Dictionnaire des rimes
Les rimes en : indéterminable
Que signifie "indéterminable" ?
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- Qui ne peut être déterminé.
- [...] l’homme est de son naturel variable en ses appetitz de cœur profond, muable en ses pensemens, inconstant en ses entreprinses, & indeterminable à la fin. — (Antonio de Guevara, Les Epistres dorées et discours salutaires, Jean Ruelle, Paris, 1573, page 65)
- Mais n étant ici un Fini indéterminable, cette distance finie est indéterminable, & plus grande que toutes celles qui peuvent être déterminées ou connües. — (Fontenelle, Éléments de la géométrie de l’infini, Imprimerie royale, Paris, 1727, page 67)
- Nous sommes arrivés, de critique en critique, à cette triste conclusion : que le juste et l'injuste, dont nous pensions jadis avoir le discernement, sont termes de convention, vagues, indéterminables ; […]. — (Joseph Proudhon, De la Justice dans la Révolution et dans l’Église, tome I, Garnier frères, Paris, 1858, page 2)
- Une autre triste réalité, c’est que les lock-out ou les grèves, ils perdurent pendant des temps indéterminables. — (Perronismes péquistes, Le Devoir.com, 8 février 2011)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "indéterminable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
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intarissable
- (Sens figuré) Qui ne peut être tari.
- C’est pour nous un sujet de conversation intarissable.
- Salut à toi, puisque tu as le succès, puisque tu fait de tes vignerons des multimillionnaires, ô Hérault rouge, ô Hérault vainqueur, source intarissable du vin populaire, métropole de ce pinard démocratique, devenu indispensable aux citoyens conscients. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
- Le geek est généralement une source intarissable de connaissances et il adore répondre aux questions, ce qui le rend très amusant et compatible avec les enfants. — (Nicolas Kalogeropoulos, Toi, le (futur) papa geek, Éditions Tut-Tut, 2016, page 17)
- La beauté cachée de la capitale millénaire est une source d’inspiration intarissable pour les poètes et les écrivains et reste gravée à jamais dans la mémoire des Hanoïens émigrés loin de leur pays natal… — (My Anh, Le charme de l'automne hanoïen, lecourrier.vn, 10 octobre 2020)
-
amendable
- (Agriculture) Qui peut être amendé.
- Il sera toujours difficile de croire que le malaise social est dû à l'insuffisance naturelle des aliments, alors que la mer est pleine de poissons, que des étendues considérables de terrain fertile ou amendable sont encore en friche. — (Jean Marestan, L'Éducation Sexuelle, Éditions de la "Guerre Sociale", 1910)
- (Droit) Qui encourt une amende
- Qui peut être amélioré, amendé.
-
entable
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe entabler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe entabler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe entabler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe entabler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe entabler.
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imprenable
- Qui ne peut être pris, en parlant de villes, de forteresses, etc., que l'on ne peut pas conquérir.
- Pendant tout le cours du moyen âge, cette forteresse fut considérée comme imprenable. Le fait est qu’elle ne fut point attaquée et n’ouvrit ses portes au prince Noir, Édouard, en 1355, que quand tout le pays du Languedoc se fut soumis à ce conquérant. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- La ville avait la réputation d'être imprenable ; son château s'élevait à l'est et la ceinture de murailles qui entourait la cité venait s'y attacher; des portes, des bastions, des fossés formaient un respectable appareil de défense. — (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
- La garnison se composait de trente-deux Suisses et de quatre-vingt-deux invalides. La Bastille n'était-elle pas imprenable ? — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- C’est une des raisons qui me font chérir mon masque, mon incognito, mon imprenable forteresse. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Didactique) Que l'on ne peut prendre, saisir ou attraper.
- Mais les propriétaires du domaine craignent que le no-kill aboutisse à une population de truites "éduquées", qui deviennent imprenables et se comportent finalement comme des parasites, au détriment des autres poissons. — (Yves Mahieu · Histoire vraie d'un pêcheur à la ligne, tome 3 : 1993-2000, Société des Ecrivains, 2018, p. 31)
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infatigable
- Qui ne peut être fatigué par le travail, par la peine.
- L'esprit infatigable soutient le corps surmené ; il le relève, défaillant. Loin d'être accablé, écrasé par les besognes du présent, aux courtes heures du repos, il conçoit avec une lucidité merveilleuse les besognes de l'avenir. — (Octave Mirbeau La Mort de Balzac, 1907)
- Les Cahiers Mac Orlan quant à eux, dont l’Association des amis est présidée par l’infatigable Francis Lacassin (et qui mena un combat homérique et imbrogliesque avec la municipalité de Saint-Cyr-sur-Morin, où l’écrivain avait sa maison), mettent un point d’honneur à publier des inédits de l’auteur du Quai des brumes. — (revue Livres de France, 2001)
- (Sens figuré) Incessant.
