Dictionnaire des rimes
Les rimes en : marron
Que signifie "marron" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- (Botanique) Fruit rond comestible de certaines variétés de châtaigniers, plus gros qu’une châtaigne ordinaire, de couleur brune.
- Chaud là, les marrons, chaud ! — (Ernest Grenet-Dancourt, Monologues comiques et dramatiques, Librairie Ollendorf, 1883, page 157)
- Quoique la châtaigne et le marron soient de la même espèce, on préfère le marron, parce qu’il est plus gros et plus sucré. — (Balthazar Georges Sage, Supplément aux institutions de physique, 1812, page 46 → lire en ligne)
- Sur le trottoir, un type en passe-montagne vendait des marrons chauds. — (Éric Neuhoff, La Petite Française, Albin Michel, 1997, page 152)
- Nous achetions des marrons pour nous chauffer les doigts dans la poche de nos pèlerines. — (Alexandre Vialatte, Fred et Bérénice, Le Rocher, 2007, page 124)
- Devant l’Uniprix t’avais l’hiver un marchand de marrons chauds, qui te les grillait juste devant toi dans une grande bassine en tôle avec des trous partout dans le fond et de la braise en dessous. — (Alain René Poirier, Souvenirs mélangés d’un Parisien malgré lui, 2017, page 178)
- Avec le succès de son entreprise, M. Chestnut décide de se développer et d’acheter le fonds de commerce de son confrère M. Marron, qui vend des marrons chauds au parc Montsouris. — (André Lévy-Lang, L’Argent, la finance et le risque, 2006, page 126)
- Le scientifique appelle marron le fruit du châtaignier qui ne possède qu’une amande sous le tégument coriace et châtaigne celui qui en possède plusieurs séparés par le tan. L’industriel et le commerçant … auraient tendance à élargir la notion de marron à toutes les châtaignes un peu grosses et dodues. Quant au gastronome, … de la purée ou de la crème de marron, … châtaigne blanchie, … on parle de boudins aux châtaignes et de dinde aux marrons ! — (Robert Bourdu, Le châtaignier, 1996, Actes Sud, Le nom de l’arbre, page 21)
- (Par analogie) (Colorimétrie) Brun, couleur du fruit mûr. #a04000 #602000 #402000 Voir la note sur les accords grammaticaux des noms de couleurs employés comme noms ou adjectifs.
- Elle se mit à rire, bougea la tête sur le côté, et le soleil éclaira de biais ses cheveux noirs et ses yeux d’un marron clair, à la limite de l’ambre. — (Françoise Sagan, Un matin pour la vie, et autres musiques de scènes, Éditions Stock, 2011, page 74 → lire en ligne)
- C’était le papier marron qui avait toujours régné chez les miens : « Votre grand-mère adore le marron. » — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 135)
- Le marron est issu du mélange des trois couleurs primaires. Les nuances de marron sont donc infinies selon la proportion de ces trois couleurs, plus le noir et le blanc pour la désaturation. — (Allan Carrasco, Le Grand Livre de la Peinture sur Figurines, 2007, page 46)
- Le choix de la couleur divise la population : le vert ne plaît pas, le marron est jugé fade, le jaune trop voyant et le noir salissant. — (Benigno Cacérès, Le bourg de nos vacances, 1970)
- (Sens figuré) (Populaire) Coup de poing, châtaigne, gnon.
- Il s’était trouvé un cloporte pour le dénoncer, le directeur ne voulait pas d’ennuis et, manque de bol, ça avait déclenché un foin du tonnerre de Zeus vu qu’il lui avait mis un marron dans la gueule, au cloporte, un putain de marron… Les cloportes, c’est tout ce que ça mérite… L’Abbé avait bien fait, considérait Baudelaire. — (Françoise Guyon, Le diable bat sa femme et marie sa fille, 2010, page 32)
- Y m’a filé une beigne,j’y ai filé un marron,m’a filé une châtaigne,j’y ai filé mon blouson. — (Renaud, Laisse béton, 1977)
- — Quand on a reçu un marron, on fait l’mort. — (Léon Frapié, Réalisme, dans Les contes de la maternelle, Éditions Self, 1945, page 131)
- (Botanique) Marron d’Inde, graine non comestible du marronnier d’Inde.
- En 1825, M. Vergnaud-Romagnési, dans ses travaux sur le marron d’Inde, dit que les marrons les plus avantageux rapportent 30 pour 100 de leur poids en belle fécule. — (Adolphe Thibierge et Dr Remilly, De l’amidon du marron d’Inde, ou des fécules amylacées des végétaux non-alimentaires, 1857, pages 101-102)
- Au fond une vingtaine de marronniers lâchaient comme des bombes leurs bogues piquantes sur la tête des enfants. Ceux-ci nous apportaient en cadeau des dizaines de marrons bien lustrés dont nous ne savions que faire. — (José Herbert, L’instituteur impertinent : Récit de vie, 2016)
- Quant au fruit à venir, le marron, c’est un excellent vasoconstricteur, base appréciée de médicaments pour traiter varices et hémorroïdes. — (Bernard Boullard, Plantes et arbres remarquables des rues, squares et jardins de Rouen, 2006 → lire en ligne)
- (Pyrotechnie) Feu d’artifice ou pétard provoquant beaucoup de bruit et un flash lumineux lors de l’explosion, généralement utilisé au cours d’un spectacle.
