Dictionnaire des rimes
Les rimes en : intouchable
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "intouchable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
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inavouable
- Qui ne peut être avoué.
- Eh oui! sans doute, il y a dans la société contemporaine des infamies et des hontes, des fortunes dont la source est inavouable, des positions usurpées, des métiers exercés bassement, des industries déshonorantes, des égoïsmes poussés jusqu’à la lâcheté et à la scélératesse, des turpitudes sans nom ! — (J. Chaudes-Aigues, Critique du roman de Balzac Une Fille d’Eve, dans la Revue de Paris, tome XI, 1839, page 36)
- J'avais beau me faire honte : plus que la honte, un goût malsain me retenait parmi ces êtres dont j'écoutais de loin les appels, les gémissements. […] ils me parvenaient sans ensemble mais souvent si fervents qu'ils réveillaient en moi d'inavouables appétits. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Il y a un plaisir inavouable, mais que j’avoue, à voir quelqu’un qui ne nous voit pas, qui ne sait pas que nous sommes là, qui se croit seul. Au vrai, c’est un plaisir de Dieu. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, pages 251-252)
- Il n'était pas indifférent que les déclarations de Rinri s'adressant à une francophone s'énoncent soit en français, soit en japonais : la langue française représentait sans doute ce territoire à la fois prestigieux et licencieux où l'on pouvait s’encanailler de sentiments inavouables. — (Amélie Nothomb, Ni d’Ève ni d’Adam, Albin Michel, Paris, 2007, p. 75)
- Les amis vantent les mérites du mort, de la maison à l'église ; de l'église au cimetière, ils parlent de ses défauts, et du cimetière au bistrot, de ses vices inavouables. — (San Antonio, Réflexions définitives sur l'au-delà, S-A 9, Fleuve noir, 2000)
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détestable
- Qui doit être détesté.
- Lorsqu’on pense au gouvernement détestable qui pèse sur le peuple de ces fertiles contrées, et à la misère qui en est la conséquence forcée. — (Adriano Balbi, La Population des deux mondes, Revue des Deux Mondes, tome 1, 1829)
- La férocité des conventionnels s’explique facilement par l’influence des conceptions que le Tiers État avait puisées dans les pratiques détestables de l’Ancien Régime.— (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chapitre III, Les Préjugés contre la violence, 1908, page 143)
- À les lire, il n’y avait de peuple plus barbare, plus détestable que les Serbes. Pouilleux, voleurs, régicides, ces Serbes abhorrés étaient encore des massacreurs. — (Rodolphe Archibald Reiss, Comment les Austro-Hongrois ont fait la guerre en Serbie, 1915)
- (Par hyperbole) (Familier) Qui est très mauvais dans son genre.
- Enfin Desplein prit plaisir à se livrer à toute sa verve d’athée, et ce fut un flux de plaisanteries voltairiennes, ou, pour être plus exact, une détestable contrefaçon du Citateur. — (Honoré de Balzac, La Messe de l’athée, 1837)
- Ainsi mis en goût, les Fresnois ne trouvèrent plus la nouvelle liqueur détestable, au contraire. — (Charles Deulin, Cambrinus)
- Ah! digne Corse que tu es ! Chez vous, vous vous régalez de merles et ici tu trouves détestable un gibier qui vaut bien mieux. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
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insalissable
- Qui ne peut pas être sali.
- La reliure pégamoïdée est insalissable, inattaquable par les insectes, enfin exempte de tout durcissement ou fendillement. — (J. Dantzer, Le pégamoïd, dans le Bulletin technologique de la Société des anciens élèves des Écoles nationales d’arts et métiers, Chaix, février 1898, page 147)
- Ces employés de voirie sont laids, sales et le plus souvent infirmes. Non qu’on les choisisse ainsi par souci d’harmonie avec les immondices dont ils semblent sortir, mais parce que les parias seuls acceptent ce métier ; à les voir ainsi vêtus d’une sombre guellabia de couleur insalissable, on pense à ces lépreux de l’antiquité passant à travers la foule au son fêlé d’une crécelle. — (Henry de Monfreid, La cargaison enchantée, Grasset, 1962)
- Les fibres étaient ainsi resserrées, le coton devenait rigide, brillant et insalissable, la crasse ne pouvait s’accrocher. — (Christine Puel, Le Lézard regardait l’étoile, Auzas, 2011)
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irrachetable
- Qu’on ne peut racheter.
- Des rentes irrachetables.
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implacable
- Qui ne peut être apaisé.
