Dictionnaire des rimes
Les rimes en : inexécutable
Que signifie "inexécutable" ?
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- Qui ne peut être exécuté.
- Les chefs d’unité finissaient par ne plus savoir de qui ils dépendaient. Ils recevaient en haussant les épaules les ordres inexécutables. — (Georges Blond, L’Agonie de l’Allemagne 1944-1945, Fayard, 1952, page 215)
- Que trente-six millions de citoyens partent pour aller chercher à Odessa le blé dont ils ont besoin, cela est évidemment inexécutable. Le premier moyen ne vaut rien. Les consommateurs ne peuvent agir par eux-mêmes, force leur est d’avoir recours à des intermédiaires, fonctionnaires ou négociants. — (Frédéric Bastiat, Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, chapitre VI, Les intermédiaires, 1850)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "inexécutable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
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impalpable
- Qui est si ténu, si fin, si délié, qu’il ne fait aucune impression sensible au toucher.
- Mais la terre était réduite à l’état de poussière presque impalpable, et le sable continuait doucement à couler des dunes escarpées. — (Isabelle Eberhardt, Dans la dune,)
- Ou, plutôt, celui-ci s’est fantomisé, est devenu impalpable, immatériel, incorporel, comme les ombres qu’Ulysse rencontrait aux Enfers. — (Edgar Morin, Journal (1992-2010), 2012)
- Dans l’air rafraîchi où une impalpable brume se condensait en rosée, les bêtes levèrent leur mufle humide […]. — (Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
-
cultivable
- Qui peut être cultivé.
- Le cryptocoque est cultivable à 38°, en ensemençant, avec du pus aseptique d'abcès, de la gélose au crottin de cheval recouverte d'une macération de ganglions du même animal : […]. — (G. Marotel, Parasitologie vétérinaire, J.-B. Baillière & fils, 1927, page 520)
- Terrain cultivable.
-
impérissable
- Qui ne peut périr.
- Certains philosophes soutiennent que la matière est impérissable.
- (Par extension) Qu’on suppose devoir durer très longtemps.
- Eh bien, continua Coconnas gravement, ce grand homme ne me paraît pas s’être abusé quand […] il regarde la vertu comme une plante balsamique d’un impérissable parfum et d’une efficacité souveraine pour la guérison des blessures. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- Le vin comme l’amour, L’amour comme le vin, Qu’ils soient impérissables, Qu’ils soient sans lendemain, Qu’ils soient bourrus, tranquilles, Acerbes ou élégants,Je suis sûre qu’il ne faut pas Mettre d’eau dedans. — (Juliette Noureddine, Petite messe solennelle, 2008)
-
immettable
- (Habillement) Que l’on ne peut pas, ou ne doit pas mettre, porter sur soi.
- Un brave militaire, couvert de blessures, demandait un habit à son capitaine, parce que le sien était dans un état immettable. — (Les Ricanneries, ou le sabat des lurons, recueil d’anecdotes, bons mots, réparties ingénieuses, épigrammes, calembourgs etc. la plupart neufs et inédits, chez L’Ecrivain, Paris, 1817, page 60)
- Oh ! Maman, tu es un amour... c’est quand même ridicule qu’il n’y ait pas de chaussures avec des talons pour mon âge... il y en a pour les petites danseuses espagnoles mais c’est immettable en France, ce serait ridicule. — (Anthony Caprio, Reflets de la femme, D. Van Nostrand Company, 1973, page 8)
- Une femme peut regretter personnellement d’avoir à changer une robe qui lui allait bien, à laquelle elle s’était habituée. La robe n’est devenue immettable qu’en ville, pour le public. — (Raymond Ruyer, Les Nourritures psychiques, Calmann-Lévy, 1975)
- La chemise que j’ai achetée a des trous, des taches, la marque est collée et non cousue... elle est immettable. — (Christian Blanckaert, Les chemins du luxe, Grasset, 2014)
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fatigable
- (Didactique) Qui peut être soumis à la fatigue.