- Le tir de deux marrons d’air qui ont éclaté à 300 ou 350 mètres de hauteur a fait dans le nuage une large échancrure à travers laquelle apparut le ciel bleu ; deux autres marrons divisèrent le nuage en deux parties, qui prirent la direction des forces composant la résultante suivant laquelle se dirigeait sa masse. — (Congrès international de défense contre la grêle, Troisième Congrès international de défense contre la grêle et Congrès de l'hybridation de la vigne, 1902, tome 1, page 306)
- Peu d’instans après, le marron éclate en donnant une détonation sourde, et le glaçon se trouve brisé en morceaux assez petits pour passer sous les ponts ou dans les canaux d’une usine, sans causer aucun dommage. — (Bulletin des sciences technologiques, 1829, tome 12, page 363 → lire en ligne)
- Jeton servant à contrôler la présence d’une personne à son poste. Notamment en usage dans les mines, les casiers où ils se rangeaient se nommaient marronniers.
- Les marrons sont entre les mains des factionnaires : les rondiers les trouvent en faisant leur ronde et les déposent ensuite dans la boîte à marrons, dont le contenu est vérifié le matin par le capitaine d’armes. — (Robert de Parfouru, Manuel du marin, 1911, page 86)
- Un surveillant de ronde, qui inspectait le dortoir d’en bas du bâtiment-neuf, au moment de mettre son marron dans la boîte à marrons, − c’est le moyen qu’on employait pour s’assurer que les surveillants faisaient exactement leur service ; toutes les heures un marron devait tomber dans toutes les boîtes clouées aux portes des dortoirs. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
- (Désuet) (Boulangerie) Grumeau de farine se formant dans la pâte à pain lors du pétrissage.
- Marron, grumeau dans la pâte mal pétrie. — (Prudence Boissière, Dictionnaire analogique de la langue française, 1862, page 1080)
- La mie est d’un blanc jaunâtre, spongieuse, parsemée de cellules inégales, se relève quand on l’a pressée et ne doit pas contenir de marrons de farine qui indiquerait une mauvaise manutention. — (Eugène Thomas, Notions élémentaires et pratiques d’hygiène militaire, 1861, page 61. → lire en ligne)
- (Désuet) (Technique) Peloton coagulé dans une table de plomb mal fondue.
- MARRON […] Sorte de grumeau qui reste dans le plomb mal fondu. — (Pierre Larrouse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, 1873, tome 10, page 1247)
- MARRONS. Les plombiers appellent ainsi le plomb de leurs tables coagulé et ramassé en pelotons. — (L.-T. Pernot, Dictionnaire du constructeur, 1829, page 182. → lire en ligne)
- (Désuet) (Technique) Noyau non calciné d’une pierre passée au four à chaux.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Désuet) (Marbrerie) Partie très dure incluse dans le marbre et nuisant à son polissage.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Maçonnerie) Grumeau dans le plâtre.
- Cette gâchée est pleine de marrons !
- (Coiffure) Grosse boucle de cheveux ronde et nouée avec un ruban.
- Étienne de Jouy, le célèbre librettiste d’opéra, s’étonne en arrivant chez un ami pour dîner d’y trouver le père de celui-ci en habit de droguet à fleurs avec une perruque à marrons, son ami vêtu d’un habit français, sa femme en grande robe à la Médicis, tenant sur son bras un châle indien ; sa fille est vêtue à la grecque, son fils aîné à l’anglaise et les petits en mameluks. — (Patrick Barbier, À l’Opéra au temps de Balzac et Rossini, 2003 → lire en ligne)
- Le costume des juges peut paraître grotesque à un étranger : non que leur robe rouge doublée de satin blanc et leur rochet d’hermine n’aient de l’éclat et de la dignité ; mais ils sont affublés d’une perruque à marrons et à petite queue retroussée en plusieurs nœuds, poudrée plus ou moins également, et jetée au hasard de travers sur leurs cheveux, qu’elle ne cache pas en entier et qui déborde de toutes parts. — (Basile-Joseph Ducos, Itinéraire et souvenirs d’Angleterre et d’Écosse, 1834, page 34)
- (Désuet) (Ichtyologie) Petit poisson méditerranéen de la famille des pomacentridés, aplati latéralement (Chromis chromis)[22].
- Le Marron, ſelon Willughby, eſt un petit poiſſon qui n’a qu’environ quatre pouces de longueur, ſur une épaiſſeur aſſez conſidérable. — (Encyclopédie méthodique, Histoire naturelle, 1787, tome 3, page 247 → lire en ligne)
- Le Marron, selon Willughby, est un petit poisson qui n’a qu’environ quatre pouces de longueur, sur une épaisseur assez considérable.
