Dictionnaire des rimes
Les rimes en : mézail
Que signifie "mézail" ?
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- (Histoire) Partie mobile du milieu et devant du heaume, puis de l'armet, qui protège le visage.
- Le mézail, également nommé ventaille, carnet ou viaire est la partie mobile qui se rabat sur le visage à l'avant du casque. Les trous permettant la vision sont appelées perçures ou vues. Dans certains casques, le mézail se dira à vue coupée lorsque celle-ci est découpée en pleine pièce et à vidaille lorsque la vue se fait entre le haut du mézail descendu complètement et le frontal du casque.
- Le mézail était quelquefois d'une seule pièce et se relevait pour découvrir la figure ; d'autres fois il se composait de deux ou plusieurs parties, les unes s'élevant vers le front, les autres s'abaissant sur la mentonnière ensemble ou séparément. — (Ange de Saint-Priest, Encyclopédie du dix-neuvième siècle, Paris, 1838, vol.3, page 654)
- Le mézail, à soufflet, présente cette particularité, que le ventail et le nasal sont également percés d'ouvertures et semblent, quoique séparés, ne faire qu'une seule pièce. — (Octave Penguilly-L'Haridon, Catalogue des collections du Cabinet d'armes de Sa Majesté l'empereur, Paris : Imprimerie impériale, 1864, page 56)
- L’armet est le casque le plus perfectionné; il est composé du timbre surmonté de la crête, de la vue, du nasal et du ventail, dont l'ensemble se nommait mézail, et du gorgerin. — (Auguste Demmin, Guide des amateurs d'armes et armures anciennes, Paris : Veuve Jules Renouard, 1869, page 297)
Mots qui riment avec "aille"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "mézail".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : aille , ailles , ail , ails et aï .
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gouvernail
- (Marine) Dispositif mobile, fixé à l’arrière d’un navire, d’un bateau, d’un avion qui sert à lui faire prendre telle ou telle direction, le faire aller du côté qu’on veut[1].
- Quelques jours après, le brick perdit son grand mât et son gouvernail pendant un grain. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 419 de l’édition de 1921)
- Le gouvernail et l'étambot furent brisés ; mais il suffisait à Mikkelsen que le bateau flottât. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- A 9 heures du soir, la barre en chêne de mon gouvernail se brisait, mais heureusement je possédais une barre de secours en fer. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Histoire) (Par métonymie) Personne pagayant à l'arrière d'un canot, chargé notamment de l'orientation de celui-ci. Note : Les autres pagayeurs, situés devant lui, s'appellent avironneurs ou nageurs.
- (Sens figuré) Gouvernement d’un État ou d’une grande entreprise.
- Les affaires allaient bien tandis que ce ministre tenait le gouvernail.
- Être au gouvernail.
- Abandonner le gouvernail.
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trémail
- (Pêche) Variante de tramail. Filet de pêche maillant à trois nappes.
- (Sens figuré) Ce site merveilleux qui lui avait accroché l’âme avec les griffes sauvages de ses épines, qui avait capturé son cœur dans le trémail de ses branchages, de ses éboulis, de ses ravins aux eaux perdues, lui faisait peur parce que ce salaud de Gazette était parti. — (Henri Vincenot, Le Pape des escargots, 1972, page 228)
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futaille
- Récipient de bois qui sert à mettre le vin ou d’autres liqueurs.
- Une longue planche de sapin posée sur deux bûches servait de banc et les tables étaient des futailles vides. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, réédition Le Livre de poche, 2012, page 154)
- Paul montait dans la grange, attrapait des oiseaux, faisait des ricochets sur la mare, ou tapait avec un bâton les grosses futailles qui résonnaient comme des tambours. — (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1897)
- Allez, faites concurrence à mes futailles, rougissez-vous le gosier ! — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre quatrième)
- On avait sorti les futailles devant les celliers, dans les ruelles; à l'ombre bleue des murets de pierre sèche. — (Henri Vincenot, Le Pape des escargots)
- (Au pluriel) Douves démontées d’un tonneau.
