Dictionnaire des rimes
Les rimes en : jaure
Que signifie "jaure" ?
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- Être couché (gésir).
Mots qui riment avec "or"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "jaure".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : or , ors , ort , orts , ord , ords , aur , aurs , aure , aures , orps , ore et ores .
- spadiciflore
-
dort
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de dormir.
- Les pieds dans les glaieuls, il dort. — (Michel Malicet, Hommages à Jacques Petit, Volume 1, 1985)
-
monsignore
- (Noblesse) Monseigneur.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
-
bâbord
- (Marine) Partie gauche d’un navire lorsque l’on regarde vers la proue.
- Le célèbre pic fut laissé sur bâbord, et le Duncan, continuant sa marche rapide, coupa le tropique du cancer le 2 septembre. — (Jules Verne, Les Enfants du capitaine Grant, 1846)
- J’ai fait allumer les fanaux de position, rouge bâbord et vert tribord. — (Guy de Maupassant, Sur l’eau)
-
cor
- (Linguistique) Code ISO 639-3 du cornique.
-
retors
- Qui a été tordu plusieurs fois.
- Dans la fabrication des tissus et dans celle des fils à coudre, on a souvent besoin de fils retors. — (D. de Prat, Nouveau manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- (Sens figuré) Qui a l’esprit tordu, qui est rusé, qui emploie des moyens détournés pour parvenir à ses fins.
- Il était prénommé Victor, mais comme il est coutume de donner aux plus jeunes des sobriquets d’amitié et qu’il était retors et rusé comme un renard, on l’avait surnommé le Tors. — (Louis Pergaud, Une revanche, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Il faut savoir que le système américain est un peu retors, et profite plus (est-ce une surprise) aux employeurs qu’aux employés. — (Laurent de Wilde, Monk, 1996, collection Folio, page 127)
- Rapace et vaniteux, retors et ombrageux, Clovis est le type même du voyou de haute volée, qui jalonnera toute sa carrière d’assassinats commandités, dans le plus pur style mafiosique. — (Pierre Lance, Alésia : un choc de civilisation, Presses de Valmy, 2004)
- Des petits malins ont enregistré des marques dans l'espoir de les revendre à prix d'or, les plus retors allant jusqu'au chantage : sfr.com a ainsi renvoyé un temps sur le site du concurrent France Télécom ! — (« Sur internet, votre nom vaut de l'or », par Laurent Barbotin, le 30/08/2001, sur le site L'Express/L'Expansion (https:/lexpansion.lexpress.fr))
- (Sens figuré) Qui est le résultat d'une action tordue, indirecte.
- Si l'on trouve la composante sexuelle dans presque toutes les névroses, cela est dû au fait que l'être humain combat trop souvent sa propre sexualité, d'une manière plus ou moins retorse, et il la combat parce qu'il en a peur. — (Arnaud Desjardins, L'audace de vivre, Éditions de la Table Ronde, Paris, 1989, page 73)
- (Sens figuré) Qui paraît retors.
- La résolution d’une conjecture géométrique particulièrement retorse. — (Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient : Freud, le Christophe Colomb des neurosciences, Odile Jacob, 2009, page 259)
- lamblore
-
saure
- Qui est de couleur jaune tirant sur le brun. Il se dit spécialement des chevaux.
- Le vétérinaire de la commission avait également été chargé de trouver un ambleur pour un colonel des honved, et Tönle qui avait repéré un cheval saure vraiment beau (pendant ces quelques mois, il avait acquis une certaine expérience) y gagna des compliments et un bon pourboire qui lui permit, le samedi soir après le travail, de se donner un peu de bon temps. — (Mario Rigoni Stern, Histoire de Tönle, 1978 ; traduit de l’italien par Claude Ambroise et Sabina Zanon Dal Bo, 1988, page 38)
- (Par analogie)
- Sa figure saure et ridée, encadrée par le châle noir, la vieille Gaudry, la métisse, approuvait en clignant de ses petits yeux obliques. — (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 199)
- (Fauconnerie) Se dit d’un oiseau pendant sa première année, où il porte encore son premier pennage, qui est roux.