- L’œuvre de l’Industriel français qui pousse à l’association des petits contre l’implacable et mortelle concurrence des monopoleurs n’en est pas moins fort encourageable. — (Benoît Malon, La Revue socialiste, volume 1, page 560, 1885)
- La mort de Marat ne servit qu’à rendre les haines plus implacables. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Il lut et relut l’ordre implacable, sans autre sens pour lui que celui-ci, partir, quitter Yasmina. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- […] ; mais le Bureau de Santé était implacable et livrait sans merci aux autorités administratives et judiciaires ceux qui débarquaient clandestinement, avec la complicité des terriens, des marchandises suspectes ; […]. — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo - Les Corsaires chez eux, p. 93, éd. Honoré Champion, 1925)
- En vain l’ambassadeur de France tenta de fléchir les négociateurs américains. Ils se montrèrent implacables. Il fallait se soumettre ou faire banqueroute. — (Camille Aymard, Devons-nous payer l'Amérique ?, Éditions Ernest Flammarion, 1932, page 119)
- Le délire déporte le tortionnaire : implacable pouvoir, ineffable jouissance de donner la mort. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Dont la rigueur est inflexible. (définition tirée du tlfi, consulté le 14 août 2017)
- Nous n'avons pas pu le contredire, son raisonnement était implacable.
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friable
- Qui peut aisément être réduit en poudre.
- Le marbre des guéridons portait aux angles des cassures où il apparaissait plus blanc, d’un grain serré, friable. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Placée au congélateur, la propolis devient friable et peut être récupérée. — (L’Abeille de France et l’apiculteur, n° 900 à 920, 2004, page 5)'
- (Sens figuré) Qui paraît cassant ou fragile.
- L’attitude qu’avait prise la jeune femme l’y aida. Elle avait infléchi vers lui ses épaules nues et friables, son cou fragile, innocent, désarmé. — (Joseph Kessel, L’équipage, Gallimard, 1969, page 188)
- (Médecine) Qui a perdu sa cohésion et s’écrase facilement, en parlant d’un tissu du corps.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
- (Mathématiques) Se dit d’un nombre entier dont tous les diviseurs premiers sont petits, par rapport à une borne donnée.
- 720 est un nombre 5-friable.
- Entier friable.
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égalable
- Qu’on peut égaler.
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mystifiable
- Qui peut être mystifié.
- Les châteaux en Espagne, le rêve où l'homme est mystifiable parce qu'il cherche à s'attraper lui-même. — (Balzac, Employés, 1837, page 102)
- Golberg (…) ce lumineux loufoque qui paraît d'ailleurs ignorant comme une carpe, roublard et mystifiable ad nutum. Sa c...rie est vraiment phosphorescente. — (Valéry, Correspondance [avec Gide], 1898, page 312)
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immettable
- (Habillement) Que l’on ne peut pas, ou ne doit pas mettre, porter sur soi.
- Un brave militaire, couvert de blessures, demandait un habit à son capitaine, parce que le sien était dans un état immettable. — (Les Ricanneries, ou le sabat des lurons, recueil d’anecdotes, bons mots, réparties ingénieuses, épigrammes, calembourgs etc. la plupart neufs et inédits, chez L’Ecrivain, Paris, 1817, page 60)
- Oh ! Maman, tu es un amour... c’est quand même ridicule qu’il n’y ait pas de chaussures avec des talons pour mon âge... il y en a pour les petites danseuses espagnoles mais c’est immettable en France, ce serait ridicule. — (Anthony Caprio, Reflets de la femme, D. Van Nostrand Company, 1973, page 8)
- Une femme peut regretter personnellement d’avoir à changer une robe qui lui allait bien, à laquelle elle s’était habituée. La robe n’est devenue immettable qu’en ville, pour le public. — (Raymond Ruyer, Les Nourritures psychiques, Calmann-Lévy, 1975)
- La chemise que j’ai achetée a des trous, des taches, la marque est collée et non cousue... elle est immettable. — (Christian Blanckaert, Les chemins du luxe, Grasset, 2014)
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achetable
- Qui peut être acheté.
