Dictionnaire des rimes
Les rimes en : irrévocable
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "irrévocable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
inacceptable
- Qu’on ne peut ou qu’on ne doit pas accepter.
- Par exemple, de la folle-avoine sera plus inacceptable dans une production de céréales destinée à la panification, que une céréale destinée à l'alimentation du bétail. — (Gabriel Guet, Mémento d'agriculture biologique, 2e édition, éditions Agridécisions, 2003, page 187)
- Les politiques visant à « désethniser », ou à éliminer d’une autre façon des groupes ou certains éléments de leur culture, sont inacceptables sauf dans le cas de coutumes incompatibles avec les lois et usages des nations civilisées et avec les droits civiques et humains généralement admis, et dans le cas de coutumes spécifiées comme répréhensibles dans les accords internationaux. — (Le Monde moderne, 1978, volume 16, page 98)
-
changeable
- Qui peut être changé.
- Or, le caractère d’une nation, modifiable très-lentement à travers les siècles, toujours très-particulier, est moins changeable encore que celui d’un individu, lequel lui-même ne se change guère. — (Charles-Augustin Sainte-Beuve, Mémoires de Lafayette, dans la Revue des deux mondes, tome III, Société typographique belge, Adolphe Wahlen et Cie, Bruxelles, 1838, page 206)
- Dans son ouvrage Hakadhā Takallama Ibn ʿArabī (Ainsi parlait Ibn ʿArabī), Abū Zayd souligne que la charīʿa a un aspect intérieur et un autre extérieur ; elle est une expression linguistique et historique changeable d’une vérité immuable. — (Wasim Salman, L’islam politique et les enjeux de l’interprétation: Naşr Ḥāmid Abū Zayd, Éditions Mimesis, 2017)
- Tout ceci en envisageant avec le patient ce qui est changeable à court terme, changeable à long terme, et ce qui ne l’est pas. — (Frédéric Chapelle & al., Aide-mémoire - Thérapies comportementales et cognitives en 37 notions, 3e édition, Dunod, Malakoff, 2018, page 146)
-
gonflable
- Qui peut être gonflé.
- Les élèves de 4e et de 3e du collège Gounod ont assisté à une séance de planétarium à l’intérieur d’une structure gonflable amenée par Gilles Rémy, enseignant à l’Université de Cergy. — (Saint-Cloud magazine, n° 403, février 2023, page 10)
-
niable
- Qui peut être nié.
- Ce fait n’est pas niable.
- (Proverbial) Tout mauvais cas est niable, se dit lorsque quelqu’un nie une faute qu’il a commise ou dont on l’accuse.
-
contestable
- Qui peut être contesté.
- Malgré sa corpulence excessive, l’autorité de M. Hector sur ses subordonnés n’est guère contestable. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- En affirmant son choix pour une signification plutôt qu’une autre, elles servent à décontester des concepts fondamentalement contestables. — (Frédéric Ramel, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Benoît Durieux, Dictionnaire de la guerre et de la paix, 2017)
-
arrosable
- Qui peut être arrosé.
- Sur ce principe, Leiser, dans son Jus georgicum, lib.3, cap.9, n° 18, décide d'après la loi 3, § 2, ff aqu pluv. arcend., que l'inférieur ne peut se plaindre de ce que le supérieur a converti une terre semable en un pré arrosable. — (Joseph Dubreuil, Charles Joseph Barthélémy Giraud, Analyse raisonnée de la législation sur les eaux, volume 1, page 374, 1842)
-
impénétrable
- Qui ne peut être pénétré ; au travers duquel on ne peut passer, pénétrer.
- Nous avançons à la machette dans la bien nommée forêt impénétrable de Bwindi. — (journal Le Télégramme, édition Morlaix, 30 juillet 2022, page 14)
- Il savourait cette existence en plein air, sous les bois presque impénétrables qui hérissaient le penchant des collines, sur ces sommets déserts que les embruns de la Morgheda couvraient d’une poussière humide. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais, 1872)
- Mais New York ne copiait aucun peuple pour le désordre et le gâchis de son administration intérieure, un désarroi, grâce auquel des quartiers entiers échappaient à toute loi, devenaient impénétrables aussitôt que des batailles et des tueries de rue à rue y éclataient. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 210 de l’édition de 1921)
- Il est très répandu sur les terrains permiens des vallées voisines du Rabin et de la Savoureuse où il forme des fourrés impénétrables. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 130)
- (En particulier) (Physique) Qualifie la propriété qui fait que deux corps ne peuvent jamais occuper ensemble le même espace.