- (Au singulier) (Collectif) Ensemble de fûts et tonneaux.
- Enterrer les futailles : (Marine) Les mettre en partie dans le lest du vaisseau [1].
- villepail
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attirail
- (Nom collectif) Ensemble de choses nécessaires pour tel ou tel usage.
- On apercevait à chaque pas des pêcheurs à la ligne penchés sur leur bouchon et entourés d’un attirail qui les faisait reconnaître tout de suite pour des amateurs endimanchés échappés de la ville. — (Hector Malot, En famille, 1893)
- Tantôt avec les lassets, tantôt à l’aide de la bourraque, il faisait une petite récolte de ces belles crevettes roses (quand elles sont cuites) et qu’on appelle le bouquet; muni de l’attirail que j’ai décrit plus haut, il se livrait à une guerre acharnée contre toute la légion des crabes, pouparts, claquarts et craparagdis, sans compter les célèbres pieuvres, dont il avait un talent particulier pour découvrir les trous sous les rochers, et qui, si horribles qu’elles soient, n’en constituent pas moins une boîte très prisée des tendeurs de cordes, et qu’ils achètent fort bien. — (Gaspard de Cherville, Récits de terroir, 1893)
- Celui qui, deux heures auparavant, eût pénétré dans la chambre de la marquise d'Ancre, l'eût vue assise devant l'attirail compliqué d'une grande coquette. — (Michel Zévaco, Le Capitan, chapitre I, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Attirail d’un peintre.
- Il n’a pas emporté avec lui tout l’attirail nécessaire.
- (Sens figuré) L’attirail de la majesté royale, de la mort.
- (Par extension) (Familier) Étalage de choses dont on se fait accompagner.
- Il traînait un grand attirail après lui.
- (Familier) (Sens figuré) (Par euphémisme) Organes génitaux masculins, c’est-à-dire le pénis et les deux testicules.
- "Bon maintenant, j’ai plus qu’à me démerder pour m’en débarrasser" lui a alors lancé son grand frère dans une colère noire, à deux doigts de sortir son attirail pour lui pisser dessus. — (Zaïd B., TPMP : Derrick de retour grâce à Twitter !, meltybuzz.fr, 17 mars 2015)
- trepail
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masaï
- (Linguistique) Autre graphie de massaï.
- — Bien sûr, je sais le kikouyou aussi bien que lui, expliqua Patricia, parce que ma première servante, quand j’étais très petite, était une Kikouyou. Et je sais aussi le swahili, parce que les indigènes de toutes les races le comprennent. Et la langue des Wakamba parce que le pisteur préféré de mon père en est un. Et le masaï parce que les Masaï ont droit de passage et de campement dans ce Parc. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
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caille
- (Ornithologie) Nom vernaculaire normalisé donné à trois genres de petits gallinacés migrateurs de l’Ancien Monde comprenant un total de neuf espèces à plumage grivelé, exhibant souvent un patron très voyant de traits faciaux foncés et pâles en alternance, souvent chassées comme gibier, et dont la chair est réputée pour son fumet délicat.
- On donne le nom international français de "caille" à trois genres différents, soit le genre-type Coturnix — auquel est rattachée la caille des blés bien connue — ainsi que ceux de Anurophasis et Excalfactoria, dont la biologie est par ailleurs moins bien connue de façon générale.
- L’on a aussi la bizarre passion des cailles que l’on garde dans des paniers d’osier à claire-voie, et qui varient agréablement par leur sempiternel piou-piou-piou le cri-cri des grillons. Comme dit Bilboquet, ceux qui aiment cette note-là doivent être contents. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Caille grasse.
- La saison des cailles.
- Tout le monde sait dans notre région que la caille « doit se manger au bout du fusil ». — (Charles Forot, Odeurs de forêt et fumets de table, 2009)
- (Ornithologie) (au sens restreint) Synonyme de caille des blés (Coturnix coturnix).
