Dictionnaire des rimes
Les rimes en : inios
Mots qui riment avec "o"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "inios".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : o , os , ot , ôt , ots , ôts , au , aux , aut , auts , eau , eaux et ho .
-
colineau
?- Jeune colin.
- 3 octobre 1940 – Il a l’air d’un contremaître endimanché. Faut-il que tu sois à jeune pour prendre ce colineau pour un homard ! — (Benoîte et Flora Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 87)
-
baliveaux
?- Pluriel de baliveau.
- Pour un homme qui ne pense qu’à ses provins et à ses baliveaux, il a du trait, dit Lousteau — (Honoré de Balzac, La Muse du Département, juin 1843-août 1844)
-
casino
?- (XIXe siècle) Établissement de jeu, de lecture, de conversation, etc., avec ou sans théâtre, qui se trouve dans les stations balnéaires ou thermales.
- Cette hypothèse paraît vraisemblable si l’on vient à songer […] qu’avant d’y arriver, les curieux reconnaissent, çà et là, plus d’un casino dont l’intérieur et le décor trahissent les spirituelles débauches de nos aïeux. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
- Devant l’église, de petits groupes papotants se formèrent et presque tout le monde dévala par une ruelle poussiéreuse étouffée entre une grande prairie et des villas isolées, vers l’un des petits casinos du village, rendez-vous du dimanche matin. — (Jeanne Gregh, Six et une nuits d’Amérique, Nouvelles éditions Argo, 1931, page 76)
- (Aujourd’hui) Établissement de jeu de hasard.
- Les casinos ne sont que de gigantesques pièges, vers lesquels le client riche est rabattu, d’abord par le snobisme, ensuite par la publicité du mercantilisme de l’élégance, et enfin par des agents ou des agentes, subtils et caressants. — (Henri Barbusse, Russie, Ernest Flammarion, Paris, 1930)
- Il n’avais jamais compris pourquoi tous ces gens, dans les casinos, restaient longtemps autour des tables, silencieux, immobiles, avec leurs têtes de morts-vivants. — (Patrick Modiano, Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier, Gallimard, 2014, page 93)
- (Sens figuré) (Politique) (Péjoratif) Jeu des financiers, qui boursicotent, au lieu de financer l’investissement économique productif.
- Or, après trois décennies d’hégémonie idéologique néolibérale et de pari sur la main invisible du marché, les retombées délétères du capitalisme de casino et l’effilochage du lien social qu’il entraine semble redonner, […], une nouvelle actualité à ce souci. — (Alexis Lacroix, Quand le justice sociale redevient une idée neuve, dans Marianne, n°665, du 16 janvier 2010)
-
boqueteau
?- Petit bois, groupe d’arbres.
- […], puis il avait remonté les crêts par un des milles[sic] sentiers que l’ingéniosité des contrebandiers leur fait sans cesse frayer à travers ces prés-bois et ces boqueteaux de sapins. — (Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Regardez ce boqueteau : une des entrées des souterrains du manoir y aboutit. — (Jean Ray, Harry Dickson, Les Vengeurs du Diable, 1932)
- (Sens figuré) Nous touchons le fond obscur près d’un boqueteau marinOù les poissons de couleur jouent aux oiseaux du latin — (Jules Supervielle, Gravitations, page 183, 1925, Gallimard, 1988)
- Un boqueteau de sapins leur servit d’abri et tous deux s’y dissimulèrent. — (James Oliver Curwood, Kazan, 1914, traduit de l’anglais par P. Gruyer et L. Postif, Hachette, 1937, page 80)
- Certes des boqueteaux peuvent être rencontrés aux détours de Gollainville avec les bois de Châteaugay, près de Fresnay-les-Chaumes avec les bois de Bel-Ebat tous proches, ou vers Fromonvilliers et Baccon. Mais la tendance reste à la rareté de la végétation. — (Bruno Martinet, Maisons et paysages du Loiret, Éditions Créer, 1988, page 37)
-
berceaux
?- Pluriel de berceau.