-
jaure
- Être couché (gésir).
-
andaure
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif dans une proposition subordonnée de andauern.
- Première personne du singulier subjonctif présent I dans une proposition subordonnée de andauern.
- Troisième personne du singulier subjonctif présent I dans une proposition subordonnée de andauern.
-
amphore
- (Antiquité) Jarre à deux anses dans laquelle on mettait le vin, l’huile.
- L’inscription en minuscule d’une amphore de provenance espagnole trouvée au Testaccio à Rome. — (Joseph Déchelette, Manuel d’archéologie préhistorique celtique et gallo-romaine, volume 6, partie 2, 1914)
- (Métrologie) (Désuet) Ancienne mesure de capacité pour les liquides.
- En Grèce, l’amphore, amphoréus ou diota, se divisait en 6 conges ou chous = 36 xestès = 72 cotyles = 288 oxybaphes = 452 cyathes, et contenait le poids d’un talent d’eau ou les 72/100 d’un pied cube grec = 19.44 litres ou 4.2787 gallons.À Rome, l’amphore, amphora (amphoréus des Grecs), faisait dans le principe la 10e partie du culéus, et se divisait en 6 conges = 56 sextarii = 72 hémines = 288 acétabules = 432 cyathes = 19.44 litres = 4.2787 gallons.Par la suite, ces subdivisions furent changées : l’amphore représenta la capacité du pied cube romain, contenant 80 as ou livres romaines d’eau, et reçut le nom de quadrantal. Cette mesure forma la 20e partie d’un nouveau culéus qui fut substitué à l’ancien. Alors l’amphore ou quadrantal se divisa en 2 urnes = 8 conges = 48 setiers (sextarii) = 96 hémines = 192 quartiers (quartarii) = 384 acétabules = 576 cyathes = 2304 ligules, et valut 25.92 litres = 5.7049 gallons. — (Horace Doursther, Dictionnaire universel des poids et mesures, anciens et modernes, M. Hayez, Bruxelles, 1840)
-
stentor
- Homme doué d’une voix forte.
- Non, concéda encore Pierrot. Je suis entré à l’œil.− Ça c’est le comble, beugla le stentor. — (Raymond Queneau, Pierrot mon ami, Éditions Gallimard, Paris, 1942)
- Ce n’est pas le verbe de Balzac qui peut impressionner le stentor qu’est Vidock: sa parole fangeuse, illuminée par le vocabulaire des bagnes, roule sur l’assistance et hypnotise les l’auditoire. — (Bruno Roy-Henry, Vidock, éditions l’Archipel, 2001, page 271)
- Il couvre le chœur de sa voix de stentor pendant les cantiques. — (Antoine Bello, Scherbius (et moi), Gallimard, 2018, page 229)
- (Par analogie) Protozoaire cilié d’eau douce en forme de porte-voix.
- Si l’on prend un infusoire assez volumineux, tel que le stentor, et qu’on le coupe en deux moitiés contenant chacune une partie du noyau, chacune des deux moitiés régénère un stentor indépendant. — (Henri Bergson, L’Évolution créatrice, 1907)
-
essor
- Action de l’oiseau qui s’élance pour prendre son vol.
- Avant que la nitée Se trouvât assez forte encor Pour voler et prendre l’essor. — (Jean de la Fontaine, Fab. IV, 22.)
- (Sens figuré) Ses rues, dans le silence d’un lieu désert, attendent le claquement des volets, l’ouverture des portes, le hennissement des chevaux, l’essor d’une marmaille. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Par analogie) Envol d’un aéronef.
- […], nous menions une vie désordonnée, parce que nous étions toujours sur le qui-vive, prêts à prendre notre essor le lendemain matin. — (Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930)
- (Sens figuré) Élan vers le haut.
- Et dès que son Dieu l’ordonne, Son âme, prenant l’essor, s’élève d’un vol rapide Vers la demeure où réside Son véritable trésor. — (Jean Racine, Cantique, II.)
