Dictionnaire des rimes
Les rimes en : juridictionnel
Mots qui riment avec "el"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "juridictionnel".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : el , els , elle , elles , aile , ailes , èle et èles .
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magnanarelle
- (Soierie) Femme employée dans les magnaneries de Provence, dont le rôle était de surveiller l'élevage.
- La bonne amie de Pierrotte s’appelait Roberte, la grande Roberte. C’était une belle magnanarelle de dix-huit ans, orpheline comme lui, pauvre comme lui, mais sachant très bien lire et écrire, ce qui, dans les villages cévenols, est encore plus rare qu’une dot. — (Alphonse Daudet, Le petit Chose, 1868, réédition Le Livre de Poche, page 157)
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conventionnelle
- Féminin singulier de conventionnel.
- De plus la forme résultante, ondée sur la notion physique d’états d’onde stationnaires (quarks?) peut facilement être employée pour unitariser la matrice de diffusion pseudounitaire « conventionnelle » calculée à partir de toute théorie à métrique indéfinie. — (CNRS, Bulletin signalétique: Physique, chimie et technologie nucléaires, volume 34, 1973)
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caramel
- Apparenté au catalan caramella (« chalumeau, flute »), à l’occitan caramella (« chalumeau, flute »), calamellar, caramelar (« jouer de la flute »), à l’espagnol[3] carámbano (« glaçon »), du latin calamellus[1], diminutif de calamus (« roseau »), par analogie de forme entre le sucre durci ou une stalactite de glace et une tige de roseau.Cette hypothèse est préférable[1] à celle qui fait de caramelo un descendant du latin cannamellis, cannamella (« canne à sucre ») ;
- De l’arabe كرة, kora (« boule ») et *mochalla (« chose douce, douceur »)[2] ou ملح, milḥ (« sel ») et le sens de « boule de sel, cristal, glaçon »[4][5][6][7].
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bisexuelle
- Femme attirée sexuellement autant par les hommes que par les femmes.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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consubstantielle
- Féminin singulier de consubstantiel.
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mensuelle
- Féminin singulier de mensuel.
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flexionnelle
- Féminin singulier de flexionnel.
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crécelle
- du moyen français cresselle, cressiner[2] (« grincer, crisser »), ancien français crisner ;
- d'une onomatopée cric, crac, crec évoquant un bruit sec[1].
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filoselle
- Soie grossière.
- Des bas, des gants de filoselle.
- Des mitaines en filoselle, ou, l’été, des gants en coton crocheté, un sac à main coupé dans le même tissu que la jupe, ayant la forme d’une bourse et fermé par des cordons, complétaient la toilette. — (Renée Martin-Pillet, Angélique 1900, 2000)
- Derrière l’écran des cahiers,sous la lampe blonde et poisseuse comme une confiture,Votre visage gît sur un traversin de craie.Vous me tendez des mains gantées de filoselle ;silencieusement votre barbe repousseau fond de vos joues. — (Paul Morand, « Ode à Marcel Proust », in Lampes à arc, 1919)
- Jeanne se sert, c’est-à-dire qu’elle saisit à grand’peine un des bonbons, car ils collent tous les uns contre les autres. Et celui qu’elle choisit s’obstine longtemps à s’attacher au bout de son gant de filoselle noire, si bien que, de ses dents, elle doit l’arracher. — (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 18.)
- Ses mains étaient gantées de filoselle noire et usée au bout des doigts. Son bouc était mal planté, les poils rares et des cheveux raides, mal fichus, débordaient par derrière d’un petit chapeau tout rond, cabossé, d’un feutre noir et léger comme en portaient à l’époque les collectionneurs d’estampes japonaises à la Goncourt et les intellectuels parisiens. — (Blaise Cendrars, Bourlinguer, Denoël, Paris, 1948)
- Les gants qui cachent ses mains sont des gants de peau fine, brodés de soie blanche, quand ceux de sa fille ne sont que des gants de filoselle, des gants de religieuse, presque des gants de domestique. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 89)
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carentielle
- Féminin singulier de carentiel.