- Les corps sont impénétrables. La matière est impénétrable.
- (Sens figuré) Que l’on ne peut connaître, expliquer.
- Destins destins impénétrables Rois secoués par la folieEt ces grelottantes étoilesDe fausses femmes dans vos lits. — (Guillaume Apollinaire , La Chanson du Mal-aimé, 1913)
- Ne serait-il pas plus sage d'admettre une bonne fois pour toutes que certains mystères sont destinés à nous rester impénétrables ? — (Antoine Bello, Enquête sur la disparition d'Émilie Brunet, 2010 ; édition Folio, 2012, p. 241)
- Qui cache soigneusement ses opinions, ses sentiments, ses desseins, en parlant des personnes.
- Une lueur de joie passa dans le regard impénétrable du capitaine. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- Il portait un costume gris foncé, devait avoir dans les 60 ans, mais restait vif et musclé. Les rides qu'il avait au coin des yeux rayaient de vieillesse son visage dur et impénétrable. — (Jose Rodrigues dos Santos, La formule de Dieu, traduit du portugais par Carlos Batista, Paris : HC éditions, 2012, chap. 4)
- S'il a peu d'affinités avec l’impénétrable Robespierre que tous ces jeunes queutards traitent d’eunuque, il est fasciné en revanche par l’éloquence de l’avocat Danton qui n'a pas son pareil pour retourner un auditoire hostile. — (Alain Bouzy, La loi de la guillotine: La véritable histoire de la bande d'Orgères, Le Cherche-Midi, 2016, part.4, chap.1)
-
indéfinissable
- Qu’on ne peut définir.
- Malgré la brièveté de son regard, il put alors admirer l'expression de mélancolie qui donnait à la figure pensive de la comtesse je ne sais quel attrait indéfinissable. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Les Liméniennes ont toutes de belles couleurs, les lèvres d’un rouge vif, de beaux cheveux noirs et bouclés naturellement, des yeux noirs d’une expression indéfinissable d’esprit, de fierté et de langueur. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Il essaya de se persuader qu’il était à l’aise et en sécurité ; mais bientôt, l’indéfinissable inquiétude de l’animal sociable, abandonné dans la solitude, le tourmenta. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 328 de l’édition de 1921)
- Mais c'était l’irrégularité de la couleur de ses iris, l'un bleu pâle et l'autre jaune, qui achevait de conférer à son visage une étrangeté indéfinissable. — (Mélusine Vaglio, Kitty Lord : L'anneau ourovore, Hachette Livres, 2006)
- « C'est pour qui ? » se renseigna le Michel-Ange de l'épiderme, tout en se grattant les roustons à travers son calfouette distendu et d'une couleur indéfinissable. — (Laurent Bettoni, Les Costello, une série mordante, saison 1, éd. les indés, 2016)
- (Sens figuré) Qualifie les choses dont on ne peut se rendre compte.
- Une indéfinissable attraction poussait en avant ces hardis pionniers. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Et puis quelque chose d'indéfinissable, mais de troublant et d'enivrant, qui émanait il ne savait d'où, tout cela l'avait bouleversé, avait fait jaillir en lui des sources d'émotion dont il n'eût jamais soupçonné l'existence. — (Isabelle Eberhardt, Le Major, 1903)
- Un sourire d’une expression indéfinissable glissa sur les lèvres pâles et minces du pirate. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
-
insupportable
- Qu’il est impossible ou très difficile de supporter, d’endurer.
