Dictionnaire des rimes
Les rimes en : lafeuillade
Mots qui riment avec "ade"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "lafeuillade".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : ade , ades , oide , oides et ad .
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tamponnade
- (Médecine) Compression du cœur par accumulation pathologique, à l'étiologie diverse, de liquide dans l'espace péri-cardiaque.
- Évoquer les principales étiologies devant une tamponnade (hémopéricarde, traumatique, néoplasiques, virales, post-IDM, dissection aortique). — (Collège National des enseignants de cardio, Société Française de Cardiologie, Médecine cardio-vasculaire, éd Elsevier, 2022)
- En réalité, une tamponnade sévère peut être présente sans modification ou anomalie électrique. — (Sous la direction de Xavier André-Fouët, Cardiologie, éd. Presses Universitaires de Lyon)
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bambochade
- Peinture, dessin qui a pour objet la nature commune et grossière, la représentation des scènes rustiques ou populaires.
- Harlem, cette admirable bambochade qui résume l’école flamande, Harlem peint par Jean Breughel, Peeter Neef, David Téniers et Paul Rembrandt. — (Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
- Tableau de ce genre.
- (Familier) Divertissement immodéré. → voir bamboche
- Le plus fort, c’est que ces pique-niques étaient extrêmement gais, pleins de chants, de farces, de bonhomie comme une bambochade de bons bourgeois, de gens bien portants aux environs de Paris. — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 167)
- J'écoutais les matrones se plaindre du désordre régnant sur les lieux après les fêtes nocturnes. Leurs références aux bambochades et aux fredaines des bienfaiteurs me laissaient perplexe. — (Martine Desjardins, Méduse, 2020, édition Alto, page 43.)
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turlupinade
- (Histoire de la littérature) Genre de farce grossière jouée par les trois acteurs Turlupin, Gros-Guillaume et Gaultier-Garguille en France au XVIIe siècle.
- L'homme au nez pointu, qui paraissait être le chef de ce trio, c'est-à-dire Legrand, c'est-à-dire Turlupin, reprit : " [...] Pour assister à nos turlupinades, il en coûtera à chacun deux sols six deniers. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Courant) Plaisanterie vulgaire, mauvais jeu de mots.
- Sur ce qu’il répétait toujours, « Je veux être tondu si j’avance rien de faux », le père Garasse, dont on connaît le style grossier et les turlupinades, lui répliquait : « Oui, vous serez tondu, et c’est moi qui serai votre barbier ». — (Augustin Simon Irailh, Querelles littéraires, t. 3, 1761, p. 231)
- Non, monsieur ! J’en suis las, moi, des enterrements, et des catastrophes soudaines, et des ruptures d’anévrisme, et des gouttes qui remontent au cœur, et de toute cette turlupinade de laquelle on ne saurait dire si elle est plus grotesque que lugubre ou plus lugubre que grotesque ! — (Georges Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, 1893, 1re partie, chap. 2)
- Autant autrefois on la punissait pour la moindre faute, autant maintenant on fermait les yeux sur ses plus audacieuses turlupinades d’écolière. — (Alphonse Momas, La Chute des vierges, 1907, chap. 8)
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pantalonnade
- Bouffonnerie, postures comiques, semblables à celles d’un pantalon, d’un farceur.
- Les parades bien plus réjouissantes des courtisans étaient restées sans effet […] sans que tant de merveilleuses pantalonnades pussent seulement éclaircir son beau front. — (Charles Deulin, « Les Trentes-Six Rencontres de Jean du Gogué », in Cambrinus et autres Contes, XIXe siècle)
- (Par extension) Subterfuge ridicule pour sortir d’embarras.
- Il s’en est tiré par une pantalonnade.
- Fausse démonstration de joie, de douleur, de bienveillance.
- Tout plutôt que cette pantalonnade au nom d'un passé légendaire et d'un pays perdu ! — (Henri Troyat, Aliocha, Flammarion, 1991, page 103)
- Sa joie, sa douleur, l’intérêt qu’il feint de porter à votre affaire n’est qu’une pantalonnade.
