Dictionnaire des rimes
Les rimes en : irisable
Que signifie "irisable" ?
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- Qui est susceptible de prendre l’irisation.
- Les verres irisables sont de mauvais verres. — (Henri de Parville, Journal officiel 1er février 1877, page 792, 2e colonne)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "irisable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
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inanalysable
?- Qui ne peut être analysé.
- Il pesa un à un ses moindres mots, ses regards, mille choses inanalysables et cependant expressives. — (Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale, tome I, page 285)
- […], non seulement la morte ne dégagea aucune odeur de putréfaction, mais encore elle continua à embaumer, comme de son vivant, une senteur inanalysable, exquise. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Je ne parle ici que selon la chair. S'il est question de tout un ensemble de transmissions plus inanalysables, c'est de la terre entière que nous sommes les légataires universels. — (Marguerite Yourcenar, Archives du Nord, Gallimard, 1977, page 46)
- Il est également intéressant de noter que même certains mots de base, qui dans la plupart des langues correspondent à des mots inanalysables, sont des composés. — (Nicolas Tournadre, Le prisme des langues, page 275, 2014, ISBN 978-2-36057-047-8)
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électrolysable
?- (Physique) Qui est susceptible d’être électrolysé.
- Il déduit de ces résultats, que, en augmentant la quantité du sel moins électrolysable, on rend ainsi moins forte l’affinité entre ses éléments. — (Archives de l’électricité: supplément a la Bibliothèque universelle de Genève, tome premier, Bureau de la Bibliothèque Universelle, 1841, page 338)
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inexpiable
?- Qui ne peut être expié.
- Ces gens là, quelque pitoyables que nous nous montrions pour eux, nous garderont jusqu'au bout la même haine inexpiable. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 59)
- Elle sera seule éternellement. Que lui fait ? Sa vengeance inexpiable et un souvenir d’amour lui tiennent compagnie. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 148)
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imprimable
?- Qui peut être imprimé, en parlant d’un texte, d’un document.
- Vous aurez bientôt une lettre ostensible, sur les Sirven, qui peut-être sera imprimable, supposé qu’il soit permis d’imprimer des choses utiles. — (Voltaire, Lettre Damilaville, 27 mars 1767)
- Si la chose était imprimable, cela vous ferait un bon remplissage d’une soixantaine de pages ; mais cela n’est imprimable en aucun sens. — (Lettre d’Anne-Robert-Jacques Turgot, dans Œuvres de Turgot et documents le concernant, volume 3, Alcan, paris, 1913, page 492)
- Sur quoi on peut imprimer.
- Deux cas se présentent :- ou le matériau n’est pratiquement pas imprimable ou les résultats obtenus ne sont pas assez satisfaisants pour promouvoir le contenant,- ou au contraire le matériau d’emballage est imprimable. — (Notes et études documentaires, La Documentation française, 1965, page 53)
- La zone non imprimable dépend de l’imprimante de bureau utilisée. — (Corinne Hervo, Publisher 2003, ENI, 2004, page 242)
- La surface imprimable est délimitée par les lignes pointillées intérieures. — (Adobe press, Adobe® Illustrator® CS6, Pierson, 2012, page 57)
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insociable
?- (Société) Qui n’est pas sociable ; qui n’aime pas vivre avec les autres.
- Cette fainéantise prodigieuse le rendait tellement insociable que jamais aucune femme n’avait envisagé, sans effroi, de partager son sort. — (Charles Exbrayat, Les Menteuses, chapitre II, Librairie des Champs-Élysées, 1970)
- Une tête dorée, immobile aux aguets entre des touffes de scabieuses et d’orpin jaune, un regard sérieux et presque insociable, c’est tout ce que j’eus d’elle ce jour-là. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, page 83)
- Estimable, honorable, admirable, Alceste n’est pas moins infréquentable, insociable, invivable, imbuvable. — (Dominique Jamet, Quoi de neuf ? Molière sur bvoltaire.fr. Mis en ligne le 9 février 2014, consulté le 23 juin 2019)
- (Société) Qui contrarie la vie sociale.
- […] c’est, par exemple, un des défauts les plus insociables de l’homme, que, tandis qu’il dort, et justement quand il goûte lui-même le plus profond repos, il tient souvent son compagnon éveillé par un ronflement effréné. — (Johann Wolfgang von Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Hachette, 1889, page 83)
- (Physique) Qui ne crée pas de liens.
