Dictionnaire des rimes
Les rimes en : invivable
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "invivable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
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inemployable
- Qu’on ne peut employer.
- Auquel on ne peut donner un emploi.
- On a des raisons de supposer que ce phénomène des sans-travail, des inemployés qui sont en fait inemployables, se perpétuera à l’état de classe, […]. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
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avouable
- Que l’on peut avouer.
- Thérèse s'efforce d'imaginer le premier regard qu'ils échangeront tout à l'heure ; puis cette nuit, et le lendemain, le jour qui suivra, les semaines, dans cette maison d'Argelouse où ils n'auront plus à construire ensemble une version avouable du drame qu'ils ont vécu. — (François Mauriac, Thérèse Desqueyroux, Grasset, 1927)
- Du moins peut-on le supposer, si des intérêts nationaux plus ou moins avouables ne viennent pas compliquer ce problème simple en apparence. — (Vercors, Plus ou moins homme, Albin Michel, Paris, 1950, page 232)
- Le but de la poésie est de dire l’aventure singulière du ON singulier, de désengloutir ou d’amener à, de restituer cette part le plus souvent omise pour des raisons peu avouables. — (Phantomas, 1968, n° 77 à 90, page 101)
- C’est avouable de ne pas supporter son bébé ? C’est avouable de dire que l’on vit un enfer alors qu’on vient de mettre au monde un enfant ? En effet ce n’est pas avouable. — (Renzo Palmonari, La cri de la raison, Publishroom, Orthez, 2018)
-
incollable
- Que l’on ne peut pas coller.
- [...] le papier ou le tissu transformé en pyroxyline est presque incollable, et la douille peut difficilement se fermer, soit à la colle végétale, soit à la colle animale. — (Description des machines et procédés pour lesquels des brevets d'invention ont été pris sous le régime de la loi du 5 juillet 1844, Office national de la propriété indistrielle, Paris, 1872, page 35)
- (En parlant d’aliments) Qui ne colle pas, dont les éléments ne collent pas entre eux.
- Les industriels ont inventé un riz incollable, grâce à un processus d’étuvage de riz indica, pour répondre aux besoins de la restauration hors foyer. — (Sept riz, la Camargue dans ma cuisine, Actes Sud/Syndicat des riziculteurs de France et filière, 2014, page 27)
- Pour qu’un riz devienne incollable, il faut empêcher l’amidon de sortir. Et là, les industriels ont trouvé un truc infaillible : l’étuvage, qui consiste à mettre le riz en présence de vapeur d’eau à 105°C. — (Arthur Le Caisne, Pourquoi les spaghetti bolognese n’existent pas ? Et 700 autres questions impertinentes et ludiques sur la cuisine, Marabout, 2019, page 95)
- (Sens figuré) Se dit d’une personne qui connaît tout sur un certain sujet et que l’on ne peut donc pas coller, omniscient.
- Comme tous les grands angoissés, papa est incollable sur l’objet de ses terreurs. Du coup, la guêpe a décidé de devenir à son tour incollable sur papa ; [...] — (Claude Carré, La Fiesta du siècle, Casterman, 1996)
- Ces deux délicieuses abeilles sont incollables depuis sur le batkoun. — (Les Miss en mode RTT, LeParisien.fr, 11 nov 2011)
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irréformable
- (Droit) Qui ne peut être réformé, en parlant d’un texte de loi, d’un jugement.
- Jamais l’Eglise de France n’a voulu établir d’autres principes, & elle a prevenu tous les soupçons qu’on pourroit former, en marquant expressément que le jugement du Pape n’étoit pas irreformable si le consentement de l’Eglise n’y étoit joint, [...] c’est à dire qu’il est irreformable lors que ce consentement l’a fortifié. — (François de Ville, Préjugés légitimes contre le jansénisme, Abraham du Bois, Cologne, 1686, page 103)
- Les lois données par la nature sont les seules irréformables ; la loi de la république, ou du suffrage de tous, est notre droit naturel, elle est donc irréformable ; il en est de même de la loi générale qui veut la liberté pour tous ; cette loi est irréformable également ; [...] — (Pierre-François Junqua, De la justice dans l'exercice de la souveraineté, Sandoz et Fischbacher, Paris, 1879, pages 281-282)
- [...] la guerre avait rendu un jugement irréformable dont les considérants, comme dit Proudhon, avaient été datés de Valmy, de Jemmapes et de cinquante autres champs de bataille, et dont les conclusions avaient été prises à Saint-Ouen par Louis XVIII. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, ch. III, Marcel Rivière, 1910, page 125)
- Trop rigide pour faire l’objet de réformes.