- Le deuil qu’il affiche est une sinistre pantalonnade.
- Fausse démonstration de connaissances.
- Je vous l’ai dit, excepté la sensation de l’uniforme sur laquelle j’appuie, parce que c’est encore là une sensation dont votre génération à congrès de la paix et à pantalonnades philosophiques et humanitaires n’aura bientôt plus la moindre idée, et l’espoir d’entendre ronfler le canon dans la première bataille où je devais perdre (passez-moi cette expression soldatesque !) mon pucelage militaire, tout m’était égal ! — (Jules Barbey d'Aurevilly, Le Rideau cramoisi, 1874, réédition Gallimard, collection Folio Classique, page 44)
- On n’y prouvait pas la divinité de Jésus-Christ par Mahomet ou par la bataille de Marengo. Ces pantalonnades théologiques, qu’on faisait applaudir à Notre-Dame, à force d’aplomb et d’éloquence, n’avaient aucun succès auprès de ces sérieux chrétiens. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 126)
- Réalisation pitoyable.
- [...], c’était un endroit artificiel, recréé, à l’écart des flux authentiques du commerce mondial, une pure pantalonnade touristique. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, page 273)
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daurade
- (Ichtyologie) Poisson de la famille des Sparidés, très commun dans la mer Méditerranée, et dont il existe plusieurs espèces.
- Ainsi, une daurade de mer met douze ans pour atteindre 43 cm, taille qu’elle aurait acquise dans le lac en trois ans seulement. — (Bulletin économique et social de la Tunisie, Volumes 96 à 101, 1955)
- Ils se baigneront longuement à Carthage, au milieu des ruines, à La Marsa ; ils iront jusqu’à Utique, à Kelibia, à Nabeul, où ils achèteront des poteries, à la Goulette où, tard dans la nuit, ils mangeront d’extraordinaires daurades. — (Georges Perec, Les Choses, Julliard, 1965, réédition 1984, page 152)
- (Ichtyologie) Variante de daurade royale (poisson).
- (Ichtyologie) Synonyme de coryphène (poisson).
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promenade
- Action de se promener.
- Ni les Persans ni tous les Orientaux ne savent ce que c’est que des promenades comme nous les faisons, et ils ne peuvent assez s’étonner de nous voir marcher dans une allée de jardin, puis revenir sur nos pas, et ainsi continuer deux ou trois heures. — (Jean-Baptiste Tavernier, Voyages en Perse (1679), Club des Libraires de France, 1964, p. 274)
- Que faire donc ? je ne fume jamais ; la fidélité matrimoniale est bien ennuyeuse ; dans une intrigue où le cœur n’est que chatouillé on ne vise qu’au dénoûment : la promenade est mon unique plaisir ; triste plaisir à vingt ans ! — (Évariste de Parny, « Lettre à Bertin, du Cap de Bonne-Espérance, octobre 1777 », dans le recueil Œuvres d'Évariste Parny, tome 1, Paris : chez Debray, impr. Didot l’aîné, 1808, p. 219)
- Le jardin des Pamplemousses est souvent pour elle et ses enfants un but de promenade matinale ; quelquefois même, pendant l’ardente saison, elle y va avec sa petite famille passer des journées entières. — (Auguste Lacaussade, Note sur la promenade du Port-Louis aux Pamplemousses dans Poèmes et Paysages, 1852)
- Tous allaient tranquillement, bienheureusement, d’un pas qui voulait s’attarder, avec le dandinement allègre et la paresse heureuse de la promenade. — (Edmond et Jules de Goncourt, Germinie Lacerteux, 1865, chap. 12)
- Donc tous les jours, de midi à deux heures, il passait devant la boutique un monsieur âgé qui s’en allait flânotant sur le trottoir comme un bon bourgeois qui fait sa petite promenade de digestion après déjeuner. — (Eugène Chavette, L’Appétit vient en mangeant dans Les Petites Comédies du vice, 1875)
- (Militaire) Exercice de marche pour les troupes.
- Promenade coutumière des clairons et tambours, qui ne savent où se placer et que chaque capitaine expédie au bout opposé du village. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- (Sens figuré) Itinéraire parcouru en imagination.