- La physique trouve souvent des corps qui sont insociables, des corps qui ne peuvent se lier, se mêler, ni s’accorder. — (Dictionnaire de la conversation et de la lecture, tome 33, à Paris chez Belin-Mandard, 1837, page 99)
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aimable
?- (Sens propre) (Désuet) Qui mérite d’être aimé.
- O fortune ! ô destinée ! un voleur est heureux et ce que la nature a fait de plus aimable a péri peut-être d'une manière affreuse, ou vit dans un état pire que la mort. — (Voltaire, Zadig ou la Destinée, XIV. Le brigand, 1748)
- 12 janvier 1941 – On a toujours tendance à croire que si on n’est pas aimé c’est qu’on n’est pas aimable. Hélas ! C’est beaucoup plus compliqué que cela. — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 128)
- (Spécialement) (Soutenu) Qualifie des personnes qui plaisent par leurs agréments.
- A cet instant, un élégant cabriolet stoppa derrière la limousine et deux aimables personnes sautèrent sur le pavé. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Les indigènes se montraient très sympathiques, aimables et complaisants ; leurs figures du type mongol caractérisé, souriaient, intelligentes et franches. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Qui se comporte de façon socialement correcte avec les autres, qui fait preuve de politesse et de gentillesse.
- Ultracompétente et plutôt aimable (pour peu que vous respectiez son statut), elle sait contourner le règlement pour sauver la peau d’un malade : en l'occurrence, bibi. — (Gilles Bertin, Trente ans de cavale, 2019)
- La politique du Japon rappelle le caractère de ses habitants : aimable et pleine de sollicitude à la face du monde, elle opprime, vole et massacre de l'autre côté du décor. — (Albert Gervais, Æsculape dans la Chine en révolte, Gallimard, 1953, page 14)
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chômable
?- Que l’on doit chômer, en parlant des jours fériés.
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immangeable
?- Qui ne peut pas être manger.
- Ainsi le signe culinaire devient-il décor grotesque, ornement ridicule d'un visage: signe définitivement dépourvu de sa fonction puisqu'il est désormais à jamais immangeable. Il est devenu sinon corps (de Fanchon), du moins appendice nasal et dans une remarquable métonymie renversée, qui est aussi l'inversion d'une castration symbolique, l'épouse en colère est devenue, par le nez, boudin! — (Les Contes de Perrault : La contestation et ses limites , Furetière: actes de Banff, Paris & Seattle : Papers on French seventeenth century literature, 1986, éditions W. Leiner, 1987)
- (Religion) Qu'il convient de ne pas manger.
- Non seulement cette viande est immangeable, mais en plus la quantité de lait produite reste faible si on la compare aux pays occidentaux. — (« Le marché de la vache sacrée », dans Les Nourritures divines: Les interdits alimentaires, de Olivier Assouly, Éditions Actes Sud, 2002)
- Qu’un musulman croie la viande de porc immangeable, l’alcool imbuvable, la chevelure d'une femme obscène par définition, blasphématoire la représentation du visage d'un prophète qui fut un homme, libre à lui. — (Michel Onfray, La philosophie féroce, II : Traces de feux furieux, éditions Galilée, 2006, p. 114)
- (Par hyperbole) Dont le goût est répugnant.
- La vue et le toucher sont naturellement mis à contribution dans cette approche mais pas seulement. Le goût intervient aussi : - « Y a pas un poisson qu’on pêche que je n’aie pas mangé, y compris les immangeables - le limbert (?), ), la baboite - (Blenniidés) ». — (Annie-Hélène Dufour, « La relation homme poisson est-elle pensable ? », dans Les activités littorales, 1999, Nantes : Editions du CTHS (Comité des travaux historiques et scientifiques), 2002, page 132)
- L’entrecôte était immangeable. D’abord parce qu'elle était immangeable. Et parce que j’avais le cerveau, tous les neurones, l’âme, dans la bouche et dans l’estomac. Un filet de bœuf du Kansas m’aurait paru tout aussi infect. — (Jean Lesieur, Le Bal des Chacals, Éditions Toucan, 2015, chap. 15)
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inabordable
?- Qu’on ne peut aborder ; inaccessible.
