Dictionnaire des rimes
Les rimes en : inénarrable
Que signifie "inénarrable" ?
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- Qui ne peut être narré ou raconté.
- Par contre, quand on aime, on est complètement présent dans ces inénarrables instants de passion. — (Piero Balestro, Parler l'amour : la thérapie des tendresses, Montréal, Médiaspaul, 1995, page 18)
- C'était une soirée délicieuse : dans le firmament d'une douceur et d'une pureté inénarrables, la lune gravitait solitaire, chassant devant elle une multitude de petits nuages floconneux […]. — (Michel Séligny, Homme libre de couleur de la Nouvelle-Orléans, Presses de l'Université Laval, 1998)
- (Familier) (Ironique) Cocasse ; impayable ; absurde.
- Nous demandions un certain vieux Dimitraki, que nous finîmes par trouver, au fond d’un bouge inénarrable. — (Pierre Loti, Aziyadé, 1879)
- Jolie somme ! Mais restait à la toucher... Or, ici, commence un procès aux complications inénarrables, et qui dura dix ans. — (Henry Guy, Histoire de la poésie française au XVIe siècle, 1910, vol.1, page 22)
- Tous les admirateurs de l’écrivain se souviennent également des difficultés inénarrables qu'il connut avec le Pouvoir algérien lorsqu'il tenta cette longue et difficile expérience de théâtre populaire en arabe algérien. — (Jacqueline Arnaud, Actualité de Kateb Yacine, L'Harmattan, 1993, page 7)
Mots qui riment avec "able"
Cette page a pour but de vous proposer une liste de rimes avec le mot "inénarrable".
Ces rimes vous permettront, je l'espère, de trouver de l'inspiration pour l'écriture de vos vers et textes poétiques.
Cette liste comprend des mots se terminant par : able et ables .
-
inconnaissable
- Qui ne peut être connu, qui reste inconnu.
- En frappant, de temps à autre, quelques chrétiens qui lui étaient dénoncés (pour des raisons demeurées généralement inconnaissables aux modernes), elle ne croyait pas faire un acte qui fût destiné à occuper jamais la postérité ; […]. — (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, Chap.VI, La moralité de la violence, 1908, p.260)
- Sous le yeux de ses frères en Mars il voulait accomplir, disait-il ce qui jusqu'ici avait été réservé à la puissance d’OG. (Og est la formule algébrique par laquelle les Martiens désignent l’inconnaissable et l’ineffable CELA, la-chose-qui-gît-derrière tous-les-phénomènes, dont ils admettent l’existence.) — (Benjamin De Casseres, Arcvad le terrible, traduction de Émile Armand, dans Les Réfractaires, n°1, janvier 1914)
- (Religion) — L’essence de Dieu est inconnaissable, non seulement pour nous, mais en soi, parce qu’elle transcende toute catégorie, parce que Dieu est superessentiel. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1925, éd. 1966)
-
datable
- Que l'on peut dater.
- D'autre part, saint Cyprien parle dans une de ses lettres, datable de l'année 252, de la Lambæsitana colonia, […]. — (Jacques Gascou, Politique municipale en Afrique du Nord II, dans Aufstieg und Niedergang der römischen Welt, page 262, 1982)
- Cette interprétation n'empêche pas pour autant d'envisager que ce chemin soit datable aussi de l’époque romaine et qu'il ait été réutilisé à l’époque médiévale. — (Rita Compatangelo, Un cadastre de pierre: le Salento romain, page 88, 1989)
-
atteignable
- (Rare) ou (Suisse) Que l’on peut atteindre.
- Bien plus, l’expérience de tant de lois rendues en divers temps, en divers pays, contre la brigue et la subornation, nous convainquent qu’il n’y a point de remède direct contre la corruption électorale, aucun moyen de la rendre atteignable sous toutes ses formes. — (Théorie de garanties constitutionnelles, dans Bibliothèque universelle de Genève, avril 1838, V.13-14, page 219)
- Si l’on prend comme exemple l’approvisionnement alimentaire, on entend par autosuffisance une complète indépendance à l’égard des importations pour répondre aux besoins alimentaires d’une collectivité ou d’une ville, un objectif difficilement atteignable même en vertu du scénario le plus optimiste. — (Luc J A Mougeot, Cultiver de meilleures villes : agriculture urbaine et développement durable, 2006, page 96)
- (Suisse) Qui peut être joint par téléphone ou radio ou contacté, joignable.
- Notre service est atteignable 7 jours sur 7.
-
influençable
- Qu’on peut influencer ou qui se laisse influencer.
