le négondo fendu qui n’avait jamais été coupé, les roses trémières, toutes crépitantes de graines. — (Louise Erdrich, Love Medicine, traduit de l’américain par Isabelle Reinharez, Albin Michel, 2008, page 292)
- Le Genre Erable si connu et si utilisé en Canada est presque le seul qui lui soit indigène, puisque le Négondo ne se trouve guère qu’à la Rivière Rouge et dans les plaines de la Saskatchawan. — (Léon Provancher, Flore canadienne ou Description de toutes les plantes des forêts, champs, jardins et eaux du Canada, Volume 1,1862)
Mots qui riment avec "o"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "négondo".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : o , os , ot , ôt , ots , ôts , au , aux , aut , auts , eau , eaux et ho .
-
cyclonaux
- Masculin pluriel de cyclonal.
-
caveaux
- Pluriel de caveau.
-
calot
- (Désuet) Petite calotte.
- Calot d’enfant de chœur.
- Coiffure des soldats, de forme allongée, sans bords.Calot des troupes coloniales
- Or j’eus comme voisin de lit un aumônier du genre fier et silencieux, qui s’équipait en musulman pour les tirailleurs marocains. Le croissant sur son calot était un beau sujet de plaisanterie. — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 43)
- Un edelweiss séché glissa d’une des enveloppes de rhodoïd et M. Abel le replaça avec des gestes précautionneux sur la photo aux vilaines couleurs qui lui servait de support : sur un vague fond de mosquée, trois militaires en calot et treillis se tenaient par l’épaule. — (Alain Demouzon, Monsieur Abel, 1979, section Dimanche, 16 heures)
- Coiffure plate de drap portée par les étudiants, les conscrits, les anciens combattants, les membres de divers corps ou de diverses associations.
- L’adolescent se tenait debout, son calot à la main. Il avait l’air songeur, préoccupé : une ride lui sillonnait douloureusement le front. — (Francis Carco, Les Hommes en cage, Éditions Albin Michel, Paris, 1936, page 121)
- Coiffe féminine en forme de bonnet ou de toque.Petit calot noir.
- Sa petite silhouette de gargouille, coiffée jusqu’aux sourcils d’un de ces calots « à la mode ». — (Colette, La Vagabonde, 1910)
- (Argot) (Désuet) Teigneux.
- Callots sont ceux qui sont teigneux, véritables ou contrefaits.
- Daignez me recevoir au moins en qualité de monstre, de phénomène, de calot propre à faire amasser la foule. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Dédicace à Alexandre Dumas, 1854)
- (Nouvelle-Calédonie) (Familier) Testicule[3].
-
couteaux
- Pluriel de couteau.
- C’était là que nous entreposions des voitures, des motos et des bicyclettes abandonnées, volées, retrouvées et pas réclamées, et rangions nos véhicules cassés, la cahute en ciment abritant des foultitudes d’objets illicites, tels revolvers, carabines, couteaux de toutes sortes, pilules, poudres et herbes de toutes autres sortes, publications cochonnes (de toutes autres sortes encore) et des tonnes de biens dérobés à droite et à gauche. — (Michael Malone, Juges et assassins, 1994)
-
aloyau
- (Boucherie) Pièce noble de bœuf coupée le long du dos et de la croupe, des dernières côtes au sacrum.
- L’aloyau est composé du filet, du faux filet, du romsteck et d'une partie de la bavette.
- Elle lui servit un déjeuner, où il y avait un aloyau, des tripes, du boudin, une fricassée de poulet, du cidre mousseux, une tarte aux compotes et des prunes à l’eau-de-vie […] — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
- Dans le bœuf, on appelle aloyau la partie latérale arrière du dos. — (Philippe Lasserre, Jacques Moulinier, Bernard Moreau, Parler franc, 2001)
- Certains plats restent à la carte toute l'année : frisée aux lardons, bouquet de crevettes sauce cocktail, gambas flambées au pastis, bavette d’aloyau à l'échalote, tête de veau sauce gribiche […]. — (Petit Futé Seine-et-Marne, 2008, page 103)
-
brûlot
- (Navigation) Navire rempli de matières combustibles et destiné à incendier d’autres vaisseaux. — Note : C’est le sens initial du mot.
- Au milieu de la nuit, des brûlots lancés par les Anglais vinrent tomber au milieu de l’escadre. Les capitaines effrayés coupèrent leurs câbles et s’efforcèrent de gagner la haute mer. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 12)
- (Sens figuré) (Journalisme) Pamphlet incendiaire au ton très virulent.
