Dictionnaire des rimes
Les rimes en : infalsifiable
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "infalsifiable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
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inclassable
- Qui ne peut pas être classé.
- Quant à moi, qui n’éprouvais aucun entraînement particulier vers cette nature déclassée et inclassable, je l’examinais lorsque je n’avais rien de mieux à faire, et je sentais en elle un imprévu tour à tour rassurant ou menaçant. — (George Sand, Le Dernier Amour , dans la Revue des Deux Mondes, Paris, 1866)
- Le personnel politique de ce régime compliqué qui n'entrait pas dans ces deux catégories était considéré comme fait d'individus isolés, de personnalités fortes et inclassables. — (Michèle Cointet-Labrousse, Vichy et le fascisme: les hommes, les structures et les pouvoirs, 1987)
- Johann le Guillerm appartient à cette famille de créateurs irrémédiablement différents, inclassables, décalés. — (Jean-Luc Porquet, Le pas grand-chose, Le Canard enchaîné, 5 avril 2017, page 7)
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fécondable
- Qui peut être fécondé.
- Le véritable chou, je le répète, n’est fécondable ni par le colza, ni par le chou-navet, ni par le rutabaga, ni par les navettes et navets, non plus que par aucune de leurs variétés, si rapprochées qu’elles paraissent être de lui ; il fait donc espèce à part. — (Augustin Sageret, dans les Annales de l’agriculture française, 2e série, tome V, Huzard, Paris, 1819, page 305)
- En effet, pour être fécondable, il faut que l’ovule ait perdu la moitié de ses chromosomes. — (Robert Merger, Jean Melchior, Précis d’obstétrique , Éditeur Elsevier Masson, 2001)
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informatisable
- Que l'on peut informatiser.
- Recensement des tâches informatisables.
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désirable
- Qui mérite d’être désiré ; qui excite le désir.
- Il serait toutefois désirable que le constructeur étalonnât chaque instrument avec un pyrhéliomètre donnant des valeurs absolues. — (Journal de physique théorique et appliquée, Société française de physique, 1913, page 262)
- D’abord, les deux nouveaux venus parurent terribles, puis ils furent agréables et désirables comme des frères. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 340 de l’édition de 1921)
- Faute de pouvoir faire toute la lumière désirable sur ce fait énigmatique, nous réunirons ici le faisceau de vraisemblances et de témoignages qui peuvent seuls nous éclairer pour le moment. — (Robert Triomphe, Joseph de Maistre, page 67, Droz, 1968)
- Il n’y a pas de dénonciation dogmatique dans le papier de Bonnafé, plutôt une confrontation entre temps long et temps court qui soulève des questions naïves mais existentielles : quelle est cette société dans laquelle le fait de boire un concentré soit-disant optimal, seul à son bureau le midi, est-il devenu désirable ? — (Mais où va le Web ?, Smart food : la poudre « Feed » est-elle en train de prendre l’eau ?, 2 novembre 2018 → lire en ligne)
- (Par extension) (Familier) Qui provoque à la concupiscence.
- Philippe se félicitait de son flair et mourait d'envie de serrer contre lui les rondeurs à la fois dissimulées et révélées par la robe moulante. Elle repoussa ses avances avec une pudeur de violette, qui ne fit que la lui rendre plus désirable. — (Celia Brayfield, Perles, Albin Michel, 1990, page 181)
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inaliénable
- (Droit) Qui ne peut s’aliéner. Qui ne peut être enlevé.
- Les Représentants du Peuple Français [...] ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme. — (Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789).
- Laissons donc les grands propriétaires anglais avec leurs immenses fortunes et leurs immenses propriétés inaliénables, faire des choses qu’il est impossible de mettre en pratique chez nous. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- (Linguistique) D’une possession grammaticale dans laquelle le possédé est inséparablement lié au possesseur, le possédé étant le plus souvent une partie du corps ou un lien de parenté. Dans certaines langues, le nom inaliénable doit avoir toujours un affixe exprimant le possesseur.
- En koyukon, entseyh (nez) est un nom inaliénable ne pouvant se rencontrer isolément. On trouvera par exemple bentseyh (be + entseyh) pour dire mon nez.