- Le duc d’Orléans était leur garant, leur pavillon, leur espoir. Ils le savaient futile, versatile, influençable, capable de se jeter à l’étourdie dans les entreprises les plus folles, docile à toutes les flagorneries, […] — (Auguste Bailly, Mazarin, Fayard, 1935, page 104)
-
exploitable
- Qui peut être cultivé, exploité avec avantage.
- Cette ferme n’est pas exploitable.
- Cette mine est encore exploitable.
- Qui est en état de pouvoir être façonné et débité.
- Ces bois-là ne sont pas encore exploitables.
- Dont on peut tirer parti.
- Les réponses étaient variées, parfois malaimables et parfois sympathiques, mais, en résumé, elle n'avait jamais obtenu le moindre renseignement exploitable. — (Antoine Volodine, Terminus radieux, Seuil, 2014)
- (Vieilli) Qui peut être saisi ou vendu par la justice en vertu d’un exploit d’huissier.
- Garnir un appartement, une maison de meubles exploitables.
-
diable
- (Bible, Religion) Créature infernale.
- Tu as parlé du diable, mon saint clerc : n’as-tu pas peur qu’il ne vienne te rendre visite pendant un de tes passe-temps rebelles aux canons ? — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Les vices et les passions dans l’art chrétien sont, comme le diable, symbolisés par des animaux. — (Charles Louandre, L’épopée des animaux, dans La revue des deux mondes, t. 4, 1853, page 1150)
- Lorsque la troupe des pastoureaux entra dans Orléans, le jour de saint Barnabas, l'évêque de cette ville interdit à tous ses clercs d'assister à ses prédications ; car, disait-il, ce sont les souricières du diable. — (Jean-Charles-Léonard Simonde Sismondi, Histoire des Français, t. 5, 1836, page 194)
- Mais le diable a soufflé là dessus, de son haleine fiévreuse et empestée, et les pires billevesées ont pris leur vol. L’homme a inventé les dieux et il a crée l’amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 118)
- (Sens figuré) Personne très méchante, ou violente, emportée, ou d’une pétulance excessive, d’une turbulence incommode et bruyante.
- Avec son air de douceur, cette femme est un vrai diable. – C’est un petit diable que cet enfant-là.
- Nous étions environ quatre-vingts diables, hardis comme des oiseaux de proie. — (Honoré de Balzac, Louis Lambert, 1832)
- (Par extension) Homme (voir pauvre diable)
- Je ne vous garde pas rancune, car je suis bon diable, malgré mes airs d’ours […]. — (Comtesse de Ségur, L’Auberge de l’Ange Gardien, 1888)
- (Logistique) Outil de manutention muni de deux roulettes et de deux bras permettant de déplacer de lourds objets.
- Récipient de terre cuite qui permet de cuire sans eau à l’intérieur d’un feu.
- Enfin, on appelait « diable » une poêle en terre cuite où l’on faisait « grâler » les marrons et les pommes de terre. — (Robert Colle, Légendes et contes d’Aunis et Saintonge, éditions Ruella, 1979, page 56)
- (Vieilli) Espèce de charrette à quatre roues fort basses, qui sert au transport de certaines marchandises et qui fait beaucoup de bruit en roulant sur le pavé.
- Nom vernaculaire d’une espèce de cigale.
- Nom vernaculaire de divers oiseaux.
- Nom vernaculaire de quelques poissons telles les baudroies.
- (Billard) (Québec) Long manche en bois avec un embout métallique ou en plastique sur lequel repose la flèche d’une queue de billard lorsque la boule est éloignée. Aussi appelé râteau ou baguette râteau.
- (Cartes à jouer) Quinzième arcane du tarot de Marseille.
-
effroyable
- Qui cause de l’effroi.
- La mer déjà très grosse, formée de houles aux directions différentes, devient effroyable ; c’est un monstrueux clapotis, sans direction déterminée. — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)
- Les années de famine, se déroulent des scènes effroyables, émeutes férocement réprimées, meurtres d'enfants, nécrophagies. — (L'agriculture dans le Finistère, note bibliographique dans Histoire et géographie agraires, par P. Leuilliot, V. Chomel, A. Meynier, dans la Revue des Annales, volume 5, Éditions Armand Colin, 1950, page 270)
- Il ne l’avait guère eue en main que quelques secondes lors d’une visite à Drouot, pourtant l’impression demeurait encore saisissante, effroyable à ses yeux : il se remémorait avec précision le totem, le collier de fer mat et, derrière, le filetage et son volant de fonte, larges et brillants comme une presse de notaire ; la pointe de fer peint, surtout, qui vient se ficher dans la nuque afin de disjoindre les vertèbres et d’écraser la moelle épinière. — (Jean-Yves Lacroix, Pechblende, 2016)
- (Par hyperbole) (Familier) Qui est excessif, étonnant ou prodigieux.