- De juillet 1888 à février 1890, Alfred Le Petit réactive son journal satirique de 1871, La Charge, pour en faire un brûlot boulangiste, mais il s’enlise avec le déclin du général. — (Bertrand Tillier, À la charge ! : la caricature en France de 1789 à 2000, Éditions de l’Amateur, 2005, page 73)
- Il y a presque dix ans paraissait un brûlot collectif intitulé : Interdit aux autruches (Les Intouchables, 1997). Dans l’un des textes du recueil farouchement anti-boomer, l’écrivain Stéphane Despatie déversait tout son fiel sur une « génération qui, selon lui, exerce une mainmise autoritaire sur ses aînés et ses cadets », et qui serait menée par « les trop nombreux péteux d’bretelles, flatteux d’bedaines, mangeux d’avenir et fêteux d’rues se prenant pour les premiers et, bien sûr, les derniers révolutionnaires et citoyens responsables de l’histoire du monde. » (p. 121) — (L’Action nationale, volume 96, numéros 1 à 5, Ligue d’action nationale, 2006)
- C’est un véritable brûlot que M. Aussant a lancé depuis Londres où il travaille dans le secteur financier. Dans une lettre ouverte adressée au Devoir, intitulée « Si j’étais militant péquiste », il plaide pour « une refondation du Parti québécois ». — (Les candidats à la direction du PQ commentent le brûlot d’Aussant, dans http://www.lapresse.ca, 10 septembre 2014)
- Moutier écrit donc que sa liberté d’expression littéraire a été limitée au nom d’une morale qu’il varlope avec ironie. Le brûlot du statut Facebook fait boule de neige. Le milieu littéraire québécois est en émoi. — (Émilie Dubreuil, Le psychanalyste, la censure et l’air du temps, radio-canada.ca, 10 février 2021)
- (Par extension) (Cuisine) Eau-de-vie ou rhum que l’on brûle pour relever une omelette, une salade d’oranges, etc.
- Un brûlot mon gendre, ça chauffe la tripe et ça nettoie la tête; y a rien de meilleur pour le corps. — (Guy de Maupassant, Toine, dans Les Contes normands)
- Faut faire un brûlot ! cria Mes-Bottes ; deux litres de casse-poitrine, beaucoup de citron et pas beaucoup de sucre ! — (Émile Zola, L’Assommoir/Chapitre III, 1877, Charpentier, 1879, page 111)
- « Un verre de vin ! me disent-elles.— Oui, un verre de vin. »Je n’en bois que pour trinquer dans les cabarets ou dans les auberges, parce que c’est gai les verres qui se choquent, comme je ne bois de cognac que pour faire des brûlots : c’est joli, les flammes bleues. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- (Lorraine) (Cuisine) Préparation culinaire consistant à brûler du sucre avec de l’eau-de-vie ; récipient destiné à cet usage.
- M. Léon Collin, de Grand-Failly, m’a rappelé une préparation à base d’alcool qui se faisait dans la commune : le brûlot, Dans un récipient métallique conçu pour cet usage — et portant le même nom —, on faisait brûler du sucre sur de la goutte enflammée. — (Daniel Bontemps, Au temps de la soupe au lard, éditions Serpenoise, 1993, ISBN 978-2-87692-179-5)
- (Cuisine) (Vieilli) Morceau très salé ou très poivré [2].
- (Technique) (Miroiterie) Ancien polissoir pour les miroirs [2].
- (Vieilli) (Désuet) Homme ardent, inquiet, entreprenant, boutefeu [2].
- (Antiquité) Baliste [2].
- Homme imbibé d’alcool Référence nécessaire
- (Par analogie) Sorte d’insecte qui, en automne, cause des démangeaisons à la peau en s’y attachant.
- (Canada) Moucheron (genre Simulium) dont la piqûre donne une sensation de brûlure intense.