- Les rives du fleuve étaient presque toujours inabordables. — (François-Auguste Biard, Deux années au Brésil, 1862)
- Il se trouvait, sans s’en douter, précisément dans l’intérieur du rocher sur la pointe duquel Clubin avait lancé la Durande. Gilliatt était sous cette pointe. Le rocher, abrupt extérieurement, et inabordable, était évidé en dedans. — (Victor Hugo, « Découverte », part. 2, livre 1, chap. 11, de Les Travailleurs de la mer, 1866, éditions Émile Testard, 1892, tome 2, p. 67)
- (Par extension) Dont on ne peut approcher, inaccessible.
- je fus très-surpris de la population extraordinaire de chrétiens cachés dans ces vallées primitives et presque inabordables. — (Jérôme-Adolphe Blanqui, Voyage en Bulgarie 1841, chapitre VIII - 1845)
- Sur les tiges élevées, inabordables à la main ou à l'échelle, exécuter la taille en vert avec l’échenilloir ou le sécateur attaché au bout d'une perche. — (Charles Baltet, La Pépinière, fruitière, forestière, arbustive, vigneronne et coloniale, Masson & cie, 1903, page 53)
- Au même endroit, il fallut abattre un bouc qui était devenu inabordable. — (Ernest Pérochon, Les Gardiennes, 1924, réédition Les Moissons, 2021, page 46)
- (Sens figuré) Ce ministre est inabordable.
- Le maréchal est inabordable. Quand je vous disais que rien ne pourrait l’empêcher d’achever sa partie. — (Alphonse Daudet, La partie de billard, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 18)
- Trop cher, pour être à la portée de toutes les bourses.
- Malgré tout, les impôts fonciers ont augmenté et les loyers restent souvent inabordables. — (Quand la Main, site cyberpresse.ca, 14 août 2010)Traductions[modifier le wikicode]
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impardonnable
?- Qui ne peut être pardonné.
- […], il le faut enterrer dans les murailles de ce Chasteau, & luy renuerser sa maison sur la teste,s'il faict tant soit peu de resistance,pour apprendre au monde ce que c'est que de se rebeller contre la Iustice du Prince, par vn crime impardonnable de leze-Majesté. — (Parthenice ou peinture d'une invincible chasteté : Histoire napolitaine, par M. l'Evesque de Bellay, Paris : chez Claude Chappelet, 1624, livre 2e, p. 103)
- Quant à l'autre femme dont tu parles, elle provoqua les propos de madame de Mi. par sa folle jalousie , et même par des insolences. Cela étoit d'autant plus bizarre et impardonnable , qu’elle avoit alors deux ou trois hommes , et que presque certainement elle ne m'a jamais aimé. — (Lettre à Sophie, non datée, probablement début juillet 1779, dans les Lettres originales de Mirabeau, écrites du donjon de Vincennes, pendant les années 1777, 78, 79 & 80, recueillies par P. Manuel, tome 3, Paris : chez J.B. Garnery, Strasbourg : chez Treuttel & Londres : chez Boffe, 1792, page 323)
- Je suis impardonnable, je le sais, mais il n’y a que l’impardonnable que l’on souhaite se faire pardonner. — (Louise de Vilmorin, Madame de, Gallimard, 1951, réédition Folio, page 20)
- — Le langage du Père Duchesne... Ces ordures que, de sa cellule de l’Abbaye, Manon Roland entendait crier à son sujet. Et les crieurs en remettaient ! C'est impardonnable. Impardonnable. Je ne le pardonne pas. — (Claude Mauriac, Le temps immobile, tome 7 : Signes, rencontres et rendez-vous, Paris : Éditions Bernard Grasset, 1982)
- — Vraiment, Kristina... Ce que je t'ai fait est impardonnable. Il se remémora les événements de ces dernières vingt-quatre heures et frémit de sa goujaterie. — (Fiona McArthur, Un inoubliable chirurgien, traduit de l'anglais, Éditions Harlequin (Série Blanche), 2013, chap. 11 — en recueil avec Inévitable tentation, de Scarlet Wilson & Un remarquable diagnostic de Lucy Clark)
- (Extrêmement rare) Qui refuse le pardon.