- (Affectueux) Fille, femme.[1]
- Ma petite caille.
- (Suisse) Excrément.
- Il y a des cailles de moineau sur le rebord de la fenêtre.
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prêtraille
- (Péjoratif) Les ecclésiastiques ; l'ensemble du clergé.
- Cette indigne et occulte cabale, qui est sans doute le premier mobile de l’imbécillité populaire, aurait dû être prévue. La moinaille et la prêtraille ont été les moteurs des émeutes de Madrid en 1765. — (« Lettre à Madame d’Épinay », de Naples, le 27 mai 1775, en recueil dans la Correspondance inédite de l'Abbé Ferdinand Galiani, tome 2, Paris : chez Treuttel & Würst, 1818, page 347)
- Le misérable a dit à ces pauvres enfants de tâcher de découvrir quelles sont nos intentions ; en leur rappelant que vous aviez trouvé le moyen de cerner mon oncle par la prêtraille, il leur a dit que vous seul étiez capable de me diriger, car il me prend heureusement pour un sabreur. — (Honoré de Balzac, La Rabouilleuse, 1843)
- Ce bonhomme, un terrible monsieur avec sa mine douce et grasse, trempait maintenant dans tous les tripotages de la prêtraille. — (Émile Zola, Nana, 1881)
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bétail
- Ensemble des animaux domestiques d’une exploitation rurale, en exceptant la volaille.
- Dans le courant de 1849, la maladie apparut une seconde fois dans son bétail, qui pacageait sur la montagne du Trap. — (M. Yvart, « Observations faites en Auvergne sur l'épizootie connue sous le nom de péripneumonie des bêtes bovines » , dans le Recueil de médecine vétérinaire, 3e série, tome 8, avril 1851, Paris : chez Labé, p. 258)
- Les Aconits, les Asphodèles, les grandes Gentianes qui sont la parure de nos pâturages subalpins sont des plantes refusées par le bétail. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, page 29)
- Et presque toujours, à proximité de la plantation, un sorcier vient s’installer, qui attire les Noirs crédules, qui leur dicte des ordres, leur vend, non seulement des gris-gris, mais des poisons, soit pour tuer le bétail, soit pour tuer les hommes. — (Georges Sim (pseudonyme de Georges Simenon), Les Nains des Cataractes, éditions Jules Tallandier, 1928, réédition 1980, première partie, chapitre V)
- (Sens figuré) (Péjoratif) Collectivité, humanité.
- Quelle humanité misérable !… Pauvre bétail craintif et traqué. — (André Gide, Journal, 1943, page 167)
- (Québec) (Familier) Personne de forte corpulence.
- M’as-tu vu ce bétail !
- (Missouri) (Familier) Insecte.
- (Nouvelle-Calédonie) (Familier) Personne rustre, grossière[2].
- altaï
- communailles
- fontenailles
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tressaille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe tressaillir.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe tressaillir.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe tressaillir.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe tressaillir.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent du verbe tressaillir.
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surtaille
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de surtailler.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de surtailler.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de surtailler.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de surtailler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de surtailler.
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rail
- (Chemin de fer) Chacune des deux bandes de fer ou d’acier poli posées parallèlement sur des traverses et qui constitue une voie ferrée sur laquelle roulent les trains, les tramways, les métros etc.
- Le train s’ébranle en ce moment, les roues de la locomotive patinent sur le rail, puis la vitesse s’accélère… — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre I, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- La place de la Nation, […], s'ouvrait à tous les vents. Des tramways éclairés et vides y décrivaient, en piaulant sur leurs rails, une courbe laborieuse […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- (Par analogie) (Mécanique) Pièce métallique profilée, longue et étroite, sur laquelle se déplace une autre pièce.
- Quelle ne fut pas notre malchance : le générateur de notre poste, qui est escamotable, […], lorsqu'il n'est pas nécessaire de recharger les accumulateurs, se coinça sur son rail de sortie : […]. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- (Indénombrable) (Par métonymie) Le transport par voie ferrée.