- J’ai vu, aux premiers jours du printemps, sous les berceaux de pampres qui s’enlacent aux figuiers de l’Adriatique, des matrones, drapées presque à la manière de l’ancienne Grèce, qui recueillaient avec soin dans des fioles ce qu’elles appelaient poétiquement les larmes de la vigne. — (George Sand, Lettres d’un voyageur, Garnier frères, 1847, page 314)
-
coteau
?- Colline peu élevée.
- Devant eux, la route de Nice montait le versant opposé de la vallée ; mais ils ne pouvaient en voir qu’un bout assez court, car elle fait un coude brusque, à un demi-kilomètre du pont, et se perd entre des coteaux boisés. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. I ; réédition 1879, p. 27)
- Des landes et des coteaux calcaires ou marno-calcaires plus ou moins pâturés à flore xérothermique se rencontrent en différents points de la vallée de la Lanterne. — (Gustave Malcuit, Contributions à l’étude phytosociologique des Vosges méridionales saônoises : les associations végétales de la vallée de la Lanterne, thèse de doctorat, Société d’édition du Nord, 1929, p. 100)
- Je m'engage sur la pente. Zinder est là-bas, au centre d'une vaste crique à l'apparence de golfe desséché que bornent, à l'Est et à l'Ouest, des coteaux pierreux en forme de promontoire. — (Louis Alibert, Méhariste, 1917-1918, Éditions Delmas, 1944, page 14)
- (Spécialement) Colline plantée de vignes.
- La route parcourt une campagne fertile et variée par des jardins, par des plantations de noyers, et par des coteaux plantés de vignes: à gauche, ou suit presque constamment le cours de l'Yonne; […]. — (Girault de Saint-Fargeau, Guide pittoresque du voyageur en France, Firmin Didot frères, 1837, vol.1 (Route de Paris à Genève : Département de l'Yonne), page 1)
- Des coteaux d’Arbois, de Poligny et de Salins, descendait, chaque automne, avec les cuves pleines, le beau vin couleur peau d’oignon, jailli des grappes de poulsard. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Quoi qu’il en soit, on peut imaginer que le désastre phylloxérique mit subitement en présence des plus dures nécessités toute une population vigneronne qui avait jusque-là vécu insouciante sur ses coteaux. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
-
arioso
?- (Musique) Indique un chant soutenu et approprié aux airs.
-
naseau
?- Chacune des deux ouvertures du nez par lesquelles l’animal respire et flaire. Il se dit surtout des narines du cheval.
- […] les Housards et les Hongrois leur fendent les naseaux, dans la vue, dit-on, de leur donner plus d'haleine, et aussi pour les empêcher de hennir à la guerre ; on prétend que les chevaux auxquels on a fendu les naseaux ne peuvent plus hennir : je n'ai pas été à portée de vérifier ce fait, mais il me semble qu'ils doivent seulement hennir plus faiblement […]. — (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Histoire naturelle des animaux, in Œuvres, Bibliothèque de la Pléiade, 2007, page 539.)
- Il chancelait sur ses longues jambes faibles, et les mouches bourdonnaient autour de ses naseaux blancs, humides encore du lait de sa mère. — (Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, page 173, 2012)
-
zonaux
?- Masculin pluriel de zonal.
-
bordereau
?- Relevé détaillé de quelque chose, par exemple des divers articles dont se compose une somme à payer ou à recevoir.
- Harcelé par ses supérieurs, eux-mêmes en butte à de pressantes interventions émanant de personnalités influentes et même du « Château », l’inspecteur Duval en arrivait à se demander si le rédacteur du bordereau gagnant — puisque ce bordereau gagnant existe, se disait-il avec rage en contemplant la souche correspondante, hélas anonyme — finirait par présenter, dans l’espoir d’empocher ses gains, un titre sur lequel il aurait certaines explications à fournir… — (Bernard de Fligny, Le tiercé de la mort, Librairie des Champs-Élysées, 1981, chapitre IV)
- Bordereau de courtier, d’agent de change, écrit constatant les opérations, les négociations faites par un courtier, par un agent de change.
- (Typographie) Le bordereau d’un metteur en pages, etc.
- (Justice) Bordereau de collocation : Acte que le greffier d’un tribunal délivre à chacun des créanciers hypothécaires utilement colloqués dans un ordre.
