Dictionnaire des rimes
Les rimes en : luxuriance
Que signifie "luxuriance" ?
Afficher la définitionMasquer la définitionwiktionary.org
- Abondance, richesse, état de ce qui est luxuriant.
- Une plus grande teneur de l’air en gaz carbonique permettrait d’ailleurs d’expliquer la luxuriance de la végétation sans faire intervenir un climat équatorial. — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.51)
- La beauté disparait sous la luxuriance des détails.
Mots qui riment avec "ance"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "luxuriance".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ance , ances , anse , anses , ence , ences , ense et enses .
-
nonchalance
- Laisser-aller ; négligence ; apathie.
- Elle était sobre, très propre et n’ayant d’autre défaut que beaucoup de paresse, la nonchalance régnant dans toutes ses actions et dans toute sa personne, malgré l’air de vivacité que ses yeux annonçaient. — (Donatien Alphonse François de Sade, Les Cent Vingt Journées de Sodome, ou l’École du libertinage, 1785, introduction)
- Pour le reste, il avait laissé les choses suivre leur cours, et quand le vieux caissier, le vénérable Savourdin, bonhomme à lunettes d’or et à cravate blanche, le priait chaque soir de vérifier la caisse, il s’acquittait de cette besogne avec une nonchalance véritablement inexplicable. — (Hector Malot, Cara, E. Dentu, 1878, 1re partie, chap. 2)
- Je reconnaissais ce genre de plaisir qui requiert, il est vrai, un certain travail de la pensée sur elle-même, mais à côté duquel les agréments de la nonchalance qui vous fait renoncer à lui, semblent bien médiocres. — (Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, Gallimard, 1919)
- Mollesse ; langueur ; indolence.
- Le soleil des tropiques, en brunissant son visage, ne lui avait point donné cette vivacité de geste et de parole qui s’unit chez les créoles à une nonchalance souvent pleine de grâce. — (Victor Hugo, Bug-Jargal, 1818-1826, chap. 2)
- Penchés comme en une nonchalance de rêve sur les petits murs terreux, les amandiers pleurent leurs larmes blanches sous la caresse du vent... — (Isabelle Eberhardt, Pleurs d’amandiers, 1903)
- C'était un grand Noir filiforme qui semblait plein de nonchalance et de mauvaise volonté, bien qu'il portât une tunique à boutons et des culottes de nègre de maison. — (Jean-Louis Cotte, Les semailles du ciel, Éditions Albin Michel, 1970, chapitre 12)
- (Littéraire) (Au pluriel) Relâchement, insouciance où l’on se complaît.
- Ou je me réveillerai, et les lois et les mœurs auront changé, — grâce à son pouvoir magique, — le monde, en restant le même, me laissera à mes désirs, joies, nonchalances. — (Arthur Rimbaud, Une saison en enfer, M. J. Poot, Bruxelles, 1873, page 25)
- Mais non. Ce qu’il voulut, c’est arracher tous ceuxQui vivaient engourdis, orgueilleux, paresseux,À l’égoïsme obscur, aux mornes nonchalances,Pour les jeter, chantants et fiers, parmi les lances,Ivres de dévouement, épris de mourir loin,Dans cet oubli de soi dont tous avaient besoin ! — (Edmond Rostand, La Princesse lointaine, G. Charpentier et E. Fasquelle, 1895, acte I, scène 2)
-
souffrance
- Douleur physique ou morale, état de celui, de celle qui souffre.
- Simplement une douleur infinie, une souffrance continue, sans trêve ni repos, la souffrance cruelle et injuste des êtres inconscients, enfants ou animaux, qui n’ont même pas l’amère consolation de comprendre pourquoi et comment ils souffrent… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- Car il n’était pas fait pour la vie de collège. Pour lui, elle était un supplice renouvelé tous les jours. On comprenait, en l’observant, qu’il avait tellement pris l’habitude de souffrir que la souffrance était devenue sa meilleure amie. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 163)
- Ne plus s’aimer, c’est pire que de se haïr, car, on a beau dire, la mort est pire que la souffrance. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Les jours qui suivirent furent pour la malheureuse fillette, qui découvrait à la fois l’amour et la souffrance, un supplice de tous les instants. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l'Amour et de la Mort », 1940)
- — Moi, dit Pierson, il me semble que j’essaierais de supporter mes souffrances.— Oh ! toi, naturellement ! Vous vénérez la souffrance, vous autres chrétiens !— Nous ne la vénérons pas, nous essayons de l’accepter.— Ça revient au même. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 148)
- Elle allait mourir dans des souffrances atroces, sans que rien pût la soulager. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Un des effets les plus immédiats de la souffrance est le repliement, pour ne pas dire l'enfermement sur soi. — (Bruno Chenu, Disciples d'Emmaüs, Bayard, Paris, 2003, page 124)
- (Droit) Tolérance en vertu de laquelle on accepte certaines choses que l’on pourrait empêcher.