- […] l’on a appelé Marron une espèce de poisson du genre Spare. — (Dictionnaire pittoresque d’histoire naturelle et des phénomènes de la nature, volume 5, 1837, page 56 → lire en ligne)
- (Cinéma) Copie intermédiaire d’un film en noir et blanc, obtenu à partir d’un négatif, et permettant de travailler sur une copie sans abîmer l’original.
- La première étape de la restauration a donc consisté à tirer un nouveau marron image à partir du négatif original et de rajouter les éléments manquants grâce à ce safety. — (Béatrice Valbin-Constant, Camille Blot-Wellens, Restauration du film « Donne-moi tes yeux » de Sacha Guitry, 3 décembre 2007, www.cinematheque.fr)
- Un interpositif, appelé aussi « marron » dans le cas des films en noir et blanc, est ensuite établi et prend en compte les nouvelles corrections d’étalonnage. — (Éric Le Roy, Cinémathèques et archives du film, Armand Colin, 2013, page 55 → lire en ligne)
- (Désuet) Lettres et chiffres découpés en à jour dans une feuille de métal, destiné à être utilisé en tant que pochoir.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Argot) Bagarre, baston, rixe.
- Prens toutes tes Baioffes [armes à feu], car il pourra bien y avoir du marron. — (Louis Ansiaume, Glossaire argotique des mots employés au bagne de Brest, 1821)
- (Argot) Testicule, couille.
- À ce moment précis, j’ai dû vraiment agacer les abeilles car, à peine avais-je grimpé un iota de plus que BEEUUINZZZ BZZZZZ, toute une brigade ou compagnie m’attaqua, et vas-y que je te pique de la tête aux pieds, partout, semblait-il, avec un acharnement particulier sur mes fesses, ma saucisse beige et mes deux marrons couleur foncée ! — (Saer Maty Ba, Le serment du maître ignorant, 2020)
- (Cameroun) Beignet à base de farine de manioc ou de maïs.
- Kanga, achète-moi des marrons !
- Dans le calendrier républicain, nom du 29e jour du mois de fructidor[23].
- Dans le calendrier républicain c’était le 29e jour dans le mois de fructidor, le jour du marron. — (Jean Mayet, 365 jours ou Les Éphémérides allant du xvie au xxe siècle, 2013, page 500 → lire en ligne)
- (Désuet) (Argot poilu) Balle d’arme à feu.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
Mots qui riment avec "on"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "marron".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : on , ons , ont , onts , ond , onds , omb , ombs , noms et nom .
-
dragon
- (Militaire) (Désuet) Qui est propre aux soldats nommés dragons.
- Il était, de la tête aux pieds, un officier du temps, avec tous les défauts et, les qualités de ce temps, pétri par la guerre et pour la guerre, et ne croyant qu’à elle, et n’aimant qu’elle ; un de ces dragons qui font sonner leurs gros talons, — comme dit la vieille chanson dragonne. — (Jules Barbey d’Aurevilly, Les Diaboliques, A. Lemerre, Paris, 1883, page 337)
- (Sens figuré) (Désuet) Qui est cavalier, sans gêne.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
prétention
- Droit que l’on a, ou que l’on croit avoir, de prétendre, d’aspirer à une chose ; espérance ; dessein ; vue.
- Non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules ; toutes les belles ont droit de nous charmer, et l'avantage d'être rencontrée la première ne doit pas dérober aux autres les justes prétentions qu'elles ont toutes sur nos cœurs. — (Molière, Dom Juan ou le Festin de pierre, acte I, scène II)
- Nous considérons aujourd'hui comme une parfaite cuistrerie l'ancienne prétention qu'eurent nos pères de créer une science de l’art ou encore de décrire l’œuvre d’art […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.IV, La grève prolétarienne, 1908, p.195)
- Le vrai fait nouveau, aujourd’hui, n’est peut-être pas que les peuples éprouvent les passions politiques, mais qu’ils prétendent les éprouver. Cette prétention suffit, d’ailleurs, à les rendre agissants et à fournir un merveilleux terrain d’exploitation à leurs meneurs. — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, éd. 1946)
- Ce découpage géographique n'a pas la prétention de définir exactement et sur le plan strictement scientifique les différents domaines chorologiques en particulier entre les domaines atlantique et médioeuropéen qui disposent, notamment en France, de larges zones de transition. — (J.-C. Rameau, C. Gauberville & N. Drapier, Gestion forestière et diversité biologique, page 57, Librairie forestière, 2000)
- On comprend mieux l'acharnement avec lequel Sr Gallois voulait écarter les prétentions de la ville, si on sait qu'il croyait, en se référant à un arpentage effectué en 1629, que ce Bürgerwald englobait un tiers de la forêt indivise. — (Madeleine Barbier, La forêt de Haguenau et les questions de propriété, dans La forêt dans tous ses états: de la préhistoire à nos jours, sous la direction de Jean-Pierre Chabin, Association interuniversitaire de l'Est, Presses Universitaires de Franche-Comté, 2005, page 209)
- (Au pluriel) Exigences.