- Loin de me corriger, il m'apprit seulement qu'il avait aussi des défauts. Je me mis à les examiner avec soin; et chaque jour, au lieu de l'écouter, je le jugeais avec une sévérité impardonnable. — (Adélaïde de Souza, Adèle de Sénance, ou Lettres de Lord Sydenham, dans les Œuvres complètes, tome 1, Paris : chez Alexis Eymery, 1821, page 67)
- La priorité chez eux était la chute de rein. Le cul quoi ! Et sur ce sujet, leur sévérité était impardonnable. Ils ne supportaient pas la moindre stéatopygie. Fusse[sic]-t-elle légère. — (Laurent Leonard, Les occis-morts, vol.1 : Blanc nocturne, BoD-Books on Demand 2016, page 31)
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indécelable
?- Qui n’est pas décelable, qui ne peut être décelé ou perçu.
- Le programme fut vite arrêté : avec un poison inconnu et indécelable, il empoisonnerait, dans son château, son beau-frère, et annoncerait qu’il avait été frappé d’une attaque d’apoplexie. — (Ernest Barillot, Traité de chimie légale: analyse toxicologique, recherches spéciales, Gauthier-Villars et fils, Paris, 1894, page 29)
- Cette pourriture interne se développe au verger et en entrepôt ; elle est indécelable à la cueillette. — (Etienne Laville, La protection des fruits tropicaux après récolte, CIRAD, 1994, page 52)
- Beaucoup de psychiatres allemands et autrichiens approuvèrent les conceptions d’Oppenheim, en faveur de l’action conjuguée de la commotion et de l’émotion, et de l’existence dans tous les cas d'une perturbation cérébrale objective, quoique « fonctionnelle » et anatomiquement indécelable. — (Louis Crocq, Les Traumatismes psychiques de guerre, Odile Jacob, Paris, 1999, page 226)
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défavorable
?- Qui n’est pas favorable.
- Ces espèces adventices, dont les graines sont apportées avec les semences introduites, ont pu résister à des conditions climatiques défavorables […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises, les associations végétales de la vallée de La Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 34)
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mystifiable
?- Qui peut être mystifié.
- Les châteaux en Espagne, le rêve où l'homme est mystifiable parce qu'il cherche à s'attraper lui-même. — (Balzac, Employés, 1837, page 102)
- Golberg (…) ce lumineux loufoque qui paraît d'ailleurs ignorant comme une carpe, roublard et mystifiable ad nutum. Sa c...rie est vraiment phosphorescente. — (Valéry, Correspondance [avec Gide], 1898, page 312)
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imaginable
?- Qui peut être imaginé ; que l'on peut imaginer.
- Pour en être convaincu en un moment, il faut remarquer qu'autre chose est dire qu'un Etre tres-parfait, ou qui a toutes les perfections imaginables existe, & dire qu’efectivement il existe un Etre qui a toutes les perfections imaginables, […]. — (« Jugement de la Preuve de l’existence de Dieu prise par l'idée de l'Etre tres-parfait », par M. Brillon de la Maison de Sorbonne, dans le Journal des Savans, du lundi 10 janvier 1701, p. 27)
- Ils se sont donné toutes les peines imaginables; soit pour s'informer du caractère de ceux qui venaient solliciter des secours, soit pour visiter eux-mêmes en personne leurs maisons, afin de se procurer les renseignemens les plus certains sur leurs facultés. — (John Mac Farland, Recueil de mémoires sur les établissemens d’humanité, traduit de l'anglais, Paris : chez H. Agasse, an VII, p. 311)
- Voici, pour commencer, ce que j’écrivais, il y a six ans, dans un livre de colère que l’hostilité générale s’efforça d’étouffer par tous les moyens imaginables. — (Léon Bloy, Le Salut par les Juifs, Joseph Victorion et Cie, 1906)
- […]: Stendhal a montré, dans Lucien Leuwen, qu'en 1835, la monarchie parlementaire et bourgeoise de Louis-Philippe, pratiquait avec un art consommé toutes les turpitudes imaginables : on achetait l'élection d'un député avec cent mille francs, quelques nominations, quelques bureaux de tabac, […]. — (Yves Chalier, « Prologue » de La République corrompue, Éditions Robert Laffont, 1991)
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adoptable
?- Que l’on peut adopter.