- Partout le rail assied la victoire de l'industrialisation, relance toutes les activités de pointe, ancre le capitalisme. — (Jean-Pierre Rioux, La révolution industrielle 1780-1880, Le Seuil (Collection Histoire), 1971, page 78)
- Moins connu et peut-être plus intéressant encore : en raison du peu de frottement généré par le contact fer contre fer, le rail nécessite six fois moins d’énergie pour véhiculer un même chargement que la route. — (Eric Béziat, Le transport de fret par le train se réveille doucement, Le Monde. Mis en ligne le 1er mai 2022)
- (Marine) Dispositif qui permet, dans une zone très fréquentée, d'organiser les flux de navigation et d'éviter les collisions en définissant des voies distinctes selon le sens de circulation des bateaux ou la nature de la marchandise que ceux-ci transportent ; chacune de ces voies (appelées couloirs de navigation).
- Le rail d’Ouessant.
- (Indénombrable) (Géographie, Marine) (Argot) La Manche.
- À l’ouest le ciel et la mer sont d’un noir d’encre, piqué des feux de toute des bateaux du rail. — (Pierre Schoendoerffer, Le Crabe-tambour, 1976, page 240)
- (Familier) (Sens figuré) Ligne.
- À commencer par l’Allemagne, qui l’a théorisé sous la plume de Friedrich List, et sa juste doctrine de protection des « industries dans l’enfance », afin de résister à la première puissance industrielle du monde de l’époque, le Royaume-Uni – nous sommes au XIXe siècle –, mais dont les industries ont depuis disparu, grâce à miss Maggie, qui préférait les rails de coke des traders aux pintes des mineurs. — (Jacques Littauer, Libre-échange : Joe l’Américain, Charlie Hebdo, 26 décembre 2021)
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ouaille
- (Vieilli) Brebis.
- Il ne lui reste qu’un peu de bestiau, trois ou quatre ouailles, quat’ ou cinq chèvres, et sa chétite maison… — (George Sand, Jeanne, 1844)
- Dans nos pays on n’a, par troupeaux, que des ouailles, et ma vision était d’animaux d’une autre couleur et d’une autre mesure. — (George Sand, Les Maîtres sonneurs, George Bell and sons, 1908, page 39)
- Ceux qui passaient par la lande où il pacageait, voyaient de loin le garçon un livre au poing au milieu de ses ouailles. — (Henri Pourrat, Gaspard des montagnes, 5e veillée : 1re pause, 1922, Éditions Albin Michel, 2006)
- Nus comme pour un marché d’ouailles, bousculés, maniés, retournés, mensurés, grelottant sous l’œil du gendarme, vous fûtes les animaux que la patrie achète sans payer. — (Laurent Tailhade, Discours pour la Paix, Lettre aux conscrits, L’Idée libre, 1928, pages 21-30)
- Nulle hâte dans cette activité : il mâchonne la corde comme l'ouaille un carré d’herbe – sans notion d’évasion, simplement pour ôter l’entrave. — (Hubert Haddad, Palestine, Zulma, 2007, page 26)
- (Sens figuré) (Au pluriel) Les chrétiens par rapport à leur pasteur, à leurs supérieurs spirituels.
- Les temps étaient bien changés, mais de ferventes ouailles s’étaient prosternées devant la statue, avaient renoué les liens rompus par les ans, capté, en quelque sorte, la Vierge dans un filet de prières […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- D’autre part, cette mansuétude et cette bonté vraiment chrétiennes lui avaient assis, parmi les ouailles, une solide réputation de brave et d’honnête homme, […]. — (Louis Pergaud, Le Sermon difficile, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- En 1545, l’évêque de Strasbourg interdit à ses ouailles de contracter des prêts hypothécaires chez des juifs. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- De temps à autre, une église de bois apparaît, perchée au sommet d'un coteau, ou perdue au milieu d'une clairière, toujours seule avec son presbytère, et quelquefois à plusieurs milles de toute demeure. Pour aller visiter ses ouailles, le pasteur doit escalader des montagnes, traverser des forêts et parcourir des lacs : chaque prêtre doit être doublé d'un missionnaire. — (Albert Vandal, En karriole à travers la Suède et la Norwége, 1876)
- Intérieurement, le prêtre se réjouissait : il allait regrouper ses ouailles pas tellement impies, en vérité. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- (Par extension) (Au pluriel) Personnes dont on a la charge.