- Les résultats de l’étude permettent de savoir comment on peut réduire l’épaisseur d'un renforcement en utilisant des enrobés moins fatigables qui n’ornièreront pas plus pour autant. — (Bulletin signalétique des Industries mécaniques, bâtiment, travaux publics, transports, Centre national de la recherche scientifique / Informascience, 1975, vol.36, page 64)
- Elles sont aisément fatigables et ne peuvent fonctionner que pendant quelques secondes — (Jean-Marc Léger, Interprétation des examens complémentaires en neurologie, Éditions Doin, 2000)
-
inapaisable
- Qui ne peut être apaisé.
- Plus loin que le réveil de l’amour-propre de peuples longtemps asservis […], ou que le conflit inapaisable des revendications ouvrières et sociales au sein des états qui tiennent encore en Europe. — (Louis Aragon, La Révolution d’abord et toujours, 1921)
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hable
- Première personne du singulier du présent du subjonctif de hablar.
- Ella no quiere que (yo) hable.
- Elle ne veut pas que je parle.
- Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de hablar.
- No quiero que ella hable.
- Je ne veux pas qu’elle parle.
- Troisième personne du singulier de l’impératif de hablar.
- ¡ No hable !
- Ne parlez pas ! (en s’adressant à une seule personne que l’on vouvoie)
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influençable
- Qu’on peut influencer ou qui se laisse influencer.
- Le duc d’Orléans était leur garant, leur pavillon, leur espoir. Ils le savaient futile, versatile, influençable, capable de se jeter à l’étourdie dans les entreprises les plus folles, docile à toutes les flagorneries, […] — (Auguste Bailly, Mazarin, Fayard, 1935, page 104)
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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inlassable
- Qui ne se lasse pas de faire quelque chose.
- Une patience inlassable.
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disciplinable
- Qui est aisé à discipliner.
- Tel peuple est disciplinable en naissant, tel autre ne l’est pas au bout de dix siecles — (Rousseau, Du contrat social, page 95, 1762. Siecle est l’orthographe de l’époque.)
- Des recrues facilement disciplinables.
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implacable
- Qui ne peut être apaisé.
- L’œuvre de l’Industriel français qui pousse à l’association des petits contre l’implacable et mortelle concurrence des monopoleurs n’en est pas moins fort encourageable. — (Benoît Malon, La Revue socialiste, volume 1, page 560, 1885)
- La mort de Marat ne servit qu’à rendre les haines plus implacables. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Il lut et relut l’ordre implacable, sans autre sens pour lui que celui-ci, partir, quitter Yasmina. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- […] ; mais le Bureau de Santé était implacable et livrait sans merci aux autorités administratives et judiciaires ceux qui débarquaient clandestinement, avec la complicité des terriens, des marchandises suspectes ; […]. — (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo - Les Corsaires chez eux, p. 93, éd. Honoré Champion, 1925)
- En vain l’ambassadeur de France tenta de fléchir les négociateurs américains. Ils se montrèrent implacables. Il fallait se soumettre ou faire banqueroute. — (Camille Aymard, Devons-nous payer l'Amérique ?, Éditions Ernest Flammarion, 1932, page 119)
- Le délire déporte le tortionnaire : implacable pouvoir, ineffable jouissance de donner la mort. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Dont la rigueur est inflexible. (définition tirée du tlfi, consulté le 14 août 2017)
- Nous n'avons pas pu le contredire, son raisonnement était implacable.
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invraisemblable
- Qui n’est pas vraisemblable, à quoi on ne peut croire.
- Deux ratés successifs cela est rare et invraisemblable ; mais tout est rare et invraisemblable si l’on ne parle pas abstraitement ; car pourquoi ici et non là ? — (Alain, Souvenirs de guerre, Hartmann, 1937, page 207)
- N’est-il pas invraisemblable que le prince de Bismarck, qui manœuvrait sa presse comme un régiment, ait été étranger à cette campagne?. — (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942)
- Mais j’éprouve d’abord le besoin de vous affirmer que mon histoire est vraie en tous points, quelque invraisemblable qu’elle paraisse. — (Guy de Maupassant, Mademoiselle Fifi)
- Qui paraît démesuré, extravagant, anormal ou ridicule.