- Dès le 14 au matin, une effroyable tourmente du sud-ouest vint assaillir ces escadres, et, soulevant une mer monstrueuse, leur fit courir les plus grands périls. — (Frédéric Zurcher et Élie-Philippe Margollé, Les Naufrages célèbres, chapitre 19, Hachette, Paris, 1873, 3e édition, 1877, page 186)
- Après avoir gravi pendant deux heures , nous atteignons vers midi le plateau terminal, du haut duquel on domine un paysage effroyable. Un océan de neige! C'est la Sibérie au cœur de l'hiver. — (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 83)
- Il y avait un monde effroyable à cette réunion.
-
inépuisable
- (Didactique) Qu’on ne peut épuiser, tarir ou mettre à sec.
- Les Monts du Lyonnais et du Beaujolais, qui abritaient depuis un temps immémorial le tissage domestique des toiles, furent pour la métropole de la soie une réserve inépuisable d'ouvriers héréditairement façonnés à l'austère existence du tisseur. — (Louis Trénard, Lyon, de l’Encyclopédie au Préromantisme : histoire sociale des idées, tome 1, Presses universitaires de France, 1958, p. 48)
- On voit donc que la question est maintenant résolue du point de vue technique et économique. Les océans peuvent devenir une source inépuisable d'eau douce et ce qui paraissait une utopie il y a 25 ans devient une réalité nécessaire. — (Raymond Furon, La Terre est-elle une mine inépuisable ?, Editions Hachette, 1967, chap. 7)
- (Sens figuré) Intarissable, qui n’a pas de fin ou dont les ressources abstraites sont infinies.
- Depuis quelques temps, je ne saurais dire au juste, elle est là plus que jamais, parmi surtout la petite et moi, elle est là avec une assiduité vivace, dans une inépuisable bonté, elle me dessine mes gestes et mes regards, mes paroles et mes chants, elle est là penchée sur les cahiers et les bols, elle est là pour les cheveux et les dents, intarissable, précise, si étonnamment précise, elle est là à me la rendre enfin, dans la force des appartenances premières. — (Geneviève Amyot, Je t’écrirai encore demain, « Lettre de septembre », Éditions du Noroît, Montréal, 1995, pages 123-124)
- Cet homme a un fonds de science inépuisable.
-
insondable
- Qui ne peut être sondé.
- Un gouffre insondable.
- (Sens figuré) Qui ne peut être exploré ou délimité.
- Au milieu de l’insondable obscurité, dont s’enveloppe le Kara-Koum, j’éprouve l’impression que donne l’immensité nocturne de la mer autour d’un navire. — (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VII, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
- Le saut vers la guérison demeure pour nous, psychanalystes, une énigme insondable. — (Alain Houziaux, La psychanalyse peut-elle guérir ?, L’Atelier, 2005, page 74)
- Howard jette un coup d'œil aux profondeurs insondables des niveaux inférieurs par-dessus la rambarde et aperçoit un méli-mélo de robes cerise, de corps au bronzage artificiel et de chaussures de strip-teaseuse — (Elizabeth Day, Paradise City, traduit de l'anglais par Benoîte Dauvergne, éd. Poche City (Terra Nova), 2017)
-
démontrable
- Qui peut être démontré.
- A quelle condition un jugement a-t-il une raison - c'est-à-dire est-il démontrable ?. — (Jacques Laz, Bolzano: critique de Kant, Vrin, 1993, page 62)
- En sortant de la méta-arithmétique pour nous ramener à des termes courants, cette proposition signifie que la formule portant le nombre de Gödel z n’est pas démontrable. — (Alexandre Moatti, Les Indispensables: Mathématiques et physiques pour tous , Odile Jacob, 2006, page 89)
-
contrôlable
- Que l’on peut contrôler, vérifier.