-
transhumance
- (Élevage) Action de transhumer.
- Parmi les facteurs locaux, nous citerons d’abord la dégradation des pâturages causée par les abus de la transhumance, d’immenses troupeaux ayant été amenés des pays du Sud pour y trouver, pendant l’été, leur pâture. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Dès le printemps, Julien, accompagné de son chien Fax, emmène les chèvres gambader sur le terril. C'est la transhumance. Les biquettes se nourrissent des broussailles. Elles permettent l'entretien de la végétation de cette réserve naturelle. — (« Chevrettes du terril » dans le Dictionnaire amoureux du Nord, de Jean-Louis Fournier, Éditions Plon, 2018)
- (Apiculture) Déplacement au cours de l'année par l'apiculteur de ses ruches d'un lieu à un autre, en y bénéficiant de différentes périodes de floraison, afin d'augmenter et diversifier sa récolte de miel.
- Fatigué en nage, il s’assit au pied d'un pin, et regarda les ruches qu'il venait de transhumer sur les bruyères des Landes. L’intérêt de cette transhumance était que si l’année se révélait favorable, il pouvait, en laissant ses ruches sur cet emplacement, faire deux récoltes. Une première sur la bruyère Erica, et l’autre sur la bruyère Callune. — (Pierre Jean Baptiste Isidore CHOQUET, Sur fond d'abeilles, Mon Petit Éditeur, 2011)
-
exigence
- Caractère ou prétention de celui qui exige, qui se montre exigeant.
- Il est d’une exigence insupportable, ridicule, d’une extrême exigence.
- Il pousse trop loin l’exigence.
- Rien ne peut satisfaire son exigence.
- Ce que l’on attend, ce que l’on exige de quelqu’un.
- C’est ce qui fait qu’une femme par toute nouvelle souffrance qu’elle nous inflige, souvent sans le savoir, augmente son pouvoir sur nous, mais aussi nos exigences envers elle. — (Marcel Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs, 1919)
- Ce qu’exigent ou requièrent les circonstances.
- Une telle articulation conduit à moraliser le royaume futur et à téléologiser les exigences de la morale. — (Olivier Abel, Jean-Daniel Causse, Denis Müller, Introduction à l’éthique : penser, croire, agir, 2009)
-
survenance
- (Droit) Arrivée que l’on n’a pas envisagée, surtout en parlant des enfants qui surviennent après une donation faite.
- Une donation est révoquée de droit par survenance d’enfants.
- Arrivée, survenue d’un événement.
- Un contrat d’assurance garantit à un ayant droit le paiement de certains capitaux lors de la survenance d’événements particuliers (sinistres), sous la condition du paiement par l’assuré d’une prime, fixée au préalable (ex ante) par l’organisme assureur. — (Daniel Justens, « De l’utilité du Big Data pour l’assurance », Tangente no 181, mars-avril 2018, page 20.)
- Au côté du dessinateur des plans, Me Coralie Devaud souligne que personne ne pouvait prévoir la survenance d’un tel accident, qu’un automobiliste puisse emprunter cette courte rampe fortement inclinée. — (G.-M.B., « Le drame ferroviaire de Bavois repris de zéro », 24 heures, 3 mars 2018.)
-
rouspétance
- (Populaire) Action de rouspéter.