- Élan hâtif.
- M’en croirez-vous, monsieur ? Prenez l’essor. — (Hauteroche, le Souper mal apprêté, sc. 18.)
- (Sens figuré) Mouvement moral, comparé à l’essor de l’oiseau, par lequel un homme, un esprit, une âme se portent aux choses élevées, étendues.
- Et quand je me demande un titre légitime D’où prendre quelque gloire et chercher quelque estime, Je vois pour tout appui de mes plus hauts essors Le néant que je suis et le rien d’où je sors. — (Pierre Corneille, Imit. III, 40.)
- Succès qu’obtient un livre, une idée.
- N’espérons plus que la haine pardonne à mes chansons leur trop rapide essor. — (Pierre Jean de Béranger, Ad. à la camp.)
- (Sens figuré) Action de débuter en quelque chose avec énergie, avec hardiesse et liberté.
- Favoriser l’essor du talent.
- (Désuet) Publication, sortie d'un livre.
- Si l’on peut pardonner l’essor d’un mauvais livre, Ce n'est qu’aux malheureux qui composent pour vivre. — (Molière, Mis. I, 2.)
- Développement qui a quelque chose de rapide comme le vol de l’oiseau.
- La vie n'avait pas encore pris un grand essor à l'époque de la formation ardoisière. Ce n'est guère que dans la partie supérieure […] que l'on trouve quelques fossiles. — (Edmond Nivoit, Notions élémentaires sur l’industrie dans le département des Ardennes, E. Jolly, Charleville, 1869, page 17)
- Nous avons constaté l’essor d’Alès, et Nîmes même a gagné quelques milliers d’âmes de 1912 à 1926. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Pourtant ces épreuves et tribulations suscitèrent, dans leurs rangs, un essor idéologique et organisationnel nouveau, […]. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, p.98)
- Le XIXe siècle marque véritablement l’essor de la pêche hauturière : à Terre-neuve d'abord, puis en Islande. — (Christian Querré, La Grande Aventure de Terre-Neuvas de la baie de Saint-Brieuc, 1998)
- (Technique) Ouverture dans le haut d’une cave enterrée ou d’une galerie avec un conduit vertical vers la surface pour assurer une ventilation par convection naturelle.
- Essor d’une galerie de mine, d’une champignonnière, d’une cave à vin de champagne.....
- (Sens figuré) Libération d’une contrainte.
- On tenait ce jeune homme dans une trop grande contrainte, il a pris depuis son essor.
-
bitord
- (Marine) Petit cordage composé de deux, trois, ou même quatre fils de caret, goudronnés et tortillés ensemble.
- Il portait une grosse chemise bleue à moitié usée qu’il attachait ordinairement autour de ses reins avec un bout de bitord. — (Eugène Sue, Atar-Gull, 1831)
- M. Monnard, le second, un carnet à la main, pointait les glènes de filin, le bitord, tout le matériel que déversaient les camions des shipchandlers. — (Roger Vercel, Ceux de la Galatée, Albin Michel, 1949, p. 13)
-
lécanore
- Genre de lichens très répandu.
- La lécanore parelle, dite parelle, orseille terrestre ou orseille d'Auvergne, sert à la préparation de la pâte tinctoriale appelée orseille et pain de tournesol ; c'est en faisant macérer ces pains dans l'eau que les chimistes obtiennent leur teinture dite improprement de tournesol.
- La lécanore tinctoriale, nommée cochenille végétale, donne une belle laque violette.
- Le thallus des lécanores est toujours crustacé ou tartareux ; il est surtout très-épais et très-développé dans l’espèce dont nous allons parler. — (Antoine Laurent Apollinaire Fée, Cours d’histoire naturelle pharmaceutique, 1828, vol. 1, p. 181)
-
atlantosaure
- (Paléontologie) Genre de dinosaure sauropode gigantesque du Jurassique.