- J'arrivai à Douvres le lendemain, vers deux heures, par une pluie infatigable. — (Tristan Bernard, Secrets d'État, chap. XXVI ; Éditions Cosmopolites, Paris, s. d., page 222)
- La société populaire de la commune de Thin-le-Moutier, district de Libre-Ville [Charleville], département des Ardennes, félicite la Convention nationale sur ses infatigables travaux. — (Archives parlementaires de 1787 à 1860: recueil complet des débats législatifs et politiques des chambres françaises, France, Assemblée nationale, 1994)
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infroissable
- Qui ne peut être froissé.
- De fait, quantité de matières et de matériaux modernes qu'on tient aujourd'hui pour acquis — tissus synthétiques infroissables, plastiques aux propriétés étonnantes, matériaux composites ultrarésistants, verres incassables ou isolants, cristaux et composantes électroniques, etc. — (2011 est l'année internationale de la chimie - Bémol sur les éprouvettes!, Le Devoir.com, 7 mai 2011)
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incassable
- Qui ne peut être cassé ou qui ne l’est que difficilement.
- L’Artiste a aussi inventé une calèche de campagne, à laquelle il joindra l’essieu incassable, qu’on ne graisse qu’une fois le mois. — (François Lacombe, Observations sur Londres et ses environs, avec un Précis de la constitution d'Angleterre et de sa décadence, Société typographique, Londres, 1784, page 219)
- Mais voici une première difficulté, que ne manquera pas de relever notre assureur : aussi près d’une cour de récréation, il fallait des vitres incassables. — (Michel Puech, Kant et la causalité. Étude sur la formation du système critique, Paris, Vrin, 1990, page 22)
- Ils se représentaient les atomes comme de petites billes incassables d’où leur nom « atome » qui veut justement dire en grec « incassable ». — (Hubert Reeves, L’Univers expliqué à mes petits-enfants, éditions du Seuil, 2011)
- (Droit) Se dit d’un jugement qui ne peut pas faire l’objet d’un recours en cassation.
- On n’a eu aucun égard aux Requêtes en cassation présentées contre le Jugement du Conseil de guerre aux Invalides, dans lequel on établissait une miltitude de vices de forme, par la raison qu’un Jugement de Conseil de guerre est incassable. — (L'Observateur anglois ou Correspondance secrète entre Milord All'eye et Milord Alle'ar, chez John Adamson, Londres, 1778, page 181)
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canalisable
- Qui peut être canalisé.
- Un fleuve canalisable.
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infranchissable
- Qu’on ne peut pas franchir.
- Il fallait ne point se heurter à des obstacles naturels, tels que montagnes infranchissables, vastes étendues d’eau, qui eussent arrêté la marche des observateurs. — (Jules Verne, Aventures de trois Russes et de trois Anglais - 1872)
- L'aspect de muraille qui présente la banquise du Nord cesse à l'origine du « Nordbugt » ; […], on rencontre d'abord du brash-ice (très petits glaçons plus ou moins disséminés), puis de la glace de dérive et enfin le pack franchissable ou infranchissable. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- (Sens figuré) Que l'on ne doit pas franchir.
- Le lieu des morts est un endroit dont les abornements sont rigoureux et infranchissables. […] A Frénouville, l'enclos des morts a une surface à peine inférieure à l'hectare. — (François Hinard, La Mort, les morts et l'au-delà dans le monde romain, Université de Caen, 1987)
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démontable
- Qui peut se démonter, se désassembler.
- Dans le but de faciliter le déblaiement des voies en temps de neige, des appareils spéciaux dits chasse-neiges, aisément montables et démontables à l'avant des machines à marchandises, sont en réserve dans les principales gares des régions froides. — (A. Laplaiche, Manuel du candidat à l'emploi de commissaire de surveillance administrative des chemins de fer, tome 1, Berger-Levrault et Cie, 1887, p. 123)
- Quelques tables démontables; au mur, des photos racornies de suspects recherchés; un téléphone de campagne : c'était tout l'ameublement. — (Henri Alleg, La Question, 1957)
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estimable
- Qui mérite d’être estimé.