- Et si je meurs en ma poursuite, ce ne sera point sans honneur. L’oser seulement entreprendre est une gloire achetable de mille morts. — (Antoine de Montchrestien, La bergerie, dans Les Tragédies d’Anthoine de Monchrestien, Rouen, 1627, page 377)
- D’ailleurs, je ne suis point achetable ; & qui que ce soit n’a eu le pouvoir de me mettre à prix. — (Epidique de Plaute, III, 3, traduction de Nicolas Gueudeville, Les comédies de Plaute, Leyde, Pierre Vander Aa, 1719, page 83)
- Si l'on court après l'argent, c'est donc parce que tout ou presque, tout le monde ou presque, est achetable. — (Daniel Marguerat, Nicoleta Acatrinei, Parlons argent: économistes, psychologues et théologiens s'interrogent, 2006)
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convenable
- Qui est approprié ou qui convient à quelqu’un ou à quelque chose.
- Cette compagnie a pris les mesures convenables , afin que l'exécution de mon projet ne fût point retardée , s'il arrivoit que je décédasse avant qu'on fît travailler sur le terrain. — (Jean-André Floquet, Canal de Provence, ou Canal d'Aix et de Marseille, son utilité, sa possibilité, Paris : Imprimerie de P. G. Lemercier, 1750, page 71)
- L’émigration islandaise a commencé en 1870, […]. On a cherché à concentrer le mouvement, mais la difficulté était de trouver une contrée convenable; on a proposé la Nouvelle-Écosse, l’Ontario, le Wisconsin, le Nebraska, le Manitoba. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 27)
- Car sans doute, s'il fût resté ici, aurais-je fait parler Constantin, en le plaçant sous les puissances de la confession ; et l'aveu qu'il m'eût fait alors, en le libérant des démons de la première heure, nous eût tous éclairés sur la conduite la plus convenable au train de ces événements. — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- (Note : suivi de à, comme propre à … ; tournure rare) Mon “chapeau d'arlequin” ne me rend pas convenable à monter dans le fourgon qui transporte le corps. — (Paul Léautaud, Journal littéraire, volume I, 8 septembre 1924 ; Mercure de France, Paris, 1986, page 1510)
- Qui est bien proportionné à quelque chose.
- D'autres enfin, notamment l’acide 2-4-dichlorophénoxyacétique, l’acide 2-méthyl-4-chlorophénoxyacétique, etc., provoquent une intoxication sélective de certaines Phanérogames ; à dose convenable, elles détruisent la plupart des Dicotylédones, mais ne troublent pas le développement de nombreuses Monocotylédones, en particulier, elles n'agissent guère sur les Graminées. — (R. Longchamp & R.-J. Gautheret, Recherches sur le désherbage des champs de céréales au moyen des régulateurs de croissance, dans les Annales agronomiques, volume 19, éditions Dunod, 1949, page 38)
- Cette bonne action a eu une récompense convenable. — Il sera reçu d’une manière convenable à son rang.
- Qui est conforme aux règles de la morale mondaine ou du savoir-vivre.
- En effet, l’endimanchement des uns réagit si bien sur les autres, que les gens les plus habitués à porter des habits convenables ont l’air d’appartenir à la catégorie de ceux pour qui la noce est une fête comptée dans leur vie. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
- Cet homme a été très convenable avec moi.
- S’il est convenable que j’y aille, je suis tout prêt.
- Ne faites pas cette démarche, elle n’est pas convenable.
- J’ai jugé convenable de le faire.
- Cet enfant a une conduite peu convenable.
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corvéable
- (Droit, Histoire) Qui était sujet à la corvée.
- Selon d’anciennes coutumes féodales, le peuple était réputé corvéable et taillable à merci.
- Les prisonniers de Candi, surtout, nous en voulaient de les traiter comme des serfs corvéables à merci. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- (Par extension) Qui se doit d'être serviable.
- Ils te considèrent comme corvéable et à merci, c'est tout. Tu travailles comme un bœuf pour pas un rond et si tu protestes, on te rappelle qu’il s’agit d’un châtiment et que tu n’as qu’a te taire. — (Bernard Werber, Nous les Dieux, Albin Michel, 2004, page 313)
- [...] quelques grands groupes qui profitent honteusement de cette main-d'œuvre bon marché et corvéable à souhait [...] — (Nicolas Dupont-Aignan, Français, reprenez le pouvoir !, L'Archipel, 2006)
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irréprochable
- Qui ne mérite pas de reproche.
- Elle imagina qu’en devenant irréprochable, catholiquement parlant, elle arriverait à un tel état de sainteté, que Dieu l’écouterait et accomplirait ses désirs. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- L'un d'eux, M. Hanson, nous invite à souper. Nous entrons dans une confortable maison danoise, d'une irréprochable propreté ; […]. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 34)
- On voit que la moralité des armateurs et des gros négociants n'était pas toujours irréprochable et que l'amour ancillaire avait, à Saint-Malo, de chauds pratiquants. — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo : Les Corsaires chez eux, Édouard Champion, 1929, page 110)
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brevetable
- Qui peut faire l’objet d'un brevet.
