Dictionnaire des rimes
Les rimes en : moreilles
Mots qui riment avec "eille"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "moreilles".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : eille , eilles , eil et eils .
- calmeilles
-
groseille
- (Botanique) Petit fruit à grappes, un peu acide, de couleur rouge ou blanche et bon à manger, souvent utilisé en cuisine pour faire des gelées et des confitures, et produit par le groseillier.
- Puis je presserai la groseille contre le voile du palais, et je ne serai défigurée ni par des convulsions, ni par une posture ridicule. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, troisième partie)
- Le sucre de raisin que l’on appelle aussi glucose, se rencontre dans les fruits sucrés qui présentent en même temps une saveur acide, comme les raisins, les groseilles, etc. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 120)
- La période de récolte étant assez courte, la groseille est donc tout indiquée pour en faire les traditionnelles gelées et autres coulis. — (Jean-Marie Polese, La culture des fruits rouges, 2005)
- (Québec) (Normandie) Groseille à maquereau.
- (Suisse) Raisinet.
- beautheil
- montfermeil
-
vermeille
- (Vieilli) Pierre précieuse, d’un rouge cramoisi et orangé.
- […] nous nous croyons fondés à réduire les vraies pierres précieuses aux variétés suivantes ; savoir, le rubis proprement dit ; le rubis-balais, le rubis spinelle, la vermeille, la topaze, le saphir et le gyrasol : ces pierres sont les seules qui n’offrent qu’une simple réfraction ; le balais n’est qu’un rubis d’un rouge plus clair, & le spinelle un rubis d’un rouge plus foncé : la vermeille n’est aussi qu’un rubis dont le rouge est mêlé d’orangé, […] — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des minéraux)
- chareil
-
orseille
- Nom vernaculaire de divers lichens du genre Rocella dont on extrayait une matière colorante, l’orcine, pour teindre les étoffes en rouge violet.
- L’orseille: Elle est tirée de la rocelle (Rocella tinctoria), lichen poussant sur la roche en bordure de la mer Méditerranée. Utilisée dès la haute antiquité mésopotamienne, elle donne une teinture. Sa préparation exige l’apport d’ammoniaque (d’où l’emploi d’urine).
- Cette matière colorante obtenue par fermentation.
- La laine, non mordancée, teinte au bouillon dans un bain d’orseille ordinaire, prend une belle nuance rouge pur, ou rouge violacé, ou violette, suivant la qualité du produit.
- thoureil
-
sommeille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de sommeiller.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de sommeiller.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de sommeiller.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de sommeiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de sommeiller.
-
breil
- Variante de breuil.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- frausseilles
-
conseille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de conseiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de conseiller.
- Il conseille d’arracher et de détruire les bananiers atteints, de fourchetter et de chauler fortement le sol avant replantation. — (Désiré Kervégant, Le bananier et son exploitation, 1935, page 357)
- Première personne du singulier du subjonctif présent de conseiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de conseiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de conseiller.
- chomeil
- beuveille
- cauneille
- moncorneil
- creil
-
éveil
- Action d’éveiller ou de s’éveiller.
- (Par extension) (Militaire) Alarme.
- Une fois l’éveil donné, tout le camp fut sur pied.
- (Plus courant) (Militaire) (Sens figuré) Avertissement que l’on donne de bien veiller, d’être sur ses gardes.
- Donner l’éveil.
- Je n’en ai eu l’éveil que tout à l’heure.
- (Sens figuré) Action d'éveiller son esprit, son intelligence, sa pensée.
- L’éveil de l’intelligence, de la sensibilité, des sens, de la nature.
- Ce qui s’auto-détermine, à savoir l’éveil à soi, doit se trouver derrière tout ce qui est pensé comme plan de la conscience. — (Revue philosophique de Louvain, volume 97, 1999)
- L’éveil du Bouddha.
- verneil
-
oreille
- (Anatomie) Appareil de l’audition divisé en trois parties.
- On distingue l’oreille externe, l’oreille moyenne et l’oreille interne.
- Organe de l’ouïe, placé de chaque côté de la tête.