- (Hypothécaire) Bordereau d’inscription : Acte dressé par un créancier et remis par lui à un conservateur des hypothèques, pour que ce dernier le copie sur ses registres, et qui contient, entre autres désignations, celle des sommes dues à ce créancier en principal et accessoires, ainsi que celle de l’immeuble affecté à l’hypothèque.
- C’est l’inscription de ce bordereau sur les registres du conservateur qui fixe la date et le rang de l’hypothèque.
- (Administration) Notice des pièces qui composent un dossier.
-
basilicaux
?- Masculin pluriel de basilical.
-
coyau
?- (Charpenterie) Élément de charpente fixé en partie basse d’un chevron et le prolongeant sur la saillie de l’entablement afin de rejeter les eaux de pluie loin de la maçonnerie; il peut être droit ou en queue de vache. Le coyau a pour effet d’adoucir la pente du versant du toit au niveau de l’égout.
- (Par extension) Partie basse de la toiture à pente plus faible.
- Les appentis, la pente et le coyau du toit, les lucarnes... autant d'éléments qui font du Mas de Labat une maison, certes récente, mais en accord avec l'architecture traditionnelle lotoise. — (Site travelnet.de)
-
benthos
?- (Biologie) Ensemble des biotes aquatiques vivant sur ou dans le fond des eaux.
- L’ensemble des êtres océaniques, animaux et végétaux, se classe en trois grandes catégories : le Benthos, le Nekton et le Plankton. — (Julien Thoulet, L’Océan : ses lois et ses problèmes, 1904)
- Quant aux êtres répartis dans cet ensemble, le principe de leur classification doit d’autant plus être rappelé qu’il s’applique aussi aux organismes aquatiques des eaux continentales. Les êtres fixés ou se tenant sur le fond ou sur un substratum lié généralement à celui-ci constituent le Benthos par opposition à ceux qui se maintiennent dans la masse même de l’eau qui sont dits planctoniques ou Plancton. Mais ces deux grandes catégories sont encore subdivisées. Dans le benthos on va distinguer bien entendu les organismes du benthos littoral (benthos des zones littorale et sublittorale) du benthos des abysses : benthos abyssal. — (Henri Bertrand, Les Insectes aquatiques d’Europe, P. Lechevalier, 1954)
-
commensaux
?- Masculin pluriel de commensal.
-
carneau
?- Conduit d’évacuation de gaz issus de combustion.
- Les gaz descendent par 28 carneaux verticaux E' sous la sole F' des fours impairs, et dans le carneau de cette sole se fait un nouveau mélange des gaz amenés par deux pieds-droits. — (Revue universelle des mines, de la métallurgie, des travaux publics, des sciences et des arts appliqués à l’industrie, tome XIX, 1er semestre 1886, Paris, page 346)
- (En particulier) En fumisterie, conduit reliant un ou plusieurs conduits de raccordement à un conduit de fumée vertical.
- Les carneaux de fumée sont des collecteurs d’évacuation des produits de combustion de générateurs calorifères. Leur parcours, à faible pente, paraît horizontal. — (Carneaux de fumée, cheminee.ooreka.fr, consulté le 11 novembre 2022)
- (Astronautique) (Infrastructure) Tranchée servant, sur un banc d’essai ou une aire de lancement, à canaliser le jet des gaz brûlés.
- Pour suréchauffer la vapeur on la fait passer dans un tuyau contourné en serpentin que l’on place dans une fosse ou carneau pratiqué à la suite de la chaudière ; et, pour régler la proportion des deux vapeurs qui arrivent dans la boîte de mélange, on dispose un robinet sur chaque tuyau. — (Bulletin de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, 1848)
- (Histoire, Marine) Angle de la voile latine qui est vers la proue.
-
arceau
?- (Architecture) Courbure d’une voûte en berceau.
- La place carrée, avec sa double rangée d'arceaux, était déjà, lors du grand siège de 1621, telle que nous la voyons aujourd'hui. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Ce n'est pas parce qu'on a fui le cloître qu’on n'en garde pas l’idéal plus présent et plus vif parfois que ceux qui demeurent à l'ombre de ses arceaux. — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 428)
- Petite voûte surbaissée d’un ponceau et de certaines portes, de certaines fenêtres.