- Au contraire, le roi Hilperik, sorte d’esprit fort à demi sauvage, n’écoutait que sa propre fantaisie, même lorsqu’il s’agissait du dogme et de la foi catholique. L’autorité du clergé lui semblait insupportable, […]. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
- Mais qu'à l'époque tu étais maladivement pudibond. Inconcevable l'idée de comparaître tout nu sous les yeux du conseil de révision. Inimaginable, pour toi, l'idée de te faire examiner. Reluquer. Palper. Insupportable. — (Gerold Späth, Barbarville, traduit de l'allemand par Claude Chenou, Lausanne : L’Âge d’Homme, 1993, page 83)
- Cette manière d’aborder les choses n’aide pas à accepter la présente épreuve. Au contraire. Elle la rend insupportable et réactive une forme de conflit social (…). — (Mathieu Bock-Côté, Couvre-feu: rien de tout cela n’est normal, Le Journal de Québec, 13 janvier 2021)
- Il sent des douleurs insupportables.
- (Par extension) Qui est extrêmement désagréable ; exaspérant.
- Mais alors la vie casanière des miens m'était insupportable et j'avais beau refréner mon premier mouvement de révolte, tout, aussitôt en moi, la dénonçait. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- Té ! Boudiou ! s’écrie notre insupportable voisin qui n’a cessé de dire des insanités et de faire des calembours (et quels calembours, grands dieux !). — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Comment ose-t-il, ce bouffi plein de courants d'air, aussi malodorant qu'un pet de bouc, ce... cet insupportable merdailleur, plus nuisible que nuée de pigeons ? M'empêcher de quitter Cahors ! À moi ! — (Jean-Louis Marteil, La chair de la Salamandre: boires et déboires d'un usurier cahorsin au XIIIe siècle, L'Hydre éditions, 2002, p. 205)
- (Emploi substantivé) — Moi, à quarante-cinq ans, ça en fait déjà vingt-sept que je suis mariée avec un insupportable qui m’a volé ma jeunesse. — (Pierre Lucas, Taupe-là, 2014)
-
cyclable
- Où l'on peut faire du vélo.
- Sans doute avait-elle raison, au moins en considération des quatre traversées du Champ-de-Mars que comportait ma condition d'externe libre, un Champ-de-Mars à peu près cyclable en été, comme nous l'avons vu, mais vite gadouilleux en mauvaise saison. — (Maurice Le Lannou, Saint-Brieuc, page 77, Champ vallon, 1986)
- Qui facilite l’utilisation de vélo.
- aménagements cyclables.
- politique cyclable.
-
irréprochable
- Qui ne mérite pas de reproche.
- Elle imagina qu’en devenant irréprochable, catholiquement parlant, elle arriverait à un tel état de sainteté, que Dieu l’écouterait et accomplirait ses désirs. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- L'un d'eux, M. Hanson, nous invite à souper. Nous entrons dans une confortable maison danoise, d'une irréprochable propreté ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- On voit que la moralité des armateurs et des gros négociants n'était pas toujours irréprochable et que l'amour ancillaire avait, à Saint-Malo, de chauds pratiquants. — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo : Les Corsaires chez eux, Édouard Champion, 1929, page 110)
-
simplifiable
- Que l’on peut simplifier.
- La fraction U/Q doit être irréductible; autrement on pourrait réduire le second membre de la dernière inégalité à une fraction de dénominateur plus simple que V; donc la fraction proposée serait simplifiable, ce qui est contre la supposition. — (Louis Lefébure de Fourcy, Leçons d’algèbre, Bachelier, Librairie de l’École polytechnique, Paris, 1833, page 582)
- Il n’est pas plus difficile, dit un proverbe persan, d’administrer 1 000 tomans que 10 ; vos affaires sont simplifiables pour une tête organisée comme est la vôtre, seulement, ne vous irritez pas ; faites-vous un raisonnement d’avoué français ; voyez tout froidement. — (Honoré de Balzac, Lettres à l’étrangère, tome II, Calmann-Lévy, Paris, 1906, page 459)
- L'information est alors transformée, par les médias, les faits techniques ne pouvant constituer un moment clé de l'histoire principale car ils échappent aux compétences des journalistes et ne sont pas réductibles, ni simplifiables, doivent être intégrés dans une histoire qui permet à l'événement d'exister. — (Marie-Noële Sicard, Entre médias et crises technologiques: Les enjeux communicationnels, Presses Universitaires Septentrion, 1998, p. 31)
- La fraction 4/6 n'est pas sous forme irréductible car 4 et 6 ont en plus de 1 le nombre 2 comme diviseur commun. Cette fraction est donc simplifiable et on a : 4/6 = 2×2/3×3 = 2/3 en simplifiant par 2 en haut et en bas. — (Marie-Virginie Speller, Se préparer au test d'aptitude : Tremplin 2, Passerelle 2, AST2, HEC, Essec, […], éd. Dunod, 2012, p. 17)
-
invendable
- Que sa mauvaise qualité empêche de vendre.