- Je pardonne au « moustique à collier blanc », qui provoque un jet de sang à chaque piqûre. Je subis avec patience les coups du « frappe d’abord », les impressions cautérisantes du microscopique « brûlot » ; mais le culex, je le hais, je le méprise, je voudrais le conspuer et le martyriser pendant toute une éternité. — (Henry de Puyjalon, Récits du Labrador, 1894, Imaginaire/Nord, 2007, page 54)
- Il pourrait désigner, en forçant un peu la note, cette mouche du coche de Lafontaine, qui « pique l’un, pique l’autre, et pense à tout moment qu’elle fait aller la machine… Va, vient, fait l’empressée… » mais malheureusement, je n’ai pas même vu l’ombre d’une mouche à mon départ : Maringouins, frappe-d’abord, mouches noires, moustiques, toute la gent pique-fort était restée dans ses retranchements, car il soufflait un vent du nord qui poussait bien notre pirogue, mais qui n’était pas du tout favorable aux mouches. Nous n’avons pas même senti la piqûre du brûlot, ce liliputien du monde des insectes. — (Napoléon Caron, Voyages, 1888, page 182)
- Il est vrai que c’est par curiosité que notre mère Ève mangea le fruit défendu. Avec le résultat qu’il nous est désormais interdit de passer nos journées à nous promener dans le jardin d’Éden […] et de manger des bleuets et des catherinettes en caressant négligemment les gentils petits tigres et les éléphanteaux domestiques. Au lieu de cela, du fait de notre première mère nous habitons les rives du Saint-Laurent, mangeons notre pain à la sueur du boulanger et sommes soumis aux attaques des bêtes féroces telles que moustiques, brûlots, frappe-d’abord et inspecteurs du Revenu. — (Ringuet (Philippe Panneton), Confidences, Fidès, Montréal/Paris, 1965, page 83)
- Le nord du Québec possède pourtant un bien meilleur moyen de repousser les hordes de touristes avides de grande nature […] Au Québec, nous pouvons compter sur les maringouins, les brûlots, les mouches noires et les différentes espèces de « frappe-à-bord » : mouches à chevreuil, à orignal, à caribou, à vache, à tout-ce-que-vous-voudrez et qui, faute de ces animaux, s’accommodent très bien d’une bonne bouchée de pêcheur ou de campeur. […] Chaque insecte se distingue par sa taille, sa rapidité et son mode de torture. De plus, ils ont des horaires complémentaires. Les mouches noires et « frappe-à-bord » dominent durant le jour, tandis que brûlots et maringouins préfèrent le crépuscule, bien qu’ils s’accordent fréquemment des heures supplémentaires. Ces charmantes bestioles ne semblent dormir que par les nuits très fraîches. […] De plus, l’humidité favorise la prolifération de ces meutes de mini-perceuses. — (Québec Chasse et Pêche, juillet 1975, page 45)
- (Poitou) Feu que l'on fait avec des broussailles, des petites branches, des débris de jardinage, dans le but de s'en débarrasser.
- Lalie tournait autour du brûlot en battant des mains. Michel, qui avait ramassé des châtaignes précoces, les lui installa dans un petit tas de cendre chaude qu'il tira à l'écart du brûlot. — (Ernest Pérochon, Nêne, 1920, cité dans École et la Vie, volume 34, 1950, page 292)
- Que fait-il en cette fin d'été 1939 au beau milieu du jardin de la petite maison de Brouvilliers, affairé qu'il est, autour d'un brûlot improvisé où se consument feuilles, branches, cartons et documents ? — (Pierre Gastineau, "Double mètre", vie et mort d’un syndicaliste, Éd. Publibook, 2005)
-
confédéraux
- Masculin pluriel de confédéral.
-
archipresbytéraux
- Masculin pluriel de archipresbytéral.
-
château
- Demeure féodale défendue par des fossés et de gros murs flanqués de tours ou de bastions.
- Château situé sur un rocher, sur une montagne.
- Des châteaux forts.
- Le château commandait la ville.
- Le château de Vincennes.
- Cet examen de la naissance des principautés territoriales en Francie occidentale, Espagne et Angleterre [au Xe siècle] est par ailleurs très révélateur, car à chaque fois apparaît le moyen militaire qui permet cette indépendance : le château. — (Rouche, Michel, Histoire du Moyen Âge - Tome I, Éditions Complexe, 2005)
- (Par extension) (Histoire) Résidence, habitation seigneuriale ou royale.
- Il se retira dans son château.
- Un vieux château.
- Le château de Chambord.
- Les châteaux de la Loire.
- Le château de Versailles.
- (Par extension) (Art) Toute maison de plaisance vaste et magnifique.
- Il y a de beaux châteaux dans cette province.
- La vie de château.
- (Par extension) (Lorraine) (Populaire) Maison de relativement grande dimension, généralement la plus grande du village.
- Que dire de cette dernière, avec son logis plus haut, couvert d’ardoises, accolé à de vastes engrangements remplis de foin odorant et de bon grain, à une étable-écurie d’où émanaient de fortes senteurs animales. Les gens du pays l’appelaient pompeusement « le château ». — (Daniel Bontemps, Au temps de la soupe au lard, éditions Serpenoise, 1993, ISBN 978-2-87692-179-5)
- (Familier) Grand cru de Bordeaux (dont le nom commence souvent par « château... »).