- Mais alors, les électeurs en élisant un anti-roi, se jetèrent de nouveau dans les bras du pape, qui ne manqua pas de renouveler ses anciennes prétentions. — (Johann Christian Pfister, Histoire d'Allemagne: depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, traduit par M. Paquis, vol.5, page 322, 1837)
- Dans le caractère de notre nation, il y a toujours une tendance à exagérer la force, quand on la possède, ou les prétentions du pouvoir, quand on le tient en main. — (Gérard de Nerval, Les Filles du feu, Angélique, 1854)
- Visée à l’esprit, au talent, à la considération ; affectation, recherche.
- Il n’a pas de prétentions.
- Il n’a aucune prétention.
- Elle est remplie de prétentions.
- C’est un homme sans prétentions.
- Un exposé, un style sans prétentions.
- (Ironique) (Au pluriel) Volonté de paraître, se séduire encore, en parlant d'une personne qui se croit encore jeune, jolie, qui veut plaire par des qualités qui ne sont plus de son âge.
- Cette femme a encore des prétentions.
-
déduction
- Action de soustraire une somme d'une autre.
- Il fait une déduction de la somme principal.
- La succession, déduction faite des dettes et legs, monte à cent mille francs.
- Rappelons la règle relative aux déductions : un contribuable peut soustraire de ses revenus les dépenses qui ont servi à générer ces entrées d’argent. J’insiste sur le « peut », il n’y a aucune obligation de le faire. — (Daniel Germain, La gestion de la PCU, broche à foin jusqu’à la fin, Le journal du Québec, 23 décembre 2020)
- (Didactique) Action de déduire, de tirer une conséquence, d'inférer une chose d'une autre.
- Les déductions de la science actuelle nous font connaître les véritables principes de l’amélioration, il ne faut que les poser et les écrire. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Vos raisons ne sont pas des raisons, vos déductions ne sont que des hypothèses. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 969)
- (Logique) Procédé par lequel on va de la cause aux effets, du principe aux conséquences, du général au particulier.
- Le syllogisme est la principale forme de déduction.
- La déduction est opposée à l’induction.
- (Antiquité romaine) Déduction de colonie (deducere coloniam) : installation d'une colonie de citoyens romains sur des terres confisquées aux vaincus.
-
aciselons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aciseler.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aciseler.
-
acquittons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe acquitter.
- Première personne du pluriel de l’impératif présent du verbe acquitter.
-
adulation
- Action d’aduler.
- Je ne regimbai point contre des adulations qui ne pouvaient plus en aucun cas me faire changer d’avis ; je les accueillis comme la naïve expression du médiocre avait rendu le goût indulgent et émoussé le sens acéré des choses supérieures. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 212)
- Sous les gouvernements autoritaires, comme le premier Empire, l'Etat s’en est servi pour contraindre le clergé catholique à la soumission la plus humiliante, aux adulations les plus basses, même à un rôle répugnant de policier, en usant contre les ministres des cultes récalcitrants de moyens coercitifs violents. — (Discours d’Émile Combes à Auxerre, 4 septembre 1904)
- L’adulation atteignait un tel niveau que la moindre critique émise par des journalistes ou commentateurs politiques était vivement vilipendée. — (Le Journal de Montréal, 4 octobre 2020)
-
apparition
- Action d’apparaître, de se montrer.
- Enfin, dans tous les groupes étudiés jusqu’ici, l’individualité de chaque être se manifeste dès la première apparition du germe, dès les premiers rudiments de l’œuf, et persiste pleine et entière jusqu’à la mort, jusqu’à la dissolution de cet être. — (N. Joly, Nouvelle espèce d’hæmatozoaire, dans Mémoires de l’Académie impériale des sciences, 1857, page 169)
- Quelques gazelles qui étaient en train d'y paître, effrayées par notre apparition subite, détalent comme le vent et disparaissent en un clin-d’œil. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 111)
- […] : l’Atlantide. Que cette contrée ait existé, cela est hors de doute. Mais il paraît certain quelle avait déjà disparu, bien avant l’apparition de l’homme sur la terre, […]. — (René Thévenin & Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e édition, page 15)
- Le vin rouge succéda au vin blanc et fut loué congrûment lui aussi, puis le blanc refit de nouveau son apparition, mais cette fois sous la forme d’une bouteille cachetée. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Bizarrement, la mode des séances de spiritisme avec déplacements de lourdes tables et apparitions et matérialisations « d’ectoplasmes » perdit beaucoup de sa popularité à peu près à la même époque où la compagnie Kodak mis sur le marché son premier film sensible aux rayons infrarouges. — (Pierre Cloutier, À la recherche de l’âme, dans Le Québec Sceptique, n° 35, automne 1995, page 38)
- (Par extension) — Les doses d'emploi ont varié de 15 à 40 kg de cuivre par hectare et par an jusqu'à l’apparition d’anticryptogamiques organiques ou organométalliques, soit pendant 3/4 de siècle. — (S. Martin, « Les sources de pollution des sols », chap. 10 de Sol : interface fragile, coordonné par Pierre Stengel & Sandrine Gelin, INRA, 1998, p. 150)
- (Par extension) Passage rapide.