- On sait que les structures grammaticales qui traduisent une relation intrinsèque de possession inaliénable de manière distinctes ne sont pas universelles. — (Marie-Thérèse Vinet & Huijun Zhou, La possession inaliénable en chinois mandarin et en français, page 161)
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insupportable
- Qu’il est impossible ou très difficile de supporter, d’endurer.
- Au contraire, le roi Hilperik, sorte d’esprit fort à demi sauvage, n’écoutait que sa propre fantaisie, même lorsqu’il s’agissait du dogme et de la foi catholique. L’autorité du clergé lui semblait insupportable, […]. — (Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833 - éd. Union Générale d’Édition, 1965)
- Mais qu'à l'époque tu étais maladivement pudibond. Inconcevable l'idée de comparaître tout nu sous les yeux du conseil de révision. Inimaginable, pour toi, l'idée de te faire examiner. Reluquer. Palper. Insupportable. — (Gerold Späth, Barbarville, traduit de l'allemand par Claude Chenou, Lausanne : L’Âge d’Homme, 1993, page 83)
- Cette manière d’aborder les choses n’aide pas à accepter la présente épreuve. Au contraire. Elle la rend insupportable et réactive une forme de conflit social (…). — (Mathieu Bock-Côté, Couvre-feu: rien de tout cela n’est normal, Le Journal de Québec, 13 janvier 2021)
- Il sent des douleurs insupportables.
- (Par extension) Qui est extrêmement désagréable ; exaspérant.
- Mais alors la vie casanière des miens m'était insupportable et j'avais beau refréner mon premier mouvement de révolte, tout, aussitôt en moi, la dénonçait. — (Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920)
- Té ! Boudiou ! s’écrie notre insupportable voisin qui n’a cessé de dire des insanités et de faire des calembours (et quels calembours, grands dieux !). — (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1923)
- Comment ose-t-il, ce bouffi plein de courants d'air, aussi malodorant qu'un pet de bouc, ce... cet insupportable merdailleur, plus nuisible que nuée de pigeons ? M'empêcher de quitter Cahors ! À moi ! — (Jean-Louis Marteil, La chair de la Salamandre: boires et déboires d'un usurier cahorsin au XIIIe siècle, L'Hydre éditions, 2002, p. 205)
- (Emploi substantivé) — Moi, à quarante-cinq ans, ça en fait déjà vingt-sept que je suis mariée avec un insupportable qui m’a volé ma jeunesse. — (Pierre Lucas, Taupe-là, 2014)
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inobservable
- Qui ne peut pas être observé.
- Les phénomènes de cet ordre sont inobservables.
- Enfin, l’énergie noire est peut-être l’idée la plus obscure : inobservable, elle serait la cause d’une force qui s’oppose à la gravitation ordinaire. — (Roland Lehoucq, Les idées noires de la physique sur LeMonde.fr, Le Monde. Mis en ligne le 31 mai 2017, consulté le 3 juin 2017)
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consultable
- Que l’on peut consulter.
- Une page orpheline désigne un article vers lequel aucune autre page ne pointe. La liste est consultable sur Special:Lonelypages. — (page Aide:Jargon du wiktionnaire)
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inéquitable
- Qui n'est pas équitable.
- La politique salariale de la compagnie n'est pas équitable.
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imparable
- Qui ne peut être paré ou contredit ; à quoi on ne peut rien opposer.
- […] d’où il résulte que la riposte, qui demande une entière fermeté sur les jambes, pour être vive, devient absolument imparable. — (Nicolas Demeuse, Nouveau traité de l’art des armes, F. J. Desoer, Liège, 1778, page 79)
- Il tenta un passing-shot pour contrer Tyler qui était monté au filet, mais il était arrivé trop tard pour contrôler parfaitement son coup. La volée de Tyler fut aussi brutale qu’imparable et laissa son adversaire sur place. — (Nora Roberts, Sous un ciel d’été, traduit de l’anglais, Paris : Éditions Mosaïc, 2016)
- Aucun nouveau réacteur n’a été construit depuis les années 1990. Ou si peu, quand on voit les difficultés d’amener le chantier de Flamanville à son terme. D’où cet argument imparable des équipes d’EDF : pour ne pas perdre la main, il faut en construire plus souvent. — (Erwan Benezet, Nucléaire : une catastrophe française, Fayard, 2018)
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gouvernable
- Qui peut être gouverné, qui se laisse gouverner.