- C’étaient nos vers grecs et latins traduits par Dieu lui-même en images grandioses et vivantes, une promenade à travers la poésie de sa création. — (Alphonse de Lamartine, Les Confidences, Perrotin, 1849, p. 135)
- Or le vrai rêve, cette promenade de notre pensée à travers des visions charmantes, est assurément ce qu’il y a de plus délicieux au monde ; mais il faut qu’il vienne naturellement, qu’il ne soit pas péniblement provoqué et qu’il soit accompagné d’un bien-être absolu du corps — (Guy de Maupassant, Rêves, Le Gaulois, 8 juin 1882)
- Le siècle où j’ai vécu n’aura probablement pas été le plus grand, mais il sera tenu sans doute pour le plus amusant des siècles. à moins que mes dernières années ne me réservent des peines bien cruelles, je n’aurai, en disant adieu à la vie, qu’à remercier la cause de tout bien de la charmante promenade qu’il m’a été donné d’accomplir à travers la réalité. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, Calmann-Lévy, 1883, 6e partie, chap. 5)
- (Familier) (Par hyperbole) Trajet aisé à accomplir.
- Quant à la distance à parcourir, c’était une promenade en comparaison des courses que j’avais faites, et trois heures de marche nous suffirent pour atteindre le plateau. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, Revue des deux Mondes, t. 1, 1833)
- Une quinzaine de kilomètres de Dal aux célèbres chutes, autant pour en revenir, ce n’eût été qu’une promenade pour Joël, mais il fallait ménager les forces de Hulda. — (Jules Verne, Un billet de loterie, 1886, chap. 8)
- Lieu où l’on se promène.
- À cinq heures et demie, cette foule nombreuse, équipages, cavaliers, piétons, sillonnait dans toute les directions le bois de Boulogne. Cette promenade unique venait d’ajouter un nouveau prestige à toutes les merveilles qui depuis quelques années en ont fait le plus beau parc du monde. — (Fulgence Girard, Courses du bois de Boulogne, Le Monde illustré, 2 mai 1857)
- Estelle regardait la ville silencieuse, entourée des grands arbres de ses promenades ; et, dans l’eau dormante de ses yeux, une rêverie souriait. — (Émile Zola, Les Coquillages de M. Chabre dans Naïs Micoulin, 1884)
- La promenade fut aménagée pour le bonheur des promeneurs : piste cyclable, crottoirs pour toutous à sa mémère, bancs nombreux et propres permettant de s'extasier devant l’ire des marées. — (José Herbert, Signé la grande faucheuse: Un roman déjanté !, éd. Delambre, 2016)
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estocade
- (Anciennement) Épée longue et droite, sans tranchant.
- Ambroise parut bientôt au réfectoire, où les bénédictins récitaient malines en l’attendant ; il n’avait pas quitté son froc et sa cagoule, mais endossé par-dessous une cotte de mailles et posé sur sa tête un heaume dont la visière et le ventail fermés se recourbaient comme un bec d’aiglon, et dont le cimier représentait des os de mort en croix ; il s’était précautionné de deux épées, l’une courte dite braquemard, l’autre nommée estocade ou épée de longueur, outre une miséricorde pour achever un vaincu à terre. — (Paul Lacroix, Les Francs-Taupins, histoire du temps de Charles VII, Imprimerie de Walder, Paris, 1834, page 75)
- Grand coup allongé d’épée ou de fleuret donné avec la pointe de l’arme.