- — Ah ! tu es berger.— Oui, berger, comme votre Révérence, comme le roi, notre maître, ou comme notre saint-père le pape, sauf que mes ouailles sont des lapins. — (Charles Deulin, Contes d’un buveur de bière, 1868, Manneken-Pis)
- Je n’étais pas le prophète, cependant, me semblait-il, je disposais d’un contingent d’ouailles, de quoi ravitailler dix révolutions. — (Yasmina Khadra, Morituri, éditions Baleine, 1997, page 16)
- Une étude de la société Accenture, publiée en mai, indiquait que 78 % des patrons du secteur voulaient que leurs ouailles reviennent au moins quatre jours par semaine. — (Philippe Escande, « Aux Etats-Unis, le choc du télétravail est massif et les entreprises peinent à trouver la bonne martingale », Le Monde. Mis en ligne le 16 juin 2021)
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criaille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe criailler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe criailler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe criailler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe criailler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent du verbe criailler.
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portail
- Grande porte.
- Il faut ouvrir le portail pour faire entrer la voiture.
- (En particulier) La grande porte d’une église avec tout son appareil architectural.
- La statue du saint est placée sur un meneau divisant en deux parties la porte du portail principal. — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
- Porte d’entrée d’un terrain ou d'une cour fermée.
- En descendant pour ouvrir le portail, Patrice remarqua même un pochon de Super U envolé de chez lui qui pendait à la gouttière, juste au-dessus d'une fenêtre basse. — (Simon Liberati, Nada exist, Éditions Flammarion, 2007, p. 52)
- (Ironique) — Pour l’Europe, New York représentait l’Amérique ; pour l’Amérique, elle était le portail de la terre. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 210 de l’édition de 1921)
- Porte permettant le passage d’un véhicule, pour entrer dans un garage.
- (Internet) Page d’accueil d’un site permettant à l’internaute d'accéder à des ressources et services propres et extérieurs au site.
- De plus, la plupart des journaux se présentent en ligne sous la forme de portails, alors que la majorité des accès à leurs informations se fait désormais à travers les moteurs de recherche, qui cannibalisent encore un peu plus la publicité. — (Bernard Poulet, La fin des journaux et l’avenir de l’information, Gallimard, 2009, page 50)
- (Internet) Site web qui est une ouverture, un point d’entrée, vers d’autres sites internets, ou intranets.
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entrailles
- Les viscères thoraciques et abdominaux : intestins et autres organes enfermés dans l’abdomen et la partie inférieure de la cage thoracique.
- Avoir une inflammation d’entrailles.
- Humecter, rafraîchir les entrailles.
- On porta son cœur dans telle église et ses entrailles dans telle autre.
- Douleurs d’entrailles.
- On l’a ouvert et on lui a trouvé toutes les entrailles fort saines.
- Les anciens consultaient les entrailles des animaux, des victimes.
- L’éléphant a eu le dessus – comme toujours, dit John. Il a fini par renverser le rhino d’un coup d’épaule – quel coup et quelle épaule ! – et par le piétiner. Mais les entrailles lui sortaient du ventre. John a dû le faire abattre peu après… — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
- Partie du corps dans laquelle la femme porte l’enfant qu’elle a conçu.
- Le petit orphelin fut reçu par elle comme un fils, élevé près de sa fille, et partagea avec celle-ci les caresses de la douairière, et cela d’une manière si égale, qu’il était difficile de distinguer lequel des deux était l’enfant de ses entrailles ou l’enfant de son adoption. — (Alexandre Dumas, Othon l’archer, 1839)
- (Sens figuré) Lieux les plus profonds de la terre.