- Un peuple aisément gouvernable.
- Un enfant qui n’est pas gouvernable.
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abaissable
- Que l’on peut abaisser.
- Le 29 décembre 2016, une nouvelle réglementation interdira la fabrication, la vente et l’importation de lits d’enfant ayant des côtés abaissables conventionnels ainsi que toute publicité à leur sujet. — (Lits à côté abaissable interdits, blog québecois garderiedepot.com, consulté le 14 juin 2020)
- Dans le placard qui le surplombe, un panier manuellement abaissable permettant d’accéder aux objets ou denrées rangés en hauteur. — (Une cuisine vitrine à Limay pour personnes à mobilité réduite, batirama.com, 31 janvier 2017)
- La remorque abaissable est idéale pour le transport de véhicules et s’abaisse même – selon le modèle – jusqu’au niveau du sol. — (Heimann remorque abaissable PT35 – Plus c'est bas, mieux c'est, contena-ochsner.ch, consulté le 14 juin 2020)
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éjectable
- Qu’on peut éjecter.
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autocassable
- Qui peut se casser facilement.
- Cette couche d’alumine a l’aspect d’un anneau gris qui permet de repérer la zone autocassable. — (Ampoule (récipient) sur l’encyclopédie Wikipédia )
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inéchangeable
- Qu’on ne peut pas échanger.
- Il est en tout homme un fond inéchangeable.— (Alain Arnaud, Pierre Klossowski, 2000)
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étirable
- Que l’on peut étirer.
- Ce film polyéthylène pour l'emballage est rétractable et étirable.
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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endurable
- Qui peut être enduré.
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carrossable
- Qualifie une route où, à l’origine, les carrosses, puis par extension, les automobiles et les camions et tous les véhicules à essieux, peuvent circuler.
- […], je continuai donc à errer tout à mon aise, jusqu'à ce que enfin, comme je commençais à examiner si les nombreuses petites percées qui s'ouvraient ça et là étaient réellement des chemins, je fusse conduit par la plus invitante de toutes dans une incontestable route carrossable. — (Edgar Poe, Le cottage Landor, dans Histoires grotesques et sérieuses, traduction de Charles Baudelaire)
- La voie carrossable ne dispose pas d'emplacement de stationnement, et les trottoirs sont dotés de barrières qui interdisent tout arrêt-minute. — (Pascal Gigot, Le code de la déroute , Éditions First, 2014, page 52)
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honorable
- Qui fait honneur ; qui attire de l’honneur et du respect.
- Or, plus la vie est facile, plus ces occupations sont fastidieuses, à moins d’appartenir à la secte des quakers-tourneurs, à l’honorable corps des charpentiers ou des empailleurs d’oiseaux. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre deuxième)
- Être dans un poste honorable.
- Profession, condition, emploi, rang, caractère honorable.
- Capitulation honorable.
- Ils ne veulent se rendre qu’à des conditions honorables.
- Il a fait une fin honorable et glorieuse.
- Action honorable.
- Vie honorable.
- Accueil, réception honorable.
- Faire une mention honorable de quelqu’un, de quelque chose.
- Cette pièce de vers a obtenu une mention honorable, la première mention honorable, au concours de l’Académie.
- On lui donna la place la plus honorable.
- Il occupe un rang honorable parmi nos écrivains du second ordre.
- Qui mérite d’être honoré, considéré.
- […], il lui représenta donc charitablement qu’il aurait grand tort de ne pas profiter de l’occasion qui lui était offerte pour faire marcher un salaud de richard qui jetait sans scrupules le déshonneur et la misère dans les familles pauvres, mais honorables. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- C’est une des maisons les plus honorables de notre ville.
- Il est né de parents honorables.
- Qualifie celui ou celle qui vit honnêtement.