- Le raisonnement sur l’URSS a ainsi souvent été le suivant : l’URSS est expansionniste car totalitaire ; or la caractéristique principale du totalitarisme c’est d’être monolithique et irréformable : donc l’URSS est et sera toujours expansionniste. — (Pierre Grosser, Les temps de la guerre froide, éditions Complexe, Bruxelles, 1995, page 148)
- Certes, on peut expliquer inlassablement que la France est irréformable, ce qui permet de rejeter la responsabilité sur la population. Mais l’histoire des dernières années indique à quel point cette appréciation est simpliste. — (Jean-Hervé Lorenzi, Bien comprendre la France pour mieux la réformer, lesechos.fr, 12 décembre 2018)
- Il n’y a pas de pire symbole de l’immobilisme qui étouffe le Liban, sous le poids d’un communautarisme et d’un système confessionnel irréformables. — (François Brousseau, Prisonniers d’eux-mêmes, ledevoir.com, 26 octobre 2020)
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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incapable
- Qui n’est pas capable ou qui n’est pas en état de faire une chose.
- Point besoin de souligner que cette brigade de spahis, […], serait incapable de s’opposer aux chars de la 1re Panzer, quand ceux-ci déboucheraient de la vallée de la Bar et se répandraient dans la dépression de Vendresse au cours de l’après-midi du 14 mai. — (Pierre Rocolle, La guerre de 1940, tome 2 : La défaite - 10 mai-25 juin, Editions Armand Colin, 1990, chapitre 2)
- — Je suis au fond du trou, dit–il au capitaine. Je suis en manque, je n'ai plus d'argent et je suis bien incapable de trouver un boulot pour en gagner. — (Philippe Kleinmann & Sigolène Vinson, Substance, Éditions du Masque, 2014, chap. 22)
- Il est incapable de se tenir debout, de marcher, de courir.
- Il est incapable de porter un si lourd fardeau.
- Qui est dans une disposition ou dans une situation qui ne lui permet pas certaines choses.
- Je suis incapable de rassembler deux idées ; votre vue m’a ébloui. Je ne pense plus, j’admire. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Sa mauvaise santé le rend incapable de toute attention.
- (Péjoratif) Qui n’a pas la capacité, le talent, l’aptitude, l’adresse nécessaire pour certaines choses.
- Il est absolument incapable d’exercer son emploi.
- Cet écolier est incapable d’application. Absolument,
- C’est un homme incapable, tout à fait incapable.
- C’est l’homme du monde le plus incapable.
- (En particulier) Qualifie une personne qui est tellement fortifiée dans une habitude qu’elle ne peut rien faire qui y soit contraire.
- C’est un homme incapable de manquer à sa parole.
- Il est incapable d’une mauvaise action.
- Il est incapable de bassesse, de lâcheté.
- (Droit) Celui que la loi prive de certains droits ou qu’elle exclut de certaines fonctions.
- Un mineur est incapable de disposer de son bien entre vifs.
- On l’a déclaré incapable de remplir aucune fonction publique.
- Être incapable de tutelle et de curatelle.
- Qui n’a pas les qualités et les conditions nécessaires pour quelque chose.
- Son estomac est incapable de digérer les aliments les plus légers.
- Une terre incapable de rien produire.
- Cet arbre est incapable de porter de bons fruits.
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imbattable
- Que l'on ne peut pas battre, toujours victorieux, invincible.
- Elle est imbattable à la crapette.
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inexplorable
- Qu'il n'est pas possible d'explorer.
- Cette séparation, dont les phénomènes étonnent, provient d’un mystère inexploré, peut-être inexplorable. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
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indécollable
- Qui ne peut être décollé.
- 'Ce phénomène qui paie 700 $ d’impôt par année et qui est l’auteur de milliers de fausses déclarations est encore indécollable comme la plus rebelle des taches et, même s’il est bel et bien et mathématiquement battu, éliminé, il continuera de protester, de provoquer et de contester. — (Michel Beaudry « Une vraie histoire », Le journal de Montréal, 7 novembre 2020)
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affable
- Personne aimable et bienveillante à qui on peut parler (qui écoute et comprend).