- Vous êtes une forte tête, à ce que je vois ; vous voulez faire de la rouspétance. — (Georges Courteline, La Vie de caserne, A. Magnier, 1896, page 133)
- L’agent. — Allez ! Allez ! Au bloc ! Et pas de rouspétance ! — (Georges Courteline, Le commissaire est bon enfant, 1899)
- Olivette, ma fille, ne m’échauffe pas les oreilles, sans ça, y aura de la rouspétance. — (Richard O'Monroy, L’Irrésistible Amour, C. Lévy, 1909, page 274)
- Par intervalles, la bonne femme intercalait sa voix de crécelle dans la basse, puis elle refermait d’un coup sa boîte à rouspétance, comme si elle en avait dit trop. — (Gustav Meyrink, Le Golem, 1915 ; traduit de l’allemand par Jean-Pierre Lefebvre, 2003, page 92)
- En style plus que populaire, « Pas de rouspétance ! » caractérise parfaitement l’impuissance de l’homme devant Allah. — (Onésime Reclus, L’Atlantide, pays de l’Atlas : Algérie, Maroc, Tunisie, La Renaissance du livre, 1919, page 115)
- Une femme qui commence pas à seize ans, rappelle-toi que ça ne fera jamais une bonne baiseuse. Moi, si j’étais ministre, je ferais des lois pour ça. Je leur ordonnerais, aux gens : "Votre môme a seize ans ? Allez ! A l’homme ! Et hop ! Tout de suite ! Pas de rouspétance !" — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, pages 194-195)
- 13 août 1940 – Je ne trouve pas, contrairement à ce que prétendent mes ascendants, que la rouspétance rende le travail plus pénible. Au contraire, pendant qu’on se plaint on oublie son travail. C’est la résignation qui empoisonne les âmes. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 59)
-
audience
- (Vieilli) Attention donnée à la personne qui parle.
- Pourrais-je avoir un moment d’audience ?
- Sa vanité de jeune homme l’avertissait bien, de temps à autre, que le silence continu dans lequel il se renfermait avec délice n’était pas fait pour augmenter sa réputation d’homme aimable ; mais il était si étonné, si transporté, qu’il n’avait pas le courage de donner une audience sérieuse au soin de sa gloire. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- Réception où l’on admet quelqu’un dans le but de l’écouter.
- Nous eûmes dans la matinée une audience publique du vice-roi. […]. Il nous reçut poliment , accorda au capitaine la relâche , et aux passagers la permission de se promener en ville. Après l’audience nous fîmes des visites militaires et nous revîmes dîner à bord. — (Évariste de Parny, « Lettre à son frère, de Rio-Janéiro, septembre 1773 », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l'aîné, 1808, page 212)
- (Spécifiquement) (Diplomatie) Réception d'un ambassadeur par les autorités politiques du pays dans lequel il est en poste dans un but de courtoisie ou afin de soulever un point de politique étrangère. L'acceptation d'une audience par les autorités politiques donne lieu à la préparation d'un dossier d'audience en ambassade afin de préparer l'ambassadeur. Au terme de l'audience, un rapport est rédigé.
- (Droit) Séance d’un tribunal, d’une commission d’enquête, dans laquelle les juges écoutent les débats.
- Sera-t-il jugé en audience publique ou à huis clos ?
- L’audience est levée.
- (Vieilli) (Par extension) Ceux à qui on donne audience, ou qui assistent à une audience. On dira plutôt auditoire aujourd’hui, (note : Au Québec ce sens est resté)
- Toute l’audience en fut scandalisée, en fut émerveillée.
- Ensemble des personnes exposées à un média, considéré quantitativement.
- En cette fin de XIXe siècle, « L’Usine » tient sa ligne éditoriale et son business-model, mais n’a pas encore trouvé son audience. — (Thibaut de Jeagher, « L’Usine nouvelle a 120 ans », dans L'Usine nouvelle, n° 3266, 15 décembre 2011, page 8)
- L’audience d’une émission de radio ou de télévision.
- Nom de certains tribunaux d’Espagne.
- L’audience nationale est la plus haute instance pénale espagnole.
- (Vieilli) Administration qui résidait dans les colonies espagnoles ou, par extension, les provinces gouvernées par ces administrations.
- L’audience de Panama.
- Il fallut s’adresser à l’audience de Los Reyes.
-
latence
- Qualité d'une propriété dissimulée et amenée à apparaître ultérieurement. → voir phase de latence
- La notion de latence, caractère de ce qui est caché, qui ne se manifeste pas […] — (Catherine Cyssau, Les dépressions de la vie, Presses Universitaires de France, 2015)
- (Psychiatrie) Période durant laquelle un symptôme traumatique ne se manifeste pas.
- Les symptômes apparaissent généralement au décours de la situation traumatisante, au terme d'une latence variable, allant de quelques heures à quelques semaines. — (Pierre André, Psychiatrie de l’adulte, Heures de France, 2006, page 51)
- (Agriculture) Période d'inactivité végétale due à la sécheresse ou l'hiver.
- L’ail des ours, une des plantes les plus « fatiguées » de nos régions : 4 mois de végétation, 8 mois de latence. — (Jean-Pierre Deshaires, À l’écoute des plantes, Jouvence, 2019)
-
gouvernance
- (Désuet) Dans le nord de la France (Flandre, Artois), bailliage.