- Ces écarts d’imagination ne paraissent pas invraisemblables, quand on est témoin des folies, des extravagances que ces belles Liméniennes font faire aux étrangers. — (Flora Tristan; Les Femmes de Lima, dans Revue de Paris, tome 32, 1836)
- Il ne pouvait détacher ses yeux de cette invraisemblable orchidée issue de l’Inde. — (Joris-Karl Huysmans, À rebours - Chapitre VIII.)
- Mais ce qui frappait en lui, c’était sa barbe, une barbe de prophète, invraisemblable, un fleuve, un ruissellement, un Niagara de barbe. — (Guy de Maupassant, Les Dimanches d'un bourgeois de Paris (Contes divers).)
- Les tentes semblent flamber, toutes rouges entre la plaine d’un vert invraisemblable et les nuages violacés, et le Djebel Akhdar, méritant bien son nom en ce moment, est encadré d’un superbe arc-en-ciel. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 154)
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inracontable
- Qu’il est impossible d’exprimer.
- Le bonheur fait d’une foule de joies menues et inracontables. — (Alphonse Daudet, Jack, 1892)
- Que l’on ne doit dire, raconter.
- Ce qui s’est dépensé hier au soir de vociférations et de blasphèmes contre sa personne est inracontable. — (L’Ami de la religion, no 5 018 du 15 avril 1850)
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imbattable
- Que l'on ne peut pas battre, toujours victorieux, invincible.
- Elle est imbattable à la crapette.
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filtrable
- Que l’on peut filtrer pour séparer les gros éléments.
- La substance est complettement fondue dans le premier cas au bout de quelques minutes, mais le fluide qui en résulte n’est pas filtrable. — (Prosper Sylvain Denis, Etudes chimiques, physiologiques et médicales faites de 1835 à 1840, sur les matières albumineuses, C.F. Denis, Commercy, 1842, page 63)
- Pour qu’un dosage gravimétrique soit réalisable dans de bonnes conditions, il faut que le précipité soit aisément filtrable. Le principe de base qui doit être respecté dans ces conditions est que les particules de précipité soient les plus larges possible. — (Jean-Louis Burgot, Chimie analytique et équilibres ioniques, 2e édition, Lavoisier, Paris, 2011, page 698)
- (Biologie) Qualifie un agent infectieux qui peut, grâce à sa très petite taille, traverser les filtres qui retiennent les bactéries
- L’agent infectieux présente toutes les caractéristiques d’un virus filtrable, mais il s’avère différent des autres virus connus à l’époque. — (Jean-François Saluzzo, A la conquête des virus, Belin, Paris, 2009)
- Treize années plus tard, nous commençons à réaliser que les « virus géants » non filtrables sont loin d’être rares, qu’ils sont probablement ubiquitaires, et qu’ils couvrent une grande diversité de formes de virions, de tailles de génomes, de contenus en gènes, et de stratégies de réplication. — (Jean-Michel Claverie et Chantal Abergel, Les virus géants : État des connaissances, énigmes, controverses et perspectives, revue médecine/sciences, volume 32, n° 12, décembre 2016, page 1087)
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irréfrénable
- Qui ne peut pas être réfréné.
- Soit ignorance du calcul, de l’objet, de son influence ; soit violence des passions irréfrénables qui foulent aux pieds toutes considérations ; soit stérilité d’emplois , osez répondre que dans la banque de viremens, ils ne se saisiront pas des fonds déposés ; [...] — (Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, De la monarchie prussienne sous Frédéric le Grand, tome III, Londres, 1788, pages 438-439)
- Je n’ai pas besoin, s’est dit le poëte, que mon héroïne soit une héroïne. Pourvu qu’elle soit suffisamment jolie, qu’elle ait des nerfs, de l’ambition, une aspiration irréfrénable vers un monde supérieur, elle sera intéressante. — (Charles Baudelaire, Madame Bovary par Gustave Flaubert, dans L’Art romantique, Calmann Lévy, Paris, 1880, page 414)
- Il avait une tendance irréfrénable à se laisser sans cesse emporter au delà des limites du vrai, du raisonnable, du possible. — (Pierre Lanfrey, Histoire de Napoléon Ier, tome II, Charpentier et Cie, Paris, 1870, page 494)
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inaccordable
- Qu’on ne peut pas mettre d’accord.
