Dictionnaire des rimes
Les rimes en : inclinable
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "inclinable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
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contraignable
- Qui peut être contraint, par quelque voie de droit, à donner ou à faire quelque chose.
- Les débiteurs ne sont plus contraignables par corps.
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impressionnable
- Qui est susceptible de recevoir des images.
- Papier photographique impressionnable.
- (Sens figuré) Qui est susceptible de recevoir de vives impressions.
- Je ne sais si cela tient à une organisation plus impressionnable, plus nerveuse que celle des autres; mais au milieu des grands bouleversemens de la nature, […], j'éprouve une espèce d'épouvante physique …. — (Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes T.1, 1833)
- Mais la cause peut très bien être postérieure à l'effet, comme on a vu des gens impressionnables mourir de la blessure qu'ils allaient recevoir. — (Remy de Gourmont, Volume 1 des Promenades Philosophiques, Mercure de France, 1913, p. 159)
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impeccable
- (Théologie) Qui est incapable de pécher.
- Il n’y a que Dieu qui soit impeccable par nature.
- Il n’y a point d’homme impeccable.
- Qui est incapable de faillir.
- J’ai pu faire une faute, faillir, je ne suis pas impeccable.
- En jugeant le roi, la France fera voir aux autres nations, que les rois ne sont que des hommes, et ordinairement rien moins que des hommes ; que ces faux dieux ne sont plus des arches saintes, des oints du seigneur, impunissables comme impeccables; notre exemple les éclairera, leur sera utile et salutaire. — (Opinion de Michel Azéma, député du département de l'Aude, membre du comité de législation et de la section chargée de la faction du code français par l'Assemblée nationale législative, et membre du même comité de la Convention nationale, sur le jugement de Louis Capet, dernier roi des Français, Imprimerie nationale, Paris, 1792, page 12)
- (Par extension) Qui est absolument régulier ou correct.
- Le parfait gentleman qu'est mon vieil ami Jacques arborait ce soir-là une suave écharpe de soie, d'impeccables chaussures vernies, un pardessus du bon faiseur et un chapeau d'au moins vingt louis. — (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
- Il allait, tête haute, serré dans un complet avantageux, la cravate impeccable, le chapeau désinvolte. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 122)
- La tenue idéale pour un auto-stoppeur est le short blanc bien repassé, la chemise impeccable, les chaussettes blanches et les chaussures de tennis.— (André Halimi, Drôles de vacances, Librairie Hachette, 1961)
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diable
- (Bible, Religion) Créature infernale.
- Tu as parlé du diable, mon saint clerc : n’as-tu pas peur qu’il ne vienne te rendre visite pendant un de tes passe-temps rebelles aux canons ? — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les vices et les passions dans l’art chrétien sont, comme le diable, symbolisés par des animaux. — (Charles Louandre, L’épopée des animaux, dans La revue des deux mondes, t. 4, 1853, page 1150)
- Lorsque la troupe des pastoureaux entra dans Orléans, le jour de saint Barnabas, l'évêque de cette ville interdit à tous ses clercs d'assister à ses prédications ; car, disait-il, ce sont les souricières du diable. — (Jean-Charles-Léonard Simonde Sismondi, Histoire des Français, t. 5, 1836, page 194)
- Mais le diable a soufflé là dessus, de son haleine fiévreuse et empestée, et les pires billevesées ont pris leur vol. L’homme a inventé les dieux et il a crée l’amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- (Sens figuré) Personne très méchante, ou violente, emportée, ou d’une pétulance excessive, d’une turbulence incommode et bruyante.
- Avec son air de douceur, cette femme est un vrai diable. – C’est un petit diable que cet enfant-là.
- Nous étions environ quatre-vingts diables, hardis comme des oiseaux de proie. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- (Par extension) Homme (voir pauvre diable)
- Je ne vous garde pas rancune, car je suis bon diable, malgré mes airs d’ours […]. — (Comtesse de Ségur, L’Auberge de l’Ange Gardien, 1888)
- (Logistique) Outil de manutention muni de deux roulettes et de deux bras permettant de déplacer de lourds objets.