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lésionnelle
- Féminin singulier de lésionnel.
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culturel
- Relatif à la culture.
- La question soulevée par Hoffman est plutôt celle de l’effondrement des barrières entre les sphères économiques, politiques et culturelles avec la militarisation de la vie elle-même. — (Vincent Bonnecase, Julien Brachet, Crises et chuchotements au Sahel, 2013, page 233)
- Respect inspiré par Godard et Duras. Est culturel ce qui provoque le respect. Aucun respect pour Bourvil, Fernandel autrefois, pour Coluche naguère. La mort rend aussi culturel. — (Annie Ernaux, Journal du dehors, 1993, réédition Quarto Gallimard, page 527)
- Pour des raisons culturelles, les légumes et la farine n'étaient pas vendus dans le souq. Les légumes étaient des produits considérés comme superflus. — (Ali Amahan, Mutations sociales dans le Haut Atlas: Les Ghoujdama, Paris : Éditions de la Maison des sciences de l’homme, Rabat : Éditions de la Porte, 2017, page 131)
- Relatif à l’industrie du même nom.
- S'il est un domaine dans lequel la Cinquième a tenu à se distinguer, à nous distinguer du « reste du monde », c'est bien celui de l'action culturelle. La culture comme exception par la place qu'elle tient dans les préoccupations de la République, mais aussi et surtout comme arme de « résistance ». — (Jean-Marie Colombani & Georgette Elgey, La Cinquième ou la République des phratries, Librairie Arthème Fayard, 1999, chapitre 7)
- Mission : pré-sélectionner un roman de langue française dans le cadre d'un prestigieux concours littéraire international. Entourés de vestons-cravates, Girard et moi détonnions dans nos vestes de denim fatiguées, arborées comme par défi à la barbe de cet obscur aréopage de diplomates culturels à la solennité empesée. — (Louis Hamelin, Écrire : L'humain isolé, Éditions Trois-Pistoles, 2006, page 69)
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gabelle
- (Histoire) Impôt indirect, prélevé notamment sur des articles de la production industrielle ou agricole en France durant le Moyen Âge et l'Ancien Régime.
- Gabelle des vins, des draps, du blé.
- (Histoire) En particulier impôt sur le sel en France qui prit une importance croissante dans l’histoire fiscale en France durant le Moyen Âge et l’Ancien Régime.
- Peu à peu, les rois de France , comprenant qu’il pouvait avoir là une source importante de profits, s’intéressèrent à ce négoce, et l’impôt sur le sel, la gabelle, est mentionné pour la première fois en 1244 dans une ordonnance de Saint Louis. Prélevée d’abord à titre temporaire, cette taxe devint permanente avec les Valois, Philippe VI transformant, à partir de 1340, la vente de sel en monopole royal . — (Bernard Briais, Contrebandiers du sel : La vie du faux saunier au temps de la gabelle, Paris : Éditions Aubier Montaigne, 1984, page 6)
- (Par extension) (Histoire) Grenier où l’on vendait le sel.
- Aller à la gabelle.
- (Par extension) (Histoire) Le service fiscal chargé de percevoir les taxes.
- Là on eut maille à partir avec la gabelle, cette éternelle ennemie du patron de la Jeune Amélie. Un douanier resta sur le carreau, et deux matelots furent blessés. — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, volume 2, page 8, 1846)
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judelle
- (Ornithologie) Synonyme de foulque macroule (oiseau aquatique).
- Quelquefois une judelle gloussait dans le marais. — (Camille Lemonnier, L’hallali, 1906)
- Çà et là s'évasent quelques mares où barbotent des culs-blancs, des bécassines et des judelles. — (Maxime Du Camp, Le Nil: Égypte et Nubie, 1854)
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corporelle
- Féminin singulier de corporel.