- Des caractères inaccordables.
- Qu’on ne peut pas accorder, octroyer.
- Cette demande est inaccordable.
- (Musique) Qu’on ne peut pas accorder.
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impitoyable
- Qui est insensible à la pitié, qui est sans pitié.
- En trois jours, en trois arrivées totalement différentes, le patron du Tour a marqué les esprits : adroit et offensif sur les pavés, surpuissant dans un sprint en côte, ultra-déterminé et impitoyable après les 7 km d’ascension de la Planche. — (journal Sud-Ouest, édition Charente-Maritime / Charente, 9 juillet 2022, page 30)
- Staline s'était signalé par des proscriptions impitoyables : découvertes de complots, exécutions d'agents de l'ennemi, épurations à coup de révolver. — (Victor Serge, Portrait de Staline -1940)
- (Sens figuré) — Carmen est morte, l’innocente et plaintive Carmen. Mais la chanson est plus vivante que jamais, plus impitoyable que jamais, plus torturante que jamais. — (Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882))
- (Par extension) Qui est d’une excessive sévérité, qui ne fait grâce à rien.
- Leur comptabilité impitoyable ne fait pas grâce d'un centime, et les mystères de l’anatocisme ont bien vite fait doubler la dette du nhaqué, sans qu'il puisse en soupçonner le mécanisme. — (L'Asie française, Comité de l'Asie française, 1913, vol.13-14, page 113)
- Son œil s'attarde pourtant sur la jauge d’essence. Impitoyable, l’aiguille marque zéro. Par quel miracle, le réservoir où Mr. Smith a versé de ses mains, au moment du départ, soixante-dix litres de supercarburant, a-t-il pu se vider subitement ? — (Serge Dalens, La tache de vin, Éditions Fleurus, 2012, p 189)
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généralisable
- Qui peut être généralisé.
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table
- (Mobilier) Surface plane de bois, de pierre, de marbre, etc., posée sur un ou plusieurs pieds et qui sert à divers usages.
- Chaque soir, les cueilleurs se groupaient dans notre salle commune, autour de la table à six pieds, massive comme un bloc de boucher, pour le dernier verre de kirch de la journée et les comptes. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 32)
- Ce fut, en ce temps de relative splendeur, qu’un soir de bombe, à Montparnasse, il cueillit Geneviève à une table de café. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, pages 29-30)
- Devant une table, encombrée par un chanteau de pain, une demi-meule de gruyère et une innombrable quantité de bouteilles vides, les deux amis qu’on croyait morts devisaient paisiblement comme des sages. — (Louis Pergaud, La Disparition mystérieuse, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Regardez. Brutalement éclairées par une lampe, de vieilles gens autour d’une table vident un litre d’aramon. — (Francis Carco, L’Amour vénal, chapitre I, Éditions Albin Michel, Paris, 1927, page 9)
- L’ameublement était sommaire : un bureau, un fauteuil de cuir, des classeurs métalliques, deux petites tables dont l’une supportait une presse à copier. — (Claude Orval, Un Sursis pour Hilda, Librairie des Champs-Élysées, 1960, première partie, chapitre premier)
- Par le baron Zorn de Bulach, nous savons qu'on jouait gros jeu à Schœnbrun. Il cite le cas d'une femme qui avait perdu près de 30 000 florins, et du mariage d'un haut personnage, où il y avait environ cinquante tables de jeu. — (Louis Hastier, La vérité sur l'affaire du collier, Librairie Arthème Fayard, 1955, chapitre 2)
- (En particulier) Table à manger, et surtout celle servie, couverte de mets. — Note : Il est souvent synonyme de repas en ce sens.