- Encore un mot. Ne vous faites pas un point d’honneur de ne pas rompre ; au contraire, faites-le marcher ; il manque d’haleine, essoufflez-le, et, quand vous trouverez votre belle, une bonne estocade dans la poitrine, et votre homme est à bas. — (Prosper Mérimée, Chronique du règne de Charles IX, Charpentier, 1842, page 100)
- La Goberge n’était brave naturellement qu’à coup sûr, et depuis que ses estocades lui avaient failli, ce spadassin frissonnait en regardant seulement la poignée de sa rapière. — (Auguste Maquet, Le Comte de Lavernie, L. de Potter, 1853, t. 3, page 256)
- De Morguen se rua sur lui tête baissée et lui porta sous le busc de la cuirasse une estocade bien roide, pour lui transpercer le ventre. — (Maurice Maindron, Le Tournoi de Vauplassans, E. Plon, Nourrit et Cie, 1895, page 184)
- Au commandement d’Alcide, péremptoire, ces ingénieux guerriers, posant à terre leurs sacs fictifs, couraient dans le vide décocher à d’illusoires ennemis, d’illusoires estocades. — (Louis-Ferdinand Céline (Louis-Ferdinand Destouches), Voyage au bout de la nuit, Denoël et Stelle, Paris, 1932 (réédition Gallimard, Folio #28, 2019, page 189)
- (Par extension) (Tauromachie) Coup d’épée porté par le matador pour achever le taureau.
- L’épée lui était entrée dans le front et avait piqué la cervelle, coup défendu par les lois de la tauromachie, le matador devant passer le bras entre les cornes de l’animal et lui donner l’estocade entre la nuque et les épaules, ce qui augmente le danger de l’homme et donne quelque chance à son bestial adversaire. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, 1840, édition Charpentier, 1859)
- Les estocades produisent immédiatement la mort lorsque, pénétrant entre deux vertèbres, le fer tranche la moelle épinière, ou atteint ce que les toreros appellent la erradura. Le coup tue le taureau, même quand l’épée n'est entrée qu’à moitié. — (Théophile Gautier, La Peau de tigre, H. Souverain, 1858, t. 3, page 58)
- (Littéraire) (Sens figuré) Attaque violente et soudaine.
- Pour moi chétif, je fais la guerre jusqu’au dernier moment, jansénistes, molinistes, Frérons, Pompignans, à droite, a gauche, et des prédicants, et J. J. Rousseau. Je reçois cent estocades, j’en rends deux cents, et je ris. Je vois à ma porte Genève en combustion pour des querelles de bibus, et je ris encore ; et, Dieu merci, je regarde ce monde comme une farce qui devient quelquefois tragique. — (Voltaire, Correspondance, lettre à M. le cardinal de Bernis, 22 décembre 1766, dans Œuvres complètes, t. 41, L. Hachette, 1890, page 160)
- Brutalement, il se précipita sur elle, et, sans une parole, sans une caresse non plus, mais avec une force de rut extraordinaire, avec un élan de tout son être et de toute sa volonté, par une brève et décisive et profonde estocade d’étalon, il la viola, les yeux fermés lui aussi, et s’imaginant qu’il engrossait la terre elle-même. — (Jean Ridhepin, Le Cadet, G. Charpentier, 1890, page 121)
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upload
- (Anglicisme informatique) Téléversement.
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pholade
- (Zoologie) Membre d'une famille de mollusques bivalves dont certaines espèces creusent des galeries dans les roches littorales.
- (Zoologie) Synonyme de pholade commune (espèce d’animaux).
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dégoulinade
- Liquide pâteux ou visqueux qui s'écoule lentement.
- C’est quoi ça? s'exclama-t-elle, montrant du doigt une dégoulinade de vomi qui séchait sur la manche. — (Sylvain Meunier, Lovelie D'Haïti, Éditions La courte échelle, 2003).
- Trace laissée par la coulure de ce liquide.
- « Tu feras un excellent garçon de café, me confia le vieil homme en vérifiant l’état de son verre plein à ras bord sans aucune dégoulinade. — (Kaléidoscope)
- (Sens figuré) Excès dans un sens péjoratif.
- Ce film est une dégoulinade de bons sentiments.
- La dégoulinade de choix, impossible de trouver quelque chose simplement, il y a vingt mayonnaises, trente huiles d’olive, cent types de yaourts différents. — (Christophe André, Les états d’âme: un apprentissage de la sérénité, Éditeur Odile Jacob, 2009)
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limonade
- (Vieilli) (Médecine) ou (Canada) Boisson à base de sucre, de jus de citron et d’eau.