- Si, faute d’avoir une vue translucide de sa destinée, il fait prédominer l’action corporelle au lieu de corroborer sa vie intellectuelle, toutes ses forces passent dans le jeu de ses sens extérieurs, et l’ange périt lentement par cette matérialisation des deux natures. Dans le cas contraire, s’il substante son intérieur des essences qui lui sont propres, l’âme l’emporte sur la matière et tente de s’en séparer. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1842)
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mortel
- Qui est sujet à la mort, par opposition à l’immortalité ou à la divinité.
- Tous les hommes sont mortels.
- Cette vie mortelle est pleine de misères.
- Qui cause la mort ; qui paraît devoir la causer.
- Le balayage est impitoyablement proscrit, les poussières pouvant être mortelles pour les vers à soie. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature; 1re partie: Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Dans l’espace, de graves dangers nous guettent, parmi lesquels : micrométéorites, radiations cosmiques mortelles et vieillissement accéléré en apesanteur. — (Louis Dubé, Tourisme interstellaire envahissant, dans Le Québec sceptique, n°70, automne 2009, page 33)
- (Par hyperbole) Qualifie une émotion très vive, très forte.
- Frapper aux portes était d’un ennui mortel, et il aurait aimé entrer au chaud. Les gens n’avaient pas grand-chose de valable à raconter. — (Camilla Läckberg, traduit par Lena Grumbach et Catherine Marcus, Le Tailleur de pierre, Actes Sud, 2009 (1re édition 2005), page 106)
- (Par hyperbole) Qualifie un ennemi que l’on hait profondément, et le sentiment de haine que l’on a à son encontre.
- En passant au large d’El-Kçar, nous vîmes au flanc des montagnes des Ahl Serif le camp de Raïssouli, qui mettait à la raison les derniers partisans de son ennemi mortel le caïd Er-Remiki. — (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 241)
- (Religion, Théologie) Qualifie une forme de péché qui fait perdre la grâce de Dieu et qui donne une sorte de mort à l’âme.
- (Familier) Ennuyeux à mourir.
- L’équipage attendit pendant une mortelle demi-heure en proie à la consternation la plus profonde. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, ch. V, Paris, 1832 ; p. 137)
- (Populaire) Cool ; génial.
- Chuis avec Tiphaine, c’est ma meuf, tu vois, putain de ta race, j’l’ai dans l’bide, c plus fort que moi, j’la kiffe trop, elle est trop mortelle. Putain qu’est-ce qu’elle est bonne. — (Philippe Govart, Bondues sans confession : Chronique meurtrière d’un amour perdu, Villeneuve-d’Ascq : Éditions Ravet-Anceau, 2009)
- Les deux feujs accostent Manuela et Naomie, deux bombes noires et mortelles qui tapinent au bord de la route. — (Johann Zarca, Le Boss de Boulogne, Don Quichotte éditions, 2014)
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gravelle
- (Médecine) (Désuet) Affection caractérisée par la formation dans les reins ou dans l’urine de concrétions plus ou moins grosses, analogues à de petites pierres de la taille de grains de gravier.
- On sait que Napoléon III venait à Vichy pour soigner de la gravelle. — (Louis Caillon, Guide du malade à Vichy, Tunis, 1929, page 52)
- Les végétariens me prédisent que si je continue je n’aurai ni la goutte ni la gravelle, ni un tas de maladies qui pleuvent sur le monde des « viandailleurs ». — (revue Lyon médical, 1893, page 118)
- Pour moi, être sujet à la gravelle et devoir pour cela m’abstenir de manger des huîtres, cela fait deux maux au lieu d’un ! — (Montaigne, Essais, livre III, traduction de Guy de Pernon, chapitre 13, § 55)
- Lie de vin passée.
- Marc séparé de la lie du vinaigre.
- (Québec) (Familier) Ensemble de petit cailloux qui recouvrent une chaussée, un terrain, une allée, etc. ; petit gravier, gravillon.