- Car avant d'en arriver là, le jeune homme avait été un adolescent star. Une apparition foudroyante dans une panouille pour teenagers, à l'âge de treize ans. Et puis, un second rôle dans un film devenu culte, l'année d'après. — (Philippe Besson, Un homme accidentel, éditions Julliard, 2007)
- Il a fait une courte apparition ; il n’y a fait qu’une apparition.
- Action de se manifester, de se rendre tout d’un coup visible.
- Il avait son sac sur l'épaule, son bâton à la main, une expression rude, hardie, fatiguée et violente dans les yeux. Le feu de la cheminée l'éclairait. Il était hideux. C'était une sinistre apparition. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 2, 3 ; 1862)
- Veste courte en cuir et cette nouvelle sorte de pantalon, d’un blanc immaculé. Souliers à talons aiguilles recouverts de paillettes, genre fantaisie, qu’on peut voir aux pieds des filles dans les bars à champagne. Cette apparition m’anesthésia. — (Antonin Moeri, « Capriccio », dans Allegro amoroso: nouvelles, L’Age d’Homme, 1993, page 65)
- (Par analogie) Être imaginaire qu’on croit apercevoir quand on est en état d’hallucination.
- Bien des gens croient aux apparitions.
-
adoration
- (Religion) Action d’adorer.
- L’adoration proprement dite n’est due qu’à Dieu seul. L’adoration perpétuelle du Saint Sacrement. L’adoration de la Croix est une des cérémonies de l’église dans la semaine sainte.
- « Il est très exact, disait Mme de la Trave ; il fait son adoration tous les soirs ; mais il manque d’onction, je ne le trouve pas ce qui s’appelle pieux. Et pour les œuvres, il laisse tout tomber. » — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- (Liturgie chrétienne) Attitude de respect et d’amour envers Dieu.
- Attitude de respect et d’amour du chrétien priant Dieu comme le Dieu Unique, Celui de qui tout dépend. L’adoration s’adresse exclusivement à Dieu. Elle est avant tout d’ordre spirituel. — (Adoration sur Église catholique en France)
- (Religion) (En particulier) Acte de vénération du Christ réellement présent dans l’hostie consacrée au cours de la messe.
- L’adoration du Saint Sacrement.
- La contemplation, l’adoration devant le Saint Sacrement ne remplacent pas l’Eucharistie, elle en est le prolongement. — (Adoration du Saint Sacrement sur Église catholique en France)
- (Religion) Cérémonie qui se pratique à l’égard d’un pape nouvellement élu, lorsqu’il est mis sur l’autel après son élection et que les cardinaux vont lui rendre honneur.
- Aller à l’adoration du pape.
- (Par extension) Amour, attachement extrême.
- L’adoration d’une jeune fille est plus forte que toutes les réprobations sociales. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
-
explication
- Discours par lequel on cherche à faire comprendre un texte, une idée ou une œuvre en ajoutant des renseignements supplémentaires ou en en exposant les détails ou les motifs.
- Cela demande explication.
- L’explication d’une scène, d’un tableau, d’un panorama.
- Cet article n’est pas clair, il peut souffrir/recevoir deux explications différentes.
- La leçon de droit débute par la dictée des cahiers du professeur, et se poursuit par une explication, voire des interrogations. Cette procédure didactique n'est pas sans rappeler l'enseignement du droit tel qu'il se développe depuis le Moyen Âge. — (Nader Hakim, L'autorité de la doctrine civiliste française au XIXe siècle, éditions L.G.D.J., 2002, page 177)
- En vain donc ces dangereux interprètes nous crient que le gros des Pères n'a jamais examiné critiquement, le vrai ou le faux des explications littérales de la Bible ; […]. — (Père Ignace de Laubrussel, Traité des Abus de la Critique en Matière de Religion, Paris : Grégoire du Puis, 1711, volume 2, page 135)
- À la fin des trois confinements, on avait 60 millions d’épidémiologistes tellement nous étions abreuvés d’explications. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 2 septembre 2022, page 6)
- Ce qui aide à trouver la cause, le motif d’une chose difficile à concevoir.
- Cela me donne l’explication d’un fait dont je n’avais pu encore me rendre compte.
- Informations peu satisfaisantes données pour justifier un acte, un comportement ou une situation; faux-fuyant.
- C'est une gang d'hypocrites ! Menteurs un jour, menteurs toujours ! Ils changeront jamais. Tout le temps des cachettes, des belles explications pour se justifier, du blabla, du blabla… pas autre chose que du blabla. — (Robert Maltais, Le Curé du Mile End, Québec Amérique, 2009, page 251)
- Ce par quoi l'on prouve ou démontre.