- Ici encore l’histoire connue, l’histoire contrôlable nous montre de la façon la plus claire que de nombreux cultes, des légendes de la plus haute importance dans l’histoire religieuse de l’humanité ont eu pour point de départ la glorification d’un ancêtre. — (Jean Réville, De la complexité des mythes et des légendes, dans la Revue de l’histoire des religions, tome XIII, Ernest Leroux, Paris, 1886, page 178)
- La hauteur moyenne du mur ne dépassait pas 2m,50 — ce chiffre restant contrôlable — et le premier mur excavé et non revêtu de briques avait une hauteur de 1m,60, ou même davantage, ce chiffre étant également contrôlable, [...] — (Émile Amélineau, Les nouvelles fouilles d’Abydos (1895-1898), tome I, Ernest Leroux, Paris, 1899, page 19)
- (Anglicisme) Que l’on peut contrôler ou dominer.
- Mais avec un petit poële net, propre, chauffé par l’électricité et pourvu de thermomètres, avec des températures absolument contrôlables et des écrans protecteurs, la cuisine pourrait devenir une distraction et un amusement même pour les dames âgées ou valétudinaires. — (H. G. Wells, Anticipations, 1901, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Société du Mercure de France, Paris, 1904)
- Les jeunes font bien la distinction en effet entre ceux d'entre eux qui sont encadrés, par leur famille et par diverses institutions, et ceux qui « partent en biberine », ne sont plus contrôlés ni contrôlables, et sont entrés dans une sorte de spirale (auto)destructrice. — (Fabien Labarthe, Démocratiser la culture multimédia ?: Usages et apprentissages en milieu populaire, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 2013, chap. 1)
- Néologisme anglo-saxon, l’urgenturie désigne une envie impérieuse et brusque d’uriner difficilement contrôlable et aboutissant le plus souvent à une perte d’urine. — (« L'incontinence urinaire par urgenturie : un besoin impérieux d’uriner », 30/09/14, Cours étudiants en soins infirmiers, sur le site infirmiers.com (www.infirmiers.com))
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inécoutable
- Que l’on ne peut pas écouter.
- L’Opera François forme un spectacle noble, majestueux, aussi régulier que varié & intéressant dans toutes ses parties : l’Opera Italien n’est qu’une Ariette ; il est absolument inécoutable dans la moitié au moins de sa durée. — (Fragment d’une lettre écrite de Venise, dans le Mercure de France, avril 1758, page 153)
- - Mais... que trois ne font qu’un ; qu’une mère est demeurée vierge ; qu’un Dieu se mange et se trouve à la fois partout ; qu’il descend dans un pain à cacheter. Mystères facétieux, dogmes inécoutables, qui ne valent certainement pas l’honneur de la réfutation sérieuse que nos aïeux en ont daigné faire. — (Raymond Brucker, sous le pseudonyme de Paul Séverin, Le Bouquet de mariage, révélations sur les mœurs du siècle, tome second, Gosselin et Coquebert, Paris, 1838, page 307)
- Un album qui est un classique pour certains peut être totalement inécoutable pour d’autres, et vice versa. — (Les 11 groupes Metal & Rock qui ont le plus divisé les fans ces 10 dernières années, metalzone.fr, 6 janvier 2020)
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imperturbable
- Que rien ne peut troubler, ébranler ou émouvoir.
- C'était un gros garçon, artiste peintre au moins médiocre, à vue très-courte, moralement s'entend, qui ne doutait de rien et parlait de tout avec un aplomb imperturbable. Il prétendait avoir une grande instruction; mais il est à croire qu’il l’avait reçue sous le sceau de la confession, car il ne révélait jamais rien. Emile Mathieu, L’esprit de famille, Paris : Librairie Hachette & Cie, 1863, p. 114
- Le navire imperturbable cingle vers l'immensité polaire, se glisse parmi les icebergs fantastiques qui dérivent en tournoyant cauteleusement, évités de justesse, en vain menaçants. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
- Les vrais amis sont comme les arbresIls ont hâte de te voirMais restent imperturbablesSi tu ne passes pas dire bonsoir » — (Julos Beaucarne Les vrais amis sont comme les arbres,)
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adorable
- Qui est digne d’être adoré.
- Dieu seul est adorable.
- Les mystères de la religion sont adorables.
- La providence de Dieu est adorable en toutes choses.
- (Par hyperbole) Qui est digne d’un grand amour, d’une grande amitié.
- Cette femme est adorable.
- Cet homme est d’un caractère adorable.
- Une bonté adorable.
- Le style de cet auteur est d’une grâce adorable.
- Après cette saison je retournai à Moscou, au Théâtre Italien, cette fois ; j’y chantai Lucrezia Borgia et la Cavalleria rusticana avec le ténor Masini qui avait une voix adorable mais un mépris complet du jeu. — (Félia Litvinne, Ma vie et mon art, 1977)
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déclinable
- (Grammaire) Qui peut être décliné.