- On nous dit qu’il a existé, voici de cela quelques milliers de siècles, des animaux tels que le ptérodactyle, l’iguanodon, le brontosaure, l’icthyosaure, le mégalosaure, l’atlantosaure. — (Revue philosophique de la France et de l’étranger, volume 67, 1909)
-
redore
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe redorer.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe redorer.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe redorer.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe redorer.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe redorer.
-
détors
- Qui est détordu.
- Du fil détors, de la soie détorse.
-
picador
- (Tauromachie) Cavalier qui dans les combats de taureaux attaque l’animal avec la pique.
- Il y a deux classes principales de toreros : les picadors, qui combattent à cheval, armés d’une lance ; et les chulos, à pied, qui harcèlent le taureau en agitant des draperies de couleurs brillantes. Parmi ces derniers sont les banderilleros et les matadors, dont je vous parlerai bientôt. — (Prosper Mérimée, Lettres d’Espagne, 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, pages 38-39)
- mais le silence ne tarda pas à se rétablir, le taureau ayant fendu en deux le cheval du premier picador et désarçonné le second. — (Théophile Gautier, « Malaga, le cirque et le théâtre », Revue des deux Mondes, 1842).
- Le picador a pour arme une lance ferrée d’une pointe d’un ou deux pouces de longueur ; ce fer ne peut pas blesser le taureau dangereusement, mais suffit pour l’irriter et le contenir. Un pouce de peau adapté à la main du picador empêche la lance de glisser ; la selle est très-haute par devant et par derrière, et ressemble aux harnais bardés d’acier où s’enchâssaient, pour les tournois, les chevaliers du moyen âge ; les étriers sont en bois et forment sabots, comme les étriers turcs ; un long éperon de fer, aigu comme un poignard, arme le talon du cavalier ; pour diriger les chevaux, souvent à moitié morts, un éperon ordinaire ne suffirait pas. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
- Le picador alcoolique et grisonnant avait devant lui un verre d’eau-de-vie de cazalas et se délectait à contempler une table où avaient pris place le matador dont le courage avait fui, et un autre matador qui avait renoncé à l’épée pour redevenir banderillero, et deux prostituées apparemment très décaties. — (Ernest Hemingway, La Capitale du monde, 1936. Traduit de l’anglais américain par Marcel Duhamel, 1946. Traduction revue par Marc Sapora, 2001, page 32)
- gigors
-
héliport
- Aéroport pour hélicoptères.
- Souvent un grand H dessiné sur le sol indique un héliport.
- Le biturbine affrété par le milliardaire américain n’a pas été autorisé à se poser sur l’héliport de Zermatt. — (« Bill Gates refoulé par Air Zermatt ! », LeMatin.ch, 22 aout 2012)
- Le district de Shihuanshan, qui contient le port de Jiuzhou et l’héliport, est le centre de transport de la zone spéciale. — (Michael Oborne, Les zones économiques spéciales de la Chine, 1986, p. 142)
-
indolore
- Qui ne fait pas mal, qui ne cause pas de souffrance, sans douleur.
- Cet examen simple, indolore et faiblement irradiant permet d’analyser la solidité de l’os en mesurant la masse de calcium, la densité minérale osseuse (DMO), donnée en g/cm3. Plus la DMO est faible, plus le risque de fracture est élevé. — (France Mutuelle Magazine, n° 174, octobre-novembre-décembre 2022, page 23)
- Qui est le siège d’aucune souffrance.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- blancafort
-
rapport
- Revenu, produit d’une chose.
- On cultive la gesse comme les pois, soit au champ, soit au jardin. Son produit est en raison de la qualité de la terre où on la sème ; mais pour qu'elle devienne d'un grand rapport , il faut la placer dans un bon fonds. — (Cours complet d'agriculture théorique, pratique, économique, et de médecine rurale et vétérinaire, […], ou Dictionnaire universel d'agriculture, par l'Abbé Rozier, tome 3, Paris chez Buisson, chez Léopold Collin & chez D. Colas, 1809, page 580)
- Cette place, cet emploi est de grand rapport, d’un grand rapport, d’un bon rapport, Les profits, les émoluments de cette place, de cet emploi sont considérables.