- La vie laborieuse, active, toute estimable, toute positive, d'un conseiller d'État, d'un manufacturier de tissus de coton ou d'un banquier fort alerte pour les emprunts, est récompensée par des millions, et non par des sensations tendres. — (Stendhal, De l’amour, 1822, 1re préface de 1826)
- Note : Implique souvent l’idée d’un mérite médiocre et limité.
- Écrivain estimable.
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dessable
- Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dessabler.
- Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe dessabler.
- Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe dessabler.
- Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe dessabler.
- Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe dessabler.
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inexplicable
- Qui ne peut être expliqué ; qui est incompréhensible.
- Nous sommes si éloignés de connaître tous les agens [sic] de la nature, et leurs divers modes d’action ; qu’il ne serait pas philosophique de nier les phénomènes, uniquement parce qu’ils sont inexplicables dans l’état actuel de nos connaissances. — (Pierre-Simon de Laplace, Essai philosophique sur les probabilités, Mme Ve Courcier, Paris, 1814 (2e édition))
- Et tout le village bientôt, à des degrés variant selon la constitution et la force de résistance de chacun, fut en proie à des malaises étranges, symptômes inexplicables d’empoisonnement. — (Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- Rappelons qu’aucune des nombreuses missions spatiales américaines n’a rapporté d’inexplicables observations d’ovnis. — (Louis Dubé, Tourisme interstellaire envahissant, dans Le Québec sceptique, n°70, automne 2009, p. 33)
- Qui est bizarre, étrange, parce qu’on ne peut en rendre compte.
- Au milieu de cet entraînement général vers l’Afrique, l’Asie est négligée d’une manière vraiment inexplicable. Presque tout reste à découvrir dans cet antique berceau du genre humain. — (Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, L’Altai, son histoire naturelle, ses mines et ses habitants, Revue des Deux Mondes, tome 11, 1845)
- C’est un homme, un caractère inexplicable. — Sa conduite est inexplicable. — Ces retours de fortune sont inexplicables.
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évocable
- Qui peut être évoqué.
- Il [Dieu] est en somme si résolument au-dessus de l’imagination, au-dessus des sens qu’il demeure presque à l’état vocal dans les oraisons et que les élans de l’humanité vont surtout au Fils qui est seul évocable, parce qu’il s’est fait homme, parce qu’il a pour nous quelque chose d’un grand frère […]. — (Joris-Karl Huysmans, En route, Stock, 1896, page 107)
- Le temps n’est pas directement évocable. Il n’est évocable qu’à travers une spatialisation. La simple représentation linéaire du temps, totale ou partielle, est déjà une spatialisation. — (Gustave Guillaume, De la répartition des trois radicaux du verbe « aller », Le français moderne, 9e année, 1941, page 88)
- (Désuet) (Droit) Se disait sous l’Ancien Régime d’une affaire en cours de jugement qui pouvait faire l’objet d’une évocation, c’est à dire être transférée à une autre cour, de nouveaux juges.
- Les cas où la cédule évocatoire doit être réputée comme non avenue, sont au nombre de quatre. Ceux dans lesquels l’affaire n’est pas évocable par sa nature, comme les affaires du Domaine, les oppositions aux aveux & dénombrements dans lesquels les droits du Domaine se trouvent intéressés, [...] les oppositions aux saisies réelles, & les autres contestations énoncées en l’article 25 de l’Ordonnance de 1737. — (Jean-Baptiste-Paulin d’Aguesseau de Fresnes, Réglement du Conseil, précédé de l’explication des différens articles compris dans chacun des chapitres, Moutard, 1786, page 67)
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inexpugnable
- Qui ne peut être forcé ou être pris d’assaut.
- Vers une heure, il donna l’ordre du départ, il conduisit sa petite armée sur les hauteurs de Sainte-Roure. C’était là, d’ailleurs, une position inexpugnable, pour qui aurait su la défendre. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- — Il faut donc que tu fasses un mariage solide, qui te donne une position inexpugnable, dans laquelle les révolutions ne puissent pas nous atteindre. Or, les seules positions inexpugnables sont celles qui ont leurs fondations sur la fortune. C’est là qu’il nous faut chercher. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Louis IX, attachant une grande importance à la place de Carcassonne qui couvrait cette partie du domaine royal devant l’Aragon, […], voulut en faire une forteresse inexpugnable. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Elles s’enfuient ensuite vers leur demeure inexpugnable, portant dans leurs seins les fruits d’unions brutales et sans volupté. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- On faisait bloc. On était bloc. Inexpugnable. Indélogé. — (Alain Damasio, La Horde du Contrevent, 2004)
- C'est l’inexpugnable arrogance de votre beauté qui m'asperge. — (Personnage de Hubert Bonisseur de La Bath d’après un texte de Jean-François Halin et Michel Hazanavicius, OSS 117 : Rio ne répond plus, 2009)
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irréalisable
- Qui ne peut être réalisé.