- Un amphithéâtre aux gradins récemment déblayés, un forum silencieux, des voies désertes, tout un squelette de grande cité défunte, toute la gloire triomphante des Césars vaincue par le temps et résorbée par les entrailles jalouses de cette terre d’Afrique qui dévore lentement, mais sûrement, toutes les civilisations étrangères ou hostiles à son âme… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- […], ne perdons pas de nos forces à vouloir déraciner ce dont l’inextirpabilité est assurée par des des racines si profondes qu'elles doivent chatouiller les plus abyssales entrailles du globe. — (Michel Ciry, Regardons les étoiles : journal, 5 avril 1992-29 juillet 1993, Éditions Bertout, 1998, page 168)
- (Sens figuré) Profonde affection.
- En tête de toutes les vertus, elle place la justice et l’humanité ; mais cette justice est toute négative, et cette humanité n’a pas d’entrailles. — (Jean-Jacques Ampère, La Chine et les travaux d’Abel Rémusat, Revue des Deux Mondes, 1832, tome 8)
- (Sens figuré) Tripes.
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mézail
- (Histoire) Partie mobile du milieu et devant du heaume, puis de l'armet, qui protège le visage.
- Le mézail, également nommé ventaille, carnet ou viaire est la partie mobile qui se rabat sur le visage à l'avant du casque. Les trous permettant la vision sont appelées perçures ou vues. Dans certains casques, le mézail se dira à vue coupée lorsque celle-ci est découpée en pleine pièce et à vidaille lorsque la vue se fait entre le haut du mézail descendu complètement et le frontal du casque.
- Le mézail était quelquefois d'une seule pièce et se relevait pour découvrir la figure ; d'autres fois il se composait de deux ou plusieurs parties, les unes s'élevant vers le front, les autres s'abaissant sur la mentonnière ensemble ou séparément. — (Ange de Saint-Priest, Encyclopédie du dix-neuvième siècle, Paris, 1838, vol.3, page 654)
- Le mézail, à soufflet, présente cette particularité, que le ventail et le nasal sont également percés d'ouvertures et semblent, quoique séparés, ne faire qu'une seule pièce. — (Octave Penguilly-L'Haridon, Catalogue des collections du Cabinet d'armes de Sa Majesté l'empereur, Paris : Imprimerie impériale, 1864, page 56)
- L’armet est le casque le plus perfectionné; il est composé du timbre surmonté de la crête, de la vue, du nasal et du ventail, dont l'ensemble se nommait mézail, et du gorgerin. — (Auguste Demmin, Guide des amateurs d'armes et armures anciennes, Paris : Veuve Jules Renouard, 1869, page 297)
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relevailles
- Cérémonie qui se fait à l’église, lorsqu’une femme y va la première fois après ses couches pour se faire bénir par un prêtre.
- Elle est allée faire ses relevailles.
- À peine la messe de relevailles dite, Chiara apprend que ses trois enfants, nés d’un premier lit, sont morts de la peste à Milan et qu’elle doit se séparer de Girolamo, dont le père se juge seul capable de dispenser la première éducation. — (Daniel Barthe, « La genèse des imaginaires », Les nombres complexes, Bibliothèque Tangente no 63, mai 2018, page 8)
- Action pour une femme de se lever pour la première fois après ses couches, de se rétablir de ses couches.
- Le jour de ses relevailles.
- Une exquise fin d’automne accueillit les relevailles d’Isabelle Chardier. — (Lucie Delarue-Mardrus, Comme tout le monde, J. Tallandier, page 162)
- Sa venue [celle du nouveau-né] était inséparable des layettes bleues ou roses, des visites de relevailles reçues en négligé de dentelles. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, coll. Folio, page 25)
- Les relevailles d’un dame signifient à l’époque six semaines de chaise longue (les paysannes seules retournent au travail au bout de quelques jours, ce qui prouve la rudesse de ces femmes du peuple) […] — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 129)
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épouvantail
- Haillon que l’on met au bout d’une perche, d’un bâton dans les chènevières, dans les champs, dans les jardins, pour épouvanter les oiseaux.