- (Sculpture) Ornement en forme de trèfle.
- Par analogie, il désigne toute tige de bois ou de métal recourbée en forme de petit arc.
- Les allées du jardin sont bordées d’arceaux de bois.
- On s’est assises, les pieds sur les arceaux, près de la pelouse qui borde l’étang. — (Colette Vivier, La maison des petits bonheurs, 1939, réédition Casterman Poche, page 81)
- Quelques hommes dressaient autour de la mare gluante des claies couronnées par des arceaux de branchages qui, grâce à leurs épines, s’accrochaient les unes aux autres. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
- Les arceaux du jeu de croquet.
- (Médecine) Châssis courbés en arc qui empêchent le drap de peser sur un membre malade, archets.
- (Cyclisme) Aménagement de stationnement afin de sécuriser un vélo.
- (Sports mécaniques) Dispositif de sécurité protégeant le pilote de monoplace.
- L’arceau fait partie intégrante de la cellule de survie (l’habitacle indestructible qui protège le corps du pilote), et doit théoriquement éviter que le casque touche la piste si la monoplace se retourne. — (Philippe Crépeau, Le halo a tenu le coup, lui, et a sauvé un pilote à Silverstone, ici.radio-canada.ca, 4 juillet 2022)
-
caillot
?- Petite masse de liquide coagulé.
- Aussitôt l’abatage des animaux, le sang est fortement agité, pour en séparer la fibrine, et empêcher la formation du caillot sanguin. — (Charles-Victor Garola, Engrais : Le matières fertilisantes, Paris : J.-B. Baillière & fils, 7e éd., 1925, page 205)
- Il y a de grandes vagues dans la cuve, et le sucre ruisselle par terre, pend en caillots noirs qui roulent sur la terre couverte de feuilles et de paille. — (J. M. G. Le Clézio, Le Chercheur d'or, Gallimard, 1985)
- Il existe aussi des médicaments (warfarine) dont l'usage est destiné à ralentir la formation du caillot sanguin, à « éclaircir le sang », comme disent certains patients. — (Robert Patenaude, Survivre à la leucémie, Éditions Québec/Amérique, 1997)
-
bobo
?- (Langage enfantin) Douleur légère, petit mal, plaie sans gravité.
- – Au moindre bobo, que d'inquiétudes, que de minutieuses questions, que de prévenances ! — (Clarisse Juranville, Le savoir-faire et le savoir-vivre, guide pratique de la vie usuelle à l'usage des jeunes filles, Éditions Larousse (19e éd.), sans date [après 1892], page 300)
- – Je vais t’éplucher ton orange, et tu la mangeras bien gentiment, – une tranche à la fois… Ouvre la bouche… C’est-il bon ?… Souffle les pépins dans ma main ; faut jamais avaler les pépins, ça fait du bobo à l’estomac… — (Léon Frapié, La bonne visite, dans Les contes de la maternelle, éditions Self, 1945, page 39)
- — Tu exagères, dit Pierson. Pour un bobo !— C'est quelquefois mortel, un bobo. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 55)
- L’infirmerie toute cliquetante de petits bruits, d'instruments de verre étincelants, carrelage et chrome, recevait l'équipage : accidents du travail, bobos, fracturettes et flemmingites, mais aussi des véroles, des deliriums, de vieux paluds, puis c'était les passagers, pathologie de l'ennui, de l'isolement, des troubles indicibles, la tension, les insomnies ou les bourbouilles. — (Xavier Emmanuelli, Ballade pour un père: récit, Éditions Ramsay, 1980, page 130)
- (Par extension) (Populaire) Mal ; dégât ; grabuge.
- Lave-toi avec de l’eau salée. Excellent, l’eau salée, pour ces bobos. — (Émile Zola, Nana, 1881)
- Juger un peu, Ivan Grigoriévitch : j’ai dépassé la quarantaine sans avoir jamais connu le moindre bobo ; pas un clou, pas un furoncle, pas un mal de gorge […] — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
- On aura beau garantir que ce qui est reporté est non urgent, la vérité est qu’en matière de santé, les bobos non traités ont tendance à se compliquer. — (Mario Dumont, Tant qu’à sacrifier Noël…, Le Journal de Québec, 9 décembre 2020)
-
amicaux
?- Masculin pluriel de amical.