- D. Quand les participes passifs sont déclinables , à quoi les fait-on, accorder ?R. On les fait accorder ou avec un nom substantif, ou avec le nominatif du verbe, ou avec le régime absolu du verbe. — (Pierre Restaut, Principes généraux et raisonnés de la grammaire françoise, Paris : chez Jean Dessain, 1730, 5e éd. revue & corrigée, Paris : chez Lottin, 1745, chap.3, art. 2 , p. 351)
- Qui peut être décliné.
- Ce que l’on retient surtout de ces évolutions, en dehors des enjeux linguistiques (suprématie de l’anglais dans le numérique) et économiques (apparition de nouveaux acteurs dans l’édition issus de l’informatique), c’est que désormais les livres et leur contenu sont déclinables et personnalisables en fonction des choix du lecteur. — (Luc Spooren, Le marché de l’édition répond aux défis du numérique, par Luc Spooren, lemonde.fr, 19 avril 2010)
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inapplicable
- Qui ne peut être appliqué à ce dont il est question.
- Le presbytère ayant été bâti par la commune de Fontaine-sur-Maye, celle de Froyelles a refusé de payer aucune indemnité de logement, sous prétexte que l'art. 136, a. 11, de la loi du 5 avril 1881 était inapplicable, puisqu'il y avait un presbytère communal. — (Recueil général des lois et des arrêts, volume 82, chez Jean-Baptiste Sirey, 1903, p. 68)
- Tous ceux qui croient à l'existence de certaines vérités spéculatives, inapplicables dans la réalité, se trompent et prouvent qu'ils ont pénétré peu avant dans ces matières ; car la pratique ne peut jamais contredire la théorie, à moins que celle-ci ne soit défectueuse et vraie seulement en apparence. — (Vincenzo Gioberti, Introduction à l'étude de la philosophie, traduite sur la 2e édition italienne par l'abbé V. Tourneur & par l'abbé P. Défourny, Paris : chez Jacques Lecoffre & Cie, 1847, vol. 2, p. 211)
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insurmontable
- Qu’on ne peut surmonter.
- Le capitaine Ouaktehno ne s’était pas fait un instant illusion sur les difficultés de l’attaque qu’il tentait, difficultés presque insurmontables dans un assaut franc et à découvert; […]. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Pourtant, se lancer dans le halal ressemble à un chemin de croix... Les contraintes de production ne sont pas insurmontables, mais l'industriel doit se plonger dans le maquis d'un système de certification bien éloigné de celui des labels classiques […]. — (Patrick Déniel, Dans le maquis du marché halal, dans L'Usine Nouvelle n° 3185, du 25 mars 2010)
- En l’espace d’une séquence de quatre ans, ce visage nous a donné la véritable mesure de la charge de travail qui reste à accomplir en termes d’éducation et de réconciliation. Le défi est monumental, mais pas insurmontable sur la ligne du temps. — (Maka Kotto, « Merci Monsieur Trump », Le journal de Montréal, 9 novembre 2020)
- (Psychologie) Qu’on ne peut dominer, réprimer.
- Une grande angoisse insurmontable.
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inexpugnable
- Qui ne peut être forcé ou être pris d’assaut.
- Vers une heure, il donna l’ordre du départ, il conduisit sa petite armée sur les hauteurs de Sainte-Roure. C’était là, d’ailleurs, une position inexpugnable, pour qui aurait su la défendre. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
- — Il faut donc que tu fasses un mariage solide, qui te donne une position inexpugnable, dans laquelle les révolutions ne puissent pas nous atteindre. Or, les seules positions inexpugnables sont celles qui ont leurs fondations sur la fortune. C’est là qu’il nous faut chercher. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)
- Louis IX, attachant une grande importance à la place de Carcassonne qui couvrait cette partie du domaine royal devant l’Aragon, […], voulut en faire une forteresse inexpugnable. — (Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888)
- Elles s’enfuient ensuite vers leur demeure inexpugnable, portant dans leurs seins les fruits d’unions brutales et sans volupté. — (Renée Dunan, Ces Dames de Lesbos, 1928)
- On faisait bloc. On était bloc. Inexpugnable. Indélogé. — (Alain Damasio, La Horde du Contrevent, 2004)
- C'est l’inexpugnable arrogance de votre beauté qui m'asperge. — (Personnage de Hubert Bonisseur de La Bath d’après un texte de Jean-François Halin et Michel Hazanavicius, OSS 117 : Rio ne répond plus, 2009)
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indéniable
- Que l’on ne peut dénier, que l’on ne peut refuser de reconnaître sans être taxé de mauvaise foi.