- En chambre, quelques jours plus tard, François Legault s’amusait : « La seule réponse qu’on [sic] a eu droit, c’est un problème de gravelle à la Sépaq. [...] Ce n’est pas sérieux, là. On ne va pas faire des débats pour faire des débats. », — (Antoine Robitaille, Les mises en échec ratées d’Anglade, Le Journal de Québec, 30 avril 2021)
- J’ai essayé de freiner, mais il y avait de la pluie, sur un chemin en gravelle. — (Agence QMI, Il a vu la victime portée par la vague, Le Journal de Montréal, 21 septembre 2022)
- Avoir les souliers remplis de gravelle.
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détonnelle
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe détonneler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe détonneler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe détonneler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe détonneler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe détonneler.
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charnel
- (Vieilli) Attaché aux plaisirs des sens.
- Homme charnel.
- Il était écrit sur sa face camuse qu’il serait un pécheur charnel et, vers le soir, les mauvaises joies luisent dans ses yeux verts. — (Anatole France, L’Étui de nacre, 1892, réédition Calmann-Lévy, 1923, page 111)
- (Religion) Relatif à la chair. — Note : Ne s’emploie guère en ce sens que dans un sens religieux, par opposition à ce qui a rapport à l’âme.
- Depuis le 24 janvier nous sommes en ramadan, neuvième mois de l’année lunaire mahométane, pendant lequel tout bon musulman s’abstient de manger, de boire, de fumer, bref, de toute jouissance charnelle, depuis l’aube jusqu’au coucher du soleil. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 126)
- Les biens charnels et périssables. — (Blaise Pascal)
- Qui est fait de chair.
- Ces docteurs confondent, par un grossier sophisme, un idéal qui, en tant que non changeant, peut par pure métaphore être qualifié de mort, avec les hommes, les êtres charnels qui embrassent cet idéal, lesquels, en cet embrassement, peuvent être si peu morts qu’ils se battront avec acharnement pour le défendre. — (Julien Benda, La trahison des clercs : Appendice des valeurs cléricales, 1927, édition 1946)
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conversationnel
- Relatif à la conversation.
- Les emprunts arabes ne concernent pas seulement le vocabulaire philosophique ou religieux mais s’étendent au vocabulaire conversationnel […] — (Nicolas Tournadre, Le prisme des langues, page 297, 2014, ISBN 978-2-36057-047-8)
- (Informatique) Qui concerne l’interface homme-ordinateur.
- Un agent conversationnel.
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bimensuelle
- Féminin singulier de bimensuel.
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archelle
- Étagère mono-tablette possédant de nombreux crochets dans la partie inférieure permettant l’accrochage d’ustensiles ou de tasses par l’anse.
- Pour cause de décès, nous mettons en vente une archelle en bois à 6 crochets. Longueur : 120 cm.
- Marise porta son attention sur une archelle poussiéreuse à laquelle une série de cruches en faïence était accrochée. — (Willy Grimmonprez, Pavillon à louer, 2017)
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appel
- Action d’appeler par la voix, par un geste ou par tout autre signal.
- — Reviens, reviens, criaient les camarades ; reviens vite ! Lebrac, aux trois quarts enlisé, céda à leurs appels et voulut tourner bride. — (Louis Pergaud, « Un sauvetage », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur […] — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- En contrebas du hameau, une voix féminine a retenti : “Plume !” Obéissant à l’appel de sa propriétaire, la chienne est repartie fissa. Mais nous avions un nom. — (Martin Duru, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 25/03/220 de Philosophie Magazine.)
- (En particulier) (Foresterie) Lors d’une progression en virée, annonce à haute voix des arbres marqués afin qu’ils soient enregistrés par le pointeur et que les autres membres des virées soient informés du marquage effectué.
