Dictionnaire des rimes
Les rimes en : maître
Que signifie "maître" ?
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- Personne qui exerce son autorité.
- Comment un homme a-t-il pu devenir le maître d’un autre homme, et par quelle espèce de magie incompréhensible a-t-il pu devenir le maître de plusieurs autres hommes ? — (Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1767)
- Et tous, me voyant en bons termes avec le maître tout-puissant, sont pour moi pleins d'amabilité et de prévenances. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 95)
- J’aimais à relire la vie des flibustiers […] maîtres de ces parages au XVIIe et au XVIIIe siècle, avant que l’entente franco-anglaise mît fin à cette guerre de pillage et de course. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- « Le maître de maison » désigne le chef de famille.
- (Par extension) Ce qui exerce sa domination.
- Au total, la Révolution n’est restée maîtresse du terrain qu’en Russie, après une lutte acharnée des Rouges contre les Blancs, ceux-ci soutenus par les puissances occidentales. — (Jacques Delpierrié de Bayac, Histoire du Front populaire, Fayard, 1972, page 13)
- (Éducation) Maître d’école ; enseignant dans une école primaire.
- Mêmes les gamines grandelettes peuvent prier en se rendant à l’école et au retour : ça leur fera oublier les prônes du maître d’école, ce suppôt de Satan-là. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Pàtsa s’avance en traînant les pieds, prend la craie et commence, laborieusement, à tracer : « Il n’ai pas a l’école passe qu’il a la pécole. » Éclat de rire général dans la classe. Le maître a du mal à retenir un sourire. — (Robert Dagany, La Muette d’Arenc: Marseille 1950, Le Fioupélan éditions, 2011, chapitre 45)
- Propriétaire ; patron.
- Les fermiers et les paysans n’avaient point vu de maîtres au château depuis un temps immémorial. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Joseph, le valet de chambre, entra, présenta à son maître un plateau de vieux laque japonais, au centre duquel une carte de visite se pavanait. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- En qualité d’enfant du pays et je crois bien d’enfant de la maison, il avait, vis-à-vis de son maître, autant de privautés que de tendresse. « Monsieur notre maître, » disait-il toujours, soit qu’il parlât de lui ou qu’il lui parlât, et le maître à son tour le tutoyait par une habitude qu’il avait gardée de sa jeunesse et qui perpétuait des traditions domestiques assez touchantes entre le jeune chef de famille et le vieux André. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, pages 25-26)
- Moi, je n’ai jamais eu de maison. ç’a été d’abord l’hospice, et puis j’ai été à maîtres, et ça sera comme ça jusqu’au bout. — (Marcel Arland, Terre natale, 1938, réédition Le Livre de Poche, page 154)
- Entre eux, les tondeurs sedanais font des assemblées. Après avoir bien réfléchi et discuté avec les maîtres depuis avril, le 1er août 1750 ils décident d’engager la « cloque », c’est à dire la grève générale des sept cents compagnons, et de « muleter » les jaunes de cinquante livres d’amende selon la tradition du compagnonnage auquel ils semblent appartenir. — (Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969)
- (En particulier) (Élevage) Propriétaire d’un animal domestique.
- Pendant que le maître buvait des petits verres de trois-six, le chien s’était mis à rôder dans les environs, fouillant avidement les tas d’ordures […] — (Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886)
- Le cheval qui est le compagnon fidèle de l’homme est aussi capable de le suivre dans toutes ses pérégrinations […] Comme son maître, il est cosmopolite […] — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- La nourriture incrassante qu’elles recevaient de la main de leur maître, en les faisant passer peu à peu à l’état de poulardes, nuisait à la régularité de leur pondaison. — (Alexandre Dumas, Histoire de mes Bêtes, Michel Lévy frères, 1867, page 253)
- (Antiquité) (En particulier) Propriétaire d’un esclave.
- Le lendemain était un jour presque ordinaire. Les ordres. Les coups. La faim. la soif et la douleur. Sauf que. Le maître perd de son contrôle et de son assurance rigide. — (Véronique Olmi, Bakhita, Le Livre de Poche, 2017)
- (Par extension) (Sexualité) Celui qui prend le rôle de soumettre un partenaire, lequel accepte celui d’être soumis.
- Éducateur.
- Un troisième ami de la maison, le principal du collège d'Arbois, M. Romanet, exerça une influence décisive sur la carrière de Louis Pasteur. Ce maître, qui se proposait chaque jour d'élever davantage l'esprit et le cœur de ses collégiens, inspirait à Pasteur quelque chose de plus que le respect et la reconnaissance; c'était de l’admiration. — (René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, Hachette, 1900, Flammarion, 1941, page 14)
- (Art) (Mélioratif) Personne qui domine un art.