- […], sauf un lopin de terre où le jardinier sème des plants de carottes et de choux pour la table de sa Grandeur, tout le jardin est inculte ; […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
- Marc, au banquet, avait aperçu à la table d’honneur Caribe, sa femme et Le Garrec, faufilés en cette agape comme dans tous les autres spectacles gratis. — (Paul Margueritte, Jouir, 1918, tome 2, page 260)
- Le lendemain, je me rendis à bord du Rochester, où une quarantaine d’officiers, réunis à leur mess autour d’une table immense, me firent une excellente réception. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- C’est ainsi qu’en 465 le concile de Vannes interdit aux clercs non seulement de prendre part aux repas de juifs, mais de les inviter à leurs propre table. — (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
- Terroir de clos honorés jusque sur les tables royales, l’Orléanais se vantait de posséder sa propre « façon de barillerie » qu'on pouvait reconnaître de Jargeau à Beaugency. — (Gérard Boutet, La belle ouvrage, Éditions de Borée, 2003, page 151)
- À Armenonville, à une table voisine de la nôtre, un sous-lieutenant de dragons enlace de son bras le buste de sa trop bruyante compagne et laisse voir ainsi au poignet un tatouage d'escarpe... — (Michel Corday, L'envers de la guerre : journal inédit 1914-1916, Flammarion, 1932, page 145)
- (Par extension) Restaurant.
- Oubliez tous vos a priori sur les cafètes de musées, l'Amber Restaurant de la Scotch Whisky Experience est une véritable table écossaise qui met en avant la tradition nationale et cuisine un excellent haggis. — (Petit Futé Écosse 2016/2017)
- (Par extension) Ce que l’on sert à table, cuisine, bonne chère, mets, gastronomie.
- Il a tant, il dépense tant pour sa table.
- Sa table lui coûte beaucoup.
- Il a retranché, réformé, diminué sa table.
- Aimer la table, aimer la bonne chère.
- Les plaisirs de la table.
- Les arts de la table, la gastronomie.
- (Par analogie) Partie supérieure présentant une surface plane de certains objets.
- Près du hameau de Bellevillotte se trouvait un dolmen dit la Pierre-couverte, dont les supports seuls restent en place. La table, enlevée il y a environ quarante ans, sert de pont sur l’Orvin : largeur, 2m,80; longueur, 2m,90; épaisseur, 0m,50. — (Dictionnaire archéologique de la Gaule: époque celtique, publié par la commission instituée au Ministère de l'Instruction Publique et des Beaux-Arts, tome 1 (A - G), Paris : Imprimerie nationale, 1875, page 186)
- La table de l’autel.
- La table d’une enclume.
- (Musique) Table de guitare, table de piano, d’harmonie.
- Sa table, son chevalet, son manche, son fond en érable, le sillet d’ébène, les chevilles qui sont en buis, tout est magnifique dans cet instrument de musique. — (Jules Grasset, Les violons du diable, éditions Fayard, 2004, chapitre 8)
- (En particulier) (Billard) Châssis de madriers bien joints sur lesquels on applique le tapis.
- (Par analogie) Masse de quelque chose qui est d’une épaisseur notablement moindre à ses autres dimensions.
- Quant aux « mises », ce sont de grandes caisses qui donnent au savon la forme d’un bloc ; au moyen d’un fil, on découpe ce bloc en tables, puis ces tables sont elles-mêmes découpées en « pains » ou morceaux. — (Marcel Hégelbacher; La Parfumerie et la Savonnerie. - 1924, page 167)
- (Anatomie) (Au pluriel) Les deux lames osseuses qui revêtent les os du crâne.
- Lame, plaque ou planche de cuivre, d’argent ou de tout autre matériau plate et unie, sur laquelle on peut écrire, graver, peindre, etc.
- Les Tables de la loi.
- Graver sur une table d’airain, sur une table de plomb.
- Une table de rocher.
- Ces tables de marbre sont destinées à recevoir des inscriptions.