- Inversement, le signalement intervient quelquefois pour prouver la non identité, à la requête de personnes honorables (victimes soit d’un faussaire, soit d’une homonymie malheureuse), qui demandent que l’on efface de leur casier des condamnations indûment inscrites. — (Alphonse Bertillon, Identification anthropométrique, instructions signalétiques, Imprimerie Administrative, 1893, p. xiii-xvi)
- Note : On dit en des sens analogues :
- Il tient une maison honorable.
- Il fait les choses d’une manière honorable.
- Terme de civilité dans le langage parlementaire.
- L’honorable préopinant.
- Mon honorable collègue, mon honorable ami vous a dit, Messieurs, que…
- L’honorable orateur qui m’a précédé à cette tribune.
- Qualifie une fortune, pour indiquer sa situation moyenne, une aisance solide et bien assise.
- Cette jeune fille a une fortune honorable.
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inculpable
- (Désuet) Qui n’est pas coupable, n’a aucune culpabilité.
- Des hommes sera ton amy, celluy qui de malice toutallement est inculpable. — (Instruction divine de Hierocles philosophe stoïque, contre les atheïstes, Barthelemy Molin, Lyon, 1560, page 28)
- Quelque effet qui résulte de la vérité, on est toujours inculpable quand on l’a dite, parce qu’on n’y a rien mis du sien. — (Jean-Jacques Rousseau, Les Rêveries d'un promeneur solitaire, 1778)
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domptable
- Qu'il est possible ou facile de dompter.
- (Par extension) Que l'on peut dominer.
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défroissable
- Qui peut se défroisser.
- Grâce aux tissus légers et défroissables et aux coupes confortables, la tenue reste impeccable même à la fin d'une longue journée de travail.
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fréquentable
- Qui peut être fréquenté.
- Mais attention : nietzschéisme fréquentable, nietzschéisme de bon aloi, et tout de marketing bien verni. — (Patrick Declerck, La psychanalyse sans illusion, par Patrick Declerck, lemonde.fr, 21 avril 2010)
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incapable
- Qui n’est pas capable ou qui n’est pas en état de faire une chose.
- Point besoin de souligner que cette brigade de spahis, […], serait incapable de s’opposer aux chars de la 1re Panzer, quand ceux-ci déboucheraient de la vallée de la Bar et se répandraient dans la dépression de Vendresse au cours de l’après-midi du 14 mai. — (Pierre Rocolle, La guerre de 1940, tome 2 : La défaite - 10 mai-25 juin, Editions Armand Colin, 1990, chapitre 2)
- — Je suis au fond du trou, dit–il au capitaine. Je suis en manque, je n'ai plus d'argent et je suis bien incapable de trouver un boulot pour en gagner. — (Philippe Kleinmann & Sigolène Vinson, Substance, Éditions du Masque, 2014, chap. 22)
- Il est incapable de se tenir debout, de marcher, de courir.
- Il est incapable de porter un si lourd fardeau.
- Qui est dans une disposition ou dans une situation qui ne lui permet pas certaines choses.
- Je suis incapable de rassembler deux idées ; votre vue m’a ébloui. Je ne pense plus, j’admire. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
- Sa mauvaise santé le rend incapable de toute attention.
- (Péjoratif) Qui n’a pas la capacité, le talent, l’aptitude, l’adresse nécessaire pour certaines choses.
- Il est absolument incapable d’exercer son emploi.
- Cet écolier est incapable d’application. Absolument,
- C’est un homme incapable, tout à fait incapable.
- C’est l’homme du monde le plus incapable.
- (En particulier) Qualifie une personne qui est tellement fortifiée dans une habitude qu’elle ne peut rien faire qui y soit contraire.
- C’est un homme incapable de manquer à sa parole.
- Il est incapable d’une mauvaise action.
- Il est incapable de bassesse, de lâcheté.
- (Droit) Celui que la loi prive de certains droits ou qu’elle exclut de certaines fonctions.
- Un mineur est incapable de disposer de son bien entre vifs.
- On l’a déclaré incapable de remplir aucune fonction publique.
- Être incapable de tutelle et de curatelle.
- Qui n’a pas les qualités et les conditions nécessaires pour quelque chose.
- Son estomac est incapable de digérer les aliments les plus légers.
- Une terre incapable de rien produire.
- Cet arbre est incapable de porter de bons fruits.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.