- La gouvernance d’Arras, de Lille, etc.
- (Anglicisme) Mode de gestion des affaires, art du « bien gouverner ». — Note : Cette notion est sujette à controverse, car définie et entendue de manières très diverses, voire opposées.
- Le numérique, comme moteur d'un changement de l'école, ne peut agir que dans le cadre d'une gouvernance éducative renouvelée, qui fait confiance à l’encapacitation des acteurs locaux : l'Australie et le Royaume-Uni illustrent ici cette approche. — (Bernard Cornu & Jean-pierre Véran, « Le numérique et l'éducation dans un monde qui change », dans la Revue internationale d'éducation-Sèvres, n° 67 : Pédagogie et révolution numérique, décembre 2014, page 42)
- La gouvernance est sage et paternaliste, la politique infantile et malpolie. C’est pour ça que les peuples adultes préfèrent la politique à la gouvernance. — (Omar Saghi, « Soyez polis, dites gouvernance », Tel quel, n° 596 (http:/www.telquel-online.com))
- Le président Abdelaziz Bouteflika n'avait, à aucun moment, admis l'idée que l’Algérie et les Algériens étaient prêts, politiquement et culturellement, à vivre sous le régime de la démocratie. Dans la pensée du démocrato-sceptique qu'il était, celle-ci ne saurait fonctionner autrement que selon la mécanique obsolète de la moubayaâ, une gouvernance dirigiste à consonance mystique. — (Badr'eddine Mili, Les présidents algériens à l'épreuve du pouvoir, Casbah Éditions, 2015, page 76)
- (Spécialement) Structure supranationale d'encadrement, d'orientation et de réglementation plus ou moins formelle.
- Le terme gouvernance, l'« art ou la manière de gouverner », était employé en ancien français jusqu'au XIVe siècle comme synonyme de gouvernement. Tombé en désuétude, il réapparut dans les années 1990 par le biais de l'anglais (governance). Bien que ce vocable irrite certains penseurs, comme l'universitaire canadien Alain Deneault, qui le considère comme une façon de travestir la mainmise des entreprises privées sur l'État, l'expression « gouvernance mondiale » désigne aujourd'hui l'ensemble des règles d'organisation des sociétés humaines à l'échelle de la planète. — (Mathieu Ricard, Plaidoyer pour l'altruisme, NiL, Paris, 2013, page 760)
- La gouvernance est intimement liée au cosmopolitisme. Bien qu'il n'existe pas de démocratie mondiale, il existe bien une gouvernance mondiale. Des tribunaux internationaux (Cour pénale), des organisations régulatrices de l'économie (Banque mondiale, Fonds monétaire international), de la culture (UNESCO), du politique (Organisation des Nations unies), le marché, ses entreprises mondialisées et ses organismes régulateurs, les réseaux mondialisés issus de la société civile (organisations non gouvernementales), les diasporas, et j'en passe, constituent effectivement la toile de fond d'une gouvernance mondiale. La gouvernance se différencie d'un gouvernement mondial par le fait qu'elle n'a pas de centre, de frontières précises, n'est pas le lieu d'une souveraineté, mais des lieux où se nouent de multiples souverainetés; elle fonctionne en réseau. Le lieu d'un gouvernement est visible, alors que les lieux de la gouvernance sont invisibles. Le gouvernement renvoie à un démos, à une politie; la gouvernance, pour employer l'expression de Hardt et Negri, renvoie quant à elle à la « multitude ». — (Argument, volume XXII, n° 2, printemps-été 2020, page 161)
- Manière de concevoir et d’exercer l’autorité à la tête d’une entreprise, d’une organisation, d’un État.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
constance
- Fermeté de l’âme qui lui permet de résister aux choses capables de l’ébranler, telles que la douleur, l’adversité, les tourments, etc.
- Et la brigade demeura en Belgique. […]. Les plus frénétiques arrosages de shrapnells et de marmites n’ébranlaient pas sa constance. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, p.91)
- Non, non, la constance n’est bonne que pour des ridicules ; toutes les belles ont droit de nous charmer, et l’avantage d'être rencontrée la première ne doit pas dérober aux autres les justes prétentions qu’elles ont toutes sur nos cœurs. — (Molière, Dom Juan ou le Festin de pierre, acte I, scène II)
- Montrer, témoigner de la constance contre la douleur.