- Il était affable et triste. Le peuple disait : Voilà un homme riche qui n’a pas l’air fier. Voilà un homme heureux qui n’a pas l’air content. — (Victor Hugo, Les Misérables, I, 5, 3 ; 1862)
- Il est d’un caractère doux et affable.
- Des manières affables.
- Sociable, affable, il noue facilement des contacts.
- De Talleyrand eut toujours dans son ambition le désir, le besoin, la volonté d’une grande existence, que seule la fortune peut donner ; et voilà pourquoi il se mêla tant aux affaires d’argent. Au reste, bon, charmant, affable, adoré de sa famille et de ses domestiques, il porta au dernier degré cet esprit de haute compagnie, de politesse et de bon goût qu’on ne retrouve plus ; sa force venait de son calme, de son impassibilité devant les emportements et les colères. — (Jean-Baptiste Capefigue, article De Talleyrand, dans la Biographie universelle ancienne et moderne, 1849)
- Quand elle m’écrivait cela, mon cœur était navré. Dans mon enfance, j’avais l’habitude de lui demander dix fois par jour : « Maman, êtes-vous contente de moi ? » Le sentiment d’un déchirement entre elle et moi m’était cruel. Je m’ingéniais alors à inventer des moyens pour lui prouver que j’étais toujours le même « fils affable » que par le passé. — (Ernest Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 188.)
- Il paraît que c'est une bête bien affable, ajoutait Françoise qui tenait le renseignement de Théodore, spirituelle comme une personne, toujours de bonne humeur, toujours aimable, toujours quelque chose de gracieux. C'est rare qu'une bête qui n'a que cet âge-là soit déjà si galante. — (Marcel Proust, A la recherche du temps perdu, tome 1 : Du côté de chez Swann, Première partie: Combray, 1913 → lire en ligne)
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irrétrécissable
- Qui ne peut se rétrécir.
- Laine, flanelle irrétrécissable.
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insoupçonnable
- Qui ne peut être soupçonné, être l’objet d’un soupçon.
- Attendu 5°. le manque évident de délicatesse que le sieur Barbald affiche hautement, en se présentant dans de telles circonstances, pour remplir le ministere auguste de Juge, qui demande la plus évidente & la plus insoupçonnable impartialité. — (Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, Premier mémoire à consulter pour M. le comte de Mirabeau contre M. le marquis de Monnier, 1782, page 56)
- Être insoupçonnable, ce n’est pas seulement n’avoir pas commis de faute grave ; c’est ne pas prêter le flanc à un quelconque soupçon de défaillance. — (Alain Peyrefitte, C'était de Gaulle, tome 2, éditions De Fallois, 1997)
- Cette exigence de pureté avait valeur de marque personnelle, elle le rendait insoupçonnable, ainsi quand il éclairait la détresse d’un couple par une solution non conventionnelle, quand il se proposait d’agir au sein de son cabinet comme dans les limites d’une loi autre, d’emblée il leur apparaissait irréprochable. — (Serge Joncour, In vivo, Éditions Flammarion, 2013, chap.6)
- Que l’on ne peut deviner, pressentir.
- Vivès écrivait en 1990 que la composition nominale du français s’avérait un domaine d’une complexité insoupçonnable à première vue. — (Pierre J. L. Arnaud, Les composés Timbre-poste, Presses Universitaires Lyon, 2003, page 1)
- Certes, il est tout cela. Mais, si on encourage ce qu’il a à dire, en lui prêtant attention, on voit se déployer un monde, à première vue insoupçonnable, d’événements, de sentiments, de difficultés qui émaillent son existence. — (Édouard de Perrot, La psychothérapie de soutien, De Boeck, Bruxelles, 2006, page 53)
- L’annonce d’une maladie dont on sait qu’elle va bouleverser une vie est d’une difficulté insoupçonnable. — (Lydie Violet et Marie Desplechin, La Vie sauve, éditions du Seuil, 2006)
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inflammable
- Qui s’enflamme facilement.