- Plus de trente ans Lombroso menait sa guerre contre les grands propriétaires ayant de l'intérêt à nourrir leurs ouvriers avec du mauvais maïs invendable, et contre leurs suppôts déshonorant la science. A la fin, il obtenait qu'une loi défendît la vente et l’importation du grain mortifère. — (Archivio di antropologia criminale, psichiatria e medicina legale, Fratelli Bocca, 1915, p. 615)
- Mais, la quasi-totalité des vins algériens courants servaient à améliorer les gros rouges du Midi par « coupage », et même à sauver carrément des lots presque invendables. D'où le nom de « vins médecins » qu'on a donné à ces importés. — (Léon Célérier, Six générations en Algérie, Les Presses universelles, 1978, p. 192)
-
fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
-
incorporable
- Qui peut être incorporé.
- Incorporé veut dire entré dans un corps, et incorporable, qui n’y est pas encore entré. — (Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre, Harmonies de la nature 5)
-
inattaquable
- Qu’on ne peut pas attaquer.
- il est puissant contre moi, il le serait contre vous, il le serait contre le roi lui-même, protégé qu’il est par un irréprochable passé et par une position presque inattaquable. — (Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, édition de G. Sigaux, 1981 (date de l’édition), vol. 1, page 643)
- (Sens figuré) Un droit, un titre inattaquable.
-
fermentable
- (Rare) Qui est susceptible de fermenter.
-
augmentable
- Qui peut être augmenté.
- Une grandeur supposée toujours augmentable ou divisible de plus en plus, ne peut être supposée augmentée ou divisée à l’infini, en sorte qu’elle ne soit plus augmentable ou divisible. — (Gilbert-Charles Le Gendre, Traité de l’opinion ou Mémoires pour servir à l’histoire de l’esprit humain, seconde édition, tome VI, Briasson, Paris, 1735, page 402)
- L’infini en puissance est potentialité, virtualité. Il se trouve dans le nombre, puisque ce dernier est augmentable à l’infini en puissance ; mais il ne saurait y avoir de nombre ultime, un nombre « infini actuel ». — (Jean-Pierre Luminet, Marc Lachièze-Rey, De l’infini : Horizons cosmiques, multivers et vide quantique, Dunod, Paris, 2005)
- Les AirPods Pro sont utilisables, en écoute continue, pendant 4h30, une durée augmentable jusqu’à 24 heures avec le boitier, lui-même rechargeable sans fil avec les chargeurs Qi. — (Nouvelle chute de prix sur les AirPods Pro avec 24% de remise chez XXX, laprovence.com, 29 décembre 2020)
-
buvable
- Qui peut être bu.
- Ce vin n’est pas bon, mais il est buvable.
- La forme gel buvable est utilisée pour le traitement symptomatique des gastralgies.
-
indéchiffrable
- Qui ne peut se déchiffrer.
- Non seulement les codes d'aujourd'hui sont, de fait, indéchiffrables, mais le problème de distribution des clefs a été résolu. Selon Philip Zimmermann, nous vivons un âge d'or de la cryptographie : « Avec les moyens modernes, on peut coder en restant réellement hors de portée de toute forme connue de cryptanalyse. […]. » — (Simon Singh, Histoire des codes secrets: De l’Égypte des Pharaons à l'ordinateur quantique, traduit de l'anglais par Catherine Coqueret, Éditions Jean-Claude Lattès, 2009, chap. 8)
- (Sens figuré) Le caractère de cet homme est indéchiffrable.
- (Par extension) Qui est difficile à lire.