- La fortune a exercé, a éprouvé la constance de ce philosophe.
- Persévérance.
- Cerise sur le gâteau, les soldes venaient de lui être confiées. Les budgets étaient colossaux et il y puisait avec constance et rapacité pour redistribuer une grande partie aux gradés qui vivaient sur la bête. — (Olivier Rogez, L'ivresse du sergent Dida, Éditions Le Passage, 2017)
- Il a poursuivi ce dessein avec beaucoup de constance.
- Il faut qu’il ait eu bien de la constance pour ne point se lasser pendant un si long temps.
- (Ironique) — Il faut que vous ayez bien de la constance pour supporter tant de caprices.
- Depuis une heure que vous attendez, vous avez de la constance.
-
désagence
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désagencer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe désagencer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe désagencer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe désagencer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe désagencer.
-
tempérance
- (Didactique) Fait de tempérer.
- La tempérance est l’inverse de l’excès.
- Vertu qui modère les passions et les désirs.
- Le texte exact de Platon est : « Dans l'ordre des vertus, la sagesse est la première; la tempérance vient ensuite; le courage occupe la dernière place. » — (Julien Benda, La trahison des clercs, 1927, édition revue & augmentée, Grasset, 1946, page 205, note 1)
- Modération dans la consommation d’aliments et de boissons alcoolisées ; sobriété.
- La tempérance est un facteur de longévité.
- Or donc, un jour, en dînant seul, sans autre séduction que celle d’un vin dont le bouquet était incisif, plein de parfums volcaniques, – je ne sais sur quelle côte pierreuse il avait mûri, – j’oubliai les lois de la tempérance. — (Honoré de Balzac, Voyage de Paris à Java, 1832, réédition Gallimard, collection Folio, page 35)
- (Cartes à jouer) Quatorzième arcane du tarot de Marseille.
-
présence
- Existence d’une personne dans un lieu donné.
- Nous nous étions abstenus de faire du feu dans la crainte que la fumée ne révélât notre présence, mais voyant que nous étions découverts, nous fîmes la cuisine. — (Voyage au pays des Mormons relation, géographie, histoire naturelle, histoire, théologie mœurs et coutumes, par Jules Remy, Éditions E. Dentu, 1860, p. 93)
- Grande donc fut sa surprise lorsque, […], il se vit appréhender vigoureusement par deux douaniers qui s’étaient dissimulés dans l’intérieur du taillis et dont il n’avait naturellement pu soupçonner la présence. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Si l'on signale, en 350, la présence à Metz d'un évêque du nom de Siméon, qui aurait été un juif converti, cela ne signifie pas qu'il y ait déjà eu des juifs dans cette ville. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- J'avais pu constater, parmi cette cinquantaine de squales presque noirs, la présence d'un énorme requin blanc sale. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- (Sens figuré) — Elle était désormais indispensable. Elle seule emplissait la maison de sa discrète présence. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
- Qu’ai-je besoin de demander aux choses d’autres jouissances que celle de leur présence, c’est-à-dire leur beauté et leur parfum ? — (Octave Mirbeau, Ma chaumière, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
- (Droit) Existence d’une personne au lieu de son domicile.
- (En particulier) (En matière de prescription) Résidence habituelle d’une personne dans le ressort d’une cour d’appel.
- Manifestation ou sentiment de la présence de quelqu'un ou de quelque chose.
- Un léger souffle l'avertissait de ces présences. Geisha le comparait à ces vagues vents coulis traversant certaines pièces bien closes sans qu'on puisse découvrir d'où ils viennent. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 53)
- (Spécialement) (Religion) Ubiquité de Dieu.
- Dieu remplit l’univers de sa présence. — Se mettre, se tenir en la présence de Dieu.
- (Sens figuré) Ce qui semble nous accompagner, en parlant des choses.
- La présence de la mort. - Montrer du sang-froid en présence du danger.
- (En particulier) (Chimie, Médecine) Existence dans un corps d’une substance que l’on découvre par l’examen ou l’analyse.
- Les arômes contribuent à rendre le produit agréable au palais, ce qui dépend essentiellement de la présence de produits laitiers ou de la matière édulcorante dans la formule. — (Germain Ménard et al., « La Biscuiterie industrielle », dans Armand Boudreau & Germain Ménard (coordonnateurs), Le Blé: éléments fondamentaux et transformation, Presses de l’Université Laval, Québec (QC), 1992, page 305)
-
inhérence
- (Didactique) Union des choses inséparables par leur nature, qui ne peuvent être séparées que mentalement et par abstraction.