- Autrefois, rechercher les sources du Nil, fontes Nili quœrere, était regardé comme une tentative insensée, une irréalisable chimère. — (Jules Verne, Cinq semaines en ballon, chapitre 2, J. Hetzel et Cie, Paris, 1863, page 8)
- Depuis quelque temps, une idée singulière venait le hanter et quoique la sachant bien enfantine, bien irréalisable, il s’y abandonnait, y trouvant une jouissance étrange… — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
- C'étaient, en un sens, de fausses bonnes idées. Séduisantes sur le plan esthétique, mais parfaitement irréalisables pour tout un tas de raisons complexes. La science-fiction en est remplie. — (Roland C. Wagner, Les Futurs mystères de Paris, tome 7 : Babaluma, Nantes : Éditions L'Atalante, 2013, chap. 3)
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impérissable
- Qui ne peut périr.
- Certains philosophes soutiennent que la matière est impérissable.
- (Par extension) Qu’on suppose devoir durer très longtemps.
- Eh bien, continua Coconnas gravement, ce grand homme ne me paraît pas s’être abusé quand […] il regarde la vertu comme une plante balsamique d’un impérissable parfum et d’une efficacité souveraine pour la guérison des blessures. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre V)
- Le vin comme l’amour, L’amour comme le vin, Qu’ils soient impérissables, Qu’ils soient sans lendemain, Qu’ils soient bourrus, tranquilles, Acerbes ou élégants,Je suis sûre qu’il ne faut pas Mettre d’eau dedans. — (Juliette Noureddine, Petite messe solennelle, 2008)
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coagulable
- Qui peut se coaguler.
- On a émis de nombreuses théories pour expliquer la coagulation du sang […]. Nous n'avons pas à les examiner, et il nous importe seulement de rappeler : […] 2° que le seul agent de celle coagulation est la fibrine, dont le caractère essentiel, ainsi que nous l'avons dit, est d'être spontanément coagulable. — (Louis de La Berge, Édouard Monneret & Louis Fleury, Compendium de médecine pratique, ou Exposé analytique et raisonné, vol.4, 1846, page 389)
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acceptable
- Qui peut, qui doit être accepté.
- Ce fut le rôle historique de Charles de Gaulle, qui avait déjà, de façon assez analogue, rendu acceptable à la bourgeoisie française l’entrée dans la coalition anti-hitlérienne aux côtés de Staline et des communistes français. — (Maxime Rodinson, Israël et le refus arabe, 1968)
- Tous ces risques qui freinent considérablement les principes de socialisation au sein des communautés en lignes font du trolling une pratique non acceptable, voire dangereuse, pour les communautés. — (Troll (Internet) sur l’encyclopédie Wikipédia )
- (Familier) Correct ; satisfaisant ; passable.
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condensable
- (Physique) Qui peut être réduit à un moindre volume.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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importable
- Que l’on peut importer, susceptible d’être importé.
- Le typhus est donc importable au moyen des malades par terre , il peut par conséquent l’être par mer. — (N. Bettoni, Dictionaire abrégé des sciences médicales, tome IX, Milan, 1823, page 527)
- La quarantaine d’observation ou de simple suspicion est applicable aux navires en patente brute ou jugés en état brut qui n’ont eu à bord aucune maladie réputée importable ou de nature suspecte. — (Bulletin des lois de la République française, Premier semestre de 1885, tome XXX, n° 893 à 935, Imprimerie nationale, Paris, 1885, page 531)
- La présence de charbon dans la région et de sable importable du Brabant wallon font de Charleroi une zone idéale pour y installer des verreries. — (Pierre Buchkremer, Maurizio Sadutto, Gloire du passé industriel carolo, l'industrie du verre a-t-elle encore un avenir en Wallonie ?, rtbf.be, 29 septembre 2022)
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inqualifiable
- Qu’on ne peut qualifier, dont on ne saurait déterminer la qualité.
- […] ; le chasseur ne parvenait pas à comprendre qu’un homme sensé se résolût ainsi de gaieté de cœur à supporter une vie de privation et de périls, dans le but inqualifiable pour lui d’arracher des plantes qui ne servent à rien, […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- À l'instant, je me sens au milieu de nulle part. C'est une sensation de malaise indescriptible, un inconfort inqualifiable. — (Renée Pelletier, Cœur sur papier : paroles et dessins de guérison, Éditions Médiaspaul, 2005, page 27)
- (Péjoratif) Qui est tellement odieux, immoral, abject, répréhensible, etc. qu’on ne peut trouver de mot assez dur pour le qualifier.