- Enfin ne craignons pas de substituer à la science cabalistique ancienne, l’explication du monde par l’observation des phénomènes de la nature. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- Simple traduction ou interprétation orale d’un auteur.
- Le professeur nous fait faire des explications de Virgile, de Tacite.
- Cet élève s’est fort bien tiré de son explication.
-
absoudront
- Troisième personne du pluriel du futur du verbe absoudre.
-
abdication
- Action de renoncer à une charge importante. — Note : Se dit en parlant de celui qui abdique et de la chose abdiquée.
- Après l'abdication expresse ou légale, le roi sera dans la classe des citoyens, et pourra être accusé et jugé comme eux pour les actes postérieurs à son abdication. — (Constitution du 3 septembre 1791)
- C’est là, se dit-il, en s’asseyant sur une des roches d’où se découvre le beau paysage de Bouron, l’endroit fatal où Napoléon espéra faire un effort gigantesque, l’avant-veille de son abdication. — (Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, 1838-1847, deuxième partie)
- (Sens figuré) Renoncement à ses valeurs, à sa personnalité, à son amour-propre.
- Si ces hommes étaient soumis à ses camarades, jusqu'à l’abdication complète de toute volonté humaine, c'était la peur qui les y contraignait. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- La Pauvreté, ah! la garce! Elle va dans un cortège d'humiliations, de basses rancunes, de fangeuses abdications. Elle traîne, derrière elle, sa sœur la Misère, au rire édenté, aux orbites desséchées, aux doigts mous. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 34)
- (Vieilli) (Jurisprudence ancienne) Acte par lequel un père privait son fils des droits que celui-ci avait, à ce titre, dans sa succession.
- L’abdication était une exhérédation prononcée pendant la vie et susceptible de révocation.
-
inflexion
- Action de fléchir, de plier, de courber.
- Le président répète que la démocratie américaine se trouve à un «point d’inflexion», et assure que lui, Joe Biden, peut la sauver. — (AFP, Un an après l’assaut du Capitole, Biden et Trump s’affrontent à distance, Le Journal de Québec, 4 janvier 2022)
- Inflexion du corps, de corps.
- Saluer en faisant une légère inflexion de corps.
- Changement léger de direction. Infléchir une orientation définie, c'est modifier sa tendance.
- Il ne s'agit pas d'une rupture profonde mais plutôt d'une inflexion.
- (Mathématiques) un point d’inflexion est un changement de la concavité sur la courbe d'une fonction continue.
- Il se dit, en termes d’optique, de l’espèce particulière de déviation que les rayons lumineux subissent lorsqu’ils passent dans les confins de deux milieux dont le pouvoir réfringent est différent.
- Le point d’inflexion.
- Il se dit aussi des changements de ton, d’accent dans la voix, soit en chantant, soit en parlant.
- Ce chanteur, cet acteur a des inflexions de voix agréables.
- Les inflexions justes font une bonne déclamation. Il se dit quelquefois de la disposition, de la facilité qu’on a à faire ces changements et à passer d’un ton à un autre.
- Cet orateur n’a point d’inflexion de voix.
- Un homme qui n’a point d’inflexion dans la voix ne saurait bien chanter.
- Ce récit a été fait avec une parfaite justesse d’inflexions. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre XXII, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- La voix des femmes qui sont belles ou le furent, qui plaisent ou qui plurent, peut seule avoir cette abondance d’inflexions heureuses et le son argentin qui est un rire encore. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; réédition Le Livre de Poche, 1967, page 44)
- Il y avait dans cette joie tant de santé, d’innocence et d’entier oubli de soi que le visage de Toursène, mal habitué à sourire, eut une inflexion de gaieté. — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
- (Grammaire) (Vieilli) Flexion.
- Les diverses inflexions qu’un mot peut recevoir.
- (Linguistique) Mutation vocalique, comme dans die Häuser contre das Haus en allemand.
-
discussion
- Action de discuter.
- Cinq mois après l’annonce de la mise en vente du groupe de cinéma CGR (Circuit Georges-Raymond), dont la valeur était estimée à 1 milliard d'euros, « l’heure n’est pas encore aux discussions serrées avec un repreneur potentiel », indique Jocelyn Bouyssy, le directeur général. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 20 août 2022, page 17)
- Quant aux discussions philosophiques, je pense qu’elles sont absolument vaines. On ne peut rien contrôler, rien vérifier. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Car, insoucieux en effet du temps, ivre de vin et de discussions métaphysiques, le Mousse avait visité une à une toutes les fermes du plateau. — (Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- La connaissance, dis-je, avancera par la discussion, la confrontation, parlons... — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, page 897)
- Le dialogue est le contraire d'une discussion, qui correspond au langage du plus fort : quand le conjoint exprime une idée, avant même qu'il ne l'ait exprimée à fond, l'autre entre en discussion. Il a son avis sur la chose, et il émet jugements et/ou critiques. […] La discussion est un combat avec un gagnant et un perdant. — (Robert Henckes, Au rendez-vous de Cana, éditions Fidélité, Namur, 1999, page 153)
- (Droit) Recherche des biens d’un débiteur pour les faire vendre en justice.