- On a donc inventé des compteurs plus ou moins perfectionnés, tel le compteur français DUBOZ — qui améliore sensiblement l'exactitude des appels, et reste croyons-nous le seul capable, par ses 3 ou 4 touches, d'enregistrer plusieurs essences, ou des catégories différentes. — (J. Pardé, Une amélioration du griffage en forêt, Revue forestière française, 1960 → lire en ligne)
- (Par extension) (Téléphonie) Entrée en communication par l’intermédiaire du téléphone.
- Le téléphone d’où est passé l’appel est immédiatement localisé. La communication a été émise depuis une cabine téléphonique située au lieu-dit La Commodité, sur la RN 7 à Solterre dans le Loiret. — (Élise Galand et Romain Icard, Suzy contre mon gros loup, Privé, 2005, page 67)
- Action d’appeler au moyen d’un signal des hommes à s’assembler.
- Battre, sonner l’appel.
- Les paysans répondirent à l’appel du tocsin.
- Action de réclamer, d’invoquer.
- Je fais un appel à votre générosité.
- L’appel du pouvoir corrompt tout.
- (Sport) Élan que l’on prend en appuyant sur le sol le pied qui va assurer la projection du corps.
- (Escrime) : Battement du pied fait sur place pour commencer l’attaque.
- Sa rapière, vivant serpent, sifflait dans sa main. Son pied battait des appels, il les provoquait, les menaçait de la voix, du regard, de tout son être tendu comme un ressort. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Action d’appeler à haute voix des personnes qui doivent se trouver dans une classe, un groupe, etc., afin de s’assurer qu’elles sont présentes.
- Nous sortîmes sur la grande cour de la prison et là, dans un coin à gauche, devant la porte entrouverte, on fit quelque chose comme un appel nominal. — (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française d’Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
- Lidoire.– Silence à l’appel ! — Manque personne, mon lieutenant. — (Georges Courteline, Lidoire, 1891)
- (Droit) Demander à ce qu’une affaire soit rejugée en seconde instance.
- L’exécution de la sentence est suspendue car il a fait appel.
- Action d’appeler à haute voix chaque membre d’une assemblée parlementaire pour qu’il exprime son opinion ou donne son vote.
- (Vieilli) Provocation en duel, un cartel. On dit plus ordinairement défi.
- Les appels sont défendus comme les duels.
- (Militaire) Action d’appeler des conscrits sous les drapeaux.
- Il n’y a pas eu de réfractaires, tous les jeunes gens ont répondu à l’appel qui leur a été fait.
- (Programmation) Utilisation d'une variable connue ou exécution d’une fonction connue.
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maternel
- Qui est propre à la mère, qui est naturel à une mère.
- Premiers matins où les jeunes mères aiment leur fils, mais pas encore par amour maternel ; elles le plaignent, elles l’admirent : il sera un grand artiste : il se mariera. — (Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916)
- Sa chair épanouie, luxuriante, lui renvoyait une image maternelle, et cela bien que sa propre mère n'eût que la peau sur les os. — (Pierre Bordage, Rohel 3.3 : Le chœur du vent, Nantes : Éditions L’Atalante, 2013)
- (Par extension) Qualifie un comportement de mère.
- Vous êtes maternelle pour lui.
- Relatif à la lignée du côté de la mère.
- L’invasion de la Belgique et du nord de la France par les Allemands disperse la famille Mermoz. Les grands-parents maternels de Jean choisissent la prudence et quittent précipitamment Mainbressy pour se réfugier à Aurillac, […]. — (Note de l’éditeur scientifique dans Défricheur du ciel: correspondance 1923-1936, de Jean Mermoz, rassemblée et présentée par Bernard Marck, Éditions Archipel, 2001, page 381)
- Côté maternel, ligne maternelle, biens maternels
- Qualifie la langue que l’on a appris avec ses parents.
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cannelle
- De la couleur de la cannelle.
- Bernard sourit, hocha la tête et, glorieux de son vêtement coupé dans une étoffe cannelle de mauvais goût, m'offrit une cigarette. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.