- Là, en faisant saler l’eau de sa baignoire […] en consultant une exacte photographie du casino et en lisant ardemment le guide Joanne décrivant les beautés de la plage où l’on veut être […] en écoutant enfin les plaintes du vent engouffré sous les arches et le bruit sourd des omnibus roulant, à deux pas, au-dessus de vous, sur le pont Royal, l’illusion de la mer est indéniable, impérieuse, sûre. — (Joris-Karl Huysmans, À Rebours, 1884)
- Les croyances ne sont dangereuses que quand elles se présentent avec une sorte d’unanimité ou comme le fait d’une majorité indéniable. — (Renan, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, 1897)
- Quelle qu’ait été l’importance pratique de la surexcitation populaire, il est indéniable que le gouvernement des États-Unis a agi avec vigueur, avec science et intelligence en face de cette invasion tout à fait inattendue. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 215 de l’édition de 1921)
- Il siégeait, au fond, sur une banquette, et fumait un cigare. Une indéniable sérénité se reflétait sur ses traits. Peut-être était-ce l’apaisante influence du cigare. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
- À ce point de vue le peuplement d'une partie de l'Amérique par les Malayo-Polynésiens est démontré par des preuves anthropologiques, ethnologiques et surtout linguistiques absolument indéniables. — (René Thévenin et Paul Coze, Mœurs et Histoire des Indiens Peaux-Rouges, 1929)
- Pour accuser avec une telle assurance, il fallait qu’existât la preuve indéniable de la félonie de François. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954)
- Il est certain qu’ésotéristes et amateurs de mystère préféreront toujours continuer à considérer la question comme insoluble de façon technique. Car le mystère est une forme indéniable de plaisir, et qui s'autoexcite indéfiniment. — (Éric Guerrier, Pyramides: ou le principe de l'escalier, éditions L'Harmattan, 2012, page 13)
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fable
- (Sens propre) (Rare) (Vieilli) Ce que l’on dit, ce que l’on raconte.
- Vilquin, dont le désespoir le rendait la fable du Havre, venait de proposer une jolie habitation en toute propriété à Dumay, qui de nouveau refusa. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sujet de malins récits.
- Être la fable du peuple, la fable de tout le monde, la fable de la ville : être le sujet des propos, des risées populaires.
- Si la science pauvre, affreuse et mespriséeSert au peuple de fable, aux plus grands de risée. — (Mathurin Régnier, Épistres : Discours au Roy, I)
- Il me laisse au milieu d’une terre étrangère,La fable de son peuple et la haine du mien. — (Pierre Corneille, Médée, I, 5)
- Gardez-vous de l’homme malicieux, qui est toujours appliqué à faire le mal, de peur qu’il ne vous rende pour jamais la fable du monde. — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Ecclésiastique, II, 35)
- Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde. — (Molière, Les Précieuses ridicules, scène 19)
- Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. — (Blaise Pascal, Pensées, Première Partie, Article V : Vanité de l’homme, effets de l’amour-propre, VIII)
- Suis-je, sans le savoir, la fable de l’armée ? — (Jean Racine, Iphigénie, II, 7)
- Dieu me préserve de faire le jaloux, ce personnage est odieux ; mais aussi je ne prétends pas qu’une patience ridicule me rende la fable de la ville. — (Antoine Hamilton, Mémoires de la vie du Chevalier de Grammont, 8)
- Par vous la piété devient la fable du monde, le jouet des impies […] — (Jean-Baptiste Massillon, Sermon […] sur l’injustice du Monde envers les gens de bien, Deuxième Partie)
- Non, ça ne peut pas durer ainsi, je n’entends pas que nous redevenions la fable de la ville entière, avec tes histoires… — (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre VI)
- Sa liaison sans maire ni curé était la fable de la ville. — (Daniel Boulanger, Le chemin des caracoles, Laffont, 1966, réédition Le Livre de Poche, page 61)
- Récit imaginaire, c’est-à-dire d’imagination.