- L'autre raison pour laquelle les buveurs de vin haïssaient le « château-la-pompe » ou le « jus de parapluie », c'était qu'alors il n'était pas rare qu'il fut versé dans des verres contenant de vrais châteaux. — (Bernard Pivot, Dictionnaire amoureux du vin, Éditions Plon, 2006 & 2014, article « Eau »)
- (Par métonymie) Exploitation viticole qui élabore son propre vin, en particulier dans le Bordelais.
- (Marine) (Anciennement) Construction surélevée édifiée à la poupe ou à la proue d'un navire. (Aujourd'hui) Superstructure construite dans la partie centrale d'un navire (Note: les navires affectés au transport des hydrocarbures tels que les pétroliers ou les méthaniers ont leur château édifié à l'arrière).
- Deux matelots, indifférents à la pluie, lavaient le plancher à grande eau ; de loin Dumont vit Bourgain longer le bastingage, contourner un câble mal lové, gagner l’escalier de fer et s’élever contre le château du navire — (Roger Bésus, La vie au sérieux, 1961)
- Les énormes châteux de poupe, sculptés de dieux antiques rouge et or, se haussaient très au-dessus des maisons. — (Jean-Christophe Rufin, Rouge Brésil, partie I (« Des enfants pour les cannibales »), chapitre 5, page 57, éditions Gallimard, 2001)
- (Héraldique) Meuble représentant la bâtisse du même nom dans les armoiries. Il est généralement représenté sous la forme de deux tours liées par un mur. Si le nombre de tours change de l’ordinaire, on doit le blasonner. Quand il s’agit d'une représentation d'un château spécifique, cela doit être mentionné dans le blasonnement. Le château peut également être muni de donjon, porte, herse, toit, échauguettes, girouettes, bannières, etc. À rapprocher de château-fort.
- D’azur au château d’argent, ouvert de trois portes, posé sur une terrasse de sinople, qui est de la commune de Blangy-le-Château du Calvados → voir illustration « armoiries avec un château »
-
calicot
- (Textile) Toile de coton moins fine que la percale et dont le tissu n’est pas croisé.
- Le billard a des rideaux de calicot gris avec des bordures vertes et deux divans. — (Honoré de Balzac, Béatrix, 1838-1844, première partie)
- Sur la scène, une table est maintenant installée, qu’on surcharge de lots, les premiers qui doivent être tirés. Le président de la Jeunesse catholique dirige l’organisation. Il tient un grand sac de calicot à carreaux bleus et blancs et s’avance jusqu’à la rampe plate-bande. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 191.)
- Cuisinier, il s’affublait pour l’amour de l’ornement, d’une toque blanche monumentale en calicot qui accusait son Pontife à vingt pas. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 136)
- (Par extension) Banderole.
- Le textile et le football. L’usine en haut, football en bas. L’usine pour l’argent, le stade pour l’honneur. Pendant qu’une saine jeunesse agite des calicots, elle ne brandit pas de pancartes. — (Monologue intérieur du personnage de François Leclerc (joué par Jean-Paul Belmondo), dans le film Le Corps de mon ennemi (1976), réalisé par Henri Verneuil, sur un scénario de celui-ci, de Michel Audiard et de Félicien Marceau, adapté du roman éponyme de ce dernier.)
- Quand un avion survole la plage en tirant le calicot publicitaire du parc d’attractions régional, [...] — (Jean-Dominique Bauby, Le scaphandre et le papillon, Paris, Éditions Robert Laffont, 1997, page 101)
- J’étais incapable de comprendre ce qu’ils criaient, je ne parvenais pas à lire ce qui était écrit sur les calicots. — (Claude Nemry, Bukavu, 2002, L’Harmattan, page 318)
- (XIXe siècle) (Péjoratif) Commis chez les marchands de drap, de bonneterie, de nouveautés[2].