- Si vous aviez des citrons frais, je me ferais une limonade, répondit Rigou, la soirée est chaude. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, deuxième partie, chapitre troisième)
- — Voulez-vous me permettre d’offrir un verre de limonade à mademoiselle votre sœur et me faire le plaisir d’accepter quelque chose aussi ? — (Charles-Louis Philippe, Bubu de Montparnasse, 1901, réédition Garnier-Flammarion, page 72)
- — Mademoiselle ma sœur s’assiéra si elle veut. Elle boira votre limonade, si elle y tient, pour vous faire plaisir, et bien qu’elle sache ce que la limonade lui réserve. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 172)
- (Absolument) (Courant) Limonade gazeuse.
- Le père commande une bouteille de bière et une bouteille de limonade. Pour le père un verre de bière. La mère boit moitié bière, moitié limonade. Pour le grand frère a droit à un quart de bière, trois quarts de limonade, pour elle, […]. — (Dominique Moaty, À l’ombre de la guerre, éditions Au pont 9, 2017)
- Commerce des limonadiers.
- (Familier)(Vieilli) Commerce de débit de boisson, bar.
- Mais la vocation de tout Aveyronnais est dans la limonade. Avec ses pourboires, il avait acquis un fond de commerce, traiteur-marchand de vin, rue Lesueur dans le XVIe près de l'Étoile. — (Guillaume Hanoteau, Gilles Cutulic, Le Red Star, éditions Seghers, 1983)
- Et puis ça fait vingt ans qu'il est dans la limonade, il en connaît un bout. Y nous fera avoir des prix. — (Jean-Pierre Conty, Mabrouk s'en va-t-en terre, éditions Presse de la cité, 1954)
- Dans un café-restaurant, service des boissons, par opposition au service des repas.
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pignade
- Variante de pignada.
- Les pignades (bois de pins) de futaie n’étaient guère plus gaies que les surettes (bois de liéges). — (George Sand, Histoire de ma vie, Wolfgang Gerhard, 1855, page 53)
- Thérèse trouvait étrange d'évoquer l'après-midi accablant, le ciel gorgé de fumée, le fuligineux azur, cette pénétrante odeur de torche qu'épandent les pignades consumées – et son propre cœur ensommeillé où prenait forme lentement le crime. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- peyrehorade
- regades
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foucade
- (Littéraire) Mouvement brusque d’impatience ou de caprice.
- Il s’est emporté, c’était une foucade.
- Travailler par foucade.
- J’imagine une accueillante maîtresse de maison qui tient tête à ses hôtes dans le boire et le manger, et s’égaie de leurs plaisanteries risquées sans que Daniel-Albert Adriansen, son mari, ait trop à craindre des foucades de cette honnête femme. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 63)
- Soudain, il se demanda si Thierry n'était pas amoureux, en secret, de sa cousine. Cela eût expliqué ses ricanements, ses dénigrements, ses foucades. — (Henri Troyat, Aliocha, Flammarion, 1991, page 149)
- Mais l’homme préfère la liberté d’expression aux gratifications : « Se coucher devant les foucades de la hiérarchie, j’ai passé l’âge, si tant est que je l’aie déjà eu », ronchonne le sexagénaire dont la voix râpeuse de fumeur de gitanes sert un verbe inimitable, savoureux mélange d’éloquence et d’argot canaille, d’analyses et d’anathèmes. — (L’emmerdeur du palais de justice sur lemonde.fr, 9 mars 2012)
- Mais un ministre français décide toujours à un moment ou à un autre de faire une petite entorse au programme, par exemple un peu de tourisme. Et il tombe des nues : il se voit opposer qu’il est impossible de mettre une des voitures du cortège officiel au service de sa foucade. — (Laurence Cossé, La Grande Arche, 2016, page 162)
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dead
- Mort, sans vie. Qui était en vie mais ne l’est plus.
- Dead Men tell no Tales
- Les Morts ne parlent pas
- Qui est détesté au point d’être ignoré.
- He is dead to me.
- Pour moi il n’existe plus.
- (Électronique) Qui ne fonctionne plus ; qui n’est pas en marche.