- Le caractère sociable de ces chiens en font une race très adoptable.
- Certes, le droit français réglemente l'âge de l'enfant adoptable. — (Jean-Jacques Choulot, Hélène Diribarne-Somers, Le guide de l'adoption, 2007)
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encaissable
?- (Finance) Qui peut être encaissé.
- Ainsi, chaque souscripteur verse sa souscription entre les mains d’un notaire ; celui-ci, dans la caisse du receveur-général ou particulier, qui délivre un mandat sur le trésor royal, à Paris, encaissable seulement par la Banque de France. — (Revue encyclopédique, tome XX, Arthus Bertrand, Paris, octobre 1823, page 242)
- Le billet de banque, de même que les espèces d’or et d’argent, libère et libère immédiatement. Le chèque ne libère pas, il est essentiellement encaissable. — (Enquête sur les principes et les faits généraux qui régissent la circulation monétaire et fiduciaire, Imprimerie impériale, Paris, 1867, page 452)
- Comme son nom l’indique, une obligation encaissable par anticipation peut être encaissée au pair avant son échéance. — (François-Éric Racicot, Raymond Théoret, Traité de gestion de portefeuille, 4e édition, Presses de l’Université du Québec, 2004, page 242)
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introuvable
?- Qu’on ne peut pas trouver.
- Son plan était fait ; il le mûrissait chaque jour. Mais les premiers milliers de francs restaient introuvables. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Une longue fréquentation des ouvrages ésotériques m’a souvent fait croiser des ouvrages bourrés d’affirmations non vérifiées et […] garnis de citations introuvables, car les sources n’étaient pas fournies […]. — (Les grands esprits manipulés par les astrologues, dans Le Québec sceptique, n°56, p.29, printemps 2005)
- L'étymologie du mot Gerson est introuvable, parce qu'il est un nom antéromain, antérieur à la conquête des Gaules, d'après un renseignement de M. Longnon. — (Henri Jadart, Recherches sur le village natal et la famille du Chancelier Gerson, dans les Travaux de l'Académie nationale de Reims, Reims : P. Giret, 1879, vol.68, n°3, page 65)
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véritable
?- (Vieilli) Qui dit toujours la vérité.
- Il est véritable dans ses paroles.
- Qui est conforme à la vérité.
- Ce discours est véritable.
- Relation véritable.
- Histoire véritable.
- Je vous garantis cela véritable.
- Qui est vrai, conforme à ce qui est énoncé.
- De l’or véritable.
- Un bijou de véritable or.
- Une perle véritable.
- Qui est réel.
- L’on y rencontre aussi le courtier, […], sans omettre toute la tribu des maquignons interlopes, véritables propagateurs de maladies contagieuses. — (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
- Il connaît le véritable prix des choses.
- Voilà la véritable cause de sa disgrâce.
- Un véritable ami, un ami sur qui l’on peut compter.
- (Par extension) Qui est bon, excellent dans son genre.
- Notre cap au compas étant le 70°, à 5h.53, nous nous déroutons jusqu'au 345° pour essayer de contourner un véritable mur de nuages […]. — (Jean Mermoz, Mes Vols, p.133, Flammarion, 1937)
- C’est un véritable capitaine.
- Un véritable petit démon.
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apprivoisable
?- Que l’on peut apprivoiser.
- Ces oiseaux sont facilement apprivoisables.
- Huysmans est là, railleur et décharné, avec son masque de vautour apprivoisable, son ironie familière, ses fins de phrase légèrement traînantes. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux, Grasset, 1914, réédition Le Livre de Poche, page 56)
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irréformable
?- (Droit) Qui ne peut être réformé, en parlant d’un texte de loi, d’un jugement.