- L’argent ! ce mot retentissait à mes oreilles, toutes les minutes. Je n’entendais jamais que le tintement de ce mot qui, à la fin, avait pris comme une sonorité d’écus remués. — (Octave Mirbeau, La tête coupée,)
- Et toutes celles qui sentaient leurs oreilles mûrir contre leur tête ainsi qu’un fruit délicieux ; toutes celles dont les grand’mères avaient cru amollir le lobe, depuis l’hiver, en le massant de leurs doigts maigres ; celles que les gamins embrassaient le soir, sous les oreilles ; et les oreilles qui ne voulaient plus être tirées, et les oreilles qui s’étalaient, nacrées, comme une coquille qui attend sa perle ; et toutes les petites filles, dont les aïeules étaient mortes dans l’année, leur léguant à jamais des boucles déjà trop minces, toutes se rangèrent par deux, tapotant les jupes. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, pages 89-90)
- Ôtez donc vos boutons en diamant, qui valent chacun cent mille francs ; cette singesse vous les demanderait ; et, pour les offrir à une fille, autant les mettre à mes oreilles. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, première partie)
- L’ouïe, le sens qui perçoit les sons.
- Que voulez-vous, Monsieur ? demanda- t-elle au jeune homme d’une voix qui bruit à ses oreilles comme une musique délicieuse. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- Dans dix ans, parmi les vestiges de Beaumat, les souffles du vent, les croassements des corbeaux et la chute des pierres retentiront seuls ; nulle oreille humaine ne les entendra et la cloche du village elle-même se taira, fatiguée de tinter seulement pour les morts. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Depuis l'Argonne de 1914, […] je n'ai pas l’oreille si mal bâtie que d'avoir, en vingt et un ans, oublié l'art d'apprécier au son la trajectoire d'un obus et le point de chute probable. — (Marc Bloch, L'étrange défaite : La déposition d'un vaincu, 1940, FolioHistoire Gallimard, 1990, page 86)
- Appréciation de la justesse des sons musicaux, de la régularité de la mesure.
- Sans prévenir, il se mit à chanter, opératiquement, dans le registre ténor et en italien, même si Kit savait parfaitement que Reef n'avait aucune oreille, et était incapable de chanter en entier For He's a Jolly Good Fellow sans changer de ton. — (Thomas Pynchon, Contre-jour, traduit de l'anglais (USA) par Claro, Le Seuil, 2014)
- Le pavillon, la partie externe qui est autour du trou de l’oreille (sens 2).
- Tavannes remit la pie sur son bâton, et s’amusa à rouler et à dérouler les oreilles d’un lévrier. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VI)
- Toutes avaient des bijoux en or et de lourds anneaux passés dans les oreilles. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Plusieurs n'utilisent pas les oreilles pour écouter. Au moins, maintenant, elles servent à tenir le masque — (Michel Beaudry, Pas le temps de lâcher, Le Journal de Montréal, 28 novembre 2020)
- (Par extension) (Cuisine) Cet organe apprêté en cuisine.
- Les oreilles de veau ont de commun avec les pieds et les cervelles, l'avantage de pouvoir être frites ou mangées à la poulette ; et de plus elles se laissent farcir , accommoder aux pois, aux oignons, au fromage, etc. — (Alexandre Balthazar Laurent Grimod de La Reynière, Almanach des gourmands: servant de guide dans les moyens de faire la bonne chère, Maradan, Paris, an XII, page 12)
- (Sens figuré) (Désuet) Attention ; intérêt ; confiance.
- C’est un avantage d’avoir l’oreille du conseil d’administration.
- — Adieu, assassin à robe grise : je retrouverai l’oreille du Cardinal en ton absence. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
- (Par métonymie) Personne qui entend ou écoute ce que l'on dit.
- Se pourrait-il que lui, prêtre, pasteur d’âmes, s’oubliât à proférer des paroles imprudentes, des mots qui pourraient choquer ces oreilles innocentes, éveiller des pensers mauvais […]. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Pour commencer, tu devrais fermer la porte. Inutile que des oreilles indiscrètes nous entendent nous disputer. — (Cathy Williams, Trompeuse séduction, éd. Harlequin, 2015)
- Ce qui évoque, par sa forme ou par sa position, l’auricule d’un humain ou d’un animal :
- anse ou poignée en excroissance sur les cotés d’un récipient ou d’un instrument.
- Elle saisit précieusement la tasse par l’oreille.
- (Vieilli) Corne, petite partie du haut ou du bas d’un feuillet d’un livre qu’on a plié pour marquer une page.