- Mais ce fut le comte de Chardonnet […] qui fut véritablement le père de ce nouveau produit industriel. Celui-ci […] était imparfait ; il était inflammable comme du coton-poudre dont il avait en quelque sorte l’origine […] — (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)
- Ce qui se passe actuellement est emblématique : le massif landais est essentiellement composé de pins maritimes plantés par les humains, qui sont des arbres résineux extrêmement inflammables. — (Amélie Quentel, Gironde : « Arrêtons de ne planter que des pins, très inflammables », Reporterre, 19 juillet 2022)
- (Sens figuré) Qui est sujet à se prendre de passion, ou qui s’irrite facilement.
- Avoir le cœur, un caractère, une nature inflammable.
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estimable
- Qui mérite d’être estimé.
- La vie laborieuse, active, toute estimable, toute positive, d'un conseiller d'État, d'un manufacturier de tissus de coton ou d'un banquier fort alerte pour les emprunts, est récompensée par des millions, et non par des sensations tendres. — (Stendhal, De l’amour, 1822, 1re préface de 1826)
- Note : Implique souvent l’idée d’un mérite médiocre et limité.
- Écrivain estimable.
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adoptable
- Que l’on peut adopter.
- Le caractère sociable de ces chiens en font une race très adoptable.
- Certes, le droit français réglemente l'âge de l'enfant adoptable. — (Jean-Jacques Choulot, Hélène Diribarne-Somers, Le guide de l'adoption, 2007)
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échangeable
- Qui peut être échangé.
- Cette denrée, ces effets sont échangeables.
- Pour rendre l’homme substituable, échangeable, remplaçable à merci, la première exigence est de le déculturer, de faire en sorte que rien ne le distingue de ses compagnons d’espèce et de planète, de le dédiscriminer, d’interdire la discrimination (horizontale et verticale). — (Renaud Camus, Septembre absolu, Journal 2011, 2012)
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ensable
- Première personne du singulier du présent de l’indicatif de ensabler.
- Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de ensabler.
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de ensabler.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de ensabler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de ensabler.
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interminable
- Qui ne peut être terminé
- (Par hyperbole) Qui dure très longtemps.
- L’étape reine de cette Vuelta a couronné dimanche le jeune Néerlandais Thymen Arensman, impressionnant sur les pentes de l’interminable montée finale (22,3 km à 7,9 %) vers la Sierra Nevada, à 2500 m d’altitude. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 5 septembre 2022, page 18)
- La nature se réveillait de son long sommeil, après l'interminable nuit de l'hiver, et souriait en s'éveillant. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Depuis l’aube, les troupes passaient la Moselle. C'était, sur le tremblement des ponts de bois, l’avalanche interminable des régiments. — (Paul et Victor Margueritte, Le Désastre, p.184, 86e éd., Plon-Nourrit & Cie)
- Toute la nuit, des gens louvoient sous mes fenêtres, vocifèrent, gambadent, font entendre de longs ricanements. […]. Quelle est cette interminable bamboche, cette effrénée descente de la Courtille ? — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- La caravane ne s'ébranla qu'après d'interminables adieux: ceux qui restaient priaient Allah d'accorder sa bénédiction aux voyageurs. — (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
- Et sans doute avait-il encore moins envie de faire le moindre commentaire sur l’interminable litanie des propos rabat-joie que L’Ecclésiaste donne à entendre dans la Bible. — (Jean Bessière, La Vie de l'esprit pour garde du corps, Éditions Edilivre, 2017, page 102)
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inescomptable
- Qui ne peut pas être escompté.
- Valeurs inescomptables.
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imperméable
- (Physique) Qui ne se laisse point traverser, en parlant de certains corps.
- Le sol y est compact, souvent imperméable, marécageux par endroits, d’où le caractère mésohygrophile de la flore […] — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 14)
- Le verre est perméable à la lumière et imperméable à l’eau. — Cette étoffe est imperméable à la pluie.
- (Sens figuré) Qui n'est pas atteint par les agressions extérieures.
- Certes, elle conclut l’un d’entre eux avec un : « Il est temps de rendre le système plus imperméable aux manipulations partisanes ». — (Antoine Robitaille, « Un scandale étouffé », Le journal de Québec, 27 novembre 2020)
- (Absolument) Qualifie un cuir, une étoffe, etc., apprêtés de manière que l’eau ne saurait les traverser.
- Drap, cuir imperméable. — Chaussure imperméable. — Manteau imperméable
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indomptable
- Qu’on ne peut dompter.