- Jamais l’Eglise de France n’a voulu établir d’autres principes, & elle a prevenu tous les soupçons qu’on pourroit former, en marquant expressément que le jugement du Pape n’étoit pas irreformable si le consentement de l’Eglise n’y étoit joint, [...] c’est à dire qu’il est irreformable lors que ce consentement l’a fortifié. — (François de Ville, Préjugés légitimes contre le jansénisme, Abraham du Bois, Cologne, 1686, page 103)
- Les lois données par la nature sont les seules irréformables ; la loi de la république, ou du suffrage de tous, est notre droit naturel, elle est donc irréformable ; il en est de même de la loi générale qui veut la liberté pour tous ; cette loi est irréformable également ; [...] — (Pierre-François Junqua, De la justice dans l'exercice de la souveraineté, Sandoz et Fischbacher, Paris, 1879, pages 281-282)
- [...] la guerre avait rendu un jugement irréformable dont les considérants, comme dit Proudhon, avaient été datés de Valmy, de Jemmapes et de cinquante autres champs de bataille, et dont les conclusions avaient été prises à Saint-Ouen par Louis XVIII. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, ch. III, Marcel Rivière, 1910, page 125)
- Trop rigide pour faire l’objet de réformes.
- Le raisonnement sur l’URSS a ainsi souvent été le suivant : l’URSS est expansionniste car totalitaire ; or la caractéristique principale du totalitarisme c’est d’être monolithique et irréformable : donc l’URSS est et sera toujours expansionniste. — (Pierre Grosser, Les temps de la guerre froide, éditions Complexe, Bruxelles, 1995, page 148)
- Certes, on peut expliquer inlassablement que la France est irréformable, ce qui permet de rejeter la responsabilité sur la population. Mais l’histoire des dernières années indique à quel point cette appréciation est simpliste. — (Jean-Hervé Lorenzi, Bien comprendre la France pour mieux la réformer, lesechos.fr, 12 décembre 2018)
- Il n’y a pas de pire symbole de l’immobilisme qui étouffe le Liban, sous le poids d’un communautarisme et d’un système confessionnel irréformables. — (François Brousseau, Prisonniers d’eux-mêmes, ledevoir.com, 26 octobre 2020)
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effaçable
?- Qui peut être effacé.
- Cette écriture est effaçable avec de l’eau-forte.
- Les impressions de jeunesse sont malaisément effaçables.
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déplorable
?- (Vieilli) Digne qu'on pleure sur son sort ; digne de pitié.
- Vous voyez devant vous un prince déplorable. — (Jean Racine, Phèdre, acte II, scène 2.)
- Semblable au déplorable malade d’Edgar Poë, Durtal entendait avec terreur des frôlements de pas dans les escaliers, des cris plaintifs derrière les portes. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Ce déplorable dingo racontait sa vie. Il avait eu pour mère une démente qui se faisait appeler Madame Satan. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Qui mérite d’être déploré, en parlant des choses.
- Une pareille entreprise est une insanité ; aussi aboutit-elle à des équivoques, quand elle n'oblige pas les députés à des attitudes d'une déplorable hypocrisie. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence Chap.II, La décadence bourgeoise et la violence, 1908)
- Il est dans un état déplorable.
- Sa situation est déplorable.
- Sa condition, son sort est déplorable.
- (Familier) Qui est très mauvais.
- On a fait là un choix déplorable.
- Sa conduite a été déplorable.
- Ces peintures sont d’un goût déplorable.
- Un élève déplorable.
- L’internet haute vitesse n’est même pas disponible partout au Québec. C’est déplorable. — (Jean-Denis Garon, « Les trois contradictions de cette année 2020 », Le journal de Québec, 21 décembre 2020)
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formulable
?- Qui peut être formulé.
- La raison théorique rend explicite ce qui était implicite, par suite formulable ce qui ne l’était pas , et apprend ainsi à étudier les variations d’un fait d’après celles des diverses circonstances qui agissent sur lui. — (Pierre Laffitte, Cours de Philosophie première, tome II, Société positiviste, Paris, 1894, page 56)
- L’avenir sera ce que seront les inventeurs, qu’elle [la statistique] ignore, et dont les apparitions successives n’ont rien de formulable en loi véritable. — (Gabriel Tarde, Les Lois de l’imitation : étude sociologique, 2e édition, Félix Alcan, Paris, 1895, page 149)
- Il appartient au biologiste de faire, dans chacun des cas, la part des deux tendances. C’est donc en vain qu’on lui demande une définition de l’individualité formulable une fois pour toutes, et applicable automatiquement. — (Henri Bergson, L’Évolution créatrice, Félix Alcan, Paris, 1907, page 13)
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fable
?- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
-
exprimable
?- (Rare) Qui peut être exprimé par le langage.
- Il y a certaines choses qui ne sont pas exprimables.
- Cela n’est pas exprimable.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.