- Récipient de terre cuite qui permet de cuire sans eau à l’intérieur d’un feu.
- Enfin, on appelait « diable » une poêle en terre cuite où l’on faisait « grâler » les marrons et les pommes de terre. — (Robert Colle, Légendes et contes d’Aunis et Saintonge, éditions Ruella, 1979, page 56)
- (Vieilli) Espèce de charrette à quatre roues fort basses, qui sert au transport de certaines marchandises et qui fait beaucoup de bruit en roulant sur le pavé.
- Nom vernaculaire d’une espèce de cigale.
- Nom vernaculaire de divers oiseaux.
- Nom vernaculaire de quelques poissons telles les baudroies.
- (Billard) (Québec) Long manche en bois avec un embout métallique ou en plastique sur lequel repose la flèche d’une queue de billard lorsque la boule est éloignée. Aussi appelé râteau ou baguette râteau.
- (Cartes à jouer) Quinzième arcane du tarot de Marseille.
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injouable
- (Péjoratif) Qui ne peut être joué, en parlant d’une pièce de théâtre ou d’un morceau de musique.
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inexploitable
- Que l'on ne peut exploiter. inutilisable.
- Ces résultats sont inexploitables.
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inécoutable
- Que l’on ne peut pas écouter.
- L’Opera François forme un spectacle noble, majestueux, aussi régulier que varié & intéressant dans toutes ses parties : l’Opera Italien n’est qu’une Ariette ; il est absolument inécoutable dans la moitié au moins de sa durée. — (Fragment d’une lettre écrite de Venise, dans le Mercure de France, avril 1758, page 153)
- - Mais... que trois ne font qu’un ; qu’une mère est demeurée vierge ; qu’un Dieu se mange et se trouve à la fois partout ; qu’il descend dans un pain à cacheter. Mystères facétieux, dogmes inécoutables, qui ne valent certainement pas l’honneur de la réfutation sérieuse que nos aïeux en ont daigné faire. — (Raymond Brucker, sous le pseudonyme de Paul Séverin, Le Bouquet de mariage, révélations sur les mœurs du siècle, tome second, Gosselin et Coquebert, Paris, 1838, page 307)
- Un album qui est un classique pour certains peut être totalement inécoutable pour d’autres, et vice versa. — (Les 11 groupes Metal & Rock qui ont le plus divisé les fans ces 10 dernières années, metalzone.fr, 6 janvier 2020)
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invulnérable
- Qui ne peut être blessé.
- La Fable dit qu’Achille était invulnérable, excepté au talon.
- (Sens figuré) Être invulnérable aux traits de la médisance.
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cartable
- (France)(Suisse) Sac d’écolier.
- [il] tenait sur ses genoux le cartable du collégien, un vrai portefeuille de ministre en chagrin marron. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Mon cartable giberne, en tirant mes épaules en arrière, me faisait une poitrine avantageuse. — (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, page 262)
- Dans sa boite en carton de 12 portions, La Vache qui rit a toujours ce goût délicieux des quatre-heures qui s'écrasent dans le fond du cartable, pile sur le carnet de notes. — (Jacky Durand et Catherine Mallaval, Régression en douceurs, dans Libération (journal) du jeudi 9 juin 2011, page 20)
- (Canada) Reliure munie d'anneaux fixés sur l'intérieur du dos, qui permettent d'y insérer et d'en extraire des feuilles perforées. (En France et en Suisse: un classeur.)
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irrécupérable
- Qui ne peut être récupéré.