- Les déterminations qui affectent une substance individuelle n’existent pas par elles-mêmes, mais par inhérence à cette substance : grammaticalement, elles sont toujours prédicats, jamais sujets. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, édition 1966)
- codominance
-
balance
- (Métrologie) Instrument de mesure utilisé pour peser des éléments, pour déterminer leur masse.
- Aussi les Mores portent toujours des balances , & rebutent les pièces qui ne sont pas de poids: il faut les remettre à la fonte , ce qui produit des sommes considérables aux Juifs, qui sont les seuls monnoyeurs & fondeurs de ce Pays. — (Histoire des révolutions de l'empire de Maroc, depuis la mort du dernier Empereur Muley Ismael, écrite par John Braithwaite, traduite de l'anglois, Amsterdam : chez Pierre Mortier, 1731, page 461)
- — Messieurs, je suis hésitant par nature, et indécis. Je pèse le moindre de mes actes futurs à des balances de plus en plus fines. La plus fine ne m’assure pas encore. — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 29)
- (Spécialement) Appareil servant à indiquer le poids d'une personne. → voir pèse-personne
- À cause de son poids (78 kg ce matin sur la balance), elle souffre de la chaleur. — (Pierre Lemaître, Le Serpent majuscule (1985), Albin Michel, 2021, page 20)
- (Par extension) Instrument de mesure utilisé pour déterminer des forces.
- La balance de Cotton sert à mesurer la force électromagnétique.
- Réglage précis.
- La balance audio.
- La balance des blancs est un réglage en photographie.
- La balance des couleurs est un réglage en photographie.
- Filet rappelant la forme d’un plateau de balance pour pêcher les écrevisses, les crevettes.
- (Argot) Dénonciateur, personne donnant des renseignements à la police. → voir cousin, donneuse, indic...
- Les multirécidivistes sont paranos, ils connaissent le travail de la police et font des contre-observations. […]. En plus, ce ne sont pas des poucaves, des balances qui parlent de leurs complices. De bons petits élèves très attentifs. — (Fabio Benoit, Mauvaise personne, Lausanne & Paris : Editions Favre, 2019)
- Je ne dis pas de nom. Je ne suis pas une balance.— (Rachid Laïreche et Amandine Cailhol, Interview Fabien Roussel: «J’en ai marre de cette gauche qui nous culpabilise de tout», Libération, 15 février 2022)
- (Belgique) (Argot) (Éducation) Note non satisfaisante mais qui n’entraîne pas d’échec.
- J’ai eu une balance en chimie.
- (Sens figuré) Équilibre.
- La balance des pouvoirs existe dans le gouvernement constitutionnel.
- (Économie) Montant qui représente la différence entre les comptes débiteur créditeur, entre deux soldes (import / export), etc.
- La balance de son compte, en ma faveur, est de deux mille francs.
- De la balance de chaque compte particulier ouvert au grand livre résulte l’état général de l’actif et du passif.
- Balance commerciale.
- (Vieilli) (Comptabilité) Action d’arrêter, à une certaine époque, les écritures d’une maison de commerce, pour qu’elle se rende compte de sa situation → voir bilan.
- Ce négociant fait sa balance tous les ans.
- (Audiovisuel) Dispositif permettant d’ajuster les niveaux acoustiques de sortie des deux voies d’un ensemble stéréophonique.
- (Héraldique) Meuble représentant l’instrument de mesure du même nom dans les armoiries. Sa représentation est généralement celle de la balance à plateaux tenue à la main.
- De gueules à deux balances d’or, qui est de la commune de Prayssas du Lot et Garonne → voir illustration « armoiries avec deux balances »
- (Héraldique) Attribut donné à certains êtres humains dans les armoiries (archange, femme aveugle…).
- D'azur au saint Michel Archange tenant de sa dextre une épée haute et de sa senestre une balance, le tout d’or, qui est de la commune de Reichstett du Bas-Rhin → voir illustration « armoiries avec un archange tenant une balance »
- (Musique) Étape de la préparation d'un concert au cours de laquelle on vérifie la sonorisation et on ajuste les niveaux d'amplification.
-
présidence
- Fonction de président, droit d’exercer cette fonction.
- Il a été nommé à la présidence de cette assemblée.
- C’est lui qui a la présidence dans ce conseil d’administration.
- La présidence du Sénat, de la Chambre des députés.