- Messieurs du rayon — ce que sous la Restauration on appelait des calicots — quittent avec empressement le magasin. — (Alfred Delvau, Les Heures parisiennes, 1865)
- Ses compagnes n’avaient pour amants que des rustres, des calicots ou des commis de quincaillerie. — (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)
- C’est à cinq heures que Lemaître nous rejoint. Lemaître est calicot et Matoussaint le tient en petite estime ; il ne comprend que les professions nobles. Cependant, comme Lemaître connaît des douillards et des rigolos, il l’accueille à bras ouverts. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
- Ne me regarde pas de cet air-là, tu veux bien ? Des petits calicots marlous dans ton genre, il en faut beaucoup pour faire une bourrique comme moi. — (Marcel Aymé, Travelingue, chapitre XVIII. Publié dans Je suis partout du 20 septembre 1941 au 17 janvier 1942, reproduit dans le tome III (page 3214) des Œuvres romanesques complètes de Marcel Aymé, aux éditions Gallimard, dans la Bibliothèque de la Pléiade)
- Monsieur Perkins, notre locataire depuis bientôt quinze ans, se mit en quatre pour m’aider. Il était chef de rayon dans un magasin de nouveautés, et c’est là qu’il me procura une place. L’éventuel futur duc de Chalfont devint ce qu’il est convenu d’appeler un calicot. — (Doublage français de la narration du film Noblesse oblige, de Robert Hamer, sorti en France en 1950. Extrait de dialogue, dont la traduction, supervisée par André Maurois, figure au début de la 14e minute du film.)
- (Péjoratif) Personne fringante et vive comme un jeune commis.
- Jarry, lui, ressemblait à quelque calicot de petite ville. — (Christian Brulls (pseudonyme de Georges Simenon), L’Amant sans Nom, éditions Arthème Fayard, 1929, réédition 1980, première partie, chapitre V)
- J’ai appris de Marcel Adéma un détail que j’ignorais sur l’engagement militaire d’Apollinaire dans la guerre de 1914-1918. Il m’avait donné comme raison de cet engagement […] [qu’il] ne voulait pas qu’on puisse lui faire grief un jour d’être resté indifférent devant cet événement. Or, c’est uniquement après sa connaissance faite à Nice de Louise de Coligny, sous l’effet d’une forte déception amoureuse causée par l’indifférence de celle-ci, qu’il s’est engagé. Je n’ai pas caché à Adéma que ce côté calicot sentimental chez Apollinaire ne me le rend pas brillant. — (Paul Léautaud, Journal littéraire, 4 octobre 1948, Paris, Gallimard, Folio, page 1161)
- (Construction) En plâtrerie, bande de renfort mise en œuvre entre deux plaques de plâtre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
créneaux
- Pluriel de créneau.
-
brio
- (Musique) Caractère brillant et résolu d’une composition ou d’une exécution musicale.
- Les cinq femmes jouèrent avec brio l’ouverture de Guillaume Tell. — (Blaise Cendrars, Bourlinguer, Denoël, Paris, 1948)
- Talent facile et brillant.
- Parler avec brio.
-
coteau
- Colline peu élevée.
- Devant eux, la route de Nice montait le versant opposé de la vallée ; mais ils ne pouvaient en voir qu’un bout assez court, car elle fait un coude brusque, à un demi-kilomètre du pont, et se perd entre des coteaux boisés. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. I ; réédition 1879, p. 27)
- Des landes et des coteaux calcaires ou marno-calcaires plus ou moins pâturés à flore xérothermique se rencontrent en différents points de la vallée de la Lanterne. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 100)
- Je m'engage sur la pente. Zinder est là-bas, au centre d'une vaste crique à l'apparence de golfe desséché que bornent, à l'Est et à l'Ouest, des coteaux pierreux en forme de promontoire. — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 14)
- (Spécialement) Colline plantée de vignes.
- La route parcourt une campagne fertile et variée par des jardins, par des plantations de noyers, et par des coteaux plantés de vignes: à gauche, ou suit presque constamment le cours de l'Yonne; […]. — (Girault de Saint-Fargeau, Guide pittoresque du voyageur en France, Firmin Didot frères, 1837, vol.1 (Route de Paris à Genève : Département de l'Yonne), page 1)
- Des coteaux d’Arbois, de Poligny et de Salins, descendait, chaque automne, avec les cuves pleines, le beau vin couleur peau d’oignon, jailli des grappes de poulsard. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Quoi qu’il en soit, on peut imaginer que le désastre phylloxérique mit subitement en présence des plus dures nécessités toute une population vigneronne qui avait jusque-là vécu insouciante sur ses coteaux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
-
chalumeau
- (Vieilli) Tuyau de paille, de roseau.
- Ils brisaient mon sein oppressé en le frappant d'un chalumeau de paille, rompu en forme de fléau. — (Charles Nodier, Smarra, ou les démons de la nuit, 1821)
- (En particulier) Paille utilisée pour aspirer un liquide.