- Dispute, contestation.
- L’Assemblée de Versailles, […], consuma toute une année en controverses stériles, en discussions puériles, en luttes bysantines. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Les discussions avec les camarades se réglaient toujours à la manière antique, par des bordées d’injures qui précédaient le crêpage en règle des tignasses. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Tout ce qu’il entendait autour de lui, les tuyaux refilés d’une oreille à l’autre, les vaines discussions d’intérêts sordides, les propositions abracadabrantes, lui occasionnaient parfois des nausées. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Le ton péremptoire et l’expression allusive me glacèrent. J’eus le pressentiment d’une discussion immédiate et violente. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 142)
-
accidentons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accidenter.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accidenter.
-
abrogerons
- Première personne du pluriel du futur du verbe abroger.
-
disparaîtront
- Troisième personne du pluriel du futur de disparaître.
-
accentuons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe accentuer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe accentuer.
-
inscription
- Action d’inscrire, résultat de cette action.
- Inscription de faux ou en faux, en termes de procédure, acte par lequel on soutient en justice qu’un pièce de la partie adverse est fausse ou falsifiée.
- Si vous allez tous les ans me donner du travail comme ça et des inscriptions à faire au registre des naissances, je serai obligé de demander à la commune une augmentation. — (Louis Pergaud, La Vengeance du père Jourgeot, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il a requis son inscription sur la liste des jurés, sur la liste électorale.
- (Épigraphie) Suite de caractères gravés ou fixés sur la pierre, le bois, le marbre, le cuivre, soit pour conserver la mémoire d’une personne ou d’un événement, soit pour indiquer la destination d’un édifice.
- Cette chapelle renferme le tombeau de l’évêque Radulphe, dont l’inscription donne la date de 1266, comme étant celle de la mort du prélat. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Un jour, montant l’escalier de l’Institut, en compagnie de Renan et d’Oppert, il rencontra Marmet et lui tendit la main. Marmet refusa de la prendre et dit : « Je ne vous connais pas. — Me prenez-vous pour une inscription latine ? » répliqua Schmoll. C’est un peu de ce mot-là que le pauvre Marmet est mort et enterré. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 19)
- La salle de réunion du conseil municipal avait autrefois servi de salle de classe pour les enfants du village. Le frontispice de l’édifice public comportait d'ailleurs toujours l’inscription « Ecole-Mairie ». — (Bernard Rougier, Des fleurs pour Clémentine, Publibook, 2011, page 33)
-
adultérons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe adultérer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe adultérer.
-
rirons
- Première personne du pluriel du futur de rire.
-
évolution
- Changement progressif ou graduel d'un être, d'une chose, d'un phénomène ou d'un système.
- Oh ! le participe, présent et passé, voilà un trésor ! En sentez-vous bien, au moins, toutes les beautés ? Avez-vous mesuré le rôle qu’elles jouent et la place qu’elles tiennent dans cette savante évolution de notre idiome national ? — (Anatole Claveau, La langue nouvelle, dans Contre le Flot, Paris : Paul Ollendorff, 1896, 2e éd., page 4)
- La méthode récente des analyses polliniques a permis d’avoir une opinion sur l’évolution de la végétation au voisinage de nombreuses tourbières d’Europe : […]. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.61)
- Les sols formés sur la craie, par contre, ont peu retenu l'attention des pédologues. Ces sols sont considérés comme des exemples de rendzine vraie, où aucune évolution n'est possible. — (Rémi Durand, La pédogenèse en pays calcaire dans le Nord-Est de la France, Strasbourg : Institut de Géologie, Université Louis-Pasteur, Sciences Géologiques, vol. 55, 1979, p. 7)
- Changements d’idées ou de conduite des personnes ou des collectivités.
- […] ; le jour où ils ont suffisamment pénétré dans les sanctuaires de l’État, dans les salons, dans les lieux de plaisir, ils cessent généralement d’être révolutionnaires et parlent savamment de l’évolution. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.V, La grève générale politique, 1908, p.227)
- Les comptes nationaux sont une construction sociale, en perpétuelle évolution, reflétant toujours les préoccupations d’une époque. Les chiffres qui en sont issus ne doivent pas être fétichisés. — (Thomas Piketty, Le capital au XXIe siècle, éd. du Seuil, 2013, p. 103)
- L’évolution politique de cet homme a été rapide. — Il a fait faire à son parti une complète évolution.
- (Biologie) Théorie affirmant que la vie sur terre subit des transformations depuis son origine jusqu’à la forme et la diversité actuelles.