- Le maître de danse lui fit observer, avec toute la politesse possible, qu'on devait dire le coude-pied, parce que , disait-il , en joignant l'exemple au précepte, le pied fait le coude en cet endroit. — (Alexandre Boniface, Manuel des amateurs de la langue française, 1re année, 1813, Paris : chez l’auteur, chez Pillet, chez Le Normant, chez Périsse & Compère, chez Alex. Johanneau, de l'Imprimerie Pillet, 1814, page 151)
- […] Marguerite, d’une aiguille d’or à la pointe arrondie, sondait les plaies avec toute la délicatesse et l’habileté que maître Ambroise Paré eût pu déployer en pareille circonstance. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre X)
- — Elle s’est mariée, m’a-t-on dit, avec un maître de piano qui lui donnait des leçons, à Nantes, et qui l’a enlevée, puis installée à Paris, où il est mort, tout un triste roman d’amour. — (Émile Zola, Les Trois Villes : Paris, 1897)
- Les maîtres en droit enseignent au nombre de nombreux principes sacro-saints du droit universellement admis, un principe révélé en latin dont la traduction en français s’énonce comme suit : nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude. — (Mamadou Koulibaly, La Guerre de la France contre la Côte d’Ivoire, L’Harmattan, 2003, page 49)
- Maître du dojo.
- Titre des personnes revêtues de certaines charges.
- Maître des comptes.
- (Justice) Titre qu’on donne à un avocat, à un notaire ou à un huissier de justice en France, en Belgique et au Canada.
- (Éducation) Titre de quelqu’un qui est titulaire d’une maîtrise en France.
- (Militaire) (France) Grade donné à un sous-officier dans la Marine nationale française, situé entre son supérieur hiérarchique, le premier maître, et son subordonné, le second maître. Ce grade correspond à celui de sergent-chef dans l’armée de terre française. Les codes OTAN sont OR-7 et OR-6.
- (Franc-maçonnerie) Ancien compagnon ayant atteint le troisième et dernier degré.
- Tous les officiers d’une loge doivent être maîtres maçons. Ils sont élus annuellement.
- (Informatique) Élément depuis lequel on synchronise, par opposition à l’esclave.
Mots qui riment avec "etre"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "maître".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ètre , ètres , etre , etres , être , êtres , ettre , ettres , aitre , aitres , aître et aîtres .
-
connaitre
- Faire ou avoir fait l’expérience permettant une représentation mentale de quelque chose ou quelqu’un. Avoir l’idée, la notion d’une personne ou d’une chose.
- Je ne connais cette personne que de nom, de réputation, de vue.
- Je ne connais rien de plus vil qu’une telle conduite.
- Faire connaitre son opinion.
- Cet enfant ne connait pas encore ses lettres.
- Connaitre le bien et le mal.
- Je ne lui connais point de défauts.
- Il connut alors que le danger devenait pressant.
- Ce chien connait bien son maitre.
- Ce cheval connait le chemin.
- La plupart des animaux connaissent les plantes qui peuvent leur être nuisibles.
- (Sens figuré) Faire acception, prendre en considération.
- Ne point connaitre, ne plus connaitre quelqu’un, quelque chose : N’en pas faire acception, ne point le prendre en considération.
- Il veut que tous soient également soumis à la discipline et il ne connait à cet égard ni parents ni amis.
- Quand il s’agit de ses intérêts, il ne connait personne.
- Ne plus connaitre quelqu’un : Le traiter comme un inconnu, l’oublier, le mépriser.
- Depuis qu’il est en place, il ne connait plus ses amis, il ne connait plus personne.
- J’estime qu’il s’est déshonoré : je ne le connais plus.
- Se faire connaitre : Dire son nom, sa qualité aux gens dont on n’est pas connu.
- Comme on lui refusait l’entrée, il se fit connaitre.
- L’auteur de ce livre ne veut pas se faire connaitre : Ne veut pas se nommer.
- On dit en des sens analogues
- Faire connaitre qui on est.
- Ne vouloir pas être connu.
- Faire ou dire quelque chose qui décèle les dispositions, les qualités bonnes ou mauvaises que l’on a.
- Caton se fit connaitre de bonne heure par son amour pour la liberté.
- Il s’est fait connaitre avantageusement.
- Acquérir une notoriété, une réputation.
- Il s’est fait connaitre par ses écrits.
- Se dit aussi en parlant des choses qu’on a étudiées, dont on a une grande pratique, un grand usage, auxquelles on s’entend bien.
- Il voudrait tout connaitre.
- Connaitre une langue, une science, un art.
- Il connait les mathématiques, le grec, le latin.
- Connaitre à fond une science, une affaire.
- Connaitre les livres, les pierreries, les tableaux, etc.