- [...] car cette reparition[sic] ne peut raisonnablement s’imputer qu’aux auteurs de son exil, sur parole, à l’île d’Elbe, vu qu’ils n’ont pas pu douter du parjure qui accompagnerait cet acte d’une politique inqualifiable. — (Marquis de Lavalette, Politique des gens de bien, Adolphe Stapleaux, Bruxelles, 1816, pages 10-11)
- Quelques jours auparavant, M. Thiers, qui avait repris sa place parmi les députés, s'était vu odieusement insulter. Le pays le devait venger de ces attaques inqualifiables. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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incalculable
- Qui ne peut se calculer.
- Les calculs de ces dépenses peuvent donc être régulièrement établis sur la quotité de cette reproduction, même abstraction faite de tout commerce extérieur dont les détails sont indéterminés, incalculables & inutiles à rechercher […] — (François Quesnay, Analyse de la formule arithmétique du tableau économique de la distribution des dépenses annuelles d’une nation agricole, 1766)
- (Par extension) Qui est considérable ; dont on ne peut évaluer les conséquences.
- La navigation continua donc, et cette résolution des naufragés devait avoir d’incalculables conséquences. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- Alexandre de Gavinard, le grand financier […] rédigeait […] le septième rapport qu’il devait présenter, le jour même, à la septième société de crédit dont il était l’inévitable président. Il s’agissait, comme bien vous pensez, de mettre dedans une quantité incalculable d’actionnaires […] — (Octave Mirbeau, Contes cruels : Gavinard)
- Au fur et à mesure de la conversation, devant son esprit chancelant passaient d’étranges et vastes images d’événements, énormes dans leurs conséquences, de nations tumultueusement soulevées, de continents bouleversés, de famines et de ravages incalculables. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 391 de l’édition de 1921)
- Un « muchacho » d’une dizaine d’années […] essaya de me démontrer les inconvénients de voyager seul, les avantages incalculables de la vie à deux […] — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil, tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Quand un dirigeant attaque de front les fondements mêmes de sa propre démocratie pour nourrir sa mégalomanie, les dommages sont incalculables, qu’il réussisse ou pas. — (Emmanuelle Latraverse, Imaginez si Trump avait gagné…, Le Journal de Québec, 5 janvier 2021)
- (Mathématiques) Nombre réel dont il n’existe pas un algorithme ou une machine de Turing permettant d’énumérer la suite de ses chiffres.
- Les réels incalculables sont bien plus nombreux que les calculables, bien qu’il soit généralement difficile de les définir, et sont en grande partie des nombres aléatoires. On parvient toutefois à en caractériser certains, comme la constante Oméga de Chaitin ou des nombres définis à partir du castor affairé.
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favorable
- Qui marque une bienveillante attention ou une préférence marquée pour quelqu’un.
- La tenue idéale pour un auto-stoppeur est le short blanc bien repassé, […]. La barbe, le collier et les moustaches ne bénéficient pas d'un préjugé favorable. — (André Halimi, Drôles de vacances, Librairie Hachette, 1961)
- Se rendre quelqu’un favorable.
- Ses dispositions, ses sentiments vous sont très favorables.
- Tout le monde lui a été favorable.
- Qui est avantageux et tel qu’on le désire pour la fin qu’on se propose.
- Profitant d'un rare moment favorable, et non sans témérité, car les brisants étaient violents et la levée dépassait 2 mètres, la baleinière approcha. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- La brise avait été nettement plus favorable et mon estime me donnait 97 milles parcourus vers le Sud en quarante-huit heures. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
- Il obtint une réponse favorable.
- Avoir un temps favorable, un vent favorable.
- Occasion favorable.
- Des circonstances favorables à l’exécution d’un projet.
- Qui est à l’avantage de quelqu’un ou de quelque chose.
- Le système d’hérédité des fiefs était plus favorable au vassal qui consolidait son droit patrimonial, mais le seigneur concédant pouvait en souffrir dans le cas où le fief tombait aux mains d'un héritier mineur. — (Gabriel Lepointe, La Famille dans l'Ancien droit, Montchrestien, 1947 ; 5e éd., 1956, p.224)
- J’ai de ce jeune homme l’opinion la plus favorable.
- On lui présenta la chose du côté favorable.
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.