- C'est une population indomptable, incivilisable ; ce sont des hommes qui savent que celui qui bâtit une maison s’enchaîne à la terre et se prépare un maître. — (Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des chambres françaises, page 87, France, Assemblée nationale, 1904)
- Et puis, nous en rapportant à Jullian, nous avions conclu avec tristesse que, déjà, l’intempérance des Gaulois avait fait perdre à ces guerriers indomptables l’empire du monde d’abord, leur indépendance ensuite. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- (Sens figuré) Qu’on ne peut maîtriser, réprimer.
- Sur leur trente et un et la cigarette aux lèvres, les jeunes gens partirent pour le lieu du rendez-vous, […], tous deux donnant l’exemple de la façon dont une indomptable crânerie peut triompher d’une réputation d’insolvabilité. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 52 de l’édition de 1921)
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intraitable
- (Didactique) Que l'on ne peut pas traiter.
- La fusion de l'acier pour qu'il ait les qualités qu'on recherche ne peut se faire avec un flux où il entre des matières charbonneuses; celles-ci dans la fusion le rendent intraitable. — (RÉSULTAT Des Expériences & Observations de MM. De Ch… & Cl… sur l'Acier fondu, dans le Journal de physique, de chimie, d'histoire naturelle et des arts, juillet 1788, , vol.33, p.46)
- Caractéristique d'une personne avec laquelle il est impossible de négocier.
- Le percepteur est un homme vraiment intraitable dans l'exercice de ses ponctions. — (Serge Mirjean)
- […] elle avait été provisoirement habillée par une des femmes de chambre de madame de Noailles, cette dame d’honneur intraitable que la dauphine appelait madame l’Étiquette. — (Alexandre Dumas, Joseph Balsamo, 1846)
- À qui on ne peut faire entendre raison sur quelque chose.
- Il est intraitable sur ce point.
- (Sens figuré) (Par animisme) Qui semble se refuser de se plier à la volonté humaine.
- Il revoit cet adolescent aux lunettes démodées, aux cheveux intraitables, aux dents grotesques, à qui presque personne ne parlait [...]. — (Patrick Senécal, Hell.com, Éditions Alire, Québec, 2009, p. 024.)
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inexpiable
- Qui ne peut être expié.
- Ces gens là, quelque pitoyables que nous nous montrions pour eux, nous garderont jusqu'au bout la même haine inexpiable. — (Charles Le Goffic, Bourguignottes et pompons rouges, 1916, page 59)
- Elle sera seule éternellement. Que lui fait ? Sa vengeance inexpiable et un souvenir d’amour lui tiennent compagnie. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 148)
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incontestable
- Qui est certain, qui ne peut être contesté.
- La Francilienne de 28 ans, installée au Texas, assume l’étiquette de favorite, qu’elle doit aussi à son incontestable rang de n° 1 tricolore. — (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 12 septembre 2022, page 22)
- Il s'était renippé soigneusement des pieds à la tête et, bénéficiant d'une incontestable élégance naturelle, il réussissait complétement à dépouiller le vieil homme. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- — Au point de vue pathogénèse, on doit considérer que dans les cœliaquies, il y a insuffisance primitive des fonctions du grêle. Mais un facteur constitutionnel est incontestable. — (Journal de physiologie et de pathologie générale, vol. 37/n° 2, Éditions Masson et Cie, 1939, p. 1536)
- Il en résulte que la consommation du mariage demeure une notion clef. C'est pourquoi, outre l’impuberté, l’impuissance de l'un ou l'autre des époux constitue un empêchement dirimant, absolu et est une cause incontestable d’annulation. — (Revue historique de droit français et étranger, CNRS, 1988, page 529)
- (Ironique) — Son utilité sociale semble incontestable à voir les bonnets armés de fleurs qu’elle porte, les tours tapés sur ses tempes, et les robes qu’elle choisit. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
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connétable
- (Histoire) Premier officier militaire de la couronne, qui avait le commandement général des armées.
- Et à ce titre de connétable de nos armées il conviendra d'ajouter celui de lieutenant-général de notre royaume. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- (Histoire) (Noblesse) Titre de dignité qui se donnait à quelques aristocrates, dans la lignée desquelles il était héréditaire
- Et peut-il lutter avec une charge de la Couronne ? il n’y en a que six : grand-aumônier, chancelier, grand-chambellan, grand-maître, connétable, grand-amiral ; mais on ne nomme plus de connétables. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Désuet) (au féminin) Épouse d’un connétable.
- Madame la connétable.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.