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contraignable
- Qui peut être contraint, par quelque voie de droit, à donner ou à faire quelque chose.
- Les débiteurs ne sont plus contraignables par corps.
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aménageable
- Que l'on peut aménager.
- Qui peut être transformé en surface habitable.
- Belle maison T4 spacieuse avec sous-sol aménageable.
- (Droit) Qui peut être rendu moins sévère.
- Une peine aménageable.
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impartageable
- (Droit) Qui ne peut être partagé.
- Alternatives Économiques étant une Scop, la répartition du résultat distribuable (résultat net - report à nouveau) de 115 000 euros est encadrée par nos statuts : 40 % en participation pour les 42 salariés de la Scop, 15 % en dividendes à partager entre les près de 90 sociétaires et le solde (45 %) en réserves impartageables. — (Jérémy Dousson, « Comptes 2020 : Le meilleur résultat de l’histoire du journal », le 08/06/2021, sur le site d’Alternatives économiques (www.alternatives-economiques.fr))
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impardonnable
- Qui ne peut être pardonné.
- […], il le faut enterrer dans les murailles de ce Chasteau, & luy renuerser sa maison sur la teste,s'il faict tant soit peu de resistance,pour apprendre au monde ce que c'est que de se rebeller contre la Iustice du Prince, par vn crime impardonnable de leze-Majesté. — (Parthenice ou peinture d'une invincible chasteté : Histoire napolitaine, par M. l'Evesque de Bellay, Paris : chez Claude Chappelet, 1624, livre 2e, p. 103)
- Quant à l'autre femme dont tu parles, elle provoqua les propos de madame de Mi. par sa folle jalousie , et même par des insolences. Cela étoit d'autant plus bizarre et impardonnable , qu’elle avoit alors deux ou trois hommes , et que presque certainement elle ne m'a jamais aimé. — (Lettre à Sophie, non datée, probablement début juillet 1779, dans les Lettres originales de Mirabeau, écrites du donjon de Vincennes, pendant les années 1777, 78, 79 & 80, recueillies par P. Manuel, tome 3, Paris : chez J.B. Garnery, Strasbourg : chez Treuttel & Londres : chez Boffe, 1792, page 323)
- Je suis impardonnable, je le sais, mais il n’y a que l’impardonnable que l’on souhaite se faire pardonner. — (Louise de Vilmorin, Madame de, Gallimard, 1951, réédition Folio, page 20)
- — Le langage du Père Duchesne... Ces ordures que, de sa cellule de l’Abbaye, Manon Roland entendait crier à son sujet. Et les crieurs en remettaient ! C'est impardonnable. Impardonnable. Je ne le pardonne pas. — (Claude Mauriac, Le temps immobile, tome 7 : Signes, rencontres et rendez-vous, Paris : Éditions Bernard Grasset, 1982)
- — Vraiment, Kristina... Ce que je t'ai fait est impardonnable. Il se remémora les événements de ces dernières vingt-quatre heures et frémit de sa goujaterie. — (Fiona McArthur, Un inoubliable chirurgien, traduit de l'anglais, Éditions Harlequin (Série Blanche), 2013, chap. 11 — en recueil avec Inévitable tentation, de Scarlet Wilson & Un remarquable diagnostic de Lucy Clark)
- (Extrêmement rare) Qui refuse le pardon.
- Loin de me corriger, il m'apprit seulement qu'il avait aussi des défauts. Je me mis à les examiner avec soin; et chaque jour, au lieu de l'écouter, je le jugeais avec une sévérité impardonnable. — (Adélaïde de Souza, Adèle de Sénance, ou Lettres de Lord Sydenham, dans les Œuvres complètes, tome 1, Paris : chez Alexis Eymery, 1821, page 67)
- La priorité chez eux était la chute de rein. Le cul quoi ! Et sur ce sujet, leur sévérité était impardonnable. Ils ne supportaient pas la moindre stéatopygie. Fusse[sic]-t-elle légère. — (Laurent Leonard, Les occis-morts, vol.1 : Blanc nocturne, BoD-Books on Demand 2016, page 31)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.