- Je ne parle point de ce que je ne connais pas.
- Il connait les ruses du métier, ce que l’expérience nous apprend à connaitre.
- Connaitre ses intérêts.
- Il n’y a rien de si connu.
- Le désir de connaitre : Le désir de s’instruire, de s’éclairer.
- Se dit, dans un sens analogue, en parlant des personnes.
- Je connais bien cet homme, et je peux compter sur lui.
- Je le connais pour ce qu’il est.
- Il a trompé bien du monde, on ne le connaissait pas.
- Cet homme gagne à être connu.
- Je le connais incapable de mentir.
- Je connais votre cœur.
- Vous me connaissez mal, si vous m’attribuez de telles intentions.
- Que vous connaissez peu les hommes !
- C’est un homme qui connait bien le monde.
- Dans le même sens, mais avec une légère nuance, il se dit pour apprécier, juger.
- Le siècle qui posséda ce grand homme ne le connut pas.
- On perdit cet écrivain lorsqu’on commençait enfin à le connatre.
- C’est un homme connu.
- Il est connu par son mérite.
- Signifie en outre avoir des liaisons, des relations avec quelqu’un.
- Connaissez-vous quelqu’un de mes juges ?
- Je n’en connais pas un.
- Il connait tout le monde.
- Je vous le ferai connaitre.
- Je ne connais point cet homme-là, ni ne veux le connaitre.
- Nous vous connaissons depuis longtemps.
- (Par euphémisme) Avoir des relations sexuelles.
- Casanova a connu plus d'une centaine de femmes dans sa vie. Casanova, l'amour à Venise
- Sentir, éprouver, tant au sens physique qu’au sens moral.
- On ne connait point l’hiver à la Martinique.
- Vous êtes heureux de n’avoir jamais connu le mal de dents, le mal de tête.
- Il ne connaissait plus le sommeil.
- Connaitre le plaisir, la peur.
- Il n’a jamais connu la haine, la jalousie, etc.
- Son cœur allait bientôt connaitre l’amour.
- Il ne connait point la crainte.
- J’ai connu l’infortune.
- Pratiquer une chose, l’admettre, s’y conformer, s’y soumettre ; dans ce sens, il se joint ordinairement avec la négation.
- En Angleterre, on ne connait point la loi salique.
- Cet usage n’est point connu dans tel pays.
- Ce peuple ne connait point les raffinements du luxe.
- Il ne connait point ces vains ménagements.
- Sa rage ne connut plus de frein.
- Ce cheval connait la bride, les éperons, etc.
- Ne point connaitre de supérieur, de maitre : N’avoir point de supérieur, de maitre, ou prétendre n’en point avoir, et ne pas vouloir obéir.
- Je ne connais de maitre que vous, que lui, etc.
- Il ne connait plus rien : Sa passion le domine tellement qu’aucune considération n’est capable de l’arrêter.
- Sa fureur ne connait plus rien.
- Avoir autorité et compétence pour juger de certaines matières. En ce sens, il se construit toujours avec de ou un équivalent.
- Ce juge connait des matières civiles et criminelles.
- Il en connait en première instance.
- Il en connait par appel.
- Il ne peut pas connaitre de cela.
- (Pronominal) Prendre une juste idée de soi-même, de ses forces, de sa dignité, etc.
- « Connais-toi toi-même » est une des plus belles maximes de la philosophie antique.
- Je me connais, à sa vue il me serait impossible de me contenir.
- Apprenez à mieux vous connaitre.
- Ne point se connaitre, ne plus se connaitre : Se dit d’une personne que la passion met hors d’elle-même.
- Un homme sage et qui sait se connaitre.
- Il ne se connait plus.
- Se connaitre à quelque chose, en quelque chose : Savoir en bien juger.
- Il se connait en mérite, en poésie.
- Vous connaissez-vous à cela ?
- Je m’y connais mieux que vous.
- Il ne s’y connait point du tout.
- (Pronominal) En parlant des choses, être connu, être perçu d’une façon.
- (Proverbial) (Sens figuré), L’arbre se connait à ses fruits : Une doctrine se juge par ses conséquences.
- (Pronominal) S'utilise avec comme sujet une compétence, et comme COD celui qui la possède[1].
- L’informatique, ça me connait.
- levuromètre
-
radioaltimètre
- (Aviation) (Métrologie) Instrument de mesure d'aide à l'atterrissage sans visibilité qui indique l'altitude de l'aéronef par rapport à la piste d'atterrissage.
- Lorsque cette onde est reçue par le radioaltimètre après avoir été réfléchie par le sol, elle présente par rapport à l'onde émise un retard 2h/c.