- (Sport) Au cricket, se dit de la balle lorsqu’elle n'est pas en jeu, qu’il n’y a aucune possibilité de marquer de point et qu’aucun batteur ne peut être retiré.
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brade
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe brader.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe brader.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe brader.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe brader.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe brader.
- fouillade
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robinsonnade
- Action de robinsonner, de vivre seul.
- Nous autres pour qui une telle robinsonnade demeure une chose virtuellement impossible. — (Littérature de voyage, Le Devoir.com, 5 novembre 2011)
- Récit d’aventures semblables à celles de Robinson.
- Dans Robinson Crusoé comme dans L’Île mystérieuse, les héros récapitulent à eux seuls l’ensemble des savoir-faire humains. Les robinsonnades sont comme le rêve d’un monde oublié. — (Michel Authier, Pierre Lévy, Les arbres de connaissances, La Découverte, Paris, 1996, page 165)
- Car rédiger une nouvelle robinsonnade, aussi merveilleuse et mystérieuse soit-elle, c'est forcément s'inscrire dans une lignée de roman à succès. — (Lionel Dupuy, En relisant Jules Verne, La Clef d’Argent, 2005, page 129)
- En 1711, le puritain Daniel Defoe crée l’aventurier Robinson Crusoé qui devait s’échapper de son gros roman édifiant et ennuyeux et reparaître dans nombre de « robinsonnades » extravagantes. — (Michel Tournier, Il y a quatre siècles, Don Quichotte enfourchait Rossinante, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 33)
- Je lui explique que la « robinsonnade » est devenu une sorte de genre littéraire où nous sommes nombreux à avoir travaillé. — (Michel Tournier, Un écrivain dévoré par les enfants, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, pages 182-183)
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journade
- (Histoire) (Extrêmement rare) Vêtement flottant du XVe siècle, ouvert sous les bras, pourvu de manches courtes, avec ou sans ceinture, souvent utilisé pour la chevauchée et par les hérauts.
- Il y avait des journades ornées d’orfèvrerie, doublées de martre ou d’hermine. Il y en avait de bure pour le peuple : ces dernières journades étaient plus longues que celles portées par la noblesse, et quelquefois alors retenues à la taille par une ceinture. — (Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné du mobilier français de l’époque carlovingienne à la Renaissance, Veuve A. Morel & Cie, 1873, tome 4, page 5)
- Elle avait une cotte de maille sous sa journade de cuir lacé. Sa minceur disparaissait sous les plis de la cape de chevauchée. — (Suzanne Chantal, Les anneaux d’or, O. Orban, 1984, page 150)
- Leur tenue était disparate : certains portaient les journades flottantes à manches fendues du temps du Téméraire, ou des huques chamarrées ; d’autres plastronnaient dans des mantelines de velours ou de soie, des pourpoints hauts en couleur ; sur les têtes, chapeaux d’armes fastueusement emplumés ou cabassets d’acier poli, morions étincelants, bourguignottes à triple crête. — (Philippe Ragueneau, Les Marloupins du roy, Le Pré aux clercs, 1989, page 75)
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alidade
- Règle mobile qui tourne sur le centre d’un instrument avec lequel on prend la mesure des angles.
- […] on procéda à ce relèvement au moyen d’un niveau spécialement construit à cet effet, formé d’une alidade mobile autour d’une charnière placée au sommet d’une équerre en bois. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- Je passe donc la nuit dans cet observatoire où je pointe l’alidade du triangle de visée sur les lueurs des canons boches. — (Guillaume Apollinaire, lettre à Madeleine Pagès du 30 août 1915)
- Vaste et vide comme, à l’aube, une salle des pas perdus, la passerelle était vitrée sur toute sa périphérie. Sous le contrôle somnolent d’un officier, deux timoniers s’y relayaient toutes les quatre heures devant les consoles, sondeurs et radars, l’œil rivé sur l’alidade de visée. — (Jean Echenoz, Je m’en vais, Les Éditions de Minuit, Paris, 1999, page 34)
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brigade
- (Militaire) Corps de troupes composé de plusieurs bataillons, escadrons ou régiments, sous le commandement d’un officier général.