- (Spécialement) Fonction du chef d’État, dans les républiques.
- L’expérience a prouvé que la présidence de la République n'était pas une institution mais une complication, ce n’est pas une garantie, mais un péril. — (Émile de Girardin, L’abolition de l’Autorité par la simplification de gouvernement, librairie Nouvelle, Paris, 1851, page 31)
- Mais ce n’est là qu'une frime. Au fond, Grévy a pris le goût de l’Élysée ; il n’est pas insensible à la gloriole et aux menus avantages matériels de la présidence. — (Alexandre Zévaès, Histoire de la Troisième République 1870 à 1926, Éditions Georges-Anquetil, 1926, page 247)
- Élu à 48 ans à la présidence de la République, l’ancien maire de Chamalières (Puy-de-Dôme) incarna la modernité, le temps d'un unique mandat. Il est mort ce mercredi du Covid à l’âge de 94 ans. — (Nicole Gauthier, Disparition : Valéry Giscard d’Estaing, un septennat et au revoir , le 3 décembre 2020, dans Libération)
- Place du président.
- La première présidence de la cour d’appel est vacante.
- Temps pendant lequel une personne exerce les fonctions de président.
- Cet arrêt a été rendu sous la présidence d’un tel.
- Cet événement est arrivé sous votre présidence.
- (Par extension) Résidence du président.
- Il s’est rendu à la présidence.
-
luminescence
- Émission de lumière par un corps non chauffé.
- On admet que cette luminescence visible résulte de plusieurs phénomènes. — (Jo Perez, Matériaux non cristallins et science du désordre, 2001)
-
suppléance
- Action de suppléer, de remplacer.
- L'on organisera la suppléance de tel professeur.
- Fonction de suppléant.
- Il est chargé de la suppléance de tel professeur.
-
garance
- (Botanique) Plante herbacée à feuilles verticillées, lancéolées et accrocheuses, et à fruits charnus, dont une variété, la garance des teinturiers (Rubia tinctorum), fournit une matière colorante rouge.
- (Botanique) Variété tinctoriale de cette plante, synonyme de garance des teinturiers (espèce de plantes).
- Par surcroît, la garance, devant la concurrence écrasante de l’alizarine artificielle, a perdu 60 % de sa valeur et ne rémunère plus ses frais de culture; […]. — (La ramie, nouveau textile soyeux: communication présentée à la Société des sciences industrielles de Lyon, dans la séance du 14 février 1877, par M. Léger, Lyon : Imprimerie Storck, 1877, page 4)
- La garance est une plante de couleur vert clair aux feuilles effilées, rugueuses et collantes. — (Karin Delaunay-Delfs, Teintures naturelles: Plus de 130 recettes expérimentées et partagées, 2012)
- (Par extension) Couleur rouge vif que l’on tire de la plante du même nom.
- Une étoffe teinte en garance.
- Le jeune homme bouleversait toute une pile de vêtements posée sur les rayons d’une armoire et finissait par atteindre le pantalon de garance qu’il devait revêtir pour arriver en tenue à sa nouvelle garnison. — (Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, L’Agent secret, 1911, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 1, page 1022)
- Un dur sur la besogne, son garçon ; il posait la garance et les épaulettes, et, en arrivant sur le champ, il s’y mettait plus fort que personne. — (Marcel Aymé, La jument verte, Gallimard, 1933, collection Le Livre de Poche, page 173)
-
inconscience
- (Psychologie) État de l’être qui ne possède aucune conscience de soi-même.
- J'appréhendais de retrouver ce moment terrible où je m'étais senti sombrer dans l'inconscience, tandis qu'en même temps je me débattais de toutes mes forces pour ne pas mourir. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
- L'église ce dimanche, regorge de gens qui ne fréquentent qu'aux enterrements, aux bouts de l'an, à la fête patronale, des têtes de bois qui ne l'appellent que pour les derniers sacrements, et qu'il oindra, à l'agonie, dans l'inconscience quasi totale, absous néanmoins de toutes leurs fautes. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- L’inconscience du minéral, du végétal. — Le chloroforme nous plonge dans un état d’inconscience.
- (Par extension) Caractère de ce qui se produit chez un être conscient, mais échappe à sa conscience.
- Une envie folle le taraudait de piquer du poing dans le dos arrondi du monsieur peu pressé, lequel, pourvu d'une inconscience comique, bourlinguant de droite à gauche, s'installait opiniâtrement devant lui, pareil à une citadelle mouvante et calamiteuse. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 10)
- (Morale) Absence ou abolition, réelle ou apparente, du sens moral, le sujet agissant comme s’il n’avait aucune notion de la valeur de ses actes.