- Compte-rendu d’une activité ; témoignage de choses vues ou entendues.
- Il a fait un fidèle rapport de ce qu’il a vu. — Je m’en tiens à son rapport.
- (Vieilli) Récits qu’on fait, par indiscrétion ou par malignité, de certaines choses que l’on prétend avoir vu faire ou entendu dire.
- Ajouter foi aux rapports. — On les a brouillés ensemble par de faux rapports.
- Compte qu’on rend à quelqu’un de quelque chose dont on est chargé.
- Alexandre de Gavinard, le grand financier […] rédigeait […] le septième rapport qu’il devait présenter, le jour même, à la septième société de crédit dont il était l’inévitable président. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- Le banquier ayant le devoir de s’informer est fautif s’il consent des concours avec des documents comptables non assortis du visa du commissaire aux comptes ou lorsqu'il ne prend pas connaissance de leur rapport. — (André Buthurieux, Responsabilité du banquier, chez l’auteur/TheBookEdition, 2012, page 97)
- (Militaire) Compte-rendu des diverses opérations effectuées dans l’unité : mutations, punitions, demandes, etc.
- Aller au rapport.
- (Chasse) Compte-rendu de la quête qu’on a faite et du lieu où est la bête qu’on a détournée.
- Le lieutenant de la vénerie n’a pas encore fait son rapport. — Dès que le valet de limier eut fait son rapport.
- (Droit) Exposé qu’un juge fait d’un procès devant les autres juges d’un même tribunal.
- Ouï le rapport. — Mon procès est au rapport de tel conseiller. — Faire le rapport d’une affaire, d’un procès.
- Exposé dans lequel on rend compte d’un travail, d’un examen particulier fait par un comité, par une commission.
- Faire un rapport sur des pétitions, sur un projet de loi. — Le rapport de la commission lui fut très favorable. — On a ordonné l’impression de ce rapport.
- Témoignage que rendent, par ordre de justice ou autrement, les médecins, les chirurgiens, les experts.
- Suivant le rapport des médecins. — Selon le rapport de cet architecte, cette maison ne menace pas ruine. — Homologuer un rapport d’expert.
- Relation entre des choses ou des personnes.
- Convenance ; conformité ; analogie.
- Les glaces de la mer Blanche n’avaient que peu de rapports avec celles de la banquise, et les cargos étaient précédés et convoyés par de remarquables « brise-glaces ». — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- C’est drôle qu’il se fût plutôt entiché de la gamine… Céline Thiébault pourtant était plus en rapport d’âge avec lui. Ce n’eût été ni moins décent, ni moins excusable. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 92)
- On étudiera également les possibilités d’épelation du malade pour des mots en rapport avec son niveau scolaire. — (Julián de Ajuriaguerra et Hécaen, Le Cortex cérébral ; étude neuro-psycho-pathologique, Masson, 1960, page 170)
- Liaison, de connexion, de relation que certaines choses ont ensemble.
-
pore
- (Anatomie) Ouverture imperceptible dans la peau de l’homme ou de l’animal, par où se fait la transpiration. Il n’est guère d’usage qu’au pluriel.
- Les observateurs comprendront alors que la Péchina, chez qui la passion sortait par tous les pores, réveillât en des natures perverses la fantaisie endormie par l’abus ; de même qu’à table l’eau vient à la bouche à l’aspect de ces fruits contournés, troués, tachés de noir que les gourmands connaissent pas expérience, et sous la peau desquels la nature se plaît à mettre des saveurs et des parfums de choix. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre onzième)
- (Sens figuré) Il sue l’hypocrisie par tous les pores.
- Petits orifices, petites ouvertures analogues dans les végétaux. (→ voir plasmodesme)
- L’air était d’une transparence bleuâtre, sa lumière crue enveloppant tout, frappant tout, pénétrait jusque dans leurs pores les vieux bois gris de la barque, [...] — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 44, 2012)
- (Par extension) Interstices qui séparent les molécules d’un corps.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.