- […] Si fortune s’en mocque, et s’on ne peut avoirNy honneur, ny crédit, non plus que si nos peinesEstoient fables du peuple inutiles et vaines. — (Mathurin Régnier, Satires, 1608, Satire IV : La Poésie toujours pauvre : À M. Motin)
- Et si l’enfer est fable au centre de la terre, Il est vrai dans mon sein. — (François de Malherbe, V, 21)
- Après y avoir bien pensé, il m’a semblé que cela sent extrêmement sa fable et qu’il n'est pas possible qu’il y ait au monde un homme si petit ni si galant. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 28)
- En une saison où l’histoire est si brouillée, j'ai cru que je vous pouvais envoyer des fables, et qu’en un lieu où vous ne songez qu’à vous délasser l’esprit, vous pourriez accorder à l’entretien d’Amadis quelques-unes de ces heures que vous donnez aux gentilshommes de votre province. — (Vincent Voiture, Les Œuvres de Monsieur de Voiture : Lettres, 3)
- Tu ne trouveras plus ici, Alexandre, de fables ridicules à conter pour te vanter d’être le fils de Jupiter. — (François de Salignac de La Mothe-Fénelon, tome XIX, page 238)
- (Par extension) Fausseté ; mensonge ; chose controuvée.
- Je me suis amusé à rechercher comment, tel journaliste sérieux et compétent, tel historien, tel psychologue, avaient pu reprendre à leur compte la fable du 80 %; chacun en fait la répétait pour l'avoir trop souvent lue. — (Albert Jacquard, Inventer l'homme, éditions Complexe, 1991, page 139)
- Cette aventure est vraie, ce n’est point une fable.
- Tu veux rendre, Asdrubal, par une pure fable, Le coupable innocent et l’innocent coupable. — (Jean de Mairet, Mort d’Asdrubal, II, 3)
- Sa mort est trop certaine et fut trop remarquablePour craindre un grand effort d’une si vaine fable. — (Pierre Corneille, Héraclius empereur d’Orient, I, 2)
- [Pharnace] […] me troublant par des fables,Grossit, pour se sauver, le nombre des coupables. — (Jean Racine, Mithridate, III, 4)
- (Religion) Récit ayant un caractère mythologique quelconque.
- Rien n’est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;Il doit régner partout, et même dans la fable :De toute fiction l’adroite faussetéNe tend qu’à faire aux yeux briller la vérité. — (Nicolas Boileau-Despréaux, Épitres, IX : Au Marquis de Seignelai)
- Le récit que fait Hérodote des premiers commencements de Cyrus a bien plus l’air d’une fable, que d’une histoire. — (Charles Rollin, Traité des Études, III, 2)
- Les fables sont l’histoire des temps grossiers. — (Voltaire, Mœurs, CXIX)
- Le pic tenait le premier rang dans les auspices ; son histoire, ou plutôt sa fable, mêlée à la mythologie des anciens héros du Latium, présente un être mystérieux et augural. — (Georges Louis Leclerc, Comte de Buffon, Histoire naturelle des oiseaux, tome XIII, page 14, dans Pougens)
- (Antiquité, Religion) Récit relatif aux divinités du paganisme.
- Euripide a laissé entendre dans son théâtre qu’il ne faut pas croire aux mensonges de la fable et trahit parfois dans ses vers un agnosticisme complet. — (Louis Rougier, Histoire d’une faillite philosophique : la Scolastique, 1966)
- Les fables du paganisme, de l’antiquité païenne : Se prend, dans un sens collectif, pour toutes les fables de l’antiquité païenne.
- Les dieux, les divinités de la fable.
- Dictionnaire de la fable.
- (Poésie) En poésie épique et dramatique, la suite des faits qui forment une pièce, en tant qu’elle est un travail d’imagination. Sujet d’un poème épique, d’un poème dramatique, d’un roman.
- (Littérature) Apologue, récit en prose ou en vers dans lequel on exprime une vérité, une moralité sous le voile de quelque fiction. Petit récit qui cache une moralité sous le voile d’une fiction et dans lequel d’ordinaire les animaux sont les personnages.
- Les fables d’Ésope, de Phèdre, de La Fontaine.
- La fable du Loup et de l’Agneau.
- Le Chêne et le Roseau, fable.
- La moralité d’une fable.
- L’apologue est composé de deux parties, dont on peut appeler l’une le corps, l’autre l’âme ; le corps est la fable ; l’âme, la moralité. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Aristote n’admet dans la fable que les animaux. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface)
- Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ;Le plus simple animal nous y tient lieu de maître. — (Jean de la Fontaine, Fables : Préface, VI, 1)
- On doute que les fables d’Ésope, telles que nous les avons, soient toutes de lui, du moins pour l’expression ; on en attribue une grande partie à Planude, qui a écrit sa vie, et qui vivait dans le XIVe siècle. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, tome II, page 626, dans Pougens)
- Dans la plupart de ses fables il [la Fontaine] est infiniment au-dessus de tous ceux qui ont écrit avant et après lui, en quelque langue que ce puisse être. — (Voltaire, Louis XIV, Écrivains)
-
consolable
- Qui peut être consolé.