-
lavabo
?- (Liturgie) Prière que le prêtre dit en lavant ses doigts durant la messe, avant la consécration.
- (Par métonymie) Vasque destinée aux ablutions du prêtre officiant.
- (Ordinairement) Dispositif mobile garni d’une cuvette et d’un pot à eau ou d’une cuvette fixe, surmontée de robinets et dotée d’un trou d’évacuation d’eau et destinée à se laver.
- Mistingue.– Une brosse ! du savon !…Ils courent au lavabo, qu’ils apportent sur le devant de la scène et s’y lavent les mains. — (Eugène Labiche, L’affaire de la rue de Lourcine, 1857, Scène 8)
- Il serait difficile de décrire le pittoresque désordre qui règne dans ce noir séjour à l’heure où chacun attend son tour de passer à l’unique lavabo. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 26)
- Il saisit rageusement sa perruque, qui lui redonnait pour un soir la chevelure bananoïde de ses chères sixties, et la jette dans le lavabo où elle se met à sombrer comme un transatlantique. — (Jacques Jouet, sur un scénario de François Rivière, Jonathan Cap : Racket à Roland-Garros, chap. 1, Éditions Nathan, 2015)
- (Par métonymie) Pièce où est fixée cette sorte de cuvette.
- (Par extension) (Souvent au pluriel) Cabinet d’aisances installés dans cette pièce ou à proximité.
- Toutes les dix minutes, elle répare son maquillage au lavabo. — (Antoine de Saint-Exupéry, Manon, danseuse, 1925)
- Il se rendit aux lavabos, en revint les mains nettes, les cheveux brossés, le regard éclairé d’une petite flamme. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- Pourtant, comme le train venait de dépasser Bréauté et qu’il ralentissait quelque peu — ce qui mettait sa vitesse à trente kilomètres à l’heure pour le moins, — il feignit de pénétrer au lavabo. — (Christian Brulls (pseudonyme de Georges Simenon), L’Amant sans Nom, éditions Arthème Fayard, 1929, réédition 1980, quatrième partie, chapitre V)
-
cuisseaux
?- Pluriel de cuisseau.
-
cageot
?- (Usuel) Caisse en bois déroulé permettant le transport de fruits et légumes principalement.
- Un cageot de légumes.
- Il alla jusqu’au bout de la rue. Des camions arrivaient au trot, encombrant le marché de la Vallée de cageots pleins de volailles vivantes. — (Émile Zola, Le Ventre de Paris, Georges Charpentier, Paris, 1873)
- (Argot) (Injurieux) Laideron.
- Il était avec un cageot je ne te raconte pas. Une nana immonde. Même coincé sur une île déserte avec un thon pareil, je préférerais me taper une chèvre! — (Isabelle Brès, Confessions d'un productueur, Les Éditions du Net, 2012, chap. 13)
-
chanteau
?- (Vieilli) Grand morceau de pain coupé.
- Des ouvriers, la bouche pleine, taillaient des tartines en des chanteaux de pains. — (Paul Adam, Chair molle, 1885)
- Une cuisse d’oie, un gros chanteau de pain, le tout arrosé de rakiou, il ne lui en fallut pas moins pour réparer ses forces. — (Jules Verne, Le Château des Carpathes, J. Hetzel et Compagnie, 1892, pages 69-81)
- A onze heures il arrivait à Fresnay-les-Chaumes, déjeunait à l'unique bouchon de ce hameau de Pithiviers-le-Vieil, d'un chanteau de pain bis et d'un hareng saur, additionnés d'un petit vin du pays qui lui fit faire une de ces grimaces ! — (Louis Boussenard, « La bande des chauffeurs : roman historique et dramatique », dans L'Œil de la police, n° 17, 2e année, s.d. (1909 ?), page 6)
- Devant une table, encombrée par un chanteau de pain, une demi-meule de gruyère et une innombrable quantité de bouteilles vides, les deux amis qu’on croyait morts devisaient paisiblement comme des sages. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- A tour de rôle, Flamart d’abord, Joigneau ensuite, ils piquent avec la pointe du couteau un lambeau de chair huileuse qu’ils étalent sur leur pain. Puis ils détachent du chanteau une bouchée cubique, l’enfoncent prestement dans leur bouche, et, avant de commencer le laborieux effort de la mastication, ils ont soin, l’un et l’autre, d’essuyer d’un revers de main la frange de leur moustache.— ( Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; éd. Le Livre de Poche, p. 15-16)
- (Absolument) (Religion) Le morceau de pain bénit qu’on envoie à celui qui doit offrir le pain bénit le dimanche suivant ou le jour de fête le plus prochain.