- Ou bien la perte est importante, irrécupérable et définitive, et, dans ce cas, il est indispensable de remplacer ce capital perdu par un capital nouveau, sous forme d’actions nouvelles et non par des obligations [...]. — (Philippe Guignabaudet, Le capitalisme social: Économie libérale dans le cadre d'un capitalisme dirigé, Plon, Paris, 1943)
- Les coûts irrécupérables sont des dépenses d’investissement ( de R & D, industriel, etc.) réalisées dans le passé par la firme. — (Régis Dumoulin & al., La stratégie de A à Z, Dunod, Paris, 2010, page 46)
- (Militaire) Qui, à la suite de ses blessures ou traumatismes, ne pourra pas reprendre le combat.
- [...] certains spécialistes affirmaient, d’autre part, que 50 pour 100 des blessés étaient irrécupérables, c’est-à-dire définitivement perdus pour l’armée. Ainsi il eût fallu compter 150 ou 200 hommes irrécupérables contre 100 morts sur le terrain. — (Pierre Boutroux, Nos effectifs (août 1914 - mars 1918), dans la Revue de Paris, 1919-07 (année 26 / tome 4), page 821)
- Le chiffre total de la population russe était de 170 millions d’habitants en 1940. La perte est donc de 10% de l’ensemble. Il faut y ajouter trois millions de blessés irrécupérables. — (Gaston Bouthoul, Cent millions de morts, Sagittaire, 1946)
- Dont l’insertion ou la réinsertion est considérée comme impossible.
- Les instituts médico-pédagogiques s’adressent aux arriérés moyens, partiellement récupérables, ou irrécupérables sur le plan scolaire, mais récupérables sur le plan professionnel et social. — (Archives de médecine sociale, volume 1, J.B. Baillère et fils, Paris, 1945, page 383)
- Il arrive que parlant d'un enfant « à problèmes », scolaires, caractériels etc. on use de cette horrible expression : il est irrécupérable ! — (Georges Jean, Les Voies de l'imaginaire enfantin, éditions du Scarabée/CEMEA, Paris, 1978)
- À lire absolument pour l’apologie des grands-parents maternels polytoxicos solidement rétablis et pour l’hymne d’amour à la mère indigne alcoolo, voleuse, menteuse, violente, abusive, droguée, irrécupérable. — (Le Papier de Verre, bulletin de l’URSA (Unité pour la recherche et les soins en alcoologie), Centre hospitalier des Quatre-Villes, Saint-Cloud, n° 54, janvier 2020, page 9)
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introuvable
- Qu’on ne peut pas trouver.
- Son plan était fait ; il le mûrissait chaque jour. Mais les premiers milliers de francs restaient introuvables. — (Émile Zola, La Curée, 1871)
- Une longue fréquentation des ouvrages ésotériques m’a souvent fait croiser des ouvrages bourrés d’affirmations non vérifiées et […] garnis de citations introuvables, car les sources n’étaient pas fournies […]. — (Les grands esprits manipulés par les astrologues, dans Le Québec sceptique, n°56, p.29, printemps 2005)
- L'étymologie du mot Gerson est introuvable, parce qu'il est un nom antéromain, antérieur à la conquête des Gaules, d'après un renseignement de M. Longnon. — (Henri Jadart, Recherches sur le village natal et la famille du Chancelier Gerson, dans les Travaux de l'Académie nationale de Reims, Reims : P. Giret, 1879, vol.68, n°3, page 65)
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indistinguable
- (Didactique) Qui n’est pas susceptible d’être distingué.
- En pratique la perfection est irréaliste, mais on ne perd pas grand chose à la remplacer par la notion de distinguabilité : une copie indistinguable d’une photo lambda est la photo lambda ; une simulation d’un calcul est exactement ce calcul si on ne peut les distinguer ; et la simulation d’une intelligence est la même intelligence si on ne peut les distinguer (ce qui est l’essence du test de Turing).
- Certaines [preuves] sont basées sur la notion d’indistinguabilité des exécutions. On construit une suite d’exécutions indistinguables dans laquelle la première exécution…
- Il y a les correctes misses anglaises et américaines, presque indistinguables les unes des autres, sauf par leur accent, venues progresser dans le solfège ou dans la technique pianistique. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 324)
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connaissable
- Qui peut être connu.