- La fourchette ou le couteau ne sont pas brevetables car ils ont été inventés bien avant le brevet.
- Et puis, quelle entreprise pharmaceutique perdrait son temps à investir dans un médicament difficilement brevetable, puisqu'issu de la nature, sans la moindre transformation technique. (Philippe Chambon, La filière géorgienne des virus qui soignent, in Science & Vie de janvier 2006)
- « Les gènes natifs ne devraient pas être brevetables, car si on les brevète, il faudrait reverser des droits à la nature », a déclaré le sociologue Michel Callon, professeur à l'Ecole des mines. — (Gilles van Kote, Le brevetage de la nature en question, lemonde.fr, 30 avril 2014)
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dissemblable
- Qui n’est pas semblable.
- Pourtant, le grand trouble qu’avait introduit dans son âme la révélation, sans transition, de ce pays si dissemblable au sien, se calmait lentement, mais sensiblement. — (Isabelle Eberhardt, Le Major,1903)
- Pas de fermes isolées, rien que des bourgs formés de maisons les plus dissemblables, qu’une lézarde de géraniums essaye en vain d’appareiller, …. — (Jean Giraudoux, Retour d’Alsace - Août 1914, 1916)
- Dans le cadre d’une étude menée sur le C.M.H., de jeunes étudiantes, à qui on a fait sentir les tee-shirts portés par des étudiants, ont invariablement choisi ceux appartenant aux garçons possédant un C.M.H. dissemblable au leur. — (Meg Cabot, Journal d’une princesse 10 : Pour la vie, 2009)
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affichable
- Qui peut être affiché.
- Cela signifie que chaque portée peut recevoir un maximum de trente-deux notes ou silences et que la plus petite note affichable est une triple-croche. — (Daniel Ichbiah, Cubase SX 3, 2006)
- Mais, bien avant que l'on ne reconnaisse leur contribution, l'identité yekke était difficilement affichable. Un exilé viennois raconte : C'était une chose étrange et après quelque temps, j'ai arrêté de raconter aux autres d'où je venais. — (Patrick Farges, Intégration sans l'oubli, Maison des sciences de l'homme, 2008, page 298)
- Où l’on peut afficher, poser des affiches.
- Car les caricatures les plus spirituelles ont été adoptées par les comités conservateurs. Elles sont reproduites sur une échelle immense et placardées sur toute la surface affichable des grandes villes d’Angleterre. — (Wilfrid de Fonvielle, Les élections du parlement réformé en Angleterre, dans L’Illustration du 19 décembre 1868, page 378)
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innommable
- Qui ne peut pas être nommé ou qualifié, indicible.
- C’était une sensation innommable.
- (Péjoratif) Qui heurte le sens esthétique ou moral de quelqu’un, inqualifiable.
- À une époque où les théologiens redoutaient que le simple fait de les mentionner eût pour conséquence de propager la non-orthodoxie sexuelle comme une maladie contagieuse, et où les manuels des confesseurs enjoignaient aux prêtres de traiter le « péché innommable » avec la plus grande discrétion, le sodomite devint la figure récurrente des homélies. — (Une histoire de l’homosexualité, collectif, dir. Robert Aldrich, Seuil, 2006, ISBN 2020881357, p. 80)
- À ce moment de sa vie, il privilégie la qualité à la quantité. En d'autres temps, plus riche, il aurait viré fashion-addict à dévaliser les boutiques de merderies innommables même pas bien cousues dans le fil du tissu. — (Alain Babanini, Puisque ça ne suffit pas!, chez l'auteur/Lulu.com, 2011, p. 14)
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datable
- Que l'on peut dater.
- D'autre part, saint Cyprien parle dans une de ses lettres, datable de l'année 252, de la Lambæsitana colonia, […]. — (Jacques Gascou, Politique municipale en Afrique du Nord II, dans Aufstieg und Niedergang der römischen Welt, page 262, 1982)
- Cette interprétation n'empêche pas pour autant d'envisager que ce chemin soit datable aussi de l’époque romaine et qu'il ait été réutilisé à l’époque médiévale. — (Rita Compatangelo, Un cadastre de pierre: le Salento romain, page 88, 1989)
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injouable
- (Péjoratif) Qui ne peut être joué, en parlant d’une pièce de théâtre ou d’un morceau de musique.
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approuvable
- Qui peut être approuvé.