- Il les récita d'une haleine, sans en omettre un seul mot, tandis que Guilleragues en écrivait les parties essentielles sous sa dictée, en une forme abrégée et indéchiffrable. — (Ernest Daudet, Fils d'émigré, Éditions Bibebook, 2015, page 128)
- (Sens figuré) Qui est obscur, embrouillé, qu’on ne peut expliquer.
- L’énigme semblait indéchiffrable. Les gens de Cornabeuf, sentant peser sur eux l’horreur de ce mystère, se barricadaient le soir dans leurs maisons. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
-
injustifiable
- Qui ne saurait être justifié.
- [...] la persécution, l’oppression des consciences est injustifiable aux yeux de la raison, de la liberté civile, & de la religion bien entendue : [...] — (William Blackstone, Commentaire sur le code criminel d'Angleterre, traduction de l’abbé Coyer, tome premier, Knapen, Paris, 1776, page 46)
- Certes, l’Allemagne avait violé la neutralité de la Belgique, et, en 1871, avait annexé l’Alsace et une partie de la Lorraine [...]. La guerre n’en avait pas moins été une boucherie inutile et injustifiable, une monstruosité. — (Laurent Schwartz, Un mathématicien aux prises avec le siècle, Odile Jacob, 1997, page 99)
- Au moment où doivent s’amorcer les consultations publiques sur le projet de loi 66, cette coalition éclectique plaide que celui-ci est irresponsable et injustifiable en pleine crise climatique. — (Projet de loi 66 : Une coalition dénonce une relance «axée sur le béton», lapresse.ca, 20 octobre 2020)
-
incommensurable
- (Arithmétique, Géométrie) (Vieilli) Qui n’a pas de commune mesure, en parlant de deux quantités.
- La racine carrée de 2 est incommensurable avec l’unité.
- Le côté d’un carré et sa diagonale sont incommensurables.
- La circonférence et le diamètre sont incommensurables.
- Immesurable.
- Entre elles deux se trouve l'incommensurable différence du prévu à l'imprévu, de la force à la faiblesse. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Qui est très grand ou infini.
- « La réunion de toutes ces circonstances constitue sans doute une position brillante, mais de là à porter le roi, cet homme si fin et si habile à tromper, à confier un ministère à M. Grandet, la distance est incommensurable ! » — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
- L’idée, une fois acceptée, est inséparablement connexe d’une autre idée, celle de la condition de l’Univers sidéral, tel que nous le voyons maintenant, c’est-à-dire d’une incommensurable diffusion à travers l’espace. — (Edgar Poe, Eureka, 1848, traduction de Charles Baudelaire, 1864)
- Au fond d'une vallée qui semblait être d'une incommensurable profondeur, la rivière Fnjóská dessinait un ruban argenté sous un dôme de noirs nuages. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 83)
- Beaucoup d'entre eux avaient pour principal moteur leur incommensurable orgueil, et ils s'imaginaient que, leur nom devant briller d'un singulier éclat dans les annales de l'humanité, ils pouvaient acheter cette gloire future par quelques sacrifices. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre VII, La morale des producteurs, 1908, page 328)
- April avait vingt et un ans, trois ans de plus que moi. Il me semblait que c’était une différence incommensurable. — (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 113)
- Mais pour la première fois, au moment de noter ou de taper sur le clavier, il n’y avait rien d’autre qu’une immense fatigue ou un incommensurable découragement. — (Delphine de Vigan, Rien ne s’oppose à la nuit, J.-C. Lattès, 2011)
- (Mathématiques) Dont le rapport est irrationnel.
-
négligeable
- Qui peut être négligé.
- De nombreux jaunes, par exemple, qu'ils soient d'origine naturelle (flavoniques) ou artificielle (azoïques) présentent une fluorescence non négligeable. — (Éric Felder, Surfaces, tribologie et formage des matériaux, 2001, page 139)
- (Sciences) Se dit des petites quantités qui peuvent être négligées sans inconvénient, dont il est inutile de tenir compte.