- Parce que l'âme est en soi connaissable avant même que d'être connue effectivement par soi, l'âme, en tant qu'elle est connaissable, engendre sans cesse la connaissance possible de soi, indépendamment de sa réception effective par un connaissant. — (Julie Casteigt, Connaissance et vérité chez Maître Eckhart: seul le juste connaît la justice, Librairie J. Vrin (Études de philosophie médiévale, n° 91), 2006, page 185)
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indécidable
- Dont on ne peut décider si c’est vrai ou faux.
- Une proposition mathématique indécidable.
- L'essentiel repose comme il se doit sur la mise en scène qui excelle à rendre tout ce que l'on voit indécidable. — ("Black Swan" : Natalie Portman, la plus belle pour aller flipper, rue89.com, 9 février 2011)
- Pourtant, le paysage historique est brusquement modifié (ou notre image de ce paysage, mais c’est indécidable et, à la limite, cela revient au même).— (Cornélius Castoriadis, Devant la Guerre, Œuvres complètes, Guerre et Théories de la Guerre,volume VI, Éditions du Sandre, pages 79-80)
- L’état de violence est absolument indécidable. La violence du pouvoir de Macron, nommons ici sa violence armée, monte en puissance par degrés. Celle-ci est plus ou moins prévisible, dans sa rage impuissante à mater définitivement un mouvement qui depuis 6 mois lui tient tête, comme dans le déploiement de son arsenal technique, meurtrier. - (Ce qu'il y a d'indécidable - Lundi matin #191, 13 mai 2019)
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inaliénable
- (Droit) Qui ne peut s’aliéner. Qui ne peut être enlevé.
- Les Représentants du Peuple Français [...] ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme. — (Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789).
- Laissons donc les grands propriétaires anglais avec leurs immenses fortunes et leurs immenses propriétés inaliénables, faire des choses qu’il est impossible de mettre en pratique chez nous. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
- (Linguistique) D’une possession grammaticale dans laquelle le possédé est inséparablement lié au possesseur, le possédé étant le plus souvent une partie du corps ou un lien de parenté. Dans certaines langues, le nom inaliénable doit avoir toujours un affixe exprimant le possesseur.
- En koyukon, entseyh (nez) est un nom inaliénable ne pouvant se rencontrer isolément. On trouvera par exemple bentseyh (be + entseyh) pour dire mon nez.
- On sait que les structures grammaticales qui traduisent une relation intrinsèque de possession inaliénable de manière distinctes ne sont pas universelles. — (Marie-Thérèse Vinet & Huijun Zhou, La possession inaliénable en chinois mandarin et en français, page 161)
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indéfrichable
- Qui ne peut être défriché.
- Exemple d’utilisation manquant. (Ajouter)
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irréparable
- Qui ne peut être réparé, au sens propre comme au figuré.
- Même elle avait encor cet éclat empruntéDont elle eut soin de peindre et d’orner son visage,Pour réparer des ans l’irréparable outrage. — (Jean Racine, Andromaque, II, 5, Athalie)
- C'était un irréparable malheur, qui, certainement, eût désespéré des gens moins énergiques. — (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
- La jeune Américaine qui permet et se permet tout ce qui n’est pas irréparable. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Son attitude avait été telle que M. Donis éprouva un sentiment de soulagement en la voyant sortir ; plus d’une fois il avait eu peur qu’elle ne laissât échapper quelque parole irréparable. — (Hector Malot, La Belle Madame Donis, 1873)
- Je vais les faire tous attendre un peu avant de révéler la cachette de la voyante : il faut laisser à son crime le temps de devenir irréparable. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 56)
- Il lui faisait pitié à cause de sa totale solitude et d’une amertume sans remède que trahissaient certains de ses propos comme si, depuis sa jeunesse, il avait subi déjà quelque désastre irréparable. — (François Mauriac, Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 106)
- Une pompe à eau hors-service est irréparable, monsieur. Il faut la remplacer.