- Armé d'un chalumeau, le gnome absorbait à même le ruisseau la boisson répandue. C'était grotesque, révoltant. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 56)
- Dans la lumière d’une des lampes, un verre se découpe, à l’écart, sur le tapis : à demi plein d’un liquide rouge, avec une tranche de ctron que traverse un chalumeau. — (Raymond Jean, La Ligne 12, 1973, page 146)
- (Jeux) Tuyau utilisé pour souffler des bulles de savon.
- Celui dont la bulle crève en sortant du chalumeau donne un gage. — (Elisabeth Celnart, Manuel complet des jeux de société, 1836, page 323)
- (Chasse) Sorte de flûte champêtre pour attirer les oiseaux.
- Petit chalumeau pour contrefaire les cris des oiseaux et les attirer sur des arbres chargés de gluaux. — (Napoléon Landais, Dictionnaire général et grammatical des Dictionnaires Français, 1850, page 389)
- (Par extension) Tuyau ou tube en métal ou en verre.
- Le chalumeau de Tennant consiste en un tube droit, cylindrique […] — (Jöns-Jakob Berzelius, De l'emploi du chalumeau dans les analyses chimiques et les déterminations minéralogiques, Mequignon-Marvis, 1821, page 14)
- (Liturgie) Tube en or servant à aspirer le contenu d’un calice.
- Pour éviter cette difficulté et l’inconvénient de communier avec un grand Calice, dont les parois sont toujours évasées, les Évêques établirent l’usage d’un chalumeau ou tube en or […] — (Jean Louis Boucarut, Instructions historiques et théologiques sur les sacrements, 1857, page 244)
- (Plomberie) (Soudage) Dispositif terminé par un tuyau dans lequel est soufflé un gaz combustible produisant de la chaleur. → voir chalumeau oxyacétylénique, découper au chalumeau et chalumeau à plasma
- Le coffre-fort ne veut pas être brutalisé, violenté ; il faut user de douceur avec lui, le caresser longuement. Une pince-monseigneur, un chalumeau ? Allons donc. Un petit air de flûte. Le charme opère. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 187)
- L’appareil que je vous décris est tout bonnement un chalumeau à gaz oxygène et hydrogène, dont la chaleur dépasse celle des feux de forge. — (Jules Verne, Cinq semaines en ballon, chapitre 46, J. Hetzel et Cie, Paris, 1863)
- (Musique) Tuyau mélodique de certains instruments à vent comme le biniou, la cornemuse, la musette … → voir jouer du chalumeau
- Le vent sort par trois chalumeaux qu’on nomme : le grand bourdon, le petit bourdon, et la flûte, qui est à anche battante et qui , par conséquent , est un véritable hautbois. — (Conservatoire national de musique et de déclamation, catalogue, Firmin-Didot, 1884 , page 131)
- Instrument de musique pastorale qui n’était originairement qu’un roseau percé de plusieurs trous.
- Dans le langage courant, le chalumeau est un pipeau pastoral fait d’un tuyau de paille ou de roseau. — (La Banque des mots, Numéros 47 à 50, 1994, page 11)
- (Par analogie) Registre grave de la clarinette.
- […] pendant que le caractère menaçant des sons graves du chalumeau se rapproche, mais seulement par la rudesse des vibrations, de celui de certaines notes du basson. — (Gazette musicale de Paris, Volume 8, 1841, page 568)
- (Par analogie) (Poétique) Toute sorte de flûtes et d’instrument à vent qui composent une musique champêtre. → voir chalumeau champêtre et enfler ses chalumeaux
- Virgile pouvait dire comme nous : tu médites un air champêtre sur un faible chalumeau. — (Charles Batteux, Principes de la littérature, A. Leroy,, 1800, page 293)
- (Argot) Trachée-artère.
- Il n'a pas crié, celui-là, il ne le pouvait pas ; je pense que je lui avais crevé le chalumeau… — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 53)
-
beau
- D’aspect agréable à l’œil ou à l’oreille.