- Sa veuve s’est avéré facilement consolable.
- Affliction qui peut être consolé.
- Sa perte est si grande qu’il n’est pas consolable.
- Il y a des douleurs qui ne sont pas consolables.
-
corvéable
- (Droit, Histoire) Qui était sujet à la corvée.
- Selon d’anciennes coutumes féodales, le peuple était réputé corvéable et taillable à merci.
- Les prisonniers de Candi, surtout, nous en voulaient de les traiter comme des serfs corvéables à merci. — (Glen Cook, Le Château noir, 1984)
- (Par extension) Qui se doit d'être serviable.
- Ils te considèrent comme corvéable et à merci, c'est tout. Tu travailles comme un bœuf pour pas un rond et si tu protestes, on te rappelle qu’il s’agit d’un châtiment et que tu n’as qu’a te taire. — (Bernard Werber, Nous les Dieux, Albin Michel, 2004, page 313)
- [...] quelques grands groupes qui profitent honteusement de cette main-d'œuvre bon marché et corvéable à souhait [...] — (Nicolas Dupont-Aignan, Français, reprenez le pouvoir !, L'Archipel, 2006)
-
honorable
- Qui fait honneur ; qui attire de l’honneur et du respect.
- Or, plus la vie est facile, plus ces occupations sont fastidieuses, à moins d’appartenir à la secte des quakers-tourneurs, à l’honorable corps des charpentiers ou des empailleurs d’oiseaux. — (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre deuxième)
- Être dans un poste honorable.
- Profession, condition, emploi, rang, caractère honorable.
- Capitulation honorable.
- Ils ne veulent se rendre qu’à des conditions honorables.
- Il a fait une fin honorable et glorieuse.
- Action honorable.
- Vie honorable.
- Accueil, réception honorable.
- Faire une mention honorable de quelqu’un, de quelque chose.
- Cette pièce de vers a obtenu une mention honorable, la première mention honorable, au concours de l’Académie.
- On lui donna la place la plus honorable.
- Il occupe un rang honorable parmi nos écrivains du second ordre.
- Qui mérite d’être honoré, considéré.
- […], il lui représenta donc charitablement qu’il aurait grand tort de ne pas profiter de l’occasion qui lui était offerte pour faire marcher un salaud de richard qui jetait sans scrupules le déshonneur et la misère dans les familles pauvres, mais honorables. — (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
- C’est une des maisons les plus honorables de notre ville.
- Il est né de parents honorables.
- Qualifie celui ou celle qui vit honnêtement.
- Inversement, le signalement intervient quelquefois pour prouver la non identité, à la requête de personnes honorables (victimes soit d’un faussaire, soit d’une homonymie malheureuse), qui demandent que l’on efface de leur casier des condamnations indûment inscrites. — (Alphonse Bertillon, Identification anthropométrique, instructions signalétiques, Imprimerie Administrative, 1893, p. xiii-xvi)
- Note : On dit en des sens analogues :
- Il tient une maison honorable.
- Il fait les choses d’une manière honorable.
- Terme de civilité dans le langage parlementaire.
- L’honorable préopinant.
- Mon honorable collègue, mon honorable ami vous a dit, Messieurs, que…
- L’honorable orateur qui m’a précédé à cette tribune.
- Qualifie une fortune, pour indiquer sa situation moyenne, une aisance solide et bien assise.
- Cette jeune fille a une fortune honorable.
-
hydratable
- (Chimie) Qui est susceptible de se convertir en hydrate, de se combiner avec l’eau en proportions définies.
-
guérissable
- Qu’on peut guérir.
- Ce mal est guérissable.
- S’ils refusent publiquement (et je vois d’ici, je palpe d’ici, je mesure d’ici le monceau ordonné de leurs belles raisons, de leurs nobles raisons de refuser la marche parmi nous), alors le moindre adolescent comprendra qu'ils ont en vérité choisi, qu’ils préfèrent réellement - et non par erreur, et non par omission, et non par aveuglement guérissable - leur confort spirituel, et les garanties temporelles de leur confort, aux questions bassement humaines. — (Paul Nizan, Les chiens de garde, page 42, 1932)
Cette liste se basant uniquement sur la terminaison des mots, elle n'est très probablement pas sans erreur mais je m'efforce de la maintenir la plus juste possible. Si vous le souhaitez, vous pouvez me signaler les mots qui ne correspondent pas et la page sur laquelle ils se trouvent.