- C’est de l’inconscience.
- Cet assassin a fait preuve dans ses aveux d’une extraordinaire inconscience.
- Absence de jugement, légèreté extrême.
- Favrolles prend la parole. Son vide intérieur, son inconscience braillarde se masquent sous l'énergie de ses propositions. — (Léon Trotsky, Le drame du prolétariat français, 1922, annexe à l'édition de 1964 de Littérature et Révolution (les Lettres Nouvelles, éditeur))
-
équipollence
- Équivalence.
- (Logique) Équipollence de propositions : Propriété des propositions qui reviennent, qui équivalent l’une à l’autre.
- (Politique) Équipollence des normes : Principe juridique d'organisation d'un État selon lequel il n'y a pas de hiérarchie des normes en faveur d'un niveau de pouvoir sur un autre, comme c'est le cas en Belgique.
- (Mathématiques) Propriété de deux bipoints équipollents.
- amance
-
performance
- (Sport) Manière dont s’est comporté un cheval dans une course.
- Les parieurs, avant de jouer aux courses, étudient les performances précédentes des chevaux engagés.
- (Par extension) Résultats chiffrés obtenus par un athlète, une équipe sportive.
- En raison des conditions météorologiques, les performances ont été très moyennes.
- (Sens figuré) Production et performance sont évidemment liés. Ainsi, le poids de la carcasse d’un animal (production) dépend de ses performances de croissance, surtout pour un jeune animal. — (Cirad/Gret/MAE, Mémento de l'Agronome, 1 692 pages, page 1252, 2002, Paris, France, Cirad/Gret/Ministère des Affaires Étrangères)
- (Par extension) Exploit, réussite remarquable dans un domaine.
- La performance du réparateur d’électroménager n'en est une qu’au regard du temps qu'il passe pour effectuer sa réparation. — (Béatrice Fermon & Philippe Grandjean, Performance et innovation dans les établissements de santé, Dunod, 2015, page 14)
- On ne joue plus une œuvre du passé, on en fait un exploit. La tragédie du répertoire devient le prétexte de performances presque sportives pour de grands comédiens, pas toujours en forme. — (Jean Vilar, De la tradition théâtrale, L'Arche, 1955. Cent ans de théâtre)
-
existence
- Fait d’être, état de ce qui existe ; par exemple le fait d’être d’une manière absolue, ou pour la perception, ou encore pour la conscience.
- Je crois confusément à beaucoup de choses ; par dessus tout, à l’existence de Dieu, sinon aux dogmes de la religion ; […]. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
- Il semble donc qu'on est en droit de conclure à l’existence d'un large mouvement humain se dirigeant, vers l'époque quaternaire, de l'Est du vieux monde à l'Ouest du nouveau. — (René Thévenin & Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, Payot, 1929, 2e éd., p.15)
- La plus récente causerie de Wambery portait sur l’existence d'un tyran walachien, le Voïvode Drakula (ou Vlad Drakul), réputé buveur de sang humain. Le tout-Londres ne parle bientôt plus que de vampires. — (François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987)
- (En particulier) Vie.
- Les Lettres à l'Étrangère, […], ces lettres contiennent des aveux, voilés, il est vrai, des histoires obscures, sans doute, mais reconnaissables pour qui connaît un peu l’existence secrète de Balzac. — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- Lentement, irrésistiblement, avec ampleur, Bert se rendit compte de l’immense tragédie qui ébranlait l’humanité, et au milieu de laquelle s’écoulait sa petite existence ; […] — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 392 de l’édition de 1921)
- […] Henri Fagerolle, jeté brusquement dans une sorte de tourbillon irrésistible, avait entièrement perdu pied. Il se laissait glisser, ballotter, secouer dans les remous d'une existence qui ne lui accordait aucun répit. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 88)
- La jeune femme était inquiète de ce bouleversement qu'elle sentait envahir son existence. Elle était heureuse cependant, car elle avait une raison de vivre et d'espérer. — (Out-el-Kouloub, Nazira, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", Édition Corrêa, 1940)
- Voilà une existence qui n'a rien à voir avec celle que j'ai connue dans un bourg morvandiau, au milieu des toucheurs de bœufs et des mineurs. — (Lucien Taupenot, Un médecin d'hier se souvient: Hippocrate en Bourgogne, 2009, page 5)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.