- René Jeannel est un cas de lamarckiste finaliste, partisan d’une thèse orthogénétique de l’évolution, par laquelle les organes se compliquent de plus en plus : les spécialisations progressives, par ajustement de plus en plus fin aux conditions de milieu, deviennent héréditaires […]. — (Annette Chomard-Lexa, Lucien Cuénot : l’intuition naturaliste, L’Harmattan, 2004, page 265)
- Si un animal plus modeste qu’une éponge se classait avec des animaux dotés d’un système nerveux, sa simplicité n’était sans doute pas ancestrale, mais résultait d’une évolution régressive. — (Le Guyader, Hervé. « Notre cousin Trichoplax », Pour la Science, vol. 521-, no. 3, 2021, pp. 92-94.)
- (Militaire) Mouvement que font des troupes pour prendre une nouvelle disposition.
- Il faut faire exécuter des évolutions à nos régiments d’infanterie.
- Le public suivait avec intérêt les évolutions des avions.
- (Par extension) Tout mouvement de personnes ou d’animaux.
- Dans la baie de Panama, j’avais été environné de nombreuses baleines (probablement baleœopteris musculus) et j’avais pu filmer leurs évolutions. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Après une demi-heure d’évolutions, le valet était parvenu, sans exciter aucun soupçon, à s’isoler dans un couloir où Marion, qui le suivait comme une ombre, le rejoignit. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Philosophie) Développement successif, intérieur et spontané de l’être.
- Doctrine de l’évolution.
- (Médecine) Modification du cours d’une maladie.
- (Botanique) Action de sortir en se déroulant.
- L’évolution des feuilles hors des bourgeons est parfois surprenante de beauté.
-
accroupirions
- Première personne du pluriel du conditionnel présent du verbe accroupir.
-
aérons
- Première personne du pluriel de l’indicatif présent du verbe aérer.
- Première personne du pluriel de l’impératif du verbe aérer.
-
connexion
- Lien, rapport entre deux entités. Fait d’être connexe.
- La connexion qui existe entre la myopie binoculaire et le strabisme divergent n'a pas non plus passé inaperçue autrefois. — (Frans Cornelis Donders, Mémoire sur la pathogénie du strabisme, traduit de l'allemand par Auguste Van Biervliet, Bruxelles : chez Veuve J. Van BuggenHoudt, 1863, page 53 - extrait des Annales d’oculistique, vol.50 (8e série, t.10), Bruxelles, juillet & août 1863, p.253)
- (Informatique) Procédure permettant à un utilisateur de se mettre en relation avec un système informatique et, si nécessaire, de se faire reconnaître de celui-ci.
- Cette solution de téléphonie sur Internet multi-plateformes utilise une technologie propriétaire basée sur le peer-to-peer afin d'établir une connexion vers le correspondant. — (Nicholas Petreley & Jono Bacon, Utiliser Linux à 200%, traduit par Amaury Amblard-Ladurantie, Eric Aupépin & Eric Barons, Paris : éditions O'Reilly, juillet 2005, page 201)
- Appelé dans le langage courant « central téléphonique », l’autocommutateur assure la connexion entre les lignes du réseau public et la distribution intérieure, ainsi qu'entre les postes intérieurs eux-mêmes. — (Daniel Lauze, Guide pratique de gestion d'un établissement public local d'enseignement, tome 2, ESF Éditeur, 2002, page 119)
- Fait d’être connecté.
- Mettre un récepteur en connexion avec un générateur.
-
législation
- Droit de faire les lois.
- Dans les gouvernements constitutionnels, la législation n’appartient qu’au Parlement.
- Corps même de ces lois.
- C'est à l'idéologie, à cette ténébreuse métaphysique qui, en recherchant avec subtilité les causes premières , veut sur ses bases fonder la législation des peuples, au lieu d'approprier les lois à la connaissance du cœur humain et aux leçons de l'histoire, qu'il faut attribuer tous les malheurs qu'a éprouvés notre belle France. — (Procès du général Malet, dans Causes célèbres du XIXe siècle: rédigées par une société d'avocats et de publicistes, Paris : H. Langlois fils & Cie, 1827 & Paris : P. Pourrat frères et Bazouge-Pigoreau, 1834, vol.2, p.70)
- […], la charte de 1814 avait incorporé définitivement à la tradition nationale le système parlementaire, la législation napoléonienne et l’Église concordataire ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.III, Les préjugés contre la violence, 1908)
- En Franche-Comté, les réfugiés trouvèrent une législation à peu près aussi tracassière que celle qu'ils avaient connu en France. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Mais cette Novelle marque une régression dans la voie de la répression de l’eunuchat. Estimant l'ancienne législation trop draconienne, Léon VI abolissait la peine du talion contre les opérateurs et adoucissait les autres pénalités. — (Études byzantines, Institut français d'études byzantines, 1943, vol.1-2, p.200)
- En dépit du morcellement législatif des coutumes, nous avons une unité remarquable de législation en cette matière, car c'est l’Église qui seule légifère et juge. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l'Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e éd., 1956, p.126)
- Science, de la connaissance des lois.
- Un cours de législation.
- Législation comparée, étude des lois des différents pays comparées entre elles.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.