- Il n’y a de beau que ce qui nous semble inutile ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- On ne pouvait voir de fille plus fraîche, plus riante ; elle était blonde, avec de beaux yeux bleus, des joues roses et des dents blanches comme du lait ; […]. — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Vuillet était la bête noire d’Aristide. Il ne se passait pas de semaine sans que les deux journalistes échangeassent les plus grossières injures. En province, où l’on cultive encore la périphrase, la polémique met le catéchisme poissard en beau langage : Aristide appelait son adversaire « frère Judas », ou encore « serviteur de saint Antoine », et Vuillet répondait galamment en traitant le républicain de « monstre gorgé de sang dont la guillotine était l’ignoble pourvoyeuse. » — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 99)
- Mettez-vous en garde contre ces belles promesses, elles cachent souvent la plus infame des tromperies. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- D’ailleurs, elle voyait bien qu’il était tout jeune et très beau sous sa simple tenue de toile blanche. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Il n’y a de beau que ce qui nous semble inutile ! — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Marseille, quand elle est belle, est extrêmement belle, mais, dans ses hideurs, elle va au paroxysme. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Zaheira ne put s’empêcher de penser qu’elle n’avait jamais vu un homme aussi prodigieusement beau. Elle se sentit rougir. Sa gorge se serra. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », Édition Corrêa, 1940)
- (Par extension) Agréable.
- Et puis, je continuais à embellir ma maison : […]. Les lilas plantés par Sam étaient en fleur à présent et, l'un dans l'autre, la vie était belle. — (Kristan Higgins, Un grand amour peut en cacher un autre, traduit par Karine Xaragai, éditions Harper Collins & Mosaïc, 2014)
- (Météorologie) Qualifie un temps ensoleillé.
- Le ciel demeurait beau, mais le vent fraîchissait et le roulis de l’aéronat s’accentuait. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 179 de l’édition de 1921)
- Les jours de beau, ils s'asseyent sur les chaises en métal au milieu de la pelouse. — (Sandrine Collette, Ces orages-là, J-C Lattès, 2021)
- (Cuisine) Gros.
- Prendre trois belles tomates.
- Grand.
- — Pourquoi n’as-tu pas mangé un morceau de pain ?— J’en ai mangé deux, mais j’ai encore une belle faim. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Dans les noms composés de parenté, indique que la relation est due à une alliance (incluant un second mariage).
- Le beau-frère est le frère de l’épouse ou l’époux de la sœur (ou de la belle-sœur).
-
sitôt
- (Vieilli) Aussitôt.
- Votre affaire ne sera pas sitôt finie que la mienne. Je n’arriverai pas sitôt que vous.
- Sitôt que vous serez entrés, il faudra vous dégréer ; on vous garde pour le souper, car, ce soir, il y a une veillée. — (La Bottine souriante, "Dans nos vieilles maisons")
- Notre quête de l'objet rare nous amène à regarder beaucoup (énormément... trop ?) de films, dont finalement peu méritent vraiment le qualificatif de "nanar". Un qualificatif qu'on ne considère pas comme un sceau infâmant mais bien comme un label de prestige, au contraire des tonnes de navets infâmes et soporifiques qu'on se coltine à longueur d'année dans notre exploration assidue des bas-fonds filmiques, des ruelles mal famées des vidéo-clubs, des arrières-cours interlopes de mini-studios de margoulins sitôt créés sitôt disparus et, de plus en plus, des fonds de catalogues affligeants des chaînes de streaming et de VOD. — (Nanarland, Nos 27 derniers échecs, le 16 juin 2022 → lire en ligne)
-
chrémeaux
- Pluriel de chrémeau.
-
adagio
- (Musique) D’un mouvement plus lent que le mouvement indiqué par andante, mais moins lent que le mouvement indiqué par largo.
- Ce morceau doit être joué adagio.
- Ce morceau est une dérivation du thème qui, repris et transformé, sera celui de l'adagio. — (Jean Massin, Brigitte Massin, Ludwig van Beethoven, 1967)
-
centésimaux
- Masculin pluriel de centésimal.
-
chorizo
- Saucisse le plus souvent sèche fabriquée à partir de viande de porc ou d'un mélange de porc et de bœuf.
- Depuis ce temps, à la cour de Charles IV, les chorizos furent en honneur : le muletier fit sa fortune; toute la grandesse sentit l’ail par amour des chorizos, à ce qu’elle soutenait : par flatterie pour le roi, à ce que dit le peuple. — (Paul Lacroix, Le Gastronome : journal universel du goût / rédigé par une société d’hommes de bouche et d’hommes de lettres, Paris, 27 mars 1831, page 6)
- De ce premier repas espagnol, bien entendu, on s’en délectait d’avance : le chorizo, la paella valencienne, etc., et un grand coup de vin d’Espagne par-dessus, que fallait-il de plus pour de solides estomacs de montagnards ? — (Bernard Clos, « Bagnères de Bigorre » dans Revue pyrénéenne / Section du Sud-Ouest du Club alpin français et Ski-club bordelais, Bordeaux, Ski club bordelais, juin 1986, page 20)
- Il se saisit de trois rondelles de chorizo, les disposa sur un bout de pain, engloutit l’ensemble, puis se resservit un verre de vin. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 167)
-
amoraux
- Masculin pluriel de amoral.