- Gontran. — Je ne compte pas son vieux, n’est-ce pas ? Qu’est-ce que c’est qu’un vieux ? C’est une quantité négligeable. — (Georges Feydeau, Monsieur chasse !, 1892)
- Et moi, petit garçon taciturne, quantité négligeable, moi, je les méprisais dans mon cœur. — (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 187)
- Mais toujours, en moi, cette accusation : « Tu aurais pu l’aimer davantage. Souviens-toi du jour où, parce que tu croyais avoir tout ton temps, tu as négligé de la prendre. Quel prix le temps a conféré à ce négligeable moment. » — (Philippe Sollers, Une curieuse solitude, Seuil, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 85)
- 7 mai 1940 – […] c’est la guerre. Elle nous mange le cœur et la tête, et je me révolte d’être sans poids dans cette tempête, spectateur inutile et quantité négligeable, j’ai l’impression que la seule façon de participer à ces jours dont chaque goutte compte, c’est de tenir mon journal. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 12)
- (Mathématiques) Se dit d'un événement A d'un univers probabilisé (Ω,P) tel que P(A)=0.
-
impérissable
- Qui ne peut périr.
- Certains philosophes soutiennent que la matière est impérissable.
- (Par extension) Qu’on suppose devoir durer très longtemps.
- Eh bien, continua Coconnas gravement, ce grand homme ne me paraît pas s’être abusé quand […] il regarde la vertu comme une plante balsamique d’un impérissable parfum et d’une efficacité souveraine pour la guérison des blessures. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- Le vin comme l’amour, L’amour comme le vin, Qu’ils soient impérissables, Qu’ils soient sans lendemain, Qu’ils soient bourrus, tranquilles, Acerbes ou élégants,Je suis sûre qu’il ne faut pas Mettre d’eau dedans. — (Juliette Noureddine, Petite messe solennelle, 2008)
-
diable
- (Bible, Religion) Créature infernale.
- Tu as parlé du diable, mon saint clerc : n’as-tu pas peur qu’il ne vienne te rendre visite pendant un de tes passe-temps rebelles aux canons ? — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les vices et les passions dans l’art chrétien sont, comme le diable, symbolisés par des animaux. — (Charles Louandre, L’épopée des animaux, dans La revue des deux mondes, t. 4, 1853, page 1150)
- Lorsque la troupe des pastoureaux entra dans Orléans, le jour de saint Barnabas, l'évêque de cette ville interdit à tous ses clercs d'assister à ses prédications ; car, disait-il, ce sont les souricières du diable. — (Jean-Charles-Léonard Simonde Sismondi, Histoire des Français, t. 5, 1836, page 194)
- Mais le diable a soufflé là dessus, de son haleine fiévreuse et empestée, et les pires billevesées ont pris leur vol. L’homme a inventé les dieux et il a crée l’amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- (Sens figuré) Personne très méchante, ou violente, emportée, ou d’une pétulance excessive, d’une turbulence incommode et bruyante.
- Avec son air de douceur, cette femme est un vrai diable. – C’est un petit diable que cet enfant-là.
- Nous étions environ quatre-vingts diables, hardis comme des oiseaux de proie. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- (Par extension) Homme (voir pauvre diable)
- Je ne vous garde pas rancune, car je suis bon diable, malgré mes airs d’ours […]. — (Comtesse de Ségur, L’Auberge de l’Ange Gardien, 1888)
- (Logistique) Outil de manutention muni de deux roulettes et de deux bras permettant de déplacer de lourds objets.
- Récipient de terre cuite qui permet de cuire sans eau à l’intérieur d’un feu.
- Enfin, on appelait « diable » une poêle en terre cuite où l’on faisait « grâler » les marrons et les pommes de terre. — (Robert Colle, Légendes et contes d’Aunis et Saintonge, éditions Ruella, 1979, page 56)
- (Vieilli) Espèce de charrette à quatre roues fort basses, qui sert au transport de certaines marchandises et qui fait beaucoup de bruit en roulant sur le pavé.
- Nom vernaculaire d’une espèce de cigale.
- Nom vernaculaire de divers oiseaux.
- Nom vernaculaire de quelques poissons telles les baudroies.
- (Billard) (Québec) Long manche en bois avec un embout métallique ou en plastique sur lequel repose la flèche d’une queue de billard lorsque la boule est éloignée. Aussi appelé râteau ou baguette râteau.
- (Cartes à jouer) Quinzième arcane du tarot de Marseille.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.