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inénarrable
- Qui ne peut être narré ou raconté.
- Par contre, quand on aime, on est complètement présent dans ces inénarrables instants de passion. — (Piero Balestro, Parler l'amour : la thérapie des tendresses, Montréal, Médiaspaul, 1995, page 18)
- C'était une soirée délicieuse : dans le firmament d'une douceur et d'une pureté inénarrables, la lune gravitait solitaire, chassant devant elle une multitude de petits nuages floconneux […]. — (Michel Séligny, Homme libre de couleur de la Nouvelle-Orléans, Presses de l'Université Laval, 1998)
- (Familier) (Ironique) Cocasse ; impayable ; absurde.
- Nous demandions un certain vieux Dimitraki, que nous finîmes par trouver, au fond d’un bouge inénarrable. — (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
- Jolie somme ! Mais restait à la toucher... Or, ici, commence un procès aux complications inénarrables, et qui dura dix ans. — (Henry Guy, Histoire de la poésie française au XVIe siècle, 1910, vol.1, page 22)
- Tous les admirateurs de l’écrivain se souviennent également des difficultés inénarrables qu'il connut avec le Pouvoir algérien lorsqu'il tenta cette longue et difficile expérience de théâtre populaire en arabe algérien. — (Jacqueline Arnaud, Actualité de Kateb Yacine, L'Harmattan, 1993, page 7)
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indiscutable
- Que l’on ne peut pas mettre en doute, discuter ou contester ; dont la condition ou l’état ne fait pas de doute.
- Il n'était pas devenu le « Monsieur instruit », selon les désirs du paternel, mais il avait acquis d’indiscutables qualités de débrouillage. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
- Le climat arctique n'est pas le même que le climat alpin malgré certaines analogies qui sont indiscutables (enneigement, courte période de végétation, température moyenne basse). — (Henri Gaussen, Géographie des Plantes, Armand Colin, 1933, p.143)
- Quelques minutes avant la fin de la première mi-temps, un joueur de Bordeaux crochète un Marseillais dans la surface de réparation. Je siffle le penalty indiscutable. — (Christophe Donner, Mon oncle, Grasset, 1995)
- Les théoriciens de la version alternative […] échafaudent des hypothèses conformes à leurs convictions sans apporter de preuves indiscutables. — (Louis Dubé, L’argument déterminant et les théories du complot, dans Le Québec sceptique, n° 67, p.5, automne 2008)
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inappréciable
- Qui ne peut être apprécié, être déterminé.
- Très loin, très loin seulement, à d'inappréciables profondeurs d'horizon, on apercevait une déchirure, un jour entre le ciel et les eaux, une longue fente vide, d'une claire pâleur jaune… — (Pierre Loti, Le Roman d'un enfant, 1890)
- Ces deux objets se ressemblent tellement que la différence en est presque inappréciable.
- Un remous la ramena à la surface, un autre l'attira violemment en bas. Cela dura un temps inappréciable. — (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, collection « Le Livre populaire » no 31, 1907)
- Qui est d’un grand prix, de ce qu’on ne saurait trop apprécier, estimer.
- Quel plaisir, saperlipopette, peut-on éprouver à jouer les tyrans, quand on a une haute situation, de la fortune, une intelligence magnifique et le don inappréciable d’y voir clair ! — (Léon Daudet, Souvenirs littéraires – Devant la douleur, Grasset, 1915, réédition Le Livre de Poche, page 104)
- « Tu es un homme ; par le fait de ta simple humanité, pour les autres, tu es encore inappréciable. » — (Pierre Drieu La Rochelle, Le Feu follet (1931))
- « C’est un portrait du maître, et, ce qui en fait une pièce d’une valeur inappréciable, c’est qu’il est non seulement signé, mais daté de 1669, année de la mort du peintre. — (Georges Simenon, Les 13 Mystères, Fayard, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 97)
- Et comme il advient toujours que nous ne reconnaissons qu'après les avoir perdus, la valeur de certains avantages, rien de tel qu'un séjour en U.R.S.S. (ou en Allemagne, il va sans dire) pour nous aider à apprécier l'inappréciable liberté de pensée dont nous jouissons encore en France, et dont nous abusons parfois.