- Ma mère avait un autre sésame pour s'immiscer dans les maisons, le chanteau. Chaque dimanche, une famille offrait le pain qui était béni par le prêtre ; on mettait de côté un « chanteau » & le reste était coupé en petits morceaux & distribué dans les rangs, tenant lieu d'hostie, tandis que des fillettes faisaient la quête. — (Lionel Labosse, M&mnoux, Publibook, 2018, page 190)
- Morceau d’étoffe coupé à une plus grande pièce.
- Ce manteau a été coupé en plein drap, il n’y a point de chanteau.
- (Par extension) Morceau en pointe que les tailleurs disposent sur les côtés d’un vêtement pour l’arrondir.
- (Art) Douve terminale de chacun des deux fonds d’un tonneau.
-
cadeau
?- (Vieilli) Fête que l’on donnait principalement à des femmes, partie de plaisir.
- Elles y ont reçu des cadeaux merveilleux de musique et de danse. — (Molière, Am. magn. I, 1)
- Des promenades du temps,Ou dîners qu’on donne aux champs,Il ne faut point qu’elle essayeSelon les prudents cerveaux,Le mari dans ces cadeauxEst toujours celui qui paye. — (Molière, L’École des femmes, III, 2)
- Présent, don.
- Je me représentais sa mine lorsqu’elle recevrait mon cadeau, et je me demandais : « Qu’est-ce qu’elle dira ? » — (Erckmann-Chatrian, Histoire d’un conscrit de 1813, J. Hetzel, 1864)
- Je reçus de France un important matériel, un nouveau cinématographe, cadeau de mon ami Pierre Albaran, et un phonographe envoyé par Jean Borotra, le champion de tennis. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Le « gros » l'entretenait parcimonieusement de repas et de cadeaux mesquins et lui payait sa chambre, au coin de la rue Grange-Batelière. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 88)
- Cheikh Gaafar se montra généreux pour la dot et les cadeaux. Il fit célébrer de belles fêtes pour le mariage. […]. Le village entier fut en liesse. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
- J’ai reçu des sous-vêtements, des montres, même des étuis à crayon. Que des choses pratiques. Ce ne sont pas des cadeaux, ça! Les cadeaux, c’est le luxe, l’inattendu, le flafla. Ça ne sert à rien, un cadeau qui sert à quelque chose. — (David Goudreault, La bête à sa mère, Stanké, 2015, page 152)
- (Ironique) Employé par antiphrase pour désigner quelqu’un ou quelque chose qui déplait ou qui nuit.
- Ah ! C’est un joli cadeau ! Depuis vingt-huit ans que je l’endure ! Ah ! Je suis servie ! — (Louis-Ferdinand Céline, Mort à crédit, Denoël & Steele, Paris, 1936)
- Avec ça le crâne aussi lisse que ces saletés de melons qui font la richesse de la région, mais l’intelligence en moins.Incapable de prononcer une phrase sans mettre un mot à la place d’un autre.Un cadeau pour l’humanité. — (Tito Topin, Shanghai Skipper, Série noire, Gallimard, 1986, page 20)
- Ivre mort, le salaud ! Allons bon, v’là autre chose ! Tu parles d’un cadeau, ce mec ! — (Frédéric Dard (San-Antonio), La Matrone des Sleepinges, Fleuve Noir, 1993)
-
austraux
?- (Rare) Masculin pluriel de austral.
- Étant donné la position actuelle de Mars dans le cycle de précession orbitale, les hivers austraux sont plus longs que les hivers boréaux. — (A. McEwen, Mars, un remodelage permanent, Pour la science n° 430, page 38, août 2013)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.