- L’église pour être approuvable, ne doit excommunier que celui dont la conduite est incompatible avec le caractère de disciple de Jésus-Christ [...]. — (Fortunato Bartolomeo De Felice, Encyclopédie ou dictionnaire universel raisonné des connaissances humaines, Supplément, tome IV, Yverdon, 1776, page 652)
- Mais il fallait franchir ce pays presque impénétrable avant la concentration des Français et l’arrivée de Napoléon, et il était déjà un peu tard pour réaliser ce projet ambitieux, fort approuvable du reste, s’il était aussi bien exécuté qu’il était bien conçu. — (Adolphe Thiers, Histoire du Consulat et l'Empire faisant suite à l'Histoire de la Révolution française, tome X, Paris, Paulin, 1851, pages 114-115)
- Oui, oui, je vous entends bien vous qui me dites que, sous l'influence très approuvable des idées sportives, la jeunesse (…) s'adonne moins qu'autrefois à l'usage des boissons fortes. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
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insociable
- (Société) Qui n’est pas sociable ; qui n’aime pas vivre avec les autres.
- Cette fainéantise prodigieuse le rendait tellement insociable que jamais aucune femme n’avait envisagé, sans effroi, de partager son sort. — (Charles Exbrayat, Les Menteuses, chapitre II, Librairie des Champs-Élysées, 1970)
- Une tête dorée, immobile aux aguets entre des touffes de scabieuses et d’orpin jaune, un regard sérieux et presque insociable, c’est tout ce que j’eus d’elle ce jour-là. — (Sidonie-Gabrielle Colette, Le Képi, Fayard, 1943 ; éd. Le Livre de Poche, 1968, page 83)
- Estimable, honorable, admirable, Alceste n’est pas moins infréquentable, insociable, invivable, imbuvable. — (Dominique Jamet, Quoi de neuf ? Molière sur bvoltaire.fr. Mis en ligne le 9 février 2014, consulté le 23 juin 2019)
- (Société) Qui contrarie la vie sociale.
- […] c’est, par exemple, un des défauts les plus insociables de l’homme, que, tandis qu’il dort, et justement quand il goûte lui-même le plus profond repos, il tient souvent son compagnon éveillé par un ronflement effréné. — (Johann Wolfgang von Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Hachette, 1889, page 83)
- (Physique) Qui ne crée pas de liens.
- La physique trouve souvent des corps qui sont insociables, des corps qui ne peuvent se lier, se mêler, ni s’accorder. — (Dictionnaire de la conversation et de la lecture, tome 33, à Paris chez Belin-Mandard, 1837, page 99)
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incroyable
- Qui ne peut pas être cru, ou qui est difficile à croire. — Note : Il se dit surtout des choses.
- L’effondrement, bien qu’il se produisît de toutes parts, demeurait inimaginable, incroyable. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 394 de l’édition de 1921)
- Cet auteur rapporte des faits incroyables.
- Il est incroyable combien cet homme-là fait de choses.
- (Par hyperbole) Qui est excessif, extraordinaire, qui passe la croyance.
- Une incroyable activité.
- Une joie incroyable.
- Un plaisir incroyable.
- Des douleurs, des maux, des peines incroyables.
- (Familier) Qui est étrange, ridicule.
- Cet homme est incroyable avec ses prétentions.
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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dansable
- Qu’on peut danser.
- [...] et c’était les plus belles bourrées du monde, toutes inconnues chez nous, mais si enlevantes et d’un mouvement si dansable, qu’il nous semblait voler en l’air plutôt que gigotter sur le gazon. — (George Sand, Les Maîtres sonneurs, A. Cadot, 1853, Septième veillée)
- Le Panacea de Woody Herman (B. F 116) n'est qu’un Woody Herman de plus, bien en place et dansable, mais froid et peu sincère. — (Boris Vian, Le jazz - Les nouveaux disques, Combat, 15/04/1948)
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démontable
- Qui peut se démonter, se désassembler.
- Dans le but de faciliter le déblaiement des voies en temps de neige, des appareils spéciaux dits chasse-neiges, aisément montables et démontables à l'avant des machines à marchandises, sont en réserve dans les principales gares des régions froides. — (A. Laplaiche, Manuel du candidat à l'emploi de commissaire de surveillance administrative des chemins de fer, tome 1, Berger-Levrault et Cie, 1887, p. 123)
- Quelques tables démontables; au mur, des photos racornies de suspects recherchés; un téléphone de campagne : c'était tout l'ameublement. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.