- L’effectif de la brigade n’avait pas varié : il s’était maintenu au chiffre de 6.000 hommes, grâce à l’apport régulier des dépôts. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 90)
- Tel régiment est de brigade ou fait brigade avec tel autre.
- Brigade d’infanterie, de cavalerie.
- La première, la seconde brigade de telle ou telle division.
- Général de brigade.
- (Militaire) Escouade placée sous les ordres d’un officier subalterne dit brigadier.
- Il avait cependant assisté […] à une rafle sur les quais de tous les mendigots et clochards qu'une brigade de flics avait cernés. — (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 79)
- Point besoin de souligner que cette brigade de spahis, […], serait incapable de s’opposer aux chars de la 1re Panzer, quand ceux-ci déboucheraient de la vallée de la Bar et se répandraient dans la dépression de Vendresse au cours de l’après-midi du 14 mai. — (Pierre Rocolle, La guerre de 1940, tome 2 : La défaite - 10 mai-25 juin, Editions Armand Colin, 1990, chap. 2)
- Brigade de gardes municipaux, de sergents de ville, de douaniers, de gardes forestiers.
- (Par extension) Groupe d’ouvriers travaillant en commun sous les ordres d’un même surveillant dans certains corps de métier.
- Il est chef de brigade dans un restaurant.
- Brigade de cantonniers est un terme de ponts et chaussées.
- La brigade des balayeurs municipaux.
- On était aux premiers jours d’octobre. Les vendanges allaient finir ; il ne restait plus dans la campagne, en partie rendue à son silence, que deux ou trois groupes de vendangeurs, ce que dans le pays on appelle des brigades, et un grand mât surmonté d’un pavillon de fête, planté dans la vigne même où se cueillaient les derniers raisins, annonçait en effet que la brigade de M. Dominique se préparait joyeusement à manger l’oie, c’est-à-dire à faire le repas de clôture et d’adieu où, pour célébrer la fin du travail, il est de tradition de manger, entre autres plats extraordinaires, une oie rôtie. — (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 16)
- (Par extension) (Sens figuré) Ensemble d'animaux devant remplir une mission commune.
- Louis XIII conseilla à tous les paysans d'avoir des chats pour protéger leurs récoltes, puis il créa une brigade de chats installés en permanence dans la librairie royale et chargée de protéger les livres de attaques sournoises des souris. — (Bernard Werber, Demain les chats, Albin Michel, « Le Livre de poche », 2016, page 159)
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mazarinades
- Pluriel de mazarinade.
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tardigrade
- (Zoologie) Taxon de panarthropodes au corps très petit (0,5 à 1,5 mm), cylindrique, couvert d'une cuticule, avec 4 paires de petites pattes munies de griffes et qui sont présents en milieu humide et en mer, se nourrissant de végétaux tels les mousses et les lichens.
- Les tardigrades ont la propriété de se dessécher sans périr et reviennent à la vie, comme les rotifères.
- (Désuet) Famille de mammifères qui n’ont pas de dents incisives, dont les doigts sont réunis jusqu’aux ongles et qui sont remarquables par la lenteur de leurs mouvements.
- On dirait que tu te souviens aujourd’hui d’avoir été le plus grand tardigrade de la création. — (George SAND, Laura. Voyages et impressions, Paris, Calmann-Lévy, 1881, Laura.Voyage dans le cristal (1e édition 1864), I, p. 31.)
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froide
- Féminin singulier de froid.
- On voit comment la guillotine est ici enveloppée, désensanglantée, aseptisée par la froide évocation des exigences techniques, horaires, juridiques, pratiques. — (Simone Bernard-Griffiths, Jean Sgard, Mélodrames et romans noirs 1750-1890, 2000, page 395)
- On doit mentionner également une source froide, la source Sainte-Marguerite qui, thermométrée le 3 septembre par une température atmosphérique de 19° 5, marquait 13 °. — (Notice sur les eaux du Mont-Dore, etc., 1859, page 53)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.