- Dans une chambre meublée d’Aurillac, je l’affirme, aux environs de 1945, cette course aura d’inappréciables conséquences. — (Jean-Paul Sartre, Les mots, 1964, collection Folio, page 206)
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
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indémontable
- Qui ne se démonte pas.
- Batterie d’Iphone irremplaçable, imprimante subitement en panne le lendemain de la garantie légale, chauffe-eau indémontable, cartouches d’encre in-rechargeable. — (Une loi contre l’obsolescence programmée : Pour en finir avec la « technologie fragile » (Jean-Vincent Placé, EELV), L'Humanité.fr, 21 mars 2013)
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commutable
- Qui peut être commuté.
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indéterminable
- Qui ne peut être déterminé.
- [...] l’homme est de son naturel variable en ses appetitz de cœur profond, muable en ses pensemens, inconstant en ses entreprinses, & indeterminable à la fin. — (Antonio de Guevara, Les Epistres dorées et discours salutaires, Jean Ruelle, Paris, 1573, page 65)
- Mais n étant ici un Fini indéterminable, cette distance finie est indéterminable, & plus grande que toutes celles qui peuvent être déterminées ou connües. — (Fontenelle, Éléments de la géométrie de l’infini, Imprimerie royale, Paris, 1727, page 67)
- Nous sommes arrivés, de critique en critique, à cette triste conclusion : que le juste et l'injuste, dont nous pensions jadis avoir le discernement, sont termes de convention, vagues, indéterminables ; […]. — (Joseph Proudhon, De la Justice dans la Révolution et dans l’Église, tome I, Garnier frères, Paris, 1858, page 2)
- Une autre triste réalité, c’est que les lock-out ou les grèves, ils perdurent pendant des temps indéterminables. — (Perronismes péquistes, Le Devoir.com, 8 février 2011)
-
considérable
- Qui attire la considération par l’autorité, l’influence morale ou sociale.
- Elle prend du tabac, se tient roide comme un pieu, se pose en femme considérable, et ressemble parfaitement à une momie à laquelle le galvanisme aurait rendu la vie pour un instant. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Qui mérite d’être considéré en raison de l’importance, de la grandeur, du nombre, de la quantité, etc.
- Or, un matin, à quelques pas de ma demeure, une famille de ces ouvriers de la scie et de la hache s’empressait autour d'un amas considérable de bûches que le livreur juré venait d’aligner. — (Études morales, dans Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, vol.13, 1868, page 156)
- Des impôts considérables accablaient les vilains, écrasait les pauvres gens, épargnant les princes et les ducs, les comtes et les marquis. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
- Â sa plus simple expression, ce plan consistait à remanier les impôts de manière à les diminuer sans que l’État perdît ses revenus, et à obtenir, avec un budget égal au budget qui soulevait alors tant de folles discussions, des résultats deux fois plus considérables que les résultats actuels. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
- Tous nos étudiants de japonais nous ont apporté une aide considérable par leurs questions franches et pénétrantes. — (Reïko Shimamori, Grammaire japonaise systématique, Paris, Jean Maisonneuve, mars 2000, 2e édition, page X)
- Pendant la longue durée de son administration il avait amassé une fortune considérable, si considérable, en effet, qu'un jour le gouvernement chérifien jugea le moment venu de s’en emparer. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 44)
- La distribution des récompenses suivit dans la salle du conseil municipal, à la mairie. La foule était considérable à cette heure dans les rues de Bourgtheroulde et dans l’enceinte du concours. — (« Concours agricole de Bourgtheroulde » , dans le Recueil des travaux de la Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure, Évreux, 1925, page 60)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.