- gammamètre
-
éclimètre
- Boussole munie d’un niveau et d’une lunette mobile dans un plan vertical, de manière à permettre de mesurer les azimuts magnétiques et les pentes.
- L’éclimètre sert à mesurer les différences de niveau entre deux points.
- L’éclimètre devient donc ainsi un véritable instrument olométrique (qui mesure tout), pour nous servir de l’expression de M. Porro. — (Alphonse Alexis Debauve, Manuel de l’ingénieur des ponts et chaussées: rédigé conformément au programme, annexé au décret du 7 mars 1868 réglant l’admission ds conducteurs des ponts et chaussées au grade d’ingénieur, 1872)
-
stadimètre
- Variante de stadiomètre.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- statokinésimètre
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omettre
- Manquer, soit volontairement, soit involontairement, à faire ou à dire ce qu’on pouvait, ce qu’on devait faire ou dire.
- L’on y rencontre aussi le courtier, […], sans omettre toute la tribu des maquignons interlopes, véritables propagateurs de maladies contagieuses. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Depuis fort longtemps, « on » oppose le Christianisme à l'Islam ! Depuis fort longtemps, « on » arbore les valeurs chrétiennes comme supérieures aux valeurs musulmanes en omettant sciemment les legs de ces dernières aux premières. — (Nas E. Boutammina, Sociologie du Français musulman : Perspectives d'avenir ?, BoD/Books on Demand, 2017, p. 27)
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alcoomètre
- (Chimie, Métrologie) Pèse-liqueur employé pour déterminer ce qu’un liquide contient d’alcool absolu.
- La densité différente de l'huile d'olive, et de celles qu'on y introduit, est un des caractères le plus souvent employés pour reconnaître la fraude. On se sert soit de l'oléomètre Lefebvre, soit de l’élaïomètre de Gobley, soit de l’alcoomètre centésimal de Gay-Lussac, dont l'emploi a été conseillé par M. Marchand. — (Théodore Château, Traité complet des corps gras industriels, page 102, Paris, 1862)
- L'aréomètre de Cartier a été pendant longtemps le seul employé ; maintenant on se sert de préférence de l’alcoomètre de Gay Lussac, gradué en 100 degrés, et dont les indications sont plus précises. Cet appareil plongé dans l'eau marque 0° et dans l'alcool pur 100°. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 142)
- L'essai d'un alcool doit porter tout d'abord sur le degré alcoolique qui est déterminé au moyen de l’alcoomètre de Gay-Lussac. — (Cousin & Serres, Chimie, physique, mécanique et métallurgie dentaires, 1911)
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pressiomètre
- Appareil utilisé en géotechnique permettant de mesurer la résistance du sol.
-
réémettre
- Émettre une nouvelle fois (par exemple un timbre-poste).
- Émettre ce qui a été reçu.
- Les radiations absorbées par la feuille de verre portée à température de la pièce, sont réémises selon une loi de corps noir. — (Laurent Joret, Vitrages à isolation thermique renforcée, Techniques de l’ingénieur n° C3 635, p. 4)
- Les équipements de télécommunications, que l'on appelle des répéteurs, assurent les mêmes fonctions qu'un relai hertzien : ils reçoivent les émissions provenant de la Terre et les réémettent vers la Terre après amplification et transposition en fréquence. — (Télécommunications spatiales, ouvrage collectif, vol. 1, éd. Masson, 1982, p. 2)
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acidimètre
- (Chimie) Instrument mesurant la quantité d’acide dans un liquide.
- La plupart du temps, la publicité qu’on lit aux carrefours, dans les bourgs, concerne des calcimètres, des acidimètres, des vinoscopes, des glucomètres, des pèse-moûts, des vinomètres, des mustimètres, des ébulliscopes […] des guanos, des superphosphates, des acides tartriques, des tannins, des adhésols, des tétracuprites, des pyralumnols… — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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piètre
- Qui est mesquin, chétif ou insignifiant.
- Je n'ai été ivre mort qu'une dizaine de fois, piètre score pour un prétendu soûlographe. — (Gérard Oberlé, Itinéraire spiritueux, chap.8, Grasset, 2006)
- Une piètre récompense. Une piètre consolation.
- Avoir une piètre santé, une piètre mine.
- C’est un piètre sujet, un piètre écrivain, un piètre ouvrier.
- C’est un piètre voyage que le nôtre, après tout. — (Jules Verne, Cinq semaines en ballon, J. Hetzel et Cie, Paris, 1863)
-
photomètre
- (Physique) Instrument propre à évaluer l’intensité de la lumière.
-
mettre
- Placer une personne, ou un animal, ou une chose dans un lieu déterminé.
- Tous les millions que je possède je les ai mis dans un grand coffre, sous le tombeau de Charlemagne, à Aix-la-Chapelle. — (Raymond Queneau, Les Derniers Jours, Gallimard, collection Blanche, 1936)
- Mettre un cheval dans l’écurie, à l’écurie; un oiseau dans une cage, en cage. — Mettre du foin dans le grenier, au grenier. — Mettre du bois dans la cheminée.
- Placer, dans un certain rapport de position, un être animé avec un autre, ou une chose avec une autre, ou un être animé avec une chose.
- On m’a mis à côté de lui à table.
- Mettre un gigot à la broche.
- Mettre des marchandises à bord d’un navire.
- Mettre la main à la plume.
- (Par extension) (Par ellipse) (Vulgaire) En parlant du pénis, permet d’évoquer un rapport sexuel.
- Tu parles d’une obsédée : tout le temps à raconter comment son mari la lui a mise !
- (Québec) Ils pensent rien qu’à se mettre, les adolescents.
- Envoyer, conduire en un lieu, y faire entrer, y établir, en parlant des personnes.
- La dame Labache ne pouvait indiquer le moment. En raison du changement d’heure, survenu la même nuit, la déposante hésitait : elle avait, en se mettant au lit, retardé sa pendule pour s’épargner la peine d’y penser le lendemain […] — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
- Mettre un enfant dans un collège, au collège ; dans une pension, en pension; dans une école, à l’école.
- (Par extension) Mettre quelqu’un dans les affaires, dans le commerce, dans l’industrie.
- (Par extension) Mettre un enfant en nourrice, en apprentissage.
- (Sens figuré) Établir ; conférer un emploi.
- Mettre un prince sur le trône.
- Mettre quelqu’un dans un poste.
- Condamner à ; en parlant de certaines peines qu’on inflige, qu’on fait subir.
- Mettre un homme en prison, au cachot, aux arrêts, à l’amende.
- Mettre un enfant en pénitence.
- (Par extension) Infliger une correction.
- La vache, qu’est-ce que tu lui as mis !
- Pour le mettre ? Tu sais ce que je vais te mettre, moi ?!? — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, La Guère Sainte, Drugstore, 2008, ISBN 978-2226175601)
- « Écoutez ça, quand il parle de Lamartine ! Ouh là là, qu’est ce qu’il lui met, à Lamartine !… » — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 251)
- Réduire, en parlant d'une personne.
- Mettre un homme à la mendicité, en chemise, à sec.
- Mettre quelqu’un aux abois, à quia, à bout.
- Mettre un homme à la retraite, en réforme.
- Revêtir, enfiler sur soi, en parlant de ce qui sert à l’habillement, à la parure.
- Les vieillards étaient prêts. On leur donna des galettes, on leur cousit des sacs, on leur coupa des bandelettes neuves; ils mirent des chaussures neuves, prirent avec eux une paire de lapti de rechange et partirent. — (Léon Tolstoï, Récits populaires, trad. de Charles Salomon, éditions Rencontres, Lausanne, 1961, page 378)
- Mettre sa chemise, son habit, ses souliers, ses gants, son chapeau, etc.
- Il était simplement mis, mais élégamment vêtu d'un pourpoint de drap violet foncé avec do légères broderies de soie de même couleur. — (Alexandre Dumas, Les Deux Diane, 1847, chapitre 1)
- (Quelquefois) Porter habituellement sur soi.
- Il ne met pas de manchettes.
- (Cuisine) Accommoder, apprêter d’une certaine façon, en parlant des choses qui se mangent.
- Mettre une carpe à l’étuvée, au bleu, en matelote; un poulet en fricassée; un lièvre en pâté; des épinards au jus; des œufs à la poulette; des fruits en compote.
- Placer ou employer d’une certaine manière, en parlant de l’argent qu’on possède.
- Mettre son argent, ses fonds dans une entreprise industrielle.
- Mettre son argent en rentes, en viager, à fonds perdu.
- Il a mis beaucoup d’argent au jeu.
- (Agriculture) Ensemencer, planter, employer d’une certaine manière, en parlant des terres.
- On combat l’ivraie annuelle par des assolements; elle ne repousse pas dans un champ mis en luzerne ou en trèfle; s'il est ensemencé en pois gris ou en vesces, elle se trouve étouffée; enfin, elle périt sous les binages […]. — (Ch. de Bussy, Dictionnaire usuel et pratique d'agriculture et d’horticulture, Paris : Humbert libraire-éditeur, 1863, page 390)
- Mettre une terre en blé, en orge, en seigle, en avoine. — Il a mis son terrain en vigne, en bois, en jachère.
- Écrire sur le papier, dans un livre.
- Il a mis cette remarque en marge.
- Il a mis son nom au bas de la lettre.
- Il fut mis sur la liste.
- Il mit ses raisons par écrit.
- Mettre un mot en italiques.
- (Au sens physique ou moral) Faire passer d’un état à un autre, en parlant des personnes et des choses — Note : Dans cette acception, le complément est souvent précédé de la préposition en.
- Mettre une chose en morceaux, en pièces, en poudre, en poussière, en cendre.
- Mettre une vigne en espalier.
- Mettre une armée en bataille, en ligne.
- Mettre du latin en français.
- Mettre des paroles en musique.
- Les 180 rescapés qui se trouvaient à bord de l’Ocean Viking ont enfin pu débarquer la nuit dernière à Porto Empedocle, en Sicile, après 11 jours d’une attente inutile qui a mis des vies en danger. — (180 rescapés débarqués cette nuit après 11 jours d’attente insupportable, sosmediterranee.fr, 7 juillet 2020)
- (Quelquefois) Ajouter à quelque chose une partie qui y manque.
- Ça me fait penser à allumer la téloche pour regarder les infos de 9 h. J'attrape la télécommande et je mets la dix. — (Boris Tzaprenko, Noti Flap, vol.2 : Tribulations détectivesques méziguifères, (autoédition), 2013, page 96)
- Mettre un manche à un balai, un pied à une table, une corde à un violon, un bouton à un habit, une roue à une voiture, un fer à un cheval.
- (Par extension) Action, pour un marchand, d’ajouter de la marchandise dans la partie destinée à un client.
- Alors, ma bonne dame, qu’est-ce que je vous mets ?
- Alors, conformément à la tradition, vous avez droit à trois vœux… Je vous mets quoi ? — (Maëster, Sœur Marie-Thérèse des Batignolles, Sur la Terre comme au ciel…, Fluide Glacial, 2004, ISBN 978-2858154012)
- Employer ses qualités et ses dispositions morales, les manifester dans ses actions, dans ses discours, dans ses ouvrages.
- Mettre de la bonne foi, de l’adresse, de la réserve, de la modération, du mystère, de la discrétion dans sa conduite.
- Mettre de la passion, de la haine, du ressentiment, de la colère, de l’injustice dans une action.
- Mettre de la douceur, de la sévérité, de l’aigreur, de la dureté dans ses discours, dans ses réprimandes.
- Mettre de la chaleur, de la vivacité dans ses paroles.
- Mettre de l’esprit, du jugement, du goût, de l’imagination, de l’art, du sentiment dans ses écrits.
- Mettre de l’âme, de l’expression dans son chant, de l’accent dans son langage.
- (Absolument) Miser.
- Mettre au jeu. : Mettre à la loterie.
- (Familier) Admettre, supposer. — Note : Il est alors généralement suivi de que et d’un verbe conjugué à l’indicatif ou au subjonctif.
- On commence par dire, mettons, que les éléphants c’est trop gros, trop encombrant, qu’ils renversent les poteaux télégraphiques, piétinent les récoltes, qu’ils sont un anachronisme, et puis on finit par dire la même chose de la liberté – la liberté et l’homme deviennent encombrants à la longue… — (Romain Gary, Les Racines du ciel, Gallimard, 1980 (1re édition 1956), page 222)
- J’étais effrayée, voire sottement hilare à l’idée de papoter sur la météo baskets aux pieds et seins à l’air avec, mettons, Jean-Michel Apoual du chalet d’à côté, sandales aux pieds mais surtout sexe à l’air (que les choses soient claires : c’est impossible de ne pas regarder). — (Johanna Luyssen, « Les Teutons à l’air », Libération, 21 août 2018)
- Mettez que je n’ai rien dit.
- Mettons que ce soit vrai.
- Faire consister. — Note : Il est alors suivi de la préposition à et d’un verbe à l’infinitif.
- Mettre sa gloire, son plaisir, son bonheur à faire quelque chose.
- Je mets mon orgueil à vous imiter.
- Faire participer. — Note : Il est alors suivi de la préposition de.
- On le met de toutes les fêtes, de toutes les corvées.
- Faire parler. — Note : Il est alors suivi de la préposition sur.
- On le mit sur ce chapitre.
- Temps nécessaire.
- Nous avons mis deux heures pour venir
- Commencer. (pronominal)
- Il se met à pleuvoir.
- Déposer quelqu’un, au terme d’un déplacement dans un véhicule.
- La voiture la mit au coin de la petite rue de La Chaise. — (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 99)
- radiamètre
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décéléromètre
- (Technique) Appareil autonome qui mesure les capacités de freinage d’un véhicule.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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méconnaître
- Ne pas reconnaître.
- Ainsi, le législateur ne peut, sans méconnaître l’article 7 de la Charte de l’environnement, se borner à fixer le principe d’une participation du public, sans en préciser les conditions et limites, et renvoyer au décret le soin d’en fixer les modalités […]. — (Secrétariat général du gouvernement et Conseil d’État, Guide de légistique, 3e version, La Documentation française, 2017, ISBN 978-2-11-145578-8 → lire en ligne)
- Le médecin a méconnu la nature de cette maladie.
- (Par extension) Désavouer quelqu’un en affectant de ne pas le connaître.
- Nos pères méconnurent tes voies, ô mon Dieu ! et tu les as livrés aux méchants. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- (Sens figuré) Ne pas rendre justice à une personne ; ne pas apprécier une qualité, une chose comme elle le mérite.
- Remarquons d’entrée de jeu qu'il faut méconnaître le père de la théorie de la relativité pour imaginer qu'il ait pu assimiler l'astrologie à une « science ». — (Denis Hamel, Albert Einstein, astrologue ? Vous voulez rire ? La fin d’un canular, dans Le Québec sceptique, n°57, p.31, été 2005)
- Cet homme de génie a été méconnu de ses contemporains. - On a méconnu ses talents, ses vertus, ses services, ses bienfaits.
- (Pronominal) Se tromper sur soi-même.
- inductometre
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piézomètre
- Appareil de mesure de la pression.
- Piézomètre différentiel : Celui qui sert à mesurer la différence de pression entre deux points.
- Appareil qui sert à observer et à mesurer la compressibilité des gaz.
- Appareil qui sert à mesurer la pression de l’eau dans les tuyaux de conduite.
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thermomètre
- (Métrologie) Instrument de mesure indiquant la température, généralement par le moyen de la dilatation ou de la condensation de gaz ou de liquides enfermés dans un tube de verre.
- À trois heures du matin, Jasper Hobson consulta le thermomètre à mercure suspendu intérieurement au mur de la grande salle, à moins de dix pieds du poêle. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- D'un bout à l'autre de l'Islande, il n'est si pauvre habitation qui n'ait son thermomètre : c'est que dans cette froide Terre de glace la température est la préoccupation continuelle des habitants. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 47)
- Le 29 avril, j’ai installé un second poste d’ozonoscopie à la rampe de notre belvédère, à 20 mètres au-dessus du poste établi dans l’abri des thermomètres qui servent aux observations météorologiques. — (P. Bruno, L’Ozone et la prévision du temps, in Ciel et Terre, volume 14, 1894, page 207)
- Mais avec un petit poële net, propre, chauffé par l’électricité et pourvu de thermomètres, avec des températures absolument contrôlables et des écrans protecteurs, la cuisine pourrait devenir une distraction et un amusement même pour les dames âgées ou valétudinaires. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
- Le thermomètre lui-même, réfugié tout au fond de sa cave de verre, renonce à enregistrer les folies du froid. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 90)
- Dans le Point-d’Interrogation […] nous avons toujours quelque chose à faire. […] Les niveaux d’essence, le compte-tours, le thermomètre intérieur, le compteur de vitesse et le spiro-bloc d’huile à inspecter. — (Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- (Par métonymie) Colonne du liquide dont la dilatation est utilisée pour évaluer la température.
- Le thermomètre baisse.
- (Par métonymie) La température elle-même. Synonyme : mercure.
- Depuis quelques jours, le temps s’est enfin remis au beau. Il fait encore assez frais, la nuit, et le thermomètre est descendu plusieurs fois à zéro. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 110)
- Le thermomètre est descendu à -6°; tout le gréement était couvert de givre et de glace que je dus casser en montant dans la mâture […] — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Par métonymie) (Médecine) Prise de la température.
- C’est l’heure du thermomètre.
- (Sens figuré) Indice, signe qui permet de déterminer, d’évaluer quelque chose. Synonyme : baromètre.
- Il y a trois choses qui sont pour moi des thermomètres précis de l’état de civilisation d’un peuple : la poterie, l’art de tresser soit l’osier soit la paille, et la manière de harnacher les bêtes de somme. Si la poterie est belle, pure de formes, correcte comme l’antique, avec le ton naturel de l’argile blonde ou rouge ; si les corbeilles et les nattes sont fines, merveilleusement enlacées, relevées d’arabesques de couleurs admirablement choisies ; si les harnais sont brodés, piqués, ornés de grelots, de houppes de laine, de dessins du plus beau choix, vous pouvez être sûrs que le peuple est primitif et très voisin encore de l’état de nature : des civilisés ne savent faire ni un pot, ni une natte, ni un harnais. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- On peut dire que la misère et la richesse publiques ont un thermomètre infaillible, les frais de perception de l’impôt. — (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
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alcalimètre
- Instrument propre à mesurer la quantité d’alcali que contient une soude ou une potasse.
- Modifications de l'appareil du professeur Deserez pour le carbone total en vue d'un microdosage par alcalimètre. — (Bulletin des sciences pharmacologiques: Volume 36, 1929)
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grisoumètre
- Appareil servant à mesurer le taux de grisou dans une mine.
- Le jaugeage du grisoumètre s’effectue facilement en ouvrant les deux robinets et immergeant complètement l’instrument dans l’eau. — (Louis Lewin, Traité de toxicologie, 1903)
- Mis à part les lampes et les grisoumètres, on s’en tire pas beaucoup mieux que nos vieux avant nous… Peut-être moins bien… Ils pourraient nous mettre au point des équipements de protection ! — (Romain Baudy, Souterrains, Casterman, 2017, page 10, case 7)
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être
- Définir un état, une caractéristique du sujet. Note : En grammaire, ce type de verbe est appelé une copule, et le mot qu’il introduit est un attribut. En linguistique, il existe différentes manières de caractériser ces constructions attributives, existentielles, locatives ou posturales qui peuvent être introduites en français par être.
- Les anciens avaient justement montré le rôle de l’organisme vivant comme cause génératrice des maladies, les éléments extérieurs en étant les causes provocatrices. — (Joseph Grasset, Traité élémentaire de physiopathologie clinique, tome 2, Éditions Coulet, 1911, page 13)
- De fait, René se sentait apaisé plus que ne l’eût été aucun mortel en un lieu moins épouvantable qu'un franc-bord de canal au milieu de la nuit. — (Jean Lahougue, « Un amour de René Descartes », chapitre 8, dans le recueil de nouvelles: La Ressemblance et autres abus de langage, Paris : les Impressions nouvelles, 1989)
- — D’où est-il ?— Il est de Paris.
- Se situer, se trouver, rester, spécifiant une location, une situation.
- Nous sommes en ville.
- (Absolument) Exister.
- Je suis l’homme qui est en proie à une idée fixe, et cette idée est que vous soyez député de la Gironde. Cela sera-t-il ? — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Je pense, donc je suis. — (René Descartes)
- Être, ou ne pas être, c’est là la question.Y a-t-il plus de noblesse d’âme à subirla fronde et les flèches de la fortune outrageante,ou bien à s’armer contre une mer de douleurset à l’arrêter par une révolte ? — (William Shakespeare, Hamlet, prince de Danemark acte III, scène 1)
- Il n’est plus, il est mort.
- L’Algérie française était ; elle n’est plus. — (Alexis Jenni, L’Art français de la guerre, 2011, page 604)
- (Impersonnel) (Soutenu) Il y a.
- J’ai donc rédigé un long billet, intitulé Attention manip : le “pacte 2012” de “l’Institut pour la Justice”, où je démontais point par point le procédé sur la forme, et le message sur le fond. Je n’y reviendrai pas, il n’est que de le lire. — (Maître Eolas, Eolas contre Institut pour la Justice : Episode 1. Le Compteur Fantôme., 14 janvier 2019 → lire en ligne)
- Il est des hommes que la résistance anime, il en est d’autres qu’elle décourage.
- (Impersonnel) Le moment de la journée. Note : Dans certaines régions, le démonstratif est utilisé à la place du pronom impersonnel afin de demander : C’est quelle heure ?
- — Quelle heure est-il ?— Il est quatorze heures cinquante huit.
- Il est l’heure de partir.
- Il est tard.
- Le jour de la semaine ou la date du moment.
- Pendant cette année 1912 je travaillais d’arrache-pied. Nous étions en mars et le certificat d'étude était pour la mi-juin. — (Joseph Ligneau, Comment j'ai passé le certificat d'études 1912, édité par Didier H Touchet, Tampa Florida L.L.C., 2016, page 67)
- — Quel jour sommes-nous ?— Nous sommes mardi.
- Nous sommes le deux novembre deux mille sept.
- (Familier) Aller, se rendre. Note : Avec l’auxiliaire avoir.
- Avez-vous été à Paris la semaine dernière ?
- (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former les temps composés de certains verbes intransitifs indiquant un mouvement ou un changement d’état et tous les verbes réflexifs.
- Il est passé.
- Il est tombé.
- Il s’est trompé.
- (Auxiliaire) Verbe auxiliaire servant à former la forme passive.
- Quand il sera aimé.
- (Familier) (Construit avec sur ou dessus) S’occuper d’une affaire particulière, s’en occuper.
- — Je suis sur un dossier là... C’est vraiment pas du propre. — (2017, Fares C. aka John Mitzewich)
- (Familier) (Construit avec à) Posséder.
- C'est la voiture à Paul.
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vélocimètre
- Appareil de mesure de la vitesse, en particulier celle d’un fluide.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.