-
anneaux
- Pluriel du mot anneau.
- Le type annellé s’oppose au précédent; il est dépourvu de nasse, mais possède (du moins en principe, car une évolution régressive les a souvent rudimentarisés ou supprimés) un ou plusieurs anneaux apicaux ; on les voit distincts ou soudés, et ils sont amyloïdes ou non. — (Fernand Moreau, Les progrès récents de la cytologie des Champignons en microscopie usuelle et en microscopie corpusculaire, Bulletin de la Société Botanique de France, 1958)
- (En particulier) (Gymnastique) Agrès de gymnastique composé de deux cercles de métal fixés au bout de deux cordes suspendues à un portique.
- Ils sont les hommes forts de la gymnastique. Les spécialistes des anneaux, épreuve réservée aux hommes…. — (Arnaud Bevilacqua, journal La Croix, 7 octobre 2014, page 19)
-
coxaux
- Masculin pluriel de coxal.
-
bourreau
- (Sens figuré) Qui est une cause de tourment physique.
- La nature est assez bourrelle, elle nous force assez à manger, à rechercher la boustiffe, par tombereaux, par tonnes, pour entretenir sa chaleur, elle peut bien mettre un peu de drôlerie au fond de cette damnée carcasse. — (Louis-Ferdinand Céline, Les Beaux Draps, 1940, page 171)
-
morceau
- Portion séparée d’une chose solide qui peut être mangée.
- Ces considérations nous portaient donc à croire que l’histoire des bouts de corde était le produit de l’imagination de quelque amateur de l’horrible, de ces gens qui ne peuvent voir une hart se balançant à une branche d'arbre sans que leur esprit frappé ne mette un pendu au bout, avec des corbeaux décrivant leur affreuse courbe autour du supplicié pour en choisir les meilleurs morceaux; […]. — (Corneille Trumelet, Une page de l'histoire de la colonisation algérienne : Bou-Farik, Alger : chez Adolphe Jourdan, 1887, p. 5)
- Gros, petit, bon morceau. — Morceau délicat, friand.
- Partie séparée d’un corps solide et continu.
- On est alors fort étonné de retrouver les morceaux de bismuth intacts, leur aspect extérieur ne diffère en rien de ce qu’il était avant la chauffe […] Il semble, d’après cela que le bismuth n’a pas fondu […] — (Pierre Curie, Propriétés magnétiques des corps à diverses températures, Annales de chimie & de physique, 7e série, tome V, juillet 1895)
- Un morceau de savon traînait sur le bord de la baignoire en bois. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Portion, une partie non séparée, mais distincte et considérée à part.
- Morceau de terre.
- Il a attrapé un bon morceau de cette succession : Il en a eu une bonne partie.
- Ils s’apercevront, émus,Que c’est au hasard des rues,Sur un de ces fameux bancs,Qu’ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour… — (Georges Brassens, « Bancs publics », in Le Vent, 1953)
- Parties, des fragments d’un ouvrage de l’esprit ou d’une œuvre d’art.
- […] et, d’autre part, elle citait, de mémoire, des morceaux d’une mystique un peu bizarre de la fin du XVIe siècle, Jeanne Chézard de Matel, la fondatrice de l’ordre du Verbe Incarné […] — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Un soir, attendant l'heure du dîner, Claire et Marcelle, cédant je suppose à une prière générale, jouèrent quelques morceaux ensemble, la pianiste accompagnant sa sœur violoniste. — (André Roussin, La Boîte à couleurs, Éditions Albin Michel, 2013, p. 2008)
- Objet entier, d’un tout considéré par rapport au genre ou à l’espèce dont il fait partie.
- La colonnade du Louvre est un beau morceau.
- Cette élégie, cette églogue sont de beaux morceaux de poésie.
- Un morceau d’anthologie.
- Morceau de concours : Morceau choisi pour être exécuté par chacun de ceux qui prennent part à un concours.
- (Vulgaire) Femme belle et désirable.
- Samuel alla au théâtre et se mit à étudier la Fanfarlo sur les planches. Il la trouva légère, magnifique, vigoureuse, pleine de goût dans ses accoutrements, et jugea M. de Cosmelly bien heureux de pouvoir se ruiner pour un pareil morceau. — (Charles Baudelaire, La Fanfarlo, 1847 ; Gallimard, 2012, collection Folio, page 48.)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.