- […] prenait-elle un livre ? elle le renversait sens-dessus-dessous, tout ouvert, sur la première table, au risque de le tacher, ou bien elle en pliait les pages en y faisant des oreilles, chose qui casse le papier et déplaît souverainement à ceux qui connaissent les livres. — (Sophie de Renneville, Charles et Eugénie, ou la Bénédiction paternelle, Genets jeune, 1822, tome 2, page 8)
- (Vieilli) Partie de toile d’emballage qu’on laisse aux quatre coins d’un ballot pour pouvoir le saisir, le soulever, le transporter plus facilement.
- (Vieilli) Chacune des deux dents d’un peigne qui sont placées aux extrémités, et qui, étant plus fortes que les autres, servent à les maintenir et à les préserver.
- (Botanique) Appendice qui se trouve, par paire, à la base de certaines feuilles et de quelques pétales. — Note : On les nomme aussi oreillon ou oreillette.
-
mail
- Petite masse cylindrique de bois, à long manche, dont on se servait pour jouer en poussant, en chassant avec force une boule de buis.
- Donner un coup de mail.
- Voilà un beau coup de mail.
- Jeu où l’on fait usage du mail.
- Une partie de mail.
- Lieu, l’allée où l’on joue au mail.
- Un mail planté d’arbres.
- Un mail bien entretenu.
- Il y a aussi un jardin plaisant, qui consiste en un étang, une volière, un écho, un mail, un labyrinthe, une maison pour les bêtes farouches. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
- Une seconde enceinte, faite de pieux, comprenait d’abord un verger d’arbres à fruits, ensuite un parterre où des combinaisons de fleurs dessinaient des chiffres, puis une treille avec des berceaux pour prendre le frais, et un jeu de mail qui servait au divertissement des pages. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, 1897)
- (Par extension) Dans quelques villes, pour désigner la promenade publique où l’on jouait autrefois au mail.
- On gagnait le mail entre les arbres duquel apparaissait le clocher de Saint-Hilaire. — (Marcel Proust, À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann, 1913, Éditions Gallimard, Folio n° 1924, 1987, page 164)
- Les ormes du mail revêtaient à peine leurs membres sombres d’une verdure fine comme une poussière et pâle. — (Anatole France, Le Mannequin d'osier, 1897)
- L’avenue de la Porte-de-Villiers ressemblait au mail d’une toute petite ville du Sud-Ouest, avec ses quatre rangées de platanes. — (Patrick Modiano, Livret de famille, Gallimard, collection Folio, 1977, page 26)
- J’habite au 3, mail Atlantis, à Massy.
- (Art) Gros marteau dont se sert le carrier pour enfoncer les coins entre les joints ou dans les entailles des pierres.
- Ils se servent pour cet effet de coins de différentes figures & grosseurs, & de marteaux qu’on appelle mail, mailloche, pic, &c. — (L’Encyclopédie sur wikisource)
- (Par extension) (Argot) Travail, boulot.
- Bon, on n’a pas que ça à faire, on a du mail !
- (Transport) (Désuet) Véhicule de transport collectif dans certaines villes.
- Le mail contournait le large cercle de la grève, au pied des villas et des jardins étagés sur le flanc de la colline. Et l’on voyait à gauche les remparts et le clocher de Saint-Malo sortir de la mer bleue. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 301)
- vareilles
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faseille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe faseiller.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe faseiller.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe faseiller.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe faseiller.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe faseiller.
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treille
- (Vieilli) Berceau ou couvert fait de ceps de vigne entrelacés et soutenus par du treillage, des perches ou des barreaux de fer.
- À l’ombre d’une treille.
- Sous la treille.
- Les grappes qui pendent à la treille.
- Vin de treille.
- Les pampres tombaient un à un, sans qu’un souffle d’air agitât les treilles. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 56)
- (Viticulture) Cep de vigne qui monte contre une muraille ou contre un arbre (culture dite « en hautain » ou « sur hautain » dans ce dernier cas).
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teille
- Bouteille.
- Moi et ma teille, c'est l'grand amour,Et tous les soirs, c'est la Saint-Ballantines — (Hugo TSR, Coma artificiel, Fenêtre sur rue, 2012)
- Pour les autres on s'enjaille, on survit et on die,J'accorde une danse à la rue bien accompagné, j'galette ma solitude après deux teilles — (PNL, Je vis, je visser, Que la famille, 2015)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.