- J’étais comme ces moineaux qui se juchent sur les épouvantails, pour narguer le propriétaire, et en oublient de picoter les cerises. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 153)
- L’épouvantail semblait recouvert de goudron, comme celui qu’on utilise pour rendre les canots étanches. — (Xavier Mauméjean, Lilliputia, Calmann-Lévy, 2008)
- Mais, tout près de Pascal, au milieu du champ de blé, au sommet de la Butte aux Vents, le grand épouvantail destiné à faire peur aux oiseaux trop gourmands semble l’appeler, agitant ses manches et ses jambes vides dans le vent qui sent bon l’odeur de la terre et des bois. — (Cécile Aubry, Poly, Hachette, 1964, Livre de Poche Jeunesse, 2006, chapitre 1)
- (Par extension) Ce qui sert à épouvanter des humains.
- Les têtes sont salées et expédiées aux quatre coins de l’Empire pour y être exposées au-dessus des portes des villes et servir d’épouvantail pour ceux qui seraient tentés de se révolter contre l’autorité chérifienne. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 99)
- (Sens figuré) Personne habillée ridiculement.
- — Là ! là ! interrompit brusquement Lady Portarlès, vous êtes encore assez jeune pour tourner le dos à cet épouvantail de Français qui trône ce soir dans votre loge. — (Baronne Emma Orczy, Le Mouron Rouge, 1913, Bibebook, 2015, page 78)
- (Sens figuré) Se dit pour donner à entendre qu’une personne ou qu’une chose, dont on veut nous faire peur, n’est propre qu’à épouvanter des personnes timides.
- Ces troupes qui servent d’abord d’épouvantail à l’Angleterre au cas qu’elle voulût attaquer, & lui font craindre pour elle-même une invasion, doivent aussi soulager la marine dans le service du port & des vaisseaux. — (L’espion anglois, ou correspondance secrète entre Milord All’eye et Milord All’ear, nouvelle édition revue, corrigée & considérablement augmentée, Londres : chez John Adamson, 1784, volume 8, page 351)
- (Sports hippiques) Cheval qui apparaît comme déclassé et imbattable dans une course, dont il est le grandissime favori.
- Crossfire (3) est l’épouvantail de la course et peut signer un onzième succès de rang ! — (Pronostic du Prix de Clamart sur l’hippodrome de Cabourg le 18/12/2018, pmu.fr)
- (Rhétorique) Figure de rhétorique, synonyme d’homme de paille.
- En France, le wokisme est « un épouvantail plus qu’une réalité sociale ou idéologique », résume l’historien Pap Ndiaye, directeur général du Palais de la Porte Dorée, l’établissement public qui comprend le Musée national de l’histoire de l’immigration et l’Aquarium tropical de Paris.— (Anne Chemin, Derrière le débat sur le « wokisme », les trois mutations du racisme : biologique, culturel, systémique, Le Monde, 6 janvier 2022)
- Menaces conjointes de la dette, de la fuite des grandes fortunes et de leurs promesses de ruissellement, des délocalisations d’entreprises, de la perte de compétitivité et autres épouvantails libéraux ; depuis le fameux virage de la rigueur de 1983 (dédicace à mon prof de SES en terminale), toute politique frontalement redistributive, tout projet d’envergure d’amélioration des services publics ou de refonte écologique se voit opposé l’argument imparable du réalisme.— (Philippe Delacote, C’est quoi, un «électeur de gauche»?, Libération, 22 février)
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débroussaille
- Première personne du singulier de l’indicatif présent de débroussailler.
- Et je pioche et déronce et débroussaille. — (Théo Lésoualc’h, Anata-daré ?, 1982, page 57)
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de débroussailler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent de débroussailler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent de débroussailler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